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 don't start now (river)

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#  don't start now (river) EmptySam 2 Mai - 16:37
Je tombe encore du lit ce matin. Bien trop tôt, alors que le soleil commence doucement à se lever. J’ai tendance à faire des insomnies quotidiennement. Pour rattraper mes nuits difficiles, je m’endors parfois net, dans la journée après un surplus d’activité. Comme si mon corps ne me permettait même pas de prendre le temps de me forcer à monter dans ma chambre. Ce matin, j’ai relativement bien dormi, mais lorsque j’ouvre un œil à 5h, je suis dans l’incapacité de me rendormir. Je décide donc de me lever, de descendre préparer du café pour tout le monde et d’aller commencer cette journée par un petit footing, histoire d’échauffer mon corps à ce qui va l’attendre. Basket, short, petit marcel, je m’en vais parcourir quelques kilomètres autour de notre maison, pendant près d’une heure et demi avant de revenir à grande enjambée. « T’as encore oublié de nous prévenir. » Rafael grogne en buvant son petit café, et il a raison. Il a dû paniquer une seconde en ne me voyant toujours pas descendu, et il sait que j’ai interdiction de sortir tout seul à moins de n’avoir prévenir où ils pourraient me récupérer, en cas d’emmerdes. Parce que ma vie, c’est ça : être surveillé H24 pour éviter que je ne pète un plomb, et si tout le monde ici a accepté cette condition, cela reste parfois difficile de le gérer. « Viens manger » dit-elle avec une voix bien trop maternelle, ce qui me force à l’écouter et m’exécuter. Elle installe une grande assiette d’œuf, poulet et petites légumes, avec mon grand verre de jus de fruit fait maison, histoire de bien commencer la journée. Ça étonnerait beaucoup de monde de voir ce que je mange, mais tout est calculé pour que mes muscles restent intacts et que je ne prenne pas un gramme. A la fin, je m’y suis habitué. Je dévore déjà bien assez affamé alors que le coach émerge enfin et que toute la maison semble s’animer. Il ne manque une personne, une personne qui a refusé ma proposition de venir s’installer, et vu l’heure elle est déjà en retard. Une fois terminé, je remonte dans ma chambre, me brosse les dents, enfile un meilleur short et redescend alors que le coach m’attends dans le jardin. Il fait beau, et ça va me faire du bien de travailler à l’air libre et non dans l’immense grange aménagé en salle de soir. Je commence par des renforcements musculaires, des pompes, des squats, des burpees. Tout y passe, je suis dans mon élément. Pourtant, une chose m’agace. Elle n’est toujours pas là – et ça commence à m’énerver. Je me redouble d’effort lorsque le coach finit par tracter un pneu de camion qu’il dépose devant moi : « Allez, mon grand. » Ce n’est pas un exercice que j’apprécie, mais c’est un des plus efficaces. Alors, j’enfile les gants qu’il tend, et commence à me mettre en position. Mes jambes pliées, mes mains agrippent le bas du pneu, le soulève, le pousse et le retourne pour le faire avancer. Je réitère ça plusieurs fois. Mon corps est déjà en sueur, mes cheveux gouttent déjà, et pourtant ce n’est que le début de la journée – parce qu’après ces exercices insignifiants viendra l’entraînement avec sac, puis avec des vrais adversaires. Ma routine, quoi.
