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 all i want for christmas is you (oliaron)

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#  all i want for christmas is you (oliaron) EmptyMer 11 Déc - 17:55

 

all i want for christmas is you
I just want you for my own, more than you could ever know. make my wish come true @cameron macleod & @oliana lennox
 
24 Décembre | « Tu restes sage hein ? » Je caresse cette boule de poil qui s’est déjà approprié mon lit depuis quelques jours maintenant. J’avais longtemps hésité à ce que je pouvais offrir à Cameron. Quoi offrir à un milliardaire hein ? C’est passé pour ridicule un bracelet en or que j’avais repéré et qui frôlait pour moi ce que je ne pouvais déjà pas me permettre. Je vivais de mon petit salaire de libraire, sans avoir à taper sur mon compte bancaire bien gros. J’avais cette impression qu’il n’était pas à moi cet argent. Peut-être était-ce simplement un blocage, mais que je n’arrivais toujours pas à surmonter. Alors, j’avais longtemps cherché comment le rendre heureux. J’étais alors passé devant une animalerie qui vendait des véritables chiens de race. Ce chiot était le seul à ne pas être venu me voir à travers la vitre, comme s’il fichait royalement de ce que les autres pouvaient penser. Quand il était petit, Cameron avait toujours eu envie d’avoir un chien, bien à lui. Mais mon père avait toujours refusé parce qu’il savait que Cameron n’aurait pas la patience de le sortir. Peut-être que son rêve est toujours là ? Peut-être qu’il le forcera à sortir de sa grotte ? A l’aider à mieux aller ? Plus je le regardais, plus j’y trouvais des points positifs à ce cadeau. Quelques minutes plus tard, je ressortais avec, les signés papiers au nom de Cameron. Je commençais à bien l’aimer ce petit, à qui je n’avais toujours pas donné de nom parce que je voulais laisser l’honneur à Cameron. Il s’entendait parfaitement avec Lenny mon chat. L’animal, suite à ma caresse se retourne pour mieux apprécier alors que mon téléphone bip : Cameron est en bas. « Fais pas de bêtise ! » Je prie pour que ce ne soit pas le cas en mon absence, alors que j’enfile ma veste. J’ai mis une petite jupe très simpliste avec mon meilleur pull de Noël pour l’occasion. J’avais hésité à être sexy pour Cameron…mais je me suis dit qu’avec cette promenade dehors, mieux valait assurer le confortable. Quelques secondes plus tard, je claque la porte et descend les marches qui me mènent à la rue. La voiture de Cameron est déjà devant, son chauffeur m’ouvrant la porte. « Joyeux Noël Mademoiselle Lennox » Je lui souris en le remerciant : « Joyeux Noël à vous aussi, Luis »J’entre dans la voiture et retrouve le regard dévorant de Cameron qui me sourit déjà. « Joyeux Noël » Ma voix est douce, remplie d’amour si bien que je m’avance pour lui déposer un baiser sur la joue.
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#  all i want for christmas is you (oliaron) EmptyJeu 12 Déc - 13:23
all i want for christmas is you
I don't want a lot for Christmas There is just one thing I need I don't care about the presents Underneath the Christmas tree I just want you for my own More than you could ever know.
Pour la énième fois, je tapote l’intérieur de ma veste pour m’assurer que l’écrin s’y trouve bien. Bon sang ! Est-ce que la nervosité que j’éprouve à chaque fois que je m’apprête à voir Oliana finira par se dissiper un jour ? C’est à croire que je revis vraiment toutes nos premières fois, comme si celles que j’ai en mémoire avaient été effacées. J’ai l’impression d’être gauche et sans arrêt sur le point de faire ou de dire une connerie. Mais la question que je me pose le plus ce soir est : est-ce que mon cadeau va lui plaire ? Est-ce que je n’en ai pas trop fait ? Ça aura peut-être trop de signification pour elle ? C’est peut-être un peu trop tôt pour ce genre de cadeau ? Seigneur ! Je commence à pester en gaélique, manie que j’ai lorsque je m’agace un peu trop pour continuer de parler dans la bonne langue, puis je sors de la chambre. Si je continue à me poser toutes ces questions je vais finir par abandonner le cadeau là et la rejoindre les mains vides. Il n’en est pas question. Réajustant ma veste alors que j’attends l’ascenseur, je souffle un bon coup pour faire disparaître mon angoisse. Il n’y a aucune raison que ça se passe mal. Nous allons seulement admirer les illuminations de Noël ensemble puis manger tous les deux, rien d’inquiétant. Malgré tout ce que je fais pour ne pas stresser, je le suis encore lorsque j’arrive en bas de mon immeuble, là où Luis m’attend devant la voiture. « Je n’étais pas certain que vous alliez tenir votre promesse, monsieur. » Admet-il en ouvrant la porte arrière du véhicule dans lequel il m’aide à monter avant de ranger le fauteuil dans le coffre. Si selon Oswald j’avance à petits pas – vraiment tout petits selon moi – je n’ai pas encore de forces pour me tenir sur les jambes. Ayant gardé pour moi le fait que j’ai de nouveau des sensations dans les pieds, puisque ce n’est pas grand-chose, je préfère ne pas le crier sur tous les toits. « Je tiens toujours mes promesses, Luis. » Répondis-je enfin une fois mon chauffeur derrière le volant. Je n’ai pas besoin de l’avoir face à moi pour savoir qu’il sourit. La voiture démarrée, elle s’éloigne du bâtiment et s’insère dans la circulation de Los Angeles. Je suis en train d’observer les rues qui défilent en direction du nord de la ville lorsque la voix de mon chauffeur me sort de mes pensées : « Pardon ? » Demandai-je, incapable de savoir ce qu’il m’a demandé. « Je voulais savoir si vous aviez pensé à prendre le cadeau de mademoiselle Lennox ? » Aussitôt demandé, je pose la main sur la large poche de ma veste acquiesce. « Aucun oubli ! » Assez fier de moi, nous échangeons un regard entendu. La voiture se gare quelques minutes plus tard en bas de l’immeuble d’Oliana que je préviens de notre arrivée. La nervosité revenant à la charge, si j’avais eu l’usage de mes jambes je me serais mis à taper du pied pour l’évacuer. « Joyeux Noël à vous aussi, Luis » Sa voix m’attire comme celle d’une sirène attire un marin et lorsque je vois son visage, j’oublie toute mon angoisse. Même dans une tenue simple, elle est à tomber. Ses joues déjà un peu rosies par le froid provoquent une sensation de désir dans mon bas ventre que je peine à ignorer. « Joyeux Noël » Ses lèvres sur ma joue me font tout autant d’effet bien qu’une sensation de trop peu me gagne. « Joyeux Noël, Ollie. » Je réponds en retour en évitant d’aller poser ma main sur sa cuisse. « Prête pour un petit tour aux pays des rêves ? » La questionnai-je en faisant signe à Luis qu’il peut y aller. L’idée de finir dans la foule, d’être reconnu alors que je suis coincé dans un fauteuil m’angoissait et pourtant, là je suis excité. Je le suis surtout de la voir s’émerveiller comme à chaque fois.


