I abandoned us, I know...On était non, j'étais de retour à L.A depuis quelques jours & impossible de penser à autre chose qu'à toi. Je t'avais promis de revenir, ce que je ne savais pas, c'est que cela allait me prendre 2 ans. Tant de choses se sont passé de mon côté en deux ans. Alors il en était forcément de même pour toi. Revenir ici n'était peut-être pas une bonne chose. Je ne l'avais pas choisi, je me devais être présente pour ma petite sœur. Lorsque cela s'est décidé, je n'ai pas réfléchi une seconde. Seulement maintenant que je suis ici et même si L.A est vaste et que j'ai de grande chance de ne jamais te croiser. Je n'ai qu'une obsession TOI. Je sais que c'est sans doute la plus grosse bêtise à faire, pour toi, comme pour moi, mais il faut que je te voie ! Quelque chose m'appel à toi, c'est entêtant. Pourtant, je ne me fais pas d'illusion, je sais que tu me détestes. Mais c'est plus fort que moi ! Je ne pourrais pas vivre à L.A tout en faisant semblant que tu n'existes pas. Cela me torture l'esprit. Je n'ai de cesse de tourner et retourner la chose dans la tête, je dois venir te voir. Même si ça m'effraye. L'autre jour, j'ai composé ton numéro machinalement, en voulant appeler quelqu'un d'autre. Ne me demande pas pourquoi. De toutes façons, il n'était pas attribué. Je sais très bien que tu changes souvent de numéro et puis tu m'as surement bloqué, comment t'en vouloir. Au fond, je ne sais pas à quoi, je m'attendais. Ce n'est que pure folie de vouloir te revoir, je le sais. Je suis masochiste avec moi et sadique avec toi. Tu as dû refaire ta vie enfin, je l'espère et moi, je vais arriver là comme un cheveu sur la soupe... Cette idée, ce besoin de te revoir, traine dans ma tête comme une rengaine, entêtante. Impossible de l'oublier. Personne ne comprend ce besoin, ni mes frères et sœur, ni mon meilleur ami. Peu importe, je le ferais, je dois le faire.
Aujourd'hui la boule au ventre, je me suis décidée à revenir dans notre quartier. Ce que je crains, c'est que tu me repousses, mais surtout, ce que je crains, c'est de sombrer. Je me suis battus pendant plus d'un an en cure de désintoxe et là, je prenais risque de tout envoyer en l'air. En plus, je n'en ai parlé à personne, je suis partie chercher un job et mes pieds m'ont conduits incontrôlablement dans ce quartier, où j'ai vécu tant de chose.
Je pourrais aller au club, mais je sens que je ne peux m'empêcher d'avoir une soudaine pensé, qu'on me jèterais à la porte, comme une mal propre. Mon cœur battait à tout rompre en arrivant devant la porte de notre ancien chez nous. J'ai frappé, un chien à aboyé. Ne me dites pas que c'est Jupiter. Enfin, peut-être as-tu quittés L.A pour vivre ailleurs. Nah, pas possible. J'ai entendu des pas arriver vers la porte. Mon cœur allait sortir de ma poitrine, s'il continuait à battre aussi fort. Je dis alors.
