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 live like legends ◇ oliaron

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#  live like legends ◇ oliaron EmptyDim 5 Jan - 20:35
L’angoisse me vrille l’estomac. Complètement idiot, je le sais. Ce n’est jamais qu’une séance de rééducation. D’accord, Oliana va y assister – et y participer en connaissant Oswald – il n’empêche que je reste un peu nerveux. Mes progrès ne sont pas fantastiques même si j’ai un peu plus de sensations dans les pieds. Je n’en ai parlé à personne considérant qu’il ne s’agit pas d’une grande avancée, mais quelque chose me dit qu’Oswald va être incapable de tenir sa langue. Cette femme parle sans filtre. La franchise est autant une qualité qu’un défaut chez elle et ce matin elle me fait m’imaginer tous les scénarios possibles et inimaginables. Oliana prendrait-elle mal le fait que je ne lui ai pas parlé de ces sensations bien que ça ne soit pas grand-chose ? Allez savoir. Il y a aussi l’accident de mon meilleur ami qui me travaille à tel point que mes nuits sont courtes. Comment a-t-il fait pour surmonter la peur de mon accident en septembre alors que j’ai des sueurs froides dès que je pense à lui, endormi et branché à plusieurs machines pour l’aider à se remettre ? Je n’ai jamais vu Tommy dans un tel état, pas même après sa blessure au genou. Là c’est simplement trop et si je tente de faire bonne figure, Oliana me connait assez pour me percer à jour. Comme hier soir. « T’as toujours une sale gueule au réveil. » Raille Garrett lorsque je sors de ma chambre. Contrat signé pendant les vacances, il gère de nouveau ma sécurité mais également celle d’Oliana lorsque c’est nécessaire. Pour plus de facilité, il vit chez moi et cette colocation nouvelle me fait plus de bien que je ne l’admettrais jamais. « Va te faire voir ! » Grogné-je en attrapant ma cafetière pour verser dans ma tasse ce nectar nécessaire pour me faire sortir la tête du cul tous les matins. Ma réplique amuse mon garde du corps qui file en direction de la salle de bain. Une demi-heure plus tard, je suis enfin prêt à rejoindre la piscine en sous-sol de l’immeuble où je vis. Piscine privatisée pour ma bonne heure de rééducation, ce pourquoi je peux remercier les dollars que j’ai en grand nombre sur mon compte en banque. « Tu paniques qu’Oliana te voit en short de bain ? Parce que t’as raison, t’es vraiment dégueu à voir, MacLeod. », « Si tu tiens à ta payes, ferme ta gueule ! » De nouveau il rit puis m’abandonne au niveau des vestiaires. J’en profite pour me débarrasser de mon haut, heureux de ne pas avoir mis de pantalon en descendant de l’appartement. Claquettes dégagées, je peux rouler en direction de la piscine, l’estomac encore sans dessus dessous.  La voix d’Oswald me parvient en premier mais c’est la silhouette d’Oliana qui attire immédiatement mon regard. En pleine discussion avec l’Anglaise, dos à moi, j’ai tout le loisir d’admirer celle dont la présence m’angoissait tellement. Même comme ça elle est capable d’éveiller bien des choses en moi. « Je vous préviens, il est d’humeur massacrante aujourd’hui. » Lance Garrett en passant à côté de moi pour rejoindre les filles qui, immédiatement, regardent dans ma direction. Faisant comme si de rien n’était malgré mes yeux levés au ciel, je roule vers elles et m’arrêtent à bon niveau. « C’est parce que j’ai un connard comme coloc en ce moment. Je suis pas autant de mauvaise humeur que ça, j’ai connu mieux c’est tout. On a qu’à passer à ta torture maintenant. » Serviette lancée sur le banc plus loin pour rejoindre celle que je suppose appartenir à Oswald, celle-ci m’offre un sourire que je n’aime pas du tout. « Oliana va te guider aujourd’hui, je vais me contenter des directives en restant sagement hors de l’eau. J’ai un petit prince qui m’a empêché de dormir cette nuit. » Dit-elle en tapotant son ventre sur le point d’exploser. Je savais que j’avais raison d’angoisser. Cette proximité avec Oliana, dans une piscine, avec très peu de vêtements, pour me déstabiliser il n’y a pas mieux.
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#  live like legends ◇ oliaron EmptyDim 5 Jan - 21:45

 

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J’ai eu du mal à dormir toute la nuit. Cette histoire de séance de rééducation m’angoisse bien plus qu’elle ne le devrait. Ce n’est pas tant être au côté de Cameron, qui me rend anxieuse, c’est cette idée d’aller à la piscine. C’est cette idée d’être en maillot de bain face à lui, alors que je sais déjà que j’aurai du mal à résister à ne pas baver devant lui. On sera là pour sa rééducation, non pour le plaisir. Mais je me rassure comme je peux en me disant qu’Oswald veut sans doute que je sois là pour le motiver, rien de plus. Pas forcément pour l’assister ou l’aider. Oui, ça doit être ça. Manquerait plus que je sabote sans le vouloir sa séance… Lorsque mon réveil sonne, je l’éteins déjà éveillée. Je me lève pour aller boire un peu de thé – ça va me détendre – et commence doucement à m’habiller. J’enfile un maillot au motif bleu et jaune, avant d’enfiler une robe et des bottes. Lorsque l’horloge sonne, je descends et m’en vais en direction du métro pour rejoindre l’appartement de Cameron. Conduire aurait été nettement plus facile, mais je n’ai toujours pas refranchis ce cap depuis des mois et doute qu’un jour, j’arrive vraiment à surmonter cette peur.

