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LOS ANGELES, A L'ANCIENNE :: Archives 2020 :: Archives présentationsPartagez

 ❝ like a flower made of iron ω tessa

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#  ❝ like a flower made of iron ω tessa EmptyMer 20 Nov - 18:35
Tessa Blackthorne
ft. emily didonato
si j'étais ...
un animal
Un chat
une maison hp
Poufsouffle
un style de musique
Pop Rock
de la nourriture
Cheeseburger
all the things she likes
【001】 Elle déteste son prénom, Theresa, et préfère qu'on l'appelle Tessa. 【002】 Elle ne jure que par le thé et le chocolat & déteste le café. 【003】 Elle a peur des insectes, du genre vraiment. Ça lui fait sans doute plus peur qu'un tremblement de terre. 【004】 Sa couleur favorite est le jaune et sa fleur préférée le lys blanc. 【005】 Elle adore voyager même si elle n'a pas toujours le temps ou l'occasion. 【006】 Elle déteste la maltraitance de quelque manière que ce soit. 【007】 Elle est bénévole dans plusieurs associations, particulièrement celles liées aux enfants orphelins. 【008】 Elle rêve de fonder sa propre famille même si sa maladie complique les choses. 【009】 Elle est incapable de maintenir une plante verte en vie, c'est une catastrophe. 【010】 Elle adore la malbouffe, pourrait manger pour 12 sans prendre trop de poids (le sport l'aide beaucoup à perdre, il faut l'avouer).

nom : Blackthorne, nom de son père biologique qu'elle a accepté de reprendre quelques mois après leur rencontre. Née De Mornay.
prénom : Theresa bien qu'elle préfère largement Tessa. Jessamine est son second prénom.
date et lieu de naissance : 31 janvier 1993 à Arequipa, au Pérou.
âge : 26 ans.
nationalité : Péruvienne.
origines : Américaines par son père et Galloises par sa mère.
statut civil : Fiancée depuis octobre 2019 au parfait Tommy Matthews.
statut social : Aisé.
profession(s) : Agent sportif et cheerleader professionnelle.
Hello, hello, moi je m'appelle Amélie. J'ai actuellement 27 ans et je vis en France, en Nouvelle Aquitaine ❝ like a flower made of iron ω tessa 4232685900 . Je joue comme un personnage un INVENTÉ avec Emily DiDonato comme avatar. Le forum je le connais grâce à au père noël ❝ like a flower made of iron ω tessa 3323657340 et ❝ like a flower made of iron ω tessa 3421644744  ❝ like a flower made of iron ω tessa 348917934  ❝ like a flower made of iron ω tessa 750486732  ❝ like a flower made of iron ω tessa 2184991180 . Je remercie également Exotic & tumblr pour les petites beautés.


check
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#  ❝ like a flower made of iron ω tessa EmptyMer 20 Nov - 18:41
it hurts like hell