" Si c'est toi Ariel, tu ne devrais pas ouvrir"
Ce prénom dans ma bouche me fis mal, un goût acide et amer remontait dans ma bouche. Je voulais tourner les talons et partir, mais je ne pouvais pas, quelque chose m'avait poussé jusque ici. Je devais être là.:copyright:️ Crimson Day
Il était revenu ce matin de San Francisco. Il était revenu en car, dormant tout le trajet du retour. Il n'avait pas consommé pendant son petit roadtrip sur le pouce. Il avait eu du mal, mais il n'avait pas eu le choix. Il n'avait rien amené avec lui. Ça lui avait fait un bien immense. Il avait dormit, avait vue de belles choses. Il avait eu de grandes conversations. Il se sentait prêt à affronter ses démons. Décidé à s'inscrire à la boxe avec son cousin Ilyès. Prêt à vaincre ses démons, les détruire. Il était prêt à se reprendre en main, Ariel. Son voyage, ses rencontres l'avait convaincu que c'était aller trop loin. Vêtu d'un simple jogging, il nettoie l'appartement. Fait une lessive, passe la vadrouille. Y'a la musique en fond, du genre à le faire danser avec le manche. Goosebumps REMIXED qui l'emporte dans un tourbillon, le laissant danser au milieu de son salon. Jupiter qui le juge en coin, avant de se mettre à japper en se dirigeant vers la porte. Ariel sautille jusqu'à descendre le son un peu. Puis, jusqu'à la porte pour tendre la main vers la poignée. Une voix le fait stopper net. Putain, il hallucine auditivement, ça y'est. Cette voix, il l'a connaît. Bebe bat des cils, le temps suspendu, ses doigts tendus. Mais non, c'est pas possible en fait. Ariel, tu délires. Pourtant, la façon dont le Ariel avait été prononcé. La vibration des cordes vocales. Il saurait parmi mille façon d'entendre Ariel. Mais non. C'est juste pas possible. Pourtant Jupiter est assit droit devant la porte, couinant. Non. C'est juste pas possible. Il doit en avoir le coeur net. Il hallucine surement. C'est surement Willow. T'essais de convaincre qui là, Ariel? Il ouvre la porte d'un coup. Kronos qui fou son doigt dans le trou du sablier temporel, stop le temps d'avancer. Le sang de bebe se fige, se retire de son visage. Putain, c'est bien ça. Jupiter qui saute sur la brune, jappe, couine. Devenu grand, le chiot, il saute pour qu'elle lui donne de l'attention. Les poumons d'Ariel brûlent. Y'a la musique en fond, mais si lointaine maintenant. Ses doigts accrochés à la poignée. Deux ans. Elle aura mit deux ans à revenir et elle revient au pire moment de la vie du barman. Comme quoi... un malheur n'arrive jamais seul! Il relâche la poignée, recule comme s'il venait de voir un fantôme. Les dents qui se serrent abruptement, la gorge qui se coince ;
Sha...
Il chuchote, les yeux perdus sur elle. Incontrôlablement, il glousse de façon nerveuse.
I abandoned us, I know...Ariel ne m'avait pas écouté. En même temps, si je m'imagine à sa place, moi aussi, j'aurais fait ce choix. Savoir si j'hallucine, si c'est un rêve ou un cauchemar... Surement un cauchemar. Qu'est-ce qui m'avait poussé à venir ici, aujourd'hui vraiment, je ne sais pas.
Lorsque la porte s'est ouverte, j'ai cru que j'allais mourir. J'ai porté ma main à mon cœur. Il était là, après tout ce temps. Lui blanc comme un linge, voir un fantôme après deux ans ça vous fait un choque. Quelle idée, j'avais eu à venir ici, sérieux. Je ferme les yeux respire et baisse les yeux sur le chien, qui saute, jappe, couine, recherchant de l'attention de son ancienne maitresse.. Enfin, m'a-t-il reconnu. En même temps, mon odeur est la même, il a dû me reconnaitre lui aussi. Que Jupiter avait grandi, 2 ans, s'était écoulés depuis la dernière fois, alors rien d'étonnant. Je le gratouille, lui fait des papouilles pour qu'il se calme. Je relève les yeux sur bebe. Est ce que j'oserais de nouveau l'appeler comme ça, un jour, je ne sais pas et puis me le permettrait il ? Pourquoi autant de questions se bousculent dans ma tête sérieux. Tous mes sens sont en effusions devant l'homme, qui a bouleversé ma vie à tout jamais. Rien ne pourra jamais effacer tout ce que l'on a vécu. Si les murs de l'appartement qui se trouve derrière lui pouvaient parler. Ils en raconteraient des souvenirs. Des bien triste et violent, certes. Mais aussi énormément de bon souvenir. Tous les souvenirs se bouscule. Je suis comme ramenée dans le passé. Comme si j'étais revenu le lendemain de l'incident. C'était troublant et aussi très difficile à vivre. Mon attention revint sur bebe qui est bloqué là devant moi bouche bée, arrivant à peine à parler. Je lui ai fait un sacré choc. Sérieux le hasard, le destin, vous nous faites quoi là, hein?! Parce que je ne comprends pas ce qui m'as conduit ici, aujourd'hui.
