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 Before the storm or kind of. (BLOXY)

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#  Before the storm or kind of. (BLOXY) EmptyMar 18 Aoû - 12:45

Before the storm or kind of.
« Est-ce qu’on voir le nom des agents visés ? » demandait Jones alors que tous les grands pontes du FBI de la côte Ouest se trouvaient autour de la table dans la grande salle de conférence du bâtiment. Ils avaient tous été convoqués d’urgence sans savoir réellement pourquoi. On venait de leur annoncer que des agents de la CIA avaient potentiellement infiltrés les rangs et c’était digne d’une crise diplomatique en interne. Soudain, les photos des agents en question s’affichaient sur l’écran. Ils étaient au nombre de quatre et évidemment, mon visage et mon nom y apparaissait. « Keller, Lennox, Finley et Houster. » lançait un des responsables avant de reprendre. « On sait qu’ils ont été approchés par la CIA, et rien ne nous indique qu’ils n’ont pas répondu favorable à leur demande. On a tenté de filtrer leurs communications mais pour Keller et Lennox, impossible, leurs portables sont cryptés. » Peu ravi de cette information, il soufflait avant d’effacer les photos de Finley et Houster pour ne laisser que la mienne et celle de Keller. « Au vu de leurs compétences, il est peu probable que Finley et Houster aient intéressés la CIA contrairement à Lennox et Keller. Rien n’est sûr mais il est possible qu’ils aient été retournés et le souci c’est qu’on ne sait pas depuis quand et surtout dans quel but. » Les regards de tous se croisaient et Jones tournait les yeux vers Blake connaissant pertinemment son lien plus que privé avec moi. C’était une situation délicate, c’était peu de le dire. « Le but me semble évident, nous surveiller de près et de l’intérieur. » rétorquait un autre chef d’un département situé à quelques kilomètres de Los Angeles. Ils semblaient tous confus des informations données et à vrai dire personne ne savait vraiment ce qu’il en était. Soudain, des photos apparaissaient sur l’écran et on pouvait voir un homme de la CIA avec Keller et sur une autre, le même homme discutant avec moi-même sans qu’une date précise ne soit affichée. « J’espère que vous connaissez bien votre femme Blake, parce que si ça s’avère vrai, ça brisera votre carrière. » Jones ne faisait pas dans la demie mesure mais il avait tout de même pris la peine de chuchoter pour ne pas que les autres n’entendent cette confession. Personne n’avait besoin de savoir, en dehors du département, que nous partagions notre vie privée. La compétition entre le FBI et la CIA n’était un secret pour personne. Si normalement tout le monde devait travailler en parfaite intelligence, c’était rarement le cas. Ils se tiraient dans les pattes cherchant à recruter les meilleurs agents pour se montrer indéfectiblement indispensable auprès du gouvernement en place. Personne ne savait vraiment comment gérer ça mais ils votaient tous pour une sérieuse enquête interne. Dans le but -sans doute- de protéger les intérêts de son poulain, Jones préconisait que chaque directeur s’occupe de ses « taupes » ce qui permettait à Blake de gérer mon cas en toute discrétion.

De mon côté, je terminais de classer un dossier dans la salle d’Archives que je ne connaissais que trop bien. La tête penchée dans le dossier, je terminais le classement. Ce n’était pas mon activité favorite mais je n’avais pas vraiment le choix si je voulais y voir plus clair dans mon bureau et dans mes missions achevées et encore en cours. D’ici quelques mois, j’allais prendre du recul, me mettre en congés maternité, je devais donc anticiper pour ne pas crouler sous le rangement en dernière minute.  « Et voilà. » dis-je en tapotant le dernier dossier que je venais de glisser dans sa pochette.


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#  Before the storm or kind of. (BLOXY) EmptyMar 18 Aoû - 18:38

