11 MARS 2020 — Hawaii. Il me tardait de mettre les pieds sur cet archipel, d'en découvrir les plages, les montagnes et les forêts. Quelques jours avant tout le monde, nous voilà près de Honolulu à profiter du soleil et de ce petit répit avant le grand moment. Rien n'a été simple pour qui que ce soit ces derniers mois mais je suis ravi que nous approchions enfin du mariage de mon meilleur ami, celui qui effacera le premier complètement à chier avec sa saloperie d'ex femme. Il mérite d'avoir enfin le droit au bonheur et je sais que Tessa va le lui apporter. Mais avant d'en arriver là et avant de devoir nous préparer au mariage – même si voir ma femme dans sa robe me rend impatient – je compte bien profiter de nos quelques jours d'avance pour découvrir les lieux avec elle et lui permettre de réaliser un de ses rêves. Même si nous n'en parlons que très peu, j'ai connaissance de cette liste qu'elle tient à remplir avant de … eh bien avant ce moment auquel je ne préfère pas trop penser. Installés dans une petite maison sur le bord de la plage avant de rejoindre l'endroit où tous les invités du mariage séjourneront, je regarde Oliana préparer la table de notre petit-déjeuner tandis que je finis de faire les pancakes, seule chose que je ne fais pas brûler lorsque je cuisine. Ses cheveux bruns relâchés sur ses épaules, son pyjama dévoilant à la fois ses épaules et ses jambes, je m’estime tellement heureux d'avoir cette sublime créature comme femme, de pouvoir vivre chaque jour à ses côtés et de me réveiller à ses côtés. Pancakes terminés et empilés dans une assiette, je quitte la petite cuisine qui donne sur la terrasse donnant elle-même directement sur la plage et une fois dans son dos, je dépose mes lèvres sur l'une de ses épaules dénudées en déposant l'assiette sur la table. « Qu'est-ce que j'aimerais profiter de toi et de ton corps toute la journée. » Dis-je en remontant mes lèvres jusque dans son cou. D'une main posée sur son ventre, je la rapproche un peu plus de moi en continuant de dévorer sa peau douce et chaude. « Tu sens divinement bon, Oliana MacLeod. » Ajouté-je. Elle se tourne alors vers moi, un sourire éclairant son joli visage juste avant que je ne m'empare de ses lèvres sucrées et merveilleuses.
J’adore les mariages. D’un grand romantisme, j’ai toujours aimé ça. Les belles robes, tout le monde sur son 31, l’amour qui nous transporte, et tout ce qui va avec. C’est aussi pour ça que j’ai autant voulu faire tout de même une cérémonie avec Cameron – même si techniquement, nous serons déjà mariés. Pour le mariage de Tessa & Tommy, c’est à Hawaïi qu’on se retrouve un peu là-bas en avance. On voulait pouvoir profiter un peu de nous, avant d’enchaîner toutes les festivités. Cameron étant son propre patron, et moi…étant sans emploi, autant en profiter ! La petite maison à côté de la plage qu’il a trouvé est si parfaite que j’en suis vite devenue amoureuse. Parfaite pour les prochains jours de repos et de calme. Ce matin-là, il se réveille en premier et m’aide à ouvrir les yeux grâce à quelques caresses sur mon corps nu. J’aime ce genre de réveil, parce qu’ils me rappellent la chance que j’ai de l’avoir à mes côtés, chaque matin. Si nous n’avions pas autant fait l’amour hier soir, j’aurai sans doute succombé à ses baisers et à ses mains curieuses. Mais, ce matin, j’ai plutôt une autre priorité : « Je meurs de faim » Je susurre à son oreille, pour lui confirmer qu’il faut qu’on se lève. La routine de chaque matin n’est plus Cameron qui se pose sur son fauteuil, bien qu’il l’ait pris avec lui. Non, il s’assit près du lit, enfile son prototype et se met debout. Je dois avouer que grâce à lui, je vois des améliorations. Des légères, mais elles sont là. Il ne marche pas encore d’une manière