"Je sais, c'était une mauvaise idée" fait la moue "Mais je devais venir, j'ai lutté, je me suis dit non n'y vas pas. Mais crois le ou non, je suis venu dans le quartier sans m'en rendre compte. Bon je ne suis pas venu à L.A par hasard hein, mais ici oui. Non pas que ne comptais pas te le dire, mais ..."
Bon dieu que je parlais trop, La ferme Shannon. Je secoue la tête, mais qu'est ce que je faisais là. Relève la tête et ajoute.
" Je sais, je ne suis plus personne pour te dire ça, mais tu devrais t'asseoir, désolée pour le choc. Je devrais partir"
Baisse les yeux et les relève avant d'ajouter
"Ne crois pas que je sois revenu aussi tard, pour te faire souffrir. Tu sais que je ne suis pas comme ça"
Une petite voix en moi n'a pas pu s'empêcher de jouer les bitch *Mais n'importe quoi, comment veux tu qu'il penses que tu n'as pas changé en 2 ans. TU l'as abandonné putain*, * Toi ta gueule* lui criais-je c'était assez compliqué comme ça. Pas besoin que la petite voix s'y mette. Je devais faire taire mes démons. Je repris une dernière fois avant de garder le silence.
" C'était compliqué, je n'ai pas pu revenir avant, si tu veux savoir. Si tu préfères que je parte. Dis-le je m'en vais."
Il n'arrive pas à parler Ariel, la fixe, le regard vide. Et elle se met à parler. Putain y'a ses genoux qui menace de lâcher. De le laisser s'écrouler sur le sol, telle la merde qu'il est. Et plus elle parle, plus bebe réalise qu'elle est vraiment là. C'est pas un rêve. Il l'hallucine pas. Shannon est là, après deux ans. Deux longues années à faire taire son souvenir pour ne pas souffrir. Et elle parle. Elle parle beaucoup trop. Mais le barman la fixe, sentant son coeur rater des battements consécutifs. Fait-il une crise cardiaque putain? Y'a tout son corps qui se soulève, frissons contre son épiderme. Et elle arrête de parler. Merde, Ariel va vraiment tomber, ses genoux l'supporte pas. La petite faiblesse quand elle pose ses yeux sur sa personne... putain, ce regard qu'elle balance l'assassine sur place. Il respire rapidement, détruisant ses lèvres de ses canines. Il goût le sang sur sa langue, il serre et desserre les poings pour contrôler sa crise de panique qui lui bouffe les tripes. Il trouve le courage, dans un fond de tiroir. Il trouve le courage de bafouer tout bas ; t'es... t'es jamais revenue... c'est tout ce qu'il trouve la force de dire. De murmurer comme un secret. Il détaille son visage, son parfait visage, les dents qui serrent tellement qu'il peut les entendre craquées entre elles. J'ai... j'ai... j't'ai attendue, t'es jamais revenue. Putain, t'es jamais revenue... Et sans s'en rendre compte, les larmes coulent sur ses joues, à bebe. Un homme ça pleure pas, mais aujourd'hui, il ne contrôle pas, bebe. Sa lèvre inférieure, meurtrie, tremble. Menace de craquer. Il prend une grande inspiration, tremble de tout son corps t'approche pas. T'approche pas putain, va-t-en. Va-t-en Shannon. Et il déglutit en prononçant son prénom à voix-haute. Après deux ans, elle revient et ouvre en Ariel une blessure calfeutrer avec du scotch. Rien de très solide, mais ce l'était, avant qu'elle ne soit sur le bord de sa porte qui jadis, était aussi la sienne.
