J’adore voir Oliana heureuse. C’était le cas bien avant que nous soyons ensemble, alors même que nous étions gamins. A cette époque je voulais voir mes trois sœurs heureuses si je dois être sincère, puis c’est devenu nettement plus important qu’Oliana le soit. J’aurais probablement dû réagir là et comprendre qu’il y avait plus entre nous mais ça ne me semblait pas envisageable. Nous ne partageons aucun lien de parenté, je n’ai accepté l’adