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 I've been sitting, watching life pass from the sidelines (eileen)

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#  I've been sitting, watching life pass from the sidelines (eileen) EmptyLun 29 Juin - 21:31

I've been sitting, watching life pass from the sidelines...
Je tournais en rond dans cette chambre. La première journée, je n’avais même pas pu quitter mon lit. Ils craignaient que je pète les plombs. Ils avaient tenté de me bourrer de médicaments. J’avais fait mine de les avaler avant de les cracher à mes pieds, eux aussi attachés. Il était hors de question que je prenne la moindre merde qu’ils me donnaient sans m’en informer. Ces établissements, je les abhorrais. Ils n’étaient là que pour l’annihilation de l’esprit, pas pour guérir. Tous les soldats qui avaient fait un séjour là-bas me disaient la même chose. Mais je devais jouer la carte de l’imbécile, prétendant croire tout ce qu’ils me disaient. Je feignais la fatigue physique, agissant comme un zombie, exagérant tout pour qu’ils considèrent que j’étais suffisamment sous sédatifs pour ne plus être un danger, et ils m’avaient détaché le deuxième jour. Si j’en avais voulu à Eileen de m’avoir laissé ici alors que je lui avais expressément demandé de me faire rentrer à la maison, elle était quand même venue me voir. Je n’avais pas souhaité être très démonstratif malgré tout. Je lui avais à peine adressé la parole, et j’avais boudé comme un enfant. C’était puéril, mais en même temps, qu’elle me laisse enfermé ici alors que j’avais suffisamment subi de séquestration depuis fin 2019, je m’étais senti trahi. Je ne m’étais pas arrêté aux restrictions imposées par le personnel de l’hôpital psychiatrique et en mode furtif, j’avais dérobé mon téléphone portable. Non seulement pour pouvoir me distraire le temps d’être ici, mais également pour pousser Eileen à revoir son jugement me concernant. Je préférais qu’elle me dise si je lui faisais peur. Ce serait mentir que de croire que j’étais confiant sur mon état. J’était conscient du problème et j’avais bien entendu peur de m’en prendre un jour à elle par accident. Mais en même temps, j’étais persuadé que me laisser croupir dans ce trou à rat n’était pas la solution. J’allais finir par sombrer dans la folie. Après un échange plutôt intense par SMS, Eileen était finalement allée dans mon sens et m’avait promis de venir me récupérer. J’étais soulagé. J’allais quitter cet enfer. J’avais tellement hâte que je trépignais d’impatience dans ma chambre. J’étais allé réclamer mes effets personnels – il ne s’agissait que de vêtements qu’Eileen avait porté parce que je n’étais vêtu que d’un maigre boxer quand on m’avait interpelé, et je faisais les cents pas en attendant la venue de ma petite-amie. Je ne voulais plus qu’une chose : retrouver sa maison, m’y reposer avec elle et oublier cet épisode malencontreux. Elle était ensuite venue me chercher et mon visage s’était illuminé. Enfin. Je ne feignais plus rien malgré les cachets qu’ils étaient censés m’avoir donné, je pétais la forme et je quittais cet endroit espérant ne plus jamais avoir à y mettre les pieds. On ne tardait pas à rentrer chez elle, et si on passait d’ordinaire plus de temps chez moi, je ne cherchais pas à comprendre et me laissai tomber d’une traite dans le canapé : « Aaaaaah enfin un peu de confort. » Ce canapé avait été témoin de nos ébats torrides, et je confirmais, il était plus confortable que le mien. Je tendais le bras à côté de moi, tapotant le coussin vide à côté de moi pour inviter Eileen à venir se blottir contre moi. J’avais envie de la retrouver, de faire des plans avec elle, de ne plus réfléchir. Quand elle s’assit à côté de moi, je collais son visage contre mon torse, embrassant sa joue, venant entourer son corps de mon bras. « Merci de m’avoir sorti de là-bas. Sinon j’aurais fini comme le pauvre Tim qui n’arrêtait pas de hurler dans le couloir qu’on lui avait volé ses pantoufles… » Ca m’avait angoissé de rester dans un tel endroit. Je n’avais plus envie d’en parler, alors je changeais immédiatement de sujet pour me focaliser sur elle. « T’as pas de nausées matinales à cause du bébé ? Ma sœur en avait tout le temps… » L’avantage c’était que ma sœur pouvait m’informer de plein de choses pour que je sois exemplaire dans ma façon d’aborder la grossesse. « Tu sais, je pensais à un truc… Si aucune des maisons que l’armée m’a proposé ne te convient, on peut aussi aller en visiter sans leur aide… » Ca pouvait paraitre venu de nulle part et peut-être inapproprié après ce qui venait de se passer, mais je commençais à me dire qu’il fallait que je quitte mon quartier pour de bon.
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#  I've been sitting, watching life pass from the sidelines (eileen) EmptyMer 1 Juil - 11:45

