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 it'll be alright / tessa

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#  it'll be alright / tessa EmptyMar 10 Déc - 15:56

it'll be alright
Je sens que cette journée risque d’être plutôt longue. Longue garde hier soir, je n’ai pas vraiment dormi et ce matin, j’ai fait une tournée des patients qu’on m’a désigné avant qu’on me demande de couvrir les urgences car il manque de personnel. Je ne suis pas du genre à me plaindre et ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer. D’autant plus que peu importe où je suis, j’apprends à tous les jours même si je suis déjà plutôt avancé dans mes années de résidence à l’hôpital. Je suis pratiquement dans toutes les opérations ces derniers temps en plus donc je peux bien laisser la chance à quelqu’un d’autre pour aujourd’hui. J’ai déjà été quelques fois assigné aux urgences, je sais comment tout fonctionne même si les imprévus arrivent bien rapidement aussi. Les cas fréquents aux urgences sont souvent en traumatologie, mais comme ma formation a été bien complète dans cet hôpital universitaire, je crois pouvoir me débrouiller. Ma spécialité choisie étant la cardiologie, on nous demande encore pourtant de participer à d’autres chirurgies afin de voir vraiment ce qui nous plaît. La cardiologie c’est pourtant ce qui me passionne, c’est ce que je veux le plus et je pense même être douée là-dedans, j’ai une bonne capacité à résoudre certains cas qu’on pense impossible à résoudre. De toute façon, ce n’est plus le temps de penser à tout ça. Assise dans les vestiaires, je suis prête à recommencer à bosser. Déjà presque quarante-huit heures que je suis ici, que je n’ai pas vraiment eu d’heures de sommeil, mais ça va. J’ai l’habitude et ça me donne même une petite dose d’adrénaline que j’ai besoin. C’est même quelque chose que je recherche constamment. Marchant dans les couloirs de l’hôpital, j’arrive finalement aux urgences en patientant pour avoir des indications. « Ah Falcone t’es là! Une ambulance devrait arriver bientôt, une jeune femme qui a eu un malaise et s’est blessé au moment de la chute, tu peux t’en occuper? » Ma supérieure pose la question, mais je sais qu’elle ne me laisse pas vraiment le choix et de toute façon, elle sait très bien que je suis toujours partante pour tout de toute façon. Elle n’a jamais eu de problème avec moi. Ni pendant mon internat, encore moins depuis que je suis résidente. « Je m’en occupe! » À peine quelques minutes plus tard, les portes s’ouvrent et je me dirige rapidement vers les ambulanciers qui arrivent et déplace la jeune femme un peu plus loin de tout ce qui se passe ici, un endroit un peu plus tranquille pour l’examiner. « Mademoiselle Blackthorne, je suis le docteur Falcone, je vais m’occuper de vous aujourd’hui. » Dossier des ambulanciers dans les mains, je le regarde attentivement avant de lever les yeux vers la brune, un sourire aux lèvres. « Pouvez-vous me dire ce qui s’est passé exactement? » Ça m’aidera à mieux comprendre même si techniquement, c’est inscrit dans le rapport des ambulanciers. Je sais que je vais probablement lui faire passer des tests, mais pour le moment, je dois aussi m’occuper de son bras qui n’a pas été épargner lors de sa chute. « Ça vous fait mal? » Dis-je en le manipulant doucement pour m’assurer que ce n’est pas casser.
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#  it'll be alright / tessa EmptyMar 10 Déc - 17:11
it'll be alright
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Dès le réveil j’avais cette conviction que j’aurais mieux fait de rester au lit puis de traîner dans la villa en travaillant tranquillement. A la place je me suis levée sans plus de motivation que ça et je me suis rendue au stade pour un entraînement matinal. Sans être tout à fait réveillée, j’ai préféré prendre les transports plutôt que de risquer de m’endormir au volant de ma voiture. Une bonne demi-heure de sommeil gagnée n’a pas suffi à me donner l’impression d’être en pleine forme. Pourtant, j’arbore ce sourire qui me quitte rarement, celui derrière lequel je sais si bien me cacher. D’autant plus depuis que je suis à Los Angeles. Les filles de l’équipe – et les gars – ne sont pas méchantes, toutefois je ne me sens pas à ma place. Il faut aussi avouer que la capitaine m’a pris en grippe dès mon arrivée et me le fait sentir dès qu’elle le peut. Soutenue par d’autres, je préfère toutefois ne pas trop faire parler de moi même si le fait d’être fiancée à Tommy n’arrange en rien mon cas. De la jalousie et des filles qui rêvent de se taper ce nouveau quaterback tout en sachant qu’elles n’auront pas cette chance. Quelque chose me dit que notre très chère capitaine a bien envie de tenter le coup malgré la bague qui orne mon doigt. Chassant cette pensée agaçante de mon esprit ainsi que la jalousie que je sens agiter mon cœur, je finis de me changer sans un mot et suis tout le monde sur le terrain. Il fait assez frais en ce début de matinée mais avec nos échauffements je n’y fais rapidement plus attention. Jusque-là, mis à part un agacement, rien ne semblait confirmer que ma journée allait être mauvaise. Ce n’est que lorsque j’ai commencé à entendre les battements de mon cœur dans mes oreilles que j’ai commencé à me poser des questions. Malgré ça, j’ai continué à faire