Before the storm or kind of.
Ce n’était pas la première conférence à laquelle j’assistais en tant que directeur en formation de mon service, mais c’était la première réunion d’urgence. Je m’étais demandé de quoi il en retournait pour que toute la côte Ouest y soit conviée, et j’admettais ne pas m’être attendu à ce qu’il s’agisse de la CIA. Ecoutant le discours présenté, je fronçais les sourcils quand je vis apparaitre sur l’écran la photo de Roxy, connue sous son nom de jeune fille Lennox, mais qui était accessoirement ma femme. Roxy, un agent double de la CIA ? Je ne pouvais le croire. Alors qu’ils énonçaient les tenants et les aboutissants, j’écoutais d’une oreille, attrapant les dossiers mis à notre disposition sur la table et certains m’imitèrent. Il y avait bien des raisons de penser que la CIA nous infiltrait, mais si c’était prouvé, c’était considéré comme un crime de haute trahison. Evidemment, ils échapperaient à toute sanction comme entité, mais pas les agents concernés. M’imprégnant des informations en notre possession, je relevais la tête quand ils insinuaient que seuls Keller et Lennox pouvaient être concernés. Je pris alors la parole, arrachant un sourire à mon mentor Jones. « Je pense que vous ne devriez pas mettre les profils de Houster et Finley de côté sous prétexte qu’ils n’ont pas les compétences recherchées. Qu’en sait-on ? C’est facile de prétendre être un incapable tout en étant un cerveau. » Certains étaient passés maitres dans l’art de dissimuler les choses. J’essayais d’être objectif, mais je commençais à tergiverser et à tout remettre en question dans ma tête. Se pouvait-il que Roxy ait été impliquée ? M’aurait-elle bernée de la sorte ? Si c’était vrai, j’étais vraiment le pire des crétins. Elle n’aurait pas poussé le vice à m’épouser et à fonder un foyer, ça ne faisait pas sens. Si je ne montrais rien, je me sentais accablé. « Nous faire tomber peut-être ? Après tout, les intérêts de la CIA ne sont pas les nôtres et vice-versa. On sait qu’ils veulent être la seule entité gouvernementale. » Rajoutai-je quand ils questionnaient le but de la manœuvre. Jones me confia discrètement ses inquiétudes au sujet de ma carrière, et tout aussi bas, je lui répondais : « Je vais mettre les choses au clair, vous avez ma parole. » Ce n’est pas ma carrière qui m’inquiétait. Je craignais que ma femme ait fait des mauvais choix. Je pouvais tout accepter venant d’elle, mais pas de m’avoir mené par le bout du nez. Et ça ne lui ressemblait pas, après tout ce qu’elle avait fait pour moi. J’essayais de m’en convaincre, sans lâcher la photo du regard et soufflant une nouvelle phrase à l’attention de Jones. « Mais je vois mal Roxy s’empêtrer dans une telle galère. Elle est carriériste. » Au travers de la discussion entre chefs qui s’en suivit, Jones sauva la peau de Roxy en me laissant le soin de gérer l’agent de mon propre service qu’il chaperonnait toujours. On vota pour une enquête interne, et j’insistais même sur des sanctions exemplaires à prendre. J’étais à cheval sur les valeurs du FBI : fidelity, bravery, integrity. Je refusais que quiconque y déroge, que ce soit quelqu’un de mon service ou même ma femme. La réunion terminée, Jones me rappela qu’il fallait que je sois objectif et j’étais en accord avec lui sur ce sujet. Je pris congé et m’enquit à trouver ma femme, qui n’était pas dans son bureau. On m’indiqua qu’elle s’était rendue aux archives, salle qui nous était bien particulière.
Je la trouvais un peu plus loin en train de classer ses dossiers et me raclant la gorge tandis que je l’observait, je lui lançai : « L’agent Lennox qui classe ses dossiers, je crois rêver. » C’était une boutade, malgré la situation, le temps et l’expérience m’avaient appris qu’il ne servait à rien de réagir à chaud. Tirant la chaise en face d’elle, je lui demandais sans que ce ne soit une véritable question : « Je peux ? » Et je feuilletais son dossier, impressionné par son sens de l’organisation comme à ses débuts, elle qui voulait tant bien faire et qui s’appliquait toujours aujourd’hui alors qu’à la maison elle avait fait des progrès. Reposant le dossier devant elle, après avoir esquissé une moue ravie, je me dis qu’il est temps que je voie si elle est capable de me mentir. « Tu as entendu ce qu’on raconte ? Le gouvernement voudrait fusionner la CIA et le FBI… » Il en avait été question il y a un moment, mais ça n’avait finalement pas été le cas. « Honnêtement, je serais incapable de travailler avec eux, ils n’ont aucune intégrité. Jones dit que c’est drôle qu’ils n’aient jamais tenté de m’approcher. » Et si plutôt que de l’accuser, je l’amenais à se confier ? J’avais mille et une questions. J’avais envie de lui demander si pour elle je n’étais qu’un passe-muraille, mais je savais que ce n’était pas la solution.


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#  Before the storm or kind of. (BLOXY) EmptyMar 18 Aoû - 19:16

Before the storm or kind of.
Le FBI était une entité bien spéciale et malgré les liens qu'ils pouvaient avoir avec la CIA, par moment, la concurrence restait palpable. Les agents ne se mélangeaient pas et les dirigeants se tiraient dans les pattes continuellement. Je ne savais pas vraiment comment le gouvernement faisait pour gérer ces deux grosses bêtes noires mais faire la tampon devait être épuisant. Ce que redoutait chacune des deux unités était bien sur de se faire espionner, que des secrets d'Etats soient partagés ou que des missions confidentielles ne soient rendus publiques dans le simple but de faire tomber des têtes. C'était un jeu d'échec constant. « Ellis a raison, il ne faut pas les écarter trop vite, je vais les surveiller personnellement. » ajoutait le chef en prenant les dossiers des deux agents spéciaux. Il ne fallait pas que cette rumeur s'avère vraie ou les fondations allaient trembler. Personne ne savait vraiment ou ils allaient et ce qu'ils allaient découvrir... En revanche, ils savaient tous à quel point les agents de la CIA étaient formés de façon différente de celle du FBI, avec moins d'éthique et moins de scrupules aussi. S'il fallait éliminer une cible pour protéger les intérêts du pays ? Ils le faisaient. « Et quoi de mieux pour nous faire tomber qu'entrer dans nos rangs et connaître nos faiblesses. » grognait Jones alors qu'avant de prendre sa retraite, il avait surement espéré avoir quelques mois tranquilles et ne pas devoir gérer une affaire aussi importante. Il regardait Blake et approuvait de la tête à ses mots. « Je vous fait confiance. » Et derrière cette confiance, il y avait le fait qu'il savait pertinemment que Blake ne me ferait pas de cadeau si j'avais menti à tout le monde et si j'étais finalement un agent double. « Les gens peuvent être surprenants mais j'espère qu'elle n'est carriériste qu'au FBI. » Jones ne me connaissait pas aussi bien que mon mari et pourtant, lui aussi avait quelques doutes. J'avais eu vent d'une grosse réunion mais je n'avais pas posé de questions à Blake. D'une parce que je ne posais que rarement des questions par soucis de confidentialité et de deux parce que je refusais qu'on parle travail lorsque on se retrouvait tous les deux. Je tenais à mettre une réelle séparation entre le duo que nous formions dans les locaux et le couple que nous étions, une fois la porte de notre maison fermée. Je me tournais en entendant la voix de mon cher et tendre, lui offrant un sourire amusé. « C'est mon côté Ellis qui prend le dessus. » plaisantais-je avant d'approuver de la tête à sa question même si il n'avait pas besoin de me demander pour regarder ce que je faisais, il était mon boss. « Tout s'est bien passé ? » demandais-je en référence au meeting qui avait duré plus de deux heures. Je ne demandais pas à savoir ce qu'il avait été dit mais surtout si il n'avait pas trop mal au crâne. « Sérieusement ? C'est n'importe quoi. » Je secouais la tête alors que ça me paraissait totalement aberrant, tellement que j'étais passée à côté de cette rumeur. Peut-être que je ne traînais pas assez en salle de pause ou alors, je ne lisais pas assez les mails de mes collègues. « Je suis assez d'accord avec lui, c'est étonnant qu'ils n'aient jamais tenté de prendre contact quand tu vois que l'un d'eux était venu ici pour me recruter quand je suis sortie de Quantico... et je n'avais rien d'exceptionnel comparé à toi. » j'haussais les épaules sans vraiment comprendre la stratégie de la CIA en matière de recrutement ou même de repérage. Je n'avais aucunement envie que le FBI ne tombe dans leurs travers ou même qu'ils partagent les mêmes valeurs parce qu'ils étaient loin d'avoir notre éthique. « Si on fusionne avec eux, on déménage en Finlande, deal ? » plaisantais-je, à nouveau, en souriant m'asseyant sur le coin de table près de lui. Familiarité que je me permettais parce que nous étions dans un coin de la salle et que nous étions seuls, autrement, je gardais toujours une distance raisonnable et un comportement d'agent à directeur ne souhaitant pas être le centre d'attention ou de discussion des autres. Bien sur, il était naïf de croire que notre mariage était un secret pour tous mais plus on était discrets, moins les gens avaient de choses à dire. Sans compter sur nous avions toujours été d'accord pour ne pas abuser de démonstration d'affection sur notre lieu de travail ou en public.


