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LOS ANGELES, A L'ANCIENNE :: Archives 2020 :: Archives rpsPartagez

 Shit is really about to get real this time → EIWEN

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#  Shit is really about to get real this time → EIWEN EmptyJeu 3 Déc - 14:57

Shit is really about to get real this time.
Owen était enfin sortie du centre. J'avais du mal à réaliser que nous allions enfin commencer et vivre notre nouvelle vie, celle qui je le croyais sincèrement, n'était que méritée. Contrairement à ce que pouvait penser mon ex belle famille, je ne faisais rien de mal à m'accordant le bonheur et encore une fois, je n'oubliais pas ce que j'avais vécu avec Josh, au contraire. Une part de lui vivait en moi mais je me devais d'avancer. Tout était une question de point de vue mais au final, ça restait ma vie et donc je me considérais comme la seule et unique décisionnaire de ce que j'en faisais. Owen semblait aller mieux, je le sentais plus apaisé et nos nuits ne ressemblaient plus à celles que nous passions au début de notre relation, les cauchemars s'étaient dissipés et si il ne dormait pas toujours comme un bébé, il ne se réveillait plus en sueur. Chaque petite victoire était à célébrer après ce qu'il avait vécu et je faisais attention à ne rien minimiser. Évidemment l'arrivée de notre petite fille devait considérablement aider dans le processus de guérison puisque sans le savoir, elle lui donnait l'envie irrésistible de sa battre pour sa santé mentale et pour sa vie en elle-même. Ce bébé était attendu comme le messie et ce même si il arrivait dans des conditions particulières. Malgré tout, je voulais que cette fin de grossesse se passe le plus normalement possible et j'avais donc traîné mon compagnon au centre commercial dans le but d'acheter les derniers éléments manquant à la chambre du bébé. La recherche n'avait pas été très fructueuse et je ne savais pas si c'était mes goûts qui avaient évolué ou si les hormones jouaient sur mon humeur mais je n'avais rien trouvé qui me satisfaisait si ce n'était des petits body et deux petites peluches pour le berceau. « Je crois qu'il y a un autre magasin au troisième étage... » dis-je en regardant en l'air alors que nous sortions de la boutique. « Ça te dit de prendre un chocolat chaud avant ? » Bien qu'il ne disait trop rien sur cette journée shopping, je savais que ce n'était pas son passe-temps favoris. J'avais tout de même de la chance qu'il s'intéresse autant aux détails de ma grossesse pas comme certains hommes que j'avais pu croiser -par d'autres amies enceinte- qui se fichait de tout laissant leur femme décider jusqu'au prénom de l'enfant. Owen était investi et ça me rassurait. Après avoir eu son accord, on se dirigeait vers le petit café situé à quelques pas et on s'installait dans un coin, en vitrine. « Oh regarde, ils ont des chocolats chauds viennois à tomber ! » Je lui montrais le menu ou trônait une image de la boisson chaude à faire frétiller les papilles des gourmands dont je faisais clairement partie surtout depuis quelques mois. Je ne pouvais pas commander autre chose, c'était décidé. D'un sourire satisfait, je lui laissais la carte. « Tu commandes pour moi ? Je vais aux toilettes. » Je grimaçais puisque c'était mon quotidien depuis quelques semaines. Notre petite fille s'amusait à faire pression sur ma vessie et je commençais à passer plus de temps dans les toilettes que dans le salon... Je me levais et me dirigeais vers la petite pièce au fond de la salle. A peine avais-je lavé mes mains que j'entendais des bruits sourds, peut-être de pétards, et des cris. Je ne comprenais pas tellement ce qui se passait mais quelque chose se passait et instinctivement je posais ma main sur mon ventre. Je me reculais de la porte hésitante.


ft. @Owen Raleigh Shit is really about to get real this time → EIWEN 3352064663    
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#  Shit is really about to get real this time → EIWEN EmptyJeu 3 Déc - 22:09