【OCTOBRE 1999 - AREQUIPA, PEROU】
Tremblante de peur, sans doute frigorifiée aussi, je regarde cette petite gamine le cœur serré. Ses grands yeux bleus sont baignés de larmes, rougis d’avoir pleuré sans doute pendant de nombreuses heures. Hagard, elle cherche quelqu’un dans la foule qui s’est amassée en bas de l’immeuble dans lequel nous l’avons trouvé. Probablement sa mère. Pauvre petite. Lorsque nous l’avons trouvé dans l’appartement, elle ne semblait même plus se souvenir de son propre prénom et hurlait dès qu’un homme l’approchait. J’ai été la seule à parvenir à l’atteindre sans qu’elle ne crie ou ne griffe. D’abord dans un anglais approximatif étant donné son patronyme, j’ai tenté de la faire sortir de l’armoire dans laquelle elle était cachée. Il a fallu que je passe à l’espagnol, visiblement la langue qu’elle connait le mieux, pour qu’elle accepte de prendre ma main. Des crimes comme celui-ci dans le quartier, ce n’est pas rare. Malheureux mais commun. La pauvre enfant a assisté à tout et si je ne sais pas de quelle manière elle a fini dans l’armoire, elle a tout vu. De l’agression de sa mère à sa mort. Les coups, probablement le viol, puis sa fin. Son corps contre l’armoire, la petite brune ne pouvait pas en sortir et elle a dû rester coincée des heures, complètement terrorisée, le sang de sa mère poissant jusqu’à elle. Un traumatisme qui la suivra sans doute pour le restant de sa vie. Sous quelle forme ? Je n’en sais rien, je n’ai pas le don de divination et, franchement, je préfère ne pas le savoir. Ce dont je suis sûre c’est qu’avec les origines de sa mère elle sera envoyée droit vers les États-Unis. Dans un premier temps pour tenter de retrouver sa famille et, si elle n’en a pas, pour ensuite être placée dans un orphelinat. Encore des épreuves qu’elle va devoir affronter, comme si assister au meurtre de sa mère n’était pas suffisant. Accroupie devant la petite, je passe une main sur sa joue et chasse la larme qui y coulait. « Todo irá bien, estás a salvo niña. » Tout ira bien, elle est en sécurité maintenant. J’aimerais en être sûre et pouvoir lui promettre, je ne le fais pas. Je sais simplement que des gens vont s’occuper d’elle, qu’elle n’aura pas à craindre d’agression mais pour le reste je l’ignore. Elle a récupéré des couleurs, agite doucement la tête comme pour puiser le courage nécessaire pour croire à mes paroles. Elle est forte cette petite, plus qu’elle ne semble le savoir. Malgré l’adversité, elle s’en sortira, je le sais à cette façon qu’elle a de garder la tête haute, le regard brillant d’espoir.
soldier keep on marching on

【FÉVRIER 2008 - NEW YORK, USA】
Retour à la case départ, encore une fois. Ou presque. A peine l’assistante sociale m’avait-elle ramené à l’orphelinat que j’ai pris le peu d’objets personnels avec moi pour fuguer une nouvelle fois. J’ai cessé de compter le nombre de fois où je l’ai fait ces neuf dernières années et malgré ça, les Sœurs sont toujours incapables de trouver par où je passe. Qui irait imaginer qu’une gamine de quinze ans comme moi parviendrait à se faufiler hors de l’enceinte de l’orphelinat par les toits ? Je ne suis pas spécialement téméraire mais tout est mieux que cet endroit et ce que j’y subi. Docile lors de mes premières années, au bout du troisième retour à St Francis pour une excuse qui ne tenait pas debout – la vérité étant que je ne rapporte pas assez d’argent – j’ai fini par en avoir assez. Seulement, les Sœurs étant habituées à ce qu’on leur obéisse au doigt à l’œil, n’ont pas apprécier mon sale caractère. Mes corrections ont été nombreuses, certaines ont laissé des marques que je ne vois que très rarement par chance. La famille Rivera avait été un espoir de plus trois ans plus tôt avant que je ne déchante. Une cicatrice plus douloureuse que tout ce que j’ai subi jusqu’à présent me suit depuis tout ce temps et m’a donné l’envie de trouver mieux, quitte à vivre dans la rue. Ce que je fais depuis près de quatre mois. Lorsqu’on fait plus de vingt-cinq familles sur neuf ans, on apprend à vouloir mieux et à vouloir se débrouiller par soi-même. Crasseuse et parfois affamée, je refuse catégoriquement de retourner à l’orphelinat. Hormis que je ne vais probablement pas avoir le choix. Voler de la nourriture était presque un jeu d’enfant, voler un portefeuille pour me faire quelques dollars … Je n’avais pas la main, d’où ma présence au commissariat. J’ai l’air d’une sauvage avec mes cheveux bruns dans tous les sens et mes ongles sales mais je m’en moque, je préfère ça aux punitions que les Sœurs me réservent. « Theresa ? » Ma mâchoire se crispe. Je serre les dents en levant les yeux vers l’assistante sociale à la fois parce que je sais ce qu’elle va encore me dire et parce que je ne supporte pas ce prénom. Elle a ce regard qu’ont les personnes qui baissent les bras, qui ne savent plus quoi faire pour arranger les choses. Bien, elle a compris que je suis une cause personne, ça en fait au moins une ! « Tu as de la chance, les Carstairs ont accepté de ne pas porter plainte. » Tu parles d’une chance ! Ce n’est pas ce qui va m’empêcher d’aller me prendre une bonne correction à St Francis. « Monsieur Carstairs a proposé de s’occuper de toi. Lui et sa femme ont déjà accueilli deux filles en plus de leur garçon, et nous sommes persuadés que tu seras bien là-bas. » Non … non, non, NON ! Pas un nouvel espoir ! Ils n’ont pas droit de m’infliger ça encore une fois, me faire croire que je vais enfin trouver ma famille et laisser derrière moi des années d’ombres et de douleurs, je refuse ! « Je connais cette tête, Theresa ! Ecoute … » Accroupie devant moi, sa main se pose sur mon genou et me fait frissonner. « Je n’ai pas envie de te renvoyer à l’orphelinat et si tu refuses ce sera le foyer de redressement. Tu mérites bien mieux que ça. Laisse-leur une chance … Laisse-toi une chance. » J’ai tremblé à l’idée de finir au foyer de redressement pour mineurs. Il faut dire qu’avec mes arrestations, j’ai un bon petit dossier contre moi et je n’ai que quinze ans. Est-ce si terrible que je tente le coup ? Que je prenne le risque de souffrir à nouveau ? Humectant mes lèvres, je pousse un soupire et réponds : « D’accord » ce qui la soulage immédiatement. « Suis-moi. » En silence, je lui emboîte le pas jusqu’à une pièce du poste de police où se trouve l’homme à qui j’ai essayé de faire les poches. En me voyant entrer, il m’offre un sourire rassurant et tend une main que j’hésite à prendre. « Ça va aller, Tessa. Tu seras en sécurité cette fois. » Ces mots font écho à d’autres entendus des années plus tôt, prononcés à une petite fille terrorisée et traumatisée. Un baume qui calme me douleur, réchauffe mon cœur et semble m’affirmer que cette fois c’est la bonne. La boucle est peut-être enfin bouclée.