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#  all i want for christmas is you (oliaron) EmptyJeu 12 Déc - 19:14

 

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C’est la première fois qu’on fête Noël ensemble. Tous les deux, je veux dire. Ça a toujours été des fêtes que notre famille chérissait beaucoup – notamment moi. J’étais la dingue qui continuait d’acheter des  décorations pour embellir encore plus la maison, qui faisait des petits sablés non-stop et qui mettait des chants de Noël dès que le silence régnait. Les fêtes de Noël, c’était surtout des fêtes en famille, pour rester souder et heureux. Elles ont toujours été mes fêtes préférées. Mais les fiançailles de Cameron et mon départ de Finlande, les derniers Noël dont je me souviens n’ont en rien été si heureux. Aujourd’hui, c’est le premier depuis mon accident, ma perte de mémoire, et le premier où je le fête simplement avec lui. Je suis anxieuse, excitée et heureuse à la fois. Parce qu’étrangement, cette année je n’aurai pas voulu autre part. Je n’aurai pas voulu être avec tout le monde. Je voulais simplement être avec lui – et cette pensée bien qu’autrefois terrifiante me réchauffe le cœur. « Joyeux Noël, Ollie » Son regard est si intense qu’il me fait légèrement rougir. Il a ce don de me regarder avec ces yeux…si grands, si désireux, si…sincères. Ils sont sans doute l’expression de ses profonds sentiments. Porte fermée, voiture prête à démarrer, je me rassois pleinement tout en enfilant ma ceinture. Une chose que je n’oublie plus de mettre, définitivement. « Prête pour un petit tour aux pays des rêves ? » J’acquiesce, sourire aux lèvres, tout en tapant des mains : « J’ai pensé qu’à ça toute la semaine ! » Je ne sais pas s’il va supporter le fait d’être enfin dehors, je ne sais pas si ça se passera bien ou mal, mais j’ai trop hâte d’être perdue le temps d’un moment dans cette magie de Noël. Mon regard tombe sur sa main, sagement sur sa cuisse que je viens saisir. Nos doigts s’entremêlent rapidement, et le regard toujours perdu sur nos mains j’ajoute : « J’avais un peu peur de passer Noël seule cette année » Mes yeux remontent finalement pour croiser les siens et j’ajoute : « Mais je suis heureuse de le fêter qu’avec toi. » Mon sourire très léger appuie ma sincérité. Oui, je n’échangerai ce soir pour rien au monde. Nous faisons des petits pas par petits pas, mais avec cette période si spéciale, j’ai bien envie de croire en notre amour unique et spécial.