Lorsque j’arrive devant l’immeuble, je croise Oswald qui semble arrivée en même temps, et me souris jusqu’aux dents : « Oh, enfin je te rencontre Oliana » Il faut croire qu’avec les journaux et ce que Cameron ait pu lui raconter, elle a beaucoup entendu parler de moi. « C’est un plaisir aussi » Je souris, alors qu’elle me tient la porte pour que je la suive. Elle me parle beaucoup de chose en descendant jusqu’aux vestiaires de la piscine : De Cameron, de sa rééducation, de son propre parcours. Enfin en maillot, elle tient sa serviette sur l’épaule alors que son bidon ressort énormément me faisant presque sourire. Moi à contrario, je me suis enveloppée de ma serviette, peu assurée de mon corps. Oh qu’elle me manque cette assurance que j’avais avant, celle qui se foutait du regard des autres et qui aurait probablement fait comme Oswald. Lorsqu’on entre dans la piscine, nous sommes les premières arrivées : « La séance dure une heure, mais je pense qu’aujourd’hui, tu vas me remplacer » « Quoi ? » Mon regard s’assombrit alors que ma tête se met à hocher : « Non, non, j’en suis incapable… » « Tout va bien se passer, Oliana. Il a l’habitude, tu n’auras faire ce que je te dis » Dans ma tête, plusieurs scénarios se tournent : Et si je venais à le lâcher et qu’il se noyait ? Et si je lui faisais du mal ou faisait un mauvais mouvement ? C’est complètement stupide, je sais. « Tu pensais pas que je t’avais fait venir juste pour regarder hein ? » Oswald se met à rire alors qu’une main se pose sur mon épaule : « Il a besoin d’une motivation autre, et désolée de te dire ça, mais t’es tout ce qu’il désire » Mes joues passe au rouge aussitôt alors que la voix de Garrett s’identifie dans mon dos. Cela nous stoppe une seconde avant que je me retourne et reste bloquée sur Cameron…et son torse dénudé. Putain ! Mon regard descend progressivement, sans une once de culpabilité. Ok, c’était vraiment une mauvaise idée cette séance. Vraiment. « Oliana va te guider aujourd’hui, je vais me contenter des directives en restant sagement hors de l’eau. J’ai un petit prince qui m’a empêché de dormir cette nuit » J’étudie la réaction de Cameron qui semble se tendre aussitôt, ce qui me fait encore plus paniquer. « Je crois pas que ce soit une bonne idée, Oswald. J’ai jamais fait ça et… » Elle me coupe, son sourire encore aux lèvres : « C’est mal de contrarier une femme enceinte, Oliana » Elle sait qu’elle joue avec son avantage, et elle en profite. Je soupire, en capitulant littéralement avant que Cameron s’avance vers les marches de la piscine. « Je vais simplement t’aider à l’asseoir sur les marches » Oswald s’avance tandis que je prends une grande inspiration avant d’enlever ma serviette. Je me force à avoir les yeux au sol en arrivant mais lorsque je rencontre le regard de Cameron qui admire mes courbes enfin dévoilées, j’ai le cœur qui fait un bond. Si elle voulait me faire faire une crise aujourd’hui, Oswald va finir par y arriver. « Tiens, passe ta main là. » Elle guide ma main sur le torse de Cameron, qui semble se contracter à ce contact ; son propre bras m’enveloppant à son tour. En quelques secondes, il est assis dans l’eau sur les marches, et commence à les descendre sur les fesses. Je reste à côté, le regard inquiet, m’enfonçant avec lui dans l’eau, mes mains toujours sur lui pour l’aider lorsqu’il n’arrivera pas à garder la tête hors de l’eau. Lorsqu’il est presque immergés, j’entends Oswald : « Aide-le à se mettre totalement droit. » Je n’ai pas d’autres choix que de me coller presque à lui pour l’aider à le mettre dans la bonne position. Dieu que je décède face à son regard qui me regarde à nouveau rempli d’émerveillement et de désir. Je ne tiendrai pas une heure, je le sais. La découverte de son corps, même dans cette situation, éveille bien trop de chose.
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#  live like legends ◇ oliaron EmptyLun 6 Jan - 17:42
A l’instant où cette proposition folle est sortie de la bouche d’Oswald j’ai su que j’allais regretter d’accepter. Oliana est peut-être la personne que j’accepte le plus facilement de voir depuis mon réveil à l’hôpital, ça ne veut pas dire que je suis prêt pour qu’elle me voit avancer difficilement dans ma rééducation. Quasiment quatre mois que je suis dans cet état et ma patience est mise à rude épreuve. Tous les jours je tente de me répéter qu’il faut apprendre à l’être, que ce n’est qu’avec le temps que je verrais les progrès faire leur apparition, seulement c’est plus facile à dire qu’à faire. Surtout pour moi. J’essaye malgré tout et je m’accroche comme je le peux à l’espoir de retrouver un jour l’usage de mes jambes, la question restant : quand ? Ce qui, clairement, n’est pas ce qui me travaille le plus ce matin. Nous sommes devenus un peu plus proches depuis le 24 décembre et nous reprenons nos marques. J’aime plus que tout me rendre compte que nous sommes toujours aussi liés malgré les difficultés que nous avons rencontrées cette année. Mais être aussi proche d’elle avec si peu de vêtements ? Ça me torture autant que l’idée qu’elle me voit galérer à faire des exercices simples pour n’importe qui d’autre. Pour être tout à fait honnête, ça m’angoisse encore plus. Je suis un homme en manque. Je le suis de son corps contre le mien, de sa peau chaude contre la mienne, de ses baisers brûlants et de ses soupires contre mon épiderme. Mon cerveau se plait à me faire faire rêve érotique sur rêve érotique en ce moment. L’idée de la voir en maillot de bain va mettre mes nerfs et mon self-control à l’épreuve. Evidemment, ça me transforme en monsieur grognon ce matin. Est-ce réellement de ma faute si je tente de trouver le moyen de ne pas laisser voir à quel point je meurs d’envie de l’avoir plus qu’un peu ? Les filles rejointes, le commentaire de Garrett lâché, je ne fais attention qu’à l’eau pour ne pas laisser mon esprit divaguer autant que lorsque je l’ai vu avec cette serviette autour de la taille. Elle se cache. Je connais Oliana assez bien pour le savoir, tout comme je sais qu’elle n’a aucune raison d’avoir honte du corps parfait qu’elle possède. « Je crois pas que ce soit une bonne idée, Oswald. J’ai jamais fait ça et … » Lance-t-elle après qu’Oswald ait eu la bonne idée d’annoncer qu’Ollie sera celle qui guidera mes pas pendant qu’elle pourra jubiler tranquillement. Tu m’étonnes qu’Arthur tienne autant à elle, il lui fallait une femme comme elle pour parvenir à le canaliser.