indépendante, bouge à peine ses jambes, mais je le sens. Lorsqu’il me pénètre, je sens que son bassin vint à ma rencontre et que ses jambes commencent à reprendre des forces. Alors oui, je bénis chaque jour son prototype et me remercie chaque jour d’être aussi patiente. Il s’occupe de faire des pancakes, moi je mets la table. Terminé très rapidement, je me glisse vers la terrasse pour apprécier le silence serein des vagues au loin. Mais très rapidement, Cameron s’affirme derrière moi, déposant un baiser sur mes épaules, ses mains venant me coller à lui. « Qu’est-ce que j’aimerai profiter de toi et de ton corps toute la journée. » Je lui donne plus accès à mon cou. Ma main se lève pour venir derrière sa nuque. « T’en a assez eu cette nuit, il me semble » Je souris malgré moi, parce que mon corps se remet à peine de ses multiples orgasmes. « Tu sens divinement bon, Oliana MacLeod » Je me retourne, dans ses bras, et me laisse embrasser passionnément. Je laisse ma langue chercher la sienne plusieurs fois en sentant ses mains glisser sur mes fesses déjà habillé d’un maillot. « Ils vont refroidir, ces pancakes… »
J’aurais adoré profiter d’elle encore une bonne partie de la matinée. Je suis insatiable lorsqu’il s’agit de ma femme et toujours prêt à remettre le couvert si elle m’y autorise mais étant donné notre nuit des plus mouvementées, je ne suis pas surpris de l’entendre m’avouer avoir faim. En revanche je ris sans me retenir sans éprouver le moindre remord quant à la fatigue qu’elle éprouve. L’avoir entendu prendre son pied cette nuit, sentir son corps contre le mien, brûlant et tremblant, ça vaut toute la fatigue du monde. « Très bien, à table belle demoiselle. » Lançai-je en sortant du lit non sans déposer une nouveau baiser sur ses lèvres. Nous nous retrouvons dans la cuisine pour moi et sur la terrasse pour elle tandis que je termine de préparer notre petit-déjeuner, l’odeur des pancakes venant parfumer toute notre petite maison sur la plage. J’adore pouvoir l’observer depuis la petite fenêtre de la cuisine, voir ses cheveux virevolter dès que la brise marine monte un peu plus, apportant avec elle son agréable odeur d’iode. C’est un petit paradis duquel j’aimerais ne jamais partir. Ici nous sommes tranquilles. Pas de journalistes, pas de pression, seulement elle et moi, rien d’autre. Et ce que j’aime par-dessus tout c’est la retrouver, poser mes lèvres contre sa peau chaude et la sentir contre moi en étant debout et non pas sur ce maudit fauteuil qui limitait mes interactions. Sa tête penchée sur le côté, je peux embrasser un peu plus son cou et remonter aisément vers son oreille à laquelle je susurre mon envie de profiter d’elle tandis que sa main glisse dans mes cheveux. « T’en a assez eu cette nuit, il me semble » Je souris malgré moi en caressant ses hanches par-dessus sa robe sexy qui en dévoile trop comme pas assez. « J’en aurais jamais assez de toi, bébé. » Je continue mon petit jeu en faisant remonter mes mains sur ses bras, provoquant des frissons sur leur passage. Mon dernier aveu l’amène à se tourner vers moi et j’embrasse ses lèvres avec envie et gourmandise. Mes caresses descendent plus bas mais ses lèvres quittent les miennes. « Ils vont refroidir, ces pancakes … » Sourire en coin, je me penche assez pour réussir à la soulever avant de la poser sur la table en veillant à ne rien renverser. « Ça se réchauffe. Et si tu as faim … » Entre ses jambes, je me penche en avant et attrape le sirop d’érable que je verse sur un pancake que je découpe à l’aide de mes doigts pour l’approcher de sa bouche. « … Je peux te nourrir et en profiter par la même occasion. » Ses lèvres et sa langue lèchent mes doigts plein de sirop d’érable provoquant une vague de désir droit jusqu’à mon entrejambe.