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#  Before the storm or kind of. (BLOXY) EmptyMer 19 Aoû - 12:17

Before the storm or kind of.
Au fur et à mesure de la discussion, je me muais dans un silence qui en disait long sur moi : j’étais déjà en train de me faire tous les scénarios possibles dans ma tête et d’envisager les solutions au problème, quitte à ce que ce soit désagréable. Jones le savait, je ne nuirais jamais au FBI. J’avais toujours souhaité l’intégrer, c’était une carrière d’une vie et j’avais beau aimer Roxy de tout mon être, si elle m’avait berné en jouant avec moi, je serais des plus intransigeants. J’étais autant fidèle en amour qu’à mon travail et ça impliquait donc des choix cornéliens si l’occasion se présentait. La phrase de Jones faisait écho à mes pensées, et j’étais en train de me demander sérieusement si j’avais été faible, si céder à la tentation ne m’avait pas causé du tort directement. Après six ans de relation et un mariage, je me demandais si tout ça était du chiqué. Je refusais de le croire, ou du moins si elle avait feint quelque chose au départ, elle avait été prise à son propre piège. Je n’imaginais pas Roxy être ce genre de femme, mais pouvais-je être sûr de quoi que ce soit quand on exposait le visage de ma femme sur le tableau des suspects ? Je me sentais crispé, et pour le coup, je me contentais d’acquiescer aux dires de mon supérieur hiérarchique avant de mettre les voiles. Mon cerveau s’embrouillait, cherchait dans mes souvenirs s’il y avait une quelconque situation dans laquelle j’aurais pu avoir des soupçons. Ce cliché d’elle auprès d’un agent de la CIA me restait en tête. Et puis, les récents événements avec Edwards réveillaient des doutes en moi. Et si Edwards était un agent double ? Je notais rapidement son nom dans mon carnet, histoire de vérifier son historique avec ces derniers. Et trouver ma femme était maintenant ma priorité numéro un.

Malgré la situation, elle était présumée innocente, je ne voulais donc pas impliquer des sentiments négatifs. Aussi à sa plaisanterie, je lui offrais un sourire sincère. « Tu étais déjà dans les dossiers à ton arrivée ici. Je me souviens, tu voulais tellement bien faire que tu partais tard tous les soirs. » Professionnelle jusqu’au bout, mais à présent je soupçonnais une telle attitude pour avoir le temps d’obtenir des informations capitales et n’avoir personne pour l’interrompre. Non, je pouvais lui faire confiance, ma femme n’était pas ce genre de personne. J’étais perdu. Alors qu’elle me demandait comment ça s’était passé, sans me demander un quelconque détail comme à son habitude, ce qui me laissait penser qu’elle ne pouvait être un agent double, je lui répondais en grimaçant. « Oui, du travail supplémentaire… » Comme si je n’en avais pas assez. Je ne me plaignais pas pour autant, j’adorais mon travail, mais de la suspecter me contrariait. J’avais usé d’un subterfuge pour l’amener au sujet que je voulais aborder et si d’ordinaire je n’avais que faire de manipuler mon interlocuteur, avec ma femme c’était différent. « Ca éviterait les querelles inutiles et le non-respect des lois, remarque. » Ajoutai-je au sujet de la fusion des deux entités qui n’arriverait jamais. Ce n’était pas compatible. J’insinuais donc que la CIA violait certaines de nos lois, sans en dire plus, je ne m’étendrais pas sur le sujet ici, les murs ont des oreilles. Jones avait toujours été surpris que la CIA ne m’approche pas avant de réaliser que c’était parce que j’étais des plus intègres, et donc incapable de trahir les miens. La révélation de Roxy me fit écarquiller les yeux de surprise, me désarçonna même. « Tu as été en contact avec la CIA ? Tu connais le poste qu’ils te proposaient ? » Je ne m’attendais pas à ce qu’elle me confie tout de suite l’approche de l’agence centrale du renseignement américain. J’aurais dû penser à l’enregistrer histoire que les autres me croient sur parole si elle était innocente. D’un côté, cette information me rassurait, car cela voulait dire qu’elle m’avait séduit sans en faire partie. A moins que ça ne soit un leurre. « Et surtout… tu l’avais signalé à l’époque ? » S’il était inscrit quelque part qu’elle l’avait signalé, ça l’acculait beaucoup moins, mais Jones m’en aurait parlé, si elle l’avait fait. A moins que l’information n’ait ensuite pas été transmise. « Ca va te paraitre bizarre, mais tu crois que tu pourrais écrire tout ce dont tu te souviens de leur approche, des noms si tu t’en souviens ? Ca peut nous aider… » J’étais un peu nerveux, ce qu’elle me disait ne la discréditait pas. Elle avait été en contact avec eux. Etait-ce la seule fois ? « Ca me parait un bon plan ! » Dis-je en acquiesçant à sa proposition. Elle s’était rapprochée, et j’en profitais pour saisir sa main, la caresser, jouer avec ses doigts. Sentait-elle qu’on la soupçonnait ? S’était-elle rapprochée pour brouiller les pistes ? J’aurais presque préféré que Jones enquête à ma place.