« C’est mal de contrarier une femme enceinte, Oliana » La coupe-t-elle tandis que j’approche des marches de la piscine en veillant à freiner mon fauteuil pas trop loin et ainsi ne pas leur imposer le poids de mon corps trop longtemps. J’ai sans doute l’air fermé et froid, c’est la seule façon que j’ai de ne pas perdre les pédales en pensant à notre future proximité. « Je vais simplement t’aider à l’asseoir sur les marches » Sa serviette tombe et, comme un con, j’oublie ma promesse de ne pas regarder vers elle. Merde ! Tout chez elle est une terrible tentation et je déglutis avec difficulté lorsque nos regards se croisent avant que je ne regarde vers l’eau de la piscine. « Tiens, passe ta main là. » Si j’ai conscience des mains d’Oswald sur moi, ce sont celles d’Oliana que je ressens le plus. Je frissonne quelque peu et me concentre sur le fait d’entrer dans l’eau et de me laisser descendre une fois assis sur les marches. « Aide-le à se mettre totalement droit. » J’inspire un bon coup aussi discrètement que possible pour me faire à l’idée qu’elle va devoir se coller à moi alors que je la dévore déjà du regard. Je peux presque imaginer le sourire satisfait d’Oswald qui semble se plaire à jouer l’entremetteuse aujourd’hui. Pourtant je tente de rester maitre de moi alors que mes mains se posent sur les épaules d’Ollie qui pose les siennes sur mes hanches pour m’aider à rester droit. « Je ne vais pas couler, ça va aller. » Dis-je doucement en remarquant à quel point elle semble être tendue. Entre notre proximité et la peur que je me noie, j’imagine qu’elle a dû mal à contrôler ses émotions. « Cam, détends tes épaules, la tension n’est pas bonne pour ta colonne. » Me reprend Oswald. Je me retiens de lever les yeux au ciel et tente de me relâcher un peu la pression. « Oliana, passe tes pieds sous les siens et fais-le bouger. Son corps se souvient des mouvements, mais il a besoin de rappels et d’être stimulé. Fais juste attention à … » Trop tard. Concentrée sur ses pieds, elle oublie de me retenir et je me sens glisser. Mais plutôt que de me laisser tirer en arrière, je me laisse tomber vers elle qui, par réflexe, bloque tous ses muscles pour nous retenir. « C’est bon, ça va. » La rassurai-je sans pour autant m’éloigner. J’ai un peu trop conscience de nos corps collés l’un à l’autre, de son souffle chaud près de mon oreille et de mon cœur qui bat un peu trop vite. Et même si je parviens à redresser mon buste, mon visage est si proche du sien que mes lèvres effleurent les siennes et mon nez frôle le sien me coupant immédiatement du reste du monde pour me concentrer uniquement sur elle.
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#  live like legends ◇ oliaron EmptyLun 6 Jan - 21:45

 