bonne figure jusqu’à ce que les battements ralentissent trop et que ma vue se réduise et que je sois éblouie. En haut de la pyramide, j’ai senti mon corps vaciller sans parvenir à me tenir, puis plus rien. Lorsque j’ai ouvert les yeux, à peine quelques secondes après selon moi, ce fut pour voir l’équipe médicale autour de moi et sentir une douleur cuisante dans mon bras gauche. « Ne bouge pas, Tessa. Tu es sacrément mal tombée. » Je peine à remettre du sens dans mes pensées mais je lis l’inquiétude sur le visage de ma coach. Alors je m’exécute même si la manipulation des ambulanciers pour me mettre sur la civière leur vaut un grognement de ma part et une grimace. Malaise vagale et luxation acromio-claviculaire sont les termes que j’entends tandis que nous gagnions les urgences. La voilà ma preuve que j’aurais mieux fait de rester dans mon lit. « Est-ce que je pourrais appeler mon fiancé ? » Osai-je enfin demander à l’ambulancière qui m’adresse alors un sourire. « L’hôpital s’en charge. » Il me faut quelques secondes pour me rappeler que Tommy est le numéro à contacter en cas d’urgence. J’imagine très bien sa panique en entendant qu’il reçoit un appel de l’hôpital. J’aurais préféré le faire moi-même et ainsi pouvoir minimiser la chose. Après tout un malaise et une luxa bidule ce n’est rien de grave, si ? Sur place, descendue de l’arrière de l’ambulance, une jolie blonde arrive trop sur nous, sourire rassurant aux lèvres. « Mademoiselle Blackthorne, je suis le docteur Falcone, je vais m’occuper de vous aujourd’hui. Pouvez-vous me dire ce qui s’est passé exactement ? » Nous continuons d’avancer alors qu’elle me pose sa question après s’être présentée et moi je tente de remettre de l’ordre dans mes souvenirs. « J’ai perdu connaissance durant un entraînement et je suis tombée sur mon épaule, c’est tout ce que je peux vous dire. » Je ne sais même pas si j’ai pris un coup sur la tête ou non puisque je n’étais pas consciente. Une fois dans un box des urgences, elle commence à manipuler mon bras. « Ça vous fait mal ? » Grimaçant un peu, je secoue toutefois la tête. « Ce n’est pas agréable mais ça va. » C’était nettement plus douloureux à mon réveil, mais l’épaule remise à sa place par l’ambulancière, ça s’est amélioré.


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#  it'll be alright / tessa EmptyMer 11 Déc - 2:20

it'll be alright
Lorsqu’un patient arrive en ambulance, je tente généralement de le rassurer du mieux que je peux. En fait, je le fais pour tous les patients que je rencontre pour la première fois. Que ce soit ceux qui ont peur d’être ici ou ceux qui ont l’habitude de toutes ces procédures, je suis empathique et je fais tout pour qu’ils se sentent mieux. C’est normal d’avoir peur de l’inconnu et l’hôpital c’est un peu ça après tout. On ne sait pas vraiment ce qui nous attends ici surtout que la plupart du temps, les médecins parlent dans un langage qu’un seuls peuvent comprendre et je crois que c’est pour ça que j’arrive toujours à établir un lien de confiance entre mes patients et moi, je suis juste moi-même avec eux. Pas un simple docteur, mais aussi une humaine qui aimerait comprendre tout autant qu’eux si elle était dans la même situation. C’est donc le grand sourire aux lèvres que j’accueille la fille qui sort de l’ambulance et qui ne semble pas comprendre ce qu’elle fait ici. La plupart des gens jugent aussi qu’ils n’ont pas besoin d’être à l’hôpital lorsque c’est pourtant le cas et je comprends dans son visage qu’elle aimerait mieux être ailleurs plutôt qu’ici. Je l’emmène donc rapidement dans une salle un peu plus privée et tranquille pour continuer les examens de routine afin de voir s’il y a une cause à son malaise. Ça n’arrive généralement pas par hasard ce genre de choses. « J’ai perdu connaissance durant un entraînement et je suis tombée sur mon épaule, c’est tout ce que je peux vous dire. » Dit-elle ne se souvenant possiblement pas du tout de ce qui est arrivé après. Je me doute bien que si elle est ici, c’est forcément que quelqu’un s’est occupée d’elle. Sa chute aurait pu être vraiment plus grave que ça. Elle a été chanceuse de ne pas avoir de plus grosses blessures qui auraient pu être bien plus graves. « Selon les ambulanciers vous avez eu un malaise, est-ce que c’est quelque chose qui vous arrivent souvent? Vous avez eu une douleur ailleurs avant de tomber? » Je suis consciente que les nombreuses questions posées ne sont pas toujours agréables, mais je dois faire mon boulot et je dois tout savoir. Ma voix est douce et je ne veux pas la presser non plus. Je fais ça simplement pour son bien. Une fois que je vais avoir tous les détails, je vais pouvoir tenter de règler ce qui ne va pas. Commençant d’ailleurs par son bras que les ambulanciers ont déjà replacé, mais qui doit tout de même être soutenu par une attelle temporaire au moins. « Ce n’est pas agréable mais ça va. » M’assurant de ne pas trop lui faire mal, je continue de faire mon travail avec douceur. « Je vais faire bien attention alors, mais si je vous fait mal, n’hésitez pas à me le dire. » Ça me fait étrange de la vouvoyer alors qu’elle a le même âge que moi, mais par politesse et surtout pour être professionnelle, je dois le faire. « Vous habitez Los Angeles depuis longtemps? » Que je demande pour tenter de lui changer les idées un peu.