« Nous voilà arriver, Monsieur Macleod. Je continue en voiture ? » Une façon pour Luis de demander si Cameron veut finalement tenter l’aventure en fauteuil ou non. Il le regarde dans le rétroviseur, alors que j’en fais de même. « On est pas obligé de le faire à pied, si tu ne veux pas… » J’en rêverai, mais je ne veux pas le forcer à quoi que ce soit. Je veux que ça vienne de lui. « Etre déjà avec toi, c’est déjà magique. »
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#  all i want for christmas is you (oliaron) EmptyVen 13 Déc - 12:21
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Suis-je inquiet ? Tout à fait, mais à la minute où Oliana monte dans la voiture ça n’a plus rien à voir avec la crainte de tout faire foirer. Non, c’est l’idée d’être à quelques minutes d’affronter les gens dans mon fauteuil. Ce moment, je l’ai repoussé autant que possible, incapable de mettre ma fierté de côté. Enfermé dans ma tour d’ivoire, on est venu à moi plutôt que j’aille vers les autres. Ça me convenait parfaitement jusqu’à maintenant. Jusqu’à ce que je me mette dans la tête que pour séduire à nouveau la femme de ma vie, il me faut faire plus d’efforts. Sortir de chez moi, accepter d’affronter le regard et le jugement des autres, il me semble que c’est un sacré effort de ma part. Je le fais avec plaisir. Honnêtement, la pensée que ça lui fait plaisir et qu’elle sera de nouveau émerveillée comme une petite fille à observer les illuminations, ça me comble de bonheur. Qu’est-ce que je ne serais pas prêt à faire pour cette femme de toute manière ! Ceci dit, ça ne m’empêche d’angoisser un peu à mesure que nous approchons de notre destination. Je fais donc la seule chose qui me vient à l’esprit : je lui demande si elle est prête à être dans un autre monde. Jamais je n’ai oublié l’amour qu’Oliana a pour noël. C’est de loin la période qu’elle préfère dans l’année et ce n’est pas pour rien que ma première demande en mariage a été faite à ce moment-là. « J’ai pensé qu’à ça toute la semaine ! » S’exclame-t-elle avec un tel entrain que je souris encore une fois. Parti comme ça je risque d’avoir mal aux joues avant la fin de la soirée mais tant mieux ! J’aime la savoir heureuse, d’autant plus après ce par quoi elle est passée et que je lui ai infligé. J’aime plus encore sentir sa main prendre la mienne. Elle fait des petits pas elle aussi, alors que de mon côté je me freine de peur d’aller trop vite. « J’avais un peu peur de passer Noël seule cette année. Mais je suis heureuse de le fêter qu’avec toi. » Nos doigts entrelacés, je resserre un peu plus ma main dans la sienne et la regarde sans pouvoir cacher mon amour – je ne le veux pas de toute manière. « J’en suis heureux aussi. Et dans tous les cas, si j’avais appris que tu étais seule à noël je t’aurais proposé quelque chose. Je sais à quel point tu aimes ça, je peux pas concevoir que tu ne le fêtes pas. » Ce n’est même pas imaginable en fait. Ne relâchant toujours pas sa main, je coupe rapidement notre contact visuel pour tenter d’apercevoir où nous nous trouvons. Vu le monde que je repère non loin, je devine que nous sommes arrivés ce que Luis ne tarde pas à confirmer : « Nous voilà arriver, Monsieur Macleod. Je continue en voiture ? » Reportant mon attention sur mon chauffeur qui me regarde par le biais du rétroviseur, la voix douce d’Oliana me coupe avant que je n’aie pu répondre. « On est pas obligé de le faire à pied, si tu ne veux pas … Être déjà avec toi, c’est déjà magique. » Nous pourrions rester là, je le sais, mais je ne le veux pas. Portant nos mains liées à mes lèvres, j’embrasse les doigts de la brune et regarde Luis. « Vous pouvez sortir le fauteuil, on va se débrouiller à partir de maintenant. » Assurai-je en essayant de ne pas m’occuper de mon estomac noué. « Je tiens mes promesses, alors on va voir les illuminations hors de cette voiture et ensuite on ira manger tous les deux. »


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#  all i want for christmas is you (oliaron) EmptyVen 13 Déc - 20:30

 

