Plus les heures sont passées et plus j’ai eu l’impression d’être une merde. Je ne vois pas une autre façon de me qualifier hormis avec des mots pas forcément très valorisants. Une fois l’appelle avec le quartier général des pompiers terminés, j’ai enchaîné avec mon petit ami et un peu plus tard ma sœur. A chaque fois je me suis mise à pleurer comme pas possible sans réussir à me contrôler. Ça aussi c'est minable. J’ai toujours été forte, capable de me relever des épreuves de la vie, en ce moment je n’y arrive pas. C’est coup de massue après coup de massue, je commence à être épuisée. En plus de ça il me faut aussi lutter contre mon envie de boire qui est de plus en plus grande à mesure que les problèmes s’enchaînent. Après avoir raccroché avec Kalia je n’ai pas été capable de travailler. J’ai jonglé entre colère et torrent de larmes pour finalement partir à dix-sept heures des bureaux, soit très tôt. Marchant dans la rue, portable en mains, j’envoie un message à mes parents pour leur demander de passer récupérer Lily en leur annonçant que je vais devoir prolonger mon séjour chez eux jusqu’à ce que je sache quoi faire. En attendant j’atteins le bâtiment dans lequel se trouvent les bureaux de Krayne non loin des miens. Je monte sans même le prévenir par message et lorsque sa secrétaire me voit, sa bouche s’ouvre et se referme. Non seulement mes yeux doivent être injectés de sang à cause de ma crise de larmes, mais le regard assassin que je lui lance la dissuade de dire quoi que ce soit. Je sais qu’il n’est pas en réunion en fin de soirée, raison pour laquelle je prends le droit d’ouvrir la porte de son bureau et d’entrer sans être annoncée. Son regard quitte son écran pour se poser sur moi qui reste en appuie contre ce qui ferme l’entrée par laquelle je viens d’entrer. « Dis-moi encore que tout va bien aller. » Parce que moi je ne suis pas capable d’y croire, pas toute seule.
Je dois avouer que je m’inquiète pour Emma. L’entendre me dire qu’elle peut craquer me montre à quel point, elle est épuisée et fatiguée de toutes ses merdes qui lui tombent dessus. Elle n’a aucun moment de répit, et faut dire que je dois forcément lui en rajouter une couche. Si elle a été aussi paniquée de sa fausse grossesse, c’était à cause de moi. Si elle est encore chez ses parents, et qu’elle tient encore à son appartement, c’est à cause de moi. Alors oui, je réfléchis beaucoup après notre coup de fil, parce que tout ça m’inquiète. J’aimerai pouvoir l’aider, mais je ne peux pas. J’ai aussi peur de son ancienne addiction, qui pourrait revenir à tout moment, si elle semble désespérée. Je ne veux pas qu’elle retombe dedans, alors…peut-être qu’elle doit se faire suivre ? A trouver de l’aide autre part qu’avec moi ? Je ne sais pas. Mais je finis par souffler en me reconcentrant sur mes papiers. Je n’ai pas le temps de gérer ça pour le moment, on en discutera ce soir. Je dois finir ce dossier pour demain, et je n’ai pas encore eu le temps. Mails envoyés, j’étudie alors ce que j’ai sous les yeux, couplant avec les maquettes sur l’ordi, lorsque la porte de mon bureau s’ouvre. Surpris, je suis agacé d’être dérangé, mais reste figé face à Emma les yeux rougies. Elle reste scotchée à la porte et ajoute d’une voix qui me brise le cœur : « Dis-moi encore que tout va bien aller » Il ne m’en faut pas plus pour me lever de la chaise, et venir à sa rencontre, les bras ouverts. Elle s’y engouffre en sanglotant déjà. Ma main rejoint ses cheveux que je caresse, en ajoutant : « ça va aller bébé. C’est que du matériel, on va s’en sortir. Je te le promets… » Je continue à la caresser en l’entendant se perdre dans mes bras : « Pleure autant que tu veux, Emma. Je serai toujours là » Je ne saurai dire combien de temps, nous restons comme ça, mais lorsqu’elle lève les yeux, son mascara a de nouveau coulé, et je tente de l’essuyer du mieux que je peux, avant de lui saisir la main, avec cette bague. « J’étais sincère, et si je dois te le redire là, je te le redis : Je t’aime, Emma Sheridan. Tu me rends meilleur, tu repousses mes limites et tu guéris mes blessures. Je ne veux que toi, pour toute ma vie. Alors, c’est une promesse, de toi, de moi…et d’une vie à deux… A trois, avec Lily. A plus, si nous le voulons. » Je lui répète exactement ces mêmes mots auparavant, et clôture : « Je serai assez fort pour nous deux, comme tu es assez forte pour moi »
