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“ Change your life today. Don't gamble on the future, act now, without delay. Voyez ce jeu exquis wallon, de graphie en kit mais bref. Portez ce vieux whisky au juge blond qui fume sur son île intérieure, à côté de l'alcôve ovoïde, où les bûches se consument dans l'âtre, ce qui lui permet de penser à la cænogenèse de l'être dont il est question dans la cause ambiguë entendue à Moÿ, dans un capharnaüm qui, pense-t-il, diminue çà et là la qualité de son œuvre. Prouvez, beau juge, que le fameux sandwich au yak tue. L'île exiguë, Où l'obèse jury mûr Fête l'haï volapük, Âne ex æquo au whist, Ôtez ce vœu déçu. Vieux pelage que je modifie : breitschwanz ou yak ? Dès Noël où un zéphyr haï me vêt de glaçons würmiens, je dîne d’exquis rôtis de bœuf au kir à l’aÿ d’âge mûr & cætera ! Fougueux, j'enivre la squaw au pack de beau zythum. Ketch, yawl, jonque flambant neuve… jugez des prix ! Voyez le brick géant que j'examine près du wharf. Portez ce vieux whisky au juge blond qui fume. Bâchez la queue du wagon-taxi avec les pyjamas du fakir. Voix ambiguë d'un cœur qui, au zéphyr, préfère les jattes de kiwis. Mon pauvre zébu ankylosé choque deux fois ton wagon jaune. Perchez dix, vingt woks. Qu'y flambé-je ? Le moujik équipé de faux breitschwanz voyage. Kiwi fade, aptéryx, quel jambon vous gâchez ! Jugez qu'un vieux whisky blond pur malt fonce. Faux kwachas ? Quel projet de voyage zambien ! Fripon, mixez l'abject whisky qui vidange. Vif juge, trempez ce blond whisky aqueux. Vif P-DG mentor, exhibez la squaw jockey. Juge, flambez l'exquis patchwork d'Yvon.Voyez ce jeu exquis wallon, de graphie en kit mais bref. Portez ce vieux whisky au juge blond qui fume sur son île intérieure, à côté de l'alcôve ovoïde, où les bûches se consument dans l'âtre, ce qui lui permet de penser à la cænogenèse de l'être dont il est question dans la cause ambiguë entendue à Moÿ, dans un capharnaüm qui, pense-t-il, diminue çà et là la qualité de son œuvre. Prouvez, beau juge, que le fameux sandwich au yak tue. L'île exiguë, Où l'obèse jury mûr Fête l'haï volapük, Âne ex æquo au whist, Ôtez ce vœu déçu. Vieux pelage que je modifie : breitschwanz ou yak ? Dès Noël où un zéphyr haï me vêt de glaçons würmiens, je dîne d’exquis rôtis de bœuf au kir à l’aÿ d’âge