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Nos doigts entrelacés sont une victoire. Avant, ils me dérangeaient, ils m’oppressaient. Je ne comprenais pas ce geste, même si je le sentais bienveillant. Aujourd’hui, c’est avec naturel que je glisse ma main dans la sienne – on ne peut pas dire que nous avons une relation encore seine, mais les petits pas que nous faisons chaque jour me réconforte plus qu’ils ne me bouleversent. Je me sens bien, je me sens mieux. Je suis plus à l’aise, plus confiante à lui avouer des choses, à être plus proche de lui – comme avant. Je commence doucement à le voir comme quelque chose d’autre qu’un frère, et ça me plait. Parce que ses regards intenses et significatifs m’appellent, me guident. J’ai envie de savoir. J’ai envie de plus. Mais j’ai aussi besoin d’être rassurer et d’y aller doucement. Alors, même si nous n’avions sans doute pas retrouvé toute notre complicité et notre intimité, je suppose qu’on est sur le bon chemin. « J’en suis heureux aussi. Et dans tous les cas, si j’avais appris que tu étais seule à Noël, je t’aurais proposé quelque chose. Je sais à quel point tu aimes ça, je peux pas concevoir que tu ne le fêtes pas » Je souris malgré moi en voyant qu’il me connait si bien – cela dit toute personne me connaissant un peu le saurait. Cela dit, je suis touchée de savoir qu’il n’a plus peur déranger ou de proposer des choses envers moi. « La magie de Noël fonctionne que lorsqu’on est entouré des gens à qui l’on tient » La voiture file, et sans vraiment m’en rendre compte, appréciant trop sa présence si proche, on est finalement à destination. Ce n’est pas très loin, mine de rien – même si je pensais que la circulation aurait été pire puisque veille de Noël. Une fois arrêtée, je préfère directement prendre les devants pour ne pas le forcer à faire ce dont il n’a pas envie. Mais nos mains toujours liées, il les rapproche de ses lèvres et y déposent un baiser qui me fait frissonner. Parfois, j’imagine lui donner un baiser. Mon premier baiser. Notre second premier baiser. C’est complètement paradoxal d’ailleurs d’appeler ça ainsi, mais vu les circonstances, c’est un peu le cas. C’est une envie, un désir qui passe rapidement et qui me terrifie si soudainement que je préfère ne pas franchir le pas. Je sais que ça finira par arriver, mais faut-il peut-être juste trouver un meilleur moment. « Vous pouvez sortir le fauteuil, on va se débrouiller à partir de maintenant » Il répond à Luis, alors que je le regarde toujours, perturbée par la fraîcheur que ses lèvres ont laissés sur ma peau. « Je tiens mes promesses, alors on va voir les illuminations hors de cette voiture et ensuite on ira manger tous les deux » Je finis par lui sourire, aussi grand qu’une banane, avant d’ajouter : « Prête si tu es prêt » J’ai l’impression que c’est un peu devenu notre phrase à nous – s’élancer à deux, vivre les choses, découvrir ou redécouvrir, rebâtir, ensemble. C’est plus que je ne l’imaginais. Après confirmation, Luis ouvre la portière et tente d’aider Cameron à s’installer sur sa chaise roulante. Je sors de l’autre côté pour le rejoindre aussi vite que possible afin de le rassurer. Installé, porte fermée, Luis s’assure une dernière fois que tout va bien, en nous disant qu’il reste dans le quartier pour nous réceptionner tout à l’heure afin de nous accompagner au diner, et il s’en va. Enfin seuls, je sais au simple épaule de Cameron qu’il est tendu. Son regard tente d’analyser les nombreux passants qui n’ont pas l’air de le remarquer pour le moment. Je dépose alors ma main sur sa joue et j’ajoute : « Serre-moi la main dès que ça ne va pas »  Un rappel de notre sortie de l’hôpital où là, c’était moi qui n’était pas très à l’aise.
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#  all i want for christmas is you (oliaron) EmptySam 14 Déc - 11:54
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« La magie de Noël fonctionne que lorsqu’on est entouré des gens à qui l’on tient » Ces mots lui ressemblent tant. Je me souviens que, plus jeune, j’avais tendance à me moquer d’elle et de son esprit naïf. Je voyais en noël qu’une fête commerciale bonne à dépenser de l’argent que les gens n’avaient pas. Avec le temps j’ai surtout réalisé que ma vision pessimiste des choses était due au fait que j’étais un petit garçon puis un adolescent en colère. J’avais perdu une mère, une sœur et un père. J’avais également perdu mes repères, arraché à mon Ecosse natale. Puis, ce sentiment négatif envolé, j’ai tenté de voir les choses comme elle, de voir en noël cette période où les familles se rapprochent et dépensent pour faire plaisir. Une période exceptionnelle capable d’émerveiller les petits comme les plus grands. Je me suis radouci et je sais que je le dois uniquement à Oliana. Malgré ça, je suis revenu à l’idée que cette fête me met le cafard. Brouillé avec les parents de la jeune femme – particulièrement avec son père – je savais que cet esprit festif ne serait pas pour moi cette année. Je me suis trompé et sur toute la ligne, comme à chaque fois lorsque la brune entre dans l’équation. Enfin, je lui souris sans dire quoi que ce soit. Dans ma grande sagesse je serais capable de lui dire que malheureusement, on ne sera pas totalement entourés des gens qu'on aime cette année. Ce n’est pas à dire et je m’estime très chanceux de l’avoir avec moi ce soir. Le silence ayant repris place entre nous, brisé seulement par la radio en fond que Luis a mis, je regarde les rues défiler, satisfait qu’il n’y ait pas d’embouteillages jusqu’à Candy Cane Lane. Pourtant, à mesure que nous approchons, je sens l’angoisse augmenter un peu plus. Depuis l’accident, je ne suis que très peu sorti de chez moi. En fait, je l’ai fait uniquement pour atteindre la voiture. Me mêler à la foule, montrer au grand jour ma condition, ça m’inquiète plus que je ne le voudrais. Je sais qu’il y a des chances qu’aucun journaliste ne me reconnaisse – si journalistes il y a – et qu’avec la pénombre on ne me remarque pas, mais ça ne diminue en rien les battements affolés de mon myocarde. Je tiens à le faire. Avant tout pour Oliana mais aussi pour moi. Je dois me prouver que j’en suis capable, que je n’ai pas à me cacher du monde et que je n’ai pas à avoir honte de l’homme que je suis devenu. Alors, lorsque Luis me demande s’il continu en voiture, je refuse. Ollie s’inquiète aussi pour moi mais j’insiste. « Prête si tu es prêt » Serrant un peu plus sa main, Luis vient ouvrir ma porte après avoir sorti mon fauteuil, puis il m’aide à m’installer dessus. L’avantage à Los Angeles c’est que même si les températures sont plus fraîches le soir je n’ai pas besoin d’une couverture pour garder mes jambes au chaud. En revanche, le temps qu’Oliana nous rejoigne, j’enfile mes gants pour ne pas me salir les mains en faisant avancer mon fauteuil. Pas un instant je ne lève les yeux vers les passants, je suis focalisé sur mes gants puis sur Luis qui s’éloigne avec la voiture. Particulièrement tendu, c’est la main de la jeune femme sur ma joue qui me force à relever les yeux. « Serre-moi la main dès que ça ne va pas » Doucement, je l’attrape, la serre entre mes doigts et malgré le cuir de mon gant, j’y trouve un certain réconfort. « Ça va aller. » Assurai-je en détendant mes épaules et en me redressant. « Ollie ? » L’interpellai-je alors qu’elle commençait déjà à avancer. « Merci de m’avoir un peu forcé la main pour sortir de chez moi. Si ce n’était pas pour toi, je ne l’aurais probablement jamais fait. »