for the first time

【NOVEMBRE 2010 - NEW YORK, USA】
J’ignore pourquoi j’ai encore cédé à Lisa. Elle a cette fâcheuse manie de toujours m’entraîner dans des soirées étudiantes où l’alcool coule à flot tout en sachant que je n’en bois pas. Plus d’un an qu’elle a l’âge légal pour boire et elle s’en donne à cœur joie. Moi, je n’ai simplement pas le courage de lui dire non. J’aurais pu rester dans ma chambre étudiante à travailler sérieusement pour mes examens à venir, mais j’ai encore dit oui. Il a suffi qu’elle me dise que je dois me détendre, que j’ai encore cinq ans pour faire mon intellectuelle et avoir mon diplôme, pour que je cède. Pourtant, à peine dans la fraternité que la musique me vrille les tympans. Trop de monde, trop de gobelets pleins d’alcool et si peu de personnes connues. Aucune à vrai dire. Que des têtes familières croisées au détour d’un couloir ou d’un cours. Il y a aussi les sportifs déjà bien ivres qui bécotent ce que je suppose être les cheerleaders de l’université. J’ai envie de me terrer dans un trou ou de fuir, Lisa ne m’en laisse pas l’occasion. Sa main agrippe mon poignet et m’entraîne plus loin, vers un groupe d’étudiants en train de jouer. A quoi ? Je l’ignore mais tous lèvent la tête lorsque nous arrivons. Il n’y en a qu’un qui attire mon regard. Qu’un dont les yeux se posent sur moi et ne me lâchent plus, petit sourire narquois au coin de lèvres. Oh bon sang, j’ai l’impression de me liquéfier sur place, d’être en ébullition. J’ai chaud et je me connais assez pour savoir que je suis monstrueusement en train de rougir parce qu’il me fixe. Immédiatement je regrette la petite robe prêtée par ma meilleure amie. Je lui avais dit qu’en plus d’être courte elle me servait de deuxième peau, elle n’a rien voulu entendre. Maintenant c’est comme si lui pouvait tout voir à travers. Sauf que ça ne me fait pas honte. Non, ça … m’excite un peu trop. Et ces yeux bleus qui ne me quittent pas, pas même lorsque son voisin lui donne un coup de coude et lui chuchote quelque chose à l’oreille qui le fait sourire. Mon dieu ce sourire ! Je manque subitement d’air et c’est la voix de Lisa dans ma propre oreille qui me ramène sur terre. « Tommy est pour moi, ça fait une semaine que je prépare mentalement cette soirée. Souhaite-moi bonne chance, ce soir je baise. » Tommy ? Qui est Tommy ? Est-ce qu’elle croit réellement qu’en à peine deux mois sur le campus j’ai retenu les noms de chaque étudiant ? Mais je finis vite par comprendre lorsqu’elle m’abandonne pour se faufiler vers les garçons et se cale tout sourire contre celui qui a réveillé en moi une chose dont j’ignorais encore l’existence. Voilà, douche froide prise ! A quoi je m’attendais de toute manière ? Un type pareil ne peut pas s’intéresser à une fille comme moi, s’il me fixait c’était uniquement parce que – comme toujours – je fais tâche dans le décor. Je me ressaisi et m’assoie à genoux par terre, il manquerait plus que je m’installe en tailleur en oubliant carrément ce que je porte. Et si je n’ai pas pour habitude de boire, ce soir sera l’exception à la règle. Tout pour oublier cette attraction étrange entre le fameux Tommy et moi … et surtout pour oublier le retour violent à la réalité qui a suivi l’aveu de ma meilleure amie.