Shit is really about to get real this time.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu le sentiment d’être apaisé. On en avait traversé des épreuves, Eileen et moi. Depuis mon retour d’Afghanistan, les problèmes s’étaient enchainés, les galères précipitées entre nous, et pourtant, je respirais à nouveau. Eileen entamait son septième mois de grossesse, son ventre avait pris plus de place entre nous, et pourtant, rien ne saurait me réjouir davantage. Il me tardait de poser les yeux sur notre princesse miracle. Je ne savais si mes yeux amoureux parlaient en toute objectivité, mais la femme qui partageait ma vie était resplendissante, et je m’estimais davantage chanceux quand je réalisais que nous étions sortis de la tempête et qu’à l’horizon, le soleil se levait pour briller. Eileen était la lueur de bonheur qui avait grandi pour devenir l’astre en lui-même. Elle m’était essentielle, et j’avais la sensation de ressentir une plénitude à ses côtés. Plus rien ne pouvait se mettre en travers de nous, et de notre famille. Tout, sauf peut-être les magasins qui n’offraient pas nécessairement les idées qu’Eileen avait en tête pour la chambre de notre fille. Ca me faisait sourire, parce que je voyais bien qu’elle savait ce qu’elle voulait, et ce qu’elle ne voulait pas, mais elle me demandait toujours mon avis. Si parfois je secouais la tête quant à certaines choses que je percevais comme inutiles, pour d’autres, je lui laissais totalement le choix, car je voyais bien que ça lui tenait à cœur. En tout cas, je m’étais promis de me mettre à monter les meubles de la chambre de bébé et s’il le fallait, recommencer une fois qu’on aurait déménagé. Je prenais goût à cette future paternité qui se rapprochait de jour en jour. Si j’étais excité de son arrivée, j’appréciais de me retrouver dans un état de sérénité que je n’aurais cru possible sans l’aide des médecins. « Au pire on pourra toujours commander sur internet si on ne trouve pas notre bonheur… » Suggérais-je alors qu’elle souhaitait faire le tour d’un autre magasin. Ca ne m’embêtait pas, bien au contraire. Ma seule inquiétude, c’était elle. Si elle m’annonçait qu’elle était fatiguée, on rentrait. D’ailleurs, elle avait envie d’un chocolat chaud, et je ne lui refusais pas. Ca me permettrait également d’éviter la foule pendant un temps. Si j’étais calme et que je me sentais bien moins anxieux, je redoutais les moments de bain de foule. « Oui, faisons une pause ! » Je ne me faisais pas prier et nous nous rendions alors au café qui se tenait à quelques mètres, nous installant devant la vitre, histoire de regarder les passants. J’étais attendri par l’attitude de ma compagne qui semblait conquise par la carte mise à disposition, et je laissais échapper un rire amusé par son explosion de joie. « Ah c’est la gourmande qui parle ou notre fille ? » Je lui fis un clin d’œil complice, et elle se leva pour se diriger vers les toilettes, les joies des femmes enceintes. Acquiesçant, je lui garantissais que j’allais prendre sa commande : « Oui, prends ton temps, je m’en occupe. » J’interpellais alors le serveur qui passait pour lui commander son chocolat viennois et me prendre la même chose au cas où elle souhaite en avoir un peu plus. Observant les gens derrière ma vitre, mon regard se porta sur une silhouette qui me fit hérisser le poil. L’accoutrement était suspect. Des lunettes de soleil, un long manteau, des vêtements noirs, amples, alors qu’il faisait une belle chaleur à Los Angeles. Ne le lâchant pas du regard, inquiet, je me levai sans plus attendre et m’enquis de le suivre. J’avais le cœur qui battait à tout rompre. Je me demandais si j’hallucinais de nouveau ou s’il s’agissait d’une menace sérieuse. Il avait le pas lourd, l’homme. Il me paraissait armé. Et moi, je n’avais rien d’autre que mon accoutrement de civil. L’homme prit l’escalator jusqu’au troisième étage. J’hâtais le pas tout en cherchant à rester dissimulé dans la foule. J’attendais un seul mouvement, qu’il passe la main sous son long manteau. Lorsqu’il le fit alors qu’il se trouvait en plein milieu d’une zone bondée, je bondissais sur lui en hurlant : « A COUVERT! » Je le percutais de plein fouet en le projetant au sol, son arme cracha des coups de feu vers le ciel tandis qu’il tombait, sous les hurlements de la foule qui détalait. L’homme cherchait à m’attaquer, et je forçais comme un dingue pour éviter qu’il ne pointe son arme sur moi tandis que je cherchais à le neutraliser. Je ne répondais plus de rien, je ne pensais qu’à une chose : Eileen était sur les lieux, il était hors de question qu’un drame se produise. Finalement, dans un élan de rage, je repris le dessus sur lui, lui dérobant son arme, m’asseyant sur lui et le prenant en joug. « Tu croyais aller où comme ça espèce d’enfoiré ?! » J’étais dans un état second. J’avais l’impression de revivre l’Afghanistan, de me trouver dans cette montagne dangereuse, et je lui hurlais dessus. « T’es tout seul ?! Ils sont où les autres ? » L’homme n’avait pas peur, il était probablement drogué, mais il souriait malgré la douleur infligée par la position dans laquelle je le maintenais. « REPONDS CONNARD ! Et me fais pas croire que tu comprends pas l’anglais où je vais t’aider à t’en souvenir ! » Je lui assénais un coup de crosse dans le visage et il me répondit qu’il était seul, peu sur de moi, je criais à l’attention de qui voulait bien l’entendre : « Appelez les flics. On a ici un homme armé qui prévoyait une fusillade avec un AK-47. Agissant apparemment seul mais dites-leur de sécuriser le périmètre. » Mais quelqu’un l’avait déjà fait. Bientôt le brouhaha prenait le dessus sur moi, et j’essayais de me focaliser sur Eileen et notre fille, mais ça renforçait mon inquiétude, parce que dans toute cette agitation, je ne savais pas où elle était.


