Tellement douce comme étreinte, tellement forte, tellement puissante. Elle se perd entre ses bras, crie son nom, serre sa main, griffe sa peau sans s'en rendre compte. Elle implose, manque de souffle, ferme les yeux et cambre le corps. C'est plus fort qu'elle, Hannah, elle ne contrôle plus rien. Elle se laisse guider, bercer. Elle le laisse la noyer, l'embarquer dans son monde au creux de ses bras. Elle se fiche de la destination pourvu qu'elle l'atteigne avec lui. Et enfin elle retrouve sa vision, tandis ce qu'il fond sur sa bouche. Elle soupire entre ses lèvres, s'accroche à sa nuque de peur qu'il ne parte. Elle ne veut plus partir, Malone, elle veut rester là, pour toujours. Elle veut sentir sa peau contre la sienne, son souffle se mêler au sien. Elle veut entendre sa voix qui lui répète encore et encore ô combien elle est belle. Probablement ce qu'elle aura entendu le plus depuis qu'elle l'a revue, et ça la fait sourire. Sa main dérive jusque sa joue qu'elle caresse tendrement. Y'a que la lune qui les éclairent, et elle ne se rappelle pas l'avoir déjà trouvé aussi beau. Pas à ce point. "Je pourrais rester là éternellement..." Juste là, à le regarder droit dans les yeux. A profiter de cette douceur entre eux qui ne semble ne jamais s'être volatilisée. Elle a l'impression de n'être jamais partie. Que le monde s'est mit en pause, qu'elle reprend le cours de sa vie. Et puis son sourire s'efface, ses yeux s'embrument. "Je t'aime..." Elle se mord la lèvre, soupire doucement sans dériver ses prunelles de celles de Jenkins. "...Mais tu sais que c'est pas si simple, hein ?" Que ça ne sera pas aussi facile de tout effacer. Qu'ils ne peuvent pas reprendre les choses là où elle se sont arrêtées. Il est pas bête Ariel. Probablement que ça lui brise le cœur autant qu'elle, mais il s'en compte, pas vrai ? Perdue dans son regard, elle ne s'en détache que quand elle entend la sonnerie de son portable. Elle se redresse doucement pour ne pas le brusquer, cherche son jean qui à volé dans le coin, l'attrape du bout des doigts en se contorsionnant pour ne pas sortir du lit et prend son portable calé dans sa poche. Le nom s'affiche, la photo aussi. Ils sont proches avec Archi, ils ne se sont plus quittés depuis qu'il l'a rejoint en Grèce. Elle avait bien besoin d'un ami, ce jour là, parce qu'elle sombrait seule dans son coin. Il devait rester deux semaines tout au plus, il a finit par la suivre dans tous ses voyages. "Merde..." Elle répond, grimace et lui laisse à peine le temps de répondre. "Je sais je sais, tu dois être chez moi à l'heure qu'il est, je suis désolée. Je dormais pas, je suis sortie, j'ai pas vu l'heure passer et je suis désolée pour le petit dej... Mais promis je serais pas en retard, je te rejoins au boulot et on déjeune ensemble après le taf, ok ?" Elle parle vite, ne lui laisse pas le temps d'en placer une, mais il râle. Ils devaient manger ensemble, il devait l'emmener au travail, comme bien souvent. Il a débarqué chez elle et personne ne répondait et elle... Elle ne peut simplement pas lui dire qu'elle est là. Elle ne lui a pas encore parlé d'Ariel, de son retour dans sa vie comme un boulet de canon. "Génial, merci, encore désolée. A tout à l'heure." Et elle raccroche, soupire et pose son regard doucement sur Ariel. "...Il faut que j'y aille." Et elle n'en a pas la moindre envie. Elle veut rester là, avec lui, toute la nuit, toute la journée, quitte à louper le travail. "Passe moi ton portable..." Qu'elle soupire, tendant déjà la main pour qu'il l'y dépose.
Elle pourrait rester là, éternellement. Garçon qui hoche la tête, profite de l'étreinte avant de se reculer à contre-coeur d'elle. Il se laisse tomber sur le côté, baissant les yeux sur son corps. Le bout de ses doigts qui tracent des arabesques sur son épiderme. T'es bien Ariel. Meurtri, mais bien. D'une petite voix, les yeux dans les siens, il répond ;
j'vais t'aimer pour la vie bébé...