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#  it'll be alright / tessa EmptyMer 11 Déc - 11:28
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J’ai une sainte horreur des hôpitaux. N’y mettant les pieds que lorsque quelque chose ne va pas ou pour apprendre une mauvaise nouvelle, je sais qu’il n’y a pas que ça. C’est plus profond encore, relié à mon passé dont je ne garde aucun souvenir. Tout comme le fait d’être enfermée dans un espace clôt me terrifie, j’ignore la véritable raison pour laquelle je n’aime pas les hôpitaux. Lorsqu’on me le demande j’affirme que c’est parce que l’odeur et les malades me mettent mal à l’aise alors qu’au fond je sais que ce n’est pas ça. J’ai été bénévole dans des endroits bien pire que le milieu hospitalier sans être dérangée. Non, il y a autre chose et je n’ai jamais cherché à mettre le doigt dessus. A quoi bon ? Je n’ai pas envie de déterrer de vieux cadavres alors que je lutte déjà tous les jours pour ne pas me laisser happer par la peur de tout perdre. Je dois tout de même admettre que le visage rassurant et angélique du médecin qui prend le relais des ambulanciers m’apaise et me met un peu plus en confiance – même si j’aimerais être à des kilomètres d’ici. Quant à lui dire ce qui s’est exactement passé pendant mon entraînement, je n’en suis pas vraiment capable ce qui me laisse deviner que me justifier auprès de mon fiancé va être compliqué. « Selon les ambulanciers vous avez eu un malaise, est-ce que c’est quelque chose qui vous arrive souvent ? Vous avez eu une douleur ailleurs avant de tomber ? » Nez froncé et lèvres pincées, je réfléchis à la dernière fois où j’ai perdu connaissance comme ça. « Non, pas vraiment. Enfin ça m’est déjà arrivé une fois il y a quelques mois mais j’en faisais vraiment trop. » Assurai-je en grimaçant. Elle continue de manipuler mon bras avec précaution tandis que je repense à ce fameux jour où j’ai perdu connaissance sur le quai du métro. Entre mes études, mon job à la pizzeria, mes entraînements et mon métier officieux, je vivais à plus de cent à l’heure sans me poser. Là c’est tout de même nettement plus calme. Si on met de côté le fait que le déménagement m’a stressé et que le mariage joue un peu sur mes nerfs. « Et pas de douleur. Seulement une sensation de malaise justement, comme quand on en fait un peu trop et que la tension monte d’un coup. » En tant que sportive il m’est arrivé de sentir mon corps me dire de me calmer, mais généralement je parvenais à le faire avant de perdre connaissance, là je n’ai rien contrôlé du tout. « Je vais faire bien attention alors, mais si je vous fais mal, n’hésitez pas à me le dire. » J’approuve dans mouvement de la tête mais hormis une sensation de tiraillement lors de quelques mouvements la douleur est complètement partie. « Vous habitez Los Angeles depuis longtemps ? » Commençant par secouer la tête négativement alors qu’elle relâche mon bras et prend de quoi prendre ma tension, j’ajoute : « Je suis arrivée avec mon fiancé le mois dernier. Hormis de la famille, je ne connais personne ici et j’avoue que je me sens souvent perdue. Un peu … étouffée aussi. » Par toutes mes émotions, mes questions et mes craintes. Autant dire que pour ce qui est de me ménager je ne suis pas très douée.


