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 Le pudding à l'arsenic ~ April

Leonor Matthews
Land of the living
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Leonor Matthews
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#  Le pudding à l'arsenic ~ April EmptyMar 14 Fév - 22:06

April & Leonor

Le pudding à l'arsenic


Je serais plus à l'aise pour étudier à l'appartement et pourtant, pourtant dès que je le pouvais je passais mon temps à la bibliothèque de l'université. Car l'ambiance à l'appartement n'était pas des meilleures. Disons qu'April avait un sale caractère et que je préférais l'éviter autant que possible. Aussi j'avais été surprise de recevoir un message de sa part, je l'avais ouvert avec un peu d'inquiétude, il y avait pas mal de chance qu'elle me fasse des reproches. Mais non, au contraire, elle me proposait même de la salade de fruit, c'était surprenant ça. La bibliothèque avait finit par fermer, évidement. Alors j'avais prit le métro pour rentrer, espérant secrètement que ma coloc soit déjà couché quand j'arriverais. Mais non, elle me dit par message qu'elle a beaucoup de travail et qu'elle n'est donc pas couché. Je fais le trajet en échangeant quelques messages avec elle mais également avec les membres de l'équipe et puis me voilà devant la porte de l'appartement, qui ne veut pas s'ouvrir. Je soupire, derrière mes clés, une choses bute. Et je sais ce que c'est, ce n'est pas la première fois que ma coloc me fait ce coup là. Elle n'as pas retiré ses clés et me bloque ainsi. Heureusement qu'elle ne dort pas finalement, sinon j'aurais été condamné à dormir sur le paillasson. La porte finit par s'ouvrir sur ma coloc « Salut » Je vais poser mes affaires dans ma chambre avant d'allez rejoindre la cuisine, où la salade de fruit préparé par ma coloc m'attends. Je prends un bol et commence à manger avant de rejoindre April dans le salon, je jette un oeil sur les documents qu'elle a étalé partout, comme elle me l'avait indiqué plus tôt. Je reconnais certaine notion que j'étudie moi même avec la médecine du sport. Mais pas tout alors je demande « Tu bosses sur quoi ? » Je prend une autre bouchée de salade de fruit mais soudain je commence à avoir chaud. Je plisse le front, une gêne se fait sentir. Je regarde alors dans le bol avant de demander « Tu as mis quoi dedans ? » Je regarde les fruits, apercevant un morceau vert, je commence à prendre peur, encore plus quand je sens ma gorge qui se met à me gratter.
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April Hernandez
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#  Le pudding à l'arsenic ~ April EmptyMer 15 Fév - 23:31

Leonor & April
Le pudding à l'arsenic


Dire que l'ambiance à l'appartement n'était pas des meilleures serait un euphémisme, disons les choses comme elles sont. Leonor et moi, ça marchait pas, on n'était absolument pas compatibles, c'était insupportable. Alors oui, quand en rentrant de la fac, je m'étais rendue compte qu'elle n'était pas là, j'en avais profité pour m'installer dans le salon. Apparemment qu'elle travaillait à bibliothèque. Je comprendrais jamais comment certains faisaient pour travailler dans de tels endroits. Certes, toutes les ressources étaient à portée de main, mais j'avais besoin de musique classique et surtout, d'être à l'aise, pour travailler, ce qui n'était absolument pas compatible avec la bibliothèque. Puis j'avais désespérément eu besoin d'un break, les différents articles médicaux sur lesquels je m'étais penchée pour mon projet demandé par mon professeur d'immunothérapie me m'étant un peu trop montés à la tête. J'étais partie à la cuisine, pour estomac criant famine, et j'avais préparé tout un repas, finissant par préparer une salade de fruits. Le soucis des salades de fruits, c'est que c'est compliqué de ne pas en faire pour plusieurs personnes, alors j'avais contacté Leonor pour lui dire qu'il en resterait au frigo. Elle avait eu l'air surprise, fallait dire que je pouvais difficilement la blâmer. Encore une fois, on ne s'entendait pas spécialement bien, voire pas du tout.

Je m'étais finalement replongée sur mes articles, surlignant tout ce qui me semblait important avant de le résumer sur mon ordi, à la recherche de l'inspiration. La musique dans les oreilles, je n'avais pas entendu la clé butter dans la serrure, me rendant compte de mon erreur -plus que fréquente, soyons honnêtes- qu'une fois que Leonor m'avait envoyé un SMS. Voilà qui allait la mettre de bonne humeur tiens. J'avais posé mes écouteurs sur la table, me dirigeant vers la porte, tournant la clé dans la serrure avant d'ouvrir la porte.