Doucement, il rebaisse les yeux, continue de tracer des cercles invisibles sur sa chair nue. Il embrasse son épaule, une fois. Puis deux. Puis trois fois chaudement avant de soupirer. Mais tu sais que c'est pas si simple hein? Ariel hoche la tête lentement.
oui... je sais...
Ta voix est faible, bloquée par la réalité. Tu ne pleurais pas pour rien tout à l'heure. Tu sais que c'est pas aussi simple, aussi facile. Même si, putain! T'aimerais ça rester ainsi pour toujours. Ne plus jamais quitter cette bulle de bonheur de l'avoir retrouvé. Ou qu'elle t'ai retrouvée? Son téléphone vibre, alors elle se lève et en voyant l'écran, Ariel entend son coeur craquer. Elle n'est plus à toi, par ta propre faute, Ariel. Et elle décroche, parle rapidement. Il laisse ses doigts continuer de caresser son derme, le long de sa colonne vertébrale. Elle doit partir. D'une petite voix enfantine, Ariel s'approche d'elle pour embrasser son dos ;
nion... reste... dors avec moi...
Tu sais que c'est peine perdue, qu'elle est trop bien, ta Hannah, pour rater le taf. Pour mentir à son mec. Elle n'a jamais été comme ça, nana. Mais tu t'essais quand même, t'espères, juste un peu... comme s'il y avait une infime chance qu'elle dise oui. Tu soupires, t'étirant pour attraper ton portable et lui donner. Assis désormais, tu enroules tes bras à tes genoux, descend les yeux aux draps ;
t'es... t'es heureuse avec Archi, ma puce?
Tu la regarde pas, tu parles tout bas, jouant avec les draps avant de te laisser retomber sur le matelas. Tes yeux fixent au plafond, le palpitant qui souffre. Pourtant, tu laisses rien paraître. Ta question est sérieuse et tu veux vraiment savoir la vérité. Même si la vérité va probablement te faire mal. Parce que tu l'aimes toujours autant, ta Hannah. Peut-être même plus qu'avant? T'en sais rien, mais tu sais que t'as ce trop plein d'amour en toi, pour elle. Tu ne l'a pas laisser partir par manque d'amour ou de désir. Au contraire. Vous n'avez jamais perdu la flamme en 5 ans, toujours à prendre soin de l'autre, comme si vous en étiez à vos premiers moments. Tu lui a fait l'amour, chaque fois comme si c'était la dernière fois. Tu l'a couvert de cadeaux, même quand il n'y avait aucune occasion spéciale. Elle t'étais si précieuse. Jamais vous n'avez criés sur l'autre, jamais tu ne l'a laissée aller dormir fâché. Ah vous vous êtes bien disputés, c'est même sain pour un couple. Mais jamais, jamais vous n'avez dérapés au point de vous insultez. De hurler. Le ton à augmenté, certes, mais pas à ce point. Vous vous aimiez trop, Hannah et toi. C'était plus que de la passion. Plus que de la raison. C'était vrai. Ta mère t'as toujours dit que t'étais chanceux, d'avoir trouver ton grand Amour à 14 ans. Et de l'avoir encore à 18. Qu'un amour comme ça, c'est rare, si jeune. C'est rare que ce soit aussi beau. Aussi stable. Aussi vrai. Et comme un con, tu souriais en disant "je l'sais m'man. J'ai d'la chance d'avoir déjà trouvé la femme de ma vie." Et ce soir, la femme de ta vie est là... après 10 ans et elle n'est plus à toi. Mais tu l'aimes autant.