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#  all i want for christmas is you (oliaron) EmptyDim 15 Déc - 17:42

 

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Etre ici est surprenant. Après autant de jour à tenter de le pousser à sortir, le voir enfin dans la rue a quelque chose de réconfortant. Je suis fière de le voir enfin prendre le taureau par les cornes et tenter de surpasser ses peurs. J’essaye chaque jour de le faire, mais étrangement, le voir en faire de même m’inspire et me rassure. On est dans la même galère, dans le même navire. C’est peut-être pour ça qu’on a autant besoin l’un de l’autre. Parce qu’on a besoin de cette bouée de sauvetage qu’on est devenu. Lui, dans l’espoir de nous retrouver. Moi, dans l’espoir de me retrouver tout court. Parce qu’il est sans doute la personne qui m’a toujours le plus comprise, malgré nos hauts et nos bas. Même Casey, ma sœur jumelle, ne pourrait deviner autant de chose que Cameron devinait en un simple regard. J’ai accepté l’idée de notre aventure, de notre couple et de notre amour, simplement parce qu’il est la meilleure constante dans ma vie. Alors oui, le pousser à se dépasser est peut-être un peu égoïste parce que je rêve de le retrouver pleinement. Ce petit insolent qui n’avait pas peur du regard des autres. Est-ce que j’en tire les marrons au feu ? Peut-être bien. Mais je vois surtout ça comme un bienfait pour tous les deux. « Ca va aller. »  Sa main vient chercher la mienne qu’il serre doucement, alors qu’il tente de se relaxer. « Ollie ? » « Oui ? » « Merci de m’avoir u peu forcé la main pour sortir de chez moi. Si ce n’était pas pour toi, je ne l’aurais probablement jamais fait. » Je lui souris doucement, en caressant la main, malgré son gant en cuir. Mes intentions ne sont pas blanches comme neige, mais elles n’ont jamais été mal intentionnées. « Et si je t’ai forcé, ce n’est pas seulement pour toi, mais aussi pour moi. J’ai besoin que tu sois toi. » Ma deuxième main s’avance et se pose sur son cœur alors que je sens une profonde inspiration de sa part. « C’est lui que je cherche, lui qui m’a fait tomber amoureuse une fois et qui arrive doucement à le refaire une seconde fois. » Je lui souris à nouveau avant de relâcher nos étreintes : « On y va ? » Je suis sans doute un peu trop excitée à l’idée de découvrir toutes ses maisons décorées, alors prête à avancer, je vérifie cependant qu’il se met en marche aussi, chose qu’il fait. Il a du mal à relever la tête, mais progressivement il le fait. Les passants ne sont en rien le dindon de la farce. Son visage est pleinement visible, même si la nuit aide à dissimuler un peu son identité. Certains le regardent, d’autres non, mais personne ne fait pour l’instant de geste déplacés ni de scènes inadéquates. Moi, même si j’ai un œil sur lui, je regarde émerveillée ces maisons et ses dévorations. C’est féérique et chérie presque trop cette tradition de nous emporter le temps d’un instant loin de nos vies. « Si un jour, nous avons une maison, on la décora autant, j’te préviens ! » Ce genre de réflexion sort maintenant beaucoup plus facilement. Je me projette, je nous imagine une vie à deux et ça me plait de plus en plus. Notre allure est lente pour profiter de ce moment magique. Tout ce qu’il manque à ce décor c’est de la neige et un peu plus de fraîcheur. Je suis adepte du Noël sous la neige, et tout le monde le sait. Surtout parce qu’avec un hiver aussi froid, être chez soi, en mode cocooning est presque trop génial. Bon, c’est aussi la bonne période pour faire des petits sablés, des gâteaux ; on devient facilement un véritable glouton. Mais ce que j’aime le plus ce sont les décorations et les illuminations comme ce soir. « Regarde celle-ci ! » Je m’arrête face à cette maison atypique et pourtant si belle. Je sors mon téléphone et la prend en photo instantanément. Face à la tête amusée de Cameron, j’ajoute : « Ce serait bête de ne pas avoir une photo souvenir ce soir. Un selfie ? »
