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 You've arrived at panic station (roxy)

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#  You've arrived at panic station (roxy) EmptyLun 18 Mai - 20:22

You've arrived at panic station
Depuis qu’on m’avait assigné de force un partenaire pour me remettre de mes émotions et me remettre sur le droit chemin de l’élite, j’allais nettement mieux. C’était difficile à admettre, mais mes supérieurs avaient vu juste. Pour une fois, j’appréciais travailler en binôme, moi qui préférais nettement le travail en petite équipe ou seul plutôt que ce dernier. La raison était simple, c’était généralement une confrontation interminable de deux égos alors que dans une équipe plusieurs avis étaient émis. Je devais admettre que l’agent Fletcher était plus que douée dans son travail. C’était la raison pour laquelle elle avait gravi les échelons si rapidement. J’avais eu peur qu’elle prenne trop de place dans mon équipe et qu’elle cherche à se comporter comme la chef, mais pas du tout. Elle n’avait fait que me suggérer des informations, des idées qui avaient permis à l’enquête d’avancer à vive allure, et j’en étais tellement ravi que j’en informais Roxy pour le peu de temps que je passais à la maison depuis notre retour des Philippines. Notre lune de miel avait été plus que plaisante, mais le boulot m’avait également manqué après tout ce que nous avions traversé. J’avais le sentiment d’être sur la bonne voie pour récupérer toutes mes facultés, mais dernièrement, Roxy semblait émettre des bémols. Elle n’aimait pas que je passe le plus clair de mon temps avec l’agent Fletcher. Elle avait l’impression qu’elle lui faisait de l’ombre, ou qu’elle jouait sur ses plates-bandes. J’avais beau la rassurer en lui montrant mon alliance en lui rappelant que j’étais marié à la plus merveilleuse des femmes, rien n’y faisait, elle développait une certaine jalousie à son égard, et plus je rentrais tard, plus elle se renforçait. Mais il fallait également que ma femme puisse comprendre que j’avais été coupé du boulot depuis bien trop longtemps et que je croulais sous les enquêtes et les lourds dossiers. Aussi, je multipliais les heures pour tenter de me remettre à jour. Moi qui étais si organisé, je n’avais jamais été dépassé de la sorte. C’était aussi pour ça que je pouvais remercier l’agent Fletcher car durant mon absence, elle avait abattu un travail considérable. Ce soir ne dérogeait pas aux habitudes de cette dernière semaine, j’allais encore rentrer tard. Plutôt que de faire attendre Roxy, je lui passais un petit message : ‘Je vais encore rentrer tard chérie, désolé… Ne m’attends pas pour manger.’ Ca devait être difficile pour elle car évidemment elle était encore en convalescence, mais j’avais fait le maximum pour passer du temps avec elle alors qu’elle était à l’hôpital et je ne pouvais me permettre de perdre mon emploi au FBI. On m’avait bien fait comprendre qu’il fallait que je mette les bouchées doubles. Dans le bureau, des dossiers devant les yeux, le tableau criblé d’informations, je tentais de me faire une idée précise du contexte, mais la fatigue n’aidait pas. L’agent Fletcher s’en amusa et me suggéra : « Je crois que nous devrions prendre une pause. On commande ? » J’acquiesçai. Je lui laissais d’ailleurs le choix de ce qu’elle voulait diner. Un peu plus tard, notre commande arriva, et on fit de la place pour éviter de tâcher les dossiers. Elle me parlait de certaines anecdotes de ses missions, de sa carrière et je réalisais ô combien nous étions similaires sur notre façon de voir les choses. C’était peut-être pour ça qu’on s‘entendait bien. En plein milieu de sa phrase, elle avança sa main vers mon visage et j’eus un moment de recul alors qu’elle m’essuyais le coin de la bouche. Grimaçant, je marmonnai : « Embarrassant… Merci. » Je ne sais pas si elle vit là une ouverture, une opportunité, mais elle se pencha en avant pour finalement poser ses lèvres sur les miennes, et je la repoussais de la main, mal à l’aise : « Je crois que tu te méprends… » Je n’aimais qu’une femme et je réalisais en entendant un bruit de sac tombé au sol, qu’elle se trouvait dans l’encadrement de la porte et qu’elle avait tout vu. Immédiatement je me levais pour aller à sa rencontre, étant certain de ce qui allait suivre. « S'il te plait, ne te remets pas des choses erronées en tête… »

ft. @Roxy Ellis   You've arrived at panic station (roxy) 348917934
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#  You've arrived at panic station (roxy) EmptyLun 18 Mai - 22:07