Je vais t'aimer pour la vie bébé. Cette petite phrase qui lui étire les lippes, comme un réflexe, un automatisme. Bordel ce que ça lui a manqué. Tout, en faite, lui a manqué. Son parfum, ses lèvres, son regard, ses baisers, son rire. Toutes les petites manies, les mimiques, cette manière qu'il a de lui parler, de la regarder. Elle se sent si belle à ses côtés, si femme. Elle se sent vivante quand il est là. Elle était morte, Hannah. Elle est morte quand elle a passé la porte, et elle vient de s'en rendre compte. Elle l'aime, elle l'aime à en crever, mais c'est pas aussi simple. Ils peuvent pas tout régler dans un claquement de doigts, simplement parce qu'ils refont l'amour encore une fois. Aussi beau, aussi puissant que ça puisse être, ça suffit pas. Ca n'aidera pas. Et puis son téléphone sonne, elle l'attrape, répond à Archi qui s'inquiète d'avoir trouvé l'appartement vide. Elle avait oublié, Malone, qu'elle devait manger avec lui avant d'aller bosser. Elle s'excuse, trouve une solution et puis elle raccroche. Profitant de la douceur de Jenkins au passage qui embrasse doucement sa peau. Bordel ce qu'il est mignon, dans tous les sens du terme. Elle se tourne, tandis ce qu'il la supplie de rester. La gamine se couche sur le côté, caresse sa joue doucement. "Crois moi j'aimerais rester..." Mais elle est trop sérieuse, trop passionnée et trop raisonnable pour louper le boulot. Ce serait pas elle, elle s'en voudrait trop. Elle tend la main, se redresse alors qu'il lui donne son téléphone entre les mains. Elle s'affaire, pose le sien à côté d'elle. Mais elle se fige, Hannah, dans sa course. Elle se fige quand il lui demande si elle est heureuse avec lui, avec Archi. Elle relève les yeux, écarquille un petit peu. Merde. Il croit que c'est lui son petit ami ? Et elle ne sait pas quoi dire, la gamine, prise dans son mensonge. Au moins elle n'aurait pas à l'inventer. Et puis elle est persuadée qu'il jouera le jeu. Ou alors elle lui dit simplement la vérité, maintenant ? Non. Non elle peut pas, parce que c'est la dernière barrière qui la sépare de ses bras. Elle ne veut pas sombrer si vite. Elle ne veut pas s'aveugler de cet amour. Ils ont changés, plus rien ne sera jamais comme avant et elle veut savoir qui il est, maintenant. Si elle lui dit qu'elle l'a attendu lui toutes ces années, que ce n'était qu'un mensonge et qu'elle n'a jamais eu personne, il n'y aura plus rien à se dresser entrer eux. Elle va succomber, elle va sombrer - si ce n'est pas déjà fait - et la chute sera douloureuse. Elle ne saura pas réfléchir correctement, et lui non plus. Elle a besoin de temps, Malone, pour savoir ce qu'il se passe dans sa tête. Alors fébrilement, elle dévie le regard et répond doucement. "C'est quelqu'un de bien..." Tu réponds pas vraiment, Hannah. Elle n'affirme, n'infirme rien. C'est vrai que c'est quelqu'un de bien, que c'est un bon ami. Elle dit pas pour autant qu'il partage sa vie. De nouveau, elle tend le bras, cette fois pour rendre le téléphone à son propriétaire. "Je t'ai mis mon numéro dans tes contacts..." Mais l'écran est ouvert dans les notes du blond. Alors doucement elle ajoute. "Et ça c'est mon adresse... Avec le code de l'ascenseur..." Il n'y a pas vraiment de porte d'entrée. Si tu connais le code, tu monte jusque chez elle, directement. Fixant les prunelles d'Ariel, elle finit par déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Elle se relève, remet son jean et ses baskets. Le reste de ses affaires ont été balancées dans le salon. Elle rejoint la porte de la chambre, se stoppe avant de la dépasser. "...C'est jamais fermé." Traduction; Tu viens quand tu veux.
Elle aimerait rester... mais. Mais elle est trop studieuse. Trop parfaite, ta Hannah. C'est ce qui te plaît le plus chez elle... sa conviction. Sa ténacité. Et pendant qu'elle rentre son numéro dans ton portable, elle dit que c'est quelqu'un de bien. Il soupire, s'allongeant sur le dos une nouvelle fois ;
au moins...
Mais il sait qu'elle dit pas tout. Il sait pas ce qu'elle cache, mais il l'a connait encore assez bien pour savoir qu'elle a surfée sur la question, d'une réponse évasive. Es-tu heureuse?C'est quelqu'un de bien. Traduction ; j'en suis pas follement amoureuse. Parce que ta Hannah ne ferait pas ça, tromper son mec. Même avec toi Ariel, elle le ferait pas. Elle est trop droite, Hannah. Trop bien pour ce monde. Elle t'expliques ensuite qu'elle a mit son numéro et... son adresse.
Tu ferme ton téléphone, te tourne vers elle qui se relève et tu attrapes ton boxer pour l'enfiler rapidement. Tu contournes le lit et tu l'a saisit par derrière pour l'enlacer, ton torse contre son dos. Ton nez se niche dans sa nuque et tu respires doucement, son odeur qui n'a pas changé. Le coeur bat trop fort et tu déposes tes lèvres contre sa nuque ;
Tu veux que j'te fasse un café.. ?