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#  all i want for christmas is you (oliaron) EmptyDim 15 Déc - 21:10
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Sans elle, je ne serais pas là aujourd’hui et, quelque part, ça ne vaut pas seulement pour Candy Cane Lane. Si elle n’était pas revenue dans ma vie il y a quelques années j’aurais fait la connerie de me marier avec une femme que je n’aimais pas et j’aurais fini par dépérir. Si elle n’était pas revenue après l’accident fin septembre … J’ignore ce que j’aurais fait mais quelque chose me dit que j’aurais été assez égoïste pour me supprimer de ce monde. Ce n’est pas réellement une dépendance, c’est un amour sincère et nécessaire pour survivre dans ce monde qui me semble fade sans elle. Elle est ma moitié, plus que ne l’aurait jamais été ma sœur si elle avait encore été parmi nous. C’est mon souffle, mon cœur et ma raison. Pourquoi continuer d’avancer si elle n’est plus là ? Je lui dois beaucoup, bien plus qu’elle ne peut l’imaginer. Faire des efforts, être patient, ce n’est rien du moment qu’elle reste là, près de moi. J’apprécie la caresse de sa main malgré le gant, ça me réchauffe et apaise mon angoisse. « Et si je t’ai forcé, ce n’est pas seulement pour toi, mais aussi pour moi. J’ai besoin que tu sois toi. » Je m’apprête à ouvrir la bouche pour répondre mais sa seconde main au-dessus de mon cœur m’arrête. J’inspire un grand coup pour contrer le frisson que je sens déjà monter. « C’est lui que je cherche, lui qui m’a fait tomber amoureuse une fois et qui arrive doucement à le refaire une seconde fois. » Si je souris à l’évocation des premiers mots, mon esprit se focalise que sur la dernière partie de sa phrase. Celui qui arrive à la faire tomber amoureuse une seconde fois. Mon rythme cardiaque s’emballe un peu mais déjà elle se détache de moi et me laisse reprendre mes esprits. « On y va ? » Déjà un peu plus loin, je me mets en route pour la rattraper même si mon fauteuil est moins rapide que ses jambes. Je la vois tout de même vérifier que je la suis lorsque je me mets à redresser un peu plus la tête. La peur du jugement des autres me ronge. Ça n’a jamais été un problème pour moi autrefois, j’étais bien trop sûr de moi pour ça, mais en ce moment ce n’est pas le même chose. Mais pourquoi avoir honte ? A ce que je sache je ne me suis pas transformé en bête de foire ni en monstre. Des personnes handicapées n’ont pas à avoir honte ou peur du regard des autres, il en va de même pour moi. Je devrais plutôt être fier d’avoir le courage d’avancer dans ma vie malgré ce que j’ai perdu. Voilà ce que me fait Oliana ! Elle me donne du courage et m’aide à dépasser mes limites. Après tout qui d’autre que cette sublime créature pour parvenir à me traîner hors de chez moi pour aller voir des maisons décorées qui lui donnent l’air d’être une enfant ? Elle est émerveillée, comme à chaque fois, et moi je ne peux que la contempler avec amour. « Si un jour, nous avons une maison, on la décora autant, j’te préviens ! » Je laisse s’échapper un rire franc qui attire immédiatement son regard. « T’as déjà pensé à une maison ? » Demandai-je incrédule. Mais merde, qu’est-ce que ça fait du bien de l’entendre se projeter comme ça ! « On la décorera comme tu le voudras et pas que pour noël. Tu pourras faire ce que tu veux de notre maison. » L’endroit où nous vivrons n’aura pas tellement d’importance du moment que nous y sommes tous les deux et que nous y sommes heureux. « Regarde celle-ci ! » Continuant d’avancer, je commence à sentir quelques regards sur nous mais les ignore et m’arrête devant la maison qu’Oliana prend en photo. C’est une vraie gamine et je n’arrive pas à ne pas en être amusé. « Ce serait bête de ne pas avoir une photo souvenir ce soir. Un selfie ? » J’hésite un instant mais ses yeux brillent tellement de joie que je ne peux pas refuser. « Allons-y ! Mais uniquement parce que c’est toi. » Je lui fais ensuite signe de monter sur mes jambes en les tapotant. « Ça sera plus confortable et plus facile pour la photo. » Excuse à deux balles mais qui ça dérange ?