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Oswald est comme un démon du mal. Elle profite de la situation pour se jouer de nous et s’amuser comme bon lui semble. J’avais entendu parler d’elle via Cameron – mais surtout grâce à ses articles de presse que j’avais tenté de lire par curiosité. Faut dire que cette femme avait presque une double vie, entre ses devoirs de princesse, son mari qui lui prenait pas mal de temps, son futur enfant et son métier qu’elle ne voulait pas abandonner, c’était presque remarquable. Mais sa façon aujourd’hui de vouloir jouer les Cupidon me mettait mal à l’aise. Parce que je savais pertinemment ce qui allait se passer : je ne tiendrai pas. J’ai toujours trouvé Cameron beau. De près ou de loin. Déjà adolescent, j’avais beau me persuader du contraire, il suffisait qu’on aille à la plage pour que mon regard s’attarde sur son corps sculpté. Je ne l’ai pas revu depuis des années, dans ma tête du moins. C’est comme le redécouvrir subitement après un long sommeil : encore plus musclé – plus dessiné. Et pourtant, je sais qu’à cause de son handicap, il fait beaucoup moins de sport que d’habitude. Comment vous réagiriez-vous ? Si vous étiez cette pauvre fille qui n’a pas été touché depuis des lustres par un homme ? Qui progressivement tombe amoureuse d’un homme parfait ? Et qui est à la fois terrorisée et pleine de désir ? C’est exactement moi : cette boule de sentiments contradictoire, digne d’un gros merdier qui n’arrive pas à réfléchir lorsque je pose mes mains sur son torse dénudé. Ouai…JE. SUIS. DANS. LA MERDE. Dans l’eau pratiquement jusqu’au buste, mes mains glissent sur ses hanches pour tenter de le mettre droit, comme demandé par Oswald. Mais je suis tendue : par sa proximité, mais surtout par le fait de ne pas le retenir. Les mains de Cameron sur mes épaules, il m’assure : « Je ne vais pas couler, ça va aller. » Je suis incapable de répondre, trop concentrée et terrorisée à la fois. Merde. Ça ne fait à peine que deux minutes que nous sommes dans l’eau, pas si proche que ça, et me voilà perdre mes moyens comme une pauvre gamine. « Cam, détends tes épaules, la tension n’est pas bonne pour ta colonne. » Je tente de me concentrer sur ses instructions, pour éviter de penser à ce que le corps de Cameron éveille. A cette envie que ses mains glissent le long de mon corps. A ce besoin que ses lèvres embrassent chaque parcelle. A ce désir qui… « Oliana.. » Je sursaute presque « passe tes pieds sous les siens et fais-le bouger. Son corps se souvient des mouvements. » Je murmure à voix basse, comme une élève rebelle qui malgré la simplicité de ses propos trouve que cette action est difficile : « Passe tes pieds sous les tiens, passes tes pieds sous les siens… » Je tente de le faire mais l’équilibre dans l’eau est plutôt difficile que j’en oublie de e maintenir vraiment. « Mais il a besoin de rappels et d’être stimulé. Fais juste à attention à… » Le poids de Cameron me retombe dessus et m’oblige à l’envelopper définitivement de mes bras. J’arrive à nous éviter l’immersion totale même si je suis figée quant à la proximité trop…évidente de Cameron. Nos corps sont complètement collés, sa tête dans mon cou : « C’est bon, ça va. » Mes mains continuent de s’agripper à lui, incapable de le lâcher d’avantage, j’ai beaucoup trop peur de le lâcher une nouvelle fois. J’allais répliquer que ça ne va pas du tout mais il relève le buste, captant mon regard. Nos lèvres beaucoup trop proche, nos nez se touchant doucement, j’oublie tout. Le regard d’Oswald qui doit s’amuser de nous voir proche. Le regard de Garett qui lui doit être imperturbable. J’oublie sa séance, et ce que nous faisons dans la piscine. Je n’entends que son cœur qui bat…aussi vite que le mien. Ou peut-être est-ce l’inverse ? Comment est-ce possible putain ? De désirer un homme autant sans arriver à saisir cette occasion ? Avant, j’aurai mis ma raison de côté : l’ancienne Oliana se foutrait des gens autour, de l’endroit ou des conséquences, elle aurait franchi ces quelques millimètres pour l’embrasser à pleine bouche. Mais, même si l’envie est trop importante, je suis incapable de lui faire ça. De profiter de cette séance pour qu’il se retrouve lui, pour qu’il se concentre sur ses objectifs et sa santé. Je suis incapable de nous faire ça, parce que quoi qu’il advienne, je veux que nos moments à deux restent inoubliables. Et non faites parce que quelqu’un a désiré nous donner un coup de pouce. Alors, même si ma tête s’était déjà penchée pour tenter de l’embrasser, j’ose murmurer à contrecœur : « Tes pieds… » Il semble sursauter et revenir à la réalité. En quelques secondes, mes pieds arrivent sous les siens, et je comprends pourquoi Oswald m’a demandé de venir : elle est incapable de le toucher autant, incapable avec son ventre d’assumer une telle position. De toute manière, il aurait sans doute été trop tendu pour accepter d’être aussi proche de quelqu’un. « C’est bien, Oliana. Maintenant, commence des petits mouvements de marche, pas trop éloigné pour t’éviter de t’épuiser. » Je tente de me concentrer sur ce qu’elle me demande alors que la tête de Cameron se laisse aller contre mon épaule, humant sans doute l’odeur de mes cheveux. J’aimerai pouvoir être un jour aussi proche de lui, rien que tous les deux. Mais pour le moment, je tente de faire ce qu’on me demande.

