Autant il y avait des choses dans mon travail que j'adorais. Autant il y avait certaines tache dont je me passerais bien. Et les descente pour choper des petits dealer où retrouver des trucs volés faisait évidemment partie de cette liste. D'ailleurs ce n'était pas vraiment ma branche, je n'avais jamais été au stup car ça m'emmerdait royalement. Mais aujourd'hui ils avaient réussit à chopper un mec après qui ils courraient depuis des semaines apparemment et il avait besoin de plein de monde pour une descente et comme chez nous c'était calme, on avait été réquisitionné. Je m'étais donc tapé un briefing à la con qui avait duré trois plombe, comme si on allait démanteler tout le réseau de Los Angeles, alors que cet endroit on y allait environ tout les mois et que jamais mes collègues n'avait trouvé de quoi mettre fin à ce bordel. Alors j'écoutais à peine, préférant discuter avec mes partenaires de la criminelle. Tout ça n'ennuyait pas que moi de toute évidence. Enfin ce brief interminable prit fin et l'action commença. Habituellement on arrivait au petit matin, surprenant les occupants endormis, mais pas cette fois. Quand on débarqua ce fut évidemment la panique et le jeu du chat et de la souris commença. Je laissais mes collègues courir, je n'en avais strictement aucun envie, j'avais déjà fait mon jogging matinal. Aussi je m'enfonçais un peu dans le camp. En fait j'avais juste envie d'être tranquille et n'avoir rien à faire. Si on pouvait décamper sans que j'ai à agir, je ne m'en plaindrais pas. Malheureusement pour moi mon plan fut contrarié. En effet en approchant d'une caravane que je pensais vide, je vis du mouvement à l'intérieur. Même si cette mission m'ennuyait, je ne pouvait pas me contenter de faire demi tour. J'étais tout de même un minimum professionnelle et je devais allez vérifier ce qu'il se passait, en priant pour ne pas tomber sur un gosse là dedans. La porte s'ouvrit soudain et par réflexe je pointais mon arme sur la personne qui venait d’apparaître. Une jeune femme, qui me sourit une phrase qui me rend septique. Si on était dans une autre situation on pourrait dire que c'est un début de drague. Je pousse un soupir avant de répondre. « Oui et j'aurais préféré ne pas me pointer dans le coin. Bon si on gagnait du temps, donne moi ce que tu es venu planqué, ça m'éviteras de faire venir mes bourrins de collègue avec leur chien qui retournerons tout là dedans » Après moi ce n'était pas mon soucis, mais je savais que ça prendrait des heures et je voulais vraiment retrouver rapidement le poste. Je pourrais aussi l'embarquer, mes collègues trouvait toujours une justification, mais là encore je risquais de me taper un interrogatoire à la con et si je pouvais l'éviter c'était avec plaisir. Alors je tentais cette voie là, si elle ne la prenait pas et bien je devais passer à l'action.

On était organisés ici, on aimait pas que n'importe qui débarque à tout bout de chant et surtout pas les autorités, un système avais été mis en place, à la manière des guetteurs des cités à risque, la différence c'est que nous on était moins dangereux, c'était pas dans notre intérêt de créer des problèmes et de les voir traîner ici, entre les courses, les pièce tombés du camion et évidemment la drogue, on voulait les garder le plus loin possible d'ici. C'était simple, les habitations à l'entrée devais prévenir les autres en cas de problème. Le coup de sifflet retentit, la sonnette d'alarme avait été tirés certain laisser tomber leur bagnole sur lequel ils travaillaient pour aller – comme moi- ranger ce qu'il y avait à dissimuler, d'autre ne bronchait pas soit parce qu'ils n'avaient rien à se reprocher soit parce qu'ils étaient bien trop organisés pour se faire surprendre ainsi à n'importe quel heures du jours ou de la nuit. C'était souvent ces même personnes qu'ils cherchaient à coincé sans jamais réussir d'ailleurs. Personne ne leur en voulait, ils étaient transparent avec nous, de plus c'est bien souvent eux qui nous protégeait et ils étaient toujours là pour nous aider quand on les appelais en cas de pépins. J'étais qu'une petite consommatrice, un grain de sable sur la route des flics, mais lorsque ses derniers n'arrivaient pas à choper les gros poissons il se rabattait sur le reste, en espérant déstabiliser les chefs. Tout ça ne me faisais pas peur, j'avais l'habitude de la police je les côtoyais depuis ma naissance d'ailleurs, j'avais fais plusieurs fugue des foyers ou des familles d'accueil -la dernière en dates m'avais d'ailleurs amené ici – les vols à l'étalage quand j'étais plus. Je tournais en rond, j'étais pas doué pour les cachettes, jusqu'à présent j'avais eu de la chance lors des précédentes descentes soit je n'était pas là, soit je n'avais rien. Manque d’efficacités de ma part, j'avais été repéré, j'ouvrais subitement la porte, l'arme pointés sur moi ne me faisais pas sourciller. Je souris et croisais les bras devant moi, une femme, peut être un peu de chance de mon côté généralement elles cherchaient moins à jouer au cowboy, néanmoins elles étaient plus dure que les hommes et ne laissait jamais rien paraître. « Cachez votre joie » je levais les yeux au ciel, cette femme débordais d'enthousiasme. « Désolé de vous décevoir, mais j'ai rien à cacher. Venez voir par vous même si vous voulez » je décroisais mes bras et lui indiquait de passer le pas de la porte. « Je ne suis pas armée promis » comme pour montrer ma bonne fois je fis un tour sur moi même avec les mains en l'air, je portais un débardeur noir et un jean près du corps, pas de quoi caché le moindre objet tranchant « Je n'ai que mon corps pour me défendre »