deceiver of fools

【MARS 2019 - NEW YORK, USA】
 « Ça te surprend tant que ça ? On a toujours été là pour toi et tu décides de vouloir le faire entrer dans ta vie alors qu’il s’en foutait avant. » Ma bouche s’ouvre tellement grand que pendant un instant je me demande si ma mâchoire ne va pas tomber par terre. Mon regard voyage de ma sœur au reste de la famille. Enfin à ma fratrie décidée à se transformer en véritable tribunal. Faye me regarde avec son air réprobateur et critique, celui qu’elle réserve habituellement aux personnes qu’elle n’aime pas – soit toutes les personnes qui ne suivent pas la petite cheftaine qu’elle est. Mes poings se serrent et se desserrent. Il n’y a personne pour me défendre. J’ai quatre paire d’yeux qui me fixent avec sévérité et je déplore que la cinquième soit partie si loin. « Vous êtes tous des hypocrites. » Je finis par lâcher, ce qui ne les fait pas ciller une seconde. « Chacun d’entre vous sait ce que ça fait d’être orphelin, d’espérer une famille. Je n’ai jamais dit que j’allais vous oublier, prétendre que vous n’êtes pas ma famille, mais c’est mon père. Contrairement à ce que tu as l’air de croire madame-je-sais-tout, il ignorait jusqu’à mon existence et il l’aurait encore ignoré si je ne m’étais pas renseigné sur lui. » La critique directe envers Faye ne semble pas lui plaire mais je m’en moque éperdument. « J’ai le droit de vouloir connaître mon père mais vous, en revanche, vous n’avez pas le droit de me juger parce que dans ma situation vous feriez exactement la même chose. » Je sens les larmes commencer à me monter aux yeux. Cassie et Dani m’avaient prévenu de ne pas aller à cette réunion et d’attendre que nos parents soient là, je n’ai pas voulu écouter. J’ai voulu prouver être forte alors que je ne le suis pas. « C’est lui ou nous, Tessa. » Je pose les yeux vers mon frère qui était un si grand soutien jusqu’à présent et qui me lâche comme un traitre. Je ravale ma colère comme je le peux et ma douleur aussi. Cette année n’aurait pas été facile pour moi, ils le savent très bien. J’ai connu énormément de bas mais je me suis toujours relevée. En revanche ça, ce n’est pas une bataille que je veux livrer. Je suis trop fatiguée pour ça. « Allez vous faire foutre ! Tous autant que vous êtes ! » Je ne peux pas être plus claire. Ils veulent que je fasse un choix ? Il est désormais fait et tant pis pour eux. Je n’ai pas l’énergie suffisante pour me battre pour des personnes qui, finalement, n’en valent pas la peine. Mes affaires récupérées, je claque la porte de l’appartement de Faye et, symboliquement, ferme un chapitre de ma vie.