ft. @Eileen Hastings Shit is really about to get real this time → EIWEN 468627832    
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#  Shit is really about to get real this time → EIWEN EmptyLun 7 Déc - 11:03

Shit is really about to get real this time.
« Oui, je crois qu'internet est le dernier recours des parents désespérés des boutiques, comme nous. » plaisantais-je en souriant. Nous n'étions pas spécialement désespérés, j'extrapolais mais en réalité, je n'aimais pas tellement tout acheté sur internet. Je préférais toucher, choisir en ayant vu le produit et en étant sur de ce que nous allions donné à notre fille. Je n'avais jamais caché que je voulais le meilleure pour elle, quitte à y mettre le prix. Je pouvais faire des concessions pour moi et mes besoins quotidiens mais certainement pas pour le petit ange qui grandissait tranquillement dans mon ventre. Owen n'avait pas bronché quand je lui avais proposé de boire quelque chose, d'ailleurs, il était rare qu'il me contredise. « Tant que je peux tout lui remettre sur le dos, ce sera pour elle. » dis-je amusée en haussant les épaules. J'étais de nature gourmande mais je savais me contrôler sans aller dans l'excès. Bien sur, la grossesse changeait un peu mes habitudes et j'avais de plus en plus souvent des envies diverses et variées. Je me privais moins puisque je considérais que mes soudaines pulsions étaient, en quelque sorte, une demande de mon bébé et que je me devais de les combler, ce qui évidement m'arrangeait bien puisque je mangeais des choses délicieuses. Finalement, j'étais allée aux toilettes mais à peine avais-je eu le temps de me laver les mains que le bâtiment tremblait. Je ne savais pas ce qu'il se passait mais j'avais une lourde angoisse qui me submergeait et je me reculais dans un coin, le temps de quelques secondes. Je détestais ces bruits, ils me rappelaient trop les combats, les missions et tout ce que j'avais pu ressentir sur le terrain. Je n'en avais jamais été traumatisée parce que le contexte faisait que je m'y étais habituée, je m'étais conditionnée pour ça. En revanche, ici aux Etats-Unis, je n'y étais absolument préparée. Je voulais protéger mon enfant mais aussi Owen qui était encore dans la salle de restaurant. Je sortais en trombe sans faire spécialement attention aux personnes que je croisais qui allait se réfugier dans les toilettes. « Owen ? » Je regardais autour de moi, il n'y était pas. « Il y a quelqu'un qui a tiré en haut, mettez-vous à l'abri ! » me lançait une femme du fast-food en se cachant derrière le comptoir. J'étais prise de panique, mon cœur accélérait ses battements et je l'entendais dans ma tête, se cognant contre mon crâne. J'avais peur de ce qu'il se passait là-bas, de ce qu'il avait pu faire et sur quelle scène d'horreur j'allais tomber. Malgré tout, je me ruais hors du restaurant. Je regardais partout et j'entendais des cris mais une voix résonnait plus que les autres. Owen. Je me dépêchais de monter vers l'étage supérieur mais j'étais arrêtée par la police qui commençait à former un périmètre. Ils refusaient de me laisser passer et je ne pouvais pas leur en vouloir... Une femme enceinte dans un endroit aussi dangereux n'était pas franchement l'idée du siècle. Malgré tout, j'essayais de négocier avec l'agent de police tout en jetant des regards par dessus son épaule pour tenter de voir Owen ou au moins d'apercevoir quelque chose qui pourrait me conformer dans l'idée qu'il était bien ici, quelque part. Il n'y avait que des hommes en uniforme partout et aucun signe de mon compagnon. Je décidais de redescendre pour aller de l'autre côté demander à un autre agent de sécurité si il n'avait pas vu un homme blanc, grand, brun aux yeux clairs. Heureusement, je tombais sur quelqu'un d'assez physionomiste qui m'indiquait qu'il l'avait vu mais qu'il était encore avec les forces de l'ordre et le potentiel terroriste. « Un terroriste ? » répétais-je un peu abasourdie même si je n'étais pas naïve au point de croire que les tarés que nous pourchassions de l'autre côté de globe ne pouvaient venir jusqu'ici. Je regardais autour alors qu'ils commençaient à évacuer et je tentais ma chance en criant. « Owen ! » Peut-être qu'il allait m'entendre et me retrouver. Pour l'instant, j'avais juste peur d'être évacuée dehors et de me retrouver toute seule.


