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 You look like my next mistake – Oliver Hayes (ft. Cole Wheeler)

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#  You look like my next mistake – Oliver Hayes (ft. Cole Wheeler) EmptyJeu 24 Sep - 20:38



// you look like my next mistake« Nice to meet you, where you been ? I could show you incredible things : Magic, madness, heaven, sin. Saw you there and I thought : Oh my God, look at that face, you look like my next mistake. Love's a game, wanna play ? » — Blank Space by Taylor SwiftAmbiance feutrée, lumières tamisées, cocktails subtils, mobilier chic, conversations chaleureuses… N’était-il pas étonnant de retrouver Oliver en ces lieux, au milieu de ce luxe outrancier et démesuré ? Le brun avait davantage l’habitude des bars confortables et cosy de son quartier ou du centre-ville, entre éclats de rire et discussions bruyantes. Il y retrouvait d’ailleurs une grande partie de ses amis en fin de semaine, avec comme objectif principal : se détendre, oublier le travail ne serait-ce que quelques heures dans sa journée, faire redescendre la pression, et éventuellement finir la soirée en très bonne compagnie. Pourtant, ce soir, le policier était loin de ces quelques verres plaisir. Du moins, à l’origine. Comme souvent, ses plans ne se déroulaient pas forcement comme prévu, et son rendez-vous ne dérogeait pas à la règle.

Au départ, il s’agissait simplement d’une entrevue en lien avec une enquête en cours. Son indic lui avait demandé de le rejoindre au Roger Room, pour que leur rencontre se fasse dans la discrétion la plus relative. Ils avaient discuté un long moment, négocié les termes de leur contrat implicite, et une fois leurs renseignements respectifs échangés, s’étaient offerts un verre en gage de paix. Après tout, pour que son auxiliaire continue à lui fournir toutes les informations dont il avait besoin pour ses investigations, il avait intérêt à prendre soin de lui, et pas qu’un peu. Mais comme il fallait s’y attendre, un verre devint bientôt deux, puis trois, et les minutes défilèrent à vitesse grand V, avant que son interlocuteur ne décide de prendre la poudre d’escampette. 23 heures sonnaient alors à sa montre. Autant vous dire qu’il était encore trop tôt pour qu’Oliver rentre chez lui, mais qu’il était également bien trop tard pour qu’il rejoigne son bar habituel, où devaient l’attendre ses amis – d’ailleurs, ils devaient déjà être raides morts, affalés sur leurs tables. Oliver avait beau les adorer par dessus tout… Il ne se sentait pas l’âme d’un héros, pas après tant d’alcool ingurgité, et ne comptait pas essuyer les pots cassés. Pas aujourd’hui. Il n’avait pas la tête à la rigolade. Le temps filait trop vite, et ces derniers jours le lui prouvaient d'autant plus. Cependant, il n’était pas contre un dernier petit verre. C’est après avoir quitté sa table qu’il rejoignit donc le bar, afin de commander une nouvelle boisson.

Une fois sa consommation réglée et son whisky devant lui, il ne se fit pas prier pour le siffler rapidement, sans prendre le temps d’apprécier son goût boisé. Il semblait prêt à partir dans la minute, sans que rien ne puisse l’arrêter. Après tout, il avait encore son marmot à aller chercher chez la baby-sitter, il devait boucler son dernier dossier en date, il fallait qu’il appelle ses parents avant qu’ils n’aillent se coucher… Il avait un milliard de choses à faire, mais 24h ne suffisaient pas dans une journée pour qu’il parvienne à tout terminer en temps et en heure. C’était l’une de ses malédictions, mais depuis le temps qu’il vivait seul, il avait l’habitude de tout gérer par lui-même. Quoi qu’il en soit, après avoir reposé son verre vide sur le comptoir, il salua brièvement le barman, puis s’apprêta à sortir, lorsque ses iris chocolat croisèrent le regard sombre d’un inconnu. Et quel inconnu, mamma mia.

Une barbe grisonnante, un regard profond, un sourire léger, presque aérien, et une lueur énigmatique au fond de ces pupilles, qui lui donnait envie de jouer, de taquiner, ne serait-ce que pour les voir s’éclairer d’une toute autre façon. Un corps qu'il devinait ferme sous cette couche de vêtements, des mains fortes, quelques rides d'expression. Impossible pour lui de deviner son âge, mais ce n'était pas ce qui lui faisait peur, loin de là. Oliver était un homme malicieux, entreprenant et compétitif lorsqu’il s’agissait de séduction, et maintenant qu’il avait eu le malheur d’apercevoir ce beau spécimen, il ne quitterait pas le Roger Room sans avoir gagné la partie. Ainsi, poussé par sa curiosité et son tempérament impulsif, il ne réfléchit pas plus de quelques secondes et s’approcha de sa proie, un sourire franc s’esquissant sur son visage.