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#  Before the storm or kind of. (BLOXY) EmptyMer 19 Aoû - 15:56

Before the storm or kind of.
Depuis que Blake était devenu directeur adjoint du département, et prochaine directeur en chef, ses tâches et ses réunions s'étaient multipliées. Malgré tout le travail que ce poste incombait, il assurait avec une facilité déconcertante. J'étais réellement en admiration devant sa manière de tout gérer et de rester extrêmement humble. Après six ans de relation, j'arrivais encore à apprendre des choses à ses côtés, à me demander aussi ce que j'avais fait, dans cette vie ou dans une autre, pour mériter de partager ma vie avec un être aussi extraordinaire. Evidemment, l'amour devait jouer dans ma façon de le percevoir mais malgré ses défauts et les miens, je trouvais que nous nous en sortions à la perfection. Notre future vie de parents ne pouvait que s'annoncer joyeuse même si pour cela, il allait falloir faire quelques sacrifices. J'étais consciente que j'allais être celle qui allait en faire le plus mais pour le bonheur de notre bébé et celui de mon époux, je n'hésitais pas une seule seconde. Voilà ce qu'était une Roxy assagit. « C'est vrai... Finalement, j'ai toujours eu un côté organisé, dommage qu'il ne sorte pas du bâtiment. » plaisantais-je en référence à notre maison qui n'était pas toujours très bien rangée et ce uniquement par ma faute. Cela dit, avec les années, je faisais de plus en plus attention et je rangeais mieux mes affaires ne laissant plus Blake le faire pour moi même si il rectifiait, de temps en temps, le tir. « Je ne m'attendais pas à autre chose surtout après deux heures de réunion. » grimaçais-je alors que si ils aimaient autant parler, c'était aussi pour dispatcher encore plus de travail sur leurs directeurs de département, à croire qu'ils ne savaient pas gérer seuls en haut lieu. « Probablement mais c'est comme mettre de l'huile et de l'eau ensemble, ça ne match pas quoi que tu fasses. » Et j'étais catégorique là-dessus ; on ne pouvait pas fusionner les deux. Le FBI avait ses défauts mais la CIA était bien trop pervers pour se soumettre à l'éthique imposée par les fédéraux. J'avais entendu pas mal de choses sur l'agence et si beaucoup de rumeurs circulaient sans réel fondement, il y avait malheureusement des choses véridiques. « Oui, c'était une semaine après que je sois arrivée ici, ils voulaient que j'intègre le renseignement. » J'étais étonnée qu'il ne s'en souvienne pas mais je me rappelais bien vite qu'à cette époque, nous n'étions pas spécialement proche du moins si on l'était physiquement, on ne se racontait pas nos vies. « Je n'ai pas eu besoin de le faire, ils sont venus ici et ils ont été voir Harper, qui était directeur adjoint à l'époque. » Et évidemment, j'avais refusé de les rencontrer ou même d'écouter leur proposition, tout ce que j'avais su venait d'Harper. « Oui, bien sur mais... Pourquoi tu me demandes tout ça ? Vous soupçonnez des agents d'avoir signé avec eux ? » Je n'étais pas de nature curieuse quand ça parlait des missions de Blake -surtout de ses missions de directeur- mais j'avais besoin de savoir dans quoi je m'engageais si je racontais par écrit ce qui s'était passé, six presque sept ans plus tôt. De plus, j'espérais qu'ils ne me soupçonne pas d'être un agent double parce que c'était bien la chose qui était complexe voir impossible à défendre. Je souriais en sentant sa main dans la mienne et je caressais sa paume et ses doigts. « Tu es sur que tout va bien ? » demandais-je plus en tant que femme qu'en tant qu'agent parce que je le sentais légèrement stressé et je ne savais pas si c'était un tout ou uniquement ce qu'il avait appris lors de cette réunion interminable. Peut-être que la CIA faisait pression sur le FBI ou alors les grosses têtes avaient décidé de faire du ménage parmi les recrues arrivées ces dix dernières années. Je ne pouvais que formuler des hypothèses jusqu'à ce que Blake se confie. Caressant toujours sa main, je jouais avec son alliance qui lui allait toujours aussi bien et si on me demandait mon avis, ça le rendait encore plus sexy.