Débarquant sur un coup de tête, comme bien souvent, je sais que pour ne pas céder à la tentation de la bouteille il me faut le voir. Je suis au bord du gouffre. J’ai besoin de la personne capable de me tirer en arrière. Kalia a souvent eu ce pouvoir sur moi et si elle l’aura probablement à jamais, Eli prend de plus en plus de place. De la même manière que je parviens à le faire revenir à la réalité, lui m’aide à ne pas sombrer lorsque ça devient trop tentant. Donc oui, je débarque à l’improviste dans son bureau et son regard passe de l’exaspération à la surprise en me voyant. Une petite voix dans ma tête me rappelle que je le dérange mais je la chasse bien vite. Aussi vite que lui quitte sa chaise et m’ouvre ses bras. Je m’y engouffre sans me faire prier. « Ça va aller bébé. C’est que du matériel, on va s’en sortir. Je te le promets… Pleure autant que tu veux, Emma. Je serai toujours là » Mes doigts agrippent fermement sa chemise, la froissent, pendant que je laisse échapper les derniers pleurs que je retiens depuis tout à l’heure. Je m’épuise dans ses bras et ça me fait du bien. Je vide tout par ces larmes en me sentant apaiser par ses caresses, son odeur et sa présence. Le temps semble s’arrêter jusqu’au moment où ses mains se posent sur mes joues et que ses doigts chassent les traces de mon mascara qui a coulé. « J’étais sincère, et si je dois te le redire là, je te le redis : Je t’aime, Emma Sheridan. Tu me rends meilleur, tu repousses mes limites et tu guéris mes blessures. (…) Je serai assez fort pour nous deux, comme tu es assez forte pour moi » Me sera-t-il un jour possible de ne pas ressentir toutes ces émotions mélangées en l’écoutant ? J’en doute et je ne suis pas sûre de le vouloir de toute manière. Je reste surtout perturbée par cette possibilité d’avoir des enfants lui et moi, alors même que nous refusons l’idée depuis un moment. « Je serais perdue sans toi. » Plus que ce que j’aurais été s’il n’était pas revenu dans ma vie. Maintenant il compte trop pour que je le perde. « J’ai pas paniqué quand tu me l’as offerte … » Je débute en parlant de la bague. « Parce que je veux t’épouser et être à toi. J’ai jamais été aussi certaine d’une chose. Et même si c’est pas ce que ça signifiait, que c’était pas une demande, je le voudrais toujours. » Mon regard cherche le sien, mes mains se posent sur les siennes. « La seule personne qui m’aide à surmonter tout ce qui m’arrive, vers qui je cours quand je vais mal, c’est toi Eli. »
Lui ouvrir mon cœur est de plus en plus facile. Je n’aurai jamais pensé ça, mais c’est la vérité. Moi ce cœur d’artichaut qui n’est jamais tombé amoureux, qui n’a jamais assez fait confiance à une nana et qui maintenant devient de plus en plus mielleux à son contact…je ne me reconnais pas. Mais, ça me plait. J’ai l’impression de devenir meilleur, de donner un sens à ma vie, un but ultime : elle. Nous deux. Je veux pouvoir fonder quelque chose de vrai, je veux pouvoir fonder quelque chose de fort. Alors, oui il y’a toujours des variables, et des zones obscures, mais je sais qu’avec elle, tout ira bien. C’est ce que j’essaye de lui faire comprendre alors qu’elle perd pieds une nouvelle fois. « Je serai perdue sans toi »« Comme je serai perdu sans toi » Je lui souris tendrement en venant caresser sa tempe, ses cheveux. « J’ai pas paniqué quand tu me l’as offerte…Parce que je veux t’épouser et être à toi. J’ai jamais été aussi certaine