I abandoned us, I know...Je voyais bebe défaillir devant mes yeux, mais lutter pour ne pas faillir. Il était comme ça, il n'a pas changé, sur ce point. Mais je le vois mal, il a changé, mais je vois toujours l'être dont je suis tombée follement amoureuse putain. Pourquoi je suis revenu, qu'est ce que je fais ici. Je détestais voir bebe comme ça. Ses poings serrés me font mal, j'ai mal pour lui. Quelle idée j'avais eu putain. Une sacré mauvaise idée. Ses mots me blessent en plein cœur, je l'avais mérité. Je l'avais abandonné, il m'a attendu, attendu et moi. Moi, je ne pouvais pas rentrer. J'étais prisonnière de ce putain d'endroit, dans lequel j'étais entrée par choix. Pour redevenir moi, pour combattre mes démons et m'en sortir. Mais j'ai rechuté et encre rechuté. Je tentais de le joindre de lui écrire. Mais aucune réponse. Le téléphone sonnait dans le vide et moi, je souffrais comme une merde au fond de mon lit du centre. Parce que je n'arrivais pas à guérir sans lui. Et que la seule autre personne qui aurait pu m'aider à m'en sortir était à des putain de kilomètre de moi. Et on voit le résultat. Même avec son retour à la maison et le calme retrouvé. Je me sens encore une sous-merde prête à défaillir et à sombrer, lorsqu'elle doit affronter son passé ou ses démons. Je serrais les poings si forts à m'en faire saigné les paumes de me rentrer les ongles dans la peau. Je détestais le voir souffrir et j'avais tellement de rage contre la vie qui s'était acharnée, sur la petite chose que j'étais. Les septs derniers mots prononcés par Ariel m'ont fait tomber à genoux. J'étais moins forte que lui, il m'avait mise à terre. Toute la rage que j'avais gardé en moi ces deux année se mirent à sortir, contre la seule personne, que je voulais le moins blesser au monde. Je me suis donnée en publique, en hurlant sur lui. "Tu ne sais rien de ce que j'ai vécu" Sanglotte "Je sais, tu t'en fous, mais j'ai été enfermé dans ce putain de centre. Tu vas bien rire parce que ce centre de desintoxe, j'y étais entrée de mon plein gré pour toi, pour nous ! Pour en sortir plus forte et nous sauver. Mais j'ai tout rater, tu entends? Tout raté ! Parce qu'il m'ont gardé quasiment 16 mois. Quand j'avais le droit d'appeler, j'ai tenté de le faire. Au début ça sonnait dans le vide et puis le numéro n'était plus attribué. J'ai tenté de te prévenir, mais tu ne l'as jamais su. Tu vas me dire, tu es dehors et en pleine forme. Mais tout ça, c'est du vent ! J'ai réussi à sortir grâce à mon frangin. Mais personne ne voit les fois où je fais mes crises. Oh plus d'alcool et de drogue pour moi non. Ça serait trop cliché n'est ce pas?! ."
Je lui montre mes cuisses.
"Voilà ce que je me fais pour ne pas sombrer."
Je recouvre mes cuisse avant d'ajouter
"Tu vas me dire, tu aurais pu rentrer. Mais quasiment 1 an et demie s'était écoulé depuis mon départ. Alors ça aurait changé quoi, que je revienne, par rapport à aujourd'hui hein dis moi! Dis le moi ! Rien!"