« J’en aurais jamais assez de toi, bébé. » Oh, ça je le sais. Mais j’aime qu’il me le redise sans cesse. J’aime lorsqu’il me regarde comme s’il allait littéralement me bouffer, ses yeux remplis de désir. Tout est décuplé lorsqu’il s’agit de nous deux. Chaque jour, je vois l’immensité de son amour. Combien il m’aime, combien il me désir, combien il souhaite pouvoir m’offrir le monde. Même si mon monde est, on le sait, limiter. Et plus il me prouve combien devenir sa femme comptait pour lui, plus je sombre dans mes sentiments, dans notre couple et dans notre bonheur. Je tombe amoureuse de lui chaque jour – un peu plus à chaque fois. Je découvre, j’apprends, je me laisse porter par cet homme merveilleux qui m’est destiné. Je le sais. Les astres n’ont pas pu nous créer autrement que pour nous-même. Alors qu’il débute un baiser, quelques caresses sur mon corps, je sais que je vais céder. Même si nous avions passé la nuit à ça. Même si mon corps sent encore ses prochaines courbatures. Il suffit qu’il me touche pour que tout s’embrase. Instantanément. Ce feu intense n’est rassasié qu’une fois que nous ne faisons qu’un. « Ça se réchauffe. Et si tu as faim… » Il m’a posé sur la table, les jambes écartées pour s’y glisser avant de prendre un peu de sirop d’érable un pancake et de me le présenter. J’ouvre la bouche, englobe un peu plus que ce morceau pour venir sucer ses doigts. « …Je peux te nourrir et en profiter par la même occasion. » Je lèche mes lèvres sucrées et le regarde, pleine de désir. « Tu sais être persuasif, mon cher mari… » Je viens embrasser ses lèvres pour qu’il puisse goûter au sirop d’érable alors que mes mains glissent sur son torse dénudé et s’infiltre sous son short. Je saisis son érection et laisse échapper un léger rire : « T’es déjà si dur…Je vais croire que t’es constamment en manque » Je le taquine, parce qu’on fait bien trop souvent l’amour pour qu’il le soit. Lorsque j’entends un léger râle au moment où je commence un peu de caresse, je me sens puissante. « Tu sais… » Je mords ma lèvre et ajoute : « Imaginons que je te donne ce plaisir…tu me donnes un peu plus d’infos sur ces fameuses surprises ? » Non. Je n’ai pas oublié. Et j’aime tellement l’avoir à ma merci, pour le faire céder.
Qu’elle est soit épuisée par la nuit dernière n’est pas ce qui va m’arrêter. Comme je le lui dit si bien, j’aurais toujours envie d’elle, y compris lorsque j’aurais atteint l’âge de quatre-vingt ans, que je serais tout vieux et tout fripé. Elle aura à jamais cet effet sur moi. Elle déclenchera toujours mon envie de la posséder et de ne faire qu’un avec elle. Ça peut sembler bestial comme façon de penser, je vois plutôt ça comme une manière d’être nous deux, liés de la plus belle et de la plus naturelle façon qui soit. Même si, je l’admets, j’exagère un peu par moment. Je pourrais la laisser se reposer mais la journée va être longue et je ne pourrais profiter d’elle qu’une fois la nuit en train de tomber. Et encore ! Je compte l’emmener au restaurant ce soir, il me faudra attendre un moment pour l’avoir que pour moi. De toute manière, je sais exactement de quelle façon opérer pour qu’elle cède. Ce n’est jamais bien difficile, il suffit de poser des baisers à tel ou tel endroit tout en caressant son corps divin. Quant à la question de la nourriture, je peux très bien tenter de faire deux choses à la fois en sachant qu’elle préférera se focaliser sur l’une d’elles très vite. « Tu sais être persuasif, mon cher mari … » Impossible de me lasser de l’entendre m’appeler ainsi. Voilà quasiment deux mois que nous sommes mariés et par moment j’ai la sensation de ne toujours pas réaliser. C’est trop beau pour être vrai et pourtant ! Ses mains qui glissent sur mon torse provoquent une décharge électrique qui se termine dans mon entrejambe déjà bien éveillée. « T’es déjà si dur … Je vais croire que t’es constamment en manque » Mon léger rire se transforme très vite en un râle, ses caresses me procurant déjà un plaisir incroyable. « En manque peut-être pas mais je te désire constamment. » Elle devrait le savoir depuis le temps. Elle est la seule femme capable de me faire ressentir autant de choses, la seule que je veux à mes côtés jusqu’à la fin des temps même si le sien est raccourci - le mien aussi par extension. « Tu sais … » Commence-t-elle en tirant sur ma lèvre. De mon côté je caresse ses cuisses et fais lentement remonter sa robe sur ses jambes. Je n’aurais pas besoin de la retirer entièrement même si la voir nue me tente grandement. « Imaginons que je te donne ce plaisir … tu me donnes un peu plus d’infos sur ces fameuses surprises ? » Partant dans un petit rire, mes doigts montent jusqu’à son ventre plat et redescendent vers sa lingerie. « Le seul indice que j’accepte de te donner est qu’il est question d’eau … C’est une surprise, madame MacLeod. » Je me penche pour saisir ses lèvres et pars ensuite embrasser et mordiller son cou. Je monte lentement vers son oreille en passant ma main sous sa lingerie pour lui offrir des caresses aussi douces que les siennes. « Et tu sais ce que j’aime plus que tout en ce moment ? Que tu sois dans la bonne période pour le faire sans protection. » Je me cale un peu plus entre ses jambes et retrouve ses lèvres que je dévore aussitôt.