« Je vous offre un verre ? lui proposa-t-il immédiatement, alors qu’il s’installait en face de lui, sans même lui demander son avis ; Oliver ne faisait pas dans la subtilité, loin de là. Pas avec quatre verres dans le nez. »

feat @Cole Wheeler
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#  You look like my next mistake – Oliver Hayes (ft. Cole Wheeler) EmptyDim 27 Sep - 19:47


Il y a des jours où il vaut mieux rester chez soi. C'est ce que le patron du Luxury aurait dû faire aujourd'hui. Sur les nerfs, il a passé le début de soirée à gérer l'incompétence de certains de ses employés, ainsi que l'attitude de clients inconscients. Comme vraisemblablement, il est le seul à pouvoir régler ce genre de conflit, Cole a du prendre les choses en main. Avec le patron en face d'eux, ces petits merdeux ont très bien compris à qui ils avaient à faire. Il est hors de question que l'usage de la violence soit toléré au sein de l'hotel. Qu'ils soient des clients fidèles ou non, aucune exception n'est tolérée pour ce genre de comportement.

Menaces afin de l'emmener devant le tribunal, insultes, réclamation de remboursement: heureusement qu'il a des dossiers sur ces connards afin de faire pression. Après négociation, ils ont réussi à trouver un terrain d'entente. Seulement toute cette histoire a rendu le quarantenaire de mauvaise humeur. Alors, avant qu'une furieuse envie de tout envoyer valser se fasse ressentir, il a quitté son bureau beaucoup plus tôt qu'il ne l'aurait dû. Tant pis, ils devront se débrouiller sans lui.

Pour se détendre en cette fin de journée, il se rend dans le centre de LA tout en maugréant contre certains conducteurs, qui selon lui, ne méritent pas de détenir le permis. Après s'être vivement garé sur le parking privé du Roger Room; le brun termine sa cigarette avant d'entrer dans l'un de ses bars habituels. Cole se délecte de l'ambiance chaleureuse qui y émane : ça a le don de le détendre presque instantanément. Il ne lui manque plus qu'un verre entre les mains afin de décompresser entièrement.

Quelques minutes plus tard, il fait un vague signe de tête pour remercier le serveur qui lui amène sa boisson ambrée. Sortant son téléphone de sa veste en cuir, il vérifie qu'il n'a ni appels ni messages en absence : un sourire discret se dessine sur ses lèvres, lorsque ses yeux noirs se fixent sur son fond d'écran qui est nul autre que sa fille en train de souffler ses dix-huit bougies. - Fond d'écran caché par un écran de veille : sa moto. - Profitant de la musique de fond, il s'installe un peu plus dans son fauteuil, allongeant ses jambes sous la table, prenant ses aises. Avant qu'il n'oublie, il envoie un sms à Anna, n'ayant aucune nouvelle depuis un moment déjà. Il espère dans le fond que tout va bien de son côté. Une fois le message envoyé, une voix masculine le fait relever les yeux de son iphone.

Sous les lumières tamisées, Cole ne reconnaît pas celui qui vient l'importuner. Étonné, ses sourcils s'arquent en voyant le jeune homme s'installer devant lui. Ok. Apparemment, l'inconnu n'est pas du genre à s’embarrasser de présentation futile ou à se demander si sa présence gêne. Cette attitude lui fait indéniablement penser à quelqu'un. Ça ne lui arrive qu'assez rarement, mais c'est exactement le comportement que Cole pourrait adopter quand il se sent d'humeur à aller vers les autres. Ou tout simplement lorsqu'il doit parler boulot avec certains clients, voulant entrer dans le vif du sujet le plus vite possible.

Avant de décider si sa présence le dérange ou non, ses prunelles noires détaillent l'homme qui ne manque pas de culot. Jeune, charmant, sociable, il n'a cependant pas l'air d'être un habitué du bar. Et d'après le regard pétillant de ce dernier, il est plutôt évident qu'il n'en est pas à son premier verre de la soirée. Son esprit embué par l'alcool est peut-être l'une des raisons qui l'ont poussé à venir lui parler aussi facilement, faisant abstraction de l'aura que dégage le quarantenaire. Cependant, il n'est pas de ceux qui apprécient d'être dérangés, surtout lorsqu'il ne connaît aucunement son interlocuteur :

A défaut de pouvoir dire si je suis d'accord ou non que l'on vienne m'emmerder... Je peux savoir : à qui ai je l'honneur ? Ironise-t-il sans la moindre méchanceté, mais du ton toujours aussi sérieux qui le caractérise lorsqu'il s'adresse à quelqu'un qu'il ne connaît pas.

Le jeune homme semble dégager une assurance qui l'agace dans un premier temps. Néanmoins, ce sourire... Cette petite lueur qu'il décèle dans ses iris, qui semble le mettre au défi de refuser le verre, suffit à ce que Cole se décide à entrer dans son jeu. Il termine son whisky d'une traite avant de reprendre une nouvelle fois la parole, la voix légèrement enrouée :

Que l'on soit bien d'accord, j'accepte juste parce que mon verre est vide. Le défiant du regard de le contredire , et comme pour montrer une preuve de ce qu'il avance, il lève ce dernier vers l'inconnu, faisant retentir les glaçons qui s'entrechoquent.