I've been sitting, watching life pass from the sidelines...
Owen m'en avait voulu de le laisser dans cet hôpital. Ce qu'il n'avait pas pris en compte était le fait que je m'étais retrouvée seule à devoir prendre une décision complexe face à des médecins jugeant et peu empathiques. J'avais cru que ça pouvait l'aider, que mes décisions ne pouvaient être que positives sur son état et il m'avait fallu quelques jours pour comprendre que non. Je me sentais un peu impuissante, apeurée aussi mais pourtant, j'avais accepté qu'il sorte et qu'on reprenne un temps soit peu une vie normale. Il était évident que nous ne pourrions pas aller chez lui, il était légèrement devenu personæ non gratta dans son quartier. Les gens étaient guidés par leur bêtise mais je n'avais pas la force de me battre contre des inconnus, j'avais déjà mes propres batailles à mené avec mon entourage. Finalement, nous avions filé chez moi, et comme je lui avais précisé par message, j'avais été cherché ses affaires et quelques objets de valeurs histoire que rien ne reste à la merci de potentiels cambrioleurs. La police avait sécurisé les lieux mais ma confiance en eux étant plus que restreinte, j'avais préféré faire selon mes règles. Owen semblait détendu et serein de sortir de ces 4 murs, il en oubliait même son attitude désagréable avec moi... Peut-être devais-je faire pareil et oublier ces derniers jours. Je devais reconnaître que j'étais un peu perdue face à ce qui nous arrivait et faire comme si de rien n'était, ne me semblait pas vraiment la solution mais je respectais son envie, après tout, il venait de regagner sa liberté. « Prend tes aises, tu veux boire ou manger quelque chose ? » demandais-je avant qu'il ne me fasse signe de venir avec lui sur le canapé. Je souriais légèrement et m'installais contre lui, passant mes bras autour de sa taille, profitant de cette proximité retrouvée. « Je m'en serai voulu qu'on te vole réellement tes pantoufles. » tentais-je de plaisanter avant de relever la tête pour croiser son regard. « Je voulais juste qu'ils t'aident, je pensais qu'ils le pourraient... mais on fera autrement. » Et on allait trouver comment, j'en étais sure. Peut-être pas aujourd'hui mais à terme en tout cas. Nous n'avions pas le choix, d'ici quelques mois, nous allions être trois et je refusais que notre bébé naisse dans ce climat. « Pour l'instant non ça va. » Il s'inquiétait de mon état mais je me sentais bien. A vrai dire, je ne m'étais jamais sentie aussi bien depuis longtemps et c'était presque ironique quand on savait que les premiers mois de grossesse étaient souvent les plus compliqués. « Je crois que je ne serai pas contre avoir un endroit qui n'appartient pas à l'armée mais uniquement à nous. » Pas que je refusais tout contact avec l'armée depuis mon départ mais presque. Je leur en voulais de beaucoup de choses, je le réalisais maintenant, et pour l'instant, je ne souhaitais pas vraiment garder de lien direct. « Je sais que vivre dans cette maison n'est pas possible... et qu'on va devoir se décider rapidement parce que d'ici quelques mois, je ne pourrais absolument pas gérer un déménagement. » Je grimaçais avant de regarder autour de nous. Cet endroit, je l'aimais c'était un fait, mais il était marqué des empreintes de Josh et ce n'était pas vraiment l'environnement le plus propice à une nouvelle vie. Nous aurions le temps d'y penser et je caressais sa joue, souhaitant revenir à un élément essentiel, tout de même. « Comment tu te sens ? » demandais-je réellement préoccupée. « Est-ce que tu as encore des médicaments ? » Pas que j'étais spécialement pour mais si ça l'aidait un peu alors je ne pouvais pas l'empêcher d'en prendre.

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#  I've been sitting, watching life pass from the sidelines (eileen) EmptyMer 1 Juil - 20:40

I've been sitting, watching life pass from the sidelines...
J’avais été aveuglé par ma propre condition. C’était déjà assez difficile pour moi de vivre dans un monde dit normal, loin de l’Afghanistan à recommencer ma vie comme si je n’avais jamais quitté le sol des Etats-Unis. Et pourtant, je ne parvenais pas à oublier. Bien sûr, je ne devrais pas blâmer mon entourage de ne pas me comprendre, après tout, personne ne savait rien, personne n’était dans la confidence. Je refusais de parler. Et évidemment quand Eileen m’avait annoncé la mauvaise nouvelle, je n’avais pas cherché à comprendre. Je ne m’étais même pas demandé ce qui s’était passé. Je pensais stupidement qu’elle avait voulu se séparer de moi, ne plus devoir me gérer dans un tel état. Même si tel avait été le cas, comment la blâmer ? Personne ne savait comment gérer une telle situation, je ne le savais pas moi-même et Eileen était peut-être la seule personne à chercher à comprendre et à veiller sur moi. Aussi, j’avais décidé de passer outre ma rancœur et de chercher à uniquement profiter du bon temps avec elle. J’étais sorti de l’hôpital, c’était tout ce qui m’importait. Je me doutais cependant qu’Eileen allait vouloir aborder le sujet, et c’était bien légitime. Après tout, elle portait mon enfant et ne souhaitait probablement pas le mettre en danger. Si une telle crise se reproduisait, Dieu sait ce qui pouvait arriver. A sa proposition, je posais mes yeux sur elle, avant d’esquisser une expression pensive, sans trop savoir ce que je voulais. « Hm oui pourquoi pas à boire… Ce qu’il te plaira ! » Même de l’eau me semblait toujours un luxe. Je garderais cette image de Josh et moi en train de se jeter sur la maigre flaque d’eau dans la caverne pour s’abreuver. J’aimerais effacer tout ça de ma mémoire, mais ça prendrait du temps, surement. A l’heure actuelle, je ne pensais qu’à retrouver Eileen, l’avoir dans mes bras, tout simplement parce que c’était ainsi que je me sentais le mieux. Je caressais doucement sa peau, ravi de pouvoir enfin l’enlacer. Alors qu’elle plaisantait, un rire s’échappa d’entre mes lèvres posant mes yeux bleus sur son visage. « J’en avais pas, y avait pas de risque ! » Je n’en ai même pas chez moi. Je suis de ceux qui aiment marcher pieds nus dans leur maison. Eileen avait l’air désolé de m’avoir laissé là-bas jusqu’à ce qu’on ait cette conversation et je devais admettre que si je n’en doutais pas, c’était un peu naïf de nos jours de penser que nos institutions souhaitaient nous aider. « Dans ces établissements ils aident plus. Ils te condamnent… » J’haussais les épaules, signe que je n’avais plus envie d’en parler, je n’étais pas rancunier, et j’avais dit ce que j’avais à dire, je n’allais pas non plus lui en vouloir toute ma vie. « J’espère juste que ça finira par partir… » Ces voix, ces hallucinations, ces troubles, parce qu’ils me bouffaient l’existence. La future maman me rassurait sur ses nausées inexistantes, et si j’étais surpris, ce n’était pas pour me déplaire. Je posais avec bienveillance une main sur son ventre plat pour déclarer. « C’est une chance ! Ca doit être quelque chose de désagréable… Notre bébé est déjà parfait ! » Et j’avais hâte qu’il arrive. Je me raccrochais à ce miracle pour tenter de retrouver une existence normale, et l’amour que je portais à Eileen m’aidait certainement dans ce sens. Eilleen m’avoua qu’elle souhaitait qu’on s’installe dans une maison sans l’aide de l’armée, et je pouvais le comprendre. Ce qui était drôle c’était qu’on ne parlait pas de l’étape de s’installer ensemble, mais plutôt de la maison, comme si cette étape n’était que le prolongement normal de notre relation pourtant récente si on en oubliait le passé. « Alors va falloir que tu me dises où tu veux qu’on cherche… En plus, c’est pas l’argent qui manque sur mon compte. Avoir un logement petit et pas cher pendant toutes ces années ça a servi à ça… » Etre capitaine et partir régulièrement en mission extérieure m’avait mis à l’abri pour de nombreuses années. Etant seul, je n’avais pas beaucoup déboursé depuis le début de ma carrière, aussi, je pouvais amener un capital conséquent à notre future habitation. Parce qu’il était également clair pour moi, que je ne vivrais pas dans la maison de Josh. « Oui, en toute honnêteté je ne me vois pas vivre ici, j’ai l’impression de pas être le bienvenu… Ces murs me sont hostiles… » J’avais l’impression que mon meilleur ami me jugeait de là où il était et ça m’angoissait. J’aimais Eileen de tout mon cœur et j’avais la sensation que ça pouvait être perçu comme une faute. Toutefois, alors qu’elle insinue qu’elle ne sera plus en état dans quelques mois de déménager, je lui indique tout de suite qu’elle n’aura pas à se tuer à la tâche, pas en portant mon enfant dans son ventre. « Tu n’as rien à gérer du tout, j’ai des gros bras et quelques potes, je peux bien m’occuper de tout ça pendant que tu te reposes ! » Ca ne serait pas négociable, je refusais qu’elle se mette à mal. Si elle voulait, elle pouvait être intransigeante sur la décoration et sur le placement des meubles, tout digérer diriger, tout décider, mais elle ne toucherait pas le moindre carton. Sentant ses doigts sur ma joue, je souris timidement mais ravi, et j’hausse les épaules pour répondre à sa question. « Ca va, je suis un peu groggy mais rien de transcendant. » Je suis content de ne plus être dans ce trou à rats. « Je crois oui, mais visiblement, ça ne fait pas trop d’effet… » Expliquai-je au sujet de mes médicaments. A vrai dire, je ne sais même plus ce qui me reste. Ils sont dans le placard de la salle de bains. Je la regarde et je m’installe de côté, pour être face à elle et je prends son visage dans mes mains, soucieux, subitement. J’ai l’impression que quelque chose lui pose problème. « Tout va bien ? T’as l’air contrariée… » Peut-être est-ce mon comportement ?
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#  I've been sitting, watching life pass from the sidelines (eileen) EmptyVen 3 Juil - 13:54