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#  it'll be alright / tessa EmptyJeu 12 Déc - 2:33

it'll be alright
J'ai conscience que je suis peut-être un peu trop empathique envers les gens, que mon côté humain prend bien souvent le dessus lorsque je suis avec les patients, mais au fond, je suis présente pour les aider à aller mieux et même si cette jeune femme est blessée et que j'aimerais bien savoir pourquoi elle a fait une mauvaise chute et surtout pourquoi elle a eu un malaise, j'aimerais aussi la mettre un peu plus à l'aise puisque je comprends qu'elle ne semble pas être bien ici. En même temps, les hôpitaux ce n'est vraiment pas pour tout le monde. « Non, pas vraiment. Enfin ça m’est déjà arrivé une fois il y a quelques mois mais j’en faisais vraiment trop. Et pas de douleur. Seulement une sensation de malaise justement, comme quand on en fait un peu trop et que la tension monte d’un coup. » J’ignore la cause réelle de ce malaise, mais ça ne me plaît pas spécialement que ce n’est pas la première fois qu’elle en fait un. Une partie de mon cerveau réfléchis à toutes les causes possibles alors que l’autre tente de se résoudre à l’idée que c’est probablement seulement dû au fait qu’elle en fait trop. « Donc le premier malaise était dû à un surmenage? » Si elle en faisait trop à ce moment, c’était certainement un message que lui envoyait son corps d’arrêter un peu. Même si j’ai franchement beaucoup de difficultés à croire qu’il n’y pas une autre cause à tout ça, mais jusqu’à preuve du contraire, je ne peux pas m’avancer sur d’autres théories. Pas sans passer des tests un peu plus poussés et encore faut-il qu’elle accepte de les faire. Terminant de m’occuper de son bras qui ne semble plus lui faire trop mal, je prends sa tension par mesure de précaution et surtout pour savoir si elle va mieux ou si elle est à risque de faire un autre malaise. Je juge quand même qu’elle devrait se reposer et attendre patiemment que quelqu’un vienne la chercher. « Vous savez... je ne suis peut-être pas la meilleure personne pour parler de ne pas en faire trop, mais c’est toujours important de prendre du temps pour soi, de se reposer. Cela ne veut pas dire d’arrêter tout complètement pour toujours, mais juste d’en avoir un peu moins sur les épaules. » Bon, encore une fois, je ne suis pas la mieux placée pour lui conseiller quoique ce soit puisque moi-même j’ai tendance à m’en mettre beaucoup trop sur les épaules. Tellement que je n’ai plus vraiment de vie sociale et que c’est sans doute pour cette raison et aussi pour la rassurer un peu que je commence à faire la conversation. « Je suis arrivée avec mon fiancé le mois dernier. Hormis de la famille, je ne connais personne ici et j’avoue que je me sens souvent perdue. Un peu … étouffée aussi. » Je souris en l’écoutant, même si je trouve dommage qu’elle se sente aussi perdue. Étant native de Los Angeles, je ne peux pas vraiment imaginé ma vie ailleurs qu’ici. D’autant plus que je n’ai jamais vécu ailleurs de toute façon, mais je peux comprendre son sentiment de dépaysement. « Vous êtes fiancée alors? Félicitations, c’est toujours cool de savoir qu’il y a encore des gens qui s’aiment autant. » Éternelle romantique, je me laisse toujours emporter par ce genre d’histoires que j’aimerais qui m’arrive. « Et la ville peut avoir l’air un peu effrayante au début, mais pour y vivre depuis ma naissance, je vous confirme que vous allez finir par vous y plaire. Heureusement vous n’êtes pas complètement seule et si jamais vous êtes perdue ou étouffée, il y a toujours des gens sympathiques qui peuvent vous aidez. » Bon, je suis peut-être un peu trop gentille, mais je n’aime pas voir les gens comme ça et la jeune femme semble être très gentille en plus d’avoir le même âge que moi. Je peux bien lui proposer mon aide si elle en a besoin. En dehors de cet hôpital évidemment.
