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 It was unbeareable. (pv)

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#  It was unbeareable. (pv) EmptySam 4 Sep - 21:44




@darius l. mercado  It was unbeareable. (pv) 4195643965

Tu as hâte de sortir d’ici. La nourriture est vraiment dégueulasse et en plus tu détestes les hôpitaux. Ton ancienne vie te manque et tu t’es rapidement rendu compte que les autres te manquent, surtout Darius que tu n’as pas eu la chance de voir à sa sortie parce que tu étais trop occupée à trouver un moyen de te foutre en l’air. Au départ, tu pensais avoir raison, tu pensais être incomprise des autres mais les paroles d’Hadès t’ont fait réfléchir.

 Tu as peut-être perdu ta famille dans un drame mais tu en as une nouvelle. Tu es entourée de personnes qui t'aiment mais aveuglée par la culpabilité et la colère que tu ressentais contre toi même, tu n’as rien vu. Tu te sens stupide d’avoir cru que Darius pourrait s’en sortir sans toi puisque de toute évidence vous avez besoin l’un de l’autre. Tu t’en veux de l’avoir abandonné comme ça, enfin,tu es toujours de ce monde alors peut-être que tu pourrais essayer de te racheter ?  Tu semble être sur la bonne voie puisqu’il a accepté de venir te voir. Vêtue de ta blouse blanche, tu es déjà assise sur le bord de ton lit à attendre.

Le visage pâle et les yeux cernés, ta came a eu raison de toi, il faudrait sûrement que tu penses à arrêter mais le simple fait d'y penser te fait déjà flipper. Tu ne t'en sens pas encore capable.

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#  It was unbeareable. (pv) EmptySam 4 Sep - 23:53
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Darius Mercado
Avatar SugarRain


Je me mordais les lèvres nerveusement alors que j’attendais patiemment l’ascenseur, serrant avec force le sac que je transportais contre moi, comme s’il pouvait me protéger de tous les dangers. L’hôpital grouillait de monde et je sursautais à chaque fois qu’un bruit était plus fort que le l’ambiance générale. Mal rasé, portant mes lunettes afin de cacher le mieux possible mes larges cernes et vêtu de vêtements typiquement neutres et masculins, je tentais de me convaincre du mieux possible de ne pas tourner les talons. Lilas m’avait demandé de venir, elle avait faim et ne mangeait rien que lui servait les infirmières. Nous étions en froid; j’étais toujours aussi furieux contre elle, mais pas au point de la laisser crever de faim sans agir.


Une fois monté dans l’ascenseur, ma respiration augmenta; ma claustrophobie se rappelait à mon esprit de façon aussi implacable que la nuit succédait au jour. Il me fallu fermer les yeux et compter les secondes qui sépara le moment où les portes se referma devant moi du moment où elles ouvrirent de nouveau. Deux-cent-cinquante-sept secondes plus tard, je pu enfin sortir de cette cage métallique de malheur, presque en courant. « Putain qu’est-ce que je fou ici…Hadès aurait dû venir lui apporter à manger…ils sont tellement potes maintenant… » Gémis-je doucement d’une voix faible et basse. Mais pas assez basse pour ne pas être attendu par l’infirmière qui passait à mon niveau, les bras pleins. Bien évidemment, elle me dévisagea, mais n’eut pas l’audace de m’adresser la parole. Une chance, parce que je n’aurais pas su quoi lui dire.


Tentant de m’orienté jusqu’au poste des infirmières, il me fallut attendre un bon cinq minutes avant que l’on m’indique le numéro de chambre de ma meilleure amie. Au moins, étant vêtu de vêtements masculins -je voulais éviter d’attirer les regards des mecs, je devais l’avouer- l’infirmière n’eut même pas l’idée de me dédaigner. Elle me donna le numéro de chambre et j’ai doublé de vitesse pour enfin quitter ce couloir bondé. Sauf que je me retrouvai face à face avec Lilas dès que je me suis engagé dans sa chambre. Elle était assise sur le bord de son lit et m’attendait, de toute évidence. « Tu as une sale gueule » Fis-je remarquer d’une voix hésitante en voyant son teint blanc cadavérique et ses cernes si larges qu’elles rivalisaient avec les miennes. « On t’empêche de porter des fringues ici ou quoi? » Rajoutais-je, tellement nerveux que je parlais beaucoup trop. « Je t’ai apporté de quoi manger…des fruits, des salades, des sushis, des friandises, des biscuits et du chocolat » Énumérais-je avant de rajouter : « En fait, c’est Hadès qui a tout acheté pour toi, moi je suis juste le messager ».