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#  all i want for christmas is you (oliaron) EmptyDim 15 Déc - 21:48

 

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I just want you for my own, more than you could ever know. make my wish come true @cameron macleod & @oliana lennox
 
Il y’a des moments dans la vie qui sont particuliers. Ils sont uniques parce qu’il vous inspire et vous force à voir plus grand. Il vous donne le courage d’aller au-dessus de vos espérances et d’affronter vos peurs. Si Cameron vient d’affronter la sienne pour le moment avec brio, il est peut-être temps pour moi d’affronter la mienne. Elles me l’ont dit : le moment parfait viendra. Je n’en doute pas une seconde mais c’est à se demander quand. Parce que je veux tellement que ce soit parfait que je me frustre de ne pas me lancer. « T’as déjà pensé à une maison ? » J’acquiesce doucement à en haussant les épaules. « Je vais certainement pas vivre le reste dans ma vie dans un minuscule appartement » Je sais qu’à terme, j’aurai aimé avoir une maison, un espace vert, une grande bibliothèque à la maison. Bref, un vrai espace pour souffler. Un véritable cocon. Et si j’avais toujours pensé qu’un jour, potentiellement j’arriverai à rester en vie pour voir ça, cette vision se dessine surtout avec lui à mes côtés. « On la décorera comme tu le voudras et pas que pour Noël. Tu pourras faire ce que tu veux de notre maison » Je continue de sourire bêtement en restant bloqué sur les deux derniers mots. Notre maison. J’en trépide d’impatience et de bonheur en imaginant qu’on arrivera à retrouver tout ça. Oui, j’en suis certaine. Mais mes pensées sont vite anéanties par une belle maison déguisée en fabrique du Père Noël si parfaite : cadeaux, lutins, chansons. Tout s’anime. Tout est merveilleux. En deux trois mouvements, je prends une photo, avant de lui proposer de se prendre en photo. Elles sont devenues précieuses à mes yeux, la peur de subir à nouveau un tel traumatisme. « Allons-y ! Mais uniquement parce que c’est toi. » Il me taquine, je le sais alors qu’il m’invite sur ses genoux. « Ça sera plus confortable et plus facile pour la photo. » Mon sourire au coin s’affiche alors que je m’approche : « T’as juste envie de me sentir près de toi » C’est plus une affirmation qu’une question, je le sais. Mais je m’exécute à la seconde, aussi par envie d’être proche de lui. J’en oublie les passants, les regards indiscrets qui pourraient potentiellement prendre des photos. J’en oublie sa condition, ma condition, et tous nos soucis. Il n’y a que la chaleur de son corps contre le mien, que ses mains qui enveloppent mes jambes tout en restant à la bonne hauteur, et son souffle qui chatouille déjà mon cou. « Ça va ? » J’ose demander, même si au fond, je ne suis pas certaine qu’il ressente quoi que ce soit. M’assurant qu’il va bien, je prends mon portable et l’oriente pour voir autant nous que la maison. Clash. Une première photo est prise, sourires lèvres. Mon cœur bats si fort que j’ai l’impression qu’il peut l’entendre. Gardant la même position, je tourne légèrement la tête pour lui déposer un baiser sur la joue. Clash. Deuxième photo prise. Sa tête se tourne subitement vers la mienne, son regard si intense me regardant. A la fois surpris et envieux. A la fois suppliant et patient. S’il y a un nouveau tournent à prendre dans cette putain de vie, c’est sans doute celui-là. Il est temps. Temps d’assumer, de lui révéler ce que je peux ressentir. Il n’est ni parfait, ni planifié, il est juste…là. Suspendu. Dans l’attente d’avoir ses étincelles s’enflammées. Alors, lorsque mon doigt appuie une troisième fois sur l’appareil photo, mes lèvres ont déjà rejoint les siennes dans un baiser doux et fragile. Je me sens ni dérangée ni offusquée de cette décision. Je me sens juste…moi. Prête à lui faire pleinement confiance, à lui donner les morceaux de mon cœur bousillés pour qu’il les recolle petit à petit. Je suis enfin prête, et d’une certaine manière je l’ai toujours été. Mon corps frisonne de ses sensations oubliés. Je ne suis plus qu’un tourbillon de sentiments et de souvenirs qui ne sont plus les miens. Ma main redescend, lâche mon téléphone à l’arrache sur mes genoux et remonte le long de son torse jusqu’à son cou. Nos langues se mêlent, timides mais exploratrices tandis que l’une des mains de Cameron remonte jusqu’à mon visage, comme pour s’assurer que je ne reculerai plus. Ce n’est pas le cas, la sensation est trop agréable, elle vient combler ce petit quelque chose que j’avais cru à jamais perdu. Elle fait naître et déterrer des nouvelles choses. Ce n’est que lorsque, le souffle court, je suis obligée de reprendre ma respiration, que je me rends compte que mes poumons me brûlent. J’ai oublié de respirer. Mon cœur s’est trop vite accéléré, déclenchant une mini crise. Mon front se colle au sien, mes paupières se ferment et je sens par automatisme que la main de Cameron glisse jusqu’à mon coeur. « Tu… » Je tente de reprendre