You've arrived at panic station
Si j'avais vécu l'enfer ces derniers temps, les 15 jours écoulés avaient bien rattrapé le tout puisque j'avais littéralement vécu au paradis. Blake et moi étions désormais mariés et juste après nos noces, nous nous étions envolés pour les Philippines. Nous avions passé deux semaines à nous la couler douce et à ne rien faire si ce n'est profiter l'un de l'autre. Malgré nos efforts constants pour passer du temps ensemble dans nos emplois du temps plus que chargés, nous n'avions plus eu de moments rien qu'à nous depuis nos fiançailles en Islande, un an auparavant. La boucle était magnifiquement bouclée avec ce séjour. Bien sur, comme toute bonne chose, nos vacances avaient pris fin et nous étions retournés à notre réalité. Je savais que Blake était plutôt content de reprendre le travail mais pour ma part, bloquée dans notre maison pour cause de « convalescence » prolongée, je m'ennuyais de notre vie dans les Iles. Mon mari avait vécu ça quelques mois plus tôt et j'avais toujours fait en sorte que le temps passé chez nous ne soit pas trop long pour lui, allant même jusqu'à écourter mes journées de travail pour le retrouver et nous occuper ensemble. Ce n'était pas franchement le cas pour lui mais je n'arrivais pas à lui en vouloir. Il avait passé beaucoup de temps à mon chevet après mon accident, ne pensant qu'à moi au détriment de sa propre santé et de son sommeil, puis nous étions partis en vacances, il avait donc énormément de travail à rattraper. Tellement d'ailleurs que je le voyais à peine depuis quelques jours, et je devais reconnaître que passer mes soirées seule commençait à me peser. Je me sentais un peu égoïste de penser ainsi mais je n'arrivais pas vraiment à me contrôler sachant que j'avais pris l'habitude d'avoir Blake à mes côtés ; en somme il me manquait. Il fallait avouer que discuter 5 minutes avant de dormir le soir et 10 minutes au café le matin ne me suffisait pas et ne me suffirait jamais. D'autant plus que ça me laissait bien trop de temps pour ressasser sur la nouvelle coéquipière si « exceptionnelle » -de ses mots- de mon cher et tendre. De nature plutôt distant, je ne l'avais jamais vu autant enthousiaste sur quelqu'un et le fait que ce quelqu'un soit une femme ne me plaisait pas franchement. Je n'avais jamais été une grande jalouse mais j'aimais que ce qui m'appartenait, en l’occurrence mon époux, reste dans mon lit et uniquement dans le mien. Je partageais un gâteau pas mon mari. Sans savoir pourquoi, je ne sentais pas vraiment cette femme et si je ne remettais pas en doute ses compétences professionnelles, savoir qu'elle passait plus de temps avec Blake que moi, n'arrangeait pas vraiment mon avis sur elle. Pour autant, il me rassurait quand j'émettais quelques réserves sur l'agent Fletcher et ça suffisait à me redonner le sourire. Cela dit, une énième fois, je recevais un message indiquant qu'il rentrerait tard. Je ne prenais pas la peine de répondre puisque j'étais entre la compréhension -je connaissais ce métier- et l'agacement. Comment allions-nous tenir si après à peine un mois de mariage, je me couchais tous les soirs sans lui ? Bien décider à ne pas tomber dans cette routine pourrie, je prenais ma veste et mes clés et filais vers l'indien le plus proche. Je prenais de quoi nous restaurer avant de me rendre à son bureau. J'étais certaine qu'un repas avec moi serait mieux qu'un sandwich du distributeur en tête à tête avec son ordinateur. Je montrais patte blanche en bas de l'immeuble avant de monter vers les étages ou se trouvait le bureau de Blake. Il n'y avait plus personne et une seule lumière était allumée et le spectacle que je découvrais en m'approchant me fit lâcher le sac de nourriture. C'était probablement la pire vision que je pouvais voir en venant ici et soudainement je réalisais que mes inquiétudes sur les attitudes de cette femme étaient totalement justifiées. Blake se levait pour aller vers moi et je levais une main comme pour ne pas en entendre plus. « Ne me dis pas ce que je dois penser après ce que je viens de voir, Blake. » Je le regardais sincèrement triste de ce que je venais de voir. De ce geste d'affection qu'elle avait eu pour x ou y raison mais qu'elle s'était permise d'avoir parce qu'elle sentait qu'il serait accepté, de ce baiser bien qu'interrompu par Blake ou par le bruit du sac au sol. « Ça te convient d'embrasser un homme marié ? » A bas le vouvoiement et le respect, après ce qu'elle venait de faire, elle n'avait le droit à aucun des deux. Je la fixais puis donnais un coup de pied, sans grand force dans le sac au sol. « Bon appétit ! » dis-je alors que la colère me montait doucement mais surement et c'était probablement plus dangereux que si elle était arrivée d'un coup. Watch out bitch.

ft. @Blake Ellis   You've arrived at panic station (roxy) 348917934
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#  You've arrived at panic station (roxy) EmptyMar 19 Mai - 17:14

You've arrived at panic station
J’aurais dû me douter que Roxy souffrirait de rester seule à la maison alors que nous avions passé trois semaines, collés l’un à l’autre, depuis qu’elle s’était réveillée de son coma. J’aurais dû prendre en compte la possibilité qu’elle vive mal sa convalescence, comme j’avais mal vécu la mienne, mais faire partie d’une unité d’élite et de s’être absenté énormément dernièrement n’avait pas que des avantages. Je subissais une pression énorme au travail, il fallait absolument que je regagne la confiance de mes supérieurs où je pouvais dire adieu à mon unité et bonjour à un boulot ridicule dans la salle d’archives. J’étais sous haute tension, et j’appréciais que Fletcher mette les bouchées doubles pour m’aider à avancer et à rattraper mon retard. Elle aurait pu me couler, elle ne l’avait pas fait, au contraire. Elle avait tout fait pour que je reprenne mes habitudes et soit opérationnel en un rien de temps. Roxy m’avait plusieurs fois mis en garde sur le comportement de l’agent Fletcher envers moi, et j’avais toujours nié la chose en disant qu’elle se faisait des idées et que notre relation était purement professionnelle. J’avais eu tort puisqu’alors que ma femme débarquait dans mon bureau, l’agent Fletcher avait interprété mon comportement dans le mauvais sens. Je ne pensais pas lui avoir envoyé des signes, mais je n’étais pas un expert en relations amoureuses. Je ne savais pas bien ce qu’elle espérait, mais de mon côté, tout était clair. Je venais d’épouser Roxy, ce n’était pas pour lui faire un enfant dans le dos quelques semaines plus tard. Je pense d’ailleurs qu’elle ne se rendait pas compte de la façon dont je la regardais, parce que si je ne voyais pas les actions des autres, c’est parce qu’elle seule avait mon attention. Alors que je tentais de m’approcher d’elle, elle mit une main en opposition comme pour me pousser à ne pas en dire plus, et je mettais mes mains devant moi en signe de paix, pour l’inviter à rester calme. « Je ne veux juste pas que tu croies que je suis assez stupide pour te faire du mal. » Je ne voyais pas Fletcher différemment d’une collègue, aussi brillante soit elle, et aussi similaire dans sa façon de voir les choses soit-elle. Je refusais qu’elle se contrarie, elle avait déjà bien suffisamment souffert. Tentant d’apaiser les tensions naissantes, alors qu’elle interpellait l’agent Fletcher, je voulais chercher à ce que Roxy ne dégoupille pas. « Je pense que c’est un malentendu. » Elle avait dû interpréter mon comportement et y voir une ouverture, à moins que je n’ai dépassé les bornes sans m’en rendre compte. Ce que je n’avais pas prévu, c’est d’entendre la remarque de Fletcher, qui se défendait de cette façon ferme et déterminée comme elle l’était en général. « Demande-toi pourquoi il préfère rester ici avec moi plutôt que de rentrer chez vous. » J’étais abasourdi par ce que j’entendais. Jamais de la vie je n’avais tenu un tel propos et je considérais que c’était juste une manière de blesser ma femme et ça me déplaisait fortement. Fronçant les sourcils, je la rappelais à l’ordre. « Fletcher. Je te prierais de ne pas parler en mon nom, et en particulier sur la sphère privée. » Ca ne la concernait pas, et je lui en voulais de chercher à semer le doute dans l’esprit de Roxy. M’approchant de nouveau de Mme Ellis, je prenais ses doigts entre les miens, pour tenter de la tranquilliser. « On peut discuter ? » Seul à seul, en tête à tête. Je voulais qu’elle m’écoute, qu’elle m’entende. « Je t’assure qu’il ne se passe rien entre elle et moi. Et avant que tu commences à douter, je ne préfère pas rester ici, mais je croule sous le boulot, et Jones m’a bien fait comprendre que si je ne rectifiais pas le tir, j’allais perdre ma place. » Je n’aurais peut-être pas dû en parler devant Fletcher car elle pouvait chercher à se venger ou me faire chanter. Pour autant, ma priorité était ma femme. J’avais beau aimer mon travail, si j’avais à choisir, ma réponse serait sans ambiguïté aucune. « Je t’ai épousée Roxy, je t’aime de tout mon cœur, et je suis désolé de te laisser seule à la maison en ce moment, mais je te demande juste un peu de patience. » Je voulais qu’elle réalise qu’à avoir défié mes supérieurs pour m’occuper d’elle, j’avais mis à mal ma carrière et que si je souhaitais autant qu’elle passer tout mon temps auprès d’elle, je ne pouvais me le permettre à l’heure actuelle. « C’était quoi que tu avais emmené ? » Je cherchais à capter son attention, caressant sa joue, évoquant le plat dans lequel elle avait shooté sans ménagement.