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#  It was unbeareable. (pv) EmptyDim 5 Sep - 18:34




@darius l. mercado  It was unbeareable. (pv) 4195643965
La visite de Darius t’apporte un peu de lumière, bien que tu saches que c’est un peu compliqué entre vous en ce moment, surtout depuis que tu as tenté de mettre fin à tes jours. Tu comprends qu’il ait pu prendre cela comme une trahison puisque tu lui avais promis de rester à ses côtés, sans compter que tu lui avais également promis de ne plus toucher à la drogue mais tu l’as fait.En réalité, tu n’as jamais vraiment arrêté, c’est le seul refuge que tu as lorsque la situation devient incontrôlable pour toi alors arrêter risque de devenir très difficile pour toi. De toute façon, tu persistes à croire que le problème ce n’est pas la drogue mais toi. Tu n’as pas fait d’effort pour te coiffer ou te pomponner avant l’arrivée de ton meilleur ami, tu pourrais essayer d’avoir un look un minimum décent mais tu es trop fatiguée pour y penser, trop fatiguée pour remettre ton masque qui te semble être beaucoup trop lourd. Tu relèves le regard lorsque la porte de ta chambre s’ouvre et que Darius entre. Tu avais presque l’impression de voir une autre personne dans cet accoutrement. C’est donc ça les fringues qu’Hadès lui a acheté ? Tu n’arrives pas à y croire, il avait mentionné le maquillage mais Darius ne semble pas en porter non plus aujourd’hui. Il a l’air tout aussi misérable que toi. Tu te lèves en grimaçant à sa remarque :

« Je te renvoie le compliment. »

Dis -tu sur un ton taquin. Tu es tout aussi nerveuse et gênée alors tu te dis qu’il vaut mieux détendre l’atmosphère, même si dans le fond, tu as bien conscience que tu as totalement merdé avec Darius et qu’il a toute les raisons du monde de t’exploser à la figure :

« J’ai pas pris de fringues avec moi et les autres sont pleines de vomi... »

Expliques-tu simplement en haussant les épaules puis tu te diriges vers Darius pour lui prendre le sac ces mains , histoire de le débarrasser mais aussi de jeter un coup d'œil dedans alors qu’il énumère ce qui s’y trouve. Tu sors la barquette de sushis et tu la tends à Darius en reprenant ta place sur ton lit :

« J’aime pas les sushis, t’as qu’à les manger ? On a dit qu’on mangerait ensemble de toute façon alors prends la chaise et viens t’asseoir près de moi. Merci de m’avoir apporté tout ça et tu remercieras Hadès aussi. »

Dis -tu en piochant la barquette de salade au poulet. Tu prends les couverts en plastique qui se trouvent au fond du sac. Tout en déballant, tu détailles Darius de haut en bas :

« Hm… T’as changé de style ? Tu pensais venir à mon enterrement ou quoi ? Pourquoi t'es fringué comme un grand penseur ? »

Habituellement, ses tenus étaient beaucoup plus féminines, et beaucoup plus extravagantes ? Était -ce de cela dont il parlait lorsqu'il disait que l'ancien Darius ne reviendrait pas ?
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#  It was unbeareable. (pv) EmptyLun 6 Sep - 2:52
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Darius Mercado
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Oui je sais, je ne ressemble aucunement à ce que j’avais été avant mon emprisonnement, mais comme c’était mon charme typiquement féminin qui avait tant plu à mes codétenus, je tentais de me protéger en adoptant ce look beaucoup plus viril. Mes parents seraient sans doute fiers de voir ça, dommage pour eux, ils pouvaient bien crever avant que j’aille les voir. « Moi, ce n’est pas ma faute, j’ai été emprisonné, battu et violé à répétition pendant deux semaines. Je ne me suis pas infligé ça moi-même » Fis-je remarquer sans prendre de pincettes avec elle. Pourquoi? Parce que j’étais furieux contre elle, même en étant ici. Parce que ça me faisait tellement mal de savoir qu’elle avait tout fait pour ne plus jamais me revoir que j’avais le goût de la gifler de toutes mes forces. J’étais sortit de prison, elle était sensée m’attendre et elle ne s’était même pas donné la peine de me laisser une chance de m’expliquer. Elle avait décidé de me punir de la pire des façons et putain…je lui en voulais!