@Octavia Stone

Vraiment aujourd'hui ce ne serait pas ma journée, voilà que l'opération se passait comme d'habitude, tout le monde détallait et mes collègues devaient courir après. On se trouvait limite dans une cour de récréation, en train de jouer aux gendarmes et aux voleurs. Et je devais avouer que les voleurs étaient drôlement bon, au bien les voleurs étaient drôlement mauvais, c'était aussi une possibilité. Et vu combien de fois on venait ici sans succès, je penchais parfois pour cette deuxième option. En tout cas moi je n'avais pas vraiment envie de me mêler au jeu. Alors j'avais décidé de m'éloigner un peu, espérant pouvoir faire mine de bosser sans faire grand chose. Malheureusement pour moi, il y avait du mouvement. J'avais un peu de conscience professionnelle. Alors j'allais voir ce qu'il se passait. Je découvrit une jeune femme, qui m'ouvrit d'ailleurs sa porte. Je soupirais. Je n'avais vraiment pas envie de faire d'interpellation aujourd'hui, j'aimerais avancer sur des dossiers plus important. Je savais très bien qu'on ne trouverait rien d'énorme aujourd'hui, les stup venait ici tellement souvent, il devait connaitre tout le monde ici. Alors je tentais de le faire en mode gentil. Restant tout de même sur mes gardes, aucun collègue en visu, j'avais toujours mon arme et ma radio mais on pouvait facilement se laisser surprendre. Je ne prend même pas la peine de répondre à l'inconnue quand elle me sort cachez votre joie. En même temps, je pense que la plupart des gens seraient blasé à ma place. Arrêter une gosse, oui elle me semblait encore être une gosse, pour un peu de drogue. Oui je connaissait des jours plus palpitant. Evidemment elle me dit qu'elle n'as rien caché et m'invite à vérifier moi même, me promettant qu'elle n'est pas armée. Je restais à l’extérieur. « J'ai l'air si stupide que ça ? » Je la regarde se tourner pour me montrer qu'elle n'a rien sur elle de dangereux. Je ne peux pas m'empêcher mon regard détailler certains endroits de son corps, oui dans d'autres circonstance elle serait mon genre de fille. Mais je suis au boulot, et je dois rester professionnelle, même si ça me fait chier. Finalement j'approche un peu plus et jette un regard à l'intérieur « Il n'y a personne d'autre ? Des enfants ? » Je préféré savoir à qui m'attendre et prendre le plus de précaution possible. Si les choses tournent mal, je ne veux pas tirer si je risque de toucher un enfant.