ft. @Roxy Ellis   You've arrived at panic station (roxy) 348917934
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#  You've arrived at panic station (roxy) EmptyMar 19 Mai - 18:21

You've arrived at panic station
Depuis notre première rencontre, je n'avais jamais douté de Blake. A vrai dire, il n'était pas le genre d'homme dont on pouvait douter parce qu'il démontrait dès les premières minutes de discussion, des valeurs et une moralité sans faille. J'avais très rapidement placé ma confiance en lui et en 6 années de relation, il ne m'avait jamais trahie. Bien sur comme tous les couples, nous avions eu nos petits moments difficiles mais rien d'insurmontable puisque malgré ça, nous nous étions mariés. Les trois dernières semaines avaient été difficiles, entre mon coma et ma convalescence mais j'avais rapidement tout oublié le temps de notre lune de miel. Probablement un peu trop puisque le retour à la réalité était pour moi bien plus difficile que pour mon mari. Je n'avais pas repris de rythme de travail, je m'étais juste retrouvée seule chez nous à ruminer sur ce que je ne pouvais pas changer. Je n'étais pas quelqu'un qui appréciait de se reposer trop longtemps, j'étais plus du genre pile électrique qui devait apprendre à se canaliser... Autant dire que ce qui était un paradis pour les feignants était l'enfer sur terre pour moi. Blake croulait sous le travail et je l'enviais un peu même si je savais que c'était difficile à gérer surtout après avoir été absent aussi longtemps. Trois semaines au FBI était presque l'équivalent d'une vie, même si j'en rajoutais un peu. Il avait sacrifié beaucoup de choses pour moi et je lui en étais plus que reconnaissante. C'était aussi pour ça que je me gardais bien de lui dire que ses heures à rallonge au bureau m'attristait... Il avait déjà assez à faire avec ses supérieurs si en plus j'en ajoutais une couche, je ne donnais pas cher de ses nerfs. Pour changer un peu des mauvaises habitudes qu'on avait prises récemment, en l’occurrence manger chacun de notre côté, j'avais décidé de le rejoindre. Il fallait bien qu'être agent du FBI me serve aussi pour passer du temps avec mon époux quand son emploi du temps initial ne le permettait pas. Ce que j'avais oublié, et je ne savais pas comment j'avais fait d'ailleurs, c'était qu'il n'était pas seul ce soir mais avec la fameuse agent Fletcher et elle prenait bien trop ses aises à mon goût. Je sentais la colère monter en moi et je ne comptais pas la contrôler, je n'en avais surtout pas du tout l'envie. Elle avait osé toucher Blake, s'approcher de lui et penser qu'elle allait s'en tirer sans problème. C'était très mal me connaître. « Je ne le crois pas, c'est pas toi le plus stupide ici. » C'était moi pour avoir laissé cette blondasse traîner autour de mon mari et elle pour avoir cru qu'elle pouvait se le taper. « Oui, sa bouche a du glisser sur la tienne sans faire exprès. » Ironie bonsoir. Je tournais les yeux vers elle arquant un sourcils. Était-elle sérieuse ? Pensait-elle vraiment qu'il restait ici par plaisir de sa compagnie ? « Je crois qu'il faut recadrer les choses, si tu penses qu'il reste ici par plaisir d'être avec toi, tu t'es trompée de métier. » D'ailleurs, je la voyais bien se reconvertir en poule de luxe même si « de luxe » était lui accorder trop de crédit. Je serrais un peu les dents mais je reposais mon regard sur Blake et approuvais légèrement de la tête. Tout se mélangeait un peu dans mon esprit et si je savais pertinemment qu'il ne pouvait pas me faire du mal, je me sentais presque responsable de son rapprochement avec elle. Est-ce que j'avais manqué quelque chose ? Est-ce qu'elle avait quelque chose en plus qu'il aurait apprécié et qui aurait involontairement laissé une porte ouverte ? Impossible, ce n'était pas du tout son genre. Je le laissais prendre mes mains et serrer mes doigts, chose qui m'apaisait un peu. « Blake, je sais que tu dois bosser, je ne te l'ai jamais reproché... et la dernière chose que je veux c'est que tu perdes ton poste. » Parce que je pouvais largement supporter les heures supplémentaires mais pas les baisers entre collègues. « Mais ne minimise pas ce que je viens de voir. » Parce qu'à ma place, il serait surement devenu fou. « Je peux t'accorder toute ma patience mais à elle, jamais. » J'étais une bombe à retardement et il devait le sentir. « C'était un repas indien mais je crois que tu as déjà mangé. » dis-je sans pour autant ramasser le sac et je le regardais lorsqu'il caressait ma joue et je faisais un pas vers lui, ce qui me permettait de pouvoir lui parler sans que cette chienne n'entende. « Tu sais que j'ai confiance en toi, mais pourquoi est-ce qu'elle s'est permise de faire ça ? Dis-moi si il y avait de l’ambiguïté depuis un moment... » Et peut-être que c'était le cas sans même qu'il ne s'en rende compte. Je n'étais pas stupide, je savais qu'il était la convoitise de beaucoup de femmes et si je ne les blâmais pas de le trouver beau, il ne fallait pas dépasser les limites et elles étaient fixées à regarder sans toucher.