Ariel déclenche la tempête, voyant devant ses opales, Shannon tomber sur le sol. Et il se fait violence de ne pas s'approcher d'elle. Au contraire, il recule. Et elle se met à crier. Elle hurle, littéralement, sa rage. Sa Shannon, là, après deux ans et elle ne fait que s'écrouler sur le sol en hurlant. Comme si c'était fait pour être ainsi, à tout jamais. Ariel pose les mains sur ses oreilles, puis plante ses doigts dans sa nuque pour se contrôler. Les cries de Shannon ont toujours eu raison de lui. De sa folie. Oh non, pas encore. S'il vous plaît. S'il vous plaît. Arrête. Qu'il dit, les dents serrées. Arrête putain, arrête ! Sa voix augmente, presque par habitude. Oh t'as souffert? Oh ouais, pardon mam'zelle. C'est moi que t'as laissé ici avec des petits mots. C'est moi que t'as fait attendre comme un abruti pendant des semaines. Putain, putain Shannon tu réalises pas. J'me suis pas soigné moi, j'me suis pas sevrer de rien. Ni d'alcool, ni des drogues, ni de toi. Putain j'me suis sevré de rien. J'suis resté ici moi, tout seul avec Jupiter. TU m'as laissé derrière pour TE soigner. Et là TU reviens après deux ans, t'espères quoi? Putain t'es tarée? Sa voix casse en octave. Il hurle à son tour. La rage pulse dans ses veines, les larmes inondes son visage t'as pensée à toi. À TOI. Fuck ! Tu m'aurais retrouvée si t'avais eu envie y'a 1 an et demi. Va t'faire foutre putain J'TE HAIIIIIIIIIIIIIIS ! C'est tellement hurlé que Jupiter se réfugie dans la chambre de son maître et les voisins vont appeler les flics si ça continue. Putain! Ça allait si bien là, pourquoi devait-elle revenir? Mais elle se relève et elle tourne les talons, elle va partir Ariel. Ariel, elle va partir. Elle s'en va. Elle repart. Tu veux qu'elle parte, c'est ce qu'elle fait. Alors pourquoi t'avances vers elle rapidement? Pourquoi t'attrape son poignet à la voler? Pourquoi tu la tire vers toi? Et pourquoi t'attrape son visage pour dire plus doucement si tu savais comme j'te hais... et pourtant, dans tes larmes y'a douleur qui réfute ce que tu viens de dire. Pourquoi, Ariel, devant Shannon tu deviens un pantin désarticuler, encore 2 ans après son départ? Dis-nous parce qu'on comprend pas, nous. Ariel s'agenouille, la retenant par ses bras encerclés aux cuisses de son ex pourquoi t'es partie? Pourquoi tu vous a brisés ? Pourquoi tu reviens? Va-t-en. Non reste. Putain, il a besoin d'une ligne là, c'est officiel.
I abandoned us, I know...On était littéralement revenu 2 ans en arrière. L'inverse de ce dont j'avais voulu. Je voulais être une bonne personne pour lui. Mais il était évidemment, que je ne l'étais pas. À croire j'étais la noirceur de bebe. À croire que c'est à cause de moi qu'il est ce qu'il est. Mais c'est lui qui est jaloux. Lui qui n'acceptait pas que j'aie le moindre geste de gentillesse ou d'attention et encore moins d'affection pour un homme.