« Dans le sac, au fond, il y a une de tes robes et un pyjamas » Fis-je observé d’une voix morne, sans mettre l’emphase sur le vomi. Ce putain de vomis était un rappel de sa tentative de suicide et il était hors de question que je la plaigne pour ça. C’était encore beaucoup trop tôt vu la colère qui grondait dans mon ventre. Elle me prend le sac des mains et je la regarde fouiller sans réagir; la nourriture était pour elle et vu les nombreuses remarques qu’elle avait fait en sms, elle devait crever de faim. Moi, j’avais l’estomac noué par les différentes émotions contradictoires qui me harcelaient l’âme et je n’étais plus capable de rien avaler, je vomissais tout. « Je n’ai pas super faim et tu le remercieras toi-même, tu as ton téléphone et vous êtes en contact, non? » Fis-je remarqué en regardant autour, à la recherche d’une chaise où m’asseoir. Lentement, j’ai rapproché la petite chaise de plastique du lit et je l’ai regardé prendre la salade de poulet.


Je la voix bien m’observer comme si j’étais un putain de porc dans une foire aux bétails, je le sais que mes vêtements ne lui plaisent pas, mais vu ce qu’elle vient de faire, elle n’a pas grand-chose à dire. Ma tête se rentre dans mes épaules alors qu’elle critique ouvertement ce que je porte et ce que je suis. Je serre la mâchoire. Elle ne manque pas de culot! Elle fait comme si tout allait bien, comme si rien ne s’était passé…comme si elle ne m’avait pas menti…en plus de m’avoir abandonné et trahie. « Et alors, qu’est-ce que ça peut bien te foutre, hein? J’ai pas choisi mes vêtements et même si j’avais eu les fringues que je portais avant, je ne serais pas venu avec » Sifflais-je en poignardant les sushis devant moi avec ma fourchette sans même avoir envie de les manger. Je voulais juste les détruire, pas les bouffer. « Tu m’as fait venir ici pour te moquer de mes vêtements? C’est bon, tu t’es bien marré? » Demandais-je, vexé, avant de jeter les rouleaux de poissons à la poubelle.


Furieux, je retire ma veste et mon pull avant d’également les jeter dans la poubelle. Je me saisis ensuite du contenant de sauce soya, je l’ouvre et je le verse dans la poubelle, aspergeant copieusement les vêtements que j’y avais jeté, dévoilant un corps amaigri et zébrés d’ecchymoses de toutes les couleurs. « Tu préfères cette vision, c’est ça que tu vas dire? Tu m’as fait venir pour ça? Te moquer de moi pour oublier ta tentative de suicide ou bien tu vas encore me dire que c’est pour détendre l’atmosphère? Non, j’ai encore mieux, attends… » Sifflais-je en prenant quelque secondes pour reprendre mon souffle. « Tu vas me sortir toi aussi que je n’ai qu’à être optimiste pour que tout aille bien et que ta surdose, c’était juste pour me changer les idées, c’est ça? » Rajoutais-je avant de donner un coup de pied dans la chaise. « PUTAIN, TU M’AVAIS PROMIS D’ARRÊTER CETTE MERDE! » Hurlais-je en la regardant à travers mes larmes.


Oui, je me sentais trahis par son geste autant que par cette promesse qu’elle n’avait pas tenue.