Ça me frappe là. Soudainement. Comme ceux que j’ai déjà eus. Ces déjà-vus qui n’ont jamais eu trop de sens et de signification avant que je ne découvre cette réalité. Ça me donne une telle sensation que j’en frisonne et m’arrête net. Je cligne des yeux une seconde, mêlant la réalité à ce que ma tête vient d’afficher en moi. Il semble le remarquer parce qu’il relève la tête, inquiet. Une de mes mains le lâche, vient balayer mon visage alors que j’ajoute : « J’ai… » Je l’ai peut-être juste imaginé. Ou simplement trop rêvé. Je ne sais pas. Et puis, mes joues rougissent face à ce souvenir charnelle si étrange et pourtant si réel. « Rien, ce n’est rien. » J’ajoute en reprenant ma position initiale, même si Cameron ne semble pas décider à en faire de même.
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#  live like legends ◇ oliaron EmptyMar 7 Jan - 16:17
Mon corps et ma condition ne me font pas honte. Du moins pas lorsque c’est Oliana qui pose son regard sur moi. J’ai appris à accepter ce que je suis devenu uniquement grâce à l’amour qu’elle me porte de plus en plus et grâce à cette confiance aveugle qu’elle semble avoir en moi. Ce n’est donc pas ce qui pose problème. Non, c’est l’idée d’une toute nouvelle proximité. Oswald a calculé son coup, je la connais bien assez pour l’avoir compris dès la proposition sur la table. Elle veut aider à sa manière en mettant les deux pieds dans le plat comme elle sait si bien le faire. C’est touchant mais vraiment pas utile. Parfois, elle en fait trop. Elle le sait et le lui reprocher la ferait tout de même exploser. Je n’ose même pas imaginer ce que ça donnerait si je la reprenais alors qu’elle est enceinte de sept bons mois. Elle qui a déjà tendance à partir au quart de tour, j’ai remarqué que ce n’est pas mieux lorsqu’elle est enceinte. Elle rayonne, fière de porter la vie et d’agrandir la famille dont elle a toujours rêvé, mais seigneur qu’elle peut être insupportable lorsqu’elle s’y met ! C’est bien pour ça que je n’ose pas faire le moindre commentaire alors que je me sens plus mal à l’aise que jamais. Un comble en sachant que j’ai toujours été sûr de moi – je le suis encore un peu trop pour mon propre bien – et que j’ai vu Oliana bien moins vêtue que ce matin. Elle aussi d’ailleurs, ce dont elle ne se souvient pas. La voir me regarder même très brièvement me prouve que mon corps encore bien sculpté lui fait de l’effet. A-t-elle idée de celui qu’elle me fait de son côté ? Je dois rassembler toutes mes forces pour ne pas laisser mon esprit être distrait par ses courbes. Avoir une érection massive en pleine séance de rééducation ça ne m’emballe pas des masses. Je peux être patient avec elle, là n’est pas le problème, je reste néanmoins en manque, particulièrement d’elle. Les baisers qu’elle m’offre, ses caresses ou encore son regard plein d’amour font que je pense de plus en plus régulièrement à avoir plus sans jamais la brusquer. Je me suis fait la promesse de ne jamais lui imposer quoi que ce soit, je tente de m’y tenir autant que possible. Ça ne veut pas dire que je n’y pense pas. Putain, je le fais tous les jours, toutes les nuits et je sens cette frustration de merde me gagner à chaque fois, me rendant grognon. Mal baisé ne me convient pas … Je ne le suis pas du tout et ça a doucement raison de moi. Forcément, savoir qu’elle va devoir coller son corps bien trop parfait à mes yeux contre le mien qui la désire, ça me fout mal.

Oswald n’a pas la moindre idée de la torture qu’elle nous impose ce matin. Elle jubile, persuadée de nous aider à aller de l’avant. Je fais donc de mon mieux pour me concentrer sur la séance, sur les étapes à suivre et non pas sur Oliana qui me touche. Malgré l’eau qui nous entoure, je sens très distinctement ses mains sur la peau nue de mes hanches mais je lutte pour ne pas laisser le frisson de plaisir et d’envie me faire trembler. A la place et comme elle, je me concentre sur les propos d’Oswald, sur le fait de laisser Oliana glisser ses pieds sous les miens pour aider mon corps à marcher puisqu’il refuse de le faire de lui-même. Cependant, rien ne se passe comme prévu. Je bascule en avant, tombe contre la jeune femme qui par miracle parvient à nous empêcher de finir sous l’eau. J’aurais été un poids qui nous aurait empêché de remonter à la surface. Mes bras n’auraient pas été assez forts pour nous aider. Par chance, ça n’est pas arrivé mais j’ignore si c’est une bonne chose ou non. Nous sommes proches, bien trop proches pour que je puisse penser à autre chose qu’à ses lèvres et à mon envie de les saisir. Merde, je voudrais l’embrasser à en prendre haleine, me permettre de toucher chaque parcelle de son corps et la redécouvrir comme pour la première fois. Je dois me faire violence pour ne pas céder à ma pulsion. « Tes pieds… » Sans le savoir, elle vient de nous éviter une situation plus dérangeante qu’elle ne l'est déjà. Je reprends mes esprits, agite la tête et l’aide à se mettre en position, me détachant d’elle autant que possible. « C’est bien, Oliana. Maintenant, commence des petits mouvements de marche, pas trop éloigné pour t’éviter de t’épuiser. » Encouragée par l’Anglaise, je laisse Oliana mener la danse en sentant pourtant ce tiraillement familier dans le bas de mon dos. Je peux aussi sentir ses pieds sous les miens mais les sensations s’arrêtent là. Mon cerveau refuse de se connecter plus sérieusement au reste de mes terminaisons nerveuses. Mes jambes refusent de m’obéir. Si j’avance, c’est seulement parce qu’Ollie m’y aide, concentrée sur sa tâche avant de se figer d’un coup. « J’ai… » En appuie sur ses épaules, je garde les yeux rivés sur elle, trop conscient que quelque chose semble la perturber. Elle n’arrive toutefois pas à expliquer quoi, à moins qu’elle n’en ait pas envie … « Rien, ce n’est rien. » Bien sûr je n’en crois pas un mot. Buste redressé de sorte que mon corps pèse trop pour qu’elle puisse bouger, je l’empêche de reprendre l’exercice. « Dis-le-moi. » Dis-je en fronçant les sourcils. « Si c’est trop pour toi et que tu veux arrêter là, je préfère que tu me le dises. Je ne le prendrai pas mal. » Mais la séance s’arrêtera là pour sûr. Il n'est pas question qu'une autre personne qu'elle me touche comme elle le fait.
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#  live like legends ◇ oliaron EmptyMar 7 Jan - 21:12