Lui qui s'énervait et là, c'est à moi qu'il demande d'arrêter ? Je fais tout, tout de travers. Je dois l'aider. Je ne veux pas le perdre. Mais qu'est-ce que je dis moi. Je l'ai perdu. Attendez, il a dit quoi là "Il ne s'est pas sevré de moi" Ma déesse intérieure se fit entendre, mais je la fit taire. Ca ne veut rien dire. Ni ça, ni rien. Il a raison j'ai pensé à moi et rien qu'à moi. Mais c'est vrai aussi, comment l'aider à décrocher à changer si moi je n'étais pas bien. Ma famille et mon frère me sont nécessaires pour aller bien. Malheureusement, il l'est aussi, mais je l'ai perdu pour toujours. Et puis quand on voit le résulta, c'est peut-être mieux ainsi. Il avait peut - être raison, si je l'aimais j'aurais du dire merde a la cure et revenir avec lui. Mais j'ai été égoïste, je voulais m'en sortir. Même si on voit le résultat infructueux. Son J"e te hais", m'a poignardé à plusieurs reprise en plein cœur et à l'estomac. Je suis morte de l'intérieur. Et pourtant bien devant lui. J'ai envie de vomir, tout me rend malade. Je me déteste d'être revenu. Je chuchote "Tu as raison, je n'aurais jamais dû revenir. Tu as raison, je ne suis qu'une sale égoïste" A bout de force, je me relève et commence à partir. Quand tout à coup bebe saisi mon poignet au vol et là, c'est l'électrochoc. Une décharge de mille volts en moi. Je me fige et me sens attirer vers lui. Je commence à sombrer. Au moment où ses mains entourent mon visage, je sombre. Ses mots prononcés me lacèrent la peau et les enraillent. Je le regarde au fond des yeux et vois ce que peu arrive à voir. Au-delà de la surface. C'est bien plus complexe que là haine, ce qu'il ressent pour moi. Mais quelque chose me transperce. Quelque chose à laquelle je n'avais pas prêté attention il y a deux ans. Je voulais qu'il soit lui, mais qu'il ait confiance en moi. Pas que j'arrive simplement à le faire plier. Je détestais ça. Je ne veux pas être la mauvaise. Je veux son bonheur. Je suis désemparée, lorsque je vois Ariel à son tour à genoux enliassant mes cuisses. Je le regarde avec tendresse. Parce que même si 2 ans sont passé. Je ne me suis pas sevrée de lui et je n'ai pas chercher à le faire non plus. Je détache délicatement ses mains et m'assoie auprès de lui.
"Pourquoi je suis partie ? Parce que je sentais que j'allais faire une connerie et que t'allait me perdre pour de bons. Mais le résultat est le même. J'aurais dû faire ma connerie, je suis trop nocive. Tu la dis toi-même, je suis tarée. Le monde se porterait mieux sans moi."
Il ne l'avait pas dit dans ce sens-là, mas, je l'avais pris ainsi.
"Je mérite ce qui m'arrive, je mérite de finir seule ma vie. Mais toi non. Pourquoi je suis revenu. Surement pour ça. Parce que je suis la seule à pouvoir te tenir tête et t'aider à t'en sortir. Ce que je n'avais pas compris. Il y a deux ans, c'est qu'on aurait dû s'aider ensemble. J'aurais dû te parler de ma souffrance loin de mes parents. J'aurais dû te parler du besoin de retrouver mon frère. Mais cette fameuse dispute à tout-fait basculé. Parce que tu n'avais pas confiance en moi. Parce que lorsque tu me voyais avec un homme tu pensais que j'allais te tromper. Mais il n'y a que toi que j'aime. Que j'aimais, que j'aimais." Labsus non révélateur. Je tiens à lui voilà tout "J'ai cru que j'allais y rester et que je t'avais tué. Je me suis détesté et je me suis dit que partir me faire sevrer et aidé était la meilleure chose à faire. Mais j'avais tort encore une fois et je t'ai perdu pour toujours. Désolée d'être trop fragile pour toi."
Des larmes roulent sur mes joues. Là, en face de lui, J'aimerais un peu de chaleur humaine, que je ne ressentirai plus jamais.
