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 (fb) tonight and the rest of my life (roxy)

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#  (fb) tonight and the rest of my life (roxy) EmptyVen 24 Avr - 20:53

tonight and the rest of my life
2019. C’était un rêve que l’on avait en commun Roxy et moi. Faire un voyage en Islande en amoureux, pour explorer ce pays splendide. Il convenait évidemment à Roxy puisqu’il y faisait bien plus froid qu’à Los Angeles, surtout à la période des aurores boréales. Si j’avais souhaité l’y emmener en plein hiver, c’est parce que j’avais une idée derrière la tête. Aussi, on s’était assurés de pouvoir poser des congés pour ces deux semaines hors du temps. Et on était partis en plein mois de janvier, avec des valises pleines de vêtements chauds. On ne restait jamais bien longtemps au même endroit. J’avais fait en sorte qu’on explore un maximum du pays, tout en louant des logements pittoresques typiques de l’endroit plutôt que des hôtels qui enlevaient bien du charme à l’expérience. Roxy n’avait aucune idée de ce qui l’attendait. J’étais persuadé qu’elle pensait qu’il ne s’agissait que de vacances en amoureux que nous n’avions plus prises depuis de longs mois. A y repenser, il me semblait qu’on n’avait pas pris de vacances depuis plus longtemps que ma demande en mariage foireuse. C’était en mission, et pour une fois, nous nous étions retrouvés sur le même terrain, ce qui était de plus en plus rare, et alors que les plans du FBI avaient échoué et que nous étions mal embarqués, je lui avais demandé derrière deux barils dans le hangar, si elle était ok pour m’épouser au cas où on allait y passer, je voulais me dire qu’on serait morts en tant que fiancés. Elle avait vraiment mal pris cette requête, qui je le reconnaissais à présent, était plus que bancale et un peu hors propos. Nous avions fini par nous en sortir grâce à une équipe supplémentaire venue en renfort, et je n’avais plus osé lui en parler, complètement honteux, et ne sachant pas si c’était vraiment parce qu’elle refusait de m’épouser, ou si c’était parce que je m’étais comporté comme un idiot. Mais je n’étais pas de ceux qui se laissaient abattre, et puis nous vivions toujours ensemble à l’heure actuelle, alors j’avais bon espoir qu’elle me laisse ma chance de lui prouver que je pouvais faire les choses dans les règles de l’art. J’avais passé la plupart de mes pauses déjeuner en quête de la bague parfaite. J’avais été super lourd avec les bijoutiers de la ville, ne trouvant jamais rien à la hauteur de mes attentes. Et puis, finalement, j’avais trouvé la bague idéale. Elle coutait un bras, mais rien n’était trop beau pour la femme que j’aimais. Cette même bague était présente dans ma poche à l’heure actuelle, dans une petite boite, et j’appréhendais le moment où je l’ouvrirai devant elle. Nous étions à Vik, et face au charme de l’endroit, du sol noir comme la roche volcanique malgré la neige, je savais que je ferais ma demande ici, sous les aurores boréales du soir. Tandis que nous marchions main dans la main, découvrant l’endroit encore plus qu’en journée, je lui souriais, lui soufflant : « C’est vraiment magnifique l’Islande. J’y prendrais bien ma retraite. » Ca avait un charme bien différent de notre pays et de nos palmiers de Los Angeles. Sous nos yeux, dansaient les aurores boréales qui changeaient de couleur. J’étais subjugué. « Regarde-moi ce ciel... » Le nez en l’air, je ne ratais rien du spectacle, ciel noir étoilé aux couleurs majestueuses. Indiquant à ma petite-amie qu’un peu plus loin il y avait la célèbre carcasse d’avion, je tendais le bras vers l’Est pour lui montrer où on allait. « Viens, on va s’approcher de la carcasse d’avion. » On le distinguait un peu au loin. Je voulais qu’elle focalise sur un élément pour finalement mettre en place mon plan. « Tu vois, il est là. » Quand nous étions suffisamment proches pour qu’elle s’y intéresse, je sortais la petite boite de ma poche et m’agenouillait, alors que je l’appelais pour capter son attention et la pousser à se retourner. « Roxy… » Je suis nerveux, mais je ne veux pas gâcher ce moment, alors j’enchaine : « Je ne voulais pas rester sur un échec, je pense que j’ai merdé la dernière fois… » Je voulais qu’elle l’entende, qu’elle sache que j’avais retenu la leçon. « Je ne m’imagine pas ma vie sans toi, plus les années passent, plus je t’aime et j’ai envie que ça soit encore plus sérieux. » Echo à nos débuts où c’était elle qui m’avait demandé de faire un effort, et cet effort il était là, devant ses yeux, mais il n’en était plus un. Ouvrant la boite pour lui laisser apercevoir la bague que j’avais choisie : « Roxy Lennox, les aurores boréales en sont témoins, me ferais-tu l’honneur de devenir ma femme ? » C’était peut-être le truc le plus courageux que j’avais fait dans ma vie.

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@Roxy Lennox  (fb) tonight and the rest of my life (roxy) 468627832
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#  (fb) tonight and the rest of my life (roxy) EmptyVen 24 Avr - 22:45

