Après plusieurs heures, une nouvelle soirée où l'ambiance fut à son comble s'achève : la jeune Crystal a été derrière les platines et a mixée durant une bonne partie de la soirée en mettant en avant ses mix. A force de travailler ici, la mexicaine s'est faite une belle réputation auprès des employés du club, et des habituées. Elle ne mixe pas tous les soirs, parfois, elle profite plus de la soirée, mais lorsqu'elle est derrière les platines, elle met le feu dans la boite. Nous sommes en pleine nuit, et la jeune femme pourrait tout simplement rentrer chez elle, et même si elle ne mixe plus, la musique continue à tourner en boucle : que serait un nigthclub sans musique ? Néanmoins, Crystal décide tout simplement d'aller prendre un verre au bar avant de rentrer, et discuter un peu avec le barman : qu'elle connait désormais, à force de travailler ici.
Elle descend donc de l'estrade, pour rejoindre le comptoir du bar. A l'intérieur de la boite, il y a encore pas mal de monde de présent, malgré que l'heure tourne : en général, les gens sont actuellement au commencement de phase de fin de la soirée. Donc certain n'ont plus les idées vraiment claires, et d'autres profitent à fond de la nuit. D'autres encore, interpellent la latino pour lui demander quand sera son prochain show et elle y répond avec un souriant "bientôt". Ce n'est pas tous les soirs qu'elle est dernière les platines, mais surtout, tous les weed-end. Elle adore particulièrement être reconnue dans son domaine, qu'on la demande, et recevoir des compliments : elle est sensible à tout ça. Le monde de la nuit, c'est son cheval à elle.
Quelle soirée de malade ! Dans ma robe courte rouge, je suis en nage. Il faut dire que j’ai tout donné sur le dancefloor. Je me suis dépensée sans compter. Je suis triste qu’elle touche à sa fin. J’en connais qui vont être tristes de ne pas être venues. Toutes mes amies ont refusé mon idée de sortir ce soir. Tout ça car on est sortie hier qu’elles ne sont pas en forme. Les petites natures ! Dans l’absolu, elles n’ont pas tort. J’admets moi-même ne pas être très fraîche. Mais je ne pouvais pas rater Crystal Andrade aux platines. Depuis que je l’ai découvert, je suis devenue fan de la latino. Pas branchée mix en général, j’apprécie énormément son travail. Elle a le don de valoriser des morceaux avec son talent. C’est simple, quand elle est derrière les platines, je ne peux m’empêcher de danser. Mon corps remue dès qu’elle commence à pratiquer son art. Oui, à mes yeux, être DJ c’est être un artiste. IL n’est pas donné à tout le monde de faire se lever des culs d’une chaise et de danser. Je me suis déhanchée sur ses rythmes endiablés sans relâche. A en voir l’affluence, je ne suis pas la seule à apprécier ses compétences même si son physique motive certainement une partie des gens à se déplacer. C’est qu’elle est bien gaulée en plus d’être douée la miss. Je dirai même que les bars sont de plus en plus remplis lorsqu’elle est à l’affiche. Il va bientôt falloir qu’elle envisage de jouer dans des établissements plus grands.
L’heure est déjà bien avancée lorsqu’elle abandonne son poste. Le bar s’est déserté au fil du temps, en fonction du degré d’alcool dans le sang des personnes ou encore de leur quête de compagnie nocturne. Il ne reste plus que les poivrot.te.s et les pur.e.s fêtard.e.s. Bien que me considérant comme une fêtarde, je ne vais pas tarder à quitter les lieux. Je m’autorise un dernier verre avant de rentrer chez moi. Je me dirige vers le comptoir. Je commande un café noir corsé au barman. Il me rétorque un sourire amusé. Je ne suis pourtant pas ivre. Je ne me suis enfilée que deux bières. Je suis venue en voiture. Je ne rigole pas avec l’alcoolémie au volant. Ma tasse arrive devant moi au moment où la mexicaine fait son apparition sur ma droite. Large sourire aux lèvres, je la détaille. De si près, elle est encore plus belle. « T’as encore déchiré ce soir ! David Guetta a du souci à se faire ! » Je ris de bon cœur. Je pense qu’il a de la marge. La miss n’en est pas au stade de mixer dans les discothèques les plus célèbres d’Ibiza. Peut-être un jour. Après tout, lui aussi a débuté petit pour le succès mondial qu’on lui connait à présent. « Je t’offre un verre pour te remercier de l’ambiance que tu as mise ! » Je pivote ma tête en direction du barman. Mon interlocutrice n’a plus qu’à choisir sa boisson. Je délaisse le visage de l’homme pour retourner admirer celui de ma voisine. Il est bien plus intéressant.