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#  Before the storm or kind of. (BLOXY) EmptyJeu 20 Aoû - 22:01

Before the storm or kind of.
Roxy avait deux facettes : l’une qu’elle réservait à moi à son mari à la maison, et l’autre pour le travail et les autres. J’avais le droit à un traitement spécial, elle se montrait telle quelle, sans filtre, elle n’avait besoin de me prouver quoi que ce soit. Au travail, elle s’acharnait à vouloir faire ses preuves sans arrêt, parce que la tâche l’exigeait, parce qu’il fallait se montrer sous son meilleur jour. Alors, j’étais en train de me demander si au final elle ne jouait pas un rôle à la maison et qu’elle était véritablement elle-même au travail. Avait-elle un jour fouiné dans mes dossiers ? La question était légitime car j’avais toujours eu une confiance aveugle en elle, me disant qu’elle ne mélangeait pas le travail et la vie privée. Mais si au final tout ça n’était qu’un leurre. Je ne savais plus si je devais continuer à me poser des questions ou si je pouvais dormir sur mes deux oreilles, et c’était difficile à admettre. J’espérais donner tort au FBI, je refusais de voir ma confiance abusée. M’aurait-elle secouru à maintes reprises si notre relation était du chiqué, si elle était un agent double ? Ca recommençait, mon esprit vagabondait. Aussi, j’essayais de me raccrocher à notre complicité, mais je ne savais vraiment comment appréhender la situation. « On s’en fiche, c’est dans le travail que c’est le plus important. A la maison je gère. » Je lui offrais un léger sourire en coin, la cherchant du regard. Quand elle mentionna les deux heures de réunion je basculais vers l’arrière de ma chaise en m’étirant après un long soupir. « C’est dans ces moments-là que le terrain me manque. » On ne pouvait pas tout avoir. Au moment où l’on prenait du galon, on renonçait au terrain. On devenait trop important pour prendre le moindre risque, et si terrain il y avait, c’était bien plus rare. Roxy avait un avis plutôt tranché sur le FBI et la CIA. Elle considérait qu’elles ne faisaient pas bon ménage ensemble les deux organisations reines. Un agent double pouvait-il penser ainsi ? Elle pouvait dire ça pour éviter d’éveiller les soupçons sur elle, après tout Roxy avait oublié d’être sotte. Si agent de la CIA elle était, ils avaient dégotté la personne idéale. Semer le doute chez un dirigeant c’était habile, peut-être était-ce ce qu’ils cherchaient à faire en nous mettant sur la piste de fausses preuves ? Bon sang c’était insupportable de réfléchir à vivre allure de la sorte ! « C’est vrai. » Reconnaissais-je sans plus m’étaler. Je n’avais rien à dire qui remettrait en cause cette constatation. On rentrait alors dans le vif du sujet, et je m’étais redressé sur ma chaise, l’écoutant calmement me parler de sa rencontre avec la CIA il y a six ans et elle disait ne pas avoir reporté quoi que ce soit ce qui m’embêtait, mais je me concentrais sur une autre information : « Harper tu dis ? Donc, tu ne les as pas rencontrés ? » Il fallait qu’elle soit précise, mais je ne pouvais pas non plus me montrer trop insistant. Et puis quelque chose me taraudait, si elle ne les avait pas rencontrés, pourquoi un cliché d’elle et un de leur représentants existait ? Pourquoi me mentait-elle alors que la photo l’accablait ? Je ne voulais pas trop en dire, alors je gardais pour l’instant des zones d’ombre sur mes questions. « On enquête sur les agissements de la CIA, par précaution c’est tout ce que je peux te dire. » Je ne pouvais déjà pas être à 100% sûr que quelqu’un ne nous espionnait pas. Baissant d’un ton, je reprenais mes questions sur une autre personne, parce que je ne voulais pas que Roxy se sente visée, surtout que pour l’instant, je m’efforçais de ne pas la traiter comme un suspect car à mes yeux elle n’en était pas un. Mais il me fallait des preuves, car mon cœur de mari ne valait rien dans l’affaire. « Edwards ne les a jamais mentionnés ? » Je la rassurais comme je pouvais au travers de mes gestes, en espérant que ça suffise à ce qu’elle me fasse confiance pour ne pas commencer à se faire de mauvaises idées. Apparemment pas, parce qu’elle me demandait immédiatement si j’allais bien. J’acquiesçai, sans laisser place au doute. « Oui, ça va, j’ai juste beaucoup de travail. » Ce qui était bien vrai et entre deux trois affaires essentielles et le CIA qui rentrait maintenant dans la case affaire urgente, il fallait que je reste focalisé sur mon objectif. « Tu as raison, la CIA et le FBI ne sont définitivement pas compatibles, alors si quelque chose te saute aux yeux, promets-moi que tu m’en parleras. » Avec une promesse sincère, je serais plus apaisé. Et quand je parlais de manque de compatibilité, cela signifiait aussi que je n’étais pas compatible avec la CIA.



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#  Before the storm or kind of. (BLOXY) EmptyVen 21 Aoû - 16:31