tonight and the rest of my life
2019. L'hiver n'était jamais rude sur la côte Ouest des Etats-Unis et si cela plaisait à la plupart de ses habitants, je devais bien avouer que je n'en faisais pas spécialement partie. J'avais toujours aimé l'hiver et ses températures froides, la neige qui laissait apparaître un manteau glacé sur les pelouses et les toits des maisons. En quittant le Canada, j'avais malheureusement dit adieu à ces paysages blancs. Si mon quotidien était donc plutôt chaud, j'avais la chance de pouvoir voyager vers les pays froids et d'avoir un merveilleux compagnon pour cela. Blake et moi avions toujours rêvé d'aller en Islande et si jusque là nous n'avions pas pris le temps de voyager plus loin qu'en Amérique du Nord et du Sud, les choses étaient bien différentes pour les deux semaines qui s'annonçaient. Dire que j'étais excitée à l'idée de partir dans les terres peu connues de l'Europe du Nord était un euphémisme. Après quelques longs mois sans vacances, nous nous étions accordés deux semaines loin de tout pour ne profiter que de nous tout en découvrant des paysages qu'on avait littéralement pas l'habitude de voir. Le ciel de Los Angeles était bourré d'étoiles et les nuits claires permettaient d'en voir des milliers ce qui était magnifique, mais ce qu'on allait voir ici, dépassait tout. Les aurores boréales, si nous avions la chance d'en apercevoir, était un des plus beaux spectacles du monde et ce même si il fallait parfois les attendre des heures durant. Si je n'étais pas de nature patiente, je pouvais largement faire des efforts pour quelque chose d'aussi extraordinaire et unique. Le circuit avait plutôt bien commencé et nous avions apprécié tout ce que la nature nous laissait découvrir. Malgré nos différences, Blake et moi étions assez similaires dans notre façon de vivre ou de vouloir simplement passer nos vacances et heureusement. Les hôtels de luxe, ce n'était pas notre truc et nous étions rapidement tombés d'accord sur le style de confort et d'habitation que nous voulions tester pendant ce séjour. Evidemment, si on me proposait quelques nuits dans un bel hôtel, je ne dirais pas non mais ce n'était pas une de mes priorités. Après quelques jours sur place, je me sentais réellement bien ici, presque dans mon élément et j'avais oublié mes obligations, mon travail et même un peu de vie de californienne. C'était probablement la chose la plus importante quand on partait en vacances, se déconnecter de tout. J'avais un travail prenant et il fallait reconnaître que mon couple passait parfois après mes obligations. C'était aussi pour ça que nous étions partis aussi loin, pour totalement nous retrouver et nous recentrer sur notre relation pour qu'elle ne parte pas en lambeau comme beaucoup de couples travaillant dans le même milieu. Nous en avions besoin surtout après les derniers mois écoulés, et la tonne de travail qui nous était tombée dessus. Pour la première fois depuis longtemps, Blake et moi avions été mis sur une même mission et si elle ne s'était pas mal passée, j'avais un souvenir étrange de ce moment. Mon petit-ami m'avait demandé en mariage croyant surement que nous allions mourir là, tous les deux. Il était évidemment hors de question que j'accepte de l'épouser par peur de mourir et encore moins pendant une mission pour le compte du FBI. Nous n'avions pas vraiment reparlé de ce moment après qu'il soit arrivé et je me demandais si Blake ne regrettait pas d'avoir évoqué le sujet du mariage. Nous n'en avions jamais parlé avant cela -ni même après- et je n'avais absolument aucune idée de ce qu'il envisageait pour l'avenir si ce n'était de le passer avec moi. Les temps des doutes concernant notre histoire était derrière nous depuis longtemps, il savait tout comme moi, que nous étions fait pour être ensemble même si notre hiérarchie n'avait jamais accepté qu'on le soit. L'un des supérieurs de Blake avait même demandé à ce qu'on se sépare mais ne travaillant plus dans le même service ni même dans les mêmes locaux, il n'avait heureusement pas eu gain de cause. « Je suis littéralement sous le charme de ce pays... Et je t'y suivrai sans soucis. » répondis-je en souriant avant d'en prendre plein les yeux une nouvelle fois. Partager ce moment avec lui était quelque chose de magique et c'était surement d'autant plus intense quand on était avec une personne qu'on aimait. « Je ne sais plus ou regarder, c'est tellement beau. » Je resserrai sa main en le suivant, faisant tout de même attention ou je marchais. Il me montrait l'avion, au bout de quelques mètres, et je me perdais dans cette carcasse. C'était étrange de voir des gens prendre des photos sur l'appareil alors qu'il était la source d'une tragédie. Bien sur, ça n'enlevait rien à la beauté des lieux et alors que j'entendais mon prénom, je me tournais pour trouver Blake, un genou à terre. Je sentais mon cœur s'arrêter quelques secondes et mon ventre se nouer. Je ne réalisais pas ce qui se passait mais je savais une chose ; j'étais la femme la plus chanceuse du monde. J'esquissais un sourire à sa première phrase m'en voulant presque de la façon dont je l'avais envoyé sur les roses. Pour ma défense, le stress de la mission m'avait fait perdre le peu de patience et toute l'empathie que j'avais d'ordinaire. Je mettais mes mains sur mon visage quelques secondes avant de me rapprocher de lui posant mes mains sur ses poignets découvrant une magnifique bague. Il y aurait pu y avoir n'importe quoi dans cette petite boite, je me fichais du matériel, je ne pensais qu'à tout ce qu'il avait du préparer pour que ce moment soit aussi parfait. « Blake... » dis-je doucement avant de sourire de plus belle. J'avais les larmes aux yeux et ce n'était pas quelque chose d'habituel pour moi, si peu démonstrative de mes sentiments. « Oui. Oui et Oui. » Passer ma vie à ses côtés, être officiellement sa femme, sa partenaire et son tout était ce que je désirais le plus au monde. Je le laissais me mettre la bague au doigt et je passais mes bras autour de son cou pour lui offrir un baiser plein de passion et d'amour. « C'est bien mieux que la dernière fois. » chuchotais-je contre ses lèvres avant de rire légèrement en caressant sa joue.
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@Blake Ellis  (fb) tonight and the rest of my life (roxy) 468627832
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#  (fb) tonight and the rest of my life (roxy) EmptySam 25 Avr - 18:48

tonight and the rest of my life
2019. J’avais promis à Roxy qu’un jour je l’emmènerais en Finlande, sur la Terre de ma grand-mère. Jusqu’à ce jour, je ne l’avais pas fait. Si j’appréciais vraiment ce pays, l’Islande m’apparaissait encore plus majestueuse. Cette immensité sauvage, où la nature avait encore ses droits et était préservée, m’enchantait particulièrement. C’était aussi pour ça que j’avais voulu qu’on réserve dans des endroits où on ne serait pas simplement en ville. Bien sûr on avait visité Reykjavik mais ce qui me plaisait, c’était les petites maisons perdues au bord de la forêt, couper du bois pour faire un feu de cheminée, se blottir contre ma petite-amie au coin du feu, apprendre la pêche aux côtés des pêcheurs du coin, bref une vie plutôt simple. J’avais beau avoir grandi auprès de la crème de la crème par le biais de mon beau-père Jack, j’étais resté aussi simple que mon père, petit garagiste du coin. Si Roxy ne disait généralement pas non à un peu de luxe, elle venait du Canada et appréciait aussi les choses bien plus simples que la vie d’une star, même si elle l’était parfois à son grand dam puisqu’elle avait été le premier amour d’un célèbre réalisateur. Je savais en revanche que partir en Islande pour des vacances serait l’idéal pour elle. J’avais fait en sorte qu’on planifie ensemble le voyage comme de simples vacances, pour qu’elle ne se doute pas que j’allais lui demander sa main. J’avais fait un long chemin depuis son premier refus. Au départ, j’avais été tant frustré qu’elle me dise non que je m’étais demandé si elle m’aimait encore, et si au final j’étais la personne qui lui fallait. J’avais compris avec le temps que c’était plutôt la façon dont j’avais agi qui lui avait déplu plutôt que la demande en elle-même. Si au départ je m’étais mis en tête de ne plus lui demander pour au moins une année ou deux, j’avais changé d’avis un jour, construisant l’idée dans ma tête que je pouvais la surprendre et lui provoquer cette expression de joie immense sur son beau visage. Elle m’était essentielle. Je ne me voyais avec aucune autre femme. Jamais je n’avais imaginé quoi que ce soit avec une autre. Personne ne lui arrivait à la cheville. Elle était plus belle, plus intelligente, plus désirable, juste merveilleuse et exceptionnelle. Je l’aimais d’un amour sans limite. Si j’avais du mal à formuler tout ce que je ressentais, je savais qu’elle pouvait le lire en moi. Ma main jointe à la sienne, je ne peux rêver mieux que cet instant sous le ciel illuminé qui nous sourit, nous enveloppe dans notre amour. Tandis que je lui fais part de mon envie de prendre ma retraite ici, elle me dit être prête à me suivre, et j’en souris, amusé : « Quand on sera vieux et uses du FBI… » On en était loin, mais pourquoi pas passer nos vieux jours dans un chalet, au beau milieu de la nature, avec des cascades et des étendues d’herbe plus verte qu’ailleurs à perte de vue. Le temps nous dirait si nous souhaitions encore la même chose dans trente-cinq ans. Je me perds dans l’immensité du ciel, sans oublier mon objectif principal ici. Poser un genou au sol est soudainement froid, mais je ne perds pas de vue ma petite-amie, qui alors qu’elle affirme ne plus savoir où regarder, je déclare doucement : « Moi je sais… » Elle. La huitième merveille du monde, la première à mes yeux. Je ne peux la lâcher du regard au profit des aurores boréales, parce que même ce genre de paysages uniques ne valent pas mieux que ce qu’elle représente pour moi. Alors qu’elle se retourne, je suis pris d’émotion, je souris alors que je la vois rester en état de choc, prenant son visage entre ses mains, ne réalisant pas que depuis tout ce temps j’avais fait en sorte que cette fois, ce soit parfait. Je voulais me racheter, lui prouver que j’apprenais de mes erreurs et que j’étais une bien meilleure personne grâce à elle. Son sourire était radieux, elle s’était rapprochée de moi, et cette fois, je sentais qu’elle allait me combler de bonheur par sa réponse. A ses multiples oui, je laissai échapper un rire nerveux, passant la bague à son doigt minutieusement, craignant de faire tomber l’objet précieux dans la neige. Et puis, elle m’offrait un baiser auquel je répondais avec passion. Elle semblait ravie de la tournure des événements, et je riais aussi à sa petite pique. La regardant dans les yeux d’un sourire mutin, je lui soufflais : « Tu es sûre de toi ? » Mais ne lui laissais pas le temps de répondre, je me relevais rapidement en la soulevant pour la faire tournoyer dans les airs : « Roxy Lennox va devenir ma femme ! » Je riais, je ressentais le bonheur dans tout mon être. Reposant ma future femme au sol, je regardais ma montre. « Ils ne vont pas tarder à arriver. » Dis-je assez mystérieux. Cinq minutes plus tard, un homme sur un traineau tiré par des chiens-loups se présenta devant nous. Parfait, tout était en ordre. « Laissez-moi future Madame Ellis, vous annoncer la suite. Ce soir, nous allons manger dans un restaurant pour fêter ça, et… » cette fois je m’approche de son oreille pour lui murmurer : « Et après, j’ai prévu de passer la nuit à te déclarer ma flamme. » Le traineau allait en tout cas nous ramener à notre petit chalet pour nous changer. Evidemment, dans ma valise, se trouvait en plus une robe que j’avais achetée pour l’occasion.