I've been sitting, watching life pass from the sidelines...
J'avais l'impression qu'Owen était parti depuis longtemps mais ça ne faisait, en réalité, que quelques jours. Je m'étais habituée à sa présence et je commençais à croire que j'avais du mal à m'en passer et certainement bien plus que ce que j'avais imaginé. Si j'avais cru agir de la bonne façon, force était de constater, que je m'étais loupée. Heureusement, j'avais eu la possibilité de le faire sortir de cet établissement et de pouvoir rectifier le tir même si je ne savais absolument pas ce que je pouvais concrètement faire pour apaiser ses tourments. J'avais envie de croire que ma présence suffisait mais c'était un doux mensonge même si je savais que je l'aidais tout de même un peu plus qu'en était totalement absente. J'allais dans la cuisine, et je ramenais deux verres de jus de fruits pressés que je posais sur la table basse avant de m'installer dans ses bras, sur le canapé. C'était probablement quelque chose de banale pour un couple mais après ce qu'on avait vécu, dernièrement en tout cas, c'était plus qu'appréciable. Je souriais à sa remarque sur les pantoufles qu'il avait pas et je le regardais comprenant sans qu'il n'ait à me le dire que le sujet devait s'arrêter ici. C'était difficile mais à mon sens, se voiler la face n'allait pas arranger la situation et j'espérais que ce n'était pas la solution qu'il comptait utiliser à l'avenir. « Moi aussi... Je veux que tu te sentes mieux et que tu te retrouves complètement. » Je ne pouvais pas lui souhaiter autre chose. Il était important qu'il redevienne lui-même, même si je savais qu'il ne serait jamais plus le même homme qu'avant de partir en mission. Je l'acceptais. « Espérons que ça dur surtout ! » dis-je en référence aux nausées que je n'avais pas encore eu et entre lesquelles j'allais, avec beaucoup de chance, échapper. « Tu en doutais ? » plaisantais-je alors qu'il était évidemment parfait puisque c'était un peu de nous deux. Il n'avait pas été prévu au programme mais je commençais à penser que c'était un signe du destin et que les choses n'allaient aller qu'en s'arrangeant désormais. J'avais un nouvel objectif et plus rien ne pourrait m'en dévier, notre bébé allait passer avant tout. Parler de notre futur était quelque chose de presque normal et ce même si nous étions passés de parfaits étrangers -ou c'était ce qu'on voulait faire croire- à deux amants terribles -dans le meilleur des sens-. Il me paraissait évident que j'allais refaire ma vie avec Owen et que vivre ensemble était l'étape d'après ainsi que celle d'avant l'arrivée de notre enfant. Il m'arrivait de douter sur certaines décisions de ma vie mais certainement pas celle-ci. « J'aime bien ce quartier... Mais je suis ouverte à tout, je réalise que je ne connais pas Los Angeles aussi bien que je le crois ! » J'avais été un peu en autarcie avec l'armée et je m'étais contentée de ce que je connaissais ou de ce que Josh connaissait, ce qui en soit, n'était pas grand chose face à l'immensité de la ville. « Il y aura aussi l'argent de la vente de la maison. » Je ne voulais pas qu'il soit le seul investisseur de notre future chez nous et sa réponse à ce que je disais me confirmait l'hypothèse de laisser cet endroit à mon passé. « Tu es le bienvenu, mais je comprends ton ressenti. De toute façon, il y a trop de souvenirs de mon ancienne vie ici... On doit recommencer ailleurs. » Et le fait qu'on soit tous les deux sur la même longueur d'ondes allait nous aider, c'était une évidence. « Tu sais que je pourrais quand même faire quelques trucs, je ne suis pas malade. » dis-je en souriant alors qu'au delà de porter des cartons et des choses lourdes, je pouvais trier ou guider les déménageurs. Finalement, je m'enquis de son état, attentive à ce qu'il ressentait après tout ça. « Il faut qu'on trouve quelque chose qui t'aide mais qui ne soit pas addictif... et surtout qui ne te ramollisse pas le cerveau. » Autant dire que ça allait être une presque mission impossible. Malgré tout, j'allais faire mon possible pour trouver des astuces afin qu'il guérisse totalement. Parce qu'on parlait bien sur de guérison à ce stade là. « Contrariée ? Non pas du tout, je suis juste préoccupée par ton état. » Je ne me sentais aucunement en colère ou dans un autre état de ressentiment négatif et je me demandais ce que j'avais fait pour qu'il ait cette impression. « Tu me trouves contrariée ? » Je posais ma tête sur son épaule et le regardais dans les yeux.

