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 Comme un air de déjà-vu

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#  Comme un air de déjà-vu EmptySam 16 Mai - 19:41



Comme un air de déjà-vu
Ft. Cameron & Amara

En cette belle matinée ensoleillée du mois de mai, c’était l’heure de commencer une nouvelle semaine. Quand je suis arrivée à Los Angeles il y a presque un an maintenant, c’était dur de prendre ses marques dans une ville que tu ne connais pas du tout. Dans ma tête, et pour beaucoup d’américains regardant toutes ces séries populaires, la Californie était l’American Dream. Son mode de vie faisait rêver la planète entière, ou presque, avec son soleil qui brille toute l’année et où la vie semble douce et facile. C’était aussi l’Etat où les fortunes et les carrières se faisaient rapidement, où l’on pouvait devenir une star du jour au lendemain, ou encore vivre sur la plage de surf et de poissons pour toujours. Bref, la Californie était devenue un véritable mythe et j’avais réussi à y succomber. Pour une fille qui avait vécu à New-York toute sa vie, débarquer à Los Angeles ne fut pas une mince affaire.

Avec mon esprit très terre à terre, j’avais l’impression de me noyer un peu plus chaque jour dans cette ville qui ne me ressemblait pas et où tout était qu’extravagance et folie à volonté. Pourtant, au fil des mois, j’avais réussi à l’apprivoiser, ou c’était peut-être le contraire. Peut-être qu’elle avait eu raison de moi finalement. J’avais justement choisi de vivre à Los Angeles pour prendre un nouveau départ mais, surtout, pour me prouver à moi-même que j’étais capable d’y arriver seule. New-York était devenu le berceau de beaucoup de souvenirs heureux, mais aussi trop douloureux à supporter. Il fallait que j’apprenne à avancer par moi-même et à me détacher de mon passé. J’en avais besoin, aussi bien physiquement que psychologiquement. Après tout, je vivais désormais dans la ville qui pouvait nous offrir libertés et promesse de réussite. C’était donc à moi de me donner un bon coup de pied au derrière pour faire en sorte que le mythe devienne réalité.

Aujourd’hui, je commençais à huit heures. Comme tous les lundis matin, les heures de consultations étaient libres et non sur rendez-vous. C’était un bon moyen pour les nouveaux docteurs de gagner des nouveaux patients. A l’heure actuelle, j’exerçais dans un cabinet où il y avait trois autres psychologues. Mais un jour, mon rêve étant d’ouvrir mon propre cabinet lorsque j’aurais réussi à percer et à me faire connaitre dans ce milieu. Depuis mon arrivée, ça se passait plutôt bien. La plupart de mes patients étaient conciliants et me faisaient confiance. J’en étais ravie. Alors que je me préparais à accueillir mon premier patient de la matinée, la secrétaire du cabinet vint me prévenir qu’un de mes rendez-vous de l’après-midi avait été annulé et reporté à un autre jour. Je pourrais donc finir un peu plus tôt. « D’accord merci Sophie ! J’aurais également besoin que tu me refasses la liste des rendez-vous de la semaine comme il y a eu pas mal de changements, je n’ai pas eu suffisamment le temps de m’organiser. » « Pas de souci je te fais ça ! » Me répondit-elle avant de rejoindre son bureau.

Je me dirigeais dans la salle d’attente pour accueillir mon premier patient de la journée et que je connaissais bien. Les consultations s’enchainaient. Certaines étaient plus ou moins longues que d’autres, cela dépendait des troubles. Alors qu’une séance se termina, je me rendis une nouvelle fois dans la salle d’attente pour accueillir mon prochain patient : « Au suivant s’il vous plait ? » Un jeune homme se leva et je lui tendis la main pour le saluer en lui adressant un sourire : « Bonjour. » Je l’invitai à entrer dans mon cabinet et lui fis signe à prendre place sur la chaise en face de mon bureau. « Sauf erreur de ma part, il me semble qu’on ne se soit jamais vus vous et moi ? » Dis-je en prenant place derrière mon ordinateur. Je me souvenais de tous mes patients, surtout lorsque ceux-ci étaient des patients réguliers mais ça pouvait arriver que j’en oublie quelques-uns en cours de route, surtout s’ils avaient consulté qu’une fois à mon arrivée il y a moins d’un an. Ma mémoire n'était pas toujours infaillible...