ft. @Blake Ellis   You've arrived at panic station (roxy) 348917934
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#  You've arrived at panic station (roxy) EmptyMer 20 Mai - 16:32

You've arrived at panic station
J’avais l’impression d’être de l’autre côté du miroir. Comme si à présent, Roxy expérimentait ce que j’avais enduré quand son ex était de retour et que je m’étais posé tout un tas de questions. Je détestais être à la place de l’accusé. Je n’avais tout bonnement pas vu venir le petit jeu de l’agent Fletcher. L’avais-je ignoré par dessein ou était-ce uniquement parce que j’étais trop absorbé par mon travail ? Je ne pouvais répondre à cette question, quoi qu’il en fût, j’étais plus que surpris de cette tentative et évidemment mal à l’aise par rapport à mon épouse qui devait s’imaginer qu’il existait une proximité autre que professionnelle entre l’agent Fletcher et moi. Je peux le voir dans ses yeux, et je réalise comme je n’aurais pas dû la négliger au profit de mon travail, parce qu’elle en souffre sans me le formuler. Retrouver ses bras la nuit pour l’embrasser au petit matin quand je m’éclipse, c’est loin de la norme que nous avions établie ces dernières semaines puisque nous avions passé le plus clair de notre temps ensemble. Elle semble s’infliger une souffrance bien au-delà de ce que ce baiser sans intérêt devrait provoquer, et je m’en veux de la voir se mettre dans cet état pour une situation malencontreuse qui ne m’a rien procuré tant je n’éprouve rien pour ma collègue de travail. Evidemment, elle fait mine de ne pas comprendre ce que je tente de lui dire, trop aveuglée par sa contrariété et je la comprends. Je ne supporterais pas trouver ma femme se faire embrasser par un autre. Mais en l’occurrence, je n’ai absolument pas provoqué la situation, ou du moins, je suis toujours resté professionnel même si j’admettais bien m’entendre avec l’agent Fletcher et la trouver très douée dans son travail. Ca ne faisait pas de moi un dragueur invétéré ou un époux en quête d’adultère. « Ce n’est pas ce que je voulais dire et tu le sais très bien. » J’essaie de la reconnecter à la réalité, parce que je ne veux pas que son esprit s’égare et que la confiance qu’elle possède en moi s’effrite. Evidemment que le geste de Fletcher existe. Elle m’a embrassé. Mais j’y ai mis un terme aussitôt, et je pense qu’il y a eu méprise sur mes intentions. Je suis très heureux dans mon mariage et je n’ai absolument pas envie de le briser. Je n’apprécie en revanche pas que Fletcher et Roxy s’écharpent à mon sujet, comme si j’étais un objet en soldes qu’elles disaient avoir vu la première. « Agent Fletcher, je crois qu’on va s’arrêter là pour aujourd’hui. » Lui dis-je sur un ton ferme, histoire de mettre fin à leur conflit ridicule. Je ne serais jamais partagé entre Roxy et une autre. Sans un mot, Fletcher commença à rassembler les dossiers. Je sentais une pointe de culpabilité chez Roxy, comme si elle se blâmait pour mes galères au travail alors qu’au fond, j’avais pris du retard depuis ma mission ce qui remontait déjà à quelques mois. Je soupirais. Je voulais crever l’abcès au plus vite pour ne pas qu’elle se fasse d’idées. « Rox, c’était la première fois que je commandais à manger ici avec elle. D’ordinaire je ne mange même pas. » Combien de fois m’avait elle entendu manger sur le pouce à près de minuit ces derniers temps ? Elle savait ô combien j’étais dédié à mon travail et si elle passait avant sans hésiter, je ne pouvais décidément pas nous mettre à mal financièrement en perdant mon emploi alors qu’on faisait construire une maison. « Je ne minimise pas. Je te dis que ça ne signifie rien pour moi. Et je ne sais pas si elle a pu interpréter quelque chose dans mon comportement, mais je n’ai rien changé à ma façon de faire. » Elle savait comme j’étais distant. Certes j’avais essayé de suivre son conseil et de m’ouvrir un peu plus, j’essayais d’être plus agréable, mais à aucun moment je n’avais fait de compliment à ma collègue de travail. Je resserre sa main dans la mienne, continuant de lui expliquer la situation du mieux que je le puisse. « Elle m’aide dans mon travail, c’est la seule raison pour laquelle elle est ici. J’ai travaillé avec Jenkins et Delfino auparavant, il n’y avait jamais eu de problème… » Et pourtant j’étais vraiment proche de Jenkins au niveau professionnel car elle avait toujours été mon bras droit. Aussi, cherchant Roxy du regard, je lui montrais que j’étais prêt à aller dans son sens pour mettre les points sur les i. « Mais je m’assurerais demain matin qu’elle sache où se trouve la limite. » Alors qu’elle admettait avoir pris un repas indien, je lui souris : « J’ai de la place si tu acceptes de manger avec moi… » Je ne la laisserais pas repartir, d’autant plus que j’étais content de la voir. On ne se voyait presque plus. Je me promettais d’ailleurs de rentrer plus tôt dans les semaines qui suivraient. Roxy s’approcha ensuite pour me demander d’ôter ses doutes, et je secouai la tête lui montrant mon alliance et cherchant à la rassurer. « Il n’y a aucune ambiguïté, du moins pas chez moi. Tu vois ça, c’est ce qui témoigne de mon engagement envers toi. C’est toi que je voulais épouser. C’est toi que j’aime. L’agent Fletcher ou qui que ce soit d’autre, j’en ai rien à faire. » Et je lui exprimais encore la raison pour laquelle je restais tard. « Je suis ici pour mon travail. » Rien d’autre. Et si je comprenais qu’elle pouvait en douter vu que malgré ma passion pour mon travail j’étais tombé amoureux d’elle, ça ne serait pas le cas cette fois. J’étais heureux avec Madame Ellis, je n’avais besoin de personne d’autre. « A demain Agent Ellis. » Dit alors l’agent Fletcher en offrant un sourire faux à ma femme et en passant très près de nous. C’était puéril.

ft. @Roxy Ellis   You've arrived at panic station (roxy) 348917934
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#  You've arrived at panic station (roxy) EmptyMer 20 Mai - 17:17