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#  I've been sitting, watching life pass from the sidelines (eileen) EmptySam 4 Juil - 17:43

I've been sitting, watching life pass from the sidelines...
J’avais presque la sensation qu’Eileen et moi, nous avions toujours vécu ensemble, tant le manque d’elle s’était fait sentir sur quelques jours. J’avais besoin sentir son cœur battre en réponse au mien, de la cajoler, d’être à ses côtés, tout simplement. Je ne me souvenais pas avoir ressenti une telle chose à l’époque de nos jeunes années. Etait-ce parce que j’avais mûri, changé ? Toujours était-il que maintenant, j’aspirais à la rendre heureuse, à ce qu’elle en oublie presque qu’elle avait pu être heureuse auparavant. Mais pour ce faire, il fallait que je parvienne à vaincre mes démons. Et j’étais plutôt pessimiste à ce sujet tant la dernière crise en date avait de quoi faire frémir tout le monde. Pourtant, je restais convaincu que plus le temps passerait aux côtés d’Eileen, et plus je finirais par ne plus penser à ce qui m’était arrivé en Afghanistan. Elle était parvenue en très peu de temps à me faire retrouver le confort de mon lit, elle m’apportait sérénité et bonheur, tout ce que je pensais avoir perdu en étant aux mains de ces hommes qui avaient drainé les couleurs de mon monde pour ne plus le percevoir qu’en gris. Je souris alors qu’elle apportait des verres de jus de fruits. Elle était fidèle à elle-même, elle faisait tout pour prendre soin de moi. « Je ne sais honnêtement pas si ça sera possible… Mais je te promets que je ferais de mon mieux. » Dis-je alors que je ponctue ma phrase d’un geste doux, jouant avec ses cheveux en passant mes doigts dedans. Je suis réaliste, ça ne va pas partir en un clin d’œil, même si tout le bonheur du monde frappe à ma porte. Cependant, je sais qu’elle compte sur moi pour faire les efforts nécessaires, et je compte me surpasser dans cette démarche. Je ne voudrais pas qu’on en vienne à se quitter parce que j’ai été incapable de lui convenir. Si je l’aime d’un amour sans limite, inconditionnel, je sais qu’elle ne m’est pas acquise. Ce n’est pas parce qu’elle porte mon enfant que notre vie est scellée. Je savais que je ne serais plus le même, je l’avais compris quand les Britanniques m’avaient retrouvé. Toutefois, je voulais croire que comparé à l’adolescent ingrat que j’avais été, j’étais une bien meilleure version de moi-même. Et j’avais à cœur de le lui démontrer. Tandis qu’elle espérait vivement ne pas avoir à subir des nausées ou un quelconque autre désagrément, je passais mes mains sur ses épaules, les massant légèrement, comme pour expliciter mes propos. « De toute façon je serais là pour m’occuper de toi si ça ne va pas. » J’éclate de rire à ses propos, elle est déjà super protectrice envers sa progéniture et il ne fait aucun doute qu’elle sera une mère formidable bien que la sienne ne soit plus parmi nous et qu’elle n’ait pas eu de modèle auquel s’identifier. « On sait jamais avec un père emmerdeur, tout est possible ! » Mais si notre enfant ressemblait à Eileen, alors je savais que je n’aurais aucun souci à me faire. Les discussions au sujet de notre lieu d’habitation coulent de source. Cette étape est nécessaire, d’une part pour accueillir le bébé dans de bonnes conditions, d’autres part parce qu’on ne pouvait fonder une famille et se lancer dans cette histoire corps et âme sans partager notre vie. Et puis, cela ferait peut-être taire les mauvaises langues qui qualifiaient notre relation de passagère ou qui disaient avec médisance que je la blesserais de nouveau. « Alors on peut chercher un coup de cœur plus qu’un endroit en particulier… Tant que ça te plait, c’est tout ce qui m’importe. » Je n’avais pas d’attache à un lieu particulier, je voulais lui faire plaisir avant tout car j’étais capable de me projeter n’importe où, tant que c’était avec elle. Aussi, il allait falloir regarder les maisons en ligne, histoire de trouver notre future demeure. L’argent ne serait pas un problème pour nous, même si j’étais d’accord avec elle, il ne valait mieux pas que j’achète le bien seul, ne serait-ce que pour qu’elle ait une certaine légitimité dans cet achat, pour qu’elle s’y sente chez elle. « Je sais, mais je suis prêt à mettre la somme qu’il faut. » Dis-je pour qu’elle comprenne que je ne m’opposerai à aucun bien même plus cher qu’un certain budget, parce que je voulais avant tout qu’elle se projette dans notre logement, qu’elle envisage d’y voir grandir son enfant. D’ailleurs, je me demandais comment elle se sentait à devoir se mettre en tête qu’elle allait vendre la maison dans laquelle elle avait vécu deux ans auprès de mon meilleur ami, aujourd’hui décédé. Elle y avait des souvenirs, la vendre, c’était comme tirer un trait sur son histoire. « Ca ne te fait pas bizarre de te dire que tu vas vendre votre maison ? » J’aurais aimé me dire que j’étais capable de vivre entre ces murs, pour lui éviter de devoir d’y contraindre, mais cette maison c’était comme l’âme de Josh. Et quoi que j’en dise, j’avais l’impression de l’avoir trahi. Ce qui ne m’empêchait pas d’apprécier ce que cette trahison m’apportait. « Je sais bien. C’est juste que j’ai parfois l’impression de profiter de la situation… » Avouai-je honnêtement. Après tout, je n’avais pu récupérer Eileen que parce que Josh n’était pas revenu. Souriant à la femme qui fait battre mon cœur, je lui dépose un baiser furtif sur la tempe. On va recommencer, ailleurs, et être heureux, je m’en fais la promesse. « Tu mèneras tout le monde à la baguette ! » Plaisantai-je alors qu’elle insistait pour faire quelque chose lors de ce déménagement. Tant qu’elle ne se mettait pas à mal physiquement, c’était tout ce qui comptait pour moi. Eileen était soucieuse de mon état et si j’appréciais qu’elle s’inquiète, je pensais malheureusement qu’il n’y avait aucun remède miracle. Un traitement serait forcément addictif, mais je ne voulais pas qu’elle se prenne la tête à cause de tout ça, alors je jouais une nouvelle fois la carte de l’humour. « A part toi, je ne vois rien qui ressemble à cette description ! » Et faisant mine de réfléchir un instant, je rajoute : « …quoique tu es vachement addictive ! » Je ris une fois de plus, c’était comme si le cauchemar avait momentanément disparu et tout ça c’était grâce à elle. Son regard croise le mien et alors qu’elle admet qu’elle est juste préoccupée par mon état, je lui caresse la joue cherchant à la rassurer. « Disons que je te trouve songeuse… Mais ne t’inquiète pas outre mesure ça va aller ! » Et je retrouve ses lèvres ensuite, dans un baiser poignant, avant de poser mon front sur le sien.
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#  I've been sitting, watching life pass from the sidelines (eileen) EmptyLun 6 Juil - 21:19