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#  (fb) tonight and the rest of my life (roxy) EmptySam 25 Avr - 22:34

tonight and the rest of my life
2019. J'avais fait quelques voyages au cours de ma vie et j'en avais toujours énormément profité. Cela dit, je devais bien avouer que voyager avec son partenaire, la personne qu'on chérissait et aimait plus que tout au monde avait un autre goût, un goût particulièrement agréable. Sortir de notre routine, de nos emplois du temps qui ne se coordonnaient pas toujours, des post-it qu'on se laissait sur le frigo quand on avait pas la chance de se croiser le matin ou le soir, des retrouvailles dans notre lit mais avec tellement de fatigue qu'on finissait par s'endormir avant même d'avoir pu se parler. Tout ça n'existait plus depuis que nous étions arrivés en Islande. J'avais pris le temps de regarder Blake d'une façon bien différente. Loin de son costume, de sa barbe bien taillée et de son air sérieux, j'avais redécouvert mon petit ami, plus serein, plus détendu et joyeux aussi. J'aurais pu passer des heures à le regarder contempler le paysage avec ce petit sourire en coin qui me faisait craquer, s'enthousiasmer d'avoir allumer la cheminée, fier d'avoir pêché un poisson. J'avais l'impression de vivre une nouvelle vie, une autre vie mais avec la même personne. Il n'y avait rien de plus formidable actuellement et je savais que ce qu'on vivait là ferait parti de nos meilleurs souvenirs et probablement de nos souvenirs les plus impérissables. Quoi qu'il se passe, je comptais bien passer le reste de ma vie avec Blake et si ça paraissait un peu cliché, j'avais envie qu'à 80 ans, on se reparle de ce voyage et de tous les autres qu'on aurait fait au cours de notre vie de couple. Étrangement, moi Roxy Lennox, je m'étonnais à devenir une vraie sentimentale. « En espérant qu'ils n'aient pas notre peau avant. » répondis-je amusée. Bien sur, je ne parlais pas de l'éventualité de mourir, je n'étais pas dans les extrêmes, mais juste du fait qu'on serait tellement usés par nos années d'agents spéciaux que faire un feu serait quelque chose d'impossible. Je n'avais jamais demandé la longévité d'une carrière au FBI mais je n'imaginais pas vraiment partir en mission a 55 ans, il me semblait que faire mes armes entre 25 et 40 ans étaient bien suffisants. Je chassais les pensées qui me ramenaient trop à ma réalité pour me recentrer sur la vue que nous offrait ce pays. C'était complètement fou de voir à quel point l'Homme n'avait pas encore réussi à capturer la nature sauvage de l'Islande et j'avais espoir que cela n'arrive jamais. L'Homme faisait trop de dégâts sur notre planète, il était trop important de préserver ce genre d'espaces. J'avais suivi Blake et alors que j'étais totalement transcendée par le paysage et ce que je pensais être un début d'aurores boréales, il sautait le pas. Il sautait vraiment le pas de me demander en mariage. Est-ce que j'aurais pu imaginer meilleur endroit ? Meilleur moment ? Meilleur homme pour partager ma vie ? Absolument pas. J'acceptais évidemment sans réfléchir et lui sautais au cou, partageant un baiser plus que passionné. « Attend, laisse moi réfléchir en fait... » répondis-je amusée quelques secondes plus tard, parce que très fougueux, il ne m'avait pas laissé le temps de répondre. Me prenant dans ses bras, il me faisait tournoyer et je ne pouvais retenir un rire franc. « Blake Ellis va devenir mon mari ! » répétais-je alors que même si j'aimais profondément mon désormais fiancé, je n'avais plus vraiment cru à une quelconque volonté de s'engager après l'échec de sa première demande. Je le regardais sans comprendre de qui il parlait quand il annonçait qu' « ils » n'allaient pas tarder à arriver mais je n'eus pas le temps de poser la question qu'un traîneau avec des chiens arrivaient près de nous. « Tu as vraiment tout prévu... » Et c'était peu dire. « Attend attend, redis cette phrase... J'aime trop ce nouveau nom. » dis-je enthousiaste et encore complètement dans l'euphorie du moment. Je frissonnais en sentant son souffle chaud contre mon oreille et je lui lançais un regard qui en disait long sur ce que je comptais lui déclarer et lui montrer. « Je te suis ou tu voudras. » Parce que clairement c'était la première fois de ma vie ou je me sentais prête à me donner totalement à quelqu'un. J'aurais remis ma vie entre ses mains ça aurait sans doute été la même chose. Installés dans le traîneau, je resserrais les bras de Blake autour de moi avant d'arriver à un petit chalet digne des magasines de design. Il était absolument magnifique. Je remerciais l'homme et ses chiens -parce que c'était bien eux qui avait fait le sale boulot de nous traîner- et j'entrais dans notre demeure pour la nuit. « Blake Ellis, vous vous êtes surpassé ! » dis-je complètement sous le charme de l'endroit. J'enlevais mon manteau, mes gants et mon écharpe et regardais ma bague de fiançailles. « Elle est sublime. » Et je n'osais même pas savoir combien elle avait pu lui coûter. Je lui faisais signe de venir vers voir et posais mes mains sur ses joues captant son regard. « Est-ce que je t'ai dit combien je t'aime ? » Probablement oui ou pas, parce que cet amour s'était démultiplié par tout ce qu'on venait de vivre tous les deux. Cet instant était le nôtre et quoi qu'il se passe personne ne pouvait nous l'enlever.
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@Blake Ellis  (fb) tonight and the rest of my life (roxy) 468627832
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#  (fb) tonight and the rest of my life (roxy) EmptyDim 26 Avr - 15:35

