Samedi 06 mars 21’ Premier salon qui allait être déterminant pour l’entreprise Chevrolet en ce début d’année. Un salon automobile que Camila attendait depuis des mois et elle était clairement déterminée à vendre sa marque et ce à n’importe quel prix. Véritable femme d’affaire, elle savait exactement comment elle devait procéder pour attraper de gros poissons. Elle connaissait parfaitement son nouveau petit bolide puisqu’elle en était l’une des conceptrice principale. L’innovation était son mot d’ordre. Et avec cette nouveauté, ils risquaient fortement de trouver acquéreur en moins de deux. Sans parler qu’elle avait généralement du succès auprès de la clientèle. Ce qui aide beaucoup, il faut l’admettre. Mais ce n’était pas l’unique raison à cela, puisque dans ce monde d’homme Richards s’était faite un nom,  beaucoup d’entre eux connaissaient déjà la conceptrice automobile. Sur son trente-et-un, elle marche devant l’énorme podium où se trouve leur nouveau modèle flamboyant et adresse quelques sourires à certains de ses concurrents. Par simple politesse, ce n’est pas non plus une sauvage. Avançant dans les allées elle remarque l’emplacement où se trouve l’un de ses plus coriace adversaire. Ferrari. Elle ne peut s’empêcher de râler lorsqu’elle voit leur nouveau véhicule en présentation. Il en jetait, clairement. Il restait juste à prouver qu’il vaille réellement le coup. Croisant ses bras sur sa poitrine elle s’avance un peu plus, l’œil curieux. Il aura seulement fallu quelques petits instants pour se faire surprendre. Monsieur Camilleri. dit-elle alors qu’il s’avançait vers elle, suivis de son neveu. Elio. Ravie de te revoir. qu’elle affirme accompagner d’un faux sourire adressé au jeune Italien. Si elle appréciait son oncle, c’était une toute autre histoire avec Elio.

@ELIO CAMILLERI  

feat. @Camila Richards     → 2 semaines et demi, bientôt 3 semaines, que je suis parti en Italie afin de me battre contre toutes ses idées noires..à lutter contre ce mal qui me ronge depuis la rupture avec Noa. J’ai réussi à travailler pour éviter de trop penser et j’ai décidé de quitter Maranello ce vendredi 5 mars pour retourner à Los Angeles afin d’être présent à un salon automobile. Je m’étais engagé auprès de mon père et de mon oncle, de toujours représenter Ferrari lors des meetings en Amérique..et malgré ma douleur je ne pouvais pas ne pas tenir ma parole. J’étais un homme de confiance et lorsque je m’engageais je ne faisais jamais marche arrière. C’était impossible. J’étais arrivé très tôt ce matin afin de mettre notre stand en place, notre nouveau bolide en avant, pour attirer les yeux de tous les visiteurs de ce salon. Je plaçais énormément d’espoir dans ce weekend afin d’accueillir de nouveaux clients chez nous. J’adorai la vente, les salons étaient devenus mes lieux favoris car j’adorai la concurrence et cette palpitation que je ressentais en moi. Je n’avais pas dormi de la nuit à cause de cette excitation mais je ne laissais rien paraître sur mon visage et encore moins sur ma tenue. J’avais opté pour une tenue très professionnelle afin que les nouveaux clients se sentent, immédiatement, en confiance. Bref.
La journée se passait très bien, j’avais déjà fais un très bon chiffre d’affaire, ce qui avait le don de me rendre fier. La journée n’était pas encore totalement terminée, bien qu’elle touche à sa fin, et je m’étais reculée de quelques mètres pour admirer mon stand. Je souriais bêtement en repensant à cette journée puis je fronçais les sourcils en voyant une blonde s’avancer. Camila. Ma plus grande rivale et surtout la femme que je porte le moins dans mon coeur. Je m’avançais vers elle avant de la regarder du coin de l’oeil lorsqu’elle me vit. « Camila. La joie de te revoir n’est pas partagée. » dis-je simplement avant de lui sourire en coin. Je savais déjà qu’on allait se jeter des piques durant de longues minutes mais j’espérais qu’elle soit prête à les recevoir car je n’étais pas d’humeur à peser mes paroles, pas après tout ce que j’avais vécu depuis 3 semaines. « La journée n’a pas été trop longue pour votre stand ? » demandais-je simplement avant de la regarder en souriant en coin. Je voulais, néanmoins, tâter un peu le terrain pour en savoir plus sur leurs ventes. Oui j’étais un grand joueur et j’adorai relever des défis. Ce weekend, j’allais les battre à plate couture.