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Dire que la dernière crise d'Owen ne m'avait pas effrayé sur l'avenir était mentir. J'avais évidemment peut que les choses tournent mal, qu'il se fasse mal, qu'il n'arrive plus à se gérer, qu'il en souffre encore plus qu'actuellement et que cela finisse pas nous anéantir totalement. Je me gardais bien de lui exprimer mes peurs parce que si je ne souhaitais pas lui mentir, je voulais avant tout autre chose le protéger. Je devais le soutenir du mieux que je pouvais et après l'échec de son internement, il fallait que je trouve autre chose et pour le moment, ma seule présence et mon enthousiasme le concernant étaient mes seules armes. « Je le sais... Et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour t'y aider. » En m'engageant avec lui, j'avais accepté les bons comme les mauvais côtés que ça impliquait. Je n'avais pas peur de ne pas réussir à assurer, j'avais juste peur de ne pas lui apporter le bonheur suffisant pour qu'il passe au dessus de ses tourments. Je lui souriais le laissant jouer avec mes cheveux, chose qui je le savais, le rassurait. Cette proximité retrouvée nous faisait du bien et j'avais envie d'en profiter, ce qui était au programme d'ailleurs. « Bien qu'il n'y ait pas grand chose à faire contre les nausées matinales... Si tu veux me masser comme ça tous les jours, je ne dirais pas non. » plaisantais-je en souriant de plus belle alors que sentir ses mains sur mes épaules n'étaient pas désagréable, bien au contraire. Je n'avais pas envie de réelles réactions physiques à ma grossesse et si je ne m'en inquiétais pas, je savais qu'au moment ou ça allait arriver, j'allais devoir prendre sur moi. Il était hors de question que je n'aille pas travailler un matin alors que je n'avais pris le poste à la caserne que depuis quelques semaines. Certes, la santé avant tout mais tant que je pouvais supporter les symptômes alors rien n'allait m'arrêter. J'aimais l'entendre rire et j'aimais surtout entendre le son de ses éclats retentir dans le salon, ça m'apportait une grande sensation de bien être. « Il y a bien plus emmerdeur que toi, ça ne me fait pas peur ! » dis-je sure de moi bien que je savais qu'il plaisantait. Owen avait de nombreuses qualités et si il ne les voyait plus forcément depuis son retour, je pouvais aisément les voir pour lui. Notre enfant allait être parfait et évidemment, il allait recevoir la meilleure éducation possible. Je savais que nous partagions nos valeurs et nos principes, les inculquer allaient donc être plus ou moins faciles. « Il faut que ça te plaise aussi. » Parce qu'il n'y avait pas que mon avis qui comptait, nous allions y vivre ensemble et j'avais envie qu'il ressente le même enthousiasme que moi envers notre future maison. J'approuvais de la tête sachant que l'argent n'était pas un problème et qu'il n'en serait jamais un. D'une parce qu'il était Capitaine et donc que son salaire était à la hauteur de son engagement mais aussi parce que je travaillais et que j'allais toucher la pension militaire de Josh, d'ici peu, aussi glauque que je puisse trouver cela. « Un peu si... Je ne sais pas si je le réalise vraiment. Je le dis, j'en parle mais de là à ce que ce soit acté... Je crois que je vais avoir besoin de quelques jours. » J'avais de nombreux souvenirs ici et partir de cet endroit était aussi mettre un point final et définitif à mon passé mais aussi à mon mariage. Ce n'était pas quelque chose de facile même si j'aimais profondément Owen et la vie que nous allions partager tous les deux, trois. « Je crois qu'on a juste attraper une opportunité au lieu de se noyer chacun de notre côté. » Et j'avais espoir que Josh ait vu les choses comme ça lui aussi. Je n'avais plus aucun espoir de le revoir un jour, je savais qu'il était mort et je ne pouvais pas m'empêcher de penser que son seul vœux était que je sois de nouveau heureuse même si ça devait être avec son meilleur ami. Après tout, ce n'était pas comme si il n'y avait jamais rien eu entre nous par le passé, ça ne tombait pas comme un cheveux sur la soupe. « J'ai toujours rêvé de donner des ordres à un Capitaine ! » plaisantais-je en chatouillant son ventre le temps de quelques secondes étirant un large sourire sur le coin de mes lèvres. Je laissais échapper un rire franc et je mordais ma lèvre inférieure. « Capitaine Raleigh, vous avez le don de charmer les femmes ! » Je lui arrachais un tendre baiser alors que plaisanter un peu de cette situation n'était finalement pas une mauvaise chose. Bien sur, ça ne m'enlevait pas de la tête l'idée de trouver quelque chose de naturel et efficace pour soulager ses maux. J'étais bien placée pour ça, dans un sens et encore plus depuis que je travaillais à la caserne et en lien avec les Urgences. « C'est parce que je dois réfléchir à pas mal de choses en même temps, je suis une femme occupée. » dis-je malicieusement avant de prolonger son baiser, l'emmenant contre moi pour nous allonger sur le canapé.

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#  I've been sitting, watching life pass from the sidelines (eileen) EmptyMar 7 Juil - 19:42