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#  don't start now (river) EmptyLun 4 Mai - 11:55
Je suis en retard ! Bordel de merde ! Je déteste être en retard et j’aime encore moins ça en sachant que mon employeur est une vraie tête de con ! Tout est de la faute de Pepper ! Etant passée rapidement au cabinet récupérer quelques affaires pour les prochains jours – enfin, pour le mois tout entier – elle m’a coincé en voyant que Chris était là pour sa séance. Chris ce beau médecin qui, selon elle, a des vues sur moi depuis des mois sans que je n’y réponde positivement. Elle ne semble pas avoir compris que s’il n’y a pas eu de réponse de ma part c’est probablement parce que je ne suis pas intéressé. Mais elle m’a coincé dans leur discussion interminable qui m’a forcé à accepter un rendez-vous avec lui demain soir. J’aurais pu tenter d’étrangler ma collègue si j’avais eu plus de temps mais j’ai dû courir pour attraper un taxi et prier pour qu’il accélère un peu afin de rejoindre plus rapidement Highland Park. Le temps s’est écoulé trop vite et ma course payée, j’ai couru une fois de plus vers la maison arrivant toute rouge à l’intérieur. Il faut que je retrouve ma respiration et que je calme mes nerfs. Malheureusement déjà de très mauvaise humeur avec ce piège à la con dans lequel on m’a poussé, je sais qu’affronter Micky ne va rien arranger. « Bonjour ma belle. » Dans un sursaut, je me tourne vers Olivia que je ne savais pas être là. Son sourire tendre me rappelle celui de ma mère et m’apaise un peu. « Ils sont dehors pour son entraînement. » Elle m’indique la baie vitrée ouverte qui donne sur le jardin et je la remercie en laissant mon sac dans le salon. Pour l’instant je n’en ai pas besoin, pas s’il s’entraîne. Je ne vais certainement pas le suivre comme un petit chien pour masser ses muscles, il attendra d’avoir terminé. « T’es en retard joli cœur. » Mes muscles se crispent autant parce que – Eliott je crois – à côté de Rafael me rappelle ce que je sais déjà et me donne un surnom totalement déplacé. Moins que le regard appréciateur qu’il me lance. Et ils voulaient que je vive sous le même toit, certainement pas ! « Je suis au courant. » Je râle en refusant de m’asseoir à côté d’eux. Je m’adosse contre le mur, bras croisés sur ma petite poitrine. « Ça l’a mis de mauvaise humeur. » Il veut quoi ? Que je les supplie à genoux de m’excuser ? Non ! De toute manière en retard ou non, je ne sers pas à grand-chose tant qu’il s’entraîne ce que je me retiens de répliquer, il ne mérite pas que je gaspille ma salive. Sans rien dire, je pose mon regard vers Micky et là, oui, j’admets que ma mâchoire manque de tomber. Ce n’est pas tant ses muscles en mouvement et son corps en sueur qui me font réagir – même si beaucoup de femmes seraient en train de baver – c’est la taille du pneu qu’il soulève qui me choque. Ce truc doit faire mon poids, peut-être même plus, et s’il n’était pas en train de suer j’aurais douté de la difficulté de l’exercice. Le regarder faire est impressionnant et j’admets que pour une fois – très rare – mon bas ventre s’anime ce qui me semble étrange. J’ai été attirée par des hommes, jamais de cette façon. Il me suffit de repenser à mes mains sur son corps pour rougir encore. Et en même temps je le hais profondément autant pour mon passé que pour tout ce qu’il a lancé la dernière fois que je l’ai vu, ces propos tendancieux qui m’ont donné autant chaud qu’ils m’ont agacé. Pourtant le voir là, enchaîner les exercices avec un pneu énorme … je déteste admettre que ça me plait.