You've arrived at panic station
Peut-être que toute cette situation n'était qu'une leçon que la vie me donnait. J'avais été boire un café avec mon ex petit-ami pensant que cela n'allait rien changer à ma vie mais au final, Blake l'avait mal pris et si je n'avais pas compris pourquoi au début, j'avais rapidement changé d'avis me rangeant de son côté. Il était évident que je ne pouvais pas agir égoïstement parce que je n'étais plus seule et que mes choix impactaient forcément la vie de quelqu'un d'autre et ce quelqu'un était mon mari désormais. L'agent Fletcher avait cru bon de se rapprocher de lui et je devinais que toutes les pirouettes et courbettes qu'elle avait fait jusque là n'avait finalement pour but que de le séduire. Pas si professionnelle que ça la demoiselle. Je détestais ce genre de personne, il n'y avait donc pas assez d'hommes célibataires sur terre pour qu'elle s'intéresse au mien ? Sans compter que lorsque Blake s'ouvrait ce n'était certainement pas laisser entrer de l’ambiguïté, j'en étais certaine. Ce qui était le plus fou actuellement, c'était que je ne remettais pas spécialement en cause l'attitude de Blake avec sa collègue mais plus la mienne envers lui. Je me demandais si j'avais fait quelque chose qui l'aurait poussé à potentiellement se rapprocher d'elle. Cette pensée était totalement irréaliste, je ne devais pas me remettre en question, elle ne méritait pas autant de considération bordel. « Oui je le sais mais j'ai le droit d'être agacée de voir une femme embrasser mon mari. » Et je pesais mes mots parce que ce que je pensais réellement était « de voir une salope se jeter sur mon mari » mais j'étais plus classe que ça, je laissais donc cette option là à mon cerveau uniquement. J'arquais un sourcils en laissant Blake la recadrer alors que j'aurais eu envie de m'énerver contre elle mais cela n'aurait fait qu'empirer les choses avec mon compagnon. Je le connaissais assez pour savoir qu'il n'aimait pas les conflits et que je me prenne la tête comme une chiffonnière avec sa partenaire n'aurait pas plaidé en ma faveur. Toutefois, elle ne semblait pas si stupide que ça puisque elle commençait à ranger ses papiers, signe qu'elle allait foutre le camp, parfait. « Elle a du l'attendre un moment cette soirée... » dis-je non sans amertume en tentant de garder mon calme et d'être un peu plus constructive dans ma conversation. « Je ne sais pas Blake mais clairement il y a quelque chose qu'elle a interprété dans sa tête. » Parce qu'on embrasse pas son collègue style de rien entre deux relecture de dossiers. « C'est peut-être que c'est elle le problème alors. » C'était en tout cas ma conclusion parce que Jenkins et Delfino étaient deux agents très professionnelles -paix à leurs âmes-. Je les connaissais, pas très bien certes mais assez pour savoir que jamais elles n'auraient agi de façon aussi déplacée. Je le regardais et approuvais légèrement de la tête alors que si j'avais envie de lui montrer moi-même la limite, il fallait que cela vienne du principal concerné. « Bonne chance pour continuer à travailler avec une partenaire qui t'imagine nu en te regardant. » Cette phrase n'aurait surement pas été nécessaire mais je n'avais pas réfléchi avant de parler, comme souvent lorsque j'étais dans cet état de nerfs. Son sourire avait un tel effet sur moi qu'il arrivait à étirer mes lèvres. Décidément, je ne lui résistais pas. « Oui, je veux bien. » Parce que je n'allais pas repartir et le laisser seul ou avec elle ici. Blake me montrait son alliance me rassurant sur son engagement mais aussi ses intentions. Au fond, je savais que j'avais épousé l'homme le plus fidèle du monde mais je ne prenais pas notre relation pour acquise pas même si nous étions unis officiellement. Un mariage comme le reste devait s'entretenir. « Je te crois... Je n'ai jamais douté de toi. » le rassurais-je en touchant son alliance du bout des doigts. Il me semblait que la distance entre nous ces derniers temps et totalement indépendante de notre volonté m'avait quelque peu échaudé et ce que j'avais découvert ici n'avait qu’amplifié ma tristesse et mon angoisse. L'agent Fletcher prenait ses clics et ses clacs et saluait Blake passant bien trop près de nous à mon goût. « Elle peut rêver pour un plan à trois. » commentais-je trouvant sa proximité et son attitude ridicule. Que voulait-elle faire, me provoquer ? Try again. Sentant son regard sur nous, je glissais ma main sur la nuque de mon mari et amenais mes lèvres aux siennes dans un baiser tendre et passionné. Pas que je marquais mon territoire mais je rappelais à tous à qui appartenait cet homme classe et si sexy. « Continue ce que tu faisais, je vais faire réchauffer nos plats. » soufflais-je en tapotant doucement sur son torse de mes mains.

ft. @Blake Ellis   You've arrived at panic station (roxy) 348917934
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#  You've arrived at panic station (roxy) EmptyJeu 21 Mai - 14:05