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#  it'll be alright / tessa EmptyJeu 12 Déc - 12:26
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Incapable de penser à autre chose qu’à la réaction de mon fiancé, je sais que ma tension risque de grimper si je ne me calme pas très rapidement. Encore une fois je vais entendre dire que j’en fais trop et, encore une fois, je vais refuser de l'écouter. Il a fallu me travailler au corps et même me menacer pour que je lâche mon poste de serveuse à la pizzeria la fois précédente, il va devoir y aller pour que j’accepte d’arrêter le cheerleading. C’est logique. Jamais il ne me demandera de lâcher mon métier d’agent, pas alors que mes années d’études ont été suivies pour faire ce travail. Je pourrais peut-être ne plus prendre de clients, mais je ne peux pas ralentir pour le reste. Il n’y a qu’être cheerleader que je pourrais arrêter n’étant pas ma première vocation et je n’en ai pas envie. La danse abandonnée, c’est le seul lien que je garde avec cette passion et je me sais incapable de lâcher. Pas pour le moment en tout cas. « Donc le premier malaise était dû à un surmenage ? » La question de la jeune femme me ramène à l’instant présent, chasse de mes pensées la peur que je ressens d’affronter Tommy qui n’est pas encore là. Doucement, j’acquiesce en pinçant mes lèvres. « Oui, j’en faisais beaucoup trop. Du genre vraiment beaucoup trop. » J’insiste là-dessus puisqu’il m’a fallu du temps pour l’admettre et que je préfère largement me dire que ce n’était que ça, qu’il n’y avait rien d’autre derrière, aucune cause dont je ne voudrais pas entendre parler. Je veux aussi croire que c’est la raison de mon malaise aujourd’hui. Trop de pressions et trop d’efforts, pas un quelconque souci qui me vaudrait tout un tas d’examens et une déprime pas possible. J’estime avoir assez donné dans ma courte vie pour ne pas avoir une nouvelle maladie qui me donnera un coup au moral. « Vous savez ... je ne suis peut-être pas la meilleure personne pour parler de ne pas en faire trop, mais c’est toujours important de prendre du temps pour soi, de se reposer. Cela ne veut pas dire d’arrêter tout complètement pour toujours, mais juste d’en avoir un peu moins sur les épaules. » C’est drôle mais j’entends souvent la même chose, à croire que j’en fais vraiment trop si même une personne que je ne connais pas – bon d’accord, elle est médecin et sait de quoi elle parle – me dit de lever les pieds, ne serait-ce qu’un peu. « Peut-être … Enfin je ne sais pas trop. Je peux difficilement ralentir d’un côté ou de l’autre, c’est soit arrêter tout court, soit continuer. » Soupirant, je laisse ma tête tomber en arrière. Si ça continu ainsi, je vais réellement devoir arrêter une chose qui me tient à cœur et ensuite avoir l’impression de ne plus rien faire. Être agent c’est s’occuper d’un tas de choses, se déplacer, mais la grande majorité du temps je travaille de chez moi n’ayant pas de locaux. Si je finis avec seulement ça, je vais m’ennuyer, je le sais. « Enfin de toute manière je ne vais pas avoir d’autres choix que d’y réfléchir, croyez-moi. » Affirmai-je en rouvrant mes yeux alors qu’elle enchaîne sur une nouvelle question n’ayant rien à voir avec ma santé. « Vous êtes fiancée alors ? Félicitations, c’est toujours cool de savoir qu’il y a encore des gens qui s’aiment autant. » Comme à mon habitude, je me mets à rougir un peu dès qu’il est question de ma vie de couple et de mes sentiments. « Depuis fin octobre, oui. Très franchement j’étais persuadée que l’amour n’était pas fait pour moi et surtout que je ne le méritais pas lui, comme quoi on se trompe souvent dans la vie. » Je reste encore persuadée que je ne le mérite pas mais pour rien au monde je ne le laisserais filer. J’ai trop souffert et donné pour l’avoir. « Et la ville peut avoir l’air un peu effrayante au début, mais pour y vivre depuis ma naissance, je vous confirme que vous allez finir par vous y plaire. Heureusement vous n’êtes pas complètement seule et si jamais vous êtes perdue ou étouffée, il y a toujours des gens sympathiques qui peuvent vous aidez. » Me dit-elle avec une sincérité qui ne laisse pas douter de son amour pour Los Angeles. « Je n’ai peut-être pas été dans les bons endroits aussi. Vous n’en aurez pas à me conseiller par hasard ? Je prends toutes les idées même si je serais capable de me perdre si j'y vais seule. » New York suit un quadrillage particulièrement facile à suivre et qui me permettait de ne pas trop craindre mon manque d’orientation, ici c’est différent encore.