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#  It was unbeareable. (pv) EmptyLun 6 Sep - 21:39




@darius l. mercado  It was unbeareable. (pv) 4195643965
Ce n’est peut-être pas une bonne idée d’avoir invité Darius ici. Que pensais-tu ? Que les choses deviendraient comme avant ? Qu’il ferait l’impasse sur ta tentative de suicide ? Tu n’avais pas envie d’être confrontée à sa colère mais en même temps, est-ce que tu pouvais réellement l’éviter ? Tu pensais qu’en partant, tu soulagerais  le monde de ta présence et que tu te sentirais plus légère. Darius ne semblait pas pouvoir le comprendre ça , il ne semblait pas pouvoir comprendre que tu suffoquais dans ta propre vie. Tu serres les dents à l’entente de ses propos. Tu n’as pas envie d’entendre ça. Tu ne veux pas réveiller la culpabilité qui est en toi alors tu te tais et tu passes au dessus de ses remarques.  Tu fouilles dans le sac et tu découvres toute la nourriture et Darius précise que tes affaires se trouvent dans le fond du sac. Tu hoches simplement la tête , au moins tu pourras sortir d’ici en étant un tant soit peu présentable. T’aurais bien demandé à Clyde de t’apporter tout ça mais tu n’as pas envie de le déranger et puis Darius n’a pas tord, tu t’es mise toute seule dans cette situation alors c’est un peu culotté de demander de l’aide à qui que ce soit. Hadès a très bien fait les choses. Vous vous êtes beaucoup rapprochés et en réalité tu l’as surtout soutenu parce que tu te sentais coupable de le voir aussi mal , comme si tu essayais de faire en sorte qu’il ne te déteste pas. Tu gardes ton calme même si tu trouves Darius particulièrement désagréable :

« Ouais, enfin c’est pas comme si on parlait h24 ensemble mais je le ferais. »

Dis-tu en prenant ta barquette de salade.  Tu comptes certainement pas laisser Darius te couper la faim avec ses remarques. Tu choppes les couverts en plastiques que tu sors de leur emballage et tu ouvres ta barquette. Tu prends une première bouchée tout en regardant Darius dans des fringues que tu ne l’aurais jamais imaginé porté. Il plante sa fourchette dans les sushis et tu sens son agressivité monter en flèche face à tes paroles alors tu hausses les sourcils tout en mâchant ta salade :

« N’importe quoi , j’étais pas en train de … »

T’as pas le temps de terminer ta phrase que tu le vois retirer brusquement sa veste et son pull et les balancer dans la poubelle dans laquelle il verse la sauce soja.  Tu te lèves d’un bond du lit :

«  Putain mais qu’est-ce que tu fous ! t’es dingue ou quoi ! »

Tu restes figée face à son torse couvert d’hématomes et sa peau abîmée par les coups. Il a la peau sur les os et tu as l’impression qu’il n’a pas mangé depuis des jours. Tu sursautes lorsqu’il donne un coup de pied dans la chaise. Tu ne l’avais encore jamais vu aussi en colère. Tu aurais voulu hurler encore plus fort mais tu te sens vertigineuse, encore un peu fébrile alors tu recules et tu reprends ta place sur le bord du lit.

«  J'ai essayé mais une fois que t'es rentré en taule j'avais plus aucune raison d'arrêter. Regarde-toi , regarde ce que tu as récolté juste pour avoir voulu me protéger.»

Tu poses ta salade sur la table de chevet, tout compte fait, tu n'as plus faim. Ta gorge se noue et tu gardes les yeux rivés au sol. Détournant le regard en sentant une larme rouler le long de ta joue, tu la dégages d'un revers de manche avant de reprendre la voix tremblante :

«  J'suis désolée ... Mais j'en pouvais plus, j'avais l'impression de suffoquer. Je pouvais pas être heureuse alors que toi t'étais derrière les barreaux. Je t'ai promis que si les choses allaient de pire en pire alors je me dénoncerai et j'ai même pas eu le courage de le faire. C'était  trop difficile.»
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#  It was unbeareable. (pv) EmptyJeu 9 Sep - 19:36
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Darius Mercado
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Je suis un véritable puit de colère, de détresse et désespoir. Je sais que je devrais être reconnaissant d’être vivant et maintenant en liberté, mais comment puis-je réellement me considérer en liberté puisqu’elle n’est que conditionnelle à ma bonne conduite, que je me suis engueulé avec Hadès au point qu’il s’effondre à genoux devant moi en pleur et que ma meilleure amie avait choisi le jour de ma sortie de prison pour tenter de se suicider. J’avais l’impression que ma tête surchauffait, qu’un poids vivait en permanence dans ma tête et mon être et avec l’impression d’être incapable de respirer adéquatement. Je voyais bien qu’Hadès et Lilas ne comprenais pas ma colère permanente et ironiquement, ça me frustrait encore plus. Étais-je égoïste au point d’être furieux…pour rien? Non. Ils ne me comprenaient pas…personne ne me comprenait. En plus, j’avais la putain d’impression que les deux personnes les plus proches de moi avaient profité de mon absence pour se rapprocher encore plus, s’éloignant ainsi de moi de façon indélébile. Ils m’avaient remplacé par la présence de l’autre, je crois et ça me faisait mal. J’étais si facilement remplaçable…comme si mon existence était translucide. J’hausse un sourcil lorsqu’elle mentionne ne pas parler à Hadès aussi souvent que je ne le crois. C’est ça. Moi je suis un idiot. « Je sais que vous vous parler, inutile de tenter de le nier. Je ne pense pas qu’Hadès me fasse jouer le petit chaperon rouge pour une fille dont il se fiche complètement » Fis-je remarquer avec une légère pointe d’aigreur dans ma voix que je tentais de conserver stoïque. Sauf que j’étais mauvais dans le stoïcisme puisque j’avais toujours été outrageusement ostentatoire dans tout ce que je disais.