d’une chose. Et même si c’est pas ce que ça signifiait, que c’était pas une demande, je le voudrais toujours » Nos regards se captivent, parce que j’y vois toute sa sincérité. Et ça me réchauffe le cœur, parce que je pense pareil. Un jour, je viendrai à l’épouser. Je viendrai la faire madame Wayne, mais pas pour le moment. Parce que je ne veux pas l’impliquer dans toutes les merdes de ma famille. « La seule personne qui m’aide à surmonter tout ce qui m’arrive, vers qui je cours quand je vais mal, c’est toi Eli » Je viens embrasser ses petites lèvres salées par ses lèvres tendrement. « Un jour, je ferai ma demande, Emma. Un jour, tu seras ma femme et on fondra une famille, je te le promets. Parce que ma vie sans toi n’a aucun sens » Je l’embrasse à nouveau tendrement pour lui prouver que je suis des plus sincère avant d’ajouter : « Mais je m’inquiète pour toi » Mes mains glissent sur ses épaules. « Personne ne devrait subir ce que tu as vécu ces derniers temps. Je m’inquiète de te savoir au point de craquer, de savoir que tu peux retomber dans une période qui peut être délicate, alors…fais-toi aider. Je sais pas comment t’aider plus que je le fais, et je veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit, parce que… » J’ai le cœur serré, la gorge serré a soudainement penser au pire. « J’en survivrai pas…Parle-en à quelqu’un, promet-moi que tu ne retomberas pas aussi bas »
« Comme je serai perdu sans toi » Et jamais, non jamais, je ne voudrais qu’il se perde. Il mérite plus que ça. Il mérite ce bonheur dont il s’est privé à cause d’une folle pendant des années. Même au plus bas je ne supporterai pas l’idée qu’il soit mal à cause de moi. Je l’aime à en crever ce type, c’est aussi simple que ça. Il fait partie de moi, me possède corps et âme sans que je n’en sois dérangée. Il a un pouvoir sur moi, et merde, jamais je ne veux qu’on me retire ça. Jamais ! Je l’aime au point d’envisager des choses auxquelles je ne pensais pas avant. Je l’aime à lui avouer vouloir être sa femme un jour. N’importe quand du moment que je le deviens. Wouah … Comme si je venais subitement de réaliser ce que je viens de dire et ce que ça signifie, je reste un instant figée. Je veux l’épouser. Je veux devenir sa femme, je veux porter son nom. C’est aussi clair et limpide que de l’eau de roche ce qui manque de me faire repartir dans une crise de larmes. « Un jour, je ferai ma demande, Emma. Un jour, tu seras ma femme et on fondra une famille, je te le promets. Parce que ma vie sans toi n’a aucun sens » Fonder une famille. Être enceinte me terrorise encore. La grossesse de Lily s’est relativement bien passée mais je n’ai pas supporté devenir énorme, les maux et l’accouchement. Je l’ai aimé malgré tout mais tout ce qui allait avec me rendait folle. Neuf longs mois que je ne suis pas certaine de vouloir revivre. Hormis pour lui. Parce que pour lui je ferais tout, vraiment tout. « Mais je m’inquiète pour toi. Personne ne devrait subir ce que tu as vécu ces derniers temps. (…) J’en survivrai pas…Parle-en à quelqu’un, promet-moi que tu ne retomberas pas aussi bas » La peur dans son regard, sa voix qui se serre en me dévoilant sa crainte, me font mal au cœur. Je pense à ce que la petite amie de Ben doit ressentir et à lui en cure. En soit je n’ai pas bu depuis des mois mais je pourrais facilement rechuter. « D’accord. » J’approuve d’un petit mouvement de la tête. « Je … j’irais voir quelqu’un, je vais me faire aider. » De toute manière je sais en avoir besoin. Retournant dans ses bras, ma tête contre son torse, je ferme les yeux et laisse mon corps se calmer petit à petit. « Est-ce que ça peut être seulement toi et moi ce soir ? J’ai besoin de mettre tout sur pause avant d’affronter ce qui m’attend. » L’assurance de l’appartement, la panique de mes parents en apprenant pour ce dernier, trouver un psy … vraiment tout, je veux un petit break d'une soirée.
