Je ne sais pas trop ce que je vais lui faire faire pour lui donner confiance dans un baiser, mais je dois tenter de la voir pour la rassurer. Elle doit se laisser convaincre, et se laisser aller si elle en a vraiment envie. Alors, pour la rassurer, je lui ai donné rendez-vous chez moi pour qu’on puisse mettre les choses à plat. J’improviserai je pense sur le coup, trouver quoi lui dire, comment la rassurer. Mais le matin, j’ai d’abord rendez-vous avec mon producteur pour faire le point. Un point assez compliqué, parce que les objectifs ne seront pas atteints, et que je sais que mon manque d’inspiration ne va pas s’arranger encore pour le moment. Mais, je lui dis droit dans les yeux que j’ai besoin d’une pause, créativement parlant, pour mieux me retrouver. Il fait la tronche, parce qu’il voit les millions perdus, et calcule déjà les impacts, mais tant pis. Je ne peux pas continuer comme ça. Je préfère être franc, plutôt que de vivre dans le mensonge. Donc, chose faite, je rentre chez moi, prépare un truc rapide à manger, et attends que Teddy arrive. Lorsqu’elle sonne chez moi, je vais rapidement lui ouvrir, et l’accueille d’un sourire : « Salut » Je la détaille rapidement, et apprécie cette petite combinaison short qu’elle porte avec un décolleté, ni trop énorme mais qui donne envie : « Je vois que ça commence à rentrer. J’aime beaucoup » Je lui dis, avant de refermer la porte. « Tu veux quelque chose à boire ? » Passant dans la cuisine, je nous verse un peu de thé glacé, et me pose contre le bord du plan de travail. « Comment tu vas ? » Je demande, avant pour détendre l’atmosphère. J’ai bien une idée en tête, mais va falloir de un, que je pose mes balls sur la table. De deux, qu’elle accepte. De trois, m’assurer que ça changera rien. Alors ouai, j’aurai peut-être dû penser à un vrai plan.
Réveillée de bien meilleure humeur que je me suis couchée, le soleil est déjà haut dans le ciel lorsque je repousse mes draps. La garde la veille était relativement calme avant que cette dernière intervention, à deux heures de rentrer chez moi, ne me mette les nerfs en pelote. Je déteste lorsque les enfants sont touchés et dans cet accident de la route entre un camion et deux véhicules personnels, le petit gamin de quatre ans a été salement touché. Je sais que je dois me détacher mais je ne suis pas comme ça et demain j’irais voir comment il se porte. Pour aujourd’hui j’ai à faire. Ce soir je vois l’un de mes frères et cet après-midi James. Après une conversation par sms assez rude par moment j’ai envie de me rattraper. Je mets donc ses conseils en application et enfile une combishort pour mettre en valeur mes formes, je laisse mes cheveux courts onduler et après une légère touche de maquillage je sors de chez moi. Ayant rendez-vous à quatorze heures chez James, je fais la route sans parvenir à arrêter de me demander ce qu’il a en tête. Ça m’angoisse autant que ça m’excite comme une enfant. Voiture garée, devant sa porte, je sonne et il ne lui faut pas longtemps pour venir m’ouvrir. « Salut. Je vois que ça commence à rentrer. J’aime beaucoup. » Je regarde à mon tour ce que je porte et souris légèrement. Faire du tri dans mes vêtements m’a fait un bien fou, je l’admets. « Tu veux quelque chose à boire ? », « Je veux bien s’il te plait. » Je le suis dans la cuisine, le remercie pour le verre qu’il me serre et apprécie le goût fruité et frais du thé glacé, surtout avec les températures qui commencent à sérieusement grimper. « Comment tu vas ? » Verre reposé sur le plan de travail, je laisse mes lèvres s’étirer légèrement. « Ça va, une garde un peu difficile mais de bonne humeur. » En fait, c’est surtout le voir qui me fait du bien. « Ça me fait surtout plaisir de te voir et toi ? T’es parti surfer ce matin ? » Si c’est le cas j’aurais pu l’accompagner … si mon lit ne m’avait pas gardé captive.