“ Cœur de pierre protège un cœur de verre Il ne parle pas de son passé, jamais et celui qui insiste devient inévitablement l'ennemi ••• il est atteint d’un TEI sévère, ce qui fait qu’une fois en colère, il ne distingue plus ce qui est mal ou ne l’est pas et rentre aussitôt dans le tas ••• il a été marié à l’âge de dix-huit ans mais a perdu son âme-sœur l’année suivante dans un accident de voiture dont il était la cause ••• le sport occupe une grande place dans sa vie, si ce n’est tout son temps, lorsqu’il ne pratique pas à l’université, il le pratique en dehors ••• il a une alimentation et une hygiène de vie irréprochable, il ne consomme plus de drogue, a arrêté la cigarette et boit un week-end par mois uniquement ••• il est extrêmement concentré sur sa passion, assez pour vous dire qu’il n’a pas le temps de se préoccuper ni des filles, ni des garçons, or, la vérité c’est qu’il est d’une telle violence sous les draps qu’il en vient à avoir peur de faire du mal, sa dernière conquête en date en était sortie le poignet cassé ••• sa sexualité est d’ailleurs sujet de débat dans les couloirs de l’université et babi ne s’y prête pas ••• il déteste l’hypocrisie, c’est pourquoi non seulement il est d’une franchise aiguisée mais aussi, il attend la même chose de son prochain, il admire une vérité qui blesse plutôt qu’un mensonge qui fait plaisir ••• il le niera toujours mais il est d’un rancunier suprême, une erreur c’est déjà une de trop et il passe aussi vite à autre chose ••• il tendra toujours la main à qui en a besoin, même s’il n’en a pas envie, même si c’est une personne qu’il ne porte pas particulièrement dans son cœur ••• il fait partie d’une fratrie de quatre enfants, dont trois sœurs cadettes, l’une sourdre, la seconde atteinte de trisomie 21 et la dernière est autiste — ses parents ont toujours voulu recueillir des enfants qui avaient besoin de plus d’attention que les autres et qui souvent, étaient rejetés par les familles à l’adoption ••• les soins de ses sœurs lui coûtent excessivement chers et c’est pourquoi il vise le grand titre du prochain championnat, notamment pour les rendre fières, elles qui sont ses premières supportrices ••• il a d’abord apprit à se battre à l’orphelinat où il était placé, puis dans la rue, là où il s’est fait choper par un épicier qu’il avait essayé de voler, c’est de cette façon qu’il a rencontré son coach, plusieurs fois consacré champion dans sa catégorie ••• il est extrêmement dur avec lui-même mais l’est cependant moins avec les autres, or, difficile d’entrer dans son cercle restreint d’amis, d’abord parce qu’il n’est pas sociable mais surtout, parce qu’il se méfie de qui voudrait l’approcher pour le profit. ••• peu bavard, il devient une toute autre personne une fois ivre, par ailleurs, il ne tient pas du tout l’alcool ••• il parraine régulièrement les récents adhérents des narcotiques anonymes, lui-même ancien junkie et sobre depuis trois ans ••• il s’intéresse sincèrement aux associations caritatives et œuvre lui-même souvent dans les hôpitaux pour passer de chaleureux moments avec les enfants malades ••• il est le cliché de l’athlète américain, le connard de première, or, bien caché sous ses airs amorphes, c’est un gentil garçon ••• son insolence sur le ring a fait de lui un meme sur les réseaux sociaux, ce qui a étonnamment fait grimper sa côte et l’a placé inévitablement comme une personnalité publique ••• il n’est pas rare de le voir prendre des selfies avec les plus courageux qui le lui demandent au détour d’un couloir, mais si vous souhaitez qu’il signe un maillot, vos gants ou votre décolleté, faites la queue devant la salle dans laquelle il s’entraîne, l’attente y est toujours désespérément longue.

“ Change your life today. Don't gamble on the future, act now, without delay. Voyez ce jeu exquis wallon, de graphie en kit mais bref. Portez ce vieux whisky au juge blond qui fume sur son île intérieure, à côté de l'alcôve ovoïde, où les bûches se consument dans l'âtre, ce qui lui permet de penser à la cænogenèse de l'être dont il est question dans la cause ambiguë entendue à Moÿ, dans un capharnaüm qui, pense-t-il, diminue çà et là la qualité de son œuvre. Prouvez, beau juge, que le fameux sandwich au yak tue. L'île exiguë, Où l'obèse jury mûr Fête l'haï volapük, Âne ex æquo au whist, Ôtez ce vœu déçu. Vieux pelage que je modifie : breitschwanz ou yak ? Dès Noël où un zéphyr haï me vêt de glaçons würmiens, je dîne d’exquis rôtis de bœuf au kir à l’aÿ d’âge mûr & cætera ! Fougueux, j'enivre la squaw au pack de beau zythum. Ketch, yawl, jonque flambant neuve… jugez des prix ! Voyez le brick géant que j'examine près du wharf. Portez ce vieux whisky au juge blond qui fume. Bâchez la queue du wagon-taxi avec les pyjamas du fakir. Voix ambiguë d'un cœur qui, au zéphyr, préfère les jattes de kiwis. Mon pauvre zébu ankylosé choque deux fois ton wagon jaune. Perchez dix, vingt woks. Qu'y flambé-je ? Le moujik équipé de faux breitschwanz voyage. Kiwi fade, aptéryx, quel jambon vous gâchez ! Jugez qu'un vieux whisky blond pur malt fonce. Faux kwachas ? Quel projet de voyage zambien ! Fripon, mixez l'abject whisky qui vidange. Vif juge, trempez ce blond whisky aqueux. Vif P-DG mentor, exhibez la squaw jockey. Juge, flambez l'exquis patchwork d'Yvon.Voyez ce jeu exquis wallon, de graphie en kit mais bref. Portez ce vieux whisky au juge blond qui fume sur son île intérieure, à côté de l'alcôve ovoïde, où les bûches se consument dans l'âtre, ce qui lui permet de penser à la cænogenèse de l'être dont il est question dans la cause ambiguë entendue à Moÿ, dans un capharnaüm qui, pense-t-il, diminue çà et là la qualité de son œuvre. Prouvez, beau juge, que le fameux sandwich au yak tue. L'île exiguë, Où l'obèse jury mûr Fête l'haï volapük, Âne ex æquo au whist, Ôtez ce vœu déçu. Vieux pelage que je modifie : breitschwanz ou yak ? Dès Noël où un zéphyr haï me vêt de glaçons würmiens, je dîne d’exquis rôtis de bœuf au kir à l’aÿ d’âge