Il serre ses bras autour d'elle, soupirant contre sa peau. Il remonte jusqu'à embrasser sa joue tendrement, tout près de son oreille pour chuchoter ensuite ;
Tu m'manques déjà...
Alors oui, Hannah, il veut étirer le temps en te proposant de te faire un café. En t'enlaçant comme un gosse qui veut pas que tu partes. C'est pas réel, aimer à ce point.
Elle évite la question, elle n'y répond pas vraiment. Ouai, c'est quelqu'un de bien Archi, mais bordel c'est pas dans ses bras qu'elle veut être. Elle ne l'a jamais voulu, elle n'a jamais voulu personne d'ailleurs. Y'a personne qui sait faire battre le cœur de Malone comme Ariel sait le faire. Elle ment, mais il ne se pose pas de question, Jenkins. Il récupère son portable, dans lequel elle inscrit son numéro et son adresse. Une invitation silencieuse, comme celle qu'il lui avait faite. Viens, débarque. Quand tu veux Ariel. C'est contradictoire, elle sait qu'au fond, ça non plus ça n'aidera pas. Mais elle ne peut pas. Elle ne peut pas rester éloignée de lui maintenant qu'il est là. C'est pour ça qu'elle est partie si vite il y'a cinq ans. Pour ça qu'elle a quitté le pays avec le premier avion. Parce que si elle restait trop près, elle allait se brûler, retomber dans ses bras. Et c'est pas ce qui leur faut, pas encore. Elle se dirige vers la porte, mais lui la prend de court. Il se glisse derrière elle, l'enlace et elle soupire. Elle sourit Hannah, ferme les yeux pour profiter de son étreinte. Merde elle partira jamais à ce rythme là. C'est dingue ce qu'il est mignon, il la fait fondre la petite. Elle se tourne vers lui, se glisse au creux de ses bras, la tête calée contre son torse. Elle se blottit comme une gamine en manque d'affection. Véritable bisounours, il pointe encore un de ses points faibles. Elle résiste pas, Hannah, à autant de douceur. "T'essaye de gagner du temps, Honey..." C'est soupiré, presque boudé pourtant le sourire aux lèvres. Elle se redresse, cale son menton contre la poitrine d'Ariel pour plonger son regard dans le sien. "Je te jure que j'aimerais rester, et prendre le petit dej... Et regarder des films nuls sous une couette avec de la glace. Se moquer des acteurs qui jouent mal dans le fond de ton canapé et écoutant la pluie tomber..." Elle se perd presque dans ce qu'elle dit, envieuse de sa propre imagination. "Mais j'peux pas. J'ai une rubrique à présenter...J'ai pas le droit de les planter." Autant on ne remarquerait pas son absence dans un bureau, autant devant les caméras, c'est différent. Elle reprend son portable, grimace doucement et embrasse de nouveau les lèvres de son amant, soufflant contre ses lippes. "Faut me laisser partir..." Malone se mord la lèvre, caressant la joue du barman en penchant légèrement la tête. "Promis, je suis pas loin cette fois..." Et elle a plus d'excuses, Malone, maintenant qu'il sait où elle habite.
Elle se tourne vers toi, t'enlaces, la tête contre ton coeur qui n'a jamais cessé de battre pour elle, en fait. Et tu la serre. Tu la serre alors qu'elle te dis qu'elle aimerait ça, rester. Que vous écoutiez des films moches, sous le plaid... mais elle peut pas. Plongeant tes yeux dans les siens, tu caresses son nez du tien en chuchotant ;
je sais ma puce... t'es trop parfaite pour ce monde..
La planète. Elle est trop droite, ta belle Hannah. Trop fidèle. Trop fiable. Et même si tu pensais pas ça possible, tu te surprends à retomber amoureux d'elle, même en ayant jamais cesser de l'aimer vraiment totalement. Il faut que tu la laisse partir. Tu fais une moue, elle t'embrasses avant de caresser ta joue. Douce caresse qui te fais sourire bêtement.
Je sais... mais... tu me manque déjà...