"Tu veux que je reste qu'on parle ou autres? Si oui, on rentre se poser. Si tu préfères que je parte, je rentre chez moi.":copyright:️ Crimson Day
Elle détache ses bras et instinctivement, bebe cherche à s'accrocher alors qu'elle ne fait que s'abaisser à sa hauteur. Elle s'explique, mais le cerveau d'Ariel n'assimile rien. Rien du tout. Il sent son parfum dans ses narines, entend presque son coeur battre. Elle est si près de lui. Putain, il sent sa chaleur et il défaillit. Là, sur le sol, comme deux gosses, à pleurer. Et pourtant, Ariel à l'amertume dans l'fond d'la langue. Il lui en veut de l'avoir laisser derrière. Il avait passé à autre chose, avant de la voir sur le pas de sa porte. Putain, c'est pathétique tout ça. Et bravement, il renifle, essuis les joues de Shannon okay, arrête de dire des bêtises et de pleurer. S'te plaît. Il se relève et l'aide à faire pareil. Il essuie ses propres joues en se raclant la gorge t'aurais pu ne pas revenir Sha. Je... je... c'était okay. Je... je vais bien. En es-tu si sur, Ariel? Et dans un coup de mou, il tire sur les bras de la brune pour l'enlacer fortement contre son palpitant qui tambourine sauvagement dans son thorax. Il respire fortement, sentant l'odeur de son shampoing qu'elle n'a pas changée. Il l'a serre contre lui, enfonce son nez dans sa nuque comme un gosse sans force. J'ai... j'ai cru mourir putain... comme si elle était partie avec sa vie, sans un regard derrière et pourtant, aujourd'hui, il avait apprit à vivre sans elle. Il n'a peut-être que transposer son obsession sur Willow... une autre qu'il détruit par une passion trop forte. J'ai cru mourir Sha... putain j'ai cru que j'm'en sortirais pas... il murmure contre sa nuque, la serrant comme si sa vie en dépendait. Il s'accroche a elle, comme à une bouée. T'as pas le droit d'revenir comme ça, t'as pas le droit putain, m'entends-tu? Il redresse la tête, appuis son front contre le sien t'as pas le droit d'me faire ça. T'avais pas le droit de partir, mais encore moins de revenir... putain t'as pas l'droit ma puce. T'as pas l'droit... Il se répète, comme un disque brisé. Les yeux perdus dans les siens, souffle contre souffle. Elle avait pas le droit de lui faire ça. D'être là, en ce moment et de juste toute foutre sa vie en l'air.
I abandoned us, I know...Assise à côté de bebe, son odeur envahissait mes narines et me ramenait 2 ans au par avant. Mon cœur tambourinai dans ma poitrine. Devant mes yeux défilait les moments forts de notre vie à deux. Le temps d'un instant, je me suis sentie comme en apnée, j'en avais oublié de respirer. *Sha respire, respire*. J'ouvris la bouche pour reprendre mon oxygène, mais s'est l'odeur de bebe, qui brulait mes poumons. Nous étions si proches de l'autre. Seulement quelques centimètre, nous séparaient. La violence des souvenirs me giflait, j'en étais sonné. Ce sont les mains de bebe qui me ramenèrent à la réalité. Mon cœur tressailli au contact de sa peau contre la mienne. Sa douceur me manquait. Lorsque sa voix retentit, mon cœur manqua un battement. Lorsqu'il s'éloigne, j'ai l'impression de manquer d'air, mais il m'aide à me relever. Je me raccroche à sa main. Puis ses paroles lacèrent ma peau. Je ne devais pas revenir, il allait bien. Sa manière de prononcer mon surnom, comme seul lui savait, n'était pas bonne pour mon petit cœur. Mais son mensonge non plus. Il le savait, je lisais en lui comme un livre ouvert & même si je pensais, que les choses avaient changés, en le voyant tout à l'heure, lorsqu'il a ouvert la porte. Je secouais doucement de la tête. Il n'allait pas bien, je le sentais dans mes tripes. Même après 2 ans, je ressentais encore ce qu'il ressentait. Je venais d'en avoir la confirmation à l'instant. C'est son appel au secours, que j'avais reçu en arrivant à L.A pour la seconde fois. Même s'il ne le reconnaîtra surement jamais... Quand tout à coup, il m'attire vers lui pour m'enlacer. J'ai bien cru, que mes genoux allaient céder. *Tu vas avoir ma peau Arien Jenkins, tu le sais ça ?