@micky baggins Rolling Eyes
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#  don't start now (river) EmptyLun 4 Mai - 21:12
Je dois avoir soulevé une cinquantaine de fois ce pneu immense qui m’arrive au niveau de mes cuisses debout. Je transpire comme un bœuf, je sens mes muscles tendues à chaque recoin, et pourtant, je continue sans me soucier de la douleur qui commence à se répandre dans mon corps. C’est plus un exercice mental que physique. Se dépasser. Se surpasser. C’est ce à quoi ces entraînements permettent, parce que sur un ring, savoir combattre est une chose, mais la différence se joue vraiment sur le mental. On se relève ou on abandonne. Je n’abandonne jamais. Je vais toujours au fond de mon combat, de mes prouesses. Il m’arrive de perdre, par ko technique, jamais parce que j’abandonne. Alors, je continue, même si du coin de l’œil je la vois enfin arriver et discuter avec Rafe. Ma tension s’augmente et je repousse le pneu un peu trop violemment. Je réitère, inlassablement, pendant quelques minutes, avant que la voix du coach ne se fait entendre : « Encore dix et c’est bon, mon garçon » Je suis à bout de souffle, les bras en feu, mais je me concentre sur ce pneu, avant d’enlever mon t-shirt déjà complètement trempé et le jette à terre. Je me remets à bosser. Neuf. Huit. Sept. Je grogne sans m’en rendre compte. Six. Cinq. Quatre. Je tente de contrôler ma respiration. Trois. Deux. Un. Zero. « Allez, c’est bon. » Mais je n’écoute pas, je continue à le soulever encore quelques fois comme si je n’avais toujours pas eu cette dose de satisfaction. Je n’entends pas ce que Rafe confie à River, mais ça m’agace. Autant de voir que son regard n’arrive pas à dériver de moi. Je soulève une nouvelle fois, mais le coach se plante devant moi et croise les bras : « Je te jure Micky si tu retournes encore une fois ce pneu… » Il ne finit pas sa phrase, parce qu’il n’a aucune menace contre moi. Mais, je l’écoute, comme un fils envers son père et relâche ce pneu, je sens mon corps tendu, et qui me fait mal. Le coach me donne une bouteille que je bois en m’asseyant sur le banc. « T’éviteras de casser tes partenaires de boxe cette après-midi, Micky. On a besoin de bosser ta technique, pas ta force » « Je sais. » « Non, parce que visiblement, t’en a rien eu à foutre la dernière fois » J’étais énervé, pas dans mon jour et j’avais du dépasser sans doute trop les bornes j’avoue. Je me penche, vide une partie de ma bouteille sur mon crâne, secoue mes cheveux, et me relève. L’eau me soulage, et fait descendre la température de mon corps. « Prends une pause, je reviens » Il rentre dans la maison, et alors que Rafe sort une cigarette, je sais qu’il va finir par s’éloigner parce que je refuse de polluer mes poumons avec cette merde. Je fais enfin attention à River, qui ne semble pas où se mettre. Mais ce que je remarque c’est ces joues légèrement rougies avant de descendre vers ce qu’elle porte. Un haut bien trop sexy qui met en valeur sa poitrine, et un jean qui lui colle bien à ses courbes. Si elle voulait allumer les gars, elle va y arriver. Ça ne m’étonne pas que Rafe ait tenu à lui parler. Buvant une nouvelle fois, je m’adosse et ajoute : « Règle N°1 : Ne jamais arriver en retard. »
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#  don't start now (river) EmptyLun 4 Mai - 21:40
Pourquoi est-ce que j’ai écouté Janie ? Pourquoi j’ai voulu mettre cette tenue alors que je devrais m’en moquer ? Elle a attiré le regard de Chris, bien sûr, mais pas seulement. Pourtant la seule personne pour laquelle j’ai osé m’habiller de cette façon est également la personne qui m’agace le plus. Le simple fait de le savoir à quelques mètres de moi suffit à faire grimper d’un niveau mon agacement. Je ne devrais pas être attirée par un homme que je ne supporte pas, il n’y a aucune logique là-dedans. Je n’arrive même plus à me comprendre et je ne peux pas mettre ça uniquement sur le dos de ma meilleure amie. J’avais envie de lui plaire et le réaliser me donne envie de m’en coller une histoire que mes neurones se remettent en place. Je suis plus intelligente que ça ! Je devrais savoir que ce dont j’ai envie n’est qu’une question d’attirance physique puisque pour le reste nous ne nous aimons pas. A vrai dire je ne suis même pas certaine que lui éprouve la moindre attirance comme ça peut être mon cas. Le plaisir qu’il a ressenti la dernière fois était uniquement dû à la détente de ses muscles, j’ignore pourquoi j’ai pensé à autre chose. Pourquoi j’y pense encore maintenant en le regardant déplacer ce pneu que je ne serais même pas capable de redresser. Non, en fait il tomberait sur moi et m’écraserait sans que je puisse y faire quoi que ce soit. Il y a une telle tension dans son corps