Nouvelle moue boudeuse, il bat des cils de façon enfantine avant de lui donner un baiser sur la joue. Puis un deuxième. Puis un troisième et un tas d'autres baisers avant d'éclater de rire. Les guerres de bisous... putain ça aussi ça date de loin.
Okay, okay, j'me rend et j'te laisse filer... mais j'ai pas envie.
Doucement, il niche sa tête dans son cou, en soupirant. Il a pas envie de la laisser partir là. Vraiment pas. Encore un peu?
J'te laisse dans 1 minutes, promis...
Qu'il dit comme un gosse, avant d'embrasser son cou en la serrant plus fort contre lui. Sa douce Hannah. Sa belle Hannah.
Elle se blottit, Malone, elle se laisser bercer alors qu'il la serre un peu plus fort dans ses bras. Bon sang ce qu'elle se sent bien, quand il l'enlace comme ça. Ca devrait pas être permis d'être aussi heureuse, aussi apaisée. Ca devrait pas être permis d'être aussi amoureuse. Elle fronce le nez à ses dires, lève les yeux au ciel. "Toujours pas objectif. Faut que t'arrête de croire que je suis parfaite." Elle est loin de l'être, mais ça l'attendrie de voir qu'il a toujours cette vision d'elle après toutes ces années. Faut la laisser partir, Ariel. Il n'en a pas envie, arrache un sourire tendre à la jeune femme. "...Tu va me manquer aussi." Il lui manque déjà, en faite. Rien que l'idée de passer la porte lui brise le cœur. Et puis il embrasse sa joue, encore et encore, alors qu'elle se débat sans grande conviction en éclatant de rire. "Arrête !" Elle retombe en enfance, la brune, dix ans en arrière. Elle s'accroche à son cou, calme son rire, les lippes étirées. Elle avait oublié ce que c'était que d'être heureuse, de l'être sincèrement. "Gamin..." Elle secoue la tête, mord sa lèvre en replongeant son regard dans le sien. Et doucement, il replonge dans ses bras, cale sa tête contre son cou tandis ce qu'Hannah passe sa main contre sa nuque qu'elle caresse doucement. Elle ferme les yeux, semble fondre sous ses bras, se détendre instantanément. "Je vais être en retard, bébé..." Elle murmure, glisse encore ses doigts dans sa chevelure blonde en soupirant. Elle non plus elle ne veut pas partir, elle ne veut pas quitter ses bras. Elle a peur de passer la porte, que tout change à nouveau. Que leur bulle éclate, qu'ils doivent affronter la réalité, encore une fois. "Et si je te promet qu'on se voit vite... ?" Elle se redresse, cherche à capter ses prunelles encore une fois. "Je sais pas quand, ni comment mais... Vite." Le plus tôt possible en faite, peu importe les circonstances. "Je veux pas rester loin de toi, Ariel. Je veux plus." Plus jamais.
Elle rigole et c'est la plus belle mélodie du monde à ses oreilles. Il fait le gamin, chose qu'elle ne manque pas de préciser. Et ça le fait sourire, Ariel. Putain c'est ça que c'était? Ça il l'avait oublier... comment c'est bon d'être avec elle. Rassurant. Sécurisant. Combien il se sent chanceux, juste en la tenant contre lui. Combien dans ses yeux, il se sent le plus beau. Le plus fort. Le meilleur copain de la terre. Et ça lui manquait, ça aussi. De ce sentir comme un bon mec.
Elle va être en retard. Mais vous vous reverrez vite. Elle veut pas rester loin de toi. Et ça t'fais sourire comme un taré.
Okay ma puce... j'te laisse y'aller, parce que la planète à besoin de la plus belle chroniqueuse de la terre.
Tu l'embrasse chastement sur les lèvres avant de t'en séparer à contre coeur. Tu soupires, puis gentiment tu lui tape une fesse alors qu'elle s'éloigne ;
hey nana.. passe une bonne journée...
Il sourit, les bras croisés sur son torse, s'avançant sur le pas de sa porte ;
fais attention sur la route. Je t'aime.
Cette phrase est dites presque en chuchotant, mais elle l'a entendu, de toute évidence. Et doucement, il attend qu'elle ait quittée son champ de vision avant de refermer doucement la porte de son appartement. Il retourne dans son lit ou elle a laisser son odeur, repense à cette nuit, le coeur battant trop fort. Elle est revenue. Il le savait qu'elle viendrait. Il le savait qu'elle l'aimait encore.
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Mer 9 Déc - 10:45