Au départ, ce weekend loin de tout avait été prévu avec Blake. Cependant, les choses avaient vite changé lorsque j'avais appris le diagnostique d'Oliana. Je n'avais clairement pas encore encaissé la nouvelle et profiter d'un weekend avec mes sœurs me semblait un bon moyen de nous échapper un peu de la réalité morbide qu'était notre quotidien depuis quelques semaines. Mon fiancé s'était gentiment retiré de cette escapade pour que nous puissions passer du temps ensemble et si je savais qu'une part de lui regrettait que nous n'ayons pas de temps tous les deux, il avait aussi compris le besoin que j'avais. J'étais extrêmement proche de ma famille même si parfois nos secrets respectifs manquaient de nous éloigner.
Une fois arrivées sur place, c'était un réel retour en enfance. Notre Canada, nos souvenirs, la neige... J'avais la sensation d'être tombée dans un monde parallèle, un monde ou rien ne pouvait nous atteindre. Malgré cette décontraction apparente, je restais sur mes gardes, arme de service chargée dans mon sac. Telles des gamines, nous avions couru choisir nos chambres dans le chalet et comme souvent, j'avais négligemment poussé mon sac près du lit pour aller rejoindre mes sœurs. « On va être trop bien ici. » lançais-je joyeusement alors que tout était réunis pour que nous passions un séjour inoubliable.
Je n'ai pas été franchement présente ces derniers temps à la pâtisserie. Suite à l'annonce du diagnostique d'Ollie, j'ai pris des jours de repos pour tenter de me remettre du choc et voilà que maintenant, j'ai encore confié la responsabilité à ma collègue qui a l'habitude de se charger de la business en mon absence. Normalement elle ne devait pas bosser ce weekend, mais lorsque je lui ai expliqué la situation, elle a tout de suite compris que j'avais besoin de ce temps avec mes soeurs. Être avec elles va certainement me faire du bien, mais aussi d'être de retour au Canada, ce pays que j'adore tant. Je sais que forcément ça nous fera du bien à toutes les trois comme les derniers jours n'ont pas été très faciles. Pour ma part, je dirais aussi les derniers mois, mais comme je n'ai encore rien dit à mes proches - et que je ne compte pas non plus le faire - je vais tenter de rester positive comme je le suis tout le temps et d'être forte pour elles, mais aussi pour moi. Mon état commence à se voir de plus en plus. Blake sait qu'il y a un truc qui cloche, mais m'a promis de ne rien dire à Roxy. Évidemment, il ne sait pas quoi, mais je sais que juste le fait de dire à sa fiancée que je ne vais pas bien serait suffisant pour l'inquiéter. En fait, tous mes proches ont remarqués que je ne vais pas bien, mais je peux surtout dire que c'est à cause du diagnostique de ma soeur ce qui, en soit, n'est pas totalement faux. Je ne peux croire qu'elle a maintenant une espérance de vie, ça je n'arrive toujours pas à le comprendre et je refuse de la laisser partir sans me battre pour elle. Mais bon, ce weekend est fait pour nous changer les idées alors je compte bien tenter de le faire. Comme prévu, c'est Blake qui est passé me chercher avec Roxy et Ollie chez moi. Ben m'a suivi pour m'aider avec mon sac et comme mes soeurs nous regardaient, je l'ai embrassé pour lui souhaiter un bon weekend. Un clin d'oeil en ma direction, j'ai simplement souris puis j'ai pris place dans la voiture jusqu'à l'aéroport avec les filles. Quelques heures d'avion plus tard, nous sommes finalement au Canada et le simple fait de poser mes pieds dans la neige me fait un bien fou. Le chalet est très joli et je suis certaine que nous allons vraiment être bien ici. Nos chambres déjà choisies comme les trois gamines que nous sommes, Roxy nous retrouvent finalement dans la grande pièce aire ouverte qui donne sur une très grande fenêtre extérieur. « Oh oui, on va clairement passer un weekend inoubliable! Rien que les soeurs Lennox ensemble. » Je souris grandement. Ça fait tellement longtemps que nous n'avons pas passés de temps que les filles ensemble.