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#  it'll be alright / tessa EmptySam 14 Déc - 1:25

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« Oui, j’en faisais beaucoup trop. Du genre vraiment beaucoup trop. » Le fait qu’elle se retrouve encore à l’hôpital me laisse croire qu’elle en fait encore peut-être un peu trop. Ce n’est pas un très bon signe de faire un malaise dû à un surmenage, c’est encore moins le cas lorsque c’est la deuxième fois. Cependant, je peux la comprendre puisque moi-même j’en fais trop et ma famille me le dit constamment. Parce qu’en plus d’étudier en médecine, d’être plutôt avancée dans mes années de résidence et de passer beaucoup trop d’heures ici même lorsque je ne suis pas de garde, je prends aussi beaucoup de temps pour faire du bénévolat, participer à de bonnes causes et organiser des événements pour la charité. Je suis peut-être trop généreuse, mais j’aime aider les gens et je ne vais jamais arrêter de le faire. C’est aussi sans doute une de mes grandes qualités de médecin et je suis persuadée que mes patients apprécient tous ce côté de moi. Pourtant, c’est aussi une mauvaise chose puisque je m’attache peut-être un peu trop à eux ce qui peut être très difficile si un jour il m’arrive d’en perdre un, ce qui, heureusement, ne m’est pas encore arrivée puisque je n’en ai eu aucun encore sous ma responsabilité sur une table d’opération. « Je n’ai pas à vous dire comment vivre votre vie et croyez-moi, je sais très bien que c’est difficile de rester sans rien faire, moi-même j’en fais trop. Ça ne serait pas pourtant un signe de tenter d’au moins vous reposer un peu plus? » Encore une fois, je ne suis pas vraiment bien placée pour parler puisque je ne dors presque pas, mais je suis aussi médecin. Je sais ce que je fais et je veux simplement le bien de mes patients. Le mien passe en second plan. De toute façon, ce ne sont que des conseils, je ne dis rien de tout cela dans le but d’être méchante, au contraire même. « Peut-être … Enfin je ne sais pas trop. Je peux difficilement ralentir d’un côté ou de l’autre, c’est soit arrêter tout court, soit continuer.  Enfin de toute manière je ne vais pas avoir d’autres choix que d’y réfléchir, croyez-moi. » Je lève la tête et c’est avec un petit sourire sur mes lèvres que je la regarde simplement, tout en terminant ce que j’étais en train de faire. Elle semble aller un peu mieux, mais je ne veux pas non plus la laisser partir seule. Je préfère la garder ici et lui faire passer d’autres tests de routine. « Y réfléchir c’est déjà une bonne chose. Votre santé est importante. » Et je dis cela sincèrement. Une fois qu’elle est compromise, c’est là que les regrets arrivent et je ne voudrais pas qu’elle se sente coupable de quoique ce soit non plus. Personne ne mérite de ressentir de la culpabilité. « Depuis fin octobre, oui. Très franchement j’étais persuadée que l’amour n’était pas fait pour moi et surtout que je ne le méritais pas lui, comme quoi on se trompe souvent dans la vie. » Elle a raison et j’ai envie que l’amour me tombe dessus moi aussi, mais je dois être patiente et avec mon mode de vie, ça risque d’être un peu compliqué pour le moment. « Vous savez, j’aime bien cette théorie que qui dit que tout le monde a une personne fait pour elle ou lui dans le monde. Il faut juste être suffisamment chanceux pour la trouver et vivre la plus belle histoire d’amour qui soit. » Et j’espère qu’un jour tout le monde soit aussi heureux qu’elle semble l’être en parlant de son fiancé. J’espère avoir moi aussi les yeux illuminés ainsi en parlant de l’homme qui fera battre mon coeur. « Je n’ai peut-être pas été dans les bons endroits aussi. Vous n’en aurez pas à me conseiller par hasard ? Je prends toutes les idées même si je serais capable de me perdre si j'y vais seule. », « J’en connais des tonnes. C’est ce qui a de bon à être née ici. Même que j’offre mes services de guide touristique à temps partiel. » Dis-je en riant puisque je blague évidemment. Enfin, ce n’est pas un poste officiel, mais je peux toujours le faire. Simplement pour qu’elle se sente un peu mieux dans cette ville qui lui est complètement inconnue.
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#  it'll be alright / tessa EmptySam 14 Déc - 21:21
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Je n'ai jamais su ralentir. A partir du moment où j'ai su ce que je voulais faire de ma vie après avoir abandonné la danse, je me suis donnée à deux cent pour cent pour atteindre mes objectifs. Ma famille adoptive ne roulait pas sur l'or, je savais qu'elle ne pourrait jamais se permettre de payer mes études dans une université aussi prestigieuse que Columbia. Alors j'ai signé pour rejoindre les cheerleaders de l'université pour m'offrir une bourse et je me suis trouvée un emploi dans une pizzeria. Mon meilleur ami de l'époque m'hébergeait gratuitement ce qui m'a permis de ne pas trop m'endetter. Puis, il y a eu Tommy et cette promesse tenue de devenir son agent. C'était certes officieux mais c'est ce qui m'a totalement permis de payer mes études. Je n'ai pas ralenti pour autant. Trop habituée à mener une vie à cent à l'heure, je n'ai pas ralenti parce que je restais persuadée que mon contrat avec Tommy pouvait s'arrêter aussi vite que notre relation améliorée. Ça n'a pas été le cas, bien sûr, mais je n'ai ralenti que suite à mon malaise et à l'insistance de mon fiancé qui n'était pas même mon petit ami à l'époque. Ralentir maintenant alors que j'ai l'impression de ne pas en faire autant, c'est difficile à envisager pour moi. « Je n’ai pas à vous dire comment vivre votre vie et croyez-moi, je sais très bien que c’est difficile de rester sans rien faire, moi-même j’en fais trop. Ça ne serait pas pourtant un signe de tenter d’au moins vous reposer un peu plus? » Sans doute oui, et si elle m'en