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Samedi 06 mars 21’ Camila était clairement dans son élément aujourd’hui, si bien que cette journée se terminait en beauté pour l’entreprise. Contrats signés, réservations faites sur son dernier modèle, elle était assez fière d’elle et son oncle l’avait félicité à mainte reprise. Conceptrice automobile et femme d’affaires aguerri, elle brillait sur tous les tableaux. C’est sans doute pour cette raison que tout le monde la voulait dans son équipe. Seulement elle restait fidèle à son oncle, à son équipe et à cette marque. On pourrait lui proposer le double de son salaire qu’elle refuserait tout de même l’offre.

Je n’en attendait pas moins de ta part. Sa bonne humeur s’estompa visiblement lorsqu’il posa les yeux sur sa rivale. Mais il avait le mérite d’être honnête, ce qui fit doucement sourire cette dernière. Ça avait toujours été comme ça entre eux, notamment depuis qu’elle lui avait volé un gros client lors d’un précédent meeting, il y a quelques années de ça. Elio et son oncle s’approchèrent de la jeune femme alors que celui-ci la questionna immédiatement. Parce-qu’il voulait des infos, elle l’avait bien compris. Non au contraire, elle fut bien trop courte face à toutes ces demandes. évidemment Camila en rajoutait, même s’il est vrai qu’ils avaient réussi à faire un excellent chiffre et que leur nouveau bolide avait fait fureur. L’oncle d’Elio s’éclipsa suite à un appel urgent qu’il devait prendre et l’Américaine en profita pour tacler son concurrent, Et la vôtre alors? Les gens ne se lassent pas à force? J’ai l’impression que vos modèles se ressemblent tous chaque années. ajouta Camila accompagnée de son faux sourire. Le simple minois du blond était suffisant pour irriter Richards sans qu’il n’ait besoin d’ouvrir sa bouche. Et vu la répartie dont ce dernier faisait toujours preuve cela risquait d’être distrayant. Que serait un salon sans une petite dispute avec l’un de ses rivaux? D’autant plus face à Camilleri.

@ELIO CAMILLERI  

feat. @Camila Richards     → En revenant en Amérique je savais très bien que j’allais devoir gérer d’une main de maître le salon automobile afin de vendre plusieurs véhicules. Ferrari n’était pas au bord de la faillite mais il était important de toujours trouver de nouveaux clients pour des locations, ventes...chez nous. J’avais accepté ce rôle avec plaisir et je l’avais prouvé à chaque nouveaux passages sur notre stand. Mon sourire ne m’avait pas quitté de la journée mais étrangement lorsque je vis Camila arriver vers moi...je ne pu le retenir plus longtemps. Rien qu’à l’idée de savoir que je doive lui décrocher un mot m’hérisse les poils mais je dois prendre sur moi afin d’éviter une scène devant tous les clients du salon. « Trop courte ? Heureusement pour toi il te reste encore une journée demain pour valider tes contrats. » dis-je simplement avant de lui faire un clin d’oeil. Cette jeune femme était un peu trop charismatique et je savais très bien qu’elle arrivait à appâter de nouveaux clients grâce à sa plastique…Bon en même temps je ne peux que les comprendre puisque cette femme est un diamant mais ça je ne lui dirai jamais, je préfère continuer à entretenir notre animosité pour mon plus grand bonheur. « Je vais être aimable et penser à votre chiffre d’affaire donc si jamais un client cherche du bas de gamme, je vous l’enverrai. » ajoutais-je fièrement même si je ne pensais pas réellement ce que je disais puisque j’aimais ce qu’ils faisaient, mais j’étais trop fier pour l’avouer. Je plantais mon regard dans le sien lorsqu’elle évoquait nos ventes de la journée et je ne pu m’empêcher de rire à l’entente de ses paroles. « Nos modèles se ressemblent ? C’est certainement pour ça qu’on s’inspire souvent de nos nouveautés. » J’avais déjà vu plusieurs marques de voitures essayer de recopier Ferrari mais malheureusement, pour eux et heureusement pour nous, personne n’avait réussi à nous égaler. « D’ailleurs la prochaine fois essaie d’être plus discrète quand tu viendras sur notre stand. » dis-je avant de lui faire un clin d’oeil. La connaissant et connaissant Chevrolet je savais très bien qu’ils n’avaient pas besoin de ça pour faire des chefs œuvres, mais jamais je n’achèterai une voiture chez un autre concurrent. Je suis et je resterai un pro Ferrari jusqu’à ce que la mort me sépare de cette passion...et je l’assume entièrement. Je laisse, légèrement, un sourire s’afficher sur mes lèvres en pensant à tout ça mais j’espère qu’elle ne le prendra pas pour elle. « Tu comptes coucher là ou tu espères secrètement que je t’invite à boire un verre ? » riais-je, puisque c’était de l’humour, avant de jeter un coup d’œil à mon oncle qui continuait à parler au téléphone.