Après une nouvelle soirée endiablée et animée par mes mix, j'espère un peu profiter d'une dernière boisson avant de rentrer chez moi et me reposer. Faut dire que même si ça en a pas l'air, être DJ c'est fatiguant, mais tellement fun. Heureusement que je prends du plaisir à donner l'envie de danser aux gens, sinon en aucun cas j'en aurais fait mon métier. Je connais bien cette boite à force de mixer entre ces murs, et je connais bien le barman : il n'y a pas un doute qu'il me fera une remise sur ma boisson : Le nightclub se vide doucement, car on est déjà bien avancé dans la nuit : il reste que les plus "courageux(ses)" de présent, entre parenthèses. Alors le bar est bien moins bondé qu'en pleine apothéose de la soirée, et je peux facilement m'accouder au bord du comptoir en étant toujours euphorique par la soirée que je viens de passer. D'ailleurs, je remarque du coin de l'œil une ravissante blonde à la sublime robe rouge : une robe qui la rend délicieusement sexy.
D'ailleurs, à peine arrivée, qu'elle m'adresse la parole en m'envoyant des louages à son tour, sur ma prestation de ce soir. Des compliments que je prends avec plaisir et amusement suite à son commentaire humoristique sur David Guetta. Ça me sourire joyeusement.
Crystal - "J'te fais pas dire ma jolie."
Elle me propose de m'offrir une verre, et c'est un verre que je ne peux refuser, surtout provenant d'une belle compagnie comme la sienne. Je lui offre un agréable sourire charmant pour montrer que sa générosité me surprend agréablement. Je tourne donc mon regard vers le barman pour lui partager mon souhait et lui demandant une certaine faveur par la même occasion.
Crystal - "Sers-moi une tequila. Et n'oublie pas de faire un prix généreux s'il te plait."
Lui dis-je aimablement et je n'ai nul doute qu'il le fera parce que c'est moi qui le demande. C'est la moindre des choses que je puisse faire, il est hors de question que je la laisse payer à plein pot cette consommation. C'est un peu ma façon de la remercier pour son geste. Je porte de nouveau mon regard sur cette mystérieuse jeune femme, je n'ai pas l'impression de l'avoir déjà vue à l'intérieur de ce nighclub ou peut-être que je n'ai jamais eu l'occasion de la croiser ? Ce qui serait une erreur : une erreur à rattraper tant bien qu'elle l'air d'être une agréable compagnie.
Crystal - "Merci, c'est gentil de ta part, je te revaudrai ça. C'est la première fois que tu viens ici ?"
Je suis curieuse de savoir ça, afin de déjà en savoir plus sur cette femme. En tout cas, je montre que je suis prête à discuter, puisque je suis complètement tournée vers elle, accoudée sur le bord du comptoir.
Ça fait un moment que je rêve de lui parler. Jusqu’ici, je n’en avais jamais eu la possibilité. J’avais toujours eu un empêchement. Entre les fois où elle s’est sauvée dès la fin de sa prestation, celles où mes amies ont voulu partir dès son dernier mix terminé sous prétexte qu’une se lève tôt le lendemain ou encore qu’une autre à un homme qui l’attend chez elle, ou les fois que j’ai quitté les lieux avec une charmante compagnie sous le bras, je n’avais jamais pu la rencontrer. Ce soir va remédier à cela. Et je n’ai pas eu à m’employer. La mexicaine est venue d’elle-même. Elle avait le choix de l’emplacement au bar. A cette heure avancée, le comptoir est quasi vide. Hormis un ivrogne et moi, les tabourets sont libres. Probablement que ma robe l’a incitée à m’approcher. Je nie la présence du barman et son envie de se désaltérer. Je l’accueille avec un large sourire et une blague. Sa réplique me fait sourire. Non pas car elle rentrer dans mon jeu, plus par cet adjectif utilisé pour me qualifier. « Il serait jaloux de ton talent, j’en suis sûre ! S’il t’écoute, il a plus qu’à prendre sa retraite ! » J’éclate de rire. Je surenchérie. Je peux aller loin comme ça. Ma limite à mon humour est haute voire inexistante. Surtout si elle me sourit de cette façon. Elle m’incite à continuer à réagir de la sorte. Je ne me lasse jamais d’un beau sourire offert. Et le sien est sublime.
Je manque de m’étouffer à ses paroles à l’encontre du barman. Comme si j’avais besoin d’elle pour avoir une ristourne. Déjà, de base, si je l’invite c’est que j’ai les moyens. Mais sinon, je ne crains pas de me ruiner dans cet établissement. Ce type est un client de ma boutique. J’ai régulièrement des verres gratuits. Il s’éloigne et s’exécute. Pendant ce temps, la latine me scrute. C’est étrange d’être de ce côté-là. D’habitude, c’est plutôt moi qui agis de cette manière. Ma foi, ce n’est pas désagréable non plus. Qu’elle me détaille autant qu’elle veut la miss. Je profite tout autant d’une jolie vue avec sa silhouette. Je secoue la tête de gauche à droite à sa question. « Pas du tout ! J’y venais avant que tu commences à y venir. » L’endroit est réputé pour sa bonne ambiance. Je le fréquente depuis mes seize ans. « Mais j’y viens plus souvent depuis que tu y joues. » C’est la vérité. La dj me motive à mettre les pieds ici. Je suis presque devenue une groupie. « Et j’ai raté aucun de tes passages ! » Je me souviens du premier. Je m’étais faite entrainée à cette sortie de force. Pas enthousiasmée au départ, j’avais vite adoré l’instant. Depuis, je note toute ses apparitions et réserve mes soirs les jours où elle joue. « D’ailleurs tu reviens quand ? » Ça m’évitera de chercher sur le net le planning du bar. Puis ça permet également de discuter. Et donc d’entendre sa jolie voix bercer mes oreilles. Ça changera de ses mix et ça sera meilleur.