« Je veux bien s’il te plait » Avec ces chaleurs, j’ai tendance à boire beaucoup. Et s’il y’a bien une chose que j’aime le plus c’est le thé glacé. J’en fais à toutes les sauces, c’est sain et ça hydrate beaucoup. Alors, aujourd’hui ce thé glacé fait rapidement ce matin à la pêche va nous ravir. « Ça va, une garde un peu difficile mais de bonne humeur »« Oh, tant mieux. » Je souris, en buvant un peu. « Ça me fait surtout plaisir de te voir et toi ? T’es parti surfer ce matin ? » « Oh j’aurai bien voulu » J’hausse les épaules, avant de finir mon verre et de le poser sur le plan. « Mais non…j’avais rendez-vous avec mon producteur. Il n’a pas forcément aimé que je lui dise vouloir faire une pause » Et c’est normal, cela dit. Mais il n’a pas à contredire ma décision, il le sait. Je la regarde, hésitant, sans savoir comment amener le sujet. Mais il va falloir forcément briser la glace, alors je croise les bras et je demande : « Comment tu te sens pour demain ? » Je suis assez curieux de savoir comment elle gère cette idée de le revoir, lui. Est-elle hâtive, pressée de le revoir ? Est-elle encore dans son état ni chaud ni froid ? Est-elle vraiment heureuse de le revoir, lui aussi ? Et au fond, qu’est-ce que ça peut me foutre hein ? Je la pousse dans ses bras, forcément qu’elle ait sans doute envie de le voir. Même de l’embrasser, de se rapprocher. Et c’est exactement ce qu’elle cherchait, alors je m’éclairci les idées et ajoute : « Pourquoi tu te sens…pas confiante pour un baiser ? » Elle a tous les atouts, Teddy. Faut simplement qu’elle le réalise.
« Oh, tant mieux. » Comme il dit ! Je ne me réveille pas toujours du bon pied, rarement quand une garde a été difficile et qu’elle me travaille un peu trop. Celle d’hier était une sorte d’entre-deux dirons-nous, elle n’a pas su m’affecter assez pour que je ne suis pas contente en venant le voir et … je pense qu’en fait rien n’aurait pu changer ça. Je suis tellement rassurée que les choses se soient arrangées par rapport à hier que je suis joviale. « Oh j’aurai bien voulu. Mais non…j’avais rendez-vous avec mon producteur. Il n’a pas forcément aimé que je lui dise vouloir faire une pause » Mes sourcils se froncent alors que cette nouvelle me surprend, surtout venant de lui, ce passionné de musique. « Panne d’inspiration ? » Osé-je demander. Je me délecte une nouvelle fois de ma boisson qui me fait un bien fou en l’observant qui croise les bras. D’accord, donc un sujet sérieux est sur le point d’être mis sur la table. « Comment tu te sens pour demain ? » Faisant de mon mieux pour ne pas trop faire attention à la pointe de déception qui me gagne à l’idée de parler immédiatement de ça, je reste un peu souriante. « A la fois excitée et un peu angoissée. Un verre c’était gérable, un restaurant ça me semble être un … grand pas. » Bon il faut dire que j’ai pas mal échangé par messages avec lui, qu’il semblerait qu’on s’entende bien, je crains seulement que je ne trouve pas non plus ce petit quelque chose avec lui. Ce qui n’empêche que je suis ravie de le revoir. « Pourquoi tu te sens…pas confiante pour un baiser ? » Mon verre rejoint le sien sur le plan de travail et je soupire doucement. « Parce que j’ai pas eu de relation depuis deux ans ? J’ai l’impression que je vais surtout être juste capable du petit bisou carrément minable qu’on donne quand on a quoi ? Dix ans ? J’ai un peu peur de me figer à cause de ça. » Ce qui va amener une sensation de malaise pas possible, je le sais.