Je suis tellement dans ma tête, dans mon désespoir et dans ma colère que les critiques qu’elle fait de mes vêtements sont de trop. J’avais enfilé des vêtements plus virils pour me protéger des remarques et des regards trop appuyés, pervers ou moqueur sur ma personne et pourtant, elle se moquait. Elle ne comprenait pas cette envie de me protéger que j’avais, peut-être bien. J’avoue que la suite se passa sur un incommensurable coup de tête, mais à ma défense, j’ai tellement les nerfs à fleurs de peau vu toutes les remarques que je me mange depuis ma sortie de prison que c’est plus fort que moi. Dès qu’elle a commencé à se moquer, ma peau sous mon pull et ma veste s’est mise à surchauffer comme si elle était carbonisée par la fibre du tissu. « C’est ça, je suis complètement dingue! Continue à m’insulté, ça me calme tellement, tu as raison! » Sifflais-je avec sarcasme en finissant de vider le contenu de la sauce soya dans la poubelle qui contenait ma veste et mon pull. Bon…du coup, je me retrouvais à moitié à poil pour retourner…enfin…retourner chez Hadès puisque je n’avais plus de chez moi. Moi qui avais voulu me donner un look un peu plus masculin pour tenter de me protéger, j’allais me retrouver très con sur le chemin du retour.


La colère me fait donner un coup de pied à la chaise sur laquelle j’étais assis un peu plus tôt et me fait hurler contre elle. Je n’ai jamais hurlé sur elle auparavant. On s’est souvent pris la tête, engueulé et insulté, mais jamais à ce point. La violence, ce n’était pas mon genre et pourtant, je vois dans son regard que je l’effraie. Elle tente d’expliquer le fait qu’elle n’avait pas arrêté de prendre ses merdes par mon entrée en prison et désigne mon corps en mentionnant que c’était ce que j’avais récolté pour l’avoir protégé. Putain, c’est une idée fixe chez elle! « Je n’ai pas été chez les flics me dénoncés alors arrête de dire que je te protège! Les flics m’ont interrogé parce que c’est MON appartement qui a été incendier et parce que j’ai mal répondu pendant mon interrogatoire. Je ne me suis pas sacrifié pour toi, alors cesse de penser que je te protégeais par mon emprisonnement » Répliquais-je alors qu’elle détourne le visage. De toute évidence, c’est comme en prison, elle n’est plus capable de me regarder. Je recule vers la porte alors qu’elle mentionne qu’elle ne POUVAIT pas être heureuse puisque moi, j’étais emprisonné. « Non, tu ne t’es pas dénoncé et vu combien de fois tu m’as répété de ne pas parler, tu ne veux pas être dénoncé non plus. De toute façon, il n’y a rien à dénoncer alors arrête avec cette idée fixe, je ne t’ai jamais demandé de le faire. Si tu ne veux plus me voir, dis-le franchement, t’a pas besoin de te suicider pour arriver à cette extrémité » Dis-je sans me tourner vers elle. « Repose-toi et arrête tes putains de conneries » Rajoutais-je avant de partir, complètement furieux. Encore une fois, on me faisait sentir que c’était de ma faute tout ce qui se passait. Mentalement, les fissures de mon esprit s’élargir. Je n’en pouvais plus.


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