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Je ne savais pas réellement s’il s’agissait d’une tendance, mais les femmes lorgnaient parfois sur les hommes mariés, et j’avouais que je n’avais jamais compris comment on pouvait croire qu’une personne engagée puisse souhaiter avoir autre chose si elle était heureuse dans son mariage. Evidemment, ça n’était pas marqué sur ma figure, mais je n’avais jamais dépassé les relations professionnelles avec qui que ce soit. Même en étant célibataire, je n’avais jamais adopté un comportement ambigu avec qui que ce soit, à part Roxy, dont les avances avaient fini par me faire chavirer. J’avais l’impression que ma femme se reprochait quelque chose, comme si elle avait pu fauter dans notre relation. Si j’avais pu lui reprocher le café avec Derek, depuis elle avait été irréprochable et même au-delà de ça, elle avait été la fiancée et la femme idéale. Je craignais qu’elle voie le geste de Fletcher comme un moyen chez moi de m’éloigner d’elle, de trouver du réconfort là où je ne pouvais pas en trouver avec elle. Or, c’était totalement erroné, car personne n’était capable de me comprendre mieux que Roxy. Je n’avais jamais forcé les choses avec elle, mais au fil des mois et des années, elle m’avait cerné mieux que ma propre famille. Pourquoi vouloir m’en éloigner ? Parce qu’elle avait perdu notre enfant ? Quel immonde personnage ferait une chose pareille ? Roxy n'avait rien à se reprocher, et notre lune de miel avait été magique. Malheureusement, on devait aussi reprendre une vie professionnelle, et je m’en voulais de l’avoir tout de suite négligée parce que j’étais en ballotage défavorable au travail. « Je ne t’en empêche pas, je veux juste que tu saches que c’était pas de mon fait. » Je comprenais qu’elle puisse s’en offusquer, et je trouvais sa réaction plutôt tempérée, comparée à ce que moi j’étais capable de faire. Roxy essayait d’analyser la situation et je ne pouvais pas répondre à la place de l’agent Fletcher, car je ne connaissais absolument pas ses intentions et que je ne faisais pas gaffe à ses coups de cœur puisque je n’avais aucunement l’intention de saboter la relation qui avait fait de ma vie une expérience plus qu’heureuse. « J’en sais rien, je me suis pas posé la question… » Dis-je honnêtement. Alors qu’elle suggérait que Fletcher n’avait pas agi sans être stimulée par un autre comportement, je lui demande sans plus attendre, très franchement : « Tu doutes de moi ? » Ne lui avais-je pas prouvé que mon cœur lui appartenait ? Je ne pouvais cependant pas lui en vouloir, parce que j’avais vécu la situation dans laquelle elle était – le baiser excepté – et le doute insidieux vous fait perdre la raison. Je tentais d’apaiser ses maux en lui promettant d’agir à la première heure le lendemain, histoire qu’elle sache que je n’allais pas minimiser le comportement de ma collègue et que je ne laisserais pas la situation se reproduire. Toutefois, elle me fait sourire alors qu’elle songe que ma collègue pourrait avoir des pensées pas très catholiques à mon sujet ou m’imaginer dans mon plus simple appareil. « Je ne pense pas que ce soit à ce point, chérie… » Et même si c’était le cas, je m’en fichais tant qu’elle faisait son travail. Je ramassais alors le sac en papier qui contenait nos plats et j’ajoutais : « Elle travaille bien c’est tout ce qui m’importe. » Le reste n’avait aucune importance à mes yeux. J’étais soulagé qu’elle accepte de manger avec moi, et même si j’avais déjà avalé les trois quarts de mon sandwich, j’allais faire l’effort de finir le plat pour éviter de contrarier Roxy davantage « Viens, on va se mettre dans la salle de pause. » Que je lui dis alors en caressant sa joue. J’appréciais qu’elle cherche à se battre pour moi et à me montrer chaque jour la teneur de ses sentiments, mais je refusais qu’elle s’inquiète de mon côté, parce qu’elle était tout ce que j’avais de plus précieux. « J’espère parce que je n’ai jamais voulu te nuire… » J’insiste. Il me semble important de la rassurer, de lui dire que je souhaite traiter sa confiance avec respect et son amour avec honneur. Je saisissais que mon absence lui pesait. La possessivité de Roxy apparut alors que Fletcher quittait le bureau, et si je répondis au baiser, je lui offrais ensuite un regard désapprobateur, pour lui exprimer que ce n’était pas nécessaire de s’afficher de la sorte et de répondre à ses provocations. « Chérie, s’il te plait. Laisse couler. N’alimente pas le conflit, elle ne s’arrêtera pas si elle sait que ça te contrarie. » Il valait mieux être plus mature. Déposant un baiser sur sa joue, je lui signifiai que j’allais lui accorder du temps plutôt que de continuer à travailler. « Non, je vais ranger mes papiers et j’arrive. » Je pris ce qui restait sur le bureau et triait rapidement les dossiers pour les remettre dans mes tiroirs à dossiers, avant de rejoindre Roxy dans la salle de pause. L’enlaçant en venant dans son dos, je lui souffle : « Tu penses que je te néglige, c’est ça ? Je vais faire des efforts pour rentrer plus tôt. Je suis désolé. » Je le pensais, mais mon travail demandait tellement d’investissement que parfois, j’étais juste incapable d’honorer mes intentions.

ft. @Roxy Ellis   You've arrived at panic station (roxy) 348917934
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#  You've arrived at panic station (roxy) EmptyJeu 21 Mai - 20:19