I've been sitting, watching life pass from the sidelines...
Avoir quelqu’un comme Eileen à mes côtés dans de telles circonstances était une chance inouïe. Je savais qu’elle faisait tout son possible pour que je me remette, pour que j’évite le stress et les crises et ça devait être éreintant pour elle. D’autant plus qu’elle devait craindre de ne pas être à la hauteur à savoir qu’elle était tout ce dont j’avais besoin pour me remettre. Elle était plus qu’à la hauteur, elle dépassait toutes mes attentes sans même forcer. Mais il était vrai que mon état me tirait souci car je craignais de m’en prendre à elle sans pouvoir me contrôler, et je ne me le pardonnerais pas si cela venait à arriver. Aussi l’air grave, je plongeais mon regard dans le sien prenant son visage si angélique entre mes paumes pour lui faire jurer : « Promets-moi que le jour où je m’en prends à toi, tu te serviras de mon arme pour mettre un terme à cet enfer. » Parce que si j’étais dangereux pour elle, alors rien ne me sortirait plus d’affaire et je ne voulais pas non plus impliquer notre futur enfant dans une situation déplorable, même si ça voulait dire que je devais rendre mon dernier souffle. Il s’agissait de les protéger avant tout. Si c’était moi la nuisance, cela ne changerait rien à ma façon de voir les choses. Je savais qu’elle ferait tout pour moi, qu’elle s’épuiserait pour me rendre heureux et pour trouver les remèdes à mes maux. Mais je ne voulais pas qu’elle se tue à la tâche. « Tu en fais déjà bien assez mon ange, tu n’as pas besoin de faire plus, je t’assure. » N’était-ce pas problématique pour elle qui avait tant souffert de gérer un tel problème ? Beaucoup lui aurait probablement ri au nez en lui suggérant de me laisser tomber pour éviter de crouler sous le poids des troubles psychologiques. Elle avait eu l’occasion de m’envoyer bouler, elle ne l’avait pas fait, au contraire, elle était encore plus présente. Je souriais amusé par sa proposition, poursuivant mon massage de son dos en appuyant un peu plus mes doigts sur sa peau. « Deal. Et je t’autorise à me le quémander si j’oublie. » J’avais à la fois l’impression de retrouver un peu de jeunesse à ses côtés, mais également d’avoir une relation mûre qui me permettait de dessiner l’avenir. Ca me plaisait. J’espérais en tout cas, que ça ne laissait présager que du bon pour nous. Ayant tous les deux reçu un entrainement militaire et moi en tant que gradé, je me demandais si nous serions stricts avec notre enfant ou si au contraire, nous rechignerons à être trop carrés. J’avais tant de questions qui émanaient de mon esprit, en suspens, comme si devenir père était une situation inédite et inconnue. « Tu n’as pas encore vraiment supporté Monsieur, vous n’avez pas encore officiellement emménagé ensemble. » Je m’en amusais, mais c’était quelque part aussi une manière de lui faire comprendre que je comptais bien qu’on s’installe ensemble plutôt rapidement. J’acquiesce à ses dires, mais j’ajoute : « Bien sûr, mais je me sens bien partout moi… Je suis pas difficile, alors je tiens à ce que les choses te conviennent surtout à toi. » Avec elle à mes côtés, je me sentais chez moi partout. Sauf dans la maison qu’elle avait partagée avec son mari, quoique, ça ne nous avait pas empêché de faire l’amour toute une nuit durant. Mais évidemment, on vient à aborder le sujet difficile pour elle de recommencer à zéro alors que sa vie était toute tracée avec mon meilleur ami. Mon sourire disparait, parce que mine de rien, la situation m’affecte bien plus que ce que je ne le pensais. Prenant sa main dans la sienne, j’essaie de m’assurer qu’elle sache que je la soutiens malgré tout. « Je sais que venant de celui qui le remplace c’est un peu bizarre de dire ça, mais je te laisserais tout le temps qu’il te faut, et je serais là si tu as besoin. Et tu sais, si tu préfères qu’on attende avant d’emménager ensemble, je le comprendrais aussi. » La bousculer ne faisait pas partie de mes plans. C’était troublant en tout cas de se dire que si j’avais vu la mort de près, je renaissais aux côtés d’Eileen, tirant profit d’une situation dramatique. Elle avait les mots pourtant, pour tamiser ma culpabilité. La situation était ce qu’elle était, mais c’était en s’accrochant l’un à l’autre qu’on y faisait face. « T’as toujours les mots qu’il faut… » Dis-je caressant sa joue du bout des doigts en la regardant d’un air conquis. Je l’aime à en crever, et toute la culpabilité du monde ne m’arrêtera pas pour autant. Chatouilleux au contact des doigts d’Eileen sur mon ventre, je ris de plus belle et je rétorque : « Hey je ne serais pas le seul à qui tu donneras des ordres pour notre déménagement ! » Je feignais d’être offusqué, car elle pouvait me donner tous les ordres qu’elle souhaitait. A la remarque qu’elle me fournit sur le don de charmer les femmes, je ne peux la contredire. J’ai toujours eu une facilité déconcertante à flirter et à charmer les femmes qui étaient à mon goût. Cela dit, je ne suis plus l’homme qui a fait voler en éclats sa relation amoureuse pour des broutilles, et même si je sais qu’elle plaisante, je préfère réitérer d’une certaine manière, mon engagement envers elle. « Il n’y en a qu’une seule à qui je veux plaire… » Et elle était devant moi et elle portait mon enfant. Je me plais à sentir ses lèvres contre les miennes. Je n’ai envie que d’une seule chose : de passer des moments privilégiés avec elle. « Madame est très prise, est-ce qu’elle a quand même un peu de temps à m’accorder ? » Visiblement oui puisque je me retrouvais sur elle tandis qu’elle s’allongeait et que j’intensifiais déjà nos baisers, ma main caressant sa cuisse sans ménagement.
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#  I've been sitting, watching life pass from the sidelines (eileen) EmptyMer 8 Juil - 15:25