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Samedi 06 mars 21’ Les voitures étaient une véritable histoire de famille et ceci depuis de longues générations. L’arrière-grand-père de Camila avait lui-même hérité de l’entreprise Chevrolet de son défunt père. Aujourd’hui c’était son oncle qui possédait celle-ci et un jour, elle espérait bien qu’il lui cède cette dernière. Ce serait également une première, puisqu’elle serait la seule femme de la famille à avoir de telles responsabilités et un tel empire. Mais cela ne lui faisait pas peur, bien au contraire puisqu’elle adorait les challenges. Alors être ici, dans le but de présenter leur nouveau model la rendait extrêmement fière. Un travail acharné durant de longs mois qui avaient fini par payer. C’était si facile pour elle de sourire aux clients - même aux concurrents. Sauf que ça l’était un peu moins lorsqu’elle posait son regard sur Elio. Parce-que sous ses airs d’homme d’affaires assuré, elle le trouvait arrogant. Notamment lorsqu’il s’adressait à elle. Mais elle savait pourquoi et, ce n’est pas vraiment ça qui allait la préoccuper, soit dit en passant. Il fit mine de s’inquiéter de son chiffre en lançant de nouveau un pique à celle-ci à rapport avec la qualité de leur marchandise et, si elle n’était pas de bonne humeur, elle lui serait assurément déjà rentrée dedans. Elle se mord l’intérieur de la joue, lui adresse un sourire légèrement crispé et rétorque. Tu sais tout autant que moi que moi que nos modèles font concurrences aux vôtres. Tu dis ça simplement pour m’agacer, je le sais. Si ça peut te "rassurer ", mon petit doigt me dis que demain sera également une bonne journée pour nous. Alors t’as pas besoin d’être aimable, je t’assure. Nous n’avons pas besoin de ta charité. Ni de celle d’aucune autre personne. Un nouveau sourire arpente ses lèvres colorées. Elle était sure d’elle. De gros clients avaient même pris rendez-vous pour le lendemain. Richards le taquine à son tour, lui indique que leurs modèles ont une ressemblance frappante les uns entre les autres. Phrase dont elle ne pense aucun mot mais elle aime bien trop embêter Elio pour ne pas le glisser. Évidemment, ce n’est que mon avis. Bien entendu il ne peut s’empêcher de répliquer. Une réaction qui ne l’étonne même pas et qu’elle attendait patiemment. Nos véhicules n’ont en aucun cas une quelconque ressemblance avec les vôtres, ne dis pas n’importe quoi. On se démarque totalement de vous. Clin d’œil lancé à son encontre, Camila lançait ça avec un certain détachement. Ce n’était pas le moment de lancer un tel sujet de débat. Ils pourraient en avoir pour de longues heures. Étrangement l’Italien se met à sourire, elle a même du mal à croire que ce soit réellement à elle qu’il soit adressé. Ma seule présence suffit à attirer du monde, estime toi heureux, je t’en fais profiter. Mais... non ne t’en fais pas, je ne vais pas camper devant ton stand. Elle se serait également passé de cette discussion, à vrai dire. ... qui te dit que j’accepterais prendre un verre avec toi? Tu sais, tu es bien trop confiant Camilleri! Fais attention. Elle irait boire un verre avec tous les autres, ça c’est certain. Qu’il soit présent ou non, ça ne changerait pas grand chose pour Richards. Sauf s’il avait décidé d’en faire qu’à sa tête en voulant lui gâcher sa soirée. Rien que pour faire chier son monde.