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Depuis notre dispute concernant mon ex petit-ami, j'avais tenté d'être irréprochable. Je n'avais pas envie de gâcher autant d'années de relation pour quelque chose qui ne comptait pas vraiment et surtout, je n'avais pas eu envie que Blake émette des doutes quant à notre futur engagement. J'avais donc fait un travail sur moi-même pour m'ouvrir davantage et mieux échanger avec lui sur les sujets qui, au premier abord, étaient conflictuels. Nous avions vraiment réussi à trouver un bon équilibre et je ne voyais pas ce qui pouvait nous mettre à mal même si la perte de notre bébé nous avait affecté tout en nous renforçant sans pour autant nous diviser. C'était surement le seul point positif de ce drame. Voir la coéquipière de Blake l'embrasser m'avait vraiment mis en colère mais je la contenais. La raison ? Mon mari. Je n'avais pas envie de devenir une furie, d'arracher les cheveux de cette femme et de perdre le contrôle alors qu'au fond ce que je devais réellement faire n'était que le croire et lui faire confiance pour imposer des limites strictes entre eux. Fut un temps ou j'aurais probablement envoyer balader Blake préférant quitter les lieux pour me vider la tête en solo mais j'avais aussi appris avec l'expérience que c'était la pire chose à faire. On ne réglait pas un conflit par la fuite en avant. « Je le sais, tu n'es pas fourbe. » A vrai dire, avec lui c'était même plus que limpide, il avait toujours été comme ça dans ses relations de travail et je trouvais que c'était une force. Je me demandais pourquoi l'agent Fletcher avait agi ainsi, peut-être s'était elle éprise de lui, de ce qu'il dégageait, comme moi à l'époque. La grande différence était que l'attirance était réciproque. « Non, je ne doute pas de toi. » répondis-je sans ciller alors que c'était la pure vérité. Je laissais cette image embuer mon esprit mais si je me posais 5 minutes, un peu comme je le faisais actuellement avec lui, je réalisais alors qu'il n'avait strictement rien demander. Nous n'avions pas vécu tout ça pour qu'il finisse par flirter avec une autre, c'était une évidence. « Tu minimises les pensées des femmes, elles sont parfois pires que celles des hommes. » Et je savais de quoi je parlais, et rien qu'à voir le regard qu'elle nous lançait, je savais pertinemment que je ne me trompais pas. Cela dit, la seule personne qui le verrait nu pour les 70 années à venir, c'était moi et ce n'était pas négociable. Je n'avais jamais réellement été mise en compétition avec une autre -même si ce n'était pas le cas actuellement- mais ce n'était peut-être pas une mauvaise chose puisque ça m'évitait de trop me reposer sur les acquis de notre histoire aussi parfaite soit-elle. J'acquiesçais quand il me proposait d'aller en salle de pause. « Je le sais, je te promets. Ce n'est pas à toi que j'en veux. » Blake était fidèle et il avait juré de l'être devant nos proches, je n'allais certainement pas en douter maintenant. Je l'embrassais et si il ne me repoussait pas, prolongeant même notre baiser, j'avais ensuite droit au regard désapprobateur, j'étais grillée oops. « Je ne faisais que t'embrasser... » dis-je d'une mine que je tentais d'être attendrissante même si je serrais les lèvres tout de même un peu coupable. Il me connaissait trop bien, je ne pouvais pas lui mentir ni même cacher mes intentions. « C'est bien qu'elle se rappelle que les seules lèvres que tu embrasses, ce sont les miennes non ? » Je souriais en coin, mordant l'inférieur de ma lèvre avant de le suivre, sac de nourriture en main vers la salle de repos. « Tu es sur ? » demandais-je en le laissant toutefois finir de ranger ses dossiers. J'installais le tout sur la table me demandant si nous n'aurions pas mieux fait de rentrer pour dîner chez nous. Je ne l'entendais pas arriver mais je le sentais m'enlacer ce qui me fit sourire. Caressant ses mains sur mon ventre, je reprenais ; « Non... ce n'est pas ça. » Je me tournais doucement, restant dans ses bras et je posais une main sur sa nuque et l'autre sur sa joue caressant cette fois sa barbe qui commençait à repousser. « Je sais que tu n'as pas le choix de travailler autant. Tu dois leur prouver que tu mérites ta place... C'est juste qu'après trois semaines ensemble, c'est parfois difficile de me retrouver seule. Je ne veux pas être égoïste mais tu me manques. » Première fois que je lui avouais depuis notre retour, depuis que j'avais encaissé plusieurs soirées et nuits seule. J'avais compris qu'exprimer ses sentiments n'était pas une faiblesse, surtout pas dans un couple, c'était une façon de progresser et d'arranger les petits détails du quotidien qui devenait un problème. Notre vie à deux serait parfaite si l'un comme l'autre, nous restions honnêtes.

ft. @Blake Ellis   You've arrived at panic station (roxy) 348917934
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#  You've arrived at panic station (roxy) EmptyVen 22 Mai - 18:04

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On ne pouvait pas dire que Roxy et moi avions stagné. Nous nous remettions toujours en question pour le bien-être de notre couple. Et je crois que c’était pour ça que ça fonctionnait si bien elle et moi. Roxy n’était plus du tout la même femme qu’avant et pourtant, c’était cette personne qui m’avait séduit. Or, aujourd’hui, j’aimais encore plus celle qu’elle était devenue. Je m’estimais plus que chanceux, car malgré mon manque d’interaction avec le monde social et mes réactions parfois disproportionnées ou à côté de la plaque, elle avait toujours fait preuve de patience, m’acceptant tout entier ; et lorsque quelque chose me dérangeait, elle s’était adaptée, elle avait fait des concessions. Qui pouvait se targuer d’avoir une telle merveille pour femme ? Moi. Et il était évident que je voulais la garder coute que coute. Alors forcément, je voulais tout de suite éteindre le feu avant qu’il ne se transforme en brasier géant. « J’ai aucune raison de te faire du mal et encore moins l’envie. » J’étais on ne peut plus honnête. Je préférais lui dire les choses quand il y avait un problème. D’ailleurs, si elle n’avait pas surpris la tentative de Fletcher, je lui en aurais parlé le soir-même ou le lendemain matin. Je n’avais pas de secret pour elle. La seule chose que j’avais gardée pour moi un tant soit peu, était ce qui s’était passé en mission mais ce n’était que pour la protéger. Une fois que je m’étais assuré que le malfrat était hors d’état de nuire, je lui avais confié mes déboires. « Je peux t’assurer au nom de notre mariage que je ne vois que toi, et que j’ai été aussi surpris que toi de ce baiser. » C’était très inattendu parce que je n’avais rien cherché auprès de ma collègue. Je n’avais pas besoin de réconfort, je n’avais pas besoin de sentir que je pouvais plaire, car la seule qui m’importait était celle que j’avais épousé. J’étais rassuré de savoir qu’elle ne doutait pas de moi, comme elle avait pu le faire avec sa sœur à Hawaii. Mais cette fois-là, elle était sous l’emprise des hormones féminines exacerbées par la présence d’un petit-être dans son utérus. Elle avait surement raison lorsqu’elle m’assurait que je sous-estimais les femmes, qui pouvaient être bien plus viles et mal intentionnées que les hommes, surtout lorsqu’elles voulaient obtenir quelque chose. « C’est surtout que je n’en ai rien à foutre des pensées des autres. » Elle me connaissait assez bien pour savoir que je me dissociais totalement du monde qui m’entourait. C’était d’ailleurs ce qui faisait ma force car je n’étais aucunement influençable par l’avis des autres. Le seul qui avait du poids dans ma balance et mon équilibre, c’était celui de Madame. Alors évidemment, je ne négligeais pas ce problème entre nous. Notre couple était plus important que mon travail. D’ailleurs, si elle me demandait de la faire renvoyer parce qu’elle se sentait menacée, je m’exécuterai. Comme une petite fille fautive, elle s’amuse à essayer de m’amadouer en se justifiant par la simple envie d’un baiser, mais je continue de la regarder du même air, car elle continue de chercher à faire attendre à ma collègue que je suis sien et je n’aime pas trop ça, alors je lui rappelle que nous avions décidé pour des raisons professionnelles de ne pas pas trop nous afficher et bien qu’il n’y ait que l’agent Fletcher sur les lieux, les caméras existent toujours. « Rox… S’il te plait. Mine de rien, je suis au travail. » Et je lui fais également une piqûre de rappel sur les fondations de notre relation. « T’as pas besoin d’agir comme ça avec moi, je t’appartiens, il n’y a rien qui changera ça. » L’alliance en témoigne, mais je n’ai jamais posé le regard sur quelqu’un d’autre. J’ai pris la décision de ranger mes affaires, de ne pas la laisser cogiter plus longtemps. Puisqu’elle voulait passer plus de temps avec elle, j’allais le lui offrir, d’autant plus si ça pouvait la rassurer sur tout. « Oui, je finirais demain, t’en fais pas. » Dis-je alors que je la suivais dans la salle de pause où je revoyais encore Rollings déçu de s’être fait poser un lapin il y a des années de cela. Ca me fait inévitablement sourire. Enlaçant ma femme, je dépose un baiser sur sa tempe alors qu’elle se met à sourire et que je préfère la voir heureuse que contrariée. Elle admet ensuite que je lui manque et qu’elle aimerait donc que je sois plus présent. C’est délicat en ce moment, mais j’essaie de trouver un moyen de lui faire comprendre que ce n’est que temporaire et que je préfèrerais nettement me réveiller lové contre elle et passer la journée avec elle. « C’est surtout que toutes ces affaires ne vont pas se boucler toutes seules. J’ai traité plus de mille emails ce matin, je ne reste pas au travail par plaisir. » Et pourtant dieu sait si j’aime mon travail. « Et tu me manques aussi. Je voudrais pouvoir m’occuper de toi, mais à l’heure actuelle c’est impossible. Je te promets que dès que j’ai un peu plus de temps, je prendrais un weekend complet pour profiter de toi. » Quitte à l’emmener quelque part loin de tout une fois de plus.
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#  You've arrived at panic station (roxy) EmptyVen 22 Mai - 20:38