A première vue, j'ai visiblement affaire à une blagueuse, ce qui ne me déplait pas, j'aime beaucoup plaisanter, surtout après une soirée si animée comme celle-ci. Je ne sais pas si ce grand DJ doit prendre sa retraite à cause de moi, mais il est clair que je me considère pas autant à la hauteur de tout ce qu'il a pu accomplir. Je suis encore qu'une inconnue dans le domaine, et le seul endroit où je peux me donner comme étant une "star", entre parenthèse, c'est à Mexico City, et encore. Mais le fait qu'elle mette en avant mon talent, ça me fait beaucoup plaisir, et je sens déjà que je vais bien aimer cette jolie femme. Il est rare que je descende carrément jusqu'au bar pour prendre un verre, mais ayant remarqué que le comptoir se vidait au vue de l'heure tardive, je me suis dit pourquoi pas, avant de rentrer : surtout avec la présence de cette ravissante femme au comptoir.
Crystal - "Certainement haha. Tu apprécies ce que je fais ? Ça me motive à être encore plus créative à l'avenir."
Je la relooke de haut en bas en disant ça, comme-ci j'avais une arrière-pensée lorsque je cite à être encore plus créative. Après tout, je sais reconnaitre, et apprécier les belles créatures… et je ne suis pas du genre à fermer les yeux. Je la remercie de sa gentillesse, à me payer un verre, alors que c'est plutôt moi qui devrais le faire, puisque je travaille ici. Mais je lui offre l'opportunité de jouer mes relations, pour qu'elle paie moins chère le cocktail. Car après tout, c'est toujours mieux et appréciable de faire des économies en payant moins chère quelque chose. Ainsi, pendant que le barman prépare cela, je ne détache pas mon regard piquant, sur la blonde. En l'observant, je n'ai pas souvenir de l'avoir déjà vue entre ces murs, alors je lui pose la question, l'air curieuse. Elle confirme même, que c'est bien plus qu'une habituée, elle connait le lieu avant même que j'arrive ici. Ça alors ! Au final, elle doit connaître le lieu mieux que moi ! C'est une bonne surprise, mais étrange que je ne l'ai pas remarquée bien avant, surtout si elle laisse entendre qu'elle vient plus souvent depuis que je mix dans ce nightclub. Je bats presque des cils d'une manière charmeuse, et je lui offre un nouveau joli sourire.. Maintenant que je sais que j'ai des ravissantes fans comme elle, je compte me dépasser lors de mes prochains mix.
Crystal - "Oh ! Tu es donc une vraie fan ? C'est agréable de savoir ça, que des personnes viennent rien que pour moi.. surtout des jolies femmes comme toi. Comment j'ai pu passer à côté de toi ?"
Dis-je en plaisantant un peu sur le fait qu'elle soit une fan, mais je lui fais un séduisant clin d’œil. Oui, là, je la drague ouvertement, puisque faut le dire, j'aime draguer, et je suis une dragueuse. Faut dire que cela fait quelques mois seulement que j'ai commencé à travailler ici, et ses commentaires montrent que j'y laisse bien ma marque, et je marque donc les esprits par mes prestations. Ça prouve vraiment que j'ai du talent du coup !
Crystal - "Je mix ici tous les samedi. Je suis surtout là le week-end, lorsque c'est le plus animé."
Pas besoin de faire un dessin pour savoir que les nightclub sont bien plus animés en week-end, qu'en semaine. Ainsi, elle peut me voir à coup sûr, tous les samedi soir. Par la suite, le barman revient donc déposer mon verre offert par cette femme devant moi. Je lui souris, et le remercie, en tournant rapidement mon intention vers la femme dont j'ignore encore son nom.
Crystal - "D'ailleurs, c'est quoi ton nom ma belle ?"
Ce serait plus sympa si je savais comment elle se nomme afin de déjà mieux la connaitre. Elle doit certainement connaître le mien, si elle me suit depuis que je suis arrivée ici. Même si, je pourrais continuer à lui donner des surnoms affectifs jusqu'à qu'on se sépare.