Le regard noisette de son voisin de table semble le provoquer, le taquiner silencieusement. Comme s’il le mettait au défi de... Quoi justement ? Il n'en sait fichtrement rien, mais sans que Cole ne s'en aperçoive, un jeu s'est d'ores et déjà installé entre eux, alors qu'ils viennent juste de se rencontrer. Il ne sait pas ce qu'il lui veut, mais son instinct lui assure qu'il ne va pas tarder à le découvrir..




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#  You look like my next mistake – Oliver Hayes (ft. Cole Wheeler) EmptyDim 4 Oct - 0:30



// you look like my next mistake« Nice to meet you, where you been ? I could show you incredible things : Magic, madness, heaven, sin. Saw you there and I thought : Oh my God, look at that face, you look like my next mistake. Love's a game, wanna play ? » — Blank Space by Taylor SwiftOliver était comme ces papillons de nuit, irrémédiablement attirés par la lumière. Il se fichait de se brûler les ailes. Lorsqu’il voulait quelque chose, il s’en donnait les moyens, peut-être parce qu’il avait toujours manqué de tout et qu’aujourd’hui, il pouvait se permettre de réclamer sans s’embarrasser des convenances. Et ce soir, il voulait repartir du Roger Room avec ce beau spécimen à son bras. Ou, au minimum, avec son numéro de téléphone dans ses contacts. Parce qu’il fallait être réaliste un minimum : après s’être enfilé quatre verres, et pas de l’alcool le plus doux, il n’était pas certain de pouvoir conclure quoi que ce soit. Malgré ses trente ans passés, il ne tenait pas plus à la boisson qu’à sa majorité.

Quoi qu’il en soit, son sourire malicieux ne quittait pas ses lèvres, alors qu’il attendait une réponse de la part de son interlocuteur. Et ce dernier ne tarda pas à lui donner ce qu’il voulait, lui arrachant un léger rire amusé. Évidemment qu’il allait le remettre à sa place. Il s’était invité, audacieux, intrépide, sans même lui demander son avis. Mais n’était-ce pas plus drôle ainsi ? Penchant son visage sur le côté, tandis qu’il observait – dévorait du regard serait plus juste – son vis-à-vis, il finit par hausser une épaule.

« Oliver Hayes. Mais pour vous, ce soir, je me contenterai et me satisferai d’Oli (au-lit), blagua-t-il, effronté et sans filtre. »

Pour ceux qui le rencontraient pour la première fois, le caractère jovial, énergique et entreprenant du brun pouvait surprendre. Néanmoins, ce soir, il était bien plus envahissant que d’habitude, et c’était d’autant plus inattendu. Sûrement parce qu’il avait dépassé sa limite en terme d’alcool, et qu’il était un peu trop dragueur pour son propre bien. Mais tout ça, c’était du cinéma. Il n’était pas aussi lourd, pas aussi rentre-dedans, lorsqu’il tentait de séduire, de conquérir. C’était simplement amusant de pousser son interlocuteur dans ses retranchements, et avouons-le… Oliver savait qu’il plaisait, et aimait en jouer. Si en plus, il pouvait se faire plaisir avec un beau garçon, il ne se ferait pas prier.  

« Évidemment. Juste parce qu’il est vide, répéta-t-il, ironique, alors qu’il ricanait doucement. »

D’un rapide coup d’oeil, il repéra le serveur qui avait pris sa commande lors de son rendez-vous et lui fit signe de revenir avec deux verres. Ce dernier lui répondit d’un hochement bref de la tête, puis disparut derrière le bar. Oliver reporta alors son attention sur sa proie, qui semblait tout aussi amusée que lui. Sans se départir de son éternel sourire, il s’appuya confortablement contre le dossier de son siège, puis étendit ses jambes sous la table, tandis qu’il croisait les bras sur son torse. Il jaugea alors son interlocuteur de ses iris bruns. En temps normal, son visage lui aurait directement sauté au nez. Ne ressemblait-il pas à ce quarantenaire que ses coéquipiers tentaient de mettre derrière les barreaux, sans grands succès, faute de preuves ? Mais justement, la situation n’était en rien ordinaire, et s’il était évident que le lendemain matin, Oliver se traiterait d’idiot, pour le moment, il se considérait au contraire comme un génie – n’était-il pas tombé sur un spécimen de premier choix ?

« Alors… commença-t-il lentement. »

Interrompu par l’arrivée du serveur, qui s’empressa de déposer les boissons sur la table, il le remercia d’un sourire avenant et bienveillant, loin de la malice qu’il adressait à son voisin de table. Mais celle-ci refit bien vite surface lorsqu’il se saisit de sa boisson, levant son verre vers son inconnu, pour trinquer.

« Santé, souffla-t-il tranquillement, et attendant patiemment que son vis-à-vis porte son whisky à ses lèvres pour en faire de même, il haussa un sourcil équivoque, le défiant une nouvelle fois du regard – pour quelle raison ? Aucune. Oliver était passé maître dans la filouterie, et embêter les autres était son passe-temps préféré. Surtout s’ils réagissaient comme son partenaire de beuverie. »

Ayant déjà oublié ce qu'il comptait dire après ce « Alors... », Oliver appuya ses coudes sur la table et se pencha légèrement vers le plus âgé, dans l'optique d'avoir une conversation qui, il l'espérait, se révèlerait intéressante. Plus que ce qu'il avait prévu de faire en rentrant chez lui, en tout cas.