Before the storm or kind of.
Je souriais à sa réponse. Il n'avait pas tord, il gérait presque tout à la maison en plus de diriger un département entier. Heureusement pour moi, cette façon de faire semblait lui convenir et il ne m'avait jamais reproché d'être la personne que j'étais, c'est à dire, parfois peu organisée, ni même une cuisinière hors pair. Contrairement à certains couples, on avait cassé les barrières qui voulaient que la femme repasse tranquillement la chemise de son mari pendant qu'il regarde les matchs à la télé. Chez les Ellis, c'était plutôt, Blake aux fourneaux pendant que je terminais tranquillement une série sur Netflix et en vérité, ça nous allait très bien comme ça. Je n'aurais certainement pas pu avoir de relation avec un homme macho ou peu débrouillard, je m'étais toujours refusée à jouer le rôle de mère avec la personne avec qui je partageais ma vie. Blake n'en avait peut-être jamais eu réellement mais il ne m'avait jamais, au grand jamais, demandé de tenir ce rôle ou un autre qui n'était pas le mien. « Tu gères même plus que bien. » Je ne pouvais pas demander mieux. « Je comprends... T'es un homme de terrain avant tout. » Et c'était peu de le dire. Il se nourrissait de ça mais sacrifier un peu le terrain pour un meilleur salaire et une belle carrière valait le coup, du moins, c'était ce qu'on avait décidé, tous les deux après des heures de discussion suite à la proposition de Jones. Je comprenais rapidement, sans demander plus de détails, que la réunion à laquelle il avait assisté concernait la CIA et leurs agissements. Je ne savais pas vraiment de quoi il en retournait mais ça ne sentait pas vraiment bon... Je n'aimais pas tout ce qui était en lien avec l'agence, je n'avais aucune confiance en eux ou en leur système. J'approuvais de la tête quand il répétait le nom de notre ancien directeur et je reprenais. « Je venais d’intégrer le FBI, je n'avais rien à faire dans un bureau avec la CIA donc non. Harper a respecté ma décision, je crois même qu'il en était content. » Il avait beau tenter de resserrer les liens de tout le monde, il n'en restait pas moins directeur au FBI, il prêchait donc pour sa paroisse. « Je crois comprendre... » Ou tout du moins, j'avais l'impression d'avoir compris. Est-ce qu'ils pensaient que la CIA avait intégré dans le dos de tous, les rangs des fédéraux ? Ils semblaient se poser des questions et j'espérais que ce que me demandait Blake n'était que de la curiosité et qu'au fond de lui, il ne m'accusait pas d'un fait de trahison. Si il y avait bien une personne qui ne pouvait pas douter de ma bonne foi, c'était lui après tout. « Pas vraiment mais un de ses meilleurs potes est un agent de la CIA enfin était, il a été viré et il a tenté de rentrer au FBI en vain. Ce type n'avait que des relations bizarres. » Je secouais la tête alors que j'avais juste envie d'oublier mon ex co-équipier qui devait actuellement croupir dans une prison fédéral, au mieux en tout cas. Mon mari me rassurait sur son état mais je n'étais pas vraiment dupe et de ma main libre, je caressais son menton et sa barbe naissante. « Je te ferai un massage ce soir, pour te détendre. » proposais-je en souriant alors que derrière ce massage, il y avait un niveau de détente bien plus élevé que ça mais je ne pouvais en dire plus entre les murs de l'établissement, bien que la salle des archives était probablement le seul endroit non filmé du bâtiment -on en savait quelque chose-. « Bien sur, tu as ma parole. » dis-je sans hésiter une seconde. J'étais fidèle à mon travail, je l'avais toujours été mais je l'étais d'autant plus à Blake et quoi qu'il se passe, je lui faisais la promesse de tout lui dire. « Tu sais que tu peux me faire confiance, n'est ce pas ? » Simple rappel au cas où il lui venait à l'esprit de mettre mon nom dans cette affaire ou pire, si il était déjà sorti lors de cette fameuse réunion.


ft. @Blake Ellis  Before the storm or kind of. (BLOXY) 2430122069  
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#  Before the storm or kind of. (BLOXY) EmptySam 22 Aoû - 0:23

Before the storm or kind of.
L’avantage à ne m’être jamais engagé avec quiconque avant Roxy, je n’avais jamais eu de comparaison avec qui que ce soit. Aussi, j’avais toujours agi de la façon qui me plaisait, que je trouvais juste sans savoir si un tel ou un tel faisait la même chose chez eux. Je ne voulais pas que mon couple ressemble à un autre, mais qu’il nous ressemble. Et étant indépendant, ayant toujours été capable de me gérer dans mon travail en plus dans ma vie, je n’allais pas déléguer et laisser faire Roxy sous prétexte que j’avais pris du galon ou qu’elle était une femme et que certaines tâches lui incombaient. Je trouvais ce genre de réflexion plus que stupide. J’avais d’autres préoccupations plutôt que de savoir qui devait se charger du linge ou de faire les courses. « Je fais de mon mieux. » C’était un de mes principes. On ne pouvait s’en vouloir si on donnait le meilleur de soi à chaque instant car ça voulait dire que malgré l’issue, on n’aurait pu faire mieux, et donc pas de regrets. J’acquiesçai à ses dires quant au terrain. « J’aime l’adrénaline, faire face au danger, mais je comprends aussi ceux qui trouvent de l’attrait à la direction. C’est un autre délire certainement, mais j’apprends beaucoup. » Et quelque part j’imaginais que ma femme n’en serait que plus rassurée de me savoir dans des bureaux plutôt qu’en train de risquer ma vie. Elle comme moi connaissions bien le sentiment de potentiellement perdre l’autre. La proposition de Jones m’avait surtout permis de revenir à Los Angeles sans repasser par la case départ et garder en quelque sorte, ma promotion. Je ne pouvais pas être plus reconnaissant envers un homme. Evidemment, j’avais à cœur de ne pas le décevoir et c’était la raison pour laquelle je ne pouvais me permettre de fermer les yeux sur la liste de suspects sous prétexte qu’elle était ma femme. Après tout, il existe des revirements de situation parfois surprenants. Suite aux informations de Roxy, je me promettais de voir avec Jones s’il était possible de déranger Harper où qu’il soit pour corroborer ses propos. S’il confirmait, ça ferait un détail solide à son alibi. « Tu ne te souviens pas du nom de l’agent de la CIA ? Harper le saura peut-être. » Je tapotais mes doigts sur la table devant moi, tout en réfléchissant. « En ont-ils rencontré d’autres ? » C’était beaucoup lui demander, d’autant plus qu’elle ne pouvait pas tout savoir, mais une idée germait petit à petit dans mon esprit. Roxy me disait qu’elle croyait comprendre et j’arquais un sourcil comme pour l’interroger en silence sur ce qu’elle voulait signifier. J’avais sorti un carnet de ma poche et je notais tout ce que Roxy m’apportait comme réponse. Finalement, agent double ou pas, elle s’avérait encore une fois, déterminante sur plein de points. Edwards trainait peut-être encore plus de casseroles, seulement j’espérais qu’il n’ait pas entrainé Roxy dans tout ça malgré elle. Je savais que Roxy se doutait de quelque chose, qu’elle me trouvait différent, mais je n’étais pas encore certain de pouvoir annoncer à Jones qu’elle était seulement des nôtres, après tout, je pouvais tout perdre : travail et femme. Ses gestes tendres paraissaient rassurants mais pouvaient tout aussi bien être un trompe-l’œil pour que je me laisse amadouer. « Un massage me ferait du bien oui. J’espère que je ne rentrerais pas trop tard… » Je lui rendais son sourire et rangeait mon calepin dans la poche intérieure de ma veste de costume. Les réactions de Roxy ne m’apparaissaient pas feintes. Elle répondait sans réflexion au préalable, signe qu’elle était naturelle, rien ne semblait laisser de place au doute dans ses gestes. Peut-être angoissait-elle à l’idée que son nom ne soit révélé dans l’enquête, ou alors elle craignait d’y être mise à tort, j’étais incapable de le dire, mais pour la peine, j’avais un moyen de retourner la situation à mon avantage histoire d’y voir plus clair sur l’affaire. « Je t’ai toujours fait confiance. Et si je te chargeais d’investiguer sur les agissements de la CIA pour nuire au FBI dans l’ombre, ça te tenterait ? » Mais je voulais la rassurer tout de suite, ça n’avait rien de dangereux. « Je veux dire, je voudrais que tu me trouves le nom du pote d’Edwards, le nom de l’agent de la CIA qui avait tenté de t’approcher, ou alors si tu peux me les identifier sur des photos, ce genre de détail. Je ne veux pas que tu cherches ailleurs qu’ici. C’est top secret. » Parce que si quelqu’un avait vent de tout ça, ça pouvait aller très loin. Mais si elle travaillait pour la CIA, je finirais bien par le savoir. Je voulais qu'elle soit mes yeux et mes oreilles.



