Little Sister Johnson • (
Faites moi des propositions pour l'avatar) Quelques années après ma naissance (19/21 ans aujourd'hui, née en septembre), une petite fille est venue agrandir notre belle famille et quelle petite fille, toi.
Ma petite chipie de petite sœur adoré. On s'est aimé des l'enfance. C'est un petit bout de femme, au grand cœur. Comme je l'aime ! Elle a été mon port d'attache pendant ma fugue. Pas un jour ne passait, sans qu'on s'écrive. Bon, elle ne devait en parlé à personne certes. Mais le fait qu'elle en parle, à mes parents, à couvert mes arrières. Ils ont compris, que j'étais en vie et que j'avais besoin de temps. Cette épreuve à renforcer notre lien de sang.
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15 Avril 2014
Le soir de la fameuse dispute, tu avais préféré rester en dehors. Je peux te comprendre, tu étais jeune. Trop jeune.
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Nuit du 23 + 24 novembre 2017
La nuit de ma fugue, tu m'as supplié de rester ! Tu voulais partir avec moi, mais je ne pouvais pas te faire vivre cela. L'avenir était devenu incertain pour moi, je ne tenais pas à t'infliger ça. Sur la route, je n'avais qu'un seul regret, t'avoir laissé, tu commençais à me manquer. J'ai fini par m'arrêter à un diner, pour manger un bout. Mon cellulaire s'est mis à vibré, un message de toi s'est affiché. "
Je te comprends, mais je t'en supplie ne fait pas comme lui, écris moi" Je t'ai répondu ces quelques mots : "
Je vais bien, je t'écrirais, prends soin de toi et Tais toi" Tu as quelques défauts comme tout le monde. Mais nos secret reste secret. Pendant mon absence, pas un jour n'est passé, sans qu'on ne s'écrive au moins une fois. Cela a en quelque sorte renforcé notre lien.
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Début décembre 2018
Grâce à toi, lorsque je me suis décidé à rentrer, j'ai su que vous étiez dans la maison de San Francisco. Arrivée sur place avec le grand ami, qui m'a accompagné, c'est toi qui m'a rejoins et que je revu en premier tu m'a frapper de toutes tes forces, avant de me serrer tout contre toi, au point que ton coeur tambourine en moi et tu m'as dit :"«
JE TE DÉTESTE DE M’AVOIR LAISSÉ AVEC LES PARENTS, J’AI VÉCU UN ENFER. MAIS JE SUIS TELLEMENT HEUREUSE DE TE REVOIR. JE TE LE DIS SI TU REPARS, HORS DE QUESTION, QUE TU ME LAISSES. TU AS COMPRIS.» & je t'ai chuchoté en retour « Je ne t’abandonnerais plus jamais, pardonne-moi ! » Qu’il était bon de pouvoir te serrer dans mes bras et de sentir ton odeur, si familière. Après un petit temps. On a fini par se diriger vers la maison, tu m'as serré la main, à m’en faire mal. Arrivée sur le perron, j’étais terrifiée. Tu as glissé la clef dans la porte et est entrées seule. Jet t'ai entendu demander aux parents de s’asseoir sur le canapé du salon. Sans trop rechigné, ni poser de questions. Ils ont accepté.
Lorsque les parents m’ont vu, ils sont tombés dénues. Maman a fondu en larmes sans bouger, papa me gifla d’une force magistrale. Je l’avais bien mérité. Lui, que je n’avais jamais vu pleurer, explosait en sanglot avant de me serrer dans ses bras. «
NE NOUS REFAIS PLUS JAMAIS ÇA SHANNON » NOUS AVONS BIEN CRU NE JAMAIS TE REVOIR. ON A CRU MOURIR LORSQUE TU ES PARTIE. SI ON A TENU BON, C’EST GRÂCE AUX NOUVELLES DE TA SŒUR (NE LUI EN VEUX PAS), PARCE QU'ELLE A RÉUSSI À NOUS FAIRE COMPRENDRE QUE TU AVAIS BESOIN DE TEMPS » Petite coquine que tu es, mais tu m'a sauvé la mise alors je t'en serais toujours reconnaissante. Papa ajouta «
Pardonne-moi pour tout ce que je t'ai dis. Je t'aime ma fille» J’étais sans voix, c’était incroyable, j’avais énormément de chance d’avoir un tel père. Maman me prit dans les bras en ne disant que deux mots : «
Pardonne moi » Je la serrais fort dans mes bras. Je lui en voulais encore, mais on a qu’une maman. Mon accompagnateur était en larmes, ému, par nos retrouvailles. Je le présentais aux parents et s’en suivis une longue discussion, détaillée, mais pas trop, de tout ce que j’avais vécu. Je pensais à bebe, à Doly en ravalant quelques larmes. Bon dieu qu’il me manquait. Puis, je pris la parole et dis : "
J’ai besoin de vous, je veux reprendre ma vie en main. Mais pour ça, il faut que j’entre en centre de désintox, j’ai pris de très mauvaises habitudes, mais ça va aller, je vous le promets. "
(Ce qu’elle ne disait pas c’est qu’après elle partira chercher son frère. Elle ne pouvait se résoudre à vivre sans lui.)
Puis je suis partie en désintox et ai une rechute, là les psy et médecins, ont compris que j'avais besoin de la présence de notre grand-frère pour me reconstruire. Après des mois de traversée du pays, nous n’avons malheureusement pas retrouvé notre frère aîné. J’étais totalement effondré et mon temps était écoulé. Je devais rentrer et me soigner seule, soutenue de mes amis, de mes parents et de TOI ma sœur.
Bebe me manquait toujours autant. J'espérais qu'il allait bien, qu’il était toujours vivant. Mais ce n’était pas encore le moment de reprendre contact.
Mon parcours en centre de désintoxe a été semé d’embuche. Ce n’est qu’il y a quelques mois, qu’ils ont vu une amélioration. Sincèrement, je ne sais ce qui fait, que ça marche cette fois. Étais-je plus forte que je ne l’avais imaginé? Ou alors, je suis devenue meilleure actrice. Connaissant tous les trucs. Après cette amélioration, je suis resté quelques mois pour qu’ils s’assurent que j’allais bien et que j’avais les bonnes clefs pour ne plus rechuter. Ce ne fut pas simple, je doutais de moi, mes poignets me démangeait. Mais avec le temps et les bonnes aides non médicalisés, j’ai appris à aller bien et à mieux gérer mes crises (même si... Es tu au courant).
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2020
Tu nous a annoncé que tu avais été acceptée à l’université de Los Angeles pour tes études. Ce soir-là, nous avons eu une discussion. Oui, je ne me sentais pas forcément prête à retourner à L.A. Mais je t'ai fait une promesse en rentrant et je tiens toujours mes promesses. Alors, j’annonçais aux parents que je t’accompagnais dans la cité des anges. Les parents étaient aussi rassurés que inquiets. Rassurés pour toi, un peu inquiets pour moi. Mais ils me savaient capables et tenaient à nous financer un peu le loyer pour qu'on n'ait pas à retourner dans le quartier où j’avais vécu.
Tu as fais une entré décalé de 3 mois...
Aujourd’hui, nous vivons à BOYLE HEIGHTS avec nos animaux. J'ai revu Ariel, ça été compliqué et violent, mais je vais mieux grâce à toi et la famille qu'on s'est choisi.