« En manque peut-être pas mais je te désire constamment. » Mon sourire se dessine pour montrer ma satisfaction. Bon sang, il n’y a que lui pour me dire ce genre de chose qui éveille tant chez moi. Depuis que j’ai goûté au sexe avec lui, moi non plus je ne m’en lasse pas. C’est comme connaître le pur bonheur avec l’homme de nos rêves. Un petit coin de paradis unique, rien qu’à nous ! Cependant, je tente d’user de mes charmes et de mon avantage pour en savoir sur cette fameuse surprise, qu’il a visiblement organisé sans moi. Mes doigts empoignant son membre bien dur, je commence quelques caresses pour le faire céder : « Le seul indice que j’accepte de te donner est qu’il est question d’eau…C’est une surprise, madame MacLeod » « T’es pas… » Je soupire mécontente mais bien trop perturber par son baiser, ses caresses et sa main qui s’infiltre entre mes deux jambes. « Et tu sais ce que j’aime le plus que tout en ce moment ? Que tu sois dans la bonne période pour le faire sans protection » Il se cale un peu plus entre mes jambes, ses lèvres retrouvant les miens, et je repousse entièrement son short en murmurant : « C’est bon, t’a gagné. » Mon cerveau vrille lorsqu’il s’agit de faire l’amour sans protection. Toute ma vie j’y ai été contrainte, de peur de tomber enceinte. Il est mon unique expérience, et c’était il y a pas si longtemps que ça. Alors oui…cet argument marche totalement sur moi, si bien que quelques secondes plus tard, il me pénètre sans une once d’hésitation.
Marchant depuis un petit moment sur la plage, je me demande ce qu’on y fait. Il m’a proposé une balade, mais avec ses surprises, je me pose forcément la question. Et si c’était maintenant ? Main dans la main, il n’a pas pu prendre son fauteuil à cause du sable, mais marche lentement à cause de sa prothèse qui l’épuise forcément. « Ça va ? » demandais-je mine de rien alors qu’il tente de me rassurer. Nous marchons assez proche de l’eau pour marcher sur quelque chose de dur, mais assez loin des vagues pour éviter tout contact. « Bon…j’en déduis que ma surprise ce passe sur la plage ? » Je lui demande en réfléchissant à ce que ça pourrait être. Avec son sourire étrange, il me demande de regarder au loin, et je me fige : des surfeurs sont en train de s’entraîner. « Du surf ? » Je l’ai mis sur ma liste oui, mais je ne sais pas si j’aurai eu un jour le courage de le faire. Je serai sans doute seule à pouvoir tester, lui m’attendra sur la plage, mais c’est…une belle surprise. Mon sourire s’élargie en venant l’embrasser une nouvelle fois. « Tu sais que t’es le meilleur ? »
« C’est bon, t’as gagné. » Victorieux, mon sourire laisse très rapidement place au soupire de plaisir qu’elle provoque en baissant les bras aussi vite. Bien que je sois aussi faible qu’elle et peut-être même plus, je sais encore parfaitement de quelle façon parvenir à mes fins. Nous désirons ces moments autant l’un que l’autre, perdre pied sans la moindre protection, ressentir tout dans le moindre détail pour partir plus rapidement et plus fort vers l’extase. C’est tout ce à quoi j’aspire à chaque fois que nous cédons au plaisir de la chair même si mon ventre me rappelle à l’ordre très vite ce qui nous fait rire l’un comme l’autre. Estomac plein et faim de l’un et l’autre assouvi pour le moment, c’est main dans la main que nous partons sur la plage. Je suis parvenu à trouver un cours de surf non loin de la petite maison que nous occupons pour ces quelques jours. Ça fait partie de sa liste des choses à accomplir. Je n’aime pas spécialement penser au fait que le temps lui est compté mais je trouverais égoïste de ne pas l’aider à réaliser ses rêves. J’en ai le pouvoir