@ELIO CAMILLERI  

feat. @Camila Richards     → Je n’ai pas beaucoup d’ennemis dans le milieu de l’automobile, car je préfère avoir mes concurrents en amis afin de mieux gérer mon côté gagnant. Cependant tout a dérapé avec Chevrolet à cause de Camila qui n’a pas été très professionnel en me volant un de mes clients lors d’un salon. Je n’accepte pas ce genre de comportement puisque moi-même je ne le fais pas malgré le fait que je veuille faire le plus gros chiffre. Je lui en veux toujours et ça ne risque pas de changer car je suis de nature rancunier. Je regarde la jeune blonde du coin de l’oeil lorsqu’elle me parle de ses voitures et je secouais légèrement la tête. « Pour t’agacer ? C’est mal me connaître car je n’ai pas besoin de ça pour y arriver. » En temps normal je déteste être arrogant envers une femme mais qu’est-ce que j’aime taquiner… Camila est très bon public et je sais jusqu’où aller pour l’agacer, c’est tout ce qui me plaît.  « Je suis bien loin de m’inquiéter pour vous et ce ne sont pas dans mes habitudes de donner de la charité. » dis-je avant de lâcher un léger rire. Concernant leur chiffre d’affaire je ne me fais pas de soucis pour eux car je sais très bien que leur marque fonctionne très bien et je sais également qu’elle n’est pas prête à fermer. Bien au contraire puisque l’avenir automobile se développe de plus en plus. « Un avis qui ne me touche pas puisqu’il est non objectif. » Tout comme les miens concernant sa concession. Bref une guerre qui n’allait pas prendre fin rapidement. « Le jour où une Chevrolet me tapera à l’oeil, je te le ferai savoir. » Mais elle était loin de savoir que j’avais déjà pu voir de jolies modèles, certaines qui auraient pu me donner envie d’en acheter une pour ma propre collection, mais je suis bien trop fier pour lui dire. Je décide de me calmer un peu car je n’ai pas envie de nous afficher dans ce salon, même si la plupart du monde est parti. « Maintenant que tu sais où est ton premier concurrent, tu n’as plus aucune raison de venir nous voir. » dis-je simplement. Cette petite guéguerre allait me donner plein de motivation pour la deuxième journée du salon, j’allais tout faire pour battre mes propres records. A vrai dire je ne demandais que ça. « Ne t’enflammes pas trop Camila car nous ne seront pas seuls à cette soirée, tous tes concurrents seront là. » Je n’étais pas ici pour flirter ni même pour envisager quoique ce soit avec une femme, seulement profiter du weekend pour ne penser à plus rien. Mon coeur était encore en bouilli pour lâcher réellement prise.

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Samedi 06 mars 21’ Ce n'est pas l'amour fou entre Elio et Camila et pourtant, elle ne peut s'empêcher de se rendre devant le stand de Ferrari. Sa curiosité était bien trop forte pour ne pas y céder. Elle doit bien admettre qu'elle aimait énormément ce que la marque pouvait proposée à ses clients. Sauf que Camila gardait ça pour elle, notamment devant Elio qui serait bien trop fier si elle l’admettait ouvertement. Il nie en bloc ce qu’elle prétend, mais elle commençait à le connaître pour savoir que dès qu’il le pouvait, il saisissait la moindre occasion pour l’agacer. C'est vrai que tu n'as pas besoin de ça pour y parvenir. Ce n'était pas nécessaire de lui dire que sa présence suffisait à cela. Il est clair qu’il ne faisait jamais de la charité, ni avec elle, ni avec aucun autre concurrent. Je n’en doute pas un instant. Le contraire m’aurait étonnée. Camila rit doucement à son tour. Malgré qu’elle ne puisse pas le voir en peinture, elle faisait tout de même un effort, pour les apparences. chose qui n’était pas facile mais elle n’avait pas le choix, au risque de faire de la mauvaise pub pour Chevrolet. En effet, je ne suis pas objective. Mais aucun de nous deux ne l'est vraiment à ce sujet. Ils défendaient leurs marques avant tout et, Camila n’était pas du genre à mettre les défauts de leurs modèles en avant. Il dit qu’il lui fera savoir le jour où l’envie de leur acheter un modèle lui viendrait et ça ne peut que la faire sourire. J'espère bien être la première au courant oui. Peut-être que si je suis de bonne humeur ce jour-là, je pourrais sans doute te faire un prix "d'amis". Elle lui fit un clin d'oeil même si elle avait clairement un doute quant aux paroles d'Elio. Lui, acheté une Chevrolet? Pas possible. Il y avait un nombre incalculable de marque de véhicules à ce salon et pourtant, l'Américaine connaissait exactement l'emplacement de chacun de ses concurrents Je savais déjà où il l'était, admets plutôt que ma présence te déplais! Elio n’avait pas besoin de prendre des pincettes, puisque Camila ne se gênait pas pour sa part. Moi? Mais pas du tout... Serais-ce de menaces? Rien qu’un peu, mais après tout, c’était son droit non?