 

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C’est une rude épreuve, parce que je réalise seulement maintenant à quel point Cameron m’attire. Pas uniquement intellectuellement, mais physiquement. Si je le savais déjà depuis bien des années, je n’avais jamais réalisé à quel point c’était réel. Cette envie si impulsive d’aller plus loin, de l’embrasser, de découvrir son corps, chaque parcelle de peau nue qui se colle au mien. Ce désir de le sentir sur moi, de le sentir en moi, bercé par l’effort et ses respirations saccadées. J’ai si envie de me laisser aller, d’y plonger à pied joint, les yeux fermés vers cette envie si intense que je dois rassembler toutes mes forces pour ne pas le faire. Trop tôt. Trop déplacé. Le mauvais timing peut-être, mais ces pensées maintenant ouvertes laissent apercevoir ces prochaines nuits de rêve érotiques qui vont s’offrir à moi sans que je n’arrive à les contrôler. C’est comme si cette porte ouverte sera incapable de se refermer tant que je n’y aurais pas succomber. Et même si je tente de m’y faire, c’est un goût de…déjà-vu. Un souvenir ? Non, c’est trop faible pour savoir si ça s’est réellement passé. C’est comme savoir qu’un jour, nous étions aussi dans une piscine. Encore plus proche qu’à l’instant, mêlant nos lèvres dans une course frénétique pour atteindre l’orgasme. Du moins, c’est comme ça que je l’interpelle. Si bien qu’une fois que j’ai réalisé mon blocage et que Cameron l’ait remarqué aussi, j’en rougis de timidité. Je sais très bien que mes souvenirs ne reviendront pas, mais d’une certaine manière mon cerveau me donne encore quelques informations. Tout comme cette sensation de déjà-vu lorsque j’avais lu un livre sur Rome et ses beautés. Je n’y avais jamais été et pourtant, je les imaginais parfaitement. Chaque détail. Chaque recoin. Bloqué par la présence de Cameron, il finit par ajouter : « Dis-le-moi » Je secoue la tête négativement. « Si c’est trop pour toi et que tu veux arrêter là, je préfère que tu me le dises. Je ne le prendrai pas mal. » « C’est pas ça. »  J’ajoute mon visage proche du sien. Je prends une inspiration profonde avant de regarder vers Garett qui semble absorbé par son livre et Oswald par son téléphone. Est-ce une bonne chose que je lui avoue ça ? C’est une bonne nouvelle non ? Mais saura-t-il se contenter d’être sage après ça ? Je n’en ai aucune idée.

Je m’avance un peu plus vers lui, ma bouche vers son oreille, de peur que les autres puissent entendre quoi que ce soit. Je sens son souffle chaud dans mon cou, et ça m’émoustille encore plus. Bordel, a-t-il conscience de l’effet qu’il me fait simplement ? « On a déjà été aussi…proche dans une piscine, non ? » Je relève la tête vers lui pour étudier son regard qui se fige instantanément. Il est loin, très loin, sans doute perdu dans ses souvenirs qui me sont inaccessibles. Je ne saurai dire où, comment…ni quand. Mais je sais rien qu’à son visage que c’est exact. Nous avions déjà fait l’amour dans une piscine. C’est trop net. Trop véridique pour moi. Et pourtant…si flou. C’est déconcertant. Je le laisse se perdre une seconde dans ce bonheur qui se lit maintenant sur son visage, et qui me fait légèrement sourire, avant de me recoller totalement à lui. Mes pieds viennent se replacer sous les siens, pour reprendre l’exercice, et chuchote rien qu’à lui : « Raconte-moi. » C’est risqué, oui. Mais j’ai envie de savoir, de partager ce souvenir oublié qui lui semble si parfait. J’ai besoin d’assimiler ce déjà-vu à un vrai souvenir de nous deux. Pas juste à une sensation.
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#  live like legends ◇ oliaron EmptyMar 7 Jan - 21:35
Comment suis-je supposé savoir ce qu’elle pense alors que notre lien renaît doucement de ses cendres ? Je n’arrive pas à trouver ce qui semble la perturber au point de se figer de la sorte. J’essaye mais c’est comme tenter de gratter une surface faite de glace pour tenter d’apercevoir ses pensées et seulement les apercevoir. C’est inutile et épuisant mais je le fais quand même. J’essaye en tout cas. Elle a toujours su lire en moi avec facilité et nous étions capables de communiquer sans pour autant y mettre les mots, je n’ai pas l‘impression que ce côté de notre relation soit totalement revenu. C’est dommage. J’aurais aimé être capable de comprendre sans me tendre comme je le fais, persuadé qu’elle n’apprécie pas notre proximité. Oui cette pensée me vexe, certain qu’il ne peut pas s’agir d’autre chose. Peut-être est-ce trop pour elle ? Bien plus proches qu’il y a quelques mois, ça ne veut pas dire qu’elle est prête à sentir mon corps collé au sien. Je ne le suis pas plus qu’elle à vrai dire. Je la désire avec une telle intensité que c’est en train de me consumer. Ça me rend fou et je peine à rester concentré sur autre chose que sur mon envie d’elle. Autant dire que je prendrais soin de toucher un mot ou deux à Oswald après cette séance pour qu’elle arrête ses conneries. Je le ferais probablement plus vite que prévu si Oliana décide d’arrêter là. Je me connais, je serais grognon et j’irais ensuite bouder chez moi en espérant du fond du cœur parvenir à calmer ma libido. « C’est pas ça. » Ces trois mots me tirent de mes pensées et me détendent par la même occasion. Je suppose que c’est une bonne chose et que je peux donc arrêter d’imaginer le pire. Cela dit, qu’est-ce qui peut la préoccuper autant ? Je l’ignore, seulement la voir s’approcher encore plus, frôler mon oreille de ses lèvres … merde, elle veut aussi ma mort ce matin ?! « On a déjà été aussi…proche dans une piscine, non ? » Est-elle en train de me dire que … ? Nos regards se rencontrent à nouveau et je sais que oui. Elle n’a pas besoin d’en dire plus pour que je saisisse qu’elle a une sensation de déjà-vu, que sa mémoire l’autorise à se rappeler d'un moment particulièrement intime vécu à Rome il y a plus d’un an. Malgré moi, je souris. Il s’agit presque d’une victoire contre ce karma de merde qui s’acharne sur nous. La roue tourne, qui sait ? Quoi qu’il en soit, je me laisse déjà emporter dans les souvenirs de cet après-midi ensemble, de ce moment de pur plaisir charnel qui anime mon corps plus qu’il ne le faudrait. « Raconte-moi. » C’est étrange de faire face à la fois à une Oliana timide et à la Oliana qui n’a jamais eu froid aux yeux, mais c’est agréable. Vraiment très agréable. « Tu veux les détails sur la façon dont je t’ai mené à l’orgasme deux fois dans une piscine ? T’en es certaine ? » Moi je ne suis pas certain d’être à même de sortir de la piscine après ça et il faudra qu’elle fasse avec l’érection que je risque d’avoir rien qu’en pensant à son corps nu.
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#  live like legends ◇ oliaron EmptyMar 7 Jan - 22:22