- Salut. Désolé, vieux réflexe. Si tu veux, la salade de fruits est au frais.

J'avais finalement refermé la porte à clé, retirant -enfin- les clés de la serrure avant de les déposer sur la table de l'entrée. J'étais finalement revenue au niveau de la table sur laquelle mes affaires traînaient, relevant la tête vers elle.

- Un projet sur l'immunothérapie. Je savais pas trop par quel bout le prendre, j'ai préféré retourner aux sources avant de me spécialiser sur certains types en particulier.

Fallait dire que sur un projet pareil, c'était impossible d'y voir clair, il était bien trop vaste et.. Ouais, bien trop vaste. J'avais repris mon stabilo, me remettant sur mon article histoire de le terminer, j'étais presque à la fin de toute façon. Sauf que j'avais été interrompue par la voix de ma colocataire me demandant ce que j'avais mis dans la salade. J'avais relevé la tête, les sourcils froncés, elle me demandait la recette ou quoi ? Puis j'avais perçu le fait qu'elle semblait gonfler un peu, me faisant me lever directement.

- Je reviens tout de suite.  

Je m'étais ruée vers ma chambre, attrapant mon sac dans lequel je gardait mon Epipen -on est jamais trop prudents, les allergies aux hyménoptères- et j'étais retournée dans le salon, me mettant directement à son niveau.

- Ca risque de faire mal, désolée.  

Sans plus de cérémonie, j'avais planté la seringue dans sa jambe, laissant le produit se diffuser. Je l'avais retirée, récupérant le bol au passage.

- Ca va ?  

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#  Le pudding à l'arsenic ~ April EmptyLun 10 Avr - 13:35

April & Leonor

Le pudding à l'arsenic


Je suis agacée de ne pas pouvoir entrer car April a oublié de retirer ses clés, ce n'est pas la première fois et je me doute que ce ne seras pas non plus la dernière. C'est un petit truc, mais elle m'agace, car elle ne pense pas à moi. Heureusement qu'elle ne dort pas, sinon j'aurais du tambouriner pendant des heures. Elle ouvre la porte, s'excuse, je la salut. Je ne râle pas, même si j'en ai envie, ça ne sert a rien, ça ne changeras rien maintenant je suis entrée. Elle m'informe que la salade de fruit qu'elle a préparé est dans la cuisine, je la remercie et puis je vais poser mes affaires avant d'allez me servir un bol. J'ai faim, je n'ai rien mangé depuis ce midi, car je n'ai pas prit le temps après l'entrainement et puis surtout car je dois attendre que mon compte se remplisse un peu pour me permettre de manger à la cafétéria deux fois par jour. Alors je savoure les fruits, sans vraiment faire attention. Je rejoins April dans le salon, m'intéressant à ce qu'elle étudie. Elle m'explique qu'elle bosse sur l'immunothérapie et je comprends mieux pourquoi elle s'est tant étalée dans le salon, c'est un sujet loin d'être simple. J'ai eu plusieurs chapitres dessus et ça m'a prit la tête. Je vais lui proposé de lui passer mes notes quand je remarque que ma gorge commence à faire des siennes. Je connais cette sensation, trop bien, j'ai plusieurs fois manqué d'y passer à cause de mon allergie, quand les familles d'accueil ne faisait pas attention à ce qu'il me donnait. J'ai un souvenir bien précis d'une mère d'accueil qui m'avait forcé à manger un kiwi, persuadé que je jouais la comédie, mon séjour à l'hôpital avait également signé mon départ de chez eux. Alors je demande ce qu'April à mit dans la salade. Mais elle ne me répond pas et quitte la pièce, je plisse le front, hésitante. J'ai une seringue dans mon sac, que j'ai posé sur mon lit, est ce qu'elle le sait ? Non, je n'ai jamais dit à ma coloc que j'avais des allergies, si je lui avait dit, elle n'aurait surement pas mit de kiwi dans sa salade, ou elle ne m'en aurait pas proposé en tout cas. Je la voit revenir avec une seringue auto injectrice dans les mains, mais elle revient de sa chambre, pas de la mienne. Elle me dit que ça vas faire mal, je le sais, mais je m'en moque, ça feras moins mal que ma gorge actuellement. Je sens l'aiguille qui pénètre ma jambe, je grimace. Elle retire enfin le stylo, me prend le bol des mains et me demande si ça va. Je me laisse tomber sur le canapé, avant de souffler « Je crois que ça vas allez ... » Je passe une main sur mon visage avant de souffler « Le kiwi ... j'aurais du te demander avant » Mais je n'y avait pas pensé, car je n'avais jamais vu de kiwi à l'appartement, je m'étais bêtement dit qu'April n'aimait pas ça et n'en mangeait donc pas, mais c'était simplement car ce n'était pas la saison. Je regarde la seringue vide avant de demander « Tu as des allergies aussi ? » La question était stupide, personne ne se promène avec ce genre de seringue sans avoir d'allergie. Mais c'est ma façon de savoir ce qu'elle peut craindre, je réagirait plus vite si elle aussi fait une crise
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#  Le pudding à l'arsenic ~ April EmptyLun 1 Mai - 0:52