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La soirée battait son plein, la musique résonnait dans l’immense salle de réception et Camila riait aux éclats avec quelques-uns de se concurrents qu’elle appréciait - cette fois. Tandis que le champagne coulait à flot, elle préféra rester sage contrairement à certains qui étaient déjà à leur sixième verre. Richards pensait déjà au lendemain, à cette dernière journée au salon. Il fallait qu’elle mette les bouchées doubles, d’autant plus qu’aujourd’hui. Et pour cela, il fallait qu’elle ait les idées claires. Non merci, c’est très gentil. qu’elle dit en refusant une nouvelle coupe. Son oncle, lui, accepta sans rechigner. Tu devrais faire attention Harry, il faudra que tu tiennes la cadence demain. Son oncle aimait faire la fête, surtout lorsqu’il était extrêmement de bonne humeur. Et elle le savait. Camila s’excuse auprès des convives lorsque son téléphone sonna. C’était sa mère au bout du fil - enfin, Maggie plutôt. Coucou mon cœur, ça va? elle se mit à l’écart où il y avait le moins de bruit possible. Je viendrais te chercher chez Papi et Mamie demain soir, promis. En attendant je veux que tu sois sages, d’accord? sa fille était un vrai petit bout en train, elle était parfois difficile à canaliser.

@ELIO CAMILLERI  

feat. @Camila Richards     → Régulièrement je me rends en Italie, à Maranello plus précisément, afin de travailler avec mon oncle et mon père sur les prochaines voitures. On met tout en œuvre pour qu’elles soient à la hauteur de la demande des clients, avec de nouvelles prouesses...c’est aussi pour ça que j’aime voyager dans le monde entier afin de me donner de nouvelles idées. J’aime mon métier et je ne le lâcherai pour rien au monde. C’est pour cela que j’ai décidé de quitter l’Italie, pour donner plus de visibilité en Amérique et mettre nos modèles en valeur. C’est tout ce dont on a besoin. « Nous avons au moins un point en commun ensemble, notre point de vue sur notre propre marque automobile. » dis-je simplement avant de lui faire un clin d’oeil. Il fallait avouer qu’elle était douée dans son domaine et qu’elle savait très bien ce qu’elle faisait...au fond de moi je l’admirai car peu de femmes, dans ce milieu, était aussi douée qu’elle. Camila n’était pas n’importe quelle femme et son oncle avait de quoi être fier d’elle. « Un prix d’amis ? Non ça serait tout le contraire, je payerai la voiture bien plus cher ! » riais-je légèrement. C’était la première fois que je riais avec elle mais ce n’était pas un rire forcé, bien au contraire, puisque j’avais réellement apprécié ce petit échange rempli d’humour. A croire qu’on pouvait faire d’autres choses que se monter l’un contre l’autre...mais en même temps ce n’était pas de ma faute..mais de la sienne. Elle avait lancé les hostilités, je ne faisais que répondre au quotidien maintenant. « Exactement, ta présence me déplaît puisque j’ai bien compris que tu n’étais pas loyale contrairement à nous. » Elle allait très rapidement comprendre ce à quoi je faisais allusion puisqu’elle nous avait piqué un client, sous notre nez, lors d’un ancien meeting et que je n’avais pas du tout apprécié. Jamais je ne l’aurai fais et je ne comprends toujours pas pourquoi elle avait agit ainsi..nous avions pas la même manière de faire et c’était bien ça la plus grande différence entre nous deux. « Des menaces ? Non, je ne fais que te prévenir. » dis-je simplement sans aucune arrières pensées.