:copyright:️ Belzébuth
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#  Comme un air de déjà-vu EmptyDim 17 Mai - 18:01

Comme un air de déjà-vu @Amara Bates
I was thinking about death and all. About seeing how you're gonna die. I mean, on one hand, if dying was all you thought about, it could kind of screw you up. But it could kind of help you, couldn't it? Because you'd know that everything else you can survive. ◭

Il y a quelques jours de cela, Cameron avait passé la nuit chez sa sœur, un moyen pour lui de passer un peu de temps avec elle et sa nièce. Sauf que voilà, il avait alors refait un cauchemar, encore un, toujours le même à vrai dire. Ce cauchemar où il se retrouvait à nouveau sur le terrain à l’armée avec tous ces morts, tous ces blessés et tous ceux qu’il avait tué. Alors au beau milieu de la nuit il s’était réveillé, en sueur, stressé, comme s’il était encore sur un champ de bataille. Sa sœur avait alors accourue dès qu’elle l’avait entendu pousser un cri de désespoir. Bien évidemment, il avait nié l’implication de l’armée dans son cauchemar, ne voulant pas l’inquiéter outre mesure et lui assurant que ce n’était rien de grave, sauf que s’il y avait bien une personne à qui il ne pouvait mentir, c’était sa sœur aînée. Elle le connaissait par cœur. Et d’ailleurs, elle avait bien compris qu’il n’avait pas spécialement envie d’en parler avec elle, mais du coup, elle lui avait forcé la main en lui disant de consulter une psychologue. Après tout, s’il n’arrivait pas en parler avec sa sœur, il arriverait peut-être avec un professionnel. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois qu’elle lui conseillait cela, mais c’était la première fois où il n’avait pas vraiment eu le choix que de dire oui. Sa sœur s’inquiétait et il ne pouvait de ce fait pas contrer son envie de l’aider. Alors il avait rendu les armes, acceptant qu’elle lui prenne un rendez-vous dans un cabinet de la ville. D’ailleurs, elle n’avait pas mis longtemps à trouver un numéro, à croire qu’elle avait déjà tout prévu à l’avance.

Enfin voilà, c’était aujourd’hui qu’il avait rendez-vous avec le ou la psychologue choisi par sa sœur. C’était cela d’avoir une grande sœur, impossible de contrecarrer ses plans et puis, dans le fond, Cameron savait que cela pouvait être une bonne chose de parler. Après tout, il savait pertinemment qu’à cause de ce qu’il avait vécu à l’armée il était bien plus stressé qu’avant… Il faisait des cauchemars, il avait parfois des moments d’absence, ou encore des moments de confusion, de panique. Heureusement, cela ne lui était encore jamais arrivé sur le terrain avec son équipe du SWAT, mais il craignait qu’un jour cela ne se produise, car cela pourrait avoir des effets particulièrement néfastes pour lui, pour son équipe. Voilà pourquoi il prenait sur lui et qu’il était désormais là, installé dans la salle d’attente du cabinet en ne sachant toujours pas qui sa sœur avait choisie. « Au suivant s’il vous plait ? » C’était son tour et Cameron se retrouva alors devant une jeune femme qui lui tendait la main et il la serra donc. « Bonjour. » « Bien le bonjour. » Et il entra donc pour finalement s’installer sur la chaise qu’elle lui avait désigné. « Sauf erreur de ma part, il me semble qu’on ne se soit jamais vus vous et moi ? » En effet, il n’était jamais venu en consultation, mais il avait l’impression de l’avoir déjà vu quelque part. Peut-être l’avait-il un jour croisé dans la rue ou à un café ? En tout cas, il finit par répondre. « Non en effet, je n’ai encore jamais consulté. D’ailleurs, je n’aurai peut-être pas consulté si cela n’avait pas été à la demande insistante de ma sœur. » Il n’avait peut-être pas eu besoin de préciser cela, mais d’un autre côté, il trouvait cela honnête de lui dire que ce n’était pas entièrement de son fait s’il se tenait face à elle aujourd’hui. « Vous allez peut-être rire, mais, cela se passe comment ? » Après tout, n’ayant jamais consulté un psychologue, il ne savait pas vraiment comment cela pouvait se dérouler. D’autant plus que chaque psychologue était différent dans ses méthodes. Voilà pourquoi, Cameron avait préféré poser la question.
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#  Comme un air de déjà-vu EmptyJeu 21 Mai - 15:58