J’aurai aimé qu’il soit là, mais depuis qu’il s’est donné des objectifs, il n’a que ça en tête : son prototype. Je sais que c’est important pour lui, mais lorsque Roxy a proposé un week-end en famille, j’ai tout de suite accepté. Etrange donc de partir sans mon mari, mais heureuse d’être avec elles. Je sais qu’avec l’annonce de mon diagnostique, la famille a été ébranlé. Je dois encore passer l’étape d’aller voir les parents, mais je repousse cette idée depuis quelques jours. Pour le moment, je veux juste profiter d’elle, et tenter de leur montrer que je vais bien. Même si j’ai une épée de Damoclès désormais au-dessus de ma tête. Je contrôle encore ma vie, et je le ferai jusqu’à mon dernier souffle. Blake nous emmène donc en voiture jusqu’à l’aéroport, et en quelques heures, c’est Deep Cove qu’on retrouve. J’aime cette ville. Sa simplicité, sa beauté, ses neiges, sa fraîcheur. Je suis une femme d’hiver, tout le monde le sait. Et j’apprécie de retourner dans cette ville natale, surtout après plusieurs semaines difficiles. Chalet rejoint, on s’installe rapidement et vint me laisser choir sur l’immense canapé pour apprécier la vue. « Ça fait bien trop longtemps, je suis ravie d’être ici avec vous ! Un thé, ça vous tente ? » Je me relève, pour venir vers l’espace cuisine et faire chauffer la bouilloire, sans attendre une réponse de leur part. « Qu’est-ce qu’on fait ce week-end alors, je pensais refaire la petite balade qu’on avait l’habitude de faire quand nous étions gamines, ça vous tenterai ? »
Le Canada avait toujours eu une signification particulière pour nous toutes. Nous avions grandi ici et même si nous vivions à Los Angeles depuis des années, une partie de notre cœur était resté à Deep Cove. Nous avions tellement de souvenirs ici que je commençais à ne plus pouvoir les trier dans mon esprit. Peut-être que mes souvenirs de petite fille était un peu extrapolé par l'adulte que j'étais mais j'avais tout de même ressenti une immense joie en arrivant ici. J'avais presque pu sentir et reconnaître les odeurs qui avaient été mon quotidien, ou était-ce peut-être mon cerveau qui me jouait des tours, ce qui au vu de son état dernièrement était fort possible.
J'avais rejoins mes sœurs et je souriais en approuvant de la tête quand Ollie nous proposait du thé. J'étais une grande fan de café mais je devais reconnaître qu'un bon thé, de temps en temps, était fort agréable surtout quand il était fait par l'une de mes petites sœurs. « Il faut qu'on s'accorde du temps plus souvent.. » dis-je avant de reprendre. « Et je suis partante pour le thé.. » Je m'installais sur un des grands fauteuils de la pièce qui était grande ouverte cuisine salon. « Carrément, ça fait des années qu'on a pas fait ça, je suis pour mais je compte sur vous pour retrouver le chemin, ma mémoire me fait défaut... Ça doit être la trentaine.. » plaisantais-je alors que l'age n'avait surement rien à voir mais la neige pouvait changer un paysage et ma dernière venue remontait grandement.