« Qu'est-ce qui vous amène ici ? Excepté cette ambiance guindée et ces verres bien trop chers pour mon porte-monnaie ? se moqua-t-il gentiment, alors qu'il n'en pensait pas un mot. »

feat @Cole Wheeler
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#  You look like my next mistake – Oliver Hayes (ft. Cole Wheeler) EmptyMar 6 Oct - 19:06


Perdu dans ses pensées, le regard figé sur son verre sans qu’il ne prête réellement attention à l'inconnu, le quadragénaire est ailleurs. Cependant, les paroles de ce dernier lui font relever le regard, et les sourcils s'arquent d'étonnement devant l'insolence dont il fait preuve : ce qui le fait intérieurement marrer. Bien qu'il n'ait eu aucune idée de ses réelles intentions, maintenant Cole sait à quoi s'attendre :

Et moi, je crois surtout que vous allez devoir vous contenter, " Oli ", de votre main droite répond t-il d'une voix gutturale, néanmoins la lueur amusée, qui fait briller ses prunelles sombres, montre qu'il n'est en aucun cas offusqué par la blague. Il a hésité, un instant, à le tutoyer directement comme il l'aurait fait avec n'importe qui, seulement cette fois, Cole pressent que cette barrière invisible ne doit pas être franchie. Il sait très bien maintenant, que les intentions d'Hayes ne demandent que ça. Au moins le jeune homme ne passe pas par quatre chemins : peut-être est-ce du aux verres d'alcool ingurgités le long de la soirée. Il n'a sans doute pas les idées claires, et très certainement qu'il n'a pas remarqué la différence d'âge qu'il y a entre eux pour venir l'accoster aussi intrépidement.

Est-ce qu'il aurait été aussi déterminé et audacieux, sans les effets de ces doux breuvages ? Le regard du plus âgé se fait un peu plus persistant, essayant de comprendre quel genre de personne peut être Oliver. Oui, sûrement qu'il est tout aussi malicieux que ce sourire -à tomber- qui orne ses lèvres depuis qu'il est venu lui parler. Car après tout l'alcool ne fait qu'exacerber les traits de caractère ou les pensées sur l'instant présent pas vrai ?

Le regard du brun l'observe, le dévore littéralement du regard, le met au défi. Alors après avoir bu entièrement son verre, Cole finit par accepter tout en lui faisant comprendre qu'il est juste intéressé par le whisky généreusement offert.

Évidemment répète t-il légèrement amusé par le ton ironique de son interlocuteur, mais agacé par le ton que lui-même a employé. Pourquoi n'arrive t-il pas à garder un comportement impassible, comme il en a l'habitude dans ce genre de situation ? Sûrement parce que dans le fond, le fait qu'Hayes soit venu l'aborder lui plaît plus qu'il ne veut se l'avouer :

Je ne vois aucune autre bonne raison d'accepter se contente-t-il d'ajouter en reposant son verre vide sur la table, l'air sérieux avec une nuance de sous entendu malgré lui. Quoi qu'il en soit, cette "affirmation" est plus destinée à lui-même qu'à Oliver. Totalement ancré dans un profond déni, Cole a encore du mal à être à l'aise ouvertement lorsqu'il s'agit de sa bisexualité, qu'il n'a découverte que depuis deux, trois ans. Il n'a jamais été avec un homme, aucun ne lui a donné l'envie de franchir ce cap, et ça n'arrivera sans doute jamais.

Alors qu'Oliver est occupé à chercher du regard un serveur pour commander leur boisson, Cole décide de mettre toutes ces pensées de coté, ne voyant aucune objection à s'amuser de la situation l'histoire d'une soirée. Une fois les boissons commandées, le plus jeune s'installe plus confortablement dans son siège, et le jeu de regard qui se réinstalle entre eux fait place un à silence, non pas déplaisant.

L'attraction qu'il décèle dans le regard taquin d'Oliver est bien trop forte pour qu'il envisage d'y résister. Mais c'est surtout qu'il est hors de question de perdre à ce petit jeu : Cole peut se montrer joueur quand il le décide, et il déteste perdre.

Ils sont interrompus par le serveur, mais le barbu ne quitte pas du regard le profil d'Hayes, et incontestablement, il ne peut s'empêcher de le flatter intérieurement : c'est qu'il est plutôt séduisant ce con. Heureusement, son regard pétillant est atténué par l'ambiance tamisée du bar. Il ne répond rien, levant juste son verre et finit par boire une gorgée, dégustant le liquide ambré qui est incontestablement meilleur que le dernier whisky ingurgité :

J'avais besoin de décompresser, mauvaise journée au boulot. Simple direct sans ajouter de détails futiles, c'est tout ce que Oliver peut espérer pour le moment. Secret, Cole n'est pas quelqu'un qui aime parler de lui, surtout lorsqu'il s'agit d'une rencontre d'un soir. Dans tous les cas, il est loin d'être le genre d’homme qui se dévoile facilement.