Comme un air de déjà-vu
Ft. Cameron & Amara

La psychologie. Ma famille et certains de mes proches m’ont souvent posé la question : « Pourquoi cette voie ? » Nous avons tous une image plus ou moins mystérieuse du métier et les stéréotypes qui auréolent cette profession ne manquent pas. Nous sommes considérés bien souvent comme des personnes qui interprètent et analysent tout, scrutent dans la tête des gens et lisent leurs pensées. Parfois même, on peut être perçus comme des charlatans. Mais en réalité, ces clichés témoignent, la plupart du temps, d’un manque de savoirs, ou d’une mauvaise connaissance des pratiques, et d’une représentation ancrée dans l’imaginaire collectif. Ce qui peut venir entraver la démarche d’une consultation, voire engendrer une irritation à l’égard des psys. Car, en général, ces derniers ont peur de dévoiler ce qu’ils pensent ou ce qu’ils ressentent de peur qu’ils soient jugés. Or, notre rôle est tout le contraire. Nous ne résolvons pas les problèmes des autres mais notre métier est de les accompagner à trouver la bonne solution par eux-mêmes, sans porter en aucun cas un quelconque jugement.

Mes parents s’attendaient à ce que je fasse des études de commerce. Surement pour reprendre un jour l’entreprise familiale. Et bien, ils se sont trompés ! Mon hospitalisation y est pour quelque chose et m’a fait réfléchir sur bien des choses, à commencer par mon avenir. J’avais le choix d’en faire ce que je voulais et mon choix s’est donc porté sur la psychologie. L’aventure en valait la peine ! Et pourquoi la psychologie ? Un cliché populaire veut que la profession attire des gens qui veulent se comprendre eux-mêmes. C’est peut-être vrai. Ça laisserait alors sous-entendre qu’ils auraient eux-mêmes des problèmes psychologiques. Je ne le niais pas non plus. Pourtant, il n’y avait pas que ça. En réalité, j’étais vraiment intéressée par les relations humaines et j’avais ce besoin d’aider les autres et de soulager leurs souffrances. La psychologie m’a permis de m’ouvrir et d’explorer tout un monde de connaissances, de comprendre mes questionnements ainsi que le comportement des uns et des autres. Elle m’a aidé à voir les choses sous un angle différent.

Après avoir invité mon prochain patient à s’asseoir, je remarquai qu’il ne m’était pas familier. Et, en effet, j’avais vu juste. Il me dit qu’il s’était résolu à venir à la demande de sa sœur. « C’est une bonne chose. Il nous faut souvent l’aide de quelqu’un d’autre pour qu’on se décide à sauter le pas. » Dis-je d’un air rassurant. Il me demanda ensuite comment se passait une consultation. Le premier rendez-vous pouvait être source d’appréhension et de stress chez certains patients. Mais cette première séance était avant tout un échange, une prise de contact pour mieux se connaitre. « Ne vous en faites pas, vous n’êtes pas le seul à me poser cette question, Il y a toujours un peu d’appréhension la première fois. Mais disons que pour commencer, j’aurais juste besoin de quelques informations pour remplir votre dossier. Votre nom, prénom, date de naissance, adresse, métier et numéro de téléphone. » Après une courte pause afin d’accéder sur l’ordinateur à une nouvelle fiche patient, je repris : « Puis, ensuite, la séance va se dérouler pas à pas, de manière à ce que je puisse évaluer tranquillement la situation. Vous m’exprimez les raisons qui vous ont poussé à consulter aujourd’hui et nous pourrons en discuter ensemble. Sentez-vous libre en tout cas de me poser n’importe quelle question qui vous traversent l’esprit, je suis là pour ça. »

Pour chaque patient, je prenais le temps nécessaire. Je m’adaptais en fonction de ses besoins et de ses attentes.