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J’avais laissé Camila après notre conversation plus ou moins constructive afin d’aller faire nos comptes sur la journée que nous venions de passer mais surtout pour me préparer pour la soirée. Je me devais d’être apprêté afin de faire bonne impression. Je détestais laisser un détail échapper, ce n’était clairement pas moi..je voulais que tout soit parfait et pour le moment tout se passait comme je le voulais. Je buvais avec nos concurrents tout en partageant nos nouveaux modèles, cherchant les qualités et les défauts de nos bolides afin de les améliorer au maximum. Oui nous avions des concurrents mais ils n’étaient pas pour autant nos ennemis...bien au contraire, sauf pour Chevrolet. Bref. Après de nombreuses minutes à parler je m’étais un peu écarté pour siroter une nouvelle boisson et j’avais repéré Camila au loin..au téléphone. Je souriais légèrement avant de prendre une coupe de champagne et je me dirigeais vers elle tout en entendant sa conversation. Non je n’étais pas venu pour l’espionner mais je n’étais pas sourd non plus. Je ne pu que trouver ça attachant de l’entendre parler avec sa fille mais j’allais faire comme si je n’avais rien entendu, pas besoin de lui  montrer une de mes failles. Impossible. « Accepterais-tu une coupe de champagne ? » demandais-je à la fin de sa conversation téléphonique. J’étais loin d’être irrespectueux même si il m’arrivait d’être arrogant...oui je n’étais pas le pire des cons...

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Samedi 06 mars 21’ Ce n'était pas tous les jours simple d'être une femme dans ce milieu. Les premières années Camila avait eu du mal à réellement être prise au sérieux. Petit à petit elle était parvenue à être acceptée à sa juste valeur, pour ses talents de conceptrice, également. Elle avait eu droit à des paroles misogynes et blessantes et ça, plus d'une fois. Ca avait en quelque sorte forger sa force de caractère déjà bien présente. Aujourd'hui on connaissait "Camila Richards" pour son professionnalisme et sa créativité, elle était enfin reconnue. Elio, lui avait déjà eu la chance d'être un homme et son intégration avait sans doute été plus facile pour lui. Mais c'était surtout un homme brillant et charismatique, elle l'avait remarqué dès leur première rencontre. Nous avons ça en commun, et la passion pour l’automobile. Mais ce n'est pas pour autant que cela les avaient approchés jusqu'à présent. Bien au contraire. Etrangement le sourire d'Elio l'a fit sourire à son tour. Ça c’est tout à fait possible. dit-elle en riant à son tour. Maintenant que tu m'as démasqué, je ne pourrai plus gonfler le prix. Elle plaisantait cela va de soi et puis, ce n'était pas elle qui décidait du tarif. Camila haussa les épaules lorsqu'Elio lui rappela certain de ses agissements - à un précédant salon. Je vois que tu n’as pas oublié... j'ai bien compris que tu étais du genre rancunier. en y réfléchissant un peu plus, il est clair que Camila était allée trop loin en lui volant un gros client sous ses yeux. Elle en était tout à fait consciente, mais elle ne s'en était jamais excusée. Et si tu veux tout savoir, j'admets avoir abusée sur ce coup. à ce moment là, elle avait dû faire "ses preuves" auprès de son oncle et elle ne s'était fixer aucune limite, quitte à se faire des ennemis. Parce-qu'elle voulait se faire sa place, pouvoir aller enfin au contact des clients, que son oncle lui laisse plus de responsabilités qu'elle n'en avait déjà. Ce jour-là elle avait brillé, mais elle s'était également mise Elio à dos en même temps.

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Camila était une grande friande de ce genre de soirée, tout comme son oncle. C'était l'occasion de faire connaissance avec de nouvelles personnes, d'en revoir certaines et de passer un bon moment convivial. Mais elle s'éclipse, quelques instants lorsqu'elle reçoit l'appel de sa fille. Elle écoute attentivement Maggie qui lui raconte sa petite journée. A cet âge-là ce n'était pas facile de comprendre les enfants lorsqu'ils parlaient. Pourtant, la jeune maman comprenait quasiment toujours sa fille et elle se demandait encore comment c'était possible. Maintenant c'est l'heure d'aller faire un gros dodo, et comme ça on se voit vite, ok? Allez, je t'aime fort fort fort mon p'tit chat, je te dis à demain. En raccrochant elle ne peut s'empêcher de sourire en regardant son fond d'écran, où se trouvait la petite bouille de Maggie. Elle aurait aimé être là pour le coucher, mais vu son emploi du temps du week-end, elle n'aurait que cette chance le dimanche soir. Tout en soupirant, elle range son téléphone dans sa pochette et réalise qu'on s'adresse à elle. Camilleri. Un sourire sincère se dessine sur ses lèvres alors qu'elle pose son regard sur les deux coupes de champagne. Elio? Je ne m'attendais pas à te recroiser ce soir. La blonde regarde par dessus l'épaule de l'Italien et lâche doucement, Mmh.. pourquoi pas, mais je dois rester discrète je viens de refuser un verre. et ce serait le dernier pour elle cette fois.