Après une soirée de boulot, je comprendrai qu’elle ne soit pas très réceptive à mon humour. A sa place, j’aurai envie de rentrer chez moi, de prendre une bonne douche et de filer me coucher. En tous cas, je n’aurai pas envie d’écouter les plaisanteries d’une demoiselle. Sauf si la demoiselle en question me plait. Là, j’admets que je réviserai mon avis et que je serai prête à faire un effort. Croire que je l’intéresse serait un raccourci facile. Mais elle n’a pas cherché une excuse pour me fuir alors c’est bon signe je dirai. Puis elle me sourit. Ouais, ça ne veut rien dire. A cette heure avancée de la nuit, je ne suis plus très lucide. « Si j’appréciais pas ce que tu fais, je ne viendrai pas lors de tes prestations. » Je lui lance un clin d’œil. Je suis franche et sans pincette comme d’habitude. Sa beauté seule serait insuffisante pour me faire bouger dans les endroits où elle mixe. Si j’avoue sortir avec une optique de me dégoter une charmante compagnie pour égayer ma nuit, l’ambiance préalable est primordiale. Si je m’ennuie en soirée, je la quitte et retourne à mon appartement. Je préfère jouer en ligne en solitaire et m’amuser que de passer un moment barbant en groupe.
Plus le temps passe et plus j’ai l’impression qu’elle m’observe d’un air intéressée. J’affirme cela car elle se comporte de la même façon que moi face à une cible. Il m’est étrange d’être dans la peau de la draguée. Je suis plus coutumière d’être la dragueuse lors de la séduction. Ma foi, ce n’est pas dérangeant. Amusée, je me replace sur mon tabouret, me mettant légèrement de côté pour lui donner un aperçu de ma jambe droite via la fente de ma robe. « Je me le demande. Sans doute que j’éblouis trop fort avec ma blondeur et que ça t’a aveuglée ! » Je ris de bon cœur. Elle va me prendre pour une narcissique à ce rythme. Si j’ai conscience d’être jolie, je ne suis pas du genre vantarde. Je blague une énième fois. J’espère qu’elle prendra mon annonce dans ce sens. Moi, j’ai compris la sienne comme un compliment. Elle a parlé de jolie femme. Je suis définitivement certaine que je lui plais. Je dirai même qu’elle me drague. Mon sourire s’élargit et se fait plus charmeur. Je commence à jouer avec mes cheveux, preuve que je suis en mode séduction. Enfin, je ne saurai affirmer exactement qui tente de séduire l’autre.
Je retiens à peine la date de son futur passage. En l’instant, c’est la cadette de mes préoccupations. Je me délecte de ses courbes. Mes yeux parcourent ses formes avec désir. Le serveur me sort de mes projections en apportant sa tequila. D’un regard fusillant, je lui indique de décamper au plus vite. Ce qu’il fait dans la seconde, me permettant de me reconcentrer sur la mexicaine. Elle m’interroge sur mon nom. Sur le point de lui dire, je referme ma bouche et affiche un rictus malicieux. « Devine-le ! Je te donne trois tentatives. Si tu trouves, tu auras une récompense… Par contre, si tu te rates, tu auras un gage… » Je vais découvrir si elle est joueuse ou pas. Je n’ai pas encore d’idée de gage ou de récompense. J’ai improvisé ce jeu. Je trouverai le moment venu. Mes prunelles plantées dans ses iris, je m’enfile une gorgée de ma bière. Je suis curieuse d’entendre sa première proposition. « Comme je suis de bonne humeur, je te file la première lettre. Ça commence par J. » Elle l’ignore mais je viens de lui mâcher un quart de la devinette. Mon prénom ne contient que quatre caractère. Elle ne l’a pas encore trouvée pour autant. Il existe de nombreuses possibilités.
C'est vrai, après une longue soirée, j'aurais pu tout simplement lui signaler gentiment que j'ai qu'une envie, c'est de rentrer chez moi pour me reposer. Mais au contraire, je me montre accessible, surtout après ce que j'entends de sa bouche. Elle se montre particulièrement fan de ce que je fais, et me complimente, alors comment je peux esquiver cette conversation qui se lance, d'autant plus qu'elle est délicieusement sexy, belle, et très attirante. Je peux qu'avoir l'envie de rester à ce comptoir : je suis quelqu'un de plutôt sociable, ouverte à la discussion peu importe les circonstances surtout par une âme charmeuse qu'est la sienne. Puis faut pas oublier qu'avec mon train de vie, et mon métier, je suis habituée à vivre la nuit, et à dormir le jour.