Leonor & April
Le pudding à l'arsenic


Ca, c'était bien la preuve que l'on ne connaissait rien l'une de l'autre, et ce malgré le fait que nous vivions ensemble. Certains pourraient trouver ça triste mais, dans l'idée, ça me convenait plutôt bien. Je n'étais pas du genre à vouloir me faire des amis, les relations de longue durée -qu'elles soient amicales ou amoureuses- prenaient du temps et de l'énergie et, sauf dans le cas de personnes avec qui le courant passait vraiment bien comme Aria, je devais avouer que je ne voyais pas l'intérêt. Et disons que Leonor et moi, on ne se ressemblait pas du tout, on était presque des opposées l'une de l'autre, à ce point-là. Je n'avais rien contre elle à proprement parlé, ou en tout cas pas plus que contre le reste du monde, mais ça ne changeait rien au fait que le courant ne passait vraiment que très peu entre nous, et je savais bien que je n'étais pas la seule à en avoir conscience. Mais, malgré tout, la voir s'étouffer sur ma salade de fruits n'était que difficilement agréable à voir, d'autant plus que j'avais déjà une forme de culpabilité qui grandissait en moi. Si elle faisait cette crise d'allergie, c'était de ma faute, et de celle de personne d'autre. Seringue en main, je l'avais à peine prévenue du fait que ça lui ferait mal avant de la lui enfoncer dans la jambe sans plus de cérémonie, la retirant de sa jambe avant de me reculer, attendant de voir si ça avait fonctionner. Bon, l'Epipen fonctionnait sur tout le monde, mais on n'était jamais trop prudent, non ? En tout cas, à peine m'avait-elle confirmé l'efficacité de la manoeuvre qu'un sourire satisfait -et rassuré- avait pris place sur mes lèvres. Ce dernier s'effaça finalement bien vite alors qu'elle parlait du fruit responsable de cette réaction, le kiwi. En effet, je n'aurais jamais pu deviner qu'elle était du genre à avoir des réactions au kiwi, la preuve.

- Tant mieux, si ça a marché. Et je suis vraiment désolée, je savais pas du tout pour tes allergies.

Ca avait beau être une évidence, ça ne changeait rien au fait que j'étais désolée, même si ça n'avait pas du tout était volontaire de ma part. J'avais finalement suivi son regard, écoutant sa question avant d'acquiescer, reposant le verre d'eau que j'avais attrapé pour en prendre une gorgée.

- Ouais, allergie aux piqûres d'hyménoptères, ma grand-mère s'en est rendue compte quand j'étais toute petite.

Et j'avais failli y rester, mais en soit c'était plus de l'ordre du détail, je ne me voyais pas m'étaler sur ce genre d'histoire à peine morbide et dramatique maintenant, d'autant plus que c'était toujours difficile pour moi de mentionner ma grand-mère, celle qui m'avait éduquée, celle qui m'avait regardée grandir et surtout, la seule qui m'avait montré une quelconque forme d'amour depuis ma naissance. J'avais fini par relever le regard vers Leonor, tentant de mettre fin au flot de pensées qui me sautait déjà dessus. Non, ce n'était pas le moment de penser à ma grand-mère.

- Et toi, tu as d'autres allergies ?  

Non parce qu'à ce rythme-là, je préférais encore que l'on soit l'une comme l'autre au courant des allergies de l'autre, ça éviterait d'autres accidents comme celui d'aujourd'hui, on était très franchement jamais trop prudent, la santé était bien une des rares choses sur lesquelles je ne jouais pas.

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