Si notre si belle petite ville natale et le grand air frais du Canada n'arrive pas à me changer les idées ou à me sentir mieux, je ne sais honnêtement pas qu'est-ce qui arriverait à le faire. Je ne suis pas dans mon état normal depuis un moment déjà et même mes soeurs commencent à le remarquer. Je tente du mieux que je peux d'être forte comme je l'ai toujours été, mais avec toutes les nouvelles qui s'enchaînent l'une à la suite de l'autre, c'est toujours un peu compliqué d'arriver à reprendre le dessus et de rester positive comme je le suis toujours. Blake avait raison là-dessus la dernière fois qu'il est passé me voir et m'a dit que je ne pouvais pas toujours tout affronté seul et que même si nous avons l'habitude de toujours rester fortes - il parlait des soeurs Lennox - nous avons aussi le droit de montrer nos émotions, d'être triste ou bien en colère ou même heureuse. Bon, pour le dernier point, ce n'est pas tout à fait ça, mais on finira par y arriver j'imagine. Ce qui est certain c'est que ce weekend nous fera le plus grand bien et même si je n'ai rien contre les hommes qui sont dans la vie de mes soeurs - même si Cam ne compte pas puisqu'il est aussi mon frère et que je ne compte pas Ben dans tout ça parce que je pourrais passer 24 heures sur 24 avec lui - je suis tout de même heureuse d'être juste entre nous, les filles Lennox. Une fois nos chambres choisies, je m'installe aux côtés d'Ollie sur un grand canapé qui donne directement vue sur la grande fenêtre et sur ce magnfique paysage qui me manque souvent. Puis je me rappelle que si l'on avait jamais emménagés à Los Angeles, il y aurait bien des choses que nous aurions manqués... dont Ben pour moi d'ailleurs. « On devrait vraiment profiter de ces petits moments-là ensemble plus souvent. » Surtout que, même si je déteste y penser, je ne veux pas perdre une seconde de plus avec ma soeur s'il lui reste véritablement que cinq ans à vivre. Nos emplois du temps sont souvent bien chargés, mais il faudrait trouver un peu plus de temps pour en passer tous ensemble. « Je veux bien du thé aussi s'il-te-plaît. » Je souffle un bon coup alors qu'Ollie se lève vers la cuisine pour aller faire bouillir l'eau puis elle revient vers nous pour proposer une balade sur le même petit chemin qu'on empruntaient, gamines. « Je confirme que c'est vraiment l'âge qui fait ça, parce que je m'en souviens encore parfaitement. Mais je n'ai pas encore atteint la trentaine alors, c'est certainement ça. » Dis-je accompagné d'une grimace pour taquiner ma soeur. « Bref, tout ça pour dire que je suis bien d'accord pour cette promenade, ça nous rappelera de beaux souvenirs, mais il ne faudrait pas perdre Roxy en chemin. » Puis je me mets à rire alors que mes deux soeurs m'accompagnent.
« Je suis bien d’accord » C’est vrai qu’on a tendance à oublier que parfois, la simplicité de retrouver ses proches est une bonne chose. J’ai toujours été proche de mes sœurs, et c’est vrai que revenir à nos racines, avec elles, c’est une bonne chose. Pour toutes les trois. On a toutes les trois des moments difficiles ces derniers temps, même si mes bombes n’ont pas franchement aidé. Je m’attèle donc à préparer du thé pour nous trois, et propose de refaire cette petite balade qu’on avait l’habitude de faire quand on était gamines. Peut-être que ça a bien changé depuis, mais j’en doute. Deep Cove est tellement paisible et si identique que le temps ne semble pas l’affecter. Je ris en les entendant se moquer de l’âge de Roxy uniquement parce qu’elle est la plus grande et ne sait plus le chemin. A vrai dire, j’y allais souvent petite, juste pour me ressourcer et profiter de la nature. C’est ce que j’aime autant avec le Canada. S’il n’y avait pas eu toute ma famille à L.A, j’aurai sans doute pu profiter d’une opportunité pour retourner y vivre. Mais, faut croire que Cameron est rentré dans ma vie et a toujours su la chambouler. « Je dois encore connaître le chemin comme ma poche » dis-je avec fierté, pour les rassurer. Je commence à sortir quelques thés pour qu’elles puissent choisir leur saveur, et les tasses. La bouilloire fini par siffler et met l’eau chaude dans la théière, disposée sur un plateau. J’apporte le tout sur la petite table basse pour m’installer sur le canapé. « Je suis vraiment contente qu’on puisse faire ça…J’en avais besoin » dis-je en pensant à ses années qu’il me reste et à tout ce que les rêves qui partent en fumée suite à cette annonce. Je m’y suis faite, mais ça reste douloureux. Tout ce que je veux, c’est de pouvoir profiter d’elles pendant les derniers moments. « Quelle saveur ? » dis-je alors que Casey commençaient déjà à servir l’eau.