Qu'est-ce que tu... vous faites ici alors. Merde. C'est plus compliqué que prévu : chassez le naturel, et il revient vite au galop : Vous n'avez pas l'air d'être le genre de type à trainer ici. La remarque n'est aucunement acerbe ou péjorative, c'est juste un constat avec une pointe de moquerie. Mais quand on connaît Cole : il ne faut pas s’en offusquer.



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#  You look like my next mistake – Oliver Hayes (ft. Cole Wheeler) EmptyMer 7 Oct - 22:49



// you look like my next mistake« Nice to meet you, where you been ? I could show you incredible things : Magic, madness, heaven, sin. Saw you there and I thought : Oh my God, look at that face, you look like my next mistake. Love's a game, wanna play ? » — Blank Space by Taylor SwiftLe brun poussa un soupir faussement dramatique, alors qu’il portait son verre à ses lèvres, faisant mine de noyer son chagrin dans sa boisson. Il ne s’agissait rien d’autre que d’une blague, il n’était pas réellement touché par les paroles de son interlocuteur, mais ce petit jeu qui s’était installé entre eux était une partie de plaisir, et Oliver ne comptait pas y mettre un terme de sitôt. D’autant plus que son vis-à-vis ne semblait pas être insensible à son charme – du moins, il se plaisait à le croire.

« Vous me brisez le cœur, lui répondit-il théâtralement, une main sur le cœur, sans qu’il ne se défasse pour autant de son sourire malicieux. »

Oliver était de ceux qui ne perdaient que très rarement leur bonne humeur. Ses lèvres étaient constamment secouées par un léger frémissement, et qu’il soit large ou en coin, son visage était forcement éclairé d’un sourire. Autant vous dire qu’il était facile de lire à travers ses émotions, lorsqu’elles étaient positives. Oliver était un livre ouvert, et surtout, il était incapable de ne pas partager son bonheur avec les autres. Néanmoins, lorsqu’il avait le malheur d’être au plus bas, le livre se fermait dans un claquement sourd, et pas même le meilleur des lecteurs ne pourrait deviner son agacement, sa colère ou sa tristesse. Heureusement, ce soir, il n’avait rien à cacher, et son expression taquine n’en était que plus véritable.

« Aucune autre bonne raison ? s’offusqua-t-il une nouvelle fois, alors qu’il haussait un sourcil. Je crois qu’on peut dire que je suis une bonne raison, non ? »

D’un coup d’œil moqueur, il laissa échapper un souffle amusé. Il ne pensait pas, en s’installant à la table de son inconnu, que ce dernier se montrerait ouvert à sa présence, mais au final, il n’en était que plus satisfait. Oliver aimait les surprises, et Cole en était une. Il avait hâte de découvrir ce qu’il cachait sous le papier-cadeau. D’ailleurs, s’il remarqua le lapsus du quadragénaire, il ne fit aucune remarque, se contentant de lui répondre tranquillement, ses doigts tapotant distraitement son verre :

« J’avais un rendez-vous professionnel. Qui s’est terminé en beuverie, à mon grand malheur, mais que voulez-vous… Il faut bien faire plaisir au… ‘client’ pour s’assurer sa fidélité, n’est-ce pas ? »

Il ne pouvait décemment pas lui annoncer qu’il était avec un indic, et qu’ils échangeaient diverses informations à propos d’une enquête. Pas ce soir. Pas avec quatre verres d’alcool dans le nez. Il risquait de trop en dire, et surtout, il ne voulait pas faire fuir sa proie. Souvent, lorsqu’il annonçait qu’il était policier, et plus particulièrement au LAPD, les réactions étaient du simple au double ; émerveillement, surprise, haine, indifférence, il avait le droit à tout, et surtout au pire. Or, pour l’instant, il valait mieux qu’il évite de jouer à la roulette russe. Il préférait s’épargner un potentiel rejet, d’autant plus qu’il n’était pas certain de le supporter. Oliver avait parfaitement conscience que son boulot pouvait être mal perçu, notamment parce que certains de ses collègues faisaient de la merde. Les vidéos qui tournaient sur internet, les scandales récents à propos de racisme, et ainsi de suite, n’aidaient pas à améliorer l’image de la police. Néanmoins, Oliver détestait que l’on critique sa profession, ainsi que les efforts et les risques qu’ils prenaient, lui et ses coéquipiers. Le lancer sur ce sujet, c’était s’assurer un mauvais quart d’heure, et ce n’était pas ce qu’il voulait. Pas avec Cole. Pas maintenant. Il avait besoin de se détendre, d’oublier le travail, ne serait-ce qu’un peu.

« Alors, à qui ai-je le plaisir de m’adresser ? »

feat @Cole Wheeler
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#  You look like my next mistake – Oliver Hayes (ft. Cole Wheeler) EmptyLun 19 Oct - 19:33


Cette fois-ci, ce n'est pas lui qui a choisi le jeu, et même s'il n'a pas décliné la partie -histoire d'oublier sa mauvaise humeur- malicieusement lancé par son partenaire de table, il est loin de se douter qu'à ce jeu-là : il n'est pas des plus fort. La drague n'a jamais été son truc.