brave new world

【OCTOBRE 2019 - LOS ANGELES, USA】
 Sois forte ma chérie. Ferme les yeux, Theresa. Ferme les yeux et bouche-toi fort les oreilles. Ça va aller, ma chérie. Tout ira bien. Tu iras bien. Dans un sursaut, je me redresse le cœur battant à tout rompre, le corps perlé de sueur. Un nouveau cauchemar, le genre de ceux qui me paraissent pourtant réalistes. Si réaliste que les battements de mon myocarde refusent de se calmer. Tout est calme dans la maison. Passée l’adaptation due au nouvel environnement, j’ai cessé de me réveiller en me demandant où je me trouvais. Des années de vie à New York ont eu cet effet sur moi. Je connais Los Angeles, surtout depuis que j’ai rencontré mon père biologique et que je gère la carrière d’un joueur des Lakers, seulement ma vie entière était à New York. Du moins, c’est ce que je pensais avant. Avant que ma vie ne devienne l’homme qui dort paisiblement à mes côtés. Malgré la peur laissé par mon rêve, mes lèvres s’étirent en un petit sourire en voyant la silhouette de Tommy endormie, un bras pendant dans le vide. Malgré l’épuisement que je dois à notre façon personnelle de nous endormir, ça ne m’a empêché de me réveiller en panique, et je sais que je ne vais pas être capable de refermer l’œil. Alors, aussi discrètement que possible, je sors du lit. Shorty et débardeur enfilés, je sors de la chambre sans fermer la porte et quitte la maison. En toute honnêteté, je ne m’y fais pas encore à ma vie à Los Angeles. Vivre seule avec Tommy, j’en rêvais, mais passer d’une grande colocation à simplement nous deux … c’est étrange. Parvenue dehors, mes pieds frôlent l’herbe fraîche tandis que je prends la direction de la pergola et de sa vue magnifique sur l’océan. Le jour commence à peine à se lever et malgré la fraîcheur matinale j’ai chaud. Mes vêtements me collent un peu à la peau mais je m’en moque. J’ai besoin de me vider la tête, d’essayer de comprendre ce qui me trouble autant ces derniers mois. Je n’ai parlé qu’une seule fois de ces cauchemars à mon fiancé, la première fois qu’ils m’ont réveillé et fait pleurer sans que je ne sache pourquoi. Cette voix féminine m’est familière et je sais, je sens, qu’elle appartient à ma mère mais je n’arrive pas à avoir une image nette de la scène. Mes jambes ramenées contre moi, je les entoure de mes bras et pose ma tête sur mes genoux. Ainsi je peux observer le soleil qui se lève et laisser libre court à mes pensées. Sans même m’en rendre compte, mes doigts font tourner les trois anneaux que j’ai à l’annulaire. Passé, présent, futur. Un pour chaque temps. Chacun avec une signification particulière, mais trois qui me lient déjà à lui jusqu’à la fin de ma vie. Tommy est ma seule constante, la seule personne à être là pour moi quoi qu’il advienne. Mon pilier. Mon tout. Sans lui j’ignore ce que je deviendrais mais avec lui je sais que je n’ai pas à avoir peur de demain. Il a chassé cette crainte en restant à mes côtés malgré les difficultés. « Tessa ? » Seule ma tête bouge et se tourne vers l’homme de mes pensées, les cheveux en bataille et pas franchement réveillé qui s’assoie à côté de moi. « Je t’ai réveillé ? » Je lui demande d’une petite voix en me calant contre lui, tête sur son épaule. « Le lit était vide. » Donc, quelque part, je l’ai réveillé … Par mon absence. Son torse dénudé est encore brûlant et apaise l’angoisse qui ne me lâchait pas. Je sais qu’il se pose des questions et je sais également qui ne me forcera pas à parler tant que je ne me sentirais pas prête. Je le ferais … lorsque j’aurais compris ce que signifie ces cauchemars de plus en plus récurrents. En attendant je préfère apprécier son étreinte, m’imprégner de son odeur familière et rassurante et laisser mes terreurs nocturnes se dissiper.
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#  ❝ like a flower made of iron ω tessa EmptyDim 24 Nov - 17:16
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