« Panne d’inspiration ? » « On peut dire ça comme ça » Y’a ça oui, mais je pense que y’a une fatigue cumulée, qui m’empêche de correctement être inspiré. J’ai besoin d’un break, c’est certain, qui me permettra sans doute de revenir sur les bonnes routes. En attendant, je vais profiter de kiffer la vie, et peut-être de commencer quelque chose d’autres, quelque chose qui a du sens. Je sais pas trop quoi encore, mais je vais trouver. Mais je dérive bien vite sur la raison de sa visite : son rencard. « A la fois excitée et un peu angoissée. Un verre c’était gérable, un restaurant ça me semble être un…grand pas » « C’est pas comme s’il t’invitait chez lui, Teddy… » Je lui souris, en décroisant les bras pour les placer sur le plan de travail derrière-moi. « Tu pourras toujours partir si tu le veux » Elle semble un peu longue à la détente, je peux comprendre qu’elle soit un peu angoissée, mais de là, à pousser ça juste pour un restaurant, c’est un peu excessif, je trouve. Mais je n’en dis rien parce que je ne veux pas l’enfoncer plus qu’elle ne l’est réellement. Je préfère demander pourquoi elle semble peu confiante dans le fait de l’embrasser. « Parce que j’ai pas eu de relation depuis deux ans ? J’ai l’impression que je vais surtout être juste capable du petit bisou carrément minable qu’on donne quand on a quoi ? Dix ans ? J’ai un peu peur de me figer à cause de ça » Je lui souris, trop amusé par ce qu’elle me dit, et je vois bien à son visage qu’elle s’en sent presque vexée. « C’est comme le vélo, ça…ça s’oublie pas » Je souris encore plus, en me décrochant de là où j’étais. Je m’avance vers elle, doucement en ajoutant : « Alors, entraîne-toi… » Je m’arrête proche d’elle, baisse les yeux à cause de notre différence de taille, et ajoute alors que ses sourcils sont froncés et qu’elle ne comprend toujours pas : « Embrasse-moi » L’improvisation James ? Nul à chier, ouai !
« On peut dire ça comme ça » Donc, je n’en saurais pas plus. C’est son choix et je n’ai pas vraiment le droit de le pousser à parler s’il ne le veut pas. Sans compter qu’il semblerait que ma venue ici ne soit que pour une seule et bonne raison : mon prochain rencard. Est-ce que je suis déçue ? Un petit peu. Je n’ai pas envie que la seule raison pour laquelle on se voit et on se parle soit parce qu’il m’aide. J’ai repris contact pour ça au début, c’est vrai, mais depuis il y a eu cette petite chose en plus. Peut-être que je suis la seule à le ressentir. « C’est pas comme s’il t’invitait chez lui, Teddy… Tu pourras toujours partir si tu le veux », « Ça je sais, merci ! » Je réplique en levant les yeux au ciel. « Ce que je veux dire c’est que mes autres rencards se sont contentés d’un verre, je t’accorde que ceux-là c’était que pour le sexe, y a longtemps que j’ai pas été au restaurant pour un vrai rencard c’est tout. » La dernière fois c’était avec lui et ce n’était pas un rendez-vous, je crains seulement d’être un peu trop stressée, que ça se voit et que je fasse une boulette. Quant au fait d’embrasser, c’est surtout une peur d’être ridicule ou de me figer. « C’est comme le vélo, ça…ça s’oublie pas. Alors, entraîne-toi… » Il s’approche vraiment très près. Assez près pour que je sois forcée de lever les yeux vers lui. Et assez pour que son après-rasage vienne me chatouiller le nez, une odeur qui m’apaise sans que je le comprenne. « Embrasse-moi » Euh … QUOI ?! Ma surprise est lisible partout, particulièrement dans mon regard qui le fixe. « T’es en train de plaisanter là, c’est ça ? » Je vais quand même pas l’embrasser, pas alors qu’il m’a lui-même dit me considérer comme une sœur …
« Ça je sais, merci ! » J’aime la voir rouler ses yeux d’une manière innocente. « Ce que je veux dire c’est que mes autres rencards se sont contentés d’un verre, je te l’accorde que ceux-là c’était que pour le sexe, y’a longtemps que j’ai pas été au restaurant pour un vrai rencard c’est tout » « Oh, donc…tu couches bien au premier rendez-vous » Même s’il y’a évidemment une nuance entre un début de relation et un coup d’un soir, mais je la taquine un peu, parce qu’elle semble bien trop stressée pour pas grand-chose ! Parce qu’un rencard, tout comme embrasser, c’est comme faire du vélo. On a beau stresser, on a juste à se remettre en selle pour retrouver les bons réflexes, et je ne doute pas qu’elle y arrivera elle aussi. Mais pour la décomplexer, je lui demander d’essayer sur moi, ce qui la bloque littéralement : « T’es en train de plaisanter là, c’est ça ? » Je me mets à rire mais je désapprouve : « Non, je suis bien sérieux. On est grand, on sait faire la part des choses, et je ne fais que t’aider. Laisse-moi juste te prouver que t’es capable d’embrasser correctement. Tu seras moins anxieuse face à lui, et tu me remercieras après » Je m’approche un peu plus d’elle, ma main venant remettre une de ses mèches derrière l’oreille : « Je ne ferai rien contre ton gré, Teddy. Mais si t’as autant peur, mieux vaut pratiquer non ? » Suis-je fou ? Putain oui ! Si Tomas savait ça, je serai sans doute mort. Si mes parrains ça, je serai sans doute enterrés vivants. Mais faut bien la rassurer non ? J’avoue, j’ai vrillé, mais comment rassurer sur un tel sujet si ce n’est passé à l’action ?