 

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Suis-je malade ? Demander à Cameron de me raconter ce souvenir charnel est irrationnel. Je ne sais pas ce qui m’a pris pendant deux secondes. Avant, j’étais cette Oliana intrépide, qui n’avait peur de rien. Pas même de parler de sexe. Je savais ce que je voulais, quand je le voulais. J’ai toujours été très libérale sur le sujet, parce que pour moi, c’était plus quelque chose de normal, sans forcément y mêler de l’affection. Et lorsque parfois les sentiments s’entremêlaient, j’avais assez confiance en la personne pour être vraiment moi-même. Avec Cameron, c’est complètement différent. Je suis timide, parce que je n’ai jamais été moi-même avec lui de ce côté-là. Enfin, de ce que je m’en souvienne. Il doit savoir comment je suis vraiment, ce que j’attends, ce que j’aime, ce que je désire. Mais ça n’empêche que moi, je trouve ça encore un peu bizarre. Ce cap n’est pas encore franchi, et ça me fait paniquer rien qu’à l’idée d’être aussi proche de cette manière. Mais face à ce désir grandissant, indéniable, je suis comme prise au piège dans ces souvenirs refoulés de mon corps. Je me concentre sur mes petits mouvements de jambes, qui les lient plus que jamais en attendant sa réponse, le cœur battant. Ma tête encore proche de son oreille, j’ose poser mon menton sur le début de son épaule. « Tu veux les détails sur la façon dont je t’ai mené à l’orgasme deux fois dans une piscine ? T’en es certaine ? » Ces mots crues sont puissants. Putain, mon bas-ventre se contracte aussitôt comme un manque d’action et une envie particulière. Cette demande est particulière, elle n’a aucun sens et pourtant…c’est comme si j’avais besoin d’ouvrir définitivement cette porte. Je veux dire, si mes pensées viennent de s’ouvrir à cette vérité, j’ai surtout besoin que mon corps s’en souvienne. Bien que j’ai déjà l’impression qu’il sait ce que ça fait d’être prise dans une piscine, d’être dévorée par deux orgasmes, d’être à Cameron, à jamais. Alors dans un murmure assumé, je lui confirme : « Oui… » Je ne suis pas certaine cependant qu’il osera le faire, parce qu’il y’a Garett et Oswald au loin, qu’il peut craquer à n’importe moment ou qu’il n’en a peut-être simplement pas envie. Tout peut arriver, mais moi…là, j’ai envie de l’entendre. J’ai envie de me l’imaginer vraiment. Penchant légèrement ma tête, j’embrasse son cou, en espérant qu’Oswald n’interviendra pas à ce moment précis. Si elle a tenté de jouer Cupidon pour nous aider à nous retrouver, qu’elle nous laisse enfin être maîtres de notre moment.
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#  live like legends ◇ oliaron EmptyMar 7 Jan - 22:58
Il y a longtemps que je n’ai pas eu l’impression de m’embraser comme là. D’être totalement consumé par le désir au point de ne plus réellement savoir de quelle façon respirer, un acte pourtant si naturel et inné. A chaque fois que ça m’est arrivé, Oliana en était la cause. Elle a cette capacité à animer tout mon corps, cette facilité à me faire perdre la tête. Ce n’est pas pour rien que nous avons passé notre adolescence à nous chamailler, à détester les conquêtes de l’autres, c’était à cause de cette nécessité d’être consumé par l’autre, de ne faire plus qu’un. Ça nous est interdit depuis trop longtemps et même avoir partagé mon lit avec d’autres femmes n’a pas su diminuer ceci. Calmé un temps, ça n’a fait que ralentir la propagation d’un virus dont elle est la source. Je pourrais ne pas m’en plaindre si elle m’offrait le remède, à la place elle augmente les symptômes et me coupe le souffle. Lui parler de ce fameux moment dans la piscine, entrer dans les détails et ainsi laisser mon esprit s’en souvenir, ça relève presque de la torture. Une douce torture cela dit, le genre de celles auxquelles nous voulons tous goûter. Je me moque de savoir que Garrett et Oswald sont dans les parages, je n’ai jamais eu honte de parler de sexe, de trop en dire. C’est un acte naturel et je suis bien trop fier pour regretter mes mots. Je crains simplement que ce soit trop pour elle. Encore et toujours son protecteur. C’est plus fort que moi. Je veille sur elle, m’assure qu’elle ne souffre plus comme ça a pu être le cas mais si c’est ce qu’elle veut, alors je le ferais. « Oui… » Mon rythme cardiaque s’emballe à l’entente de ce simple petit mot. Collée de nouveau à moi, continuant l’exercice, je perds d’autant plus la raison en sentant ses lèvres dans mon cou. « Pour commencer … C’était plutôt mes lèvres qui étaient dans ton cou et pas l’inverse. » Prenant le risque de me déséquilibrer, une main descend le long de son bras puis remonte. « J’ai toujours du mal à rester calme quand je te vois en maillot, Ollie. Maintenant ou à l’époque, il n’y a pas d’exception et j’avais vraiment très envie de toi et t’as toujours été joueuse. » Je souffle à son oreille pour m’assurer que nous gardons une certaine intimité. « Mais ton maillot ou le mien, ils n’ont fait long feu pas plus que tu n’as pu patienter avant que je te pénètre. » Je la sens qui se tend contre moi et laisse ses lèvres poser contre ma peau. « C’est pas la seule chose que tu voulais, t’as vite fini assise sur le bord de la piscine, ma tête entre tes cuisses. » Putain ! Je sens mon bas ventre se réveiller doucement au souvenir de mes lèvres s’acharnant sur son intimité. C’est elle qui veut les détails et c’est moi qui finis excité …
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#  live like legends ◇ oliaron EmptyMer 8 Jan - 18:09

