Avatar : henry cavill Messages : 601 Dollars : 0 Date d'inscription : 02/07/2020 Multicompte(s) : Tomas, Isaiah, Joaquin, Pietro & Dalilah. Crédits : ichi Débarqué.e à Los Angeles depuis : ma naissance , j'habite : dans une villa, à Malibu . On me surnomme : the arrogant bitch , j'ai : 37 ans et je suis né.e le : 2 aout 1983 . Je suis : célibataire et ce, même si un blond me tape sur le système et : je suis intéressé que par les hommes . Aujourd'hui, je suis : détective privé, spécialisé en criminologie.
« AND IF THE BIRDS ARE JUST ALL THE WORDS FLYING ALONG, SINGING A SONG, WHAT WOULD THEY DO ? IF THEY JUST KNEW WHAT THEY COULD DO. »
Un tueur en série, voilà quelque chose de fascinant à travailler. C’est à ce genre de moment qu’on repère à quel point Raegan a un manque affreux d’empathie, quand il s’amuse de découvrir un nouveau meurtre. Il pourrait se sentir désolé pour la victime, il pourrait être accablé, choqué. Mais tout ce qu’il voyait, c’était une nouvelle énigme à décortiquer, un être humain à analyser. Dés la première annonce dans les journaux, il avait sauté sur l’affaire à une vitesse folle. Ses collaborations fréquentes avec la police et parfois le fbi lui permettent d’accéder à ce genre d’enquête saugrenue et morbide. Il avait pu voir la scène de crime, repérer des choses que d’autre ne voit pas. Il était indéniable que l’homme derrière ces meurtres avec ses critères de sélection pour ses victimes et que rien n’avait été choisi au hasard. Le lieu, l’heure, la manière. Mais avec tout le mouvement des agents fédéraux et policier, il n’avait pas pu voir comme il voulait, il lui fallait ses libres mouvements. Donc il avait demandé à y avoir accès encore après.
Ca lui avait permis de trouver une piste, d’un potentiel lieu où le meurtre aurait pu être initialement commis, il était certain que le corps avait été déplacé et que les traces de terre sous ses ongles laissaient penser à ce que la victime s’est débattu, ou encore n’était pas encore morte quand il l’a déplacé. Ce dossier lui permettait aussi de voir autre chose que son plus gros dossier qui lui en ferait s’arracher les cheveux. Ce dossier qui lui semble impossible, qui le frustre. Quand il pense l’avoir, il ne l’a pas. Cet escroc qui lui glisse entre les doigts à chaque fois, lui donnait du fil à retordre. Parfois prendre une pause permet de revenir avec des idées fraîches, rester bloquer sur la même chose ce n’est jamais bon. Donc il se concentrait pour le moment sur cette affaire de meurtre qui effrayait toute la ville. Raegan n’en était pas effrayé, il était frénétique, impatient de voir la suite. Los Angeles n’en est tristement pas à son premier effroi, cette ville est plus fascinante qu’on ne le croit. Derrière les paillettes et le glamour d’Hollywood, se cache l’horreur et le mystère. Raegan ne choisirait pas d’autre ville pour vivre que celle-ci, même si le fait que ça soit aussi son lieu de naissance y joue. Et encore.
Avec les éléments qu’il avait récoltés, il avait besoin de retourner sur les lieux pour l’observer d’un autre point de vue, pour voir d’un autre aspect et trouver un autre angle d’approche. Il n’avait besoin de prévenir personne, il reste indépendant ne supportant pas qu’on puisse penser lui donner des ordres. Il aurait été dans la police si ça avait été le cas. Mais pour lui, ce ne sont que des incompétents qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et qui ont la gâchette facile. Il avait pris sa voiture et l’avait garé à deux pâtés de maison plus loin, histoire de pouvoir voir tout le périmètre, il avait observé chaque rue, analyser le parcours qu’aurait pu faire le tueur. Et finalement ses pas l’ont mené jusque-là fameuse ruse, il s’imagina les différents parcours possibles jusqu’à tomber sur un sac de terreau près d’une benne, de quoi lui donner une autre idée du déroulement. Dans tous les cas, ils sont passé par là, s’est-elle accroché au sac, a-t-elle voulu aveuglé son agresseur avec la terre ? Les théories s’accumulaient dans son crâne, mais il continua d’avancer. C’est ainsi que ses pas le menèrent sur un bâtiment, il avança vers celui-ci, il regarda la rambe d’escalier avec minutie, repérant la moindre trace qui aurait pu être laissé. Remarquant au sol le bitume, il s’accroupit, repère des petites lueurs rouge. Du sang, potentiellement. Il a du porter le corps ici. Ses gants en cuir bien enfilé depuis son arrivée, il était monté sans attendre pour découvrir les lieux plus en détail.
Il n’avait pas encore conscience, que d’autre ferait la même chose que lui, à dix minutes d’intervalles. Il observa en silence la pièce, sa main non loin de son arme pour se défendre si besoin. Regardant chaque petit détail de la pièce, sous les meubles, les papiers poser sur les quelques meubles entreposés ça et là. Après avoir regarder la pièce principale, il s’attaqua à la cuisine. Et alors qu’il fouillait les placards, il se stoppa net et se redressa d’un coup, en entendant du bruit, de talon. Et puis la voix ne laissait plus voie au doute, c’était une femme. Raegan soupire, reste calme. Il fait ce qu’elle dit et ne peut s’empêcher de sourire en la regardant. Rien que d’avoir le regard posé sur elle il en avait beaucoup à dire. Et évidemment il ne pouvait s’en empêcher. « Tiens, je ne vous connais pas. Mais en observant je vois bien que vous avez très certainement arrêter votre travail pendant un certain temps. En vue de la manière fébrile dont vous tenez votre pistolet et le fait que vous soyez là seule, surement avec un équipier trop gentil, on peut vite en conclure que vous avez besoin de cette affaire pour vous faire plaisir à votre hiérarchie. Mais je n’ai pas spécialement envie d’être la victime de votre besoin de reconnaissance. Vous remarquerez bien assez vite qu’à mon allure et mon insigne enfoncée dans la poche intérieur de ma veste dont le tueur ne pourrait en aucun cas se payer que je ne suis pas votre homme. Et que d’appuyer sur cette détente ne ferait que vous ramener à l’état lamentable où vous avez certainement dû être avant que ce tueur vous sauve. » qu’il dit alors avec un sourire toujours arrogant dessiné sur ses lèvres. « Je vais d’ailleurs sortir mon insigne. » qu’il indique, plongeant la main dans sa veste hors de prix et sortir son insigne de détective privé. Il lui montre alors. Au moins les choses étaient clairs à ce sujet. « Je suis Raegan Daemon Russo, détective privée spécialisé dans les affaires criminelles. Je travaille en collaboration avec vos services et celui de la police. » qu'il se présente, un sourire un peu plus poli, à la british comme il le fait si bien.