Only you can solve this case I know it Raegan & MiraVoilà plusieurs semaines que j'ai reçu un coup de fil qui m’a réveillé à 4 heures du matin. Un vol avait eu lieu au musée, où j'avais rapporté un artefact d'Egypte pour une exposition sur l'ère des ptolémées. L’artefact en question avait été volé. L'Égypte était très mécontente. Il parlait d'un incident diplomatique. Après avoir passé plusieurs journées au téléphone et le nez dans les papiers (tout ce que j'aime). Je n'avais pas vraiment réussi à calmer les esprits.Une plainte avait été déposée et l’enquête était entre les mains de la police de Los Angeles. Une affaire d’importance nationale avait il dit. Seulement après plusieurs semaines. Aucun coupable n’avait été arrêté. L’artefact était toujours dans la nature et même pas l’ombre d’un suspect ou même d’un indice. Il fallait le faire tout de même. J’avais perdu le sommeil et je me demandais comment je faisais pour tenir encore debout, un vrai miracle. A moins que ce soit les doses de caféine, qui me maintenant debout tel un pantin désarticulé. J’avais des cernes et des valises à n’en pas finir. Je gardais la tête haute et faisait bonne figure, mais je n’en menais pas large. Je n’étais en rien responsable, mais il fallait un bouc émissaire et cela pouvait être moi. Moi qui avait fait la demande pour le transfert, parce que d’après moi, cet artefact représentait une découverte majeure, qui méritait d'être exposé durant cette exposition sur l’Egypte à Los Angeles. Si je n’avais pas fait des pieds et des mains ou toutes les courbettes. Jamais l’artefact n’aurait quitté Alexandrie pour la cité des anges. Jamais il n’aurait été volé. Quelle idée, j’avais eu franchement de m'être battu pour l’avoir.
Si l’objet précieux n’était pas rapidement retrouvé, une tête allait tomber et je ne tenais pas que ce soit la mienne. Alors pour mettre toutes les chances de mon côté, je devais prendre une grande décision. Celle d’oser aller demander de l’aide à mon grand ami Reagan Russo. Seulement cela faisait quelque temps, que je ne l'avais pas recontacter. Il faut dire que je n’ai jamais su définir quelle était exactement notre relation. Nous sommes proches à notre manière, sans vraiment savoir ce que cela signifie. Ce que l'on sait, c'est que l'on peut compter l'un sur l'autre. Mais je n’avais jamais voulu mélanger notre travail et notre amitié et là c’est ce que je devais faire pour me sauver. Alors j’ai du finir par me faire violence. J’avais pensé l’appeler, mais j’ai fini par me dire qu’il fallait mieux lui parler en personne. Allait il se dire, que je faisais partis de ces personnes, qui ne le contact que par intérêt, lorsqu'ils ont besoin d’aide. Parce que je ne suis pas comme ça. C’est plutôt, que quelque chose ne m’a jamais vraiment fait agir naturellement avec lui. Je me suis toujours retenue d’être moi-même. Aujourd’hui je devais oser aller le voir, oser lui avouer mon tourment et lui demander de l’aide.
Je marchais à reculons jusqu’à son bureau, mais ne m’arrêtais pas pour autant, car je savais que s’il n’y en avait qu’un qui pourrait résoudre l’affaire, ce serait lui et personne d’autre.
Arrivée devant sa porte, je me réajuste, remets mes cheveux en ordre, éteint mon cellulaire, vérifie les papiers et finit par toquer à sa porte. En murmurant assez fort.
Reagan, c’est moi Mira, tu aurais un moment?
Mon cœur battait à tout rompre, je regrettais de ne pas avoir repris contact plus tôt.:copyright:️ 2981 12289 0
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Mer 6 Jan - 15:50