@ELIO CAMILLERI  

feat. @Camila Richards     → Beaucoup de personnes pensent que les femmes ne peuvent pas travailler dans l’automobile mais c’est tout l’inverse, dans notre concession nous avons des femmes et elles nous apprennent tout autant de choses que les hommes. Je suis très ouvert et jamais je ne dirai de mal sur une femme travaillant dans un milieu plus ou moins ‘masculin’...je respecte beaucoup Camila pour sa force de caractère. Je suis assez fier de pouvoir avoir une concurrente comme elle car je sais qu’elle ne se laissera jamais marcher sur les pieds. Comme moi. « Difficile de gonfler les prix avec un connaisseur comme moi, je sais exactement combien vaux une voiture. » dis-je avant de rire légèrement. J’étais né dans l’automobile grâce à Ferrari et je savais totalement ce que valait une voiture, d’une quelconque marque, et on ne pouvait pas m’avoir. Camila, au fond d’elle, le savait pertinemment mais rire tous les deux me faisait du bien même si je ne me l’avouais pas. Je cachais ce sourire avant de me renfermer comme une huître lorsqu’on parlait du comportement de la jeune femme. « Je n’oublie jamais lorsqu’on me fait des crasses car je suis quelqu’un d’humble et très respectueux donc je déteste quand on ne l’est pas avec moi. »Chevrolet attirait de nombreux clients, plus ou moins gros, et jamais je n’aurai eu l’idée d’aller leur voler un client pour agrandir notre cercle. Totalement incompréhensible pour ma part donc oui je suis rancunier envers elle, son comportement. « Admettre est déjà un grand pas. » dis-je simplement en regardant la jeune blonde. Je ne voulais pas trop en faire mais sa phrase me faisait du bien même si j’aurai préféré un ‘excuse moi’ afin que je puisse passer à autre chose...connaissant ma concurrente je me doutais que ça n’allait pas arriver. Pas tout de suite, d’ici quelques années. Peut-être ou peut-être pas, mais au final je m’en fichais car je savais qu’elle en avait conscience et c’était déjà beaucoup.

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En participant à cette soirée je savais que j’allais pouvoir souffler un peu, reprendre des forces pour continuer mais surtout terminer ce meeting automobile. J’adorai pouvoir passer du temps avec des personnes toutes incroyables les unes des autres, et j’apprenais énormément à chaque nouvelles connaissances. J’avais laissé de côté les gars avant de me retrouver, presque, nez-à-nez avec Camila pou la seconde fois de la journée. Elle semblait étonnée de me voir ici, ce que je ne comprenais pas, et pour jouer un peu avec elle je me tournais avant de poser un doigt sur mon torse. « Oui c’est bien moi ! » dis-je avant d’hausser les épaules. « Je fais partie du salon automobile donc je ne pouvais qu’être ici ce soir. » C’était la meilleure adresse pour cette soirée et je ne voulais pas manquer ça, bien au contraire. « Et tu acceptes un de mes verres.. ? Je vois que ta garde envers moi commence à baisser. » c’est flatteur pensais-je tout bas afin de ne pas laisser apparente l’une de mes failles. Mon attirance envers elle. « Je n’ai rien mis dans ton verre, tu peux me faire confiance là dessus. » Je suis un gentleman et je passe ma vie à mettre les femmes en valeur donc impossible pour moi de faire une chose comme celle-là. Bref je lui laissais prendre sa coupe de champagne tout en restant un peu en retrait des autres. Était-ce une bonne chose ? Je n’en savais rien et je préférais ne pas y penser..vivre l’instant présent sans réfléchir. C’était ce que je faisais depuis ma rupture et ça m’allait très bien comme ça.

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