:copyright:️ Belzébuth


@Cameron Sloane Comme un air de déjà-vu 2495995715
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#  Comme un air de déjà-vu EmptyVen 22 Mai - 10:45

Comme un air de déjà-vu @Amara Bates
I was thinking about death and all. About seeing how you're gonna die. I mean, on one hand, if dying was all you thought about, it could kind of screw you up. But it could kind of help you, couldn't it? Because you'd know that everything else you can survive. ◭

Installé maintenant sur la chaise qui se trouvait face au bureau de la professionnelle, dont il ignorait encore le nom, Cameron s'était mis à regarder un peu autour de lui, désireux de s'habituer un peu à cette nouvelle pièce. Il fallait bien avouer que c'était toujours un peu compliqué pour lui la première fois dans un nouvel endroit qu'il ne connaissait pas, tout simplement parce que depuis l'attentat qui avait coûté la vie à son père et à plus de deux milles victimes, il appréhendait un peu les nouveaux lieux. Certes, lorsqu'il était en mission il n'avait pas ce problème, mais quand il était en civil c'était une toute autre affaire. En effet, le onze septembre avait provoqué en Cameron une sorte d'appréhension pour les lieux un peu étroits, confinés, car cela ne faisait que lui rappeler les personnes qui s'étaient retrouvés bloqués sous ces tours. Etrange que cela l'ait à ce point marqué, mais en même temps, il n'avait alors que dix-sept ans lorsque l'attentat s'était déroulé et de ce fait, cela l'avait poussé à entrer dans l'armée. Depuis lors, lorsqu'il était en civil, il essayait toujours de détailler les endroits où il se trouvait pour pouvoir, en cas de besoin, sortir le plus vite possible. Oui, il analysait tout dû à cette peur qui pouvait parfois lui serrer les entrailles et dû à sa déformation professionnelle. Il devait toujours connaître toutes les échappatoires et même si la professionnelle face à lui n'était pas son ennemie, il avait besoin de ce petit examen de la pièce pour pouvoir un tant soit peu se détendre.

C’est alors que la psychologue en vient à lui demander s’ils s’étaient déjà vus. Non, puisque Cameron n’avait jamais consulté, bien que cette dernière lui donnait l’impression qu’il l’avait déjà croisé. Mais bon… Dans une ville comme LA on croise tellement de monde qu’il est quelque peu compliqué de se remémorer chaque visage complètement. Quoi qu’il en soit, elle semblait trouver que c’était une bonne chose qu’il ait accepté d’écouter les recommandations de sa sœur pour la consulter. En même temps, elle avait raison, si elle n’avait pas été là, il n’aurait jamais sauté le pas. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il n’avait jamais aimer parler de ce qu’il avait vécu et que personne encore n’avait pu entendre ses ressentis. Même sa sœur ne parvenait pas à lui tirer les vers du nez et pourtant, ce n’était pas faute d’avoir essayé. Mais il était juste bloqué… Figé… Fort heureusement, la psychologue cherchait à le mettre en confiance en lui assurant qu’il n’était pas le seul a avoir des appréhensions, surtout la première fois en consultation et que là pour commencer c’était plutôt simple étant donné qu’il n’avait besoin que de lui donner des informations de base. Oui, cela le rassurait quelque peu. « Très bien, merci beaucoup pour toutes vos explications, je n'hésiterai pas si j'ai des questions. » Y aller pas à pas, cela lui convenait très bien. Voilà donc pourquoi il se mit à lui donner les informations pour qu’elle puisse remplir sa fiche patient. « Je me nomme Cameron Sloane, né le 7 Février 1984 à New York. Actuellement j’habite dans le quartier Northeast de LA, plus précisément à Highland Park. » Et il lui décrivit alors le complément de son adresse. « Je fais parti des SWAT de LA depuis maintenant huit mois. Avant cela j’étais dans l’armée. » Certes, elle n’avait peut-être pas besoin de savoir précisément tout son curriculum vitae, mais au moins avec cette information, elle pouvait se douter que sa venue aujourd’hui était liée au fait qu’il ait été dans l’armée.
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#  Comme un air de déjà-vu EmptyDim 24 Mai - 17:43