 

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Je ferme les yeux, la tête reposant sur son épaule, me concentrant bêtement sur mes gestes. Mais, ils passent en second plan, lorsque la voix de Cameron s’élève doucement près de mon oreille : « Pour commencer… c’était plutôt mes lèvres qui étaient dans ton cou et pas l’inverse. » J’imagine cette piscine, à ciel ouvert, la chaleur tapant sur nos peaux mouillées. J’imagine notre proximité comme aujourd’hui, avec des caresses audacieuses en plus. Comme s’il lisait en moi, sa main caresse mon bras ce qui me fait frissonner. « J’ai toujours du mal à rester calme quand je te vois en maillot, Ollie. Maintenant ou à l’époque, il n’y a pas d’exception, j’avais vraiment très envie de toi et t’as toujours été joueuse » Je l’ai toujours été, même si dernièrement, j’ai perdu un peu ce côté. J’espère un jour le retrouver grâce à lui. « Mais ton maillot ou le mien, ils n’ont fait long feu pas plus que tu n’as pu patienter avant que je te pénètre » Mon cœur s’accélère. Mon corps se tend. Mon imagination part loin, pour m’insuffler presque des sensations que mon corps reconnait encore. Faiblement, mais audible pour lui, je gémis légèrement. Je l’étouffe en posant mes lèvres de nouveau sur sa peau humide. « C’est pas la seule chose que tu voulais, t’as vite fini assise sur le bord de la piscine, ma tête entre tes cuisses » Je n’ai rien entendu d’autres d’aussi sexy. Nous imaginer, nous, dans cette piscine, à obtenir deux orgasmes d’affilée. Bordel que je suis en manque. Mais ce que je sens surtout c’est cette bosse qui apparaît légèrement dans son entrejambe. Il a cédé en sachant très bien qu’il ne tiendrait jamais. Ça ne me rebute absolument pas, bien au contraire. Relevant la tête, je croise son regard et je souffle : « Merci… » Parce que pendant une seconde, j’ai combattu ma perte de mémoire comme j’en avais envie. Je ris presque en sentant que maintenant, on allait devoir assumer notre petit jeu et cacher ce désir pour moi.« Ollie, fais une pause maintenant. Ramène-le vers le bord. » Oswald nous ramène à la réalité, et m’exécute, lorsqu’on se détache l’un de l’autre, j’ai froid. Mais mes jambes me remercient une seconde alors que je ne porte plus son poids. « Ça tire ? » J’acquiesce en m’étalant un peu dans l’eau pour me soulager. « Bien, c’est que ça a autant travaillé pour Cameron » Elle se relève un peu de son siège sans forcément venir nous rejoindre. « Cameron fait tes exercices de bassins, Ollie a mérité une petite pause » Je n’attends pas son signal pour m’immerger totalement dans l’eau, retrouvant le silence profond pour rassembler mes esprits après ce moment si sexy. Lorsque je reviens à la surface, j’entends Oswald parler à Cameron. « T’y arrives où t’as besoin d’un accompagnement ? » Quelque chose me dit que même s’il y arrive, Cameron profitera de cette occasion pour sentir de nouveau mes mains sur lui.
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