Seulement le quarantenaire est dès plus doué lorsqu'il s'agit de jeu de bluff : ce n'est pas pour rien qu'il s'amuse à jouer au Poker toutes les semaines. Alors Cole décide qu'avec lui, ça ne va pas être si différent et qu'il est bien décidé de le battre à plate couture, avec un joli, rare, et imbattable quinte flush royale.

Il ignore totalement le brun s'empêchant de lever les yeux au ciel devant sa petite démonstration théâtralisée. Ce n'est pas la première fois qu'il "brise des cœurs", depuis son divorce il n'a jamais pensé se mettre sérieusement avec une femme, mais surtout n'a jamais eu confiance à quiconque, comme il avait pu en avoir pour la mère d'Alexis. Peut-être Anna, mais ce n'est absolument pas la même chose : jamais il n'a eu de sentiment amoureux envers elle. La brune est  comme une sœur à ses yeux. Son attention retourne sur Oliver qui a toujours cette lueur taquine dans ses yeux noisette. En tout cas une chose est sure, ce n'est pas la modestie qui l'étouffe :

Accepter un verre avec un homme il insiste bien sur le mot qui de surcroit est à moitié bourré, n'est pas vraiment ce que j'appelle une bonne raison dit-il franchement d'une voix grave. Il hausse les sourcils faisant un petit signe de tête vers les autres tables pour montrer qu'il est invité à partir s'il le souhaite.

Évidemment, ce dernier l'ignore et commande leur boisson sans daigner s'en aller. Franchement, avec la petite gueule d'ange et son petit air malicieux qui ne veut apparemment pas quitter son regard, Cole commence à se rendre compte qu'il veut en savoir plus sur les raisons de sa présence ici. D'habitude, il n'en a rien à foutre faisant semblant d'écouter d'une oreille, mais Oliver l'intrigue.

Quand il comprend que c'est pour le travail, il reprend son air impassible. "que voulez-vous… Il faut bien faire plaisir au… ‘client’ pour s’assurer sa fidélité, n’est-ce pas ?" Encore un peu et il pourrait croire qu'Oliver travaille en réalité au Luxury. Seulement, il sait d'ores et déjà que c'est impossible : il connaît tous les hôtes qui y travaillent, et s'il avait croisé le jeune homme, Cole est persuadé qu'il n'aurait pas oublié ce visage. D'un parce qu'il est charmant, mais de deux, c'est surtout parce ce qu'il doit se montrer consciencieux quant à l'identité de ses employés. Enfin... Surtout ceux du Luxury. Il ne peut accepter n'importe qui, que ça soit les clients où même les hôtes : il se doit absolument de connaître le personnel.

Satisfaire le client... S'il se montre aussi vaste sur le sujet, c'est sans doute qu'il fait plus ou moins la même chose que les hôtes ? À cette pensée, entre la colère et la maîtrise de soi la lueur subtilement amusée dans son regard disparaît totalement. Il boit une longue gorgée de son verre et le repose. Il y a évidemment d'autres métiers qui nécessitent de boire des verres avec des clients, mais c'est plus fort que lui de penser ainsi. La partie vient à peine de commencer, mais il a un besoin irrépressible de fumer et de partir du bar prendre l'air :

Cole Wheeler. Merci pour le verre voix impassible qui ne montre aucune trace d'émotion. Pourtant, il se lève, complètement furieux contre lui-même d'avoir accepté de rentrer dans le jeu, il n'est pas d'humeur pour parler de lui. Il n'a jamais complètement assumé de gérer le Luxury, c'est surtout qu'il se dégoute de profiter de ses employés de cette façon. Il se sent sale d'avoir accepté l'héritage de son père, même s'il prétend le contraire. Sans lui la moitié des hôtes sont à la rue. De toute façon  ce soir tout ce qu'il souhaite c'est de penser à autre chose.

Sans se douter qu'il est loin de la réalité et que le travail et la culpabilité lui monte trop au cerveau, Cole sort du bar. Sortant son paquet de clopes de sa veste en cuir il allume une cigarette  et savoure la fumée nocive qui imprègne ses poumons tout en se dirigeant jusqu'à sa voiture.



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#  You look like my next mistake – Oliver Hayes (ft. Cole Wheeler) EmptyJeu 5 Nov - 0:13