C’est vrai qu’on a pas eu la vie faciles ces derniers temps, elle et moi. Surtout, elle. Avec toutes ses merdes, c’est normal qu’elle arrive au point d’avoir envie de craquer. Mais, je ne sais pas dans quel sens elle peut craquer. Repartir dans les bouteilles ? Pire ? Je ne sais pas, et je crains de le découvrir. Alors, lui demander de se faire aider plus que je ne peux le faire, c’est nécessaire. Je ne veux pas la voir se détruire sous mes yeux, sans que je n’arrive à faire quoi que ce soit. J’en serai incapable. « D’accord. Je…j’irais voir quelqu’un, je vais me faire aider » J’acquiesce et l’accueille de nouveau dans mes bras soulagé d’entendre qu’elle accepte au moins ça. Ça me rassure, je dois avouer. « Merci… » Je souffle ma tête posée sur son crâne, tout en la berçant pour qu’elle s’y sente bien. « Est-ce que ça peut être seulement toi et moi ce soir ? J’ai besoin de mettre tout sur pause avant d’affronter ce qui m’attend » Je caresse ses cheveux, son dos, et confirme : « Tout ce que tu voudras » J’embrasse le haut de sa tête, avant d’ajouter : « J’ai encore un peu de boulot….mais on va rentrer maintenant. Je continuerai à la maison » Elle relève la tête en guise de désaccord parce qu’elle sait que j’ai des obligations, mais mon doigt sur ses lèvres l’en empêche : « Non, ça va, Emma. Je finirai ça tout à l’heure. Là, tu as besoin de moi, et je t’ai dit que je serai là » Je viens embrasser ses lèvres, et ajoute : « Laisse-moi deux secondes » Je me détache d’elle à contre cœur, récupère mon mac que j’enfile dans une pochette, récupère ce dossier, mon téléphone, les clés de ma voiture dans mon bureau, et on est prêt à filer. Tout dans les bras, je m’avance, mais me lèvre une main pour lui saisir la sienne. Elle nous ouvre la porte et je m’arrête devant ma secrétaire. « Vous partez, monsieur Wayne ? »« Oui, je vais bosser de chez moi. Transférer que les appels urgents, les autres je rappellerai demain matin sans faute »« Hum, très bien. Bonne soirée à vous » J’acquiesce et embarque Emma avec moi, sous le regard de certains employés qui me dévisagent de tenir la main d’Emma. Mais je m’en fiche, tout ce qui m’importe c’est elle. Dans l’ascenseur, je débloque l’étage du parking avant qu’elle ne se colle à moi un peu. « On va prendre un bain en rentrant. Ça va te détendre…Et puis, je te ferai un sacré massage »
« Merci… » C’est plutôt à moi de le remercier pour tout ce qu’il fait et à fait pour moi depuis mai. Il n’a pas arrêté de me soutenir dans tout ce que j’ai traversé sans rien dire, alors qu’il n’était pas habitué à ça et qu’il aurait très bien pu en avoir assez de moi. Mais pour une raison que je ne m’explique pas il m’aime à ce point, au point de tout faire pour moi sans penser à lui. Je veux pourtant qu’il le fasse, qu’il ne passe pas au second plan hormis que ce soir, je suis seulement fatiguée de tout. « Tout ce que tu voudras. J’ai encore un peu de boulot…mais on va rentrer maintenant. Je continuerai à la maison » Tête relevée, je m’apprête à