tonight and the rest of my life
2019. Notre quotidien n’était pas celui d’un couple ordinaire. Notre travail nous demandait beaucoup d’énergie et d’investissement, et c’était au détriment de notre vie de couple. Heureusement, travailler dans la même profession, nous permettait de le comprendre et de ne pas s’en offusquer. Evidemment, ce n’était pas possible pour tout le monde, mais nous gérions la situation de la meilleure des façons. Si nous n’avions pas l’occasion de nous voir un soir, ou un matin, il arrivait que l’un ou l’autre vienne en tant qu’agent du FBI, demander des informations à l’autre, juste pour quelques minutes ensemble, même si c’était pour le travail. Avec la proéminence du FBI dans nos vies, quand on coupait pour des congés, on le faisait réellement. Je n’hésitais pas à couper mon téléphone pour dédier tout mon temps à la femme incroyable qui partageait ma vie. Elle ne pouvait pas toujours se le permettre avec la grande famille qu’elle avait. Moi je donnais tellement rarement de nouvelles à mes parents, que ça ne changeait pas de d’habitude pour eux. Nous aimions tous les deux notre travail, ça ne faisait pas de doute, mais mon couple avait pris une importance toute particulière avec les années, et je le ferais toujours passer avant ma carrière. Jamais le travail ne nous séparerait, bien qu’ils aient tenté de le faire maintes fois. « Je ne les laisserais pas faire. » Je m’assurerai qu’elle puisse profiter de ses vieux jours et qu’elle les passe à l’endroit qui lui conviendrait, quitte à déménager au Canada si ça lui faisait plaisir. Chaque sacrifice fait pour elle, n’en était plus un. Je voulais lui convenir quoi qu’il arrive, je voulais qu’elle m’aime jusqu’à rendre son dernier souffle et au-delà. Je n’avais pas cru en l’amour durant ma jeunesse, il avait fallu attendre que Roxy se pointe dans ma vie et la révolutionne telle une tornade faisant des ravages. Maintenant, je ne me voyais pas vivre sans elle, ivre d’un amour impossible à mesurer. C’était la raison pour laquelle je ne pouvais m’arrêter à son premier refus. Plus les jours passaient et plus mon cœur battait plus fort pour cette femme à qui je l’avais offert sur un plateau. C’était un choix lourd de sens pour moi qui avait peiné à reconnaitre mes sentiments pour elle, mais à présent je ne me cachais plus. Dans notre baiser passionné résonnait les mots que j’avais pu lui dire par le passé, qu’il ne se passerait rien entre nous, et de constater où nous étions arrivés. Je l’aimais bien plus que ce que je pensais possible. Elle essayait de plaisanter, de rendre le moment moins mignon, parce que ça ne nous collait pas à la peau. Nous n’étions pas de ceux qui s’affichaient, qui se faisaient des déclarations tous les jours. Je la regardais en souriant béatement. « Roxane Ellis, ça sonne bien, n’est-ce pas ? » J’étais heureux qu’elle ne me repousse pas une seconde fois, parce qu’avec tout ce que j’avais prévu par la suite, j’aurais été bien embêté. J’avais tout prévu pour lui vendre autant de rêve que possible. Je voulais que ce soit inoubliable pour elle. « Oui, quand je t’ai dit qu’il y avait des problèmes avec nos réservations, c’était pour planifier tout ça dans ton dos, désolé… » Que je lui avoue penaud. L’homme a été très sympathique en tout cas, et si son anglais était bancal, j’étais surpris de constater qu’il comprenait mon finnois tout aussi bancal. Alors que nous embarquions dans le traineau et que je la tenais contre moi, je lui soufflais ces mots qu’elle prononcerait beaucoup dans sa vie une fois que nous serions mariés : « Madame Ellis. » La seule à Los Angeles, puisque seule ma tante, mère d’Howard s’appelait encore Ellis. Je la regardais dans les yeux et approchant mon visage du sien, je prononçais ces mots que je disais bien trop rarement, mais que je ne pensais pas moins. « Je t’aime. » Je la suivrais n’importe où, je me plierais au moindre de ses désirs si c’était pour voir cette mimique adorable de bonheur nichée sur son visage pour l’éternité. Nous prenions congés de notre chauffeur du soir, et découvrions la demeure du soir. Si j’avais vu les photos, j’étais encore plus subjugué de la voir en vrai. C’était juste splendide. Je me dévêtis, retirant ma veste, mes gants, mon bonnet, pendant tout dans l’entrée, et à son exclamation, je lui souris de façon bienveillante, conquis. « Rien n’est aussi beau que ton sourire, alors il fallait que je trouve quelque chose à la hauteur. » Je m’approchais de ma future femme en lui avouant que j’étais ravi qu’elle aime la bague, tant j’avais eu de la difficulté à trouver la bague idéale. « C’était la seule qui me plaisait, j’ai parcouru tout Los Angeles pendant des semaines… » Perfectionniste dans tous ses états. Tandis que ses mains encore fraiches retrouvaient mon visage, je la regardais amoureusement avant de lui demander en plaisantant : « Sur l’échelle de l’amour on est plus proche du zéro ou du 10 ? » Elle n’avait pas besoin de me le dire. Elle me le prouvait suffisamment tous les jours. L’embrassant une fois de plus en posant mes mains sur son visage, je posai mon front sur le sien. « Je te demande encore pardon pour la dernière fois… J’espère que tu acceptes mes excuses… » Au-delà d’une demande que je voulais spectaculaire, je voulais lui montrer que mes sentiments étaient véritables et que je n’avais pas voulu la blesser en lui demandant sa main de la façon dont je l’avais faite il y a quelques mois. Prenant sa main dans la mienne, je l’emmenais un peu plus loin dans l’habitation. « Viens, regarde ce qu’il y a de l’autre côté de la baie vitrée… » Une source naturelle d’eaux chaudes, rien que pour nous.