ft. @Owen Raleigh Shit is really about to get real this time → EIWEN 3352064663    
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#  Shit is really about to get real this time → EIWEN EmptyLun 7 Déc - 12:59

Shit is really about to get real this time.
Eileen était dévouée au bien-être de notre fille, ça transparaissait de plus en plus au fur et à mesure de sa grossesse. Nous étions d’accord que rien n’était trop beau pour notre futur trésor, mais je sentais au travers de son comportement qu’elle ne voulait rien laisser au hasard. Ca me convenait, j’étais dans la même optique et quelque part, ça m’enjouait parce que j’avais l’impression que le pire était derrière nous et qu’on allait enfin pouvoir profiter. Lui effleurant la joue en ramenant une de ses mèches derrière son oreille, je lui assurais : « On trouvera, il y a plein d’autres centres commerciaux et des boutiques pour enfants dans le coin. Et même si on doit aller à l’extérieur de la ville, je le ferais. T’en fais pas, elle aura tout ce qu’il y a de meilleur. » J’étais prêt à dépenser sans compter pour notre enfant. De toute façon, ayant vécu seul durant la majeure partie de ma vie d’adulte, je n’avais pas dépensé à tort et à travers et je possédais suffisamment d’économies pour ne pas m’inquiéter de l’état de mes finances. J’eus un petit rire alors qu’elle sautait vivement sur l’occasion d’excuser sa gourmandise par sa grossesse, et je m’en amusais encore en lui soufflant : « On ne lui dira pas, ça sera notre secret ! » Eileen n’avait pas à s’inquiéter de sa prise de poids, au contraire, ça permettait à notre fille de se développer convenablement, d’autant plus qu’elle n’était pas bien épaisse. Ma sœur m’avait même demandé si elle envisageait une césarienne au cas où son bassin soit trop étroit. J’en avais aucune idée, mais quoi qu’il en soit, je me rangerais toujours du côté de la meilleure solution possible pour la maman comme pour l’enfant. J’étais probablement présomptueux de croire que les ennuis cesseraient sur le sol américain. J’étais militaire, je me devais de servir mon pays en toute circonstance. Même lorsque je n’étais pas en service. J’avais agi dans l’urgence, sans penser au danger auquel je m’exposais. Jamais je n’avais poursuivi un terroriste sans être à minima protégé par un gilet pare-balles et au moins un couteau ou un fusil d’assaut. Là c’était autre chose et j’avais davantage peur que ce que j’avais pua voir durant toute ma carrière. Je n’espérais qu’une chose : qu’il n’y ait aucun mort ou blessé à déplorer. J’avais eu un doute en le suivant dans sa manœuvre. Je m’étais dit que je pouvais fabuler, que mon instinct me trompait depuis mon retour d’Afghanistan, meurtri. J’avais tant de fois été trompé par mon esprit qui voyait des Afghans partout, que j’aurais pu passer outre. Mais cette fois, j’avais vu juste. Je pensais à Eileen, et je lui demandais déjà pardon au cas où il m’arrive quelque chose. Je ne voulais que son bonheur. La chance semblait me sourire, parce que l’homme n’était pas entrainé comme je pouvais l’être. S’il était armé, il n’avait très certainement pas fait la guerre, il avait été recruté à distance, ou alors il agissait au nom d’une cause qu’il ne maitrisait même pas. C’était la cohue autour de moi, et je restais focalisé sur l’assaillant en resserrant ma poigne sur lui, non sans regarder autour de moi en attendant les secours. J’espérais au fond de moi qu’Eileen ait décidé de se mettre à l’abri, parce que je ne savais pas s’il n’y avait pas d’autres hommes prêts à finir le travail. La police arriva, prit le relais pour embarquer l’homme, l’équipe de déminage était aussi sur les lieux, de crainte qu’il ait placé une bombe quelque part. Soupirant de soulagement en reprenant mes esprits, je n’avais plus qu’une seule envie : retrouver Eileen et m’assurer qu’elle aille bien. Il y avait un tel bruit et un tel monde qui s’affairait que j’étais incapable de la distinguer dans la foule. Alors que j’allais m’éclipser, un officier m’arrêta dans ma démarche : « Monsieur, on va devoir vous interroger. » Il en était hors de question. Leurs interrogations et leurs suspicions pouvaient attendre. « Capitaine Raleigh. Je dois d’abord retrouver ma compagne. » L’air ébahi qu’il s’agisse de ma priorité, l’homme m’attrapa le bras pour ne pas que je m’échappe. « Je regrette, mais nous avons des questions à vous poser, Capitaine. » Si je n’avais jamais contredit des ordres de mes supérieurs, je n’étais en présence d’aucun d’eux. Retirant son bras du mien d’un geste sec, je me faisais bien comprendre : « Vos questions attendront, ma compagne est enceinte, elle doit me chercher partout. Vous aurez mon rapport, je suis dans l’infanterie, vous vous doutez que je sais reconnaitre et neutraliser un terroriste. » Mais son supérieur vint me spécifier que je ne quitterais pas la zone tant que je n’avais pas répondu aux questions. Aussi j’attrapais mon téléphone et priais pour qu’Eileen entende le sien. « Décroche… » Mais elle ne répondit pas. Trop inquiet pour me plier aux exigences des uns et des autres, je pris congé en bousculant certaines personnes sous les cris outragés des forces de l’ordre. Me frayant un chemin parmi la foule, je criais : « Eileen ! » J’angoissais, la foule me pesait et je tentais de garder contenance en criant toujours plus fort pour la retrouver. Je courais tandis que j’entendais les hommes de la LAPD m’appeler comme si j’étais un fugitif. C’est là que je la vis, et mon sang ne fit qu’un tour. Le soulagement que je ressentais était sans pareil, je me jetais dans ses bras. « Mon amour ! Je suis désolé, je suis là ! » Je capturais ses lèvres avec force, tant l’inquiétude m’avait accablé. Mais déjà la police nous avait rejoints.