“ Change your life today. Don't gamble on the future, act now, without delay.- Issue d'un milieu assez modeste, elle a toujours refusé de suivre la trace de ses parents qui travaillaient en tant que jardinier et femme de chambre pour une famille de notables, les Evans.  L'avantage de cette situation est qu'elle vivait dans une petite petite maison tout au fond de la propriété de cette famille respectable et pouvait donc profiter de l'immense parc bordé d'un plan d'eau.  
- Elle aurait dû avoir une petite sœur mais celle-ci s'est faite enlever alors qu'elle avait 4ans.  Ils ont retrouvé le corps deux mois après, jamais personne n'a été arrêté même si de lourds soupçons ont pesé sur l'un des voisins du quartier huppé dans lequel elle a passé son enfance.
- Amy a toujours écrit partout, tout le temps.  De la vie des employeurs de ses parents à ses problèmes d'enfant puis d'adolescente.  
Le fils des Evans, Andrew, étant passionné d'archéologie, il l'emmenait avec lui pour qu'elle rédige des rapports sur ses trouvailles faites de vieilles pierres et de petits os d'animaux totalement dénudés d'intérêt.
- C'est Andrew qui lui a offert son premier baiser.  Il avait les mains pleines de terres.  Il était assis à côté d'elle alors qu'elle représentait sur le papier la disposition des petits os, probablement de lapin, et soudain, il s'est incliné un peu plus que d'habitude.  Sa main lui a pris la joue et elle a tourné la tête vers lui, curieuse, juste pour recevoir son baiser.  
- Amy s'était faite à l'idée de devenir écrivain ou professeur de français lorsqu'elle serait grande mais une affaire mêlant intrigues et politique avait éclaté dans la vie des Evans et elle s'était mise en tête de mener son enquête de son côté en interrogeant son entourage.  Elle avait ressentit tellement d'euphorie qu'elle avait décidé de devenir journaliste.   C'était elle qui était chargée de diriger le journal de son lycée.  
- Arrivée à l'université, elle s'était fait remarquer de ses professeurs qui la trouvaient talentueuse et toujours prête à partir à l'affut du moindre détail.  Ils l'ont ainsi aidé à trouver un stage dans un journal de renommée dans lequel elle travaille toujours, malgré les sujets souvent peu intéressants mais elle s'accroche.  Elle sait qu'elle doit passer par là.

TW : Violence infantile, décès, dépendance, violence psychologique.

“ Il était une fois... ou pas.
Une nouvelle fleur est née, le second enfant de la famille longuement attendue malgré une grossesse et un accouchement difficile. Seo-yun grandit avec une cuillère en or dans la bouche avec son frère aîné, issu d’une famille particulièrement bourgeoise, mais aussi reconnu pour leurs charismes et leurs exigences, d’un père PDG d’une grande entreprise de voitures de luxe et d’une mère travaillant pour la haute-couture. Ils sont réputés pour leurs savoir-faire mais aussi pour leur mauvais caractère, ce que la petite jeune fille allait malheureusement vite découvrir dans l’un des grands châteaux familiaux qu’ils possèdent.