« Oh, donc…tu couches bien au premier rendez-vous », « Je considère pas ça comme un rendez-vous mais ça m’arrivait. » J’appuie sur l’utilisation du passé parce qu’il y a un moment que je n’ai pas baiser. Je suis même surprise de ne pas être plus frustrée que ça. J’admets que mon travail m’aide à me vider la tête mais ça commence à me peser autant que ça me manque. Enfin de toute manière, j’oublie bien vite ce sujet lorsqu’il me demande l’embrasser. J’ai l’impression d’être en train d’halluciner, il ne peut pas vraiment m’avoir demandé ça, si ? Je veux dire c’est James, le meilleur ami de mon frère, le garçon qui m’a fait autant de bien que de mal, je ne peux pas l’embrasser. « Non, je suis bien sérieux. On est grands, on sait faire la part des choses, et je ne fais que t’aider. Laisse-moi juste te prouver que t’es capable d’embrasser correctement. Tu seras moins anxieuse face à lui, et tu me remercieras après » Je n’aime pas le fait qu’il ait raison mais par contre j’aime l’effleurement de sa main sur ma joue. Merde, non ça je ne devrais pas apprécier du tout, pas comme ça du moins. « Je ne ferai rien contre ton gré, Teddy. Mais si t’as autant peur, mieux vaut pratiquer non ? » Oui … Non … Je n’en sais rien ! Ça ne devrait pas me perturber autant que ça, ça n’est pas supposé vouloir dire quoi que ce soit. « D’accord. » Capitulé-je dans un chuchotement. Prenant mon courage à deux mains, je relève la tête, glisse mes doigts dans sa nuque pour le pousser à se pencher un peu plus et approche mes lèvres. Les quelques secondes avant que je ne l’embrasse, je suis encore à me demander si je ne perds pas la tête et puis j’oublie. Je sens ses lèvres contre les miennes, plus douces que je l’imaginais, assez pour mon esprit ne se concentre que sur ce baiser, sur nous deux et sur rien d’autre.