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@Roxy Lennox  (fb) tonight and the rest of my life (roxy) 468627832
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#  (fb) tonight and the rest of my life (roxy) EmptyDim 26 Avr - 18:24

tonight and the rest of my life
2019. Malgré nos différences, Blake et moi avions énormément de points communs et se satisfaire du stricte minimum en faisait partie. Nous n'étions pas le genre de couple tape à l’œil, déjà pas extrêmement démonstratif en public, on préférait de loin la simplicité aux artifices. Cette vie en Islande, et celle que l'on menait depuis quelques jours déjà, nous convenait réellement et je n'avais pas de mal à m'imaginer vivre ici dans quelques années. J'avais toujours été assez frileuse à l'idée de quitter Los Angeles et plus précisément ma famille qui y résidait aussi, mais depuis que nous avions tous fait nos vies avec nos partenaires respectifs, j'admettais plus facilement que mon envie de suivre Blake, là ou il aurait envie d'aller, prenait le pas sur le reste. Bien sur, ça n'enlevait en rien l'amour et l'affection que j'avais pour les miens mais je devais envisager mon futur et il était clair qu'il était avec lui. « Je n'en doute même pas, tu as toujours assuré nos arrières. » dis-je malicieusement. Les siens comme les miens d'ailleurs. J'avais de la chance de partager mon métier avec mon petit-ami ce qui rendait les choses bien plus faciles... Il comprenait, tout comme moi, les journées à rallonge et les moments ou je n'avais pas envie de parler, ou j'avais juste envie de regarder un film sans avoir à justifier mon retard au dîner. C'était une vie spéciale, je le reconnaissais, mais c'était la vie qu'on avait choisi de mener. De plus, c'était aussi grâce au FBI que l'on s'était rencontrés, au fond, je leur étais plutôt reconnaissante. Je ne pouvais donc pas les blâmer de nous séparer par moment. Si il y avait bien un instant qui n'appartenait à personne, surtout pas aux fédéraux, c'était les minutes qui venaient de s'écouler. Blake, le genou à terre me demandant de devenir sa femme. J'étais dans une autre dimension, totalement surprise -parce que je n'avais rien vu venir- et euphorique. « Ça sonne même merveilleusement bien. » répliquais-je fièrement alors que je réalisais que j'étais fiancée. J'étais bel et bien fiancée et quand on regardait en arrière, rien n'aurait pu prédire que nous en arrivions là. Nos débuts avaient été assez compliqués et jamais je n'aurais pu penser que Blake fasse sa demande dans un cadre aussi parfait et idyllique. Comme quoi, après 5 ans de relation, on pouvait encore être étonné. « Je te pardonne ce mensonge... et je dois dire que ça me rassure, je me demandais si on allait pas finir par dormir dehors. » plaisantais-je même si savoir que finalement tout était réglé et prévu au millimètre près me rassurait. J'en devenais presque aussi organisée que mon fiancé. Je n'avais jamais fait du chien de traîneau et j'étais donc encore une fois plus qu'enthousiasme de tester l'aventure qui allait nous emmener vers notre chalet. Je frissonnais en sentant le souffle chaud de Blake à mon oreille mais aussi parce que ses mots résonnaient en moi. Je lui lançais un coup d’œil malicieux resserrant mes doigts gantés dans les siens. J'avais toujours été fière de porter mon nom de famille et j'avais longtemps dit que jamais je ne le laisserai. Comme quoi, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. J'allais porter le nom Ellis avec plus de fierté que jamais. Je savais pertinemment que Blake m'aimait, j'en avais la preuve avec tout ce qu'il avait fait pour moi mais l'entendre était appréciable surtout quand on savait que nous n'étions pas le genre de couple à se le dire tous les jours. Pas qu'on ne le pensait pas mais la niaiserie n'était pas notre religion et j'aimais penser que plus il était rare, plus il était pensé. « Je t'aime aussi. » Pas sur qu'il m'entende bien avec le bruit du traîneau mais il avait au moins pu le lire sur mes lèvres. Une fois arrivés, j'avais envie de tout découvrir, de tout toucher et de me lover dans les couvertures et les coussins des canapés du salon. Cet endroit était à notre image et il n'aurait pas pu mieux choisir. « Si je n'étais pas déjà ta fiancée, je pense que je le serai devenue après cette phrase, vous savez parlez aux femmes Blake Ellis. » dis-je en souriant bougeant les doigts pour admirer, encore, ma bague de fiançailles. « Pourquoi je ne suis pas étonnée ? » Parce que je le connaissais et son côté minutieux au bord du perfectionnisme avait du prendre une part plus qu'importante dans sa décision. « On est pas loin du 50 ! » plaisantais-je alors que si on ne pouvait pas réellement mesurer son amour, on pouvait le prouver et c'était ce qu'on faisait le plus souvent possible. Je préférais de loin les actes aux paroles. « C'est déjà oublié, tu le sais... Mais je pensais que je t'avais vacciné à vie... » Je grimaçais légèrement repensant à la façon dont j'avais répondu, alors que le stress de la mission avait pris le pas sur le reste. « Je suis désolée d'avoir été aussi dure avec toi. » Je n'avais pas de mal à reconnaître que j'étais parfois difficile, surtout quand je ne gérais pas bien mes émotions. De nature impulsive, je n'avais pas la langue dans ma poche et si je ne souhaitais pas blesser mes proches, c'était ce qui arrivait parfois maladroitement. Je le suivais sans lâcher sa main et j'écarquillais les yeux en voyant la source d'eaux chaudes qui me semblait faire partie du terrain et qui était donc surement rien que pour nous. « C'est magnifique... C'est... compris dans le chalet ? Je veux dire on peut y aller ? » Je ne savais pas quel était le programme si ce n'était qu'un dîner nous attendait ce soir et ayant perdu la notion du temps, il m'était impossible de savoir si nous avions le temps d'en profiter ou non. Heureusement, Blake devait tout avoir en tête, comme toujours il était ma boussole et pas seulement sur les horaires.
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@Blake Ellis  (fb) tonight and the rest of my life (roxy) 468627832
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#  (fb) tonight and the rest of my life (roxy) EmptyDim 26 Avr - 21:24