alors pourquoi pas ? Et il n’y a pas mieux que de voir son visage s’illuminer, son sourire la faisant rayonner. « Ça va ? » S’inquiète-t-elle après plusieurs longues minutes de marche lente. Ma prothèse n’est pas aussi perfectionnée que je le voudrais. Certes, je travaille toujours dessus mais pour le moment ce n’est pas trop ça et arrive un moment où la douleur se réveille. Je fais de mon mieux pour le lui cacher, seulement Oliana n’est pas dupe et me connait par cœur. « Très bien, ne t’inquiète pas pour moi. » Je mens un peu mais elle n’a pas besoin de tout savoir et il n’est pas question que sa surprise soit gâchée par mon dos et mes jambes capricieuses. « Bon … j’en déduis que ma surprise se passe sur la plage ? » Sans un mot, seul mon sourire lui dit qu’elle est sur la bonne voie. Difficile qu’il en soit autrement alors que nous marchons depuis une dizaine de minutes sur la plage. Puis, enfin, elle comprend. Voyant les surfeurs non loin de nous, la lumière se fait. « Du surf ? Tu sais que t’es le meilleur ? » J’aime entendre ce genre de propos et sentir ses lèvres effleurer les miennes pour un baiser rapide. « Je me suis dit qu’il serait idiot de ne pas profiter du fait d’être à Hawaii, c’est parfait pour apprendre à surfer. » Ce n’est pas la seule surprise que j’ai pour nos jours d’avance sur le mariage ici, mais ça elle n’a pas besoin de le savoir. Reprenant notre marche vers l’endroit où nous attend Evan – son moniteur pour la matinée – j’embrasse sa main accrochée à la mienne et finis par l’arrêter à quelques mètres du cours. « Je veux que tu saches que je prends tout au sérieux, Oliana. Je tiens à être celui avec lequel tu accomplis tes rêves … tous tes rêves. Te savoir heureuse, te voir sourire comme ces derniers temps, ça n’a pas de prix. » Son visage encadré de mes mains, je caresse ses joues et me penche déposer une baiser sur son front.
« Très bien, ne t’inquiète pas pour moi » Quelque part, ce sera toujours le cas. Parce que sa condition est en partie ma faute. On a décidé de laisser ça derrière nous le jour où on s’est marié : nous laisser une chance était bien plus important que tous les regrets et toute la culpabilité qu’on pouvait éprouver. Mais, parfois, dans ce genre de moment où je sens qu’il repousse ses limites alors que ça devrait être simple de pouvoir marcher main dans la main sur une plage, je ressens cette pointe néfaste de culpabilité. Tout ce que je veux c’est qu’il aille mieux. Même si, ça prends beaucoup trop de temps. Mais je préfère ne rien dire, de plus. Même s’il doit sentir que je suis un peu tendu. Je me concentre alors sur ma surprise, et tente de la deviner. Jusqu’à voir ce petit camp de surfeur installé. « Je me suis dit qu’il serait idiot de ne pas profiter du fait d’être à Hawaii, c’est parfait pour apprendre à surfer » « C’est génial ! » Je suis pas certaine d’y arriver, mais j’ai toujours voulu essayer. Et j’ai hâte, ou j’ai hâte ! Mes yeux pétillent d’étoiles lorsqu’il embrasse ma main et s’arrête : « Je veux que tu saches que je prends tout au sérieux, Oliana. Je tiens à être celui avec lequel tu accomplis tes rêves…tout tes rêves. Te savoir heureuse, te voir sourire comme ces derniers temps, ça n’a pas de prix » Ses mains m’encadrent son visage, alors qu’il dépose un baiser sur mon front. Ses paroles me font frissonner pour deux raisons : Une, parce que c’est l’expression de ses sentiments pour moi. Deux, parce que le sérieux de ses propos me rappelle qu’il est soucieux de tout ça parce qu’on sait tous les deux que ma fin est proche. Mais je ne me laisse pas abattre, et ne rentre pas dans la déprime. Je décide plutôt d’entourer ses épaules de