J'aspire chacun de ses mots, et ses charmants clins d'œil, je rigole chaleureusement et doucement. Il est vrai qu'elle ne viendrait pas à mes prestations si elle n'aimait pas ça. Mais j'adore l'entendre dire qu'elle adore mes prouesses derrière les platines, que je pourrai lui faire répéter jusqu'au bout de la nuit, juste pour gonfler ma confiance et mon égo. Cela confirme que j'ai tellement bien fait de venir au bar, sinon, je serai "encore" passée à côté de cette fille. Physiquement parlant, elle me plait, et je m'en cache pas avec mes regards qui lui caressent chaque partie de son corps, d'autant plus qu'elle a l'air de savoir s'amuser, de rire, et de plaisanter. Selon moi, cela lui donne l'image de la compagnie parfaite, du moins pour moi, qui hais les compagnies trop "matures" et "avec des règles". Je n'ai pas l'impression qu'on risque de s'ennuyer avec elle, et tant mieux. Elle joue visiblement beaucoup sur la carte de l'humour, et cela ne me dérange pas puisque je pourrais également en faire autant. Faut croire qu'elle me ressemble sur certains points.
Crystal - "Certainement ça oui. Mais mieux vaut tard que jamais."
Dis-je avec un large sourire sur mon visage. Faut croire qu'elle n'a pas tout à fait tort sur le fait que c'est sa blondeur qui m'a trop ébloui, et elle peut s'en vanter autant qu'elle le souhaite, mais comme je souligne avec amusement, mieux vaut tart que jamais, puisqu'il faut être honnête, je me vois mal rester ici toute ma vie. Je remarque chacun de ses geste sensuels, tellement, que ça hypnotique mon regard sur ses formes : faut croire qu'en cet instant j'ai de yeux que pour elle, et que rien autour de moi peut me déboussoler. Il est vrai que lorsque je suis emporté par l'événement, je suis une dragueuse qui drague tout ce qui bouge, c'est certainement pour cette raison qu'il est impossible pour moi de m'engager dans une relation sérieuse. Puis faut dire, il est également simple de me séduire, tant que le courant passe, et que des détails attirent mon regard : pour cette raison que je termine facilement dans le lit d'inconnu, homme ou femme. Cette blonde ne semble pas faire exception : ses manières, sa façon de parler, ses compliments, et sa beauté, suffisent à me séduire. Elle n'a pas besoin d'en faire plus.
Mais ça serait plus sympa si je connaissais son nom, alors après que le barman m'ait ramené ma tequila, remarquant par la même occasion, qu'elle n'a pas l'air d'avoir l'envie que notre conversation soit coupée, je lui pose donc cette question avec curiosité. Je suis certaine qu'elle possède un nom à l'image de sa beauté. Ça fait dix minutes que je parle avec, et je commence un peu à la cerner, en me proposant cette devinette, ça ne m'étonne même pas venant d'elle et étant également une joueuse, pourquoi pas ! Surtout si il est question de gage et de récompense. Ça me tente tellement de jouer le jeu pour savoir quel gage ou récompense elle sera capable de me filer.
Crystal - "Oh une devinette ?… je suis tellement curieuse de savoir quelle récompense tu me donneras si je trouve."
Dis-je avec un ton charmeur et un regard de braise, mais même si elle me donne un indice avec la lettre J, il y a combien de chance que je trouve la bonne réponse dans les trois tentatives ? Il y a tellement de possibilités, surtout selon ses origines, que c'est quasi impossible : je suis tentée à lui demander un second indice. Néanmoins, je me lance car après tout, gage ou récompense, je pense au fond de moi, que même le gage peut être une récompense.
Crystal - "Mmh laisse moi réfléchir…. Jade ? Jesse ? Si j'ai faux, pour la dernière tentative tu me donnes un second indice ? Je suis certaine que tu as envie de me récompenser non ?"
Je lance deux prénoms d'un coup, en tout hasard en ayant aucun espoir au fait que j'ai déjà touché dans le mille. Attendant sa réponse, je bois une gorgée de mon cocktail, avec un sourire au coin qui montre mon amusement, tout en jouant de mon charme pour lui soutirer un nouvel indice. Mes pupilles n'arrivent pas pour autant à se détacher de la blonde dont j'ignore encore le nom. Alors que je suis toujours accoudée au bord du bar, sans m'asseoir sur un tabouret. Au moins, ça me permet de mieux me rapprocher d'elle.
Crystal l’ignore mais mon train de vie ressemble au sien. Je suis une nocturne. Je ne dis pas cela pour ma manie de sortir et de rentrer tard. Cette activité représente à peine la moitié des raisons de mes entrées dans mon lit tardive. J’évoque surtout mon habitude à geeker sur les jeux et à enchainer les quêtes sans voir l’heure passée ou ma façon de dévorer des séries sans être capable de m’arrêter à cause des cliffhanger présents à la fin des épisodes. Tout cela pour dire que je suis encore en forme malgré le moment avancé de la nuit. De toute manière, même crevée, j’aurai trouvé des réserves d’énergies pour profiter de cette délicieuse compagnie. Une jolie fille a le don de recharger mes batteries en moins d’une seconde. Et la beauté de la DJ m’en a redonnée un sacré paquet. Je me sens capable de ne pas me coucher. Par contre, si je ne montre aucun signe de fatigue, mon humour n’est plus très frais. Il ne l’est jamais vraiment à vrai dire. Je suis la reine de la plaisanterie douteuse. Cela fait partie de moi. Mon sens de l’humour fait mon charme. En tous cas, il m’a souvent permis d’attraper des demoiselles dans mes filets. J’admets que parfois, il en a fait fuir également. Il ne peut pas plaire à tout le monde. Je constate que mon interlocutrice est toujours là. Soit elle apprécie mon humour, soit elle est maso. Ou alors elle apprécie mon physique et passe outre le reste. Je me fiche de savoir ce qui la motive à me sourire ainsi. Je remarque seulement qu’elle possède un sourire ravageur qui amplifie mon intérêt de sa personne.