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#  Shit is really about to get real this time → EIWEN EmptyMar 8 Déc - 15:07

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Je souriais à Owen qui comme toujours se voulait rassurant et bienveillant. Il n'aimait pas que je me tracasse pour rien ou que je m'en fasse pour des choses qu'on pouvait finalement régler en sortant un peu de nos idées préconçues. Il avait raison et je ne devais pas me précipiter sous prétexte que je ne trouvais pas exactement ce que j'avais en tête... Notre fille n'allait pas arriver avant quelques semaines, ça me laisse donc du temps pour le traîner encore un peu dans divers magasins. Heureusement, j'avais de la chance, il ne bronchait jamais pour m'accompagner surtout pas quand les achats étaient destinés à notre bébé. Cette grossesse n'avait rien de très conventionnelle mais on s'en sortait bien tous les deux, voir tous les trois parce que quoi qu'on en dise, elle faisait déjà partie de l'équation. « Je compte sur toi. » répondis-je malicieusement au fait que j'utilisais gracieusement ma grossesse pour justifier mes envies gourmandes. J'étais de nature à aimer manger mais je n'avais jamais trop abuser des bonnes choses, j'avais toujours su me contrôler et c'était sûrement du à mon métier et à ma formation. Tout était dans le mental et ceux qui ne l'avaient pas, sortait des rangs de l'armée pour de bon. D'ailleurs, Owen avait beau ne pas avoir eu des jours faciles depuis son retour, il n'en restait pas moins extrêmement courageux. Il me semblait que personne d'autre que lui n'était rentré et n'avait supporté ce qu'il avait supporté psychologiquement et physiquement. Je ne le disais pas toujours mais j'avais énormément d'admiration pour lui, j'en avais toujours eu. Ce que je ne savais pas encore, c'était que cette fierté découlant de cette admiration allait être exacerbée par ce qui se passait à l'extérieur du restaurant ou je me trouvais pour l'instant. Les bruits sourds avaient laissé place aux cris de la foule. Personne n'était habitué aux armes à feu pas même dans un pays ou elles étaient pratiquement légalisées dans tous les états. Je fermais les yeux et en quelques secondes, je me retrouvais en Irak lors d'une de mes missions les plus périlleuses. Les odeurs de sang, de mort et de poudre de kalachnikov me revenait violemment en tête et il me fallait quelques minutes pour reprendre entièrement mes esprits. J'avais traversé la moitié du mall et mes yeux guettaient la moindre silhouette qui pouvait me faire penser à Owen. Ou était-il ? Pourquoi était-il sorti du restaurant ? J'aurais presque préféré qu'il se cache sous une table plutôt qu'il joue, potentiellement, au héro. Je n'étais pas dupe, je savais que si un terroriste tentait de s'en prendre à un innocent, il serait le premier à intervenir ; déformation professionnelle. On m'empêchait de passer et si je comprenais qu'ils souhaitaient sécuriser le périmètre, je n'en étais pas pour autant plus rassurée. Je voulais voir mon compagnon et rien d'autre. De loin, un corps gisait au sol et je sentais une nausée me traverser. C'était la pagaille complète et je sentais quelqu'un m'attraper par le bras. Je voulais me défaire de cette prise avant de réaliser que son autour n'était autre qu'Owen. « Owen ! Bon sang, j'ai cru mourir de peur ! » dis-je en le serrant aussi fort que je le pouvais contre moi. Je prolongeais son baiser et posais mes mains sur les siennes, actuellement sur mes joues alors que la police nous rejoignait. « Qu'est ce qu'il s'est passé ? Pourquoi ils te suivent ? » demandais-je sans comprendre. Ils ne semblaient pas vouloir l'arrêter pour autant un des hommes le sommait de le suivre.