Comme un air de déjà-vu
Ft. Cameron & Amara

Après lui avoir demandé les informations qu’il me fallait pour remplir son dossier, j’arquai les sourcils lorsque je l’entendis prononcer son nom « Cameron Sloane… » C’est bizarre, mais ce nom me disait vaguement quelque chose. Où est-ce que j’aurais bien pu l’entendre ?! Où était-ce simplement un nom entendu à la télé ou dans les rues de Los Angeles. Je n’y prêtais pas plus attention et continuais à taper sur mon ordinateur. Puis je relevais la tête quant il me dit qu’il était né à New-York : « Chouette ville n’est-ce pas ? Je viens de là-bas aussi. C’est la première fois que je croise un New-yorkais depuis que je suis ici, vous m’en voyez ravie. » Ça faisait pourtant un peu moins d’un an que j’avais emménagé à Los Angeles mais les New-yorkais qui venaient à ma rencontre se faisaient rares. Enfin, cette ville était comme mon recueil de souvenirs. J’y avais vécu une bonne partie de ma vie. Je n’y regrettais rien. On n’oublie jamais d’où l’on vient parait-il mais ces souvenirs commençaient à devenir trop lourds à porter pour une seule personne. Parfois, ils pouvaient me réchauffer de l’intérieur mais, d’autres fois, ils me déchiraient violemment le cœur. Ce que je sais, c’est qu’ils avaient changé ma vie de façon définitive et qu’ils avaient laissé en moi des traces indélébiles que jamais je ne pourrais effacer. C’est d’ailleurs pour cela qu’un cadre représentant une photo d’Adrian et moi était posée sur mon bureau à l’époque où nous étions adolescents. Au fil des mois, celle-ci devenait un peu moins dur à regarder à chaque fois que je venais travailler. C’était une façon de me dire qu’il m’accompagnerait toujours là où j’irai…

Cameron continua ensuite de me donner les informations dont j’avais besoin pour remplir sa fiche et notamment sa profession. Il me dit qu’il faisait partie des unités d’intervention des forces de police mais qu’auparavant, il avait été dans l’armée. « C’est un beau métier, vous devez être fier de ce que vous faites. » A un moment ou à un autre, nous avons probablement tous déjà été convaincus d’exercer le pire métier du monde. Mais peu importe à quel point notre travail peut nous sembler monotone au quotidien, il a au moins le mérite de ne pas mettre notre vie en péril. Tout le monde ne pouvait pas en dire autant et c’était notamment le cas de Cameron. Certaines personnes prenaient de gros risques pour leur travail et mettaient chaque jour leur vie en danger. Suite à cette confidence, j’avais peut-être ma petite idée de sa venue aujourd’hui. « Bien Cameron, j’ai terminé, nous allons pouvoir commencer. Si vous voulez bien prendre place sur le sofa derrière vous s’il vous plait. » Je me levai de ma chaise pour m’installer sur le fauteuil en face de lui. « Confortablement installé ? Désirez-vous quelque chose ? Un verre d’eau ou bien du thé ? » Lui dis-je avec le sourire pour détendre un peu plus l’atmosphère. « Je vais à mon tour me présenter. Je m’appelle Amara Bates. Mais vous pouvez m’appeler Amara ou bien Dr Bates durant nos séances, c’est comme vous souhaitez. Cela facilitera nos échanges. » J’inscrivais deux trois choses sur mon carnet de notes avant de poursuivre : « Donc, dites-moi Cameron, qu’est-ce qui vous a amené à consulter aujourd’hui ? »

C'était étrange mais maintenant que je me retrouvais assise en face de lui, son visage me rappelait quelque chose...

:copyright:️ Belzébuth


@Cameron Sloane Comme un air de déjà-vu 2495995715
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#  Comme un air de déjà-vu EmptyLun 25 Mai - 16:46

Comme un air de déjà-vu @Amara Bates
I was thinking about death and all. About seeing how you're gonna die. I mean, on one hand, if dying was all you thought about, it could kind of screw you up. But it could kind of help you, couldn't it? Because you'd know that everything else you can survive. ◭
Comme la psychologue le lui avait demandé, Cameron s’était mis à lui donner ses informations personnelles. Lorsque ce dernier arriva au moment de dire qu’il était né à New York elle releva alors la tête de son ordinateur pour lui dire qu’elle venait également de là-bas. Comme quoi, le monde était plutôt petit. « Je dois bien vous avouer que c’est également la première fois que je croise une New Yorkaise ici, je pensais qu’on était une espèce en voie de disparition à LA. » Petite plaisanterie de sa part, mais en même temps c’était vrai qu’il n’avait pas encore eu l’occasion de croiser quelqu’un qui venait de sa ville natale, hormis sa sœur aînée mais ça ne comptait pas vraiment puisque c’était elle qui l’avait fait venir ici. Il s’était même mis à penser qu’il n’allait pas croiser d’autres New Yorkais et finalement, voilà qu’il apprenait qu’elle-même venait de New York. « Par moment elle me manque la ville qui ne dort jamais. » Et un sourire vient étirer ses lèvres, car effectivement, il avait toujours aimé cette ville, sauf qu’il y avait trop de souvenirs là-bas pour qu’il puisse y vivre sans se mettre à ressasser son passé. Voilà pourquoi il était maintenant à LA. Les souvenirs l’avaient poussé à fuir et puis, venir ici c’était également le moyen de se rapprocher de l’une de ses sœurs donc ce n’était pas plus mal.