parle en tant que médecin c'est que j'en ai besoin. Je n'en doute pas, surtout pas après ce qui m'est arrivé lors de l'entraînement tout à l'heure, mais bornée comme je suis, j'ai du mal à accepter les choses. Je reste donc silencieuse, fixant mes pieds pendant qu'elle continue de m'ausculter. J'ajoute tout de même que je n'aurais pas d'autre choix que d'y penser, surtout lorsque Tommy apprendra ce qui m'est arrivé et que nous nous serons disputés comme à notre habitude. « Y réfléchir c’est déjà une bonne chose. Votre santé est importante. », « Je sais mais j'ai souvent l'impression d'abandonner ce que j'aime. » Admis-je en grimaçant. « Enfin désolée, vous n'être pas psychologue. » M'épancher auprès d'elle n'est pas obligatoire. Ça ne la dérange sans doute pas, elle doit en entendre des patients se plaindre, mais je n'ai pas envie de m'ajouter à cette liste. Discuter de Los Angeles et de mon couple, c'est nettement plus agréable que de parler de mon malaise et de ma sale manie de vivre trop vite. « Vous savez, j’aime bien cette théorie que qui dit que tout le monde a une personne fait pour elle ou lui dans le monde. Il faut juste être suffisamment chanceux pour la trouver et vivre la plus belle histoire d’amour qui soit. » Mon sourire s'élargit. Même si je le cachais, j'ai toujours été une grande romantique. Je ne demande pas à être couverte de cadeaux et de fleurs, je suis tout sauf matérialiste, mais les petits mots d'amour et les caresses m'ont fait rêvé pendant des années. J'ai trouvé ce dont j'avais besoin chez Tommy et j'aime à croire qu'il est mon âme sœur. « J'aime beaucoup cette idée aussi. Par contre je peux vous assurer que ce n'est jamais tout rose, c'est une belle histoire c'est sûr, mais on n'est pas dans les contes de fées. Cela dit, j'échangerais mon homme pour rien au monde. » Trop possessive et jalouse pour ça, j'en suis encore à craindre les femmes qui lui tournent autour, alors le laisser filer certainement pas. « J’en connais des tonnes. C’est ce qui a de bon à être née ici. Même que j’offre mes services de guide touristique à temps partiel. » Lance-t-elle concernant la ville et les coins qu'elle pourrait me conseiller. Moi, je lui souris largement et réponds : « Ça tombe bien, j'ai pas énormément de temps non plus en ce moment. C'est peut-être déplacé de ma part cela dit ? Vous demandez d'être mon guide touristique en ville ? Je peux même vous soudoyer avec un café. »


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#  it'll be alright / tessa EmptyDim 15 Déc - 2:54

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« Je sais mais j'ai souvent l'impression d'abandonner ce que j'aime. Enfin désolée, vous n'être pas psychologue. » Je regarde la brune, plutôt triste par tout ce qu'elle m'avoue. À cet âge, je trouve dommage qu'elle ne puisse pas faire ce qu'elle a envie. Après tout, il faut profiter de tout ce qui nous arrivent avant de ne plus être capable de les faire plus tard. Je souris, contente qu'elle se confie à moi, malgré elle. J'ai toujours été présente pour tout le monde et même si je ne la connais pas, j'ai l'impression que d'avoir quelqu'un à qui elle peut se confier peut lui faire du bien dans une nouvelle ville. Elle a sans doute des amies là où elle habitait avant, mais j'imagine que ce n'est plus vraiment la même chose et qu'elle doit sans doute s'ennuyer. « Ne vous excusez surtout pas, je suis là pour écouter aussi. » Dis-je simplement même si je sais très bien que mon boulot premier n'est pas psychologue, mais bien chirurgienne. Enfin, pour le moment c'est plus médecin ou résidente, mais je prends toujours la peine d'écouter ce que mes patients ont à me dire, c'est une qualité que je recherche moi-même pour chez un médecin s'il s'agissait de moi. « Et personne ne vous obligent d'arrêter quoique ce soit, juste de ralentir. Il faut être en santé oui, mais le bonheur joue beaucoup dans la balance. » Bien trop positive dans la vie, je passe souvent pour la naive, la petite fille innocente et sage de la famille, mais en vérité, c'est seulement parce que je prône le bonheur et le fait de profiter de sa vie à cent mille à l'heure est une bonne idée. Suffit de juste gérer le tout de façon responsable. « J'aime beaucoup cette idée aussi. Par contre je peux vous assurer que ce n'est jamais tout rose, c'est une belle histoire c'est sûr, mais on n'est pas dans les contes de fées. Cela dit, j'échangerais mon homme pour rien au monde. » Un rire s'échappe de mes lèvres lorsque je l'entends. Évidemment, tout ne peut pas toujours aller bien, mais si elle aime son fiancé et que le sentiment est réciproque, c'est bien cela qui est important. Le reste, ce ne sont que des détails. « Les disputes ça arrive dans tous les couples, du moins, j'imagine. Aucun conte de fées n'est parfait de toute façon. » Dans mon cas, je n'en ai encore vécu aucun. Pas de papillons dans le ventre, pas aucun homme qui a su éveiller en moi un désir quelconque, rien. Et ça aussi ça fait de moi la petite Logan sage et innocente. « Ça tombe bien, j'ai pas énormément de temps non plus en ce moment. C'est peut-être déplacé de ma part cela dit ? Vous demandez d'être mon guide touristique en ville ? Je peux même vous soudoyer avec un café. » Contente de sa proposition, je pose mon regard sur elle et ne peut m'empêcher de garder ce sourire sur mes lèvres, ce qui vient illuminer mon visage encore plus. « Il n'y a rien de déplacé, sauf si vous pensez que votre médecin accepte d'être aussi votre guide touristique le soit. Et pas besoin de me soudoyer avec un café, mais juste arrêter de se vouvoyer pourrait être un bon départ non? Je m'appelle Logan au fait. » Dis-je en remarquant que je me suis seulement présenter à elle comme docteure Falcone, ce nom que tout le monde connaît dans le coin même si elle, n'en a peut-être pas entendu parler.