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#  Before the storm or kind of. (BLOXY) EmptySam 22 Aoû - 23:26

Before the storm or kind of.
Blake n'était pas le genre d'homme à se vanter de quoi que ce soit, que ce soit en général ou sur les tâches qu'il faisait à la maison. Il était d'une humilité à toute épreuve et il le prouvait encore une fois en minimisant presque tout ce qu'il faisait pour nous. J'étais extrêmement chanceuse d'avoir un homme comme lui dans ma vie et c'était surement de savoir que je l'étais qui ne me rendait blasait de rien le concernant. « Tu fais toujours de ton mieux. » Dans tout et ça lui réussissait bien, preuve en était quand on voyait ou il en était au FBI, pour ne citer que cet exemple. « Après toutes les missions que tu as fait, je ne suis pas mécontente que tu sois un peu dans un bureau... et puis tu as une âme de leader. » Les agents n'avaient pas de mal à le suivre, je le voyais quotidiennement. Blake avait été un excellent agent, reconnu pour son travail, sa façon de gérer ses affaires et surtout son efficacité. Personne n'avait critiqué sa nouvelle fonction tout simplement parce qu'on était tous d'accord pour dire qu'il méritait plus que quiconque de diriger. Je n'étais peut-être pas toujours objective parce qu'il était mon mari mais au delà de ce détails, j'avais toujours énormément considéré son travail et ses talents. Il m'avait formé, certes, il avait été dur mais grâce à lui, j'étais devenue une meilleure personne et surtout une bonne agent fédéral. La conversation tournait trop autour de la CIA pour qu'elle n'ait aucun rapport avec la réunion et je devinais donc aisément que l'agence était dans le viseur des grands chefs. Je ne savais pas pourquoi mais je doutais être mise au courant... J'avais beau être la femme du directeur, je n'avais pas plus de passe droit. « Oui... C'était le directeur. Falling. » Je grimaçais sans savoir si ça allait m'apporter des points ou au contraire si j'allais me retrouvé au pilori pour une rencontre que je n'avais même pas réalisé. « Il venait voir Steinfield aussi. » Je m'en souvenais puisque lui non plus n'avait pas été intéressé par l'offre de la CIA ce qui les avait mis en boule. D'après eux, on ne pouvait refuser d'entrer dans la meilleure agence gouvernemental du monde mais concrètement, je n'avais eu aucune difficulté à refuser. Il me regardait, intéressé par ce que je croyais savoir et je devinais qu'il ne pouvait rien me dire quand que je ne commence à parler, ce qui était normal. « Ils pensent que la CIA a infiltré le FBI ? Et ils ont peur de se faire dézinguer par le pentagone ? » J'étais peut-être à côté de la plaque mais j'étais ici depuis assez longtemps pour comprendre ce que voulait dire « surveiller les agissements de la CIA » surtout quand ces mots sortaient de la bouche de mon époux. Je le laissais noter ce que je disais dans son carnet, sans m'acharner sur un milliard de questions, pas que je n'en avais pas envie mais je sentais que je ne pouvais avoir toutes les réponses que je souhaitais. Ce qui m'important pour le moment, c'était qu'il ait confiance en moi et qu'il ne doute pas de ce que je disais puisque je ne lui avais jamais menti, ou jamais dans le but de le blesser ou de lui cacher un acte répréhensible. « Même si je dois te le faire à minuit, je le ferai... mais j'aimerais que tu ne rentres pas trop tard, non plus. » Je continuais mes caresses et souriais légèrement. Je ne lui reprochais jamais ses horaires à rallonge mais je lui exprimais toujours quand j'avais envie ou simplement besoin de passer du temps à ses côtés. « Je ferai ce que tu veux si ça peut t'aider. » J'étais sincère, j'étais prête à n'importe quelle mission, pas seulement à cause de notre relation mais parce qu'il était le seul directeur en qui j'avais une pleine confiance. « Je peux te trouver tout ça, et ici, sans en parler à qui que ce soit. » C'était largement faisable, j'avais un bon réseau, une mémoire sans faille et l'ambition d'éclaircir les magouilles de la CIA qui polluaient l'esprit de Blake. Mon portable se mettait à sonner et je le tirais de ma poche avant de le couper pour le ranger. « Une erreur. » Je souriais et me penchais pour lui déposer un tendre baiser sur les lèvres. « Si tu n'étais pas directeur, je t'aurais rappelé comme on aimait les archives... » dis-je dans un sourire entendu, glissant mes doigts sur sa cravate.