rétorquer qu’il peut rester là, qu’on peut attendre, mais son index sur mes lèvres m’arrête avant. « Non, ça va, Emma. Je finirai ça tout à l’heure. Là, tu as besoin de moi, et je t’ai dit que je serai là. Laisse-moi deux secondes », « D’accord. » Je le laisse se détacher de moi pour récupérer ses affaires. La porte ouverte, il attrape ma main et nous fait sortir ensemble de son bureau pour s’arrêter devant sa fameuse secrétaire que je n’aime toujours pas. Ses directives données, Eli nous embarque à travers les bureaux sous quelques regards étonnés de la part de ses employés mais je n’y prête pas attention. Je veux que lui ce soir. « On va prendre un bain en rentrant. Ça va te détendre…Et puis, je te ferai un sacré massage » Je frissonne un peu, mon corps toujours réceptif à ce qu’il ose me proposer ce qui ne m’empêche pas de me caler contre lui. « Seulement si j’ai le droit de cuisiner pour toi. » Je lève la tête, pose mon menton contre son torse et souris avec tendresse. « Laisse-moi aussi faire quelque chose pour toi. »
« D’accord » Elle se plie, et c’est ce qui me soulage, parce qu’elle est assez mal pour ne pas me contredire. Faut dire qu’avec son petit caractère parfois, c’est compliqué. Quand elle se met une idée en tête, elle tient. Mais pas là, et ça me rassure de ne pas avoir à me batailler. Ascenseur récupéré, elle se colle à moi, lorsque je lui dis qu’on va prendre un bain, et qu’elle aura un massage, juste pour la détendre. « Seulement si j’ai le droit de cuisiner pour toi » Elle relève sa tête, la pose sur son torse et souris : « Laisse-moi aussi faire quelque chose pour toi » « D’accord » Je souris, en venant embrasser la pointe du nez. « De toute manière, je dois vraiment finir ce dossier, ça me laissera le temps d’avancer » Ting. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent, et je nous glisse à l’extérieur, en déverrouillant à distance la Porsche. Elle est dans la meilleure place, parce que tout le monde sait que c’est la voiture du boss, et que cette voiture, elle a un prix pour lui. J’ouvre la porte à Emma, mais n’attends pas qu’elle s’installe pour ouvrir le coffre et y placer mes affaires. Lorsque le moteur s’allume, une fois derrière le volant, il résonne dans tout le parking, et je nous élance rapidement hors de ce bâtiment, direction Beverly Hills, mon manoir. Une fois arrivée, affaires posées, et chaussures et vestes de costumes enlevés, je la prends dans mes bras pour lui embrasser le crâne, avant de demander : « Tu veux boire quelque chose avant ? » Elle secoue la tête, alors je nous monte à l’étage, dans la seconde grande chambre. Pas la mienne, parce ma salle de bain ne possède qu’une douche italienne. Je nous emmène jusqu’à la salle de bain et commence à remplir la baignoire d’eau chaude. « Mousse ou pas ? » Je demande, alors que mon regard tombe sur son corps qui commence progressivement à être dénudée. Je souris malgré moi, en détaillant son soutien-gorge. « Qu’est-ce que t’es belle… » Je souffle, malgré moi.
