TW tentative de suicide (pas de description) • Sous une cabane faites avec des chaises et des draps, Aeries et sa petite sœur s’inventait des mondes et des histoires toutes plus farfelues les unes que les autres. Les gamins, extrêmement proche, d’âge comme de liens fraternels, étaient né à New York de parents plus ou moins absent. Les deux gamins avaient fini par s’apprendre à grandir tout seul, à s’élever seul. Inséparable, ils n’ont jamais eu de mal, au final, à grandir. Des rêves pleins les yeux et personne pour les raisonner, ils ont toujours vu trop grand et surtout, ils étaient trop naïfs. Mais ils ne l’apprendront que bien plus tard. Papa et maman qui passe à la maison comme des courants d’air n’était finalement là que pour financer leur vie, plus que pour les élever. Et comme ils ont grandi là-dedans, ils ne voyaient même plus que ce n’était pas normal. Ils s’avaient tous les deux et c’était tout ce qui comptait. Encore aujourd’hui, les deux se serrent toujours autant les coudes. Comme ils n’ont finalement jamais manquer de rien à part de figure d’autorité les deux étaient… difficile à diriger. Aeries était un gamin extrêmement têtu, trop curieux pour son propre bien et surtout particulièrement chaotique. Ce qui avait tendance à vite créer des étincelles et des drames. On aura beau lui dire de ne pas faire quelque chose, s’il en a l’idée c’est déjà trop tard pour qu’il y renonce. Il a du coup été plusieurs fois suspendu pour avoir faire des choses abracadabrantesque. Et il n’y avait personne pour le disputer une fois rentrer chez lui et l’autorité de l’école ne faisait aucun effet, donc, rien pour le dissuader de recommencer la semaine d’après.

Et il aurait pu ne pas pouvoir faire d’étude à cause de ça, ce fut sa sœur qui est bien plus calme et raisonnée que lui qui avait fini par lui faire entendre raison.  C’est donc à la moitié de son lycée qu’il se calma, du moins, juste assez pour ne plus s’attirer les foudres de la direction. Se concentrant donc que sur ses notes en plus de traîner avec son groupe d’ami même s’il restait aussi beaucoup fourré avec sa sœur. Aeries était un passionné d’invention en tout genre, que ce soit l’informatique, l’ingénierie ou encore la mécanique. Ses études supérieurs se dirigèrent évidemment par là. Les parents, toujours peu là, avaient financer leurs études et c’est ainsi qu’il put aller à Columbia où il se spécialisa en ingénierie, en biologie, en science et en informatique. Ca n’a pas été la période la plus facile de sa vie, d’abord parce qu’il ne voyait pas le monde tel qu’il était mais comme il l’idéalisait. Ce fut le premier retour à la réalité. Cumulant en plus bien trop de matière, Aeries avait failli abandonner. Encore une fois, sa sœur lui sauva la mise. On ne sait pas quel pouvoir magique elle avait mais elle avait toujours le bon moyen pour arriver à remettre Aeries sur les rails.

C’était le problème avec Aeries. Il avait beau être cette boule d’énergie et de positivité, il tombait toujours de beaucoup trop haut pour arriver à se relever tout seul. Et malheureusement, sa perte de toute motivation à la fac n’allait pas être son unique chute.

Finissant ses études plus ou moins haut la main, Aeries n’eut guère de difficulté pour trouver immédiatement un poste, ayant eu la proposition d’un poste déjà stable à son dernier stage, il ne choisit pas celui-ci. Ce dernier fut recruté par Tesla. Et Aeries, du haut de sa grande naïveté était jusque là un grand admirateur de Musk. Déménageant alors en Californie, se séparant alors de sa sœur un peu à contre-cœur, mais il n’a pas su refuser une telle opportunité.

Et ça aurait dû bien se passer. Après tout il avait plus que les compétences pour son poste mais… Rien ne se passe jamais comme prévu et s’il avait dû apprendre la leçon, il ne l’avait visiblement pas fait. C’était pourtant un Aeries avec beaucoup d’entrain et trop de motivation pour son propre bien. Se donnant à fond et surement bien trop, ça finit par tourner au vinaigre. Pour des raisons qu’il a encore du mal à discerner, il fut virer du jour au lendemain à grand coup de pompe avec interdiction de parler de quoi que ce soit à personne. On lui a même fait signer un contrat de confidentialité. Une chute faramineuse.

Ne pouvant plus se voir dans une glace, dégouté par ce qui lui était arrivé, il avait pris ses cliques et ses claques, pour partir à Los Angeles. Et il pensait pouvoir rejoindre une nouvelle entreprise mais ce qui lui était arrivé à Tesla l’avait totalement rayé de toutes les listes. Sa carrière avait été plus ou moins mis à l’arrêt forcé. Complètement au pied du mur, seul dans une ville qu’il ne connait même pas, il existait plus qu’il ne vivait, vivant sur ses maigres économies et continuant à se faire recaler quelques soient les portes à laquelle il toquait. Sa sœur n’était pas là, au bout du monde pour son travail, il n’avait personne pour le sauver.

C’est là qu’il faillit commettre l’irréparable, ne se rendant même pas compte de ce qu’il était en train de faire. N’ayant pas conscience, même, qu’il était sur le point d’ôter sa propre vie, noyer dans son désespoir.

Mais un ange gardien, qu’il se perdrait à l’appeler, avait toquer au bon moment. Le réveillant d’un coup comme s’il s’était pris la plus grosse claque de sa vie. Camille qu’il s’appelait. Il avait un projet et il le voulait lui. Aeries n’y croyait pourtant plus et le voilà qui arrive comme par miracle. Lui qui ne croit en rien de non prouvé scientifiquement, se perdait à croire en des choses qu’il jugerait d’absurde. Bossant alors, à nouveau, enfin pour un projet qui comptait, bien plus que des voitures de luxe, qui apportait quelque chose à des gens qui en avaient réellement besoin.