J'avais remarqué que Casey n'était pas vraiment elle-même depuis quelque temps mais je mettais ça, principalement, sur le compte de l'annonce que nous avait fait Ollie. Après tout même si j'étais proches de mes deux sœurs, elles étaient jumelles, elles entretenaient donc un lien encore plus fort qui dépassait même l'explication génétique. Ce weekend allait nous faire du bien et j'avais espoir qu'il nous englobe dans une bulle de positivité. J'avais vraiment besoin de penser à autre chose et je ne pensais pas me tromper si je disais qu'elles aussi. Une fois installée dans le fauteuil du salon, je jetais un coup d’œil malicieux à Casey avant de lui lancer un coussin alors qu'elle se moquait gentiment de moi. « Moque toi, tu vas voir ce qui va t'arriver. » plaisantais-je imaginant déjà la bataille de boules de neige que nous allions faire d'ici quelques heures voir le lendemain puisque la nuit risquait de se coucher plus tôt qu'à Los Angeles. « Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas retrouvées rien que toutes les trois. » dis-je avant de remercier Oliana qui venait de nous apporter les tasses et le thé. Je me redressais et regardais les parfums avant de finalement me contenter d'une valeur sure. « Je vais prendre menthe. » Je piquais un sachet avant de regarder autour de nous. « Je peux faire un feu si vous voulez. » J'avais souvent camper dans les montagnes avec notre père et même si ça remontait à quelques années, je n'avais pas perdu le coup de main pour allumer un feu surtout pas dans une cheminée avec le matériel adéquat.
Ça me rappelle tellement de bons souvenirs d'être ici et de profiter de ce weekend pour être que nous trois. Je crois qu'avec tout ce qui est arrivé ces derniers temps, c'est vraiment tout ce dont j'avais besoin pour me reposer et penser à autre chose que toutes ces merdes qui me tombent sans cesse dessus en fait. Je dois avouer que Ben me manque déjà un peu, mais c'est seulement parce que j'ai l'habitude d'être toujours avec lui et ce n'est rien contre mes soeurs. Justement, je compte bien profiter de ce moment que nous avons toutes les trois pour passer un bon moment avec elles. Avec tout ce que nous avons dans nos vies respectives, c'est tellement difficile de se voir ou du moins, d'être toutes les trois disponibles en même temps. Ce serait sans doute le moment idéal pour dire toute la vérité à mes soeurs, mais je ne peux pas faire ça, même si je sais qu'elles méritent la vérité. C'est juste que ça deviens de plus en plus compliqué de leur mentir et je déteste chaque fois le faire. Mais bon, ce n'est pas le moment d'y penser. « J'ai pas peur de toi Rox. » Dis-je en lui faisant une grimace puis je ris avec elle. Elle sait très bien que je blague de toute façon puisque bon, je ne suis pas tellement plus jeune qu'elle alors si j'insulte son âge, j'insulte le mien et celui d'Ollie en même temps. Quoique bon, apparemment, ma soeur jumelle et moi nous avons une meilleure mémoire qu'elle. Ollie revient avec des sachets de thés alors que je mets déjà l'eau chaude dans nos trois tasses. « Je veux bien menthe aussi. » Que je dis même s'il y a d'autres saveurs intéressantes. Je m'installe à nouveau sur le canapé et regarde mes deux soeurs, un grand sourire aux lèvres. « Bonne idée pour le feu Rox, t'es la pro là-dedans. » C'est vrai que je ne suis pas douée pour ça. C'est toujours elle qui le faisait avec notre père, moi je m'occupait de la cuisine pendant ce temps-là. « Alors... comme toute bonne soirée de filles, parlons mec. Ça va bien avec Cameron et Blake? » Que je dis curieusement même si nous nous donnons quand même fréquemment des nouvelles.