mes bras et de venir déposer des petits baisers sur ses lèvres : « Mon plus grand rêve, c’est toi, amour » Je bloque nos regards et sourit doucement : « Je suis heureuse qu’avec toi. Je souris que pour toi » Je l’embrasse à nouveau et ajoute : « Alors, merci d’illuminer ma vie depuis toujours » J’ai envie de lui donner un baiser signe des films Hollywoodiens, mais on se fait interrompre : « Cameron… ? Et je suppose que c’est Oliana ? » Je me retourne face à un surfeur plutôt bien baraqué et m’éloigne de mon mari. « C’est bien nous » dis-je en souriant, prête à partir à l’aventure. « Parfait, on va pouvoir commencer ! Prête ? » J’acquiesce et on le suit un peu plus alors qu’il prend deux planches. Cameron s’éloigne un peu, s’installe sur le sable, alors qu’Evan – qui a fini par se présenter – m’explique qu’au début, on va s’entraîner sur le sable pour mieux comprendre comment se lever et qu’une fois ça acquis, on pourra essayer sur l’eau. Le soucis, c’est qu’après quelques minutes sur sable, si je maîtrisais tout ça bien, sur l’eau…C’est autre chose. Je tombe la plupart du temps, incapable de me stabiliser sur la planche. Evan se retient d’être mort de rire avant d’ajouter : « Une petite pause ? » « Oui ! » Je ne dis pas non, vu que mon cœur s’affole déjà de ses respirations manquées et de cette activité. Lorsque je rejoins Cameron, allongé sur sa serviette, sur le ventre, je m’allonge littéralement sur son dos brulant, toute trempée. « Si tu continues, tu vas attraper un coup de soleil » dis-je alors qu’il grogne de la fraîcheur de mon corps, comparé au sien.
« C’est génial ! » Cette euphorie qu’elle dégage et ce grand sourire qui éclaire son visage ont raison de moi. Les battements de mon cœur s’accélèrent alors que je dois retenir mon envie de lui donner plus que ce simple baiser que je lui offre. Plus que les paroles sincères qui franchissent la barrière de mes lèvres et tentent de lui faire comprendre à quel point je suis impliqué dans notre couple. Oliana n’en doute pas, j’en suis persuadé, j’éprouve seulement le besoin de le lui rappeler. Par le passé j’ai commis tant d’erreurs que j’aimerais être sûr qu’elle me croit lorsque j’affirme que je ferais tout pour elle. Vraiment tout si c’est en mon pouvoir. Et encore ! Je pourrais me dépasser pour elle, décider de lui décrocher la Lune si c’est ce qu’elle attend de moi. Pour aujourd’hui ce sera simplement un cours de surf. Je savais qu’elle en rêvait, elle m’en a déjà parlé à plusieurs reprises. Quel meilleur endroit que Hawaï pour l’aider à réaliser ce rêve ? Cet archipel est connu de tous les surfeurs. Ses vagues y sont parfaites et le paysage magnifique. De quoi allier sport et plaisir. Ses bras s’enroulent autour de mes épaules et approchent son corps du mien, mes mains se posant automatiquement sur ses hanches. Une pluie de petits baisers tombe sur mes lèvres et me fait sourire. « Mon plus grand rêve, c’est toi, amour » Mon sourire répond au sien, plus grand qu’il y a quelques secondes. « Je suis heureuse qu’avec toi. Je souris que pour toi » Nouveau baiser un peu plus passionné cette fois avant qu’elle ne reprenne : « Alors, merci d’illuminer ma vie depuis toujours », « Cameron… ? Et je suppose que c’est Oliana ? » Alors que je m’apprêtais à lui répondre, Evan nous arrête dans notre petit moment. Il faut dire que si j’ai payé pour toute la matinée, il n’a pas forcément de temps à perdre, ce pourquoi nous finissons par le suivre : Oliana vers la planche dans le sable, moi sur la serviette qu’Evan m’a offerte. Le temps passe tandis qu’il apprend les bases à ma femme et que j’en profite pour prendre un peu plus de couleurs. Par moment