// you look like my next mistake« Nice to meet you, where you been ? I could show you incredible things : Magic, madness, heaven, sin. Saw you there and I thought : Oh my God, look at that face, you look like my next mistake. Love's a game, wanna play ? » — Blank Space by Taylor SwiftOuch, ça faisait mal. Touché, coulé. Il était évident que le plus vieux remarquerait son état d’ébriété, mais qu’il mette le doigt dessus et qu’il le lui reproche, c’était une autre histoire. Oliver était loin de se laisser aller à l’alcool ou à d’autres addictions, en temps normal. Il fuyait la cigarette et la drogue comme la peste. Ce soir était une situation exceptionnelle, un cas à part qu’il ne comptait pas reproduire de sitôt. Il avait besoin de décompresser, d’oublier cette semaine particulièrement difficile, ainsi que cette période, qui lui rappelait de mauvais souvenirs. Le coup avec son informateur avait été un simple prétexte pour oublier et passer un marché, par la même occasion. Il savait que ce n’était pas une excuse, qu’il était loin d’assurer, d’être le héros que son gamin ne cessait de voir en lui, mais de temps à autre, même les meilleurs avaient un coup de blues. Il ne pouvait pas être « super papa » tous les jours. Il se rassurait de cette façon, ou du moins, essayait. Ainsi, Oliver ignora purement et simplement la remarque de son interlocuteur, se contentant de lui adresser un léger sourire, alors qu’il notait un élément qui semblait plus qu’important au cœur de ses paroles.

Cole semblait réticent à l’idée qu’un homme lui offre un verre. Pourtant, il avait réagi positivement à ses taquineries et autres provocations. Sûrement n’était-il simplement pas à l’aise en public, ou qu’il n’assumait pas ses préférences… Il ne pouvait faire que des suppositions, mais ce n’était certainement pas le moment d’établir un profil psychologique, ou de l’introspecter. Il fallait qu’il mette un peu de côté le travail. Oliver finit donc par négliger ce léger détail, comme le reste de sa phrase, sans se douter que ses mots énigmatiques avaient suscité énormément de troubles dans l’esprit de son partenaire de beuverie.

Par conséquent, lorsqu’il abandonna soudainement sa chaise, se présentant d’une voix impassible, presque froide, pour ensuite quitter les lieux, le brun haussa un sourcil, ne s’attendant certainement pas à ce retournement de situation improbable. Que se passait-il ? Qu’est-ce qu’il avait pu dire, pour que Cole se braque de cette façon ? Ou était-ce qu’il n’avait pas dit, justement ? Oliver le regarda s’en aller, les yeux plissés, et tapota distraitement des doigts sur la table, se rejouant la scène dans la tête. Il avait simplement évoqué son travail, sans trop en dire, pour ne pas le faire fuir. Avait-il compris qu’il travaillait pour la police ? Ou alors, s’était-il trompé avec un autre métier, qu’il n’appréciait pas particulièrement ?

Bien décidé à élucider ce mystère, mais aussi parce qu’il avait apprécié ce petit jeu avec le plus vieux, Oliver ne se fit pas prier pour terminer son verre et quitter la table, rejoignant l’extérieur en un rien de temps. Heureusement, l’alcool dans son sang ne lui fit pas tourner de l’oeil, ni même se cogner contre quelqu’un, et c’est sain et sauf qu’il atteignit la rue. Il chercha alors Cole du regard, et en le voyant se diriger vers le parking, il le suivit rapidement, craignant qu’il ne s’en aille avant qu’il n’ait le temps d’avoir une explication. Heureusement, deux-trois petites foulées lui permirent d’arriver à ses côtés, et c’est en l’attrapant par le bras qu’il le fit ralentir, avant qu’il ne se poste devant lui.

« Je dois dire que c’est la première fois qu’on me repousse de cette façon. S’en est presque vexant, s’amusa-t-il, un léger sourire se dessinant sur son visage, preuve qu’il n’était pas le moins du monde outré par son attitude. »

Plongeant ses mains dans les poches de son jean, il dévisagea quelques secondes son interlocuteur, alors qu’il plissait le nez, l’odeur de sa cigarette lui agressant les narines. Néanmoins, il ne fit aucune remarque, se contentant de le détailler longuement, pas le moins du monde gêné par le silence qui sembla s’étirer entre eux deux. Oliver était habitué. Lorsqu’il interrogeait certains témoins ou criminels, les silences pouvaient durer des heures. S’en était presque un concours, à force. Qui tiendrait le plus longtemps, avant de craquer. Mais ce n’était pas le sujet, pour le moment.

« J’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? J’avoue que j’ai bu plus de verres que nécessaire, mais je suis encore en état d’avoir une conversation, se défendit-il tranquillement, songeant qu’il s’agissait peut-être d’un problème d’ébriété : Cole n’appréciait possiblement pas son état. »

Il serait dans son droit, évidemment, mais Oliver n’avait pas l’impression d’avoir fauté ou d’être allé trop loin. Il avait été un peu lourd avec lui, avec ses blagues sur son propre prénom, il devait l’avouer, mais ça, c’était assez habituel chez le brun. Son humour était… particulier. Ainsi, il attendit patiemment que Cole lui donne une explication, alors qu’il s’appuyait contre la portière de sa voiture, dans une attitude désinvolte, lui signifiant qu’il ne le laisserait pas partir sans éclaircissement.