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#  it'll be alright / tessa EmptyDim 15 Déc - 15:40
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« Ne vous excusez surtout pas, je suis là pour écouter aussi. » C’est agréable de l’être. Je n’ai pas pour habitude de me plaindre. En fait, je prends sur moi plus que cela est nécessaire et il m’arrive même parfois d’affirmer aller bien alors que ce n’est pas le cas. Il faut dire que j’ai appris de manière difficile que certaines choses peuvent être retournées contre soi. Mes faiblesses, ces détails appartenant à mon passé, j’ai appris à les garder pour moi et à les confier qu’à des personnes dignes de confiance. Et encore ! Il en faut beaucoup pour que je parle. Une façon de me protéger ou une honte de ce qu’à pu être ma vie, je dirais qu’il s’agit d’un savant mélange des deux. La seule fois où j’ai été voir un psychologue remonte à mes seize ans, lorsque ma famille adoptive a jugé que je prenais un peu trop bien la nouvelle de ma maladie, celle qui risquait de me condamner à une stérilité. Pourquoi mal le prendre alors qu’à cet âge-là j’étais très loin d’envisager avoir des enfants un jour ? Et puis, les médecins n’ont jamais été si pessimistes que ça. C’est avant tout ma peur de souffrir qui m’empêche d’accepter d’arrêter mon traitement un temps pour devenir mère. Bref, tout cela pour dire que me confier n’est pas quelque chose que je fais d’habitude. Sans doute est-ce le contrecoup du malaise ou cette confiance que la jeune femme dégage, toujours est-il que ça fait du bien. « Et personne ne vous oblige d'arrêter quoique ce soit, juste de ralentir. Il faut être en santé oui, mais le bonheur joue beaucoup dans la balance. » Là-dessus, je suis parfaitement d’accord. A quoi bon se préoccuper de notre santé si nous sommes malheureux ? De toute manière les deux vont souvent de paire et je n’ai pas besoin d’avoir fait des hautes études pour le savoir. « C’est ralentir le plus difficilement justement. » Ralentir, lever les pieds, c’est du pareil au même. Il me faut du temps pour accepter l’idée et mettre de côté le fait que je suis une femme bornée qui aime avoir raison y compris lorsqu’elle a tort. Je vais y penser toutefois, parce que je n’ai pas la moindre envie de me retrouver une autre fois aux urgences. Je déteste bien assez cet endroit comme ça. « Les disputes ça arrive dans tous les couples, du moins, j'imagine. Aucun conte de fées n'est parfait de toute façon. », « Oh si, ils le sont mais ils appartiennent au monde de l’imaginaire. Y a longtemps que j’ai arrêté d’y croire, ça ne veut pas dire qu’une belle histoire d’amour n’est pas possible. » Même si elle comporte des disputes parfois très dures comme j’ai pu en connaître. Le genre de dispute qui aurait pu mettre un terme à mon couple si l’un de nous n’était pas revenu vers l’autre. Mais vu notre attirance, le besoin que nous avons de l’autre, ça n’aurait pas été possible et c’est l’une des choses que je chéris le plus dans mon couple. « Il n'y a rien de déplacé, sauf si vous pensez que votre médecin accepte d'être aussi votre guide touristique le soit. Et pas besoin de me soudoyer avec un café, mais juste arrêter de se vouvoyer pourrait être un bon départ non ? Je m'appelle Logan au fait. » Souriant, je confirme d’un geste de la tête et ai une illumination. Encore un peu dans les vapes lorsque je suis arrivée, je n’ai pas fait attention à son nom mais désormais que je repose les yeux sur sa blouse où il est lisible, je comprends enfin qu’il m’est familier. « Enchantée Logan, comme vous … tu as pu le voir moi c’est Theresa mais je préfère Tessa. » Me présentai-je à mon tour. « Par le plus grand des hasards tu n’aurais pas un lien de parenté avec Lara Falcone, si ? »


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