Des idées peu catholiques commencent à germer dans mon esprit. Mon regard se fait plus séducteur, mes lèvres s’écartent dans des sourires mutins, ma tête se penche légèrement. Je suis clairement en mode séduction. Ce n’était pas prévu. Je n’ai pas essayé de la soirée de draguer qui que ce soit. Chose rare pour être soulignée. Vous pouvez faire une croix sur le calendrier. Non pas que je ne l’ai pas envisagé. Aucune femme n’a attiré mon attention ce soir. J’ai même repoussé l’approche d’une blonde. Son haleine alcoolisée m’a rebutée sur le champ. Je me voyais rentrer seule chez moi, prendre une douche et me camoufler sous ma couette. Mes heures de sommeil auraient été correctes pour embrayer le lendemain sans être trop naze. Au final, il se pourrait que ma nuit soit plus courte que prévue voire inexistante. Mais je ne vais pas m’en plaindre. Je ne m’emballe pas trop vite non plus. Rien ne me dit que la brune partage mes envies. Pour sûr, elle partage mon amour du jeu. Elle n’hésite pas à accepter mon défi en y ajoutant une pointe de malice. J’écoute ses deux premières tentatives. Je secoue mon index de droite à gauche, lui signifiant ses erreurs. « Qui te dit que je préfère pas te donner un gage ? » Mon ton est empli d’un tendre vice. Elle me connaît mal pour ne pas dire pas du tout. J’ai trouvé quoi lui demander à la fin de ce challenge improvisé. Et ce peu importe le résultat à la devinette. Mon idée colle aussi bien à une victoire qu’à une défaite. J’en sortirai obligatoirement gagnante. Et elle également si j’ai lu correctement son attitude.
Je m’enfile une gorgée de bière. Reposant mon verre sur le comptoir, je glisse ma langue sur ma lèvre supérieure pour en récupérer la mousse. Ou pour m’amuser avec ses nerfs plutôt. « Je sais pas si tu le mérites… » Elle n’a rien fait pour m’inciter à lui donner un autre indice. Rien hormis m’offrir ce sourire en coin. Et j’avoue que c’est énormément. C’est à croire qu’elle me connaît par cœur. Elle sait comment me séduire. Elle a compris qu’elle ne devait pas se lancer dans de grands discours ennuyeux. Via mes paroles, je fais mine de lui résister alors que je suis déjà piégée. Je me lève ensuite de mon tabouret. Je me rapproche de sa silhouette. Mes opales détaillent son visage avant de plonger sur sa poitrine. Bien que planquée sous du tissu, elle est appétissante. Je romps un peu plus la distance qui nous sépare. Elle peut ressentir la chaleur de mon corps qui est presque en contact avec le sien. Je me penche vers son oreille. Je replace une mèche de ses cheveux derrière son pavillon. Mon souffle chaud caresse son tympan. Je me délecte de son parfum. Elle sent bon même si la sueur masque sa véritable odeur. « Il y a un L dans mon prénom. » Mon ton se veut suave, gorgé de sensualité volontaire. Je me redresse par la suite. Je me recule jusqu’à mon siège, un rictus étirant mes commissures. Mes fesses retrouvent mon assise. Je croise mes jambes et attends son ultime tentative. Je suis impatiente qu’elle se lance pour débuter la seconde partie du défi. La plus attrayante. Le jeu est loin d’être fini.
Même si je viens de la rencontrer, j'ai le sentiment qu'entre elle et moi, le courant passe merveilleusement bien : ce qui ne me déplait pas. J'ai l'impression que nous nous ressemblons sur certains points et que nous sommes faites pour nous entendre. Rien qu'à voir ma réaction à son sens de l'humour que je cautionne tout à fait et partage… puisque je peux avoir le même à vendre. A son envie de jouer, je peux avoir le même esprit joueur et surtout, cette manière à séduire peut être similaire à la mienne. Enfin oui, avec ses différents gestes charmeurs et sensuels, elle tente t'attirer mon attention, cela ne fait pas l'ombre d'un doute, et elle le fait à merveille. Sa beauté illumine mes pupilles, et ses compliments à mon égard emballe mon cœur. J'ai le sentiment que ma soirée est loin d'être finie, et que je peux encore bien m'amuser avec une compagnie si divertissante que la sienne. Surtout si elle continue à se montrer joueuse comme montre cette petite devinette : ce n'est rien du tout, mais moi ça me divertie, puis lorsqu'il est question de récompense, ça met un peu de piment aux jeux. Je soupçonne qu'avec la blonde, la récompense risque d'être d'autant plus intéressant, et que même si il est question de gage, que cela se reflétera également sur une récompense. Il n'est pas difficile de m'entraîner dans différents jeux, j'adore jouer et je me laisse vite emporter, comme à cet instant : le charme de la jeune femme joue là-dessus, bien sûr.