qu’elle n’échappe à personne mais moi c’est différent. Mon esprit observateur cherche déjà les endroits où je vais devoir appuyer, ceux qui lui feront du bien, les mécanismes que je vais devoir soulager. C’est ainsi que je fonctionne : j’observe et j’anticipe. C’est une des choses que j’adore dans mon métier parce que ça me rassure et me donne un cadre que je peux comprendre. Cette première partie de l’entraînement terminée, il s’assoie sur le banc près de nous et semble enfin réaliser que je suis là. Evidemment, je sens encore plus mes joues chauffer. Je voudrais mettre ça sur ma course de tout à l’heure mais je sais que c’est faux. Ce sont ces vêtements que je porte qui me mettent dans cet état. « Règle N°1 : Ne jamais arriver en retard. » Ça, en revanche, ça m’agace. Voilà, il n’aura pas fallu longtemps pour que mes véritables émotions prennent le dessus. « Ce n’était pas voulu. » Il n’a pas besoin des détails. Je mords ma langue en réalisant que j’ai été un peu sèche. « Je vois pas pourquoi tu veux que je sois là avant, je ne sers à rien tant que tu t’entraînes. Alors franchement mon retard c’est qu’un détail. » Qui ne se reproduira plus évidemment. Je soupire et détourne mon regard vers l’endroit où il se trouvait avant. S’il est sans arrêt désagréable comme ça, travailler pour lui va être une torture. En revanche, Janie voulait que je le mette à cran : je l’ai fait sans le vouloir.
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#  don't start now (river) EmptyLun 4 Mai - 22:09
Je sens encore mon cœur battre encore trop vite face à cet entraînement intensif, et je tente de retrouver une respiration correcte en attendant le coach. Mais il ne faut pas que je reste inactif trop longtemps parce que mon corps va refroidir, et tout ça n’aurait servi à rien. Cependant, faisant enfin vraiment attention à River, je lui fais part de notre première règle, ce qui visiblement, l’agace déjà. « Ce n’était pas voulu…Je vois pas pourquoi tu veux que je sois là avant, je ne sers à rien tant que tu t’entraînes. Alors franchement mon retard c’est qu’un détail » Je la regarde fuir mon regard alors que moi j’aurai aimé planter mon regard dans le sien pour qu’elle comprenne. Je me lève donc, posant la bouteille sur le banc et m’approche d’elle. Elle sursaute en me voyant proche : elle est nettement plus petite, si bien que je suis obligé de lui relever la tête par le menton pour croiser son regard : « Règle n°2 : on est une équipe » C’est ce qui fait les bons boxeur en plus de leur mental, c’est son équipe. Les gens qui l’entourent, ses coachs, ceux qui le conseillent et l’entraînent. Ceux qui le corrigent et l’aide. « Un kinésithérapeute en boxe permet aussi de corriger des positions et des mouvements dangereux que je pourrais faire, afin d’anticiper des éventuelles blessures. » Je lâche enfin son menton, ayant son attention. « Tu pensais vraiment que je te ferai venir juste pour me mater, Wayne ? » Je souris malgré moi avant de me reculer un peu et commence à étirer mes épaules qui me font déjà mal. « Chacun a son rôle dans l’équipe. Toi compris. » Si elle ne l’avait pas compris, c’est que Rafe a mal fait son taff, mais il était sans doute trop obnubilé par son jolie minois et ses petits seins. Je relève enfin les yeux et ajoute lorsque je vois le coach revenir de sa pause : « Règle N°3 pour toi : Si tu veux pas exciter les deux autres chiens, je te conseille d’éviter de porter ce genre de chose. Si c’est ton but…fait toi plaisir. » Je tourne des talons et trottine vers les cordes que le coach commence à positionner sur le harnais un peu plus bas. Il me les tend, je recule, me positionne correctement et commence à activer mes bras pour les faire claquer une par une. Combien de temps ? Je ne sais pas vraiment, mais je grimace assez rapidement en sentant mes épaules me bruler malgré l’envie de lâcher prise. « Encore 2 minutes » Je grogne, mais continue la cadence, sans broncher, sans oser réduire. Je tiens la cadence, avant qu’il ne crie : « Burpees ! » Je lâche tout et me met à en faire comme si ces burpees étaient devenues une priorité. J’enchaîne, complètement à bout. « Corde ! » Je rechange, comme une machine, et termine visiblement les quelques minutes qu’il reste : « Burpees ! » Je sais que ce n’est que les dernières, mais quand je commence malgré moi à ralentir parce qu’à bout de force, il finit par rire et secouer la tête : « Allez va, c’est terminé pour ce matin » Je ne me relève pas. Je m’écrase au sol sur l’herbe et roule pour me mettre sur le dos afin de mieux respirer. Je l’entends s’éloigner, en disant à River : « Il est tout à toi, mais regarde ses épaules. J’ai l’impression que son épaule gauche bloque » Je ne m’en étais pas rendu compte, à vrai dire.