* Coller tout contre lui, son cœur battant à tout rompre comme s'il était dans mes propres entrailles, allait me faire perdre connaissance. Je me tenais fort à lui inhalant son odeur, comme si elle était ma drogue. Celle dont je ne m'étais pas sevrée. J'allais sombrer s'il continuait ainsi. Ses mots brulaient le trou béant que son absence avait provoqué. La chaleur des mots prononcés dans ma nuque, signait mon état second. Je perdu quelque peu connaissance, mais pas totalement. J'étais toujours là debout dans ses bras. Mais déconnectée de la vie, qui nous entourait. Toute cette souffrance, que je nous ai infligée parce que je pensais bien faire, me faisait me detester d'avantage. Incontrôlablement des larmes roulèrent sur mes joues. Ariel me serrait si fort, au point de ressentir comme si nos os voulaient fusionner. Les mots incendiaires, qu'Ariel continuait de prononcer avait rendu les contour du trou beant incandéssant. L'inflammation de mon être semblait bien réelle, l'impression d'avoir la fièvre. Sa voix me faisait frissonner. Lorsqu'il se redresse, je me demande si je serais capable de rester debout s'il s'éloigne de moi. Mon cœur fait des sienne lorsqu'il finit par coller son front contre le mien, qu'il plonge son regard dans le mien, son souffle se mélant au mien. Jamais je ne saurais expliquer ce que cela me procure. Mais je défaillis un peu plus. Il va me tuer sur place. Sa souffrance me perfore le cœur. Nous sommes deux pauvres âmes qui souffrent le martyre. Je finis par souffler doucement. "Je suis désolée bebe, tellement désolée"
Je baisse les yeux J'avais oser l'appeler ainsi pourquoi ? J'allais finir de le tuer et moi aussi par la même occasion.
"Je..."
M'agrippant à lui, je replonge mes yeux dans les siens et
"Je vais réparer tout ça, je vais te réparer. Je ne te laisserais pas te détruire et détruire tes chances de bonheur"
Je m''éclaircie la voix enrouée par les larmes et d'avoir trop crié
" Je sais que tu veux me repousser, mais tu sais que je suis la seule qui te tiendra tête pour que tu y arrives. Ce ne sera pas simple. Ca durera un certain temps. Mais tu seras heureux"
Appuyant un peu plus mon front contre celui de bebe j'ajoute
" Si l'on s'est retrouvé aujourd'hui, ce n'est pas pour que l'on souffre, mais pour que tu commences à réaliser certaines choses. Je te connais par cœur, tu ne l'accepteras pas tout de suite, mais tu sais que j'ai raison. Je ... " Je tue mon 'Je t'aime' parce que je n'avais plus le droit de lui dire. Mais c'était encore vrai aujourd'hui. Je me battrais pour qu'il soit heureux et arrête ses conneries, en se tirant des balles dans le pied pour être malheureux.:copyright:️ Crimson Day
Elle est désolée. Et c'est pas assez, pour Ariel. Ce ne sera jamais assez, pour le blond qui a souffert pendant des semaines. Pendants des mois. Croyant s'être sevrer alors qu'il n'avait qu'été accro à une autre. Pendant qu'elle parle, Ariel ne fait que fixer les lèvres de Shannon qui bougent. Front contre front, les souffles qui s'agressent l'un contre l'autre. C'est presque trop douloureux, presque trop. Elle veut le réparer, alors qu'elle, en partant, l'a brisé en mille morceaux. Aujourd'hui, Ariel peine à donner son coeur, préfère collectionner les corps. Préfère collectionner les gémissements plutôt que les je t'aimes. Et ça, c'est le départ de la brune qui a tout saccagé son intérieur. Et même si elle se sent confiante, de sa capacité d'aider bebe, le blond lui, n'en est pas si sûr. Il serre plus fort contre lui, son nez caressant celui de Shannon tu... ? Qu'il chuchote, n'ayant retenu que ce qu'il veut bien retenir. L'un de ses bras aux reins de la brune, sa main libre remonte sur sa côte et il serre doucement. Pression qu'il exerce, son souffle qui s'accélère ...tu quoi? Qu'il réitère, pendant que sa main remonte jusqu'à sa joue, caressant volontairement le côté de sa poitrine. Incorrigible bebe.
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