Je ris en les voyant se chamailler comme deux grands enfants. J’aime cette bonne ambiance, cela me donne l’impression de les retrouver pleinement. Comme lorsqu’on était gamine. Il manque Cameron à ce tableau parfait, mais il lui arrivait de ne pas être dans les parages, parce qu’il prétextait toujours qu’on faisait des trucs de filles. Et au fond, c’était vrai. Aujourd’hui, tout a changé entre nous, pour elles aussi, mais il est parfois aussi primordiale que je retrouve juste mes sœurs. Je bénis donc ce petit week-end en venant m’installer près d’elles avec un thé. Menthe pour elle, Fruit rouge pour moi, je laisse infuser et m’installe au fond du canapé alors que Roxy propose un feu : « Mieux vaut que tu le fasses, je risque de tout fait cramer. » Ou ne rien faire du tout. Généralement, ça ne prenait jamais et ça me laissait défaitiste. J’ai fini par abandonner, en revanche Roxy est, la seule, je crois à savoir en allumer un. Casey lance alors le sujet un peu sensible, mais qui reste essentiel : les hommes. Je regarde Roxy qui semble hésiter une seconde, avant de se remettre à fond dans le feu. Visiblement le sujet est sensible. Pour lui laisser du temps, je commence : « Ca…va, avec Cameron. » Je souris en disant son prénom, et vient jouer avec les deux bagues qui ornent désormais mon annulaire. « On essaye de trouver nos marques, nos deux vies sont chamboulées, je dois avouer. Mais…je ne regrette rien. » Je me penche pour prendre mon thé et venir porter mes lèvres avant d’ajouter : « Plus les jours passent, plus je tombe amoureuse…et plus je trouve ça…normal » Comme si j’avais enfin trouvé ma place. Celle qui m’était destiné depuis toutes ses années.
« Tu devrais, ils avaient tous peur de moi à Quantico. » plaisantais-je avant de joindre mon rire à celui de ma sœur. J'avais la sensation de ne pas avoir rigolé comme ça depuis des mois et en y pensant, c'était peut-être le cas. Ma vie, ces derniers temps du moins, n'était pas des plus faciles et si je donnais le change avec mes proches, ça devenait compliqué de gérer les deux faces que je devais offrir au monde. Je souriais en regardant Ollie nous servir le thé, menthe et fruits rouges, et j'approuvais de la tête. « Je gère alors, je n'ai pas envie de devoir expliquer aux garçons pourquoi on a écourté notre week-end. » riais-je avant de me mettre à faire le feu. Ce week-end était de base prévu pour Blake et moi, pour qu'on se retrouve un peu après des semaines difficiles. Cela dit, l'annonce d'Oliana avait un peu changé la donne et mon fiancé s'était gentiment retiré pour que je profite de ce moment avec mes sœurs. Je savais qu'il était déçu malgré le fait qu'il était aussi heureux que je les retrouve et passe du temps avec elles. Je l'étais aussi un peu mais au moins ici, je n'avais pas besoin de parler de l'agression et de mes angoisses. Parler de mon couple en ce moment était un peu délicat et je préférais laisser ma sœur parler du sien. « Je suis contente pour vous deux... Et tant que vous êtes heureux, on l'est aussi. » Cameron avait eu une patience à toute épreuve et j'étais certaine que ça avait joué sur le retour de flamme d'Oliie. « Blake et moi c'est... compliqué dernièrement mais j'imagine que c'est souvent le cas des futurs mariées non ? » J'haussais les épaules sans vraiment avoir envie de trouver une autre excuse à nos soucis. « Et toi et Ben ? » demandais-je à Casey alors que j'avais lancé le feu et que je pouvais me remettre dans le fauteuil pour profiter plus confortablement de la soirée mais aussi de notre discussion.
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Jeu 30 Jan - 12:04