“ Le premier geste.
Si au début, l’ambiance au sein de la famille semble se déroulait avec une certaine harmonie, la petite brune, bien encore jeune, reçoit un soir, sa première gifle, cette laideur qui est une forme de violence, simplement pour avoir volé des bonbons dans la grande cuisine à l’âge de ses quatre ans. Cette gifle avait été forte, incontrôlé, et surtout inattendu pour un être encore si jeune et angélique. Si au début, cela semble ne pas être un geste gravissime, au fil des mois, cette brutalité se fait de plus en plus fréquente et de moins en moins réfléchit, notamment par sa mère qui semble avoir une dent contre elle, sur le fait qu’elle ne soit pas assez « sage » à son goût, le vilain petit canard. Son frère, quant à lui, est complètement impuissant, de peur de recevoir lui aussi des coups il garde le silence, il possède cette chance que Seo n’a malheureusement pas.

“ Le début d’une illumination.
C’est dans le grand salon que la petite Joo s’essaye d'imiter un pianiste en plein concert, sur un piano-jouet, les mélodies entendues à la télévision qu’elle reproduit presque à la perfection simplement par ce qu'elle entend. Constatant son intérêt et son talent certains pour son âge, ses parents l'ont encouragé, se disant qu'elle  servirait au moins à quelque chose. De quoi doré davantage la réputation de sa famille. C’est donc avec grande innocence qu’elle suit ses machiavéliques parents afin de prendre ses premiers cours de piano aux prestigieux Séoul Artspool Conservatory. Dès lors, sa passion pour cet instrument est instantanée. C’était bien la seule et bonne décision qu’ils avaient pris, la seule. Le piano devient alors pour la jeune Coréenne un moyen d’expression à part entière, chair de poule, frissons, nœud dans le ventre, larmes, joie, il est son instrument de vie.

“Toutes les eaux sont couleur de noyade.
La peur est une émotion effroyable, une sensation insupportable, comme une décomposition de l’âme, un spasme affreux de la pensée et du cœur, dont le souvenir seul donne des frissons d’angoisse. Ce jour-là est un véritable traumatisme, une tempête déferlante s’abat sur elle, le pied qui glisse et son corps tout entier se trouve submerger par cette eau qui lui offre un spectacle effroyable. Ses pieds et ses mains n’avaient nulle part où se poser, la panique gagne la musicienne malgré ses efforts. Ses poumons se remplissent peu à peu d'eau, le lac emporte avec elle le petit être qui avait pourtant encore tant de choses à apporter. Puis arrive cette main qui empoigne avec force son bras et l’air lui vint à nouveau, voyant par la même occasion le visage de son frère tout aussi déconcerté, son protecteur. Inspire, expire, inspire, expire. Elle s’était vu mourir, elle pensait ne plus jamais ressortir de ce lac qui avait décider de l’emmener dans les bas fonds, telle une sirène kidnappant son pirate. Depuis ce jour, ce traumatisme est toujours habiter en elle, sa peur des eaux profondes fait partie de ce passé à jamais graver dans sa mémoire.

“Les échelons.
Élève assidue et appliquée, Seo-yun a tout d’une future prodige. Les cours de piano sont ses seuls moments libérateurs, les rares fois où elle peut être loin de sa famille tyrannique. Bien que son enseignante soit exigeante et que ce maudit petit bout de bois qu’elle ne connaît que trop bien percute ses petits doigts sur chaque fausse note, cette douleur a une raison valable cette fois-ci. Elle ne bronche pas, la tête et le corps droit, les dents serrées, elle poursuit ses cours dans cette discipline tout aussi fascinante que rude. Cependant, sa façon bien personnelle d'apprendre lui a causé quelques problèmes. Puisqu'elle préférait écouter des disques et tenter d'apprendre par elle-même ses pièces favorites au lieu de suivre une méthode traditionnelle, elle n'entrait pas dans le moule pédagogique. Pourtant, elle enchaîne les écoles, puis des petits aux grands concours, toujours sous la pression de ses parents. Elle apprend également plusieurs langues telles que l’anglais, le russe et l’italien pour les prochaines sessions à l’international. Elle y apprend également la langue des signes grâce à une amie qui était muette, elle aussi une grande violoniste à en devenir. Le piano est sa force de vivre, et même s’il est difficile de ne pas craquer dans des périodes de stresse intense, la Coréenne a toujours appris par elle-même qu’il ne fallait jamais baisser les bras, qu’il y avait toujours de l’espoir là où il pouvait être le plus absent. Vers l’âge de son adolescence, Seo-yun a l’autorisation d’avoir une après-midi de libre par semaine, bien évidemment à la demande de ses professeurs de piano. La brunette profitait de ces moments de répit afin de jouer et chanter dans quelques petits bars, lieux de réceptions afin de gagner de l’argent de côté (en secret), tout en sortant du cadre luxueux dont elle avait l’habitude d’avoir, ici, elle pouvait être elle-même et partager ses inspirations allant de la joie à la mélancolie. Cette rage de vivre en dépit des injustices, de la violence, il y avait également son frère, sa passion, ses émotions, ses espoirs, tout simplement Elle, douce et féroce jeune fille aux ambitions inimaginable coincées dans cette prison dorée.