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Je savais pertinemment que Blake ne me ferait jamais de mal, il me l'avait toujours promis et il était bien trop droit pour agir d'une façon détournée. J'étais même certaine que le jour ou il y aurait un réel problème entre nous, il me prendrait entre quatre yeux pour qu'on en discute quitte à ce que ça ne me plaise pas forcément. Nous étions différents mais complémentaires. Il arrivait à ce que je m'ouvre davantage, à ce que j'exprime mes sentiments plus facilement. J'avais appris à faire confiance les yeux fermés à ses côtés et c'était aussi pour cette raison que ma colère, actuellement, était plus tournée vers l'agent Fletcher qu'envers mon mari. Elle avait touché à ce que j'avais de plus précieux et apparemment passer ses journées avec Blake lui avait donné quelques envies mal placées. Elle était mal tombée parce que si certains hommes avaient besoin de se faire désirer et de jouer les Casanova en dehors de leur maison, ce n'était pas le cas du mien. « Je te crois Blake et je n'ai pas voulu, dans ma réaction, te faire penser que je doutais de toi. L'énervement a pris le dessus. » Et la jalousie aussi ou du moins la possessivité. J'étais plus qu'amoureuse de mon mari et ce n'était pas pour rien que je l'avais épousé. La distance qui s'était installée entre nous depuis notre retour de vacances décuplait mes craintes et ce même si elles n'étaient pas toujours fondées. C'était aussi le soucis de passer mes journées sans avoir l'esprit occupé par des tonnes de choses, ce qui était le cas en temps normal. Je n'étais vraiment pas faite pour être une gentille ménagère qui attend son mari tous les soirs à la maison... Heureusement pour moi, j'avais toujours été clair là-dessus et Blake m'avait accepté comme ça. J'avais hâte de reprendre le travail, j'allais surement moins souffrir de son absence lorsque ce serait le cas. J'esquissais un sourire à ce qu'il me disait, il se foutait des pensées des autres, ça c'était mon homme. « Et ça ne me déplaît pas. » Loin de là même. Je n'aurais pas aimé être avec quelqu'un qui se laissait influencer par son entourage, ses collègues ou les avis de la majorité. Blake avait son avis et il ne s'adaptait pas pour faire plaisir aux gens ; on pouvait le trouver obtus parfois mais certainement pas changeant ou hypocrite. Fletcher avait quitté les lieux mais la dernière image que j'avais souhaité qu'elle voit n'avait pas plu à Blake et le regard qu'il posait sur moi me déplaisait franchement. J'avais tenté d'expliquer mon geste mais il me reprenait et je serrais un peu les dents, pas spécialement satisfaite de l'effet de mon baiser. D'ailleurs, c'était bien quelque chose que je n'aurais jamais fait en journée, devant d'autres personnes. Nous aimions trop notre intimité pour nous afficher comme ça. « Ok, j'ai compris. » dis-je un peu vexée en haussant les épaules. J'avais envie de réagir de façon mature mais si je faisais des progrès sur mon caractère compliqué par moment, je ne pouvais pas changer du tout au tout. J'acquiesçais avant d'aller en salle de pause disposer les plats pour que l'on dîne. Les semaines qui s'étaient écoulées avaient été compliquées mais je n'avais pas envie de les laisser prendre le dessus sur nous. Je voulais réellement que ce ne soit qu'une mauvaise passe. D'ailleurs, j'allais devoir faire des efforts aussi... Nos deux semaines au paradis avaient beau avoir été les plus belles de mon existence, le quotidien ne pouvait pas être identiques et jusque là, je l'avais toujours accepté. Peut-être que ce que j'avais vécu dernièrement jouait sur mon ressenti. Si je ne parlais que rarement du bébé que j'avais perdu, ça n'en restait pas moins douloureux et j'avais la sensation que cela m'avait rendu plus sensible ou simplement plus fragile. « Je sais que tu ne fais pas ces heures par plaisir. » Je le regardais sentant ma gorge se serrer à ce qu'il me disait. Je savais que c'était sa façon de me rassurer mais ça n'en restait pas moins difficile à entendre. Je ne savais pas réellement pourquoi j'étais dans cet état d'émotion décuplé qui ne me ressemblait pas vraiment mais je ne cherchais pas à comprendre pour le moment, je les ressentais un point c'est tout. « Ne t'en fais pas pour moi, je suis une grande fille, je peux m'occuper de moi. Pense à ton travail, à ce qu'ils t'ont demandé de faire. On se fera un weekend quand tu pourras. » Je ne pensais pas complètement ce que je disais mais peu importe, il ne fallait pas que je devienne un fardeau plus lourd que ce qu'il portait déjà. Je lui souriais donc et déposais un baiser sur ses lèvres avant de me reculer. « Il n'y a toujours pas de caméra ici, rassure moi ? » Parce que j'avais compris la leçon, pas de geste d'affection trop déplacé au travail.
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