mon souffle : « Tu sens ce que tu me fais éprouver ? » Ce tourbillon c’est ce que j’ai longtemps contré, parce que j’en avais peur. Aimer celui qui était mon frère de cœur, ça n’a jamais été éthique. Aimer celui qui a toujours été là dans ma vie, ça m’a toujours fait paniquer. D’autant plus en sachant que je l’avais déjà aimé une fois. Pendant plusieurs semaines, j’ai refoulé ça parce que j’étais terrifiée de ressentir les ravages de cet amour. Mais maintenant, ce n’est plus le cas. Parce que je sais qu’il est là pour me rattraper et m’envelopper. Je ne dis pas que je suis prête à tout lui donner, mais je suis persuadée que notre chemin se retrace à nouveau. Encore une fois grâce à cette magie de Noël qui nous a déjà inspiré la première fois.
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#  all i want for christmas is you (oliaron) EmptyLun 16 Déc - 1:25
all i want for christmas is you
I don't want a lot for Christmas There is just one thing I need I don't care about the presents Underneath the Christmas tree I just want you for my own More than you could ever know.
« Je vais certainement pas vivre le reste de ma vie dans un minuscule appartement » C'est sûr que vu ainsi son logement actuel ne fait pas rêver à côté d'une maison. Le mien non plus. Il est dénué d'âme, exactement comme je l'étais lorsque je l'ai trouvé et acheté. Ensuite il est devenu pratique, y compris suite à l'accident. Mais penser que nous pourrions avoir notre maison, à elle et à moi, ça me fait quelque chose. Nous n'en parlions pas vraiment à l'époque. Occupés par nos carrières, notre appartement nous suffisait tout en sachant que nous voulions plus. Il y avait aussi sa maladie comme barrière, un rappel constant que nous n'avions que très peu de chance de vivre heureux pour toujours et d'avoir beaucoup d'enfants. Alors l'appartement était bien assez mais l'entendre parler de maison et d'avenir, j'admets que ça me chamboule. Comme pas mal de choses avec Oliana. J'imagine que certains de mes propos ont le même effet sur elle. Cette hypothétique maison, elle pourra la décorer comme elle le souhaite, je serais bien trop heureux pour faire le rabat-joie. Mais en attendant de l'avoir et de pouvoir la décorer pour Noël, c'est devant une toute autre et inconnue que nous nous arrêtons. Elle possède cette petite touche atypique qui la démarque des autres et je ne suis pas même étonné que ce soit surtout cette dernière qui ait attiré l'oeil de la brune. Ce qui me surprend, en revanche, c'est sa demande de nous prendre en photo devant. Pourquoi pas après tout ? J'en profite même pour la faire s'asseoir sur mes genoux. « T’as juste envie de me sentir près de toi », « Coupable ! » Admis-je en haussant les épaules. C'était un peu téméraire de ma part mais c'est Noël après tout. « Ça va ? » Lisant son inquiétude sur son visage et dans ses yeux, je souris sereinement. « Même si je sentais mes jambes, ce n'est pas ton poids plume qui va me faire du mal, Ollie. » Plus d'une fois elle a été assise là et je n'ai jamais eu le moindre souci. Une fois convaincue, elle prend une première photo sur laquelle je souris sincèrement, puis une deuxième avec un baiser sur la joue qui remue trop de choses en moi. Toutefois, c'est la troisième qui me perturbe le plus. Je sens ses lèvres sur les miennes sans réaliser immédiatement ce qui se passe. Pendant quelques secondes le temps me semble être en suspens tout comme mon cerveau et mes neurones. Puis enfin l'information passe et le baiser devient plus sincère. Nos langues entament une douce danse qui me fait oublier où nous sommes et toutes ces personnes qui peuvent nous voir nous embrasser comme deux adolescents. Et parce que je rêve de ça depuis trop longtemps, je pose une main sur sa joue et l'empêche de potentiellement s'éloigner. Elle n'en fait rien et notre baiser dure jusqu'à manquer d'air. Entendant sa respiration peiner et la voyant fermer brièvement les yeux, son front contre le mien, je réalise que nous avons réellement oublié de nous laisser respirer. Pris de panique, je pose une main sur son cœur qui bat très vite. Trop vite. « Tu… Tu sens ce que tu me fais éprouver ? », « Oliana, je suis … » Désolé. Mais le mot ne sort pas. Je me suis promis de ne pas lui mentir et je ne suis pas désolé qu'elle m'ait embrassé. « Est-ce que ça va ? » La questionnai-je avec inquiétude, mes mains encadrant son visage pour qu'elle me regarde dans les yeux. Elle acquiesce et je me détends un peu. « Ça me plaît que ton coeur batte autant pour moi et si tu voulais me faire encore plus aimé Noël par ce baiser c'est réussi mais, j'aimerais mieux éviter de déclencher une crise quand on s'embrassera. » Parce que maintenant que le premier pas est fait, je ne vais pas m'arrêter et j'en profite même pour déposer un bref baiser sur ses lèvres avant de la serrer contre moi en me mordant la langue pour ne pas lâcher un je t'aime qui gâcherait tout.


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