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#  don't start now (river) EmptyLun 4 Mai - 22:28
Mais j’ai quel âge là ? Je suis vraiment en train de bouder parce qu’il me reproche mon retard alors qu’il en a le droit ? Ou est-ce parce que je n’aime pas le fait qu’il se moque royalement de ce que je porte ? Merde, pourquoi est-ce que j’ai écouté Janie ? Elle avait tort et j’avais raison, y a rien chez moi qui l’intéresse et je n’ai aucune raison d’être attirée par ce petit con. Un petit con deux fois plus grand que moi dont la soudaine proximité me fait sursauter. Et pourtant la seule chose que je fixe c’est son torse sacrément musclé et luisant que j’ai sous le nez. J’ai déjà envie de poser mes mains dessus, de masser ou de caresser chaque centimètre de sa peau. Parce que j’ai adoré ça la première fois et que j’ai du mal à ne pas penser au fait que son corps est tellement ferme que ça en est impressionnant. Sa main sous mon menton me surprend mais la surprise est telle que mon corps n’a même pas le temps de réagir à ce nouveau contact entre nous. Après son torse il n’y a que ses yeux d’un bleu parfait que je vois. « Règle n°2 : on est une équipe. Un kinésithérapeute en boxe permet aussi de corriger des positions et des mouvements dangereux que je pourrais faire, afin d’anticiper des éventuelles blessures. Tu pensais vraiment que je te ferai venir juste pour me mater, Wayne ? » Quel enfoiré ! Je sais que je me ferme immédiatement ceci dit. Le pire ? C’est que je l’ai pensé et que j’ai vraiment mater ce pauvre con ! Qu’il me sorte ça m’énerve bien trop pour que je prenne la peine d’y répondre. Non, je préfère largement le fusiller du regard. « Règle N°3 pour toi : Si tu veux pas exciter les deux autres chiens, je te conseille d’éviter de porter ce genre de chose. Si c’est ton but…fait toi plaisir. » Ma bouche s’ouvre sous le choc et la claque mentale qu’il vient de me mettre me force à la refermer. « Je me suis certainement pas habillée pour eux, non ! » Je pourrais ajouter que je l’ai fait pour moi mais je n’aime pas mentir alors il prendra bien cette réponse comme il le veut de toute manière. Je le regarde s’éloigner et enchaîner tellement d’exercices que j’ai moi-même chaud. Je me considérais comme sportive mais je fais pâle figure face à lui. En revanche, je remarque très vite certaines mauvaises positions que je note dans un coin de ma tête jusqu’à ce que le coach le libère et vienne vers moi. « Il est tout à toi, mais regarde ses épaules. J’ai l’impression que son épaule gauche bloque » J’approuve d’un geste de la tête et me lève le rejoindre. Il reste allongé par terre et je me mets debout devant lui, cachant son visage du soleil. « Tu t’appuies trop sur ta jambe droite, ça te donne une tendance à vouloir compenser avec ton épaule gauche. » Dis-je avant de me mettre à genoux près de lui. « Relève-toi, ton épaule va rester bloquée. Face à moi, je vais t’aider à faire quelques mouvements avant de masser tes muscles. » Les mains sur les genoux, j’attends qu’il s’exécute en essayant de faire taire mon envie de lui en coller une pour tout à l’heure.