Je regardais les alentours, certain de mes voisins se faisaient déjà retourner toutes leurs affaires, d'autre tentait de se cacher et certains se faisait déjà interpeller, des petits consommateurs rien de plus je riais intérieurement, la police jouait les gros bras, mais ce n'est pas aujourd'hui qu'ils allaient repartir avec le gros gibier. J'étais heureuse de savoir Deva loin d'ici, heureusement que Mav était arrivés avant tout ce bordel, je priais aussi pour que Murphy ne débarque pas à ce moment là, avec son caractère de merde à celui là, il se ferait arrêter directement. Je reportais mon attention sur ma nouvelle amie qui ne c'était toujours pas détendue d'ailleurs, elle pouvait très bien faire son boulot correctement et décrocher aussi un sourire, elle obtiendrait peut être un peu plus de satisfaction, heureusement pour moi, elle était agréable à regarder, je n'avais pas à faire à un laiderons qui avait besoin de se sentir puissante pour compenser ou encore à l'un de ses pervers qui jouait sois disant de leur sexe fort pour obtenir ce qu'ils voulaient, d'ailleurs c'était souvent ces même gars qui finissait dans mon strip club tous les soirs, ceux là se gardait bien de s'enfoncer dans le camp, de peur d'être repérés à mon avis. « Je n'ai jamais dit ça, je ne l'ai même pas penser d'ailleurs, que vous aviez l'air d'être une bombe sans votre masque de la méchante policière oui, mais stupide c'est loin d'être le cas à mon avis » je souris toujours, je n'avais pas l'intention de m'écraser, je ne l'avais jamais fais devant personne et ce n'est pas aujourd'hui que ça allait commencer. Je n'avais rien à perdre et ce n'était pas pour trente grammes d'herbe dans mon décolletés que je finirais ma vie en prison. Plus ou moins rassurés la rousse s'approchait, jeta un coup d’œil rapide à l’intérieur « Non, il n'y à que moi ici, je suis complètement seule » phrase à double sens, je crois que mon comportement l’exaspérait, mais je m'en foutais après tout on était libre de faire du rentre dedans à qui on voulait, quand on voulait. Une main sur son arme, la flic entrait dans mon humble demeure, je ne me décalais pas et elle ne me quittait pas des yeux, guettant le moindre des petits gestes. Je rentrais après elle, m'enfonçant un peu plus dans le mobilhome, qui était composé d'une grand pièce salon, cuisine, une chambre et d'une petite salle de bain, c'était pas un palais, mais c'était suffisant pour le peu que j'étais dedans. « Faites comme chez vous » je restais au milieu de la pièce les bras croisées « Je sais pas ce que vous cherchez, mais vous le trouverez pas chez moi en tout cas » Je n'avais pas eu l'occasion de la voir de dos, mon regard s’attardait un peu trop sur ses fesses « mais restez autant que vous voulez, c'est un réel plaisir de vous avoir ici »

@Octavia Stone

Franchement je doutais que cette opération soit un succès. Mais je n'avais plus le choix. J'entrais donc dans la caravane de cette fille, restant méfiante, ici on ne savait pas sur quoi on pouvait tomber. Mais je devais être honnête je doutais que cette fille soit un très gros danger. De toute évidence je n'avais pas affaire au grand chef du réseau que mes pauvres petits collègues tentaient depuis des années de faire tomber. On savait tous que les plus gros poissons étaient bien loin d'ici et ne se mouillait jamais assez pour se faire choper. Je regardais autour de moi, cherchant une potentielle planque. J'avais la flemme de tout retourner, pour trouver quoi, un sachet d'herbe ou de poudre. Alors je lui posait une fois de plus la question mais évidemment elle prétexta n'avoir rien. Je levais les yeux au ciel, demandant au passage si je semblait si stupide. Sa réponse me laissa un instant sans voix. Mais je répondit « Méchante policière c'est mon rôle du jour, désolé ma jolie » Je ne retirerais pas mon masque, pas en opération en tout cas. Car je me devais de faire mon travail, du mieux possible, même si sur ce coup là je n'en avais pas envie. Je la questionne, cherchant à savoir si je devais m'attendre à tomber sur quelqu'un d'autre ici. Mais elle m'apprend qu'il n'y a personne, qu'elle est seule. Et avec son ton je soupire, je comprend bien ce qu'elle sous entends. Je ne peux pas m'empêcher de grommeler d'une façon que je pense imperceptible pour elle « Chacun sa merde » Moi aussi je suis seule, et moi ça me vas très bien comme ça d'ailleurs. Elle me dit de faire comme chez moi et je soupire, puisque elle ne me laisse pas d'autre possibilité, je vais devoir fouiller. Mais avant ça je m'approche d'elle. « Je vais vous fouiller, pour être certaine que vous n'êtes pas armée » J'aimerais autant éviter de me retrouver avec un couteau planté je ne sais où pendant que je fouille sa maison. Avec le temps j'ai appris à me méfier un peu de tout. Certaine personne cachent très bien leur jeu. Elle me semble bien inoffensive, mais justement, elle semble trop innocente. Ce n'est jamais bon signe quand une personne me semble bien trop sage. En général ce sont les pires. J'attends qu'elle me réponde, les mains en suspension au dessus de son corps.