ft. @Owen Raleigh Shit is really about to get real this time → EIWEN 3352064663    
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#  Shit is really about to get real this time → EIWEN EmptyMar 8 Déc - 22:39

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Eileen pourrait toujours compter sur moi. Même dans les instants où elle douterait, même lorsque je n’étais pas moi-même, elle était mon seul repère, et je n’envisageais plus de la perdre, pas après tout ce que nous avions traversé. Si j’étais debout aujourd’hui, et non une croix blanche dans un cimetière, c’était parce qu’elle m’avait sauvé du monstre que l’Afghanistan avait inséminé en moi, ce trouble grandissant qui me déroutait sur bien des aspects et perturbait mon équilibre. Notre bébé n’était que la finalité de cet amour qu’elle me portait et je m’estimais plus que chanceux d’avoir eu la chance de la retrouver alors que je pensais notre histoire perdue. Il me paraissait tout bonnement impensable de fermer les yeux sur l’étrangeté du comportement de l’homme alors que je connaissais enfin le bonheur avec la seule femme qui avait de grâce à mes yeux. Même si cela signifiait la laisser momentanément seule pour assurer sa sécurité. Je n’avais pas mesuré le danger parce que tout ce qui m’intéressait, c’était que ma femme vive et qu’elle n’en vienne pas à perdre notre enfant, notre petit miracle. Ce rôle de père et de compagnon protecteur me tenait à cœur. Depuis ma sortie du centre, je m’efforçais d’être présent, de m’investir, de montrer à Eileen qu’elle n’avait pas eu tort de me tendre la main. D’ailleurs, si d’autres hommes n’appréciaient pas s’investir dans la préparation de la venue de leur premier enfant, j’y prenais un certain plaisir. J’avais presque hâte de voir ma fille grandir dans une chambre qu’Eileen aurait concoctée avec soin et de l’habiller avec toutes ces tenues mignonnes. Malgré tout ce qu’Eileen avait supporté dernièrement, notre enfant se portait comme un charme, et je me promettais de veiller à ce que la mère et l’enfant continue de bien se porter. Il n’y avait qu’elles dans ma tête alors que je m’efforçais d’empêcher le terroriste d’agir. Il aurait pu me toucher, me blesser et gâcher notre vie, mais heureusement, cette fois, je n’avais mis qu’un seul pied en enfer. Je ne réalisais pas encore ce qu’il se passait réellement, j’étais dans un état second, comme animé par une force extérieure. Je refusais qu’on me donne des ordres, je refusais de suivre les policiers qui sans moi, ne seraient même pas là. Je ne voulais qu’elle. Son étreinte me raccrochait à la vie, à la réalité. Retrouvant son parfum, j’humais son cou immédiatement pour m’apaiser pour revenir à moi. Elle s’était fait un sang d’encre, évidemment, et je m’en voulais de l’avoir laissée, mais je n’avais pas eu le choix. « Je te demande pardon… J’ai eu peur qu’on soit séparés… » J’aurais tout retourné, fait les boutiques une à une pour la retrouver. Je déposais plusieurs baisers rapides sur ses lèvres pour la rassurer, sans la lâcher, trop heureux qu’elle aille bien. « J’ai aperçu ce gars suspect, qui avait une drôle de tenue… Je l’ai suivi car je le soupçonnais d’être un terroriste, et j’ai bien fait… » J’avais cru halluciner, j’avais cru que mon esprit me ramenait aux temps de torture, mais non, tout ça était bien réel. « Je l’ai neutralisé… Je ne voulais pas t’inquiéter… mais il fallait agir vite… » Je lui racontais sans trop de détails, car les hommes derrière moi insistaient en rappelant mon grade, et je vis sur le visage d’Eileen, l’inquiétude grandissante qui la gagnait. Je caressais sa joue en lui offrant un sourire, ignorant encore les deux hommes derrière nous. « Ils veulent m’interroger. Mais il fallait que je te retrouve avant. » Il était hors de question que je parte sans elle. S’ils voulaient m’interroger, ils allaient devoir s’assurer qu’elle vienne avec moi. Alors que j’inspectais son visage, scrutant ses yeux à la recherche d’un moindre signe alarmant, elle m’apparaissait fatiguée, ou tracassée, presque malade. « Ca va ? Tu as l’air pâle… » Demandai-je soucieux. Si elle n’allait pas bien, les flics allaient devoir prendre ma déposition à l’hôpital, je n’abandonnerais pas ma compagne.