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Je le regardais, blotti dans ses bras que je ne souhaitais plus quitter maintenant qu'il était de retour auprès de moi. Je me redressais légèrement pinçant mes lèvres alors que je ne pouvais tenir une telle promesse. Je savais pertinemment que jamais, même dans la pire des situations, je ne serais capable de lui faire du mal et ce même pour me défendre. Je ne le voyais absolument pas comme une menace et malgré sa forte crise, je ne m'étais pas sentie en insécurité et si tel avait été le cas, de toute façon, il était clair que je ne serais plus à ses côtés aujourd'hui. « Je ne peux pas te promettre ça parce que j'en serai incapable. » avouais-je à haute voix ce que je pensais sincèrement dans mon fort intérieur. « Et je suis persuadée que tu ne t'en prendrais jamais à moi, tu ne l'as pas fait même au moment de ta crise... Au contraire, tu cherchais à me protéger. » Et c'était bien ce que j'avais retenu de tout ça, au delà de ses autres agissements qui ne visaient que lui-même ou la police en face. Je caressais sa joue quand il me réconfortait sur ce que je faisais pour lui même quand j'avais l'impression de me sentir inutile. Apparemment, je ne l'étais pas et c'était surement le plus important à retenir de tout ça. « Je ferai toujours tout ce que je peux, sois-en sur. » Et ça, en revanche, c'était une promesse que je pouvais tenir. Nous nous étions engagés tous les deux, avec nos failles, nos défauts, notre passé... Rien de ce qui pouvait arriver n'allait changer notre volonté de faire la route ensemble, main dans la main. Je souriais de plus belle en sentant ses doigts appuyer sur les épaules et je devais bien avouer que cette sensation était vraiment agréable. Je n'arrivais plus à me souvenir la dernière fois que j'avais reçu un aussi bon massage mais ça devait surement se compter en années, malheureusement. « Tu vas regretter de me l'avoir dit. » plaisantais-je en souriant malicieusement. Il avait raison, nous ne vivions pas ensemble et si on se supportait bien lorsque on était tous les deux, qu'allait-il en être au quotidien ? Je n'avais pas vraiment d'anxiétés de ce côté là, fort heureusement pour nous. « C'est vrai ça... Tu crois que je devrais prendre mes jambes à mon cou maintenant ? » riais-je légèrement en faisant mine de vouloir partir ce que je ne faisais évidemment pas. « On trouvera l'endroit parfait pour notre nouvelle vie. » Un endroit qui nous conviendrait à tous les deux, un endroit calme ou notre bébé pourrait grandir dans le bonheur de notre cocon familial. Je ne savais pas vraiment quel genre de parents nous serions, peut-être un peu stricte mais jamais dans l'excès. Je le regardais, sachant que ce sujet était aussi sensible pour lui que pour moi. Parce que si ma position n'était pas simple, la sienne non plus. « J'apprécie vraiment... Mais je crois qu'attendre ne servirait pas à grand chose. Il est temps d'aller de l'avant et si j'ai réussi à le faire professionnellement alors rien ne peut m'en empêcher personnellement. J'ai envie qu'on avance tous les trois. » Je ne disais pas que c'était simple mais avec son soutien et son amour inconditionnel rien n'était insurmontable. Je lui souriais sincèrement caressant sa barbe de trois jours qui lui donnait un air encore plus sexy que d'ordinaire. « J'essaie en tout cas mais si tu le penses alors ça me va. » Si je l'apaisais avec mes mots, je n'en demandais pas plus surtout si grâce à eux, il me regardait de cet air conquis que j'aimais tant. Je le laissais caresser ma joue sans quitter ses yeux bleus dans lesquels je me perdais bien souvent. « J'espère que tes amis sont gradés alors. » riais-je de plus belle stoppant mes chatouilles sans pour autant arrêter le contact physique établi. « Elle a de la chance... » dis-je en lui offrant un sourire en coin dont j'avais le secret. En vérité, j'avais énormément de chance de l'avoir, d'avoir réussi à reconstruire quelque chose d'aussi précieux avec lui. La vie était bien faite quoi qu'on en dise et ce même si je ne l'avais pas toujours pensé, surtout ces derniers mois. « Il se pourrait oui, c'est à négocier... Vous avez de bons arguments ? » le taquinais-je en prolongeant notre baiser plus sensuellement appréciant ses caresses au niveau de mes cuisses. Il m'avait manqué, et retrouver notre intimité de cette façon me faisait un bien fou même si c'était encore une fois, dans ma maison. Peu importait le lieu pour l'instant, on faisait abstraction de ce détails parce que seul notre envie l'un de l'autre comptait réellement.

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#  I've been sitting, watching life pass from the sidelines (eileen) EmptyJeu 9 Juil - 19:38

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Je comprenais l’angoisse qu’elle devait ressentir à une telle demande de ma part. Mais je ne pensais pas à mal. Selon moi, si je n’étais plus capable de discerner l’innocent du terroriste, alors il fallait m’anéantir, parce que je ne vaudrais pas mieux qu’eux et que j’étais un danger pour ma famille. J’étais prêt à voir tous les médecins nécessaires avant d’en arriver là, mais les troubles de stress post-traumatiques ne guérissaient véritablement jamais. Ils pouvaient faire leur retour inopiné un peu à la manière de Pennywise le clown. Le sujet que j’abordais était très sérieux, et je resserrais mon étreinte sur elle un peu plus comme pour lui montrer que je ne souhaitais pas me séparer d’elle, mais à cas extrême, réponse similaire. « Alors je voudrais que tu me la tendes et que tu t’en ailles sans jamais te retourner. » Je ferais le travail moi-même mais sans qu’elle ne soit là pour être témoin d’une telle scène. Elle avait raison, jusqu’à présent, j’avais cherché à la protéger, mais je ne pouvais être sûr que ce soit le cas si jamais ça recommençait. Je m’en voudrais de croire qu’elle ne risquait rien et qu’il lui arrive malheur. « Je ne peux pas être certain que ça soit toujours le cas, et un accident est vite arrivé tu sais… Ca me fait flipper ces crises… » J’avais peur. Honnêtement, en étant soldat, j’avais été habitué à endurer les pires horreurs, les pires conditions, l’odeur des cadavres, de la mort, cautionner des actes terribles sous fond de guerre, mais ça, ça m’effrayait. Parce que je ne maitrisais rien et que sans contrôle, je ne pouvais pas les supporter. Eileen m’était essentielle. Durant toutes ces années dans l’ombre, elle avait été mon salut dans de nombreuses circonstances, me permettant de tenir quand rien ne me portait à sourire, et pourtant elle en aimait un autre, elle ne m’accordait pas un regard. Aujourd’hui, elle était devenue un pilier, ma bouée en pleine mer à laquelle je m’accrochais dur comme fer pour ne pas sombrer. « Je n’ai jamais douté un seul instant de toi tu sais… » Ce n’était pas pour rien que je l’avais surnommée ‘mon ange’. C’était ce qu’elle était à mes yeux. Elle était de ceux qui donnent aux autres sans compter. Je voulais lui rendre la pareille, je souhaitais que d’une certaine manière, elle puisse compter sur moi pour combler le vide en elle, pour panser les plaies de son cœur. Le massage semblait lui plaire et j’étais ravi, souriant amusé par ses dires, que je ponctuais par un rire et une plaisanterie : « Jamais, c’était une manière d’avoir ton aval pour te toucher en permanence ! » C’était con, mais parfois je me demandais si elle avait eu des moments similaires avec Josh, cette complicité qui ne s’invente pas. Après tout, on s’était connus adolescents tous les deux, je pensais la connaitre mieux que personne parce que je l’avais vue évoluer avec le temps. Je me souvenais encore de l’intérêt que je lui avais immédiatement porté, de ces moments après l’école, au parc à discuter pendant des heures pour se faire rappeler à l’ordre par les parents. Pour moi, je ne voyais pas comment les choses pouvaient cette fois, mal se dérouler. Je n'avais aucunement l’intention de me foutre d’elle et d’aller voir ailleurs, je n’avais qu’une envie : la combler, être celui dont elle ne pourrait plus jamais se passer. Je ne l’exprimais pas pour autant, préférant renchérir à sa plaisanterie. « Il est encore temps, mais bon c’est un peu bizarre de fuir en étant chez soi… » Nos rires se mêlaient, et c’était reposant. Je réalisais que notre emménagement ensemble signifiait une chose : « Ca sera la maison de notre bébé… » Celle qu’il connaitrait dès sa naissance et plus j’y pensais, plus j’avais hâte de voir à quoi il ou elle allait ressembler. Il était vrai que c’était sujet à réflexion, car tout était allé très vite entre nous. Les parents de Josh insinuaient même que j’avais assassiné leur fils pour lui voler Eileen. Je préférais que ce soit ce qu’ils pensent plutôt qu’ils songent qu’elle était une femme sans cœur et luxurieuse. Elle était à l’opposé. Je l’écoutais attentivement et j’acquiesçais à ses dires, parce qu’il n’allait pas sans dire qu’elle avait effectivement réussi à se reconvertir rapidement, et j’étais très fier d’elle. « Et tu l’as fait avec brio. Je mesure la chance que j’ai de t’avoir à mes côtés et je ne veux que ton bonheur. » Il était important de le lui rappeler. « Pas tous. Certains ne sont même pas militaires ! » Dis-je en éclatant de rire. A avoir une vie de célibataire, j’avais rencontré beaucoup de monde, sociable comme j’étais. Je me mordillais la lèvre, son sourire était à se damner et j’aimerais qu’il ne disparaisse jamais. « La chance est partagée. » Dis-je alors que je réalisais qu’au fond, ma patience avait payé, elle m’avait pardonné pour ce maudit baiser. Retrouver ses lèvres était un plaisir que je ne pouvais qualifier. Le temps s’arrêtait à chaque fois que nos bouches se touchaient. Eileen avait le don de me donner des frissons. Je la désirais comme je n’avais jamais désiré personne. « Ca se pourrait… Ca dépend de ce que Madame attend… » Lui soufflai-je tout contre ses lèvres pulpeuses, avant de laisser les miennes glisser le long de sa mâchoire, laissant mes mains explorer furtivement son corps sous son haut.
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#  I've been sitting, watching life pass from the sidelines (eileen) EmptyDim 12 Juil - 20:44