“ Entre bonheur et illusion.
Puis vient l’aube de ses dix-sept ans, là où elle rencontre ce musicien, un violoniste. Ils ont été choisi pour jouer un morceau en duo lors d’un concert particulièrement prestigieux. Ils s’étaient entraîné ensemble le temps de quelques semaines pour se préparer, et leur rapprochement avait été soudain. Il lui a fallut du temps à Seo-yun pour se rendre véritablement compte ce qu’elle ressentait, cela lui paraissait presque irréel. Depuis toujours, la douce pianiste écoute son cœur, cependant cette fois-ci, cela allait avoir des conséquences inattendues. Si leur relation aura durée à peine une petite année, la pression familiale a jouer, une fois de plus, en sa défaveur, finissant par faire fuir l’homme qu’elle aime. Du jour au lendemain, une seule "lettre" d’adieu « C’est trop dur, je suis désolée », voilà la phrase qu’elle avait retenue. Depuis, elle n’a plus jamais réussi à aimer malgré ses sourires, le chagrin avait été trop fort.

“ Révélation rime avec évasion.
Bord du vide, fleur qui fane. Elle cherche partout le visage qu’elle a perdu, son protecteur, son ami, son frère. Il s’en est allé, elle ne veut pas y croire tant le déni la ronge. La maladie l’a finalement arracher à elle, foutu cancer. Depuis des années ils s’étaient battus ensemble, mais la loi du plus fort a encore une fois fait ses preuves. Elle tombe alors dans les méandres de l'alcool pendant plusieurs mois, se perdant elle-même au passage, la dureté de la vie n'avait donc aucune pitié envers elle. Cette perte devient au fil des jours, une véritable révélation, un flash saisissant. La douce pianiste prend alors une décision radicale, partir le plus loin possible de cette famille. Toutefois, elle se doit d’être prudente et son plan ne pourra pas prendre exécution dans l’immédiat, elle devra attendre bien plus longtemps qu’elle ne l’imagine. Sa force vient de son frère, sachant pertinemment qu’il la voyait, elle se devait d’être habile. Elle travaillait donc plus, écouter aux doigts et à l’œil ses « parents » afin de cacher tout soupçon. Seo-yun avait tout prévu pour s’enfuir vers un pays qu'elle avait toujours voulu découvrir, les Etats-Unis et plus précisément Los Angeles. Elle se disait qu'avec un peu de chance, elle pourrait y reconstruire sa vie et mériter un prestige en tant que pianiste.