« D’accord. De toute manière, je dois vraiment finir ce dossier, ça me laissera le temps d’avancer » Ça me va, il pourra travailler pendant que je m’occuperai l’esprit en cuisinant quelque chose pour nous deux … comme un couple, ce couple que nous sommes et qui m’a permis de tenir le mois passé et même maintenant. Assise dans la Porsche, elle roule droit vers son manoir dans lequel nous nous débarrassons de nos chaussures et de nos vestes sans dire un mot de ma part. « Tu veux boire quelque chose avant ? » Je secoue la tête sachant que je serais incapable d’avaler quoi que ce soit, dur comme liquide. Non, j’ai besoin de me détendre, de chasser un peu tout ce brouillard qui m’entoure et me fait paniquer. Ça passe par ce bain qu’il m’a promis et qu’il prépare une fois dans la seconde grande chambre, celle qui possède une salle de bain avec baignoire. « Mousse ou pas ? » Me demande-t-il en posant les yeux sur moi uniquement vêtue de mes sous-vêtements. « Qu’est-ce que t’es belle… » Ces mots me font frémir. J’ai toujours su avoir des avantages physiques non négligeables, l’entendre lui me dire que je suis belle, ça me fait un effet merveilleux qui me tire un sourire. Mes mains cherchent les attaches de mon soutien-gorge, le détache et le laisse tomber au sol. « Et je suis que pour toi. » M’approchant de lui, je colle mon corps à lui, frôle ses lèvres et recule avec un produit moussant dans les mains. « Odeur caramel pour ce soir. » Petite bouteille tendue vers lui, je le regarde qui le verse et retire lentement ses vêtements sous mes yeux. Son corps se découvre petit à petit pour mon plus grand plaisir. Ce n’est qu’une fois mon petit ami nu que je vais me coller à lui, mes mains glissant sur son torse jusqu’à ses épaules. « Je pensais ce que je t’ai dit, je veux t’épouser et porter ton nom, Eli. Avant toi je ne pensais pas mariage mais j’en serais fière d’être ta femme. » Mes doigts caressent la naissance dans ses cheveux, mon regard verrouillé sur le sien.
Je la regarde en sous-vêtement, face à moi. Mon dieu qu’elle est belle, de son visage angélique, à ses courbes féminines parfaites, à cette prestance qu’elle dégage malgré elle. Tout m’appelle concernant Emma, et si nous sommes enfin ensemble, c’est son corps qui m’a appelé en premier et qui continuera de le faire durant plein d’années, je le sais. « Et je suis que pour toi » Elle sourit, tout en détachant son soutien-gorge, dégageant ses seins fermes, ce qui me force à humecter mes lèvres devenues sèches. Elle passe, me frôle et prends un produit pour la mousse : « Odeur caramel pour ce soir » Je souris malgré moi en disant : « T’étonne pas si je vais avoir envie de dévorer ton corps, alors » Mousse versée, j’entreprends alors de retirer ma chemise, mes chaussettes, puis mon pantalon et mon boxer. Aucune honte face à elle, elle connait ce corps parfaitement, si bien qu’elle se glisse nue contre moi pour m’envelopper de ses bras. « Je pensais ce que je t’ai dit, je veux t’épouser et porter ton nom, Eli » Le fait qu’elle réitère cette demande me fait légèrement frissonner, parce que c’est porter notre relation à un next level. Mais, je suis prêt. Enfin…je serai prêt au moment où j’aurai réglé le souci du business illégal. « Avant toi, je pensais pas mariage mais j’en serais fière d’être ta femme » Ses doigts me caressent, mais je pose mes lèvres sur les siennes dans un baiser rapide. « Je sais. Et je serai fier de ton mari, Emma. » Je souris, en glissant mes mains sur son corps parfait, jusqu’à ses fesses bien rondes. « Mais pour le moment, laisse-moi te détendre dans ce bain. Allez zou, mademoiselle » Je me détache d’elle, et me met dans la baignoire pour l’aider à y rentrer et stabiliser notre entrée. Une fois dedans, je me mets colle le dos contre une des parois, et elle vient s’asseoir entre mes jambes, son dos contre mon torse. Sa tête rencontre vite mon épaule, et moi je mouille le restant de nos bustes pas encore totalement immergés. Mes mains glissent sur son corps, s’attarde sur ses épaules, et la force à se relever doucement pour que mes mains empoignent ces zones sensibles pour prodiguer un léger massage.
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Lun 22 Juin - 17:25