tonight and the rest of my life
2019. J’avais véritablement change au contact de Roxy. J’étais devenu un homme meilleur, je pense. Elle m’avait appris à me sociabiliser légèrement plus, à baisser ma garde, à vivre pour deux. Toutes ces choses que je ne faisais pas avant. En cinq ans de relation, aucun jour n’avait été le même. J’avais appris à chaque seconde de notre relation. Roxy s’estimait difficile à vivre, ayant un caractère plus que fort, mais avec moi, elle montrait une toute autre facette. Elle était sensible, attentionnée, aimante au possible. Elle n’avait pas besoin d’être une caricature d’une femme amoureuse pour me le prouver. J’appréciais sa pudeur, le fait qu’elle ne partageait pas nécessairement tous les détails de notre relation là où d’autres seraient plus explicites. Nous n’étions pas un couple ordinaire, mais notre amour était au beau fixe. Roxy avait des défauts, mais ils n’en étaient plus à mes yeux parce que je m’en étais accommodé, et également parce qu’elle supportait les miens sans rechigner. J’avais d’ailleurs la conviction qu’elle avait fait de nombreux sacrifices pour moi et à entrevoir le simple fait d’une volonté de faire quelque chose pour l’autre, c’était suffisant pour moi. Nous vivions à deux mille à l’heure, nous n’avions pas le temps pour des broutilles, passer son temps à se chamailler sur qui fait la vaisselle, très peu pour moi. J’avais organisé ma vie pour que rien ne vienne perturber notre équilibre au quotidien. Parfois je mangeais sans elle, mais je lui laissais toujours une portion prête dans le frigidaire, parfois c’était elle qui se couchait sans moi, rentrant au beau milieu de la nuit. On ne s’en plaignait pas. Et si Roxy avait choisi de quitter l’unité dans laquelle je travaillais, c’était surtout pour qu’on puisse vivre notre couple plus librement. Si je n’avais pas apprécié qu’elle sacrifie une part de sa carrière pour moi, j’étais convaincu qu’elle savait que le moment venu, je lui retournerai la faveur. Je ne pouvais rêver meilleure femme avec qui partager ma vie. J’avais la sensation qu’elle m’avait toujours compris, même lorsque je m’adressais avec agressivité à elle, à Quantico, cinq ans auparavant. Ca semblait tellement loin à présent. Il me semblait tout naturel à présent, de sauter le pas, de poser le genou à terre et de planifier ce qui serait le jour de célébration de notre amour. « Tu embellis mon nom de famille mon cœur ! » Elle rendait tout plus beau en fin de compte. L’Islande était aussi majestueuse parce que j’avais le plus beau modèle pour mes photos. Riant alors qu’elle pensait finir par dormir dehors suite à mon petit mensonge de circonstance – et j’avais eu du mal à rester sérieux – je ne pouvais que plaisanter : « Je t’ai pas dit mais on va dormir dans un igloo qu’on va devoir construire nous-mêmes… » Bien sûr c’était loin d’être vrai, je ne la mettrais pas à contribution le jour de nos fiançailles, je voulais qu’elle profite uniquement de chaque instant, qu’elle ait des étoiles plein les yeux et des souvenirs plein la tête. Je ne fis que sourire à ses mots que j’avais à peine entendus, mais qui valaient de l’or. Je déposais un baiser sur sa tempe, peu de temps avant que le traineau ne s’arrête. Et puis, les lieux s’ouvrirent à nous, et seul le charme de la maisonnée s’exprimait. Roxy, avait l’air comme un poisson dans l’eau, excitée comme jamais. Ca me rendait d’autant plus heureux. Je ris à ses dires. Moi parler aux femmes ? Absolument pas. Je la corrigeai donc : « Je ne sais parler qu’à une seule femme. » Celle qui faisait vibrer mon cœur un peu plus à chacun de ses actes ou pas. La bague avait l’air de lui plaire, et j’étais soulagé d’avoir eu du flair. Je ne m’étais appuyé sur personne, je n’avais écouté les conseils de quiconque, pas même des bijoutiers que j’avais envoyés sur les roses plus d’une fois. « Je ne voulais que le meilleur pour toi, quelque chose qui convenait à la femme que tu es. » Et ça n’avait pas été facile, la barre était haute. L’attrapant par la taille, je la regardais amoureusement alors qu’elle disait que j’explosais le compteur de l’échelle. Ca me convenait. Il semblerait que je me sois définitivement surpassé. Si bien qu’elle émettait des regrets, et je lui mis un doigt sur la bouche pour la stopper. « Tu n’as pas à t’en vouloir, tu avais raison de me faire comprendre que c’était ridicule et que tu méritais mieux. » Mais j’avouais aisément que j’avais eu du mal à m’en remettre parce que j’avais longtemps cru que c’était moi le problème, plus que ma demande, qu’elle se lassait de ce qu’on avait. J’acceptais Roxy toute entière, comme elle était, et je ne la changerais sous aucun prétexte, c’était comme ça que je l’aimais. Alors que nous nous approchions de la source d’eau chaude, sans pour autant sortir, juste pour éblouir ma fiancée un peu plus, et lui donner un aperçu, j’acquiesçai avant de lui donner plus de détails : « Ca nous est réservé… Mais je pensais que d’abord, tu me suivrais dans la chambre à coucher pour admirer une autre surprise, puis ensuite on viendra nous chercher pour le restaurant que j’ai réservé, et pour finir on pourra se relaxer ici dans l’eau. A moins que tu n’aies envie d’autre chose ? » L’autre surprise n’était autre que la robe. Je n’avais qu’à ouvrir la valise pour la déposer sur le lit. Emmenant ma future femme dans la chambre, je lui demandais de jouer le jeu : « Tu peux fermer les yeux juste un instant ? » Puis je déposais la robe sur le lit, avant d’inviter Roxy à ouvrir ses belles prunelles : « Tu peux ouvrir les yeux. »

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@Roxy Lennox  (fb) tonight and the rest of my life (roxy) 468627832
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#  (fb) tonight and the rest of my life (roxy) EmptyLun 27 Avr - 21:53

tonight and the rest of my life
2019. Blake disait souvent qu'il avait changé à mon contact et c'était sans doute vrai. Cela dit, je restais persuadée que tout l'amour et l'attention qu'il me donnait depuis presque 5 ans avaient toujours été là en lui, ils n'étaient pas arrivés avec moi. Peut-être que j'avais simplement permis que cette facette de lui ne ressorte enfin mais je n'avais pas construit l'homme amoureux qu'il était même si j'aurais aimé m'en attribuer le mérite. Evidemment, j'avais aussi évolué auprès de lui et j'étais devenue un peu plus patiente -même si je battais encore des records d'impatience d'après lui- et j'étais surtout plus réfléchie autant dans mon travail que dans ma vie privée. Il me semblait évident qu'on s'apportait mutuellement une force et un équilibre. Personne n'aurait pu miser sur nous et pourtant, nous étions plus forts que jamais. Comme tous les couples, on rencontrait des obstacles mais rien d'infranchissable pour les intrépides que nous étions. Avec le temps, j'avais réalisé que personne, autre que Blake, n'aurait pu supporter mon mode de vie, mon métier et ma fainéantise les dimanches de pluie. Je veux dire, peu d'hommes sur cette planète prendrait le temps de laisser une assiette à leur femme dans le frigo avant d'aller dormir sans savoir à quelle heure elle allait rentrer à la maison. Si il aimait m'attendre -et j'aimais ça aussi- il me faisait assez confiance pour me laisser faire mon job de jour comme de nuit. Au bout de quelques mois de relations, j'avais quitté l'unité où j'avais été affectée à la sortie de Quantico. Il m'était apparue plus intelligent de ne pas mélanger le travail et le privé. J'avais donc trouvé un autre poste qui me convenait tout autant et qui évitait, au passage, de subir la fureur de nos supérieurs. Là ou j'étais actuellement, j'étais simplement Roxy Lennox, en couple dans la vie, sans que personne ne s’épanche pour connaître l'identité de mon petit ami. Heureusement, j'arrivais à parler de Blake sans le citer directement, mettant en valeurs ses qualités et ce qu'il faisait pour moi. Bien entendu, je m'amusais beaucoup lorsqu'il passait au bureau et que personne ne faisait le lien entre lui et mon petit-ami. Prochainement, j'allais d’ailleurs annoncer autant à mes collègues qu'à mes proches que je n'avais plus de petit-ami mais un fiancé. J'entendais déjà le cri de mes sœurs, les hurlements de mes amis et les milliards de questions de mes collègues féminines. Aussi désagréable que ce moment me paraissait, j'étais presque impatiente de le vivre. « Pas besoin de moi pour ça ! » Il le faisait déjà très bien lui même mais peut-être manquions nous, tous les deux, d'objectivité. « Je suis tellement heureuse que je crois que je serai capable d'accepter. » riais-je de bon cœur alors que dormir dans un igloo aussi froid que ça paraissait ne me dérangeai pas si j'étais blottis contre mon fiancé. Je devenais sacrément sentimentale, à en délaisser mon confort. Heureusement, ce que je découvrais était le contraire d'un confort sommaire en igloo, c'était même le paradis sur terre pour une fan de la nature comme je l'étais. Ce chalet me faisait penser aux chalets de mon Canada natal et ça me ramenait inévitablement aux meilleurs souvenirs de mon enfance. « Très bonne réponse. » lui signifiais-je en lui adressant un sourire, doublé d'un regard, complices. « Tu me connais tellement, je pense que tu n'aurais pas pu mieux choisir. D'ailleurs tu l'as choisi seul ? » Question peu importante mais je voulais savoir si il avait été accompagné de mes sœurs ou d'un membre de ma famille et au quel cas, ils étaient peut-être déjà au courant du dénouement de ces vacances en Islande. Je le regardais, toujours dans ses bras et me stoppais quand il posait un doigt sur ma bouche, ce qui m'étirais tout de même un sourire tendre. « Je ne pensais pas mériter mieux mais j'avais peur que tu ne le veuilles que dans ce moment d'adrénaline ou on est pas forcément nous-même. » précisais-je tout de même après avoir déposé un baiser sur son doigt. Je me doutais que ma réaction ce jour là l'avait fait réfléchir mais je ne savais pas vraiment comment. Peut-être avait il cru que je remettais tout en question, autant notre histoire que mes sentiments alors que non, je ne l'avais jamais autant aimé qu'au bout de ces 5 années passées ensemble. « Est-ce que la surprise c'est que je vais te trouver nu ? » plaisantais-je avant de reprendre plus sérieusement, tout de même. « J'ai envie de suivre ce programme. » Parce qu'il était absolument parfait et qu'il avait du le préparer avec minutie. Je le suivais dans la chambre avant de fermer les yeux à sa demande. J'aimais les surprises et je ne voyais pas l’intérêt de tricher alors que le but était juste de me faire plaisir et de me surprendre de la meilleure des façons. Je finissais par les rouvrir pour découvrir une belle robe posée sur le lit. « Oh Blake... Elle est magnifique. » J'allais vers le vêtement et le touchait alors que tout était à mon goût, autant la couleur que la matière. Je me tournais vers lui et lui déposais un tendre baiser attardant mes doigts sur sa barbe. « Merci... Tu ne cesseras jamais de me surprendre. » confiais-je. Parce que si au bout de quelques années, on disait que les hommes -comme les femmes d'ailleurs- finissaient par se lasser ou même arrêtaient d'écouter leur partenaire, ce n'était absolument pas le cas entre nous. Notre amour était bien plus fort qu'à ses premiers jours et si je reconnaissais aisément ne pas être un couple comme tout le monde, j'en étais tout simplement fière.
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@Blake Ellis  (fb) tonight and the rest of my life (roxy) 468627832
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#  (fb) tonight and the rest of my life (roxy) EmptyMar 28 Avr - 16:56