“ Le renouveau.
Après s’être enfuie de sa demeure en pleine nuit avant de prendre l’avion tel un fantôme, c’est ce qu’elle voulait être, comme son frère, ne plus exister aux yeux de sa famille. Elle avait tout quitté, son avenir, sa demeure, ses prestations afin de gagner ce qu’elle n’avait jamais compris jusque-là, sa Liberté. La pianiste n’avait jamais pris une telle décision, et son arrivée au sein de la grande ville allait être bien plus compliqué que prévu. Elle qui avait l’habitude des belles choses, d'un confort irréprochable, et ici, elle est livrée à elle-même, seul son sac à dos lui tenant compagnie. Pendant quelques jours, elle vit dans la rue avant de finalement dépenser l’argent qui lui reste, bien que pas assez pour s’offrir une vie assez digne, c'est-à-dire dans une planque. Néanmoins, ses deux années d’attente avant cette folle décision lui avaient paru être une éternité insoutenable, elle ne regrette donc pas son choix malgré les épreuves que la petite Coréenne allait devoir encore traverser. Elle s’improvise par la suite voleuse et elle se trouve être douée en la matière. Petite, agile, discrète, elle était une arme parfaite pour le vol. La jeune femme découvre alors le monde des hors-la-loi et frôle alors les magouilles, manipulations afin de survivre. Les mains habiles et les yeux vifs, elle prenait ce qu'elle voulait sans se soucier des conséquences, c'était une chose dont elle avait fait abstraction avec le temps. Elle a appris à se protéger, a ne plus se laisser marcher sur les pieds. Elle a appris à se montrer dure, à ne plus pleurer pour un rien. Elle a construit un mur autour d'elle pour ne plus laisser personne entrer. Elle a appris à se méfier et à ne plus se fier aux autres. Pourtant, elle est restée cette persévérante et passionnée, seulement de façon moins protocolaire, moins fille de bonne famille, moins gosse de riche maltraitée. Même en étant chanteuse de rue, cela ne lui suffit pas à vivre correctement, toutefois, c'est mieux que rien du tout. Pourtant, elle sait que tout changera un jour, elle avait pris ce risque, et pourtant, ce rayon de soleil est toujours là, elle est à présent une femme libre. Rencontres hasardeuses, originales et dangereuses. Libérée de ses chaînes, elle affronte à présent la vie, la vraie.

“ One goal is never enough, three goals good, more is perfect.
1/ L'Espagne
Fernando est né le 14 février 2003 à Oviedo en Espagne, son père est un joueur de football espagnol reconnu qui jouait au Real Oviedo en deuxième division espagnole et sa mère,est une serveuse américaine qui a tout quitté pour rejoindre l'homme qu'elle aimait, ils se sont rencontrés quand ils étaient ados et étaient la preuve qu'une relation amoureuse pouvait durer malgré la distance, du moins en apparence. Fernando a une grande sœur qui a deux ans de plus que lui, elle se montre souvent très protectrice à l'égard de son petit frère. La famille Sera quittait Oviedo  alors que Fernando n'avait que trois ans, direction Alicante, ville du nouveau club de son père. Les premières années de la vie de Fernando étaient heureuses, son père lui a offert un ballon pour ses quatre ans, depuis cela il n'arrêtait pas de jouer au football dès qu'il le pouvait. Mais cette image de famille parfaite n'allait pas durer. Alors que Fernando venait d'avoir six ans, sa mère apprend que son père la trompait avec une joueuse de l'équipe féminine et qu'il avait décidé de la quitter, depuis ce jour, Fernando, qui a vu cela comme de l'abandon, déteste son père au point qu'il aimerait ne plus jamais le revoir. Ne souhaitant plus rester en Espagne, sa mère part en compagnie de Fernando et de sa sœur à Los Angeles, ville où elle est née.

2/ Los Angeles
Les premiers mois à Los Angeles étaient très compliqués pour Fernando, tout d'abord parce qu'il vit chez ses grand-parents qu'il n'avait jamais vu avant, et aussi parce que changer de pays de façon aussi brutale était très difficile pour un enfant de six ans. Il n'y avait pas de barrière de la langue pour lui car il sait très bien parler espagnol que anglais, mais cela ne l'empêchait pas de s'isoler à l'école, passant ses récrés à tirer dans un mur avec un ballon, c'est en le voyant faire cela que deux de ses camarades de classe viennent le voir, cherchant  quelqu'un pour complèter leur équipe de football pour jouer un match, match qu'ils remporteront facilement d'ailleurs, ces deux personnes sont aujourd'hui ses meilleurs amis et ils jouent dans l'équipe de football de l'UCLA, l'un au poste de gardien et l'autre au poste de millieu offensif..
Alors que Fernando avait onze ans, sa mère refait sa vie avec un autre homme qui a lui deux autres enfants, deux filles pour être plus précis, l'une a un an de plus que Fernando l'autre a deux ans de moins, être le seul garçon de la fratrie le faisait se sentir exclu et le fait qu'il n'accordait aucune confiance envers le nouvel homme de sa mère, au point de se montrer parfois cruel avec lui car il pense qu'il finira par l'abandonner comme l'a fait son vrai père, n'aidait pas beaucoup. Aujourd'hui, il continue de se méfier de son « beau père » même si le climat entre eux semble un peu moins tendu.
Aujourd'hui, Fernando est un étudiant en première année de médecine, une voie qu'il considère comme une voie de secours, un plan B si il ne parvenait pas à faire carrière dans le football ou si une blessure l'empècherait de vivre son rêve, même si il prend cela très au serieux. Il a également rejoint, avec ses deux meilleurs amis, l'équipe de football de l'université au poste d'attaquant, portant fièrement le numéro 9.