Est-ce qu’elle va accepter ? Est-ce qu’elle va arriver à faire la part des choses ? Et arrêter de se prendre la tête ? Je ne sais pas, vraiment. Mais je tente, parce que son apprentissage ne fait que commencer. Alors, ouai, j’irai pas plus loin, faut certainement pas pousser, mais un baiser n’a certainement pas tué les gens, non ? « D’accord » Souffle-t-elle, alors qu’elle semble avoir hésité, mais elle ne se fait pas prier pour attendre plus, ses mains remontent pour venir s’installer dans ma nuque. Ça…Juste ça, ça éveille un frisson le long de mon échine, que je repousse à nouveau dans les cendres de mon esprit. J’éteins tout, et je me concentre sur ses lèvres qu’elle approche. Je lui laisse quelques secondes avant qu’elle ne finisse par les déposer. Elles sont sucrées du thé à la pêche, et douce aussi. Elle n’est pas à l’aise au début, et j’le sens alors que mes mains se posent doucement sur ses hanches. Mais elle se détend à vue d’œil…même si ce baiser est gentillet. Je relève la tête, brisant notre baiser pour la regarder dans les yeux : « Ouai, le petit bisou des dix ans est plutôt convainquant…mais… » J’humecte mes lèvres, avant d’y aller : « Va falloir y aller, Teddy….Donne-lui envie de t’embrasser comme s’il avait envie de tomber amoureux. Donne-lui envie d’aller plus loin » Je repose mes lèvres sur les siennes sans une once d’arrière-pensées, faut croire que je suis vraiment en train de l’aider. A moins…que j’apprécie ça ? Non. Non. Hors de question. Elle hésite, tente mais se fige. De nouveau séparé, je me plante face à elle, et ajoute : « Je vais te montrer. Laisse-toi faire… » Mes mains remontent, attrapent son visage doucement et j’approche mes lèvres des siennes, les effleurent en premier lieu avec une certaine tendresse avant de finir par les poser sur les siennes. D’abord doux, je suis un peu plus avide ensuite, désireux d’un baiser plus passionné. J’ouvre ma bouche, laisse ma langue venir caresser ses lèvres, qu’elle refuse d’ouvrir pour le moment. Alors, je change de sens, et continue à la titiller pour qu’elle craque. Étrangement, mon cœur bat vite, alors que je suis bien trop serein, bien trop confiant. Ma langue infiltre sa bouche, vient caresser sa langue qui est timide. Mais à force de venir la caresser, elle devient plus entreprenante. Je me colle un peu plus à elle, je me perds un peu dans ce baiser.
Les questions s’évaporent toutes. Plus de "est-ce que je suis en train de devenir folle ?", de "est-ce que c’est une bonne idée ?" ou de "est-ce que ça va changer quelque chose ?". J’oublie tout et me concentre sur la sensation de sa bouche contre la mienne. C’est mignon, loin d’être passionné et puissant, mais ça suffit pour l’instant. Je panique un peu au départ, toutefois sentir ses mains se poser comme un geste naturel sur mes hanches me détend de plus en plus. « Ouai, le petit bisou des dix ans est plutôt convainquant…mais… Va falloir y aller, Teddy…Donne-lui envie de t’embrasser comme s’il avait envie de tomber amoureux. Donne-lui envie d’aller plus loin » J’ai de nouveau la sensation de dérailler. Un baiser aussi fougueux que ce qu’il me demande me parait dangereux. Mais ce n’est qu’une façon de m’aider n’est-ce pas ? Ça ne signifie rien du tout, absolument rien … Alors pourquoi j’apprécie ce qu’il me donne et que je regrette qu’il s’éloigne encore ? De la fatigue, ça doit être ça. « Je vais te montrer. Laisse-toi faire… » J’ai le cerveau en ébullition, qui refuse de faire ce qu’il me demande implicitement, sa langue caressant mes lèvres. Tout en moi me hurle qu’il y a danger mais j’essaye de me convaincre que non. Je le laisse gagner du terrain jusqu’à ce que sa langue caresse la mienne et que cette fois je perds vraiment les pédales. Mes bras s’enroulent autour de ses épaules alors qu’il vient se coller plus à moi. Ma bouche dévore la sienne et inversement. Je sens le meuble de cuisine s’enfoncer un peu plus dans mon dos sans pour autant m’en préoccuper. Je perds tout bon sens, aime que trop ce qu’il me donne, ce que je lui donne en échange. Est-ce à cause de la peur de le perdre une nouvelle fois ? Ou à cause de la frustration due à une nouvelle dispute ? Je n’en sais rien, je continue de l’embrasser comme je ne devrais pas le faire jusqu’à ce que ça me frappe. Je ne devrais pas le faire ! Mon ardeur disparaît. J’éloigne mes lèvres, réalise que je suis à bout de souffle et mes bras se détachent, mes mains terminant sur son torse. « Hm … c’était … plus convainquant ? » Osant lever les yeux vers lui, je passe ma langue sur mes lèvres, encore collée à James.
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Jeu 25 Juin - 12:00