ft. @Eileen Hastings Shit is really about to get real this time → EIWEN 468627832    
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#  Shit is really about to get real this time → EIWEN EmptyMer 9 Déc - 14:46

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J'avais envie de croire que le bonheur allait enfin frapper à notre porte ou tout du moins que la stabilité que nous avions depuis sa sortie du centre allait perdurer. Nous en avions tous les deux besoin après les galères des derniers mois. Peu de couples avaient du endurer autant d'épreuves que nous, les avis, les remarques, la violence et les traumatismes d'une vie de soldat sans compter la mort parce que tristement, c'était aussi ce qui nous avait rapproché. Je ne voulais garder que le positif de cette dure année et mon frère me disait souvent que si il y avait tant d'épreuves sur nos chemins, c'était simplement parce que quelqu'un là haut nous trouvait assez fort pour les surmonter. C'était une vision que j'appréciais même si j'aurais bien aimé qu'on me laisse un peu tranquille. Même faire du shopping pour notre bébé nous amenait un lot de complications non désirées. La police était partout et le centre commercial était devenu un champ de bataille. Comment on pouvait en arriver là ? La folie de l'homme, je la connaissais, je l'avais eu en face de moi mais je n'arrivais pas à la comprendre et je ne le souhaitais pas. Si je n'avais pas été enceinte, j'aurais sûrement forcé le passage sans attendre quitte à me faire menotter pour outrage sur un agent dépositaire de l'autorité. J'étais sur le point de réellement paniquée quand je sentais l'étreinte d'Owen et je m'accrochais à lui aussi fort qu'il le faisait avec moi. « Je ne te voyais plus, j'ai eu si peur. » Je soufflais doucement pour reprendre une respiration normale mais j'avais du mal. Ce brouhaha était infernal et je ne savais pas si c'était mon esprit qui me jouait un tour mais j'avais l'impression qu'il était de plus en plus fort alors que le terroriste devait déjà être neutralisé. « Tu l'as ? Mon dieu Owen, tu aurais pu te faire tuer ! » Et on aurait tous pu y passer sans lui, j'en étais pleinement consciente. Je posais mes mains sur ses joues avant de reprendre. « Tu es fou, tu le sais ça ? Mais tu es l'homme le plus courageux que je connaisse. » Et j'en avais vu des soldats, j'en avais soigné des centaines voir plus, je ne les comptais pas. Owen était au delà de ça, au delà de ce qu'on demandait à un homme s'engageant dans l'armée... Je comprenais que le général refuse qu'il ne s'en aille, ils avaient tous besoin de lui, de sa force et de son courage. Je regardais autour de nous alors que les hommes l'appelaient plus vraiment patients et on pouvait comprendre leur état... Ils n'étaient pas aussi bien formés que les militaires face à ce genre de situations extrêmes. « Tu dois y aller. » dis-je sérieusement avant qu'il ne me regarde ou plutôt qu'il ne m'inspecte. J'esquissais un sourire et secouais la tête sans avoir envie de l'inquiéter. « Ça va, j'ai juste eu peur... La pression redescend. » Je n'étais pas au meilleur de ma forme et je sentais quelques contractions frictionner mon ventre. Notre fille n'avait pas aimé subir autant d'émotions d'un coup et je pouvais aisément la comprendre. « Je vais appeler Alex pour qu'il vienne me chercher et je t'envoie un message quand je suis rentrée d'accord ? Mais tu me tiens au courant aussi de ce qu'il se passe pour toi. » Je ne savais pas pour combien de temps ils en avaient et je m'imaginais déjà ne le revoir que demain matin... Les procédures étaient si longues dans ce type de cas surtout que l'individu qui avait tenté l'attentat n'était peut-être pas mort. « Fais gaffe capitaine. » dis-je en lui déposant un baiser sur les lèvres. Finalement, notre shopping et mes envies de chocolat chaud avaient tourné court, nous n'étions pas destinés à finaliser la chambre de notre petite fille aujourd'hui.


ft. @Owen Raleigh Shit is really about to get real this time → EIWEN 3352064663    
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#  Shit is really about to get real this time → EIWEN EmptyMer 9 Déc - 17:48

