Zekariah M. Forbes ouragan déchu, amours envolées | Signe Astro : Métier : Prénom : Apollo.
Avatar : Charlie Hunnam. Messages : 1697 Dollars : 0 Date d'inscription : 25/08/2021 Multicompte(s) : Lyss, Cain, Grif, Navy, Tiag, Napo, Sieg, Kiss, Wolf, Ares, Cora, Tair. Crédits : Apollo. + alaska + IVY!! Débarqué.e à Los Angeles depuis : 2017, les valises sous les bras, main dans la main avec mon gamin , j'habite : 145 Sirius Avenue, un appart très lumineux et bien spacieux . On me surnomme : Zeka, Zedd, Kary, ça dépend du niveau d’intimité et d'inspiration , j'ai : 35 ans, sans même être tombé dans une fontaine de jouvence et je suis né.e le : 22/05/1987 . Je suis : marin solitaire en mers bien connues, prêt à faire naufrage pour toutes ses écumes à lui et : Alexanderosexuel, les hommes et les femmes font pâle figure si ce n'est pas lui . Aujourd'hui, je suis : à double lames, à la fois investisseur visionnaire et commercial comptable, je troque les idées contre des poignées de mains pleines de billets
son fils Archi(e)bald a maintenant 11 ans (né le 04/04/2012) $$$ enfant unique prodige au nom prodiguant multiples professeurs particuliers, Zekariah se passionne pour l’histoire, ses tourments et ses beaux moments, de la nuit des temps jusqu’aux opérations secrètes du siècle dernier $$$ dès le premier sourire du poupon, sa mère le destine à charmer tous et toutes, à obtenir ce qu’il voudra juste en parlant de sa voix grave et posée ; elle n’avait pas tort en fin de compte $$$ il a collaboré sur de nombreux projets, notamment des séries pour une célèbre plate-forme, monsieur étant un visionnaire $$$ de toutes les heures, journées, passées à l’église dans sa jeunesse, il ne garde que le goût du soleil lorsque la porte s’ouvrait enfin $$$ chez lui, tu trouveras une bibliothèque immense, large fil conducteur de –curieusement- romances de tous les âges, de la flamme des robots jusqu’aux baisers sous les saules pleureurs $$$ il parle couramment six langues : l’anglais, l’espagnol, le russe, le mandarin, le français et l’allemand $$$ si son entrée à Harvard lui a été imposée, il en ressort les yeux fatigués, le diplôme en main : il a majoré en informatique, économie mondiale, histoire soviétique, législation du marché, et, ce qui n’est pas surprenant quand on le connaît, en théâtre $$$ l’université lui a offert cauchemars au sein des nuits blanches, les cernes, et l’envie d’en découdre $$$ décousue d’ailleurs, son histoire d’amour forcée avec Christine, jeune bourgeoise qui se servira dans les comptes personnels, premières victoires professionnelles, lors du divorce $$$ heureusement, des années plus tard, Zeka a le déclic : il pioche dans les économies majestueuses qu’il lui reste et engage le meilleur avocat, récupère la garde de son fils et son honneur $$$ il déteste les chiens, leur préfère les chats, plus doux, plus délicats $$$ père lui a tôt enseigné que jamais un homme ne montre ses émotions : c’est de la faiblesse, les larmes, il faut tempêter parfois mais ne jamais pleuvoir. ça tombe bien, Zekariah a toute une collection de masques. $$$ les parents ont été quelque peu défaillants lors du divorce, le laissant seul. des années plus tard, ils lui reviennent, chèque gargantuesque en main, de quoi assurer l’avenir et les futurs projets $$$ Archibald est redevenu Archie en arrivant avec son père à Los Angeles, loin des sempiternels agacements de la famille maternelle, et il a commencé à sourire $$$ dans son tiroir, tu ne trouveras que trois objets : une bouteille de whisky, la dernière qu’il ait ouvert sans y boire plus qu’un verre, un bouquin sur deux cowboys dans les montagnes –curieux sujet-, et un couteau suisse gravé aux initiales APM, d’ivoire et d’or blanc, sans doute un cadeau perdu.
| # Mer 13 Oct - 21:29 | Nuit lactée, brouillard épais. Le décor est sordide, curieusement extravagant, nappé dans cette brume lourde, dissimulant silhouette d'arbres décortiqués, branches pendues et feuilles mortes. L'octobre a teinté la ville entière de nuances plus sombres, et pourtant quand je me suis réveillé ici, sans aucun souvenir, les étoiles me paraissaient se décliner dans une myriade de couleurs impossible à décrire. Je ne m'étais jamais drogué, jamais je n'avais bu suffisamment pour avoir la tête tournant comme une mappemonde désossée. Je ne me souvenais plus comment j'avais atterri ici. Le parc était bruyant, empli de percussions humaines, partagé entre les râles de chacun et l'extase de ceux qui s'étaient déjà levés. J'étais couché dans l'herbe, et curieusement en résonnance avec le sol, avec le rythme du coeur de la planète. La vue floue, j'avais du mal à discerner ma propre peau, mes propres sensations. Inspirer, expirer, inspirer, expirer. La vision revenait lentement, et avec elle les quatre autres sens, curieusement exacerbés. Partout autour de moi, d'autres humains recroquevillés contre notre Mère à tous, éparpillés dans l'herbe fraîche, matelas souple. Ils étaient tous si proches, et pourtant... Si loins ? Les souvenirs me revenaient, peu à peu. La soirée, le jazz, le champagne, l'électro, les flash de lumière, les petites pastilles colorées distillées par la maîtresse de soirée, et puis les paupières lourdes. C'était donc ça : une drogue de plus à mon actif, panoplie déjà bien fournie, et pourtant jamais je n'avais expérimenté quelque chose d'aussi déjanté. Les autres semblaient dans le même état, à la fois légers et imposants, les yeux perdus dans cette nuit d'encre peintes par petites touches d'arc-en-ciel énergiques. On ne contrôlait plus rien : nos corps vaquaient à leurs occupations, et nous étions autant de fantômes. Et l'expression devint plus incisive encore lorsque je parvins à me lever et à m'extirper de ce gaz.Car il y avait moi, certes, mais j'étais à la fois debout, vaporeux, teinté d'une drôle de lueur colorée, mais aussi couché au sol, endormi. Je n'avais jamais été un spectre pour Halloween jusqu'à maintenant. Mon regard se perdait dans la pièce. Certains s'amusaient à traverser les troncs d'arbres, d'autres à se volatiliser pour effrayer ceux de leurs semblables qui peinaient à sortir de leur corps, et il y avait ceux qui partaient déjà, planant, vers les rues de la ville. Je regardais la personne à côté de moi, qui semblait avoir des difficultés à se redresser. " Surprenant, hein ?" Grand éclat de rire. Je lui tendais une main chaleureuse. " Un petit coup de main ?" J'espérais juste que nos doigts n'allaient pas simplement se traverser... Los Angeles allait être fantomatique, cette nuit. vous êtes les bienvenus si vous voulez participer et hanter LA |
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