tonight and the rest of my life
2019. Beaucoup de gens se plaignent de nos jours à dire que l’amour est mort. Et pourtant, il n’y avait qu’à voir la relation que j’entretenais avec Roxy pour les faire taire. Je ne connaitrais aucune autre femme. C’était une certitude. Je serais de ceux qui à l’âge d’être sénile, je parlerais d’elle amoureusement comme un vieux disque rayé. Bien sûr on ne pouvait pas savoir de quoi demain serait fait, mais je mettrais ma main à couper que jamais mon histoire d’amour avec elle aurait une fin tragique. Ca faisait de moi un sentimental peut-être, mais je n’en avais pas honte. Chaque geste avec elle était devenu naturel, spontané. Je n’avais pas l’impression de faire quoi que ce soit d’exceptionnel, mais je souhaitais donner le meilleur de moi chaque seconde, parce qu’elle le méritait. A avoir appris son passé, à connaitre ses faiblesses, je voulais qu’elle puisse dire que ça appartenait au passé, et qu’elle n’y pensait plus, parce que j’avais contribué à son bonheur. Il y avait tant de choses chez elle qui me rendaient heureux. Des petits rien comme la mimique paisible qu’elle adoptait quand elle était en phase de réveil le dimanche matin, son rire après une bataille de chantilly dans la cuisine, la sentir se rapprocher de moi dans la nuit quand je me mettais enfin sous les droits, rentrant plusieurs heures après elle. Je n’avais pas besoin de plus. Je n’avais besoin que d’elle. Je me souvenais encore de cette chute de nombreux mètres alors que l’hélicoptère dans lequel j’étais s’était crashé et que je m’étais retrouvé, brisé dans une crevasse. Je n’avais pas pensé à rester en vie, j’avais pensé à elle, à son visage, et je m’étais focalisé sur ses traits pour survivre. Alors qu’est-ce qui m’empêchait de nous unir pour la vie ? De lui montrer qu’après cinq ans passés ensemble, j’étais sérieux, je m’engageais avec elle sur du long terme, parce qu’à présent, je n’imaginais rien sans Roxy à mes côtés. Elle avait beau croire qu’elle ne faisait rien d’exceptionnel et qu’elle ne ferait pas honneur à mon nom en m’épousant, mais pour moi c’était bel et bien le cas. J’étais l’homme le plus chanceux de la Terre, qu’un jour une telle femme ait posé un regard amoureux sur moi. Je ris alors que je ne l’imaginais pas dans un igloo inconfortable dans le froid, même si elle venait du Canada. Elle méritait un minimum de confort. Quoi qu’il y avait pire que de mourir de froid dans les bras de l’être aimé. Heureusement, ce soir, nous aurions tout le loisir de profiter du confort d’un chalet dans le froid hivernal mais majestueux de l’Islande, et je me réjouissais d’avance de prolonger ce jour particulier autant que possible. « Je préfère profiter de ma fiancée au coin du feu… » Que je lui souffle en remarquant soudainement quelque chose : « Ca fait bizarre de dire fiancée, mais j’aime beaucoup… » Je lui avouais cela dans un sourire presque timide, avant de capter ses lèvres dans un bref baiser. Je savais qu’elle mourrait d’envie d’en parler à tout le monde. Moi, je n’avais pas besoin de m’étendre. Je le dirais à mon cousin et à mon père qui se chargerait de le dire à ma mère. Mon sourire semblait indélébile. J’étais conquis par la tournure des événements, rien ne pouvait être plus parfait. C’était une réussite. J’eus un petit moment fanfaron, en retenant un rire presque moqueur, alors qu’il s’agissait juste d’un jeu. « Quelle question ! Bien sûr que j’ai choisi tout seul ! Qui est mieux placé pour te connaitre ? » Ses sœurs, son frère. Mais ils ne la connaissaient pas sentimentalement eux. « Personne n’était dans la confidence, si c’est ce que tu te demandes. Une fois n’est pas coutume, je suis un loup solitaire ! » Je ris à cette éventualité, déjà j’avais fait l’effort de ne pas assassiner du regard toute personne qui me proposait des bagues de grands-mères. C’était le temps des aveux, elle disait avoir craint que je n’aie pas toute ma tête lors de la précédente demande et en fin de compte, elle avait tort. « Ca fait un moment que j’y pense, pour être honnête… Mais j’avais peur que tu penses que ça puisse foutre en l’air ta carrière, parce qu’on te verrait comme la femme d’Ellis, si tu m’épousais… » Et j’avais réalisé qu’elle n’était pas obligée de changer son nom. Comme Jenkins l’avait fait avec son mari parce qu’on la connaissait comme l’agent Jenkins et non l’agent Vaughan. Mais lorsqu’elle m’avait dit non, mon courage s’était un peu amenuisé et il m’avait fallu prendre sur moi pendant de nombreux mois, craignant la rupture à tout moment. Je continue de sourire à son humour de circonstances, et je lui murmure alors à l’oreille : « Ca c’est prévu en fin de soirée si le rencard s’est bien passé, en bain de minuit… » Pour l’instant c’était le cas. Et je doutais qu’elle n’aime pas la suite. J’appréciais que ma future femme soit bon public et se plie à mes exigences en termes de surprises. Je n’étais pas très doué pour tout connecter ensemble, il y avait de petits ratés, mais je pouvais compter sur elle pour faire en sorte que ça fonctionne quand même. La surprise semblait la ravir alors qu’elle ouvrait les yeux et qu’elle avançait vers la robe. « J’ai tout de suite pensé à toi en la voyant… Tu me ferais le plaisir de la porter ce soir ? Sous ta doudoune bien chaude ? » Elle n’était pas obligée, mais j’avais cherché à rendre les choses très romantiques, et j’espérais qu’elle accède à ma requête. A son baiser, je répondis en le prolongeant quelque peu. J’étais simplement ravi, juste parce que je ressentais le bonheur à l’état pur émaner de la silhouette de ma fiancée. « Tout ce que je veux, c’est que tu sois heureuse. » Je n’y connaissais rien en organisation de mariage, mais on allait se marier. J’avais du mal à le réaliser.