Shit is really about to get real this time.
La peur. Où était-elle quand j’avais décidé de prendre cet homme en chasse ? Envolée, comme si je ne répondais plus de rien et que je me concentrais seulement sur mon objectif : la protection du tout un chacun, dont ma petite-amie faisait partie. En mode pilote automatique, je ne m’étais fié qu’à mon instinct de soldat surentrainé, et non plus à celui qui avait été terrassé par la guerre, la mort, la torture. Etait-ce là le résultat de mon séjour au centre, je ne saurais le dire. En tout cas, la peur m’avait étreint au moment où j’avais senti le chaos autour de moi et que je ne savais plus où était Eileen. Ca me ramenait en Irak alors qu’on me signalait dans la radio qu’il lui était arrivé quelque chose. Mon être tout entier s’était mis en quête de la retrouver, parce que sans elle, je n’étais plus rien. Elle était mon ancre, ma raison d’être et elle portait également mon enfant en son sein. En partant comme un voleur, elle avait dû s’imaginer un tas de choses. Si elle avait pu être témoin des coups de feu, je pouvais aisément comprendre qu’elle avait cru que j’en étais l’auteur. La vérité était que je lui avais confié mon arme à feu depuis l’incident où je m’en étais pris à des policiers et que je ne savais pas où elle l’avait dissimulée. Je n’avais pas cherché à le faire. Les seules armes que je maniais étaient à la base mais là encore, elle ne pouvait sortir de cette zone de défense. Aujourd’hui, elle m’aurait été d’un grand secours, mais je m’efforçais de ne plus inquiéter Eileen avec des stupidités. Avoir l’arme sur moi, ça pouvait laisser entendre que je n’étais pas complètement guéri, car pas serein. Evidemment, je n’étais pas non plus sorti d’affaire, mais je faisais tout mon possible pour qu’un jour l’Afghanistan soit complètement derrière moi. Je ne voulais plus lâcher Eileen, et si elle avait peur, elle me communiquait bien ce sentiment que je pouvais ressentir au plus profond de mon être. « Je sais mon amour, je suis désolé… J’ai essayé de te téléphoner… » Mais le réseau avait dû être saturé. J’esquissais une moue désolée, alors qu’elle formulait ce qu’il aurait pu m’arriver. Oui, une balle aurait pu se perdre dans mon abdomen, ou me toucher en pleine figure, mais j’étais là, à la tenir dans mes bras, tremblant encore d’inquiétude. « Ca aurait pas été la première fois… » Je posais d’ailleurs une main sur son cœur, la laissant glisser sur son ventre, comme pour m’assurer qu’elle était apaisée. Ce n’était pas le cas. Son cœur battait à tout rompre et je caressais sa joue avec bienveillance pour tenter de l’apaiser. « Je m’inspire de la femme la plus courageuse du monde. » Je faisais fi des hommes derrière moi. Ils attendraient. Ma priorité n’était pas leurs questions intrusives, mais la santé de celle qui m’avait porté à bout de bras depuis de longs mois. « Je ne veux pas partir sans toi. » Soufflais-je contre ses lèvres, continuant de caresser son visage du bout de mes doigts. Les appels répétitifs des officiers devenaient agaçants, et je me retournais vivement pour leur demander cinq minutes de répit. L’état d’Eileen me préoccupait. Je lui signalais qu’il était encore peut-être temps de récupérer des chocolats viennois pour qu’elle reprenne des forces. « J’avais commandé deux chocolats viennois… je ne veux pas que tu te sentes mal. » Je n’étais pas dupe, je voyais bien qu’elle n’était pas dans son assiette, et je préférais la garder auprès de moi. Appeler son frère me paraissait une bonne idée car je n’avais aucune idée de la suite des événements, mais il était hors de question que je l’abandonne là. Même si elle prenait déjà congé de moi au travers d’un baiser. « Non, je ne te laisse pas seule. Si tu veux rentrer avec Alex, soit, mais j’attends avec toi jusqu’à ce qu’il arrive. » Et c’était non négociable. D’ailleurs, je me retournais vers les officiers en leur expliquant la situation : « Je suis prêt à vous suivre, à tout vous raconter, mais je voudrais qu’elle vienne avec nous jusqu’à ce qu’on vienne la récupérer. » Heureusement Alexander ne tarda pas à arriver. Et cette fois, je pris congé en l’embrassant à mon tour et la sommant de se reposer. « Prends-soin de toi, je te tiens au courant, j’espère que ça ne sera pas long. » Mais je savais d’ores et déjà qu’après avoir témoigné, je devrais retrouver ma hiérarchie pour leur rendre des comptes. Je n’étais pas au bout de mes peines.


ft. @Eileen Hastings Shit is really about to get real this time → EIWEN 468627832   
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