je la regarde faire, mon petit sourire en coin, ravi de la voir profiter de l’instant. Puis, après l’avoir vu tomber dans l’eau à plusieurs reprises – et oui, avoir ris à ses dépens – je m’allonge sur le ventre. Je dois m’être endormi car alors qu’elle était pour moi dans l’eau je sens son poids froid et mouillé tomber sur mon dos et me faire frissonner. « Si tu continues, tu vas attraper un coup de soleil » Sans ma prothèse, me retourner habilement est impossible si bien que je décide de rester comme ça, surtout en sentant ses lèvres sur mes épaules chaudes. « J’avais peut-être envie que tu sois mon infirmière ce soir ? » Ma voix est un peu camouflée dans cette position alors je tourne la tête, fronce les yeux mais parviens à l’apercevoir du coin de l’œil. « Ça te plait ? Le cours ? Si on met de côté tes magnifiques et nombreuses chutes dans l’eau bien sûr. » Je ricane alors que sa main vient claquer mon épaule et me fait grogner. Pourtant je reste amusé et elle ne pourra rien dire ou faire contre ça.
Je pensais le surf bien plus puissant que ça, mais je suppose qu’on ne devient pas un surfeur pro en un clin d’œil. Pour le moment, tout ce que je récole c’est des chutes dans l’eau qui me vide mes énergies, même si Evan m’a certifié que je me débrouillais déjà bien. On allait tester les petites vagues tout à l’heure, ce qui me fait trépigner d’impatience et en même temps…me terrifie. Mais je suis là pour tester. Parce qu’il ne me reste plus beaucoup de temps pour réaliser mes rêves. Je ne veux pas mourir demain et me dire que j’ai perdu toutes les années de ma vie. Je veux tester la plupart des choses, et avoir une vie qui mérite d’avoir été vécue. Même si…je dois l’avouer, depuis que je suis mariée à l’homme de mes rêves, elle mérite déjà d’être vécue. Homme rejoint, je m’installe sur lui et le fais frissonner par la différence de température de nos deux corps. « J’avais peut-être envie que tu sois mon infirmière ce soir ? » J’embrasse son cou, et vient rire dans ses oreilles : « Je le suis déjà tous les soirs…et tous les matins, et tous les jours en fait. » Oui, niveau sexe on est comme des petits lapins qui passent notre vie à ça. « Ça te plait ? Le cours ? Si on met de côté tes magnifiques et nombreuses chutes dans l’eau bien sûr » Je le frappe déjà sur les épaules alors qu’il ricane. « Je fais de mon mieux, Eh ! Bon…je pensais que c’était bien plus facile que ça, mais c’est cool ! » Je viens embrasser encore son épaule, et fini par lui dire à nouveau : /terre>« Merci, amour…. » Je me penche un peu et vient embrasser ses lèvres, ou du moins comme je peux, avant qu’Evan ne m’appelle pour qu’on reprenne. Je me détache de mon mari et reviens vers le bord de mer, où deux planches nous attendent. C’est partie pour dompter les vagues ! Enfin, les petites bien entendues.
« YOUHOUUUU ! » Après une heure à tenter de tenir sur la planche, je finis par prendre ma première vague comme une pro – enfin une débutante. Evan applaudit – suivi de Cameron au loin. On poursuit encore quelques minutes avant de clôturer ce cours qui a pris une bonne partie de la matinée. Je ris encore, essoufflée lorsque je reviens vers Cameron et que je m’installe dans le sable. « Je meurs de faim ! » Comme toujours, un vrai ventre sur patte ! « Je pensais…on pouvait manger un petit morceau quelque part…et trouver une petite crique éloignée… » Cameron, sourire aux lèvres, soulève un sourcil. Je m’approche de lui, embrasse sa mâchoire et ajoute : « ça fait aussi partie de ma liste… » Je viens mordre son oreille et annonce : « …faire l’amour à la plage »
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Lun 2 Mar - 22:56