Finalement, Cameron se mit à poursuivre les diverses informations personnelles, son logement, son numéro, et finalement son métier. Dans l’armée et maintenant combattant dans une unité des forces spéciales du SWAT, autant dire que ce n’était pas des métiers particulièrement sereins, mais c’était ce qu’il avait choisi de faire après le décès de son père. Comme quoi, c’était un événement marquant qui l’avait poussé dans cette voie alors que de base il ne s’était pas du tout prédestiné à cela. En vérité, son orientation professionnelle avait toujours été plutôt floue au départ, peut-être devenir trader comme son père ? Après tout à l’époque il était plutôt doué à ce niveau là et en faisant les bonnes études il aurait excellé, sauf que son père était décédé juste avant que Cameron n’ait son diplôme de Senior Year et de ce fait, il était entré à l’armée. Façon pour lui de rendre hommage à la mort de son père. « Merci, ce n’est pas facile tous les jours, mais, j’aime ce que je fais. C’est important pour moi de protéger le pays. » En effet, Cameron avait toujours été patriote, mais les attentats du 11 septembre avaient amplifié cela. Là encore, un événement pouvait chambouler toute une vie. Un jour on sait ce que l’on veut faire, devenir, et le jour suivant, tout change… Cela avait été cela pour Cameron.

« Bien Cameron, j’ai terminé, nous allons pouvoir commencer. Si vous voulez bien prendre place sur le sofa derrière vous s’il vous plait. » Il hocha la tête pour ainsi se lever à son tour et s’asseoir sur le sofa qu’elle lui avait indiqué. Il ne savait pas vraiment s’il devait s’allonger comme dans ces séries télé ou s’asseoir, en tout cas, pour le moment il trouvait cela plus simple d’être assis. Pas encore totalement à l’aise avec l’idée de consulter, mais il allait finir par se faire à l’idée. « Oui oui, très bien merci. Pour le moment je n’ai besoin de rien mais je n’hésiterai pas si jamais. » C’était d’ailleurs très appréciable de sa part qu’elle lui propose cela, mais c’est vrai que pour le moment il n’avait pas particulièrement soif. C’est alors que la psychologue se présenta. Amara Bates… En plus de son visage, voilà maintenant que son nom lui disait quelque chose. L’avait-il connu à New York peut-être ? C’était étrange qu’il n’arrivait pas vraiment s’en souvenir, car il avait la mémoire des visages normalement, mais les noms c’était autre chose… Autrement dit, il se doutait bien qu’il avait dû la voir quelque part, mais où ? Dans quelles circonstances ? Et elle-même avait-elle cette impression ? « Très bien Dr Bates, ravi de faire votre connaissance. » Oui, il avait préféré choisir le Dr Bates plutôt qu’Amara, car tant qu’il n’arriverait pas mettre des souvenirs sur son nom il préférait rester professionnel. « Donc, dites-moi Cameron, qu’est-ce qui vous a amené à consulter aujourd’hui ? » Le moment était venu… « Et bien, comme je vous l’ai dit tantôt, ma sœur m’a poussé à consulter, car il m’arrive d’avoir des crises de paniques certainement dues à mes années à l’armée. J’ai été dans l’armée pendant au total dix ans et sept ans dans les SEALs, et de ce fait… Elle s’est dit que si je n’arrivais pas en discuter avec elle, il fallait que j’arrive en parler avec quelqu’un. » Il marqua un temps d’arrêt avant d’ajouter. « En toute sincérité, je n’ai jamais réussi à en parler à qui que ce soit. Je garde tout pour moi mais par moment le poids devient un peu trop lourd à porter… » Et sa sœur craignait que son frère en vienne à s’écrouler.
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