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#  don't start now (river) EmptyLun 4 Mai - 22:58
Elle va devoir vite comprendre comment on fonctionne ici, et c’est vrai que c’est pas commun. Même remarquable, mais c’est ce qui se rapproche pour moi d’une famille, d’une vraie famille. Mon nom est Baggins, mais je ne l’ai jamais été, non. Je les déteste en trop pour être proche d’eux. Alors, face à River, je tente de lui expliquer les choses, mais ne prends aucune pincette pour le lui dire. Parce que je suis comme ça, sans aucun filtre. A son petit regard qui me lance des éclairs, je sais qu’elle se sent offensée et vexée. Mais va bien falloir qu’elle s’y habitue. « Je me suis certainement pas habillée pour eux, non ! » Je souris malgré moi, parce que c’est une fausse excuse. Elle s’est bien habillée comme ça pour quelqu’un, c’est certain. Même si ce n’est pas pour les deux connards, elle peut aussi avoir un rendez-vous après sa journée. Mais je me concentre d’abord sur mes exercices en donnant tout ce qu’il me reste. Peut-être trop, sans doute. Si bien que lorsque le coach me lâche, je reste à terre, totalement épuisé et essoufflé. Je souffle comme un bœuf alors que je laisse mes yeux se fermer sous la pression du soleil sur mes yeux clairs. Jusqu’à ce qu’une ombre me masque cette agression. « T’appuie trop sur ta jambe droite, ça te donne une tendance à vouloir compenser avec ton épaule gauche. » Mes yeux s’ouvrent pour contempler River qui se penche en avant pour me regarder. Ses cheveux retombent par la gravité, mais c’est surtout son décolleté qui en fait pareil et me donne une vision parfaite de ce qui se cache en dessous. C’est petit, mais raffiné. Assez pour que me plaire. Tout le monde penserait que j’aime les femmes brunes et aux formes bien pulpeuses, mais non. Si j’ai une préférence pour les brunes, oui, et que je me tape ce genre de nana, je trouve charmant les femmes plus naturelles. Bon en fait….peut-être que je me tape tout en fait. « Relève-toi, ton épaule va rester bloquée. Face à moi, je vais t’aider à faire quelques mouvements avant de masser tes muscles » « Hmm… hmmm… » Je referme une seconde les yeux profitant deux secondes cette position, mais lorsqu’elle se relève, le soleil m’agresse à nouveau. Alors, je suis forcé de me relever doucement et grimace en sentant mes muscles encore tendus. Je m’installe face à elle, et alors qu’elle me montre un premier mouvement, je tiens la position et entends rapidement craquer ce qui me fait grimacer. Une seconde, je m’exécute avant d’ajouter sans un remord : « Alors…quel est le chanceux qui mérite cette tenue hein ? » Ma curiosité est peut-être un peu trop forte, et même si je joue peut-être au con là, j’ai une sacré envie de savoir pour qui elle a mis ce petit haut sexy.