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#  (fb) tonight and the rest of my life (roxy) EmptyMer 29 Avr - 21:18

tonight and the rest of my life
2019. Dire que je réalisais parfaitement tout ce qui se passait depuis notre arrivée en Islande -ou il faisait un froid de canard- était mentir. J'avais l'impression d'être entrée dans une bulle et d'avoir complètement délaissée ma réalité, ce qui en soit, me faisait un bien fou. Je ne pensais plus au stress du travail et à tous les dossiers que je devais traiter et qui très souvent hantaient mes nuits, aux conflits que pouvaient rencontrer ma famille et qui en soit était normaux au sein d'une famille aussi unie que la mienne. J'aimais ma vie, c'était un fait, mais je l'aimais encore plus ici. Lorsque nous avions réservé nos vacances, Blake et moi étions d'accord pour dire que quinze jours loin de tout ne pouvait que nous faire du bien. On était bien loin du constat actuel, au delà de nous faire du bien, c'était une réelle nécessité. C'était comme si on reprenait vie, ce pays nous offrait une énorme bouffée d'oxygène sans compter qu'avec la demande que venait de me faire mon fiancé, il allait surement rester une de mes destinations favorites. Pouvais-je dire que j'avais passé les meilleures vacances de ma vie ? Probablement, et il en fallait pour dépasser mes vacances à Cancun avec mes amies d'enfance. « C'est très tentant. » répondis-je alors que rester au coin du feu sous une couverture en poils était sincèrement attirant surtout en aussi bonne compagnie. Malgré notre envie de nature, je n'étais pas étonnée que Blake nous ait réservé un chalet tout confort surtout pour une soirée de fiançailles. Je pouvais le dire, j'étais fiancée. « Je crois que je vais m'y habituer facilement... Roxy, la fiancée de Blake, j'aime beaucoup ! » dis-je avant de sourire malicieusement alors qu'il allait falloir que je songe, d'ici quelques mois, à me présenter sous le nom de Roxy Ellis. C'était à la fois étrange et excitant, même si certains diront que ce n'est qu'un nom de famille et que ça ne change pas la vie. Pour moi, mon nom de famille faisait partie de qui j'étais et ce depuis toujours, changer de nom signifiait le début d'une nouvelle vie et il n'y avait rien de plus passionnant. On avait la chance de choisir avec qui passer le reste de notre existence après tout et de partager un nom, des souvenirs et tellement plus. Je n'avais jamais vu le mariage comme une nécessité mais tout s'était fait tellement naturellement que ça me semblait une suite logique. « J'en étais sure ! Et évidemment personne d'autre que toi et puis tu n'avais besoin de personne, la preuve, tu as choisi la plus belle ! » Blake me connaissait mieux que quiconque, j'en étais certaine et je devais bien reconnaître que j'étais assez fière de lui et de sa volonté de se débrouiller seul. Certains hommes auraient surement envoyé leur belle-sœur acheter la bague mais mon homme à moi n'était pas comme ça. « Ce sera donc une vraie surprise pour eux ! Je leur annoncerai en rentrant, je veux profiter de cette déconnexion encore un peu. » Parce que si ce n'était pour les photos, j'avais décidé de ne pas utiliser mon portable pendant nos vacances. Cette déconnexion me faisait un bien fou, alors que d'ordinaire je passais mon temps entre deux téléphones, un dans chaque poche. « Oui je vois ce que tu veux dire... Peut-être que j'aurais pu penser comme ça si on bossait encore ensemble, je ne sais pas, mais aujourd'hui non, je suis heureuse d'être la future femme de l'agent Ellis. » Par le passé, j'avais souvent été sur la défensive, faisant passer ma carrière avant le reste et évidemment ma réputation d'agent indépendante et féministe. Cela dit, j'avais appris avec les années et j'avais réalisé qu'être avec un homme, également agent, ne faisait pas de moi la copine de ou la femme de. Je devais me définir par mes actes et mon travail, pour le reste, ça ne regardait personne. Si quelqu'un souhaitait mettre le nez dans mes affaires, j'allais l'envoyer plus loin que Mars et d'ici qu'il recommence, les êtres humains n'existeraient plus. Nous aimions trop notre vie privée pour l'exposer et c'était aussi pour cette raison que peu de mes collègues connaissaient l'identité de mon petit-ami. « Comment pourrait-il mal se passer ? » dis-je en frissonnant sentant son souffle à mon oreille. Il y avait peu de chance que ça se termine mal, voir aucune. J'étais bien trop heureuse et Blake bien trop satisfait du déroulement de sa surprise pour que quelque chose ou quelqu'un gâche le moment. Je le suivais dans la chambre, tel un bon petit soldat et je découvrais une énième surprise. La robe qu'il m'avait choisi était magnifique et encore une fois, il avait tapé dans le mille. « Avec plaisir ! » Je terminais dans ses bras caressant sa nuque et posant mes lèvres sur les siennes, que je n'avais plus envie de quitter. J'aurais aimé que cette journée ne se termine jamais. Heureusement pour nous, nous avions encore le temps d'en profiter voir même de prolonger l'instant une fois la nuit tombée. C'était une sorte de moment suspendu, quelque chose qui nous appartenait. « Je le suis. Je le suis totalement comme jamais je ne l'ai été. » C'était une réalité et j'avais besoin de lui dire. Il avait tout fait pour me faire plaisir, pour rendre la journée mémorable, il méritait que je m'ouvre à 100 pour cent. « Tu es heureux ? » demandais-je à mon tour parce que son bonheur était primordial pour moi, autant que le mien pour lui. « Est-ce que tu es réellement prêt à me supporter pour les prochaines 70 années ? » plaisantais-je avant de sauter dans ses bras, passant mes jambes autour de sa taille comme j'aimais le faire. Savait-il dans quoi il s'était engagé ? A son sourire, je devinais que oui.
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