Il est clair qu'il n'est pas rare que je tente de draguer lorsque quelqu'un me plait physiquement mais avec elle, je sens que cela peut être différent car elle me montre clairement un grand intérêt pour ma personne : surtout depuis que je sais qu'elle ne manque aucune de mes représentations en tant que DJ. L'envie de terminer ma nuit avec elle, ne manque pas… mais est-elle juste en train de jouer, ou a-t-elle de réelles envies de passer du bon temps avec ma compagnie ? J'étais loin d'imaginer d'avoir cette possibilité, et surtout ce désir de faire plus ample connaissance avec une femme : moi j'étais partie pour prendre un dernier verre rapide, et rentrer chez moi pour me reposer. A vrai dire, je vis sans vraiment réfléchir au lendemain : je verrai bien comment ce petit jeu entre nous va se conclure. Je me laisse guider dans son jeu de devinette, en lui confiant deux réponses sur trois tentatives : sans espoir d'être tombée dans le mille. Elle me confirme que je me suis trompée, ce qui ne m'étonne pas, mais m'affirme aussi qu'elle ne préfère pas forcément me récompenser : ce qui ne me gène pas, parce que je reste dans l'idée que gage ou récompense, qu'importe. Je lui lance alors un regard presque provocateur, pour l'inciter à n'avoir aucune limite dans le potentiel gage qu'elle pourra me donner, ou même la récompense.
Pour gonfler mes chances de trouver la bonne réponse, je lui ai demandé un second indice pour m'aider… Oh pour la convaincre, j'aurais pu jouer de mon charme, en mettant en avant mon poitrine, et en allongeant mon délicieux décolleté infime. Mais on m'a toujours dit que j'avais un sourire ravageur et hypnotisant, alors je mise surtout sur mon magnifique sourire pour l'hypnotiser et ça semble marcher. Mon sourire continue à illuminer mon visage, et mon regard reste scotché sur la blonde qui se lève de son tabouret pour venir vraiment tout près de mon corps, gardant un silence, pour mieux admirant le spectacle… Enfin subir le spectacle plutôt. Le son de sa voix suave proche de mon tympan, son souffle chaud qui caresse l'entièreté de mon oreille, me donne comme une légère bouffée de chaleur. Je me mordille délicatement ma lèvre inférieure pendant ce numéro.. Je sens le corps vibrant de la blonde, tout proche du mien, que ma seule envie est que ma poitrine touche la sienne.. Je me retiens tellement pour ne pas avoir les mains baladeuses. Elle se montre totalement prédatrice et séductrice : je suis pas certaine que je le suis autant.. Je suis qu'une dragueuse. Elle m'offre ainsi un second indice, avec ce L dans son prénom. Après ça, je porte mon cocktail à mes lèvres pour boire une gorgée … ça me laisse le temps de réfléchir, même si aucun prénom me vient immédiatement en tête. Je pose mon cocktail sur le comptoir, et reporte mon intention sur la blonde, toujours en abordant mon sublime sourire. Je laisse un peu du suspect, en la faisant mijoter… puisqu'une réponse me vient finalement entre mes lèvres
Crystal - "C'est peut-être… Jill ?"
Je finis par lâcher ma dernière tentative, mais je pense toujours qu'il me faut une sacrée chance pour tomber dans le mille. Mon regard caresse le visage de mon interlocutrice sexy, en attendant ainsi sa réaction. Je commence à remarquer que la boite se vide de plus en plus, et que je n'ai pas envie de couper cours à notre merveilleuse rencontre : sinon, cela aurait été trop rapide. Je prends alors les devants, avec l'envie spontanée de l'inviter chez moi.
Crystal - "Et si tu maintenais le suspect sur ma dernière tentative, et que tu me dévoilais, une fois à mon domicile, si j'ai gagné ou non pour un ultime verre ?"
En prenant l'initiative de l'inviter chez moi, je prolonge alors le jeu, portée par un désir de l'embarquer avec moi. Nous serons certainement plus tranquille une fois chez moi. Je lui offre alors un sensuel clin d’œil pour lui donner l'envie de pénétrer dans mon siège.