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#  don't start now (river) EmptyMar 5 Mai - 11:00
Ma main me démange. Ce petit sourire sûr de lui me donne une furieuse envie de lui en coller une. Je le déteste ! Je le déteste autant que mon corps le désire, c’est à devenir folle. Je ne dis rien, mon regard suffit à lui faire comprendre ce que je pense réellement. Sur certains points il n’a pas tort : nous sommes supposés former une équipe, comme je le fais au cabinet. Je ne peux pas me permettre d’être en retard quand bien même n’était-ce pas voulu. J’aime être ponctuelle, les circonstances ont fait que je n’ai rien contrôlé. Seulement, il n’est pas question que je m’étale sur le pourquoi du comment, nous ne sommes pas amis, il n’a pas à savoir. En revanche, l’entendre me dire que je me suis habillée pour ses deux potes ça m’agace. Ces deux gars ne m’intéressent pas, toutefois ce qui m’énerve le plus c’est de savoir que je me suis bien habillée pour quelqu’un et que ce quelqu’un n’en a rien à faire. Bravo River, vraiment bravo ! Je suis une idiote dont le corps a été réveillé après des années à ne rien ressentir. La reprise de son entraînement me permet de chasser tout ça de mon esprit. Focalisée sur son corps en mouvement – en mettant de côté mes impressions de fille visiblement en chaleur – j’analyse ses positions et ses muscles ce qui me permet de savoir quoi faire une fois mon tour d’entrée en scène arrivé. Micky reste allongé à regarder je ne sais quoi, perdu dans ses pensées un instant tandis que sa respiration se calme légèrement. S’il reste ainsi je ne pourrais pas faire grand-chose pour lui ce pour quoi je le presse de se redresser quitte à ce que le soleil l’agresse de nouveau. « Hmm… hmmm… » Assis face à moi, je lui montre un premier geste qui provoque un craquement dans son bras qui le fait grimacer mais qui me prouve que son épaule a vraiment besoin d’un petit traitement avant le reste de son corps. « Alors…quel est le chanceux qui mérite cette tenue hein ? » Rapprochée de lui, une main sur son épaule que je maintiens immobile, j’attrape son poignet pour me permettre d’effectuer une manipulation. « Peu importe, ça fonctionnera pas de toute manière. » Sans un regard pour lui, j’effectue ma manipulation qui le fait de nouveau grimacer mais son épaule se détend immédiatement. « Tu permets ? » Je demande en m’approchant. J’attends qu’il accepte ma demande pour passer mes jambes de chaque côté des siennes ce qui me permet d’être assez proche pour commencer à masser son épaule. « Il y a quand même quelque chose qui m’intrigue … Qu’est-ce que j’ai bien pu te faire pour que tu me détestes exactement ? » Continuant d’éviter son regard, il grogne au moment où j’appuie sur une tension près de son cou qui disparaît et me permet de passer à l’épaule droite.
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#  don't start now (river) EmptyMar 5 Mai - 11:48
Assis dans l’herbe, j’étends malgré moi mes jambes parce que je ne supporte déjà pas qu’elles soient repliées. Mais je me concentre déjà sur mon épaule et suit le mouvement qu’elle m’indique. Je sens craquer ce qui me fait grimacer mais continue ce qu’elle me montre tout en tentant de comprendre pour qui elle s’est habillée comme ça. Elle se rapproche de moi, une main sur mon épaule, une sur mon poignée, elle fait bouger mes articulations, et je dois avouer qu’au souvenir de ses mains sur ma peau l’autre jour, j’ai de suite envie qu’elle réitère ça. « Peu importe, ça fonctionnera pas de toute manière » J’hausse les épaules malgré moi et ajoute : « C’est un con, alors. » Mais je grimace en sentant une douleur vive dans mon épaule. « Tu permets ? » Elle se rapproche un peu plus et je finis par acquiescer. S’aidant de ses mains sur mes épaules, elle s’installe sur moi, ces deux jambes de chaque côté de moi. Ses mains se posent sur mes épaules, et j’ai une sale envie de venir poser mes mains sur elle. Parce qu’une femme installée comme ça sur moi évoque forcément bien des choses. Mais je n’en fais rien, je reste immobile dans cette situation. Son parfum vient à mes narines, elle sent les fruits rouges et la vanille. Son regard fuit le mien, alors que je continue de l’étudier, mais avec cette proximité et cette domination, j’ai les yeux inlassablement mis face à sa petite poitrine. « Il y a quand même quelque chose qui m’intrigue…Qu’est-ce que j’ai bien pu te faire pour que tu me détestes exactement ? » Je grogne pour ce qu’elle fait et cette question qui me tends inlassablement. Mais je ne sais pas si elle s’en rend vraiment compte puisqu’elle passe à l’autre épaule. « Ce n’est pas toi » dis-je finalement en baissant les yeux un peu. « C’est plus…cette période » J’étais un véritable connard dont les humeurs changeantes rendaient la vie impossible à tout le monde. Je me sentais en colère tout le temps, même la boxe n’arrivait pas à m’aider vraiment. Jusqu’au jour où j’ai pas réussi à m’arrêter et j’ai explosé la gueule d’un connard à main nu…jusqu’à mort. Il ne méritait pas ça, j’ai finis par le comprendre mais ma rage non contrôlée a pris le dessus, sans que je n’arrive à m’arrêter. J’ai terminé devant un juge, jugé ‘malade’ et enfermé pendant 4 ans dans un hôpital psychiatrique. Alors oui, je déteste ce qu’elle me rappelle, ça ne veut pas dire que je la déteste elle, en tant que personne. Mais ça, je ne pourrais jamais vraiment lui faire comprendre parce que pour ça, il faudrait que je lui explique tout ça, et je refuse qu’une personne de plus ne me voit comme le monstre que je suis vraiment.