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#  Before the storm or kind of. (BLOXY) EmptyMer 26 Aoû - 22:02

Before the storm or kind of.
Les gens qui se vantaient d’exécuter la moindre chose avaient besoin de reconnaissance venant de leurs pairs. Je n’en avais jamais eu besoin, et peut-être était-ce grâce au manque de considération de ma mère. Quoiqu’il en soit, je n’avais pas besoin qu’on me couvre de compliments, je préférais de loin les critiques qui m’aidaient à grandir. Roxy, pourtant, avait toujours le mot gentil pour moi, comme si après tout ce que je lui avais raconté au sujet de mes parents elle avait besoin de rééquilibrer la balance. Je les acceptais, mais jamais je n’en demandais. De toute façon un compliment pour être vrai, ne devait pas être quémandé. Ma femme, pour des raisons que je comprenais aisément était ravie que j’aie accepté un poste de dirigeant, m’éloignant de ce fait du terrain et des enjeux et du danger. Elle avait dû supporter pas mal de missions difficiles ces derniers temps, et elle m’avait toujours soutenu, mais la dernière en date avait presque eu raison de notre couple, aussi, j’avais compris qu’il était temps que j’évolue. J’aurais dû à la base partir pour Washington, mais je ne m’étais pas senti de la déraciner alors qu’elle était enceinte et qu’elle avait besoin de sa famille. Au final tout s’était bien goupillé, mais avant cette année, je n’avais pas envisagé aller plus haut que mon poste précédent, tout simplement parce que j’étais quelqu’un d’actif. « Je pensais quand même toujours décliner les offres de dirigeant, parce que je me sens plus utile sur le terrain. » Même si aussi ça avait été dû à ma super équipe, qui depuis avait été décimée. Et pourtant, j’avais compris que Jones avait été comme moi, mais qu’avec les responsabilités vient un tout autre intérêt dans notre travail, et de nouveau apprentissages. Aujourd’hui le montrait bien. La corruption était connue des agences gouvernementales, et cette fois, nous étions une cible, aussi j’étais plus que méfiant, sur mes gardes, cherchant à ne pas causer du tort à l’entité à laquelle je devais tout. Roxy répondait à mes questions sans rechigner et je fus plus que surpris que le directeur de la CIA se soit déplacé en personne. Cela voulait tout dire. « Ok, Falling. » Etait-il la personne sur la photo ? Je ne pouvais en être certain, je ne m’étais jamais intéressé à la CIA puisque j’étais surtout tourné vers des missions impliquant de grands criminels. « Et Steinfield l’a rencontré ? » J’avais l’impression d’être en interrogatoire, à la différence près que je ne cherchais pas à écraser ma femme sous le poids des questions. Et ce n’était pas à sens unique puisqu’elle m’interrogeait à son tour, toutefois, elle savait très bien que c’était confidentiel et ça n’était en aucun cas parce qu’elle était dans notre viseur. « Je ne peux rien te dire, Rox. » Je me pinçais les lèvres, affichant une mine désolée bien qu’elle n’était pas bête, elle comprenait de quoi il en retournait. Si la conversation déviait quelque peu, elle concernait toujours le travail puisqu’on parlait de son impact sur la sphère privée. Elle était prête à m’attendre ce soir, mais ne sachant pas si une autre réunion était prévue et si j’aurais le temps de finir certaines études de dossier, je préférais ne pas la décevoir en lui disant que je ferais tout mon possible pour satisfaire sa demande. « Je vais essayer chérie, je ne te promets rien. Mais je voudrais que tu te reposes aussi, pour le bébé. » Parce que m’attendre le soir alors que son corps changeait petit à petit et qu’elle avait gardé le même rythme, m’inquiétait. Mais je ne pouvais pas non plus la décevoir. Alors qu’elle accédait à ma requête, je lui souriais, sans être trop tactile avec elle, parce que je ne pouvais pas trop m’afficher au travail. Plus maintenant. « Merci. C’est important que tu ne rendes des comptes à personne d’autre qu’à moi. Pas même à Jones. » Je ne voulais pas qu’ils pensent que je lui cédais des informations. Soudain, le téléphone de Roxy sonna et alors qu’elle déclinait l’appel, elle mentionnait une raison qui me fit arquer un sourcil, avant de froncer le regard. « Une erreur alors que tu as à peine regardé le nom qui s’affichait ?! » Alors que j’avais commencé à concevoir qu’elle ne m’avait jamais rien caché, mes doutes revenaient en force. D’autant plus qu’elle prit la liberté de m’embrasser et j’en restais coi. On avait beau être presque seuls dans ce coin de la pièce, je ne voulais pas perdre en crédibilité et me laisser amadouer. J’ignorais même ses propos. « C’était qui ? » Ca me taraudait, et je devrais lui faire confiance, mais son excuse était bien trop peu plausible.





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