« Ou alors, je vous ai ébloui par mon incroyable beauté, et vous vous êtes senti obligé de vous en aller, par crainte de ne pas me faire honneur, poursuivit-il patiemment, dans le but de détendre l’atmosphère, mais également de le taquiner un peu. »

feat @Cole Wheeler
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#  You look like my next mistake – Oliver Hayes (ft. Cole Wheeler) EmptyJeu 12 Nov - 20:22



Cole descend tranquillement les marches extérieures afin de se rendre au parking. Il tire une longue taff salvatrice sur sa cigarette qui a le don de le détendre instantanément. Tout en remettant son briquet dans la poche de sa veste en cuir, ses prunelles sombres scrutent au loin deux types qui sont certainement en pleine transaction illicite. Le dealer devrait faire un peu plus attention de ne pas attirer l'œil, mais ce n'est absolument pas son problème. Un sourire moqueur s'affiche sur ses lèvres en pensant qu'MJ serait bien capable d'acheter de la drogue dans un parking aussi fréquenté.

Alors que Cole sent quelqu'un l'attraper par le bras, son regard hautain, presque agacé s'ancre dans celui d'Oliver. Il s'est préparé à entendre des pleurnicheries, mais le sourire amusé sur les lèvres du brun lui montre, qu'au contraire, il semble avoir gardé sa bonne humeur. Le trentenaire ne semble pas s'offusquer de son comportement : à cet instant, Cole ne sait pas s'il doit être étonné ou plutôt agacé qu'il passe outre les signaux qu'il envoie. Sa mine agacée disparaît laissant place à un visage impassible. Ça ne l'étonne pas vraiment qu'il n'ait pas l'habitude de se faire rembarrer, tout comme lui n'a pas l'habitude que quelqu'un se montre aussi insistant.

N'ayant aucune envie de lui répondre, un silence s'installe. Son regard insistant sur lui le trouble plus qu'il ne le montre, ce n'est pas comme s'il avait des choses à cacher... Ou presque.

Seulement, malheureusement pour Oliver, ce petit jeu ne va l'amener nulle part. Cole décide de continuer le trajet jusqu'à sa voiture, se maudissant de s'être garé aussi loin. Forcement, le plus jeune le suit. Le barbu lève les yeux au ciel à l'entendre déblatérer des paroles insensées. Il n'en a strictement rien à faire de son état d'ébriété, c'est surtout que de se faire draguer par un mec aussi ouvertement : il n'en a pas l'habitude. S'il veut se montrer honnête envers lui-même, c'est surtout le fait qu'il y soit plus intéressé qu'en temps normal. De nombreuses femmes se sont montrées entreprenantes avec lui, mais jamais il ne s'est rendu aussi distant qu'avec cet... homme. Dans le fond, il sait que si Oliver avait été une femme, la soirée se serait surement déroulée différemment.

Fais chier dit-il en soupirant et en arrivant à sa voiture laissant tomber la barrière du vouvoiement. Il passe sa main sur les traits fatigués de son visage :

J'ai passé une journée de merde et je n'arrive pas à penser correctement. lui répond t-il avec sincérité. C'est sûrement pour cette raison qu'il n'arrive pas à garder son sang-froid, et qu'il s'est mis à imaginer qu'Oliver puisse être un prostitué. La culpabilité due au Luxury lui monte trop au cerveau ces temps-ci.

T'es peut-être apte à avoir une conversation, mais pas moi. Il tourne son visage afin d'expirer la fumée et continue un sourire moqueur sur les lèvres.

J'ai vraiment une gueule à blâmer les autres, parce qu'ils s'amusent ? demande t-il en lâchant un rire grave : Tu peux vider les bouteilles d'alcool du bar, draguer chaque personne que tu croises, vomir tes tripes, ou même faire un coma éthylique : j'en ai rien à foutre, c'est ta vie. Ce n'est pas moi qui vais te faire la leçon, même si je pourrais être ton père lance t-il soulignant bien leur différence d'âge : Juste évite de faire tout ça sous mes yeux, ça m'arrangerait.

Alors qu'Oliver se place devant lui, l'empêchant d'ouvrir la porte de sa voiture, il commence à perdre patience mais garde pourtant son calme :

Écoute moi bien, les gueules d'ange comme toi ne m'attirent pas, encore moins ceux qui ont l'air d'avoir la vingtaine. et qui ont des couilles pense t-il fortement, ancré dans un profond déni. Il claque sans ménagement sa main, deux fois contre sa joue, afin d'appuyer ses propos. Un sourire condescendant sur le visage, il le regarde comme un gosse, avant de porter sa cigarette entre ses lèvres :

Pousse ton cul de ma caisse maintenant, tu veux demande t-il d'une voix enrouée. Il jette éhontément son mégot par terre, voyant que cet imbécile ne daigne absolument pas bouger d'un poil, Cole s'appuie contre le toit de sa voiture les bras tendus de part et d'autre d'Oliver. Tout en approchant son visage du sien il chuchote d'une voix à la fois, sérieuse, suave et pas aussi cinglante qu'il ne l'aurait voulu  :

Sinon, compte sur moi pour te faire honneur comme il se doit...

Ce n'est pas la meilleure des idées qu'il ait eu de s'être approché ainsi de lui. Ses iris sombres sont totalement hypnotisés par le visage d'Oliver, ses paroles entrant en pleine contradiction avec ce que la lueur de son regard peut dévoiler : du désir.





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