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#  don't start now (river) EmptyMar 5 Mai - 12:18
« C’est un con, alors. » Lèvres pincées, je me concentre encore un peu sur ce que je fais de peur de lui faire plus de mal que de bien. L’avantage d’être aussi concentrée que je le suis, aussi happée par mon travail, c’est que mes sentiments peuvent être mis en pause quelques instants. « C’est même un gros con mais je suis pas bien plus maligne, c’est pas un type sur lequel je dois m’arrêter. » C’est presque amusant de parler de lui comme ça sans qu’il le sache. Evidemment qu’il ne comprend pas, je suis la seule des deux à avoir ressenti une attirance à la con. Je l’ai bien compris, le choix s’est arrêté sur moi parce que je suis douée mais surtout parce que je ne suis pas son genre. Peut-être que c’est mieux ainsi ? Prendre le risque de gâcher ma chance avec ce contrat ne serait pas malin de ma part. Seulement … aussi près que je suis de lui, je peux déjà sentir mon corps se tendre. Il a envie qu’il me touche, que lui aussi découvre mon corps et je dois me concentrer sur mes gestes pour ne pas y penser plus que nécessaire. C’est ma façon de ne pas prendre le risque de le regarder et qu’il puisse comprendre ce qui m’anime. Quoi qu’étant donné qu’il ne s’intéresse pas, il ne verra rien mais qu’importe ! Tension dans son épaule gauche disparue, j’ose poser cette question qui me brûle les lèvres depuis quelques jours. Souvent j’ai besoin de comprendre les choses autrement ça me travaille et me rends folle, ce qui est tout à fait ce qui se passe avec lui. « Ce n’est pas toi. C’est plus…cette période » Soulagée, même si je ne devrais pas l’être, ma propre tension diminue à mesure que la sienne augmente. J’ai beau forcer sur son épaule, rien n’y fait et je comprends que ça n’a rien à voir avec l’entraînement. « Je ne voulais pas réveiller de mauvais souvenirs. » Mes yeux continuent de le fuir. Moins proche de son corps, encore plus ou moins assise sur ses jambes, j’attrape son bras que je commence à masser en mordant ma lèvre. Sans oser me lancer, je fais ce qui me rassure, ce que je contrôle mais arrivée à sa main je lève enfin les yeux vers lui. « Tes excuses sont acceptées. » J’effectue une légèrement pression pour détendre sa main ce qui le fait grogner. Inutile de regarder ce que je fais, je connais ces gestes par cœur et de toute manière maintenant que j’ai pris le risque de le regarder autant continuer. « Celles de la dernière fois. On a tous un passé qui peut nous faire du mal. Le mien n’est pas reluisant et je n’aime pas la personne que j’étais à l’époque, je n’aime pas être jugée sur celle que j’étais. Je suppose que c’est pareil pour toi, je ne peux pas te reprocher celui que tu étais avant. » De ma fratrie je suis celle qui est la moins rancunière. Qu’importe ma colère, je finis toujours par me transformer en guimauve et même si je voudrais vraiment le détester, il s’est excusé et ça n’est pas passé inaperçu.
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