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J'avais du mal à imaginer ma vie sans Owen. Après avoir perdu Josh, je n'imaginais tout simplement plus perdre qui que ce soit. J'étais certaine de pouvoir tout surmonter mais pas ça, pas une énième perte surtout pas celle du père de mon enfant. Je le regardais et caressais sa joue sachant pertinemment qu'il était plus que sérieux autant dans sa demande que dans ce qu'il me confiait par la suite. Je ne voulais pas qu'on en arrive là, jamais. « Ça n'arrivera jamais... je sais que ça n'arrivera pas alors je ne veux même pas l'envisager. » J'étais consciente que le stress post-traumatique pouvait mettre des années avant de complètement guérir voir ne jamais guérir mais j'avais espoir que ma présence, celle de notre futur bébé et la stabilité qui allait venir avec tout ça n'allait qu'aider Owen à redevenir l'homme qu'il était ou mieux, un nouvel homme. Tant qu'il était lui-même, il pouvait être qui il voulait. « Je ne peux pas te dire que ça ne me fait pas peur mais j'ai envie de croire qu'elles ne seront pas toujours là. » Et tant qu'elles l'étaient, alors on allait être prudent, faire attention à tout même si cela devait changer notre quotidien. En me mettant en couple avec Owen, j'avais accepté ce côté difficile de sa vie mais heureusement pour nous, ce n'était pas suffisant pour prendre le pas sur mes sentiments. J'avais du mal à me rappeler de ma vie avant nous, avant tout ça. Ces nombreuses occasions ou je n'avais pas voulu croiser son regard ou rester avec lui plus de 2 minutes... Tout ce que j'aimais faire aujourd'hui sans avoir peur de flancher, de tomber dans ses bras pour ne plus jamais les quitter. Je caressais ses lèvres du bout des doigts et je souriais à ce qu'il me disait. J'aimais qu'il n'ait aucun doute sur moi, sur ma présence à ses côtés et tout ce que je pouvais faire pour lui. « Bien joué ! Quel manipulateur ! » riais-je alors que j'aimais ses massages tout comme chaque geste qu'il avait envers moi. A vrai dire, son contact m'avait toujours fait quelque chose, déclencher une réaction et si aujourd'hui j'adorais ça, par le passé, je l'avais évité. Je riais, de plus belle avant d'approuver de la tête. « C'est vrai... Je suis donc bloquée avec toi... » Et Dieu savait que j'adorais être « bloquée » avec lui parce que je l'avais décidé mais en plus, je ne me sentais jamais aussi bien que lorsque nous étions ensemble. « Notre bébé... » C'était encore fou à dire et il était fort possible que je réalise tout ça lorsque la sage femme me poserait mon enfant sur moi, le jour de sa naissance. Je souriais plutôt fière de recevoir autant de compliment sur ma reconversion qui malgré ma volonté de changer n'était pas de plus simples. C'était un virage a 360 mais je n'avais aucun regret et de toute façon, je n'étais pas du genre à me noyer dans les regrets. « Tu es mon bonheur. » Je lui offrais un large sourire avant de lui voler un baiser et je grimaçais, faussement déçue. « Dommage... Je me contenterai de donner des ordres à des civils ! » Je plaisantais toujours, évidemment et je n'avais plus besoin de lui préciser. Je ne savais pas quand nous allions officiellement emménager ensemble mais je ressentais déjà une certaine impatience. Ma grossesse avait un peu accéléré les choses mais j'étais sure que ce n'était que pour du positif. Nous étions tous les deux chanceux, c'était une évidence. Nous avions tous les deux une secondes chances dans nos vies et notre amour était une sorte de renaissance après l'enfer et la souffrance. Ces moments étaient magiques et nécessaire à notre évolution en tant que couple et futurs parents. Mon sourire ne quittait pas mes lèvres et je caressais sa nuque, sentant le poids de son corps sur le mien. « Surprenez-moi Capitaine Raleigh. » dis-je d'une voix malicieuse mêlant mon souffle au sien. Je serrais les lèvres en sentant ses baisers sur ma mâchoire et ses mains passer sous mon haut. Je frissonnais à ce contact et glissais une de mes mains dans son jean, sous son boxer, sur ses jolies petites fesses sur lesquelles plus d'une femme fantasmait.

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