TW : suicide, amputation, tentative de meurtre, alcoolisme, drogues

1) Naissance à Tokyo, mère ballerine professionnelle, père américain et professeur d’anglais dans un lycée. Benjamin d’une fratrie, Skye a toujours été un enfant renfermé, doté d’une intelligence, selon ses professeurs, exceptionnelle. Mémoire photographique, capacité déconcertante pour le calcul… et une aisance pour provoquer ses camarades, langue alors bien fourchue pour un tel âge.
2) La matriarche décède en 2004 d’un suicide, la raison est encore mystérieuse à l’heure qu’il est, objet d’enquête pour Skye aujourd’hui encore. C’est l’aînée qui a retrouvé leur mère effondrée dans la salle de bain, le corps terne. Le père plonge dans une dépression, envoie les trois enfants chez leur tante à Los Angeles la même année, ne parvenant pas à s’occuper d’eux.
3) Ici, leur tante gère un restaurant et n’a pas beaucoup de temps pour eux, effacée, elle les fait tous peu à peu travailler dans l’établissement lorsqu’ils ont l’âge pour. Skye est diplômé, l’aînée tombe dans l’alcoolisme, toujours autant traumatisée par ce qu’elle a vu et le cadet devient un rebelle, s’armant d’amis peu fréquentables.
4) Le rêve de Skye : créer des robots. Petit intellectuel qui grimpe vite les échelons, jusqu’à devenir mécanicien muni d’un double diplôme de robotique. Il créé un garage, repère pour malfrats, ambiance toutefois étrangement familière et agréable, ici il est protégé et défendu et en échange, il améliore leurs voitures, leur créé des prothèses pour un prix minime, les plans deviennent sophistiqués, allant même attirer l’œil de grandes sociétés. Cependant, il refuse. Hors de question de leur laisser quoi que ce soit.
5) Au mauvais endroit, au mauvais moment,  il part chercher des tas de ferrailles pour un projet quelque part et… l’endroit explose. Acte volontaire d’un homme, Veni, qui lui fait perdre son bras. Affolé, il panique à l’idée de devoir abandonner son rêve, part à la recherche du responsable et tente de le tuer, guidé par une rage folle, la lame se plante, il pense l’avoir assassiné et réalise qu’il pourrait avoir l’étiquette de meurtrier, ramené à la dure réalité. Changement radical d’opinion, il décide de ne pas aller jusqu’au bout.
6) Quelques temps plus tard, une prothèse lui est mise. Aussi futuriste que ce soit, Skye l’améliore, la perfectionne, affine ses calculs pour en faire une œuvre d’art dans les limites de la science, désormais fier de posséder un tel « ajustement » à son corps.
FAITS DIVERS : il fume de temps en temps des joints et use de cocaïne à de rares occasions, s’imaginant que ça améliore ses capacités pour travailler / malgré un sale caractère, il tente d’être un bon frère en étant sur le dos de son cadet rebelle, mais ça ne suffit pas / playboy, il voyage de draps en draps, sans jamais s’attacher, une phobie pour lui / il a le dos entier tatoué d’un immense dragon / il s’entend bien avec sa tante, il est le seul de la fratrie à l’apprécier, c’est une femme de caractère, tempérament de feu qui peut rebuter / au vu des améliorations apportées à sa prothèse, il arrive qu’elle court-circuite lorsqu’il l’utilise trop, alors il est probable de le voir se balader avec le bras qui pend / il n’a pas d’animaux, il est peu à l’aise avec / il est tombé amoureux une fois, plus jamais se dit-il