Qu’elle trouve mon prénom ou non, gage ou récompense, je m’en fous complétement. Cette devinette et ses conséquences sont le cadet de mes préoccupations. Je préfère me concentrer sur le réel jeu qui se cache derrière ça. On joue plus que le fait qu’elle sache comment je m’appelle. Elle le saura dans tous les cas. Je ne compte pas lui cacher. On est entrées en mode séduction. Et si d’habitude je suis dans le rôle de la prédatrice, ce soir, je doute. Le répondant de la latine ne laisse pas penser qu’elle est une docile proie. Je dois avouer que cela m’arrange. J’aurai été déçue sinon. J’aime qu’on me résiste. Pas de trop non plus, je me lasse à force. Là, je suis loin d’en avoir marre. Au contraire, je me délecte de ce jeu entre nous. J’ignore où il va nous mener. Peut-être à rien et qu’elle me quittera une fois qu’elle aura obtenu mon prénom et réalisé son action en fonction de son mode d’obtention. Ou peut-être à un rapprochement, à un autre jeu, à une proposition tendancieuse. Wait and see pour le moment. Je n’attends pas passivement. Je manque de patience pour ça. Puis j’ai eu envie de la tester aussi. Et rien ne vaut un peu de tactile pour tester la réceptivité d’une personne. Je suis restée sage malgré tout. Mes mains n’ont pas été baladeuses. Mes lèvres ne sont pas posées sur sa peau halée. Je ne suis pas une forceuse. Si quelque chose doit arriver, ça arrivera. Via mon attitude, je lui ai indiqué être ouverte à une éventuelle suite. Désormais, la balle est dans son camp. A elle de ma la renvoyer ou de la garder.
Il est évident que j’ai envie qu’elle me la renvoie. Elle me plait cette fille. Et je ne dis pas ça simplement à cause de son physique. Sa répartie, son côté joueuse sont autant d’atouts qui m’attirent. Et son sourire. Son sourire suffit à lui seul mon souhait de prolonger notre rencontre le plus longtemps possible. Mon indice donné, elle semble réfléchir. A moins qu’elle ne soit troublée par mon comportement. Elle ne devait pas s’y attendre. C’est la magie de la vie. Elle est pleine de surprises, bonnes comme mauvaises. J’espère qu’elle me considère comme une bonne surprise. J’irai même jusqu’à espérer qu’elle me donne l’occasion de lui montrer à quel point je peux être une excellente surprise. Je fixe sa bouche avec désir. Je me fous du mot qui a en sortir. Je m’imagine plutôt le goût de ses lèvres. Sa proposition me sort de mes songes. Elle a trouvé ! Un rictus se dessine sur mon visage. Sur le point de lui dévoiler sa réussite, elle me coupe l’herbe sous le pied. Mes commissures s’étirent davantage. On n’invite pas quelqu’un à prendre un dernier verre de façon anodine. Cette invitation est extrêmement connotée. Je la prends tel le renvoi de balle escompté. « C’est d’accord. Motus et bouche cousue jusqu’à chez toi. » Mon index et mon pouce liés, je passe mes doigts le long de mes lèvres, mimant de fermer ma bouche. « Si je tiens pas ma langue d’ici là, tu me donneras un gage. » Je glousse en lui rendant son clin d’œil. Je sais qu’il me sera difficile de me contenir. D’ailleurs, en me redressant sur mon tabouret à son annonce, je crains lui avoir dit de manière informulée qu’elle a vu juste.
Je me lève rapidement de mon assise. Fouillant dans mon sac à main, j’en sors mon portefeuille. Je règle nos boissons en passant trente dollars au serveur. Il a y sûrement de trop mais je m’en moque éperdument. Je lui signifie de garder la monnaie en pourboire. Je suis bien trop pressée de quitter les lieux et de découvrir son domicile. Tout sourire, je me permets de la saisir par le bras. Nous quittons ainsi la boite sous le regard des rares dernier.e.s client.e.s et du personnel nettoyant les tables. Une fois dehors, une brise fraîche vient caresser mon cou. Feintant avoir froid, je me la serre un peu plus contre moi. C’est de bonne guerre. Je la laisse me guider jusqu’à sa voiture. La mienne passera le restant de la nuit sur le parking. Je la récupérerai demain. Elle s’en remettra. Arrivées devant son véhicule, je l’empêche de monter dedans. Je la fais se retourner et plaque doucement son dos contre sa portière. D’un geste sensuel, je replace sa mèche rebelle de cheveux derrière son oreille. « Je te préviens. Je peux attendre qu’on soit chez toi pour te dire si t’as gagné ou pas mais j’ai peur de pas être capable d’attendre aussi longtemps pour t’embrasser. » Je ris de mes propos. Je fais mine de plaisanter. En vrai, cette envie me titille depuis un moment. Je cherche de façon détourner à savoir ce qu’il en est de son côté. Si je m’écoutais, j’aurai déjà fondu sur ses appétissantes lèvres. Je serai en train de les goûter et de découvrir leur saveur. Peut-être même qu’elle n’attend que ça. Si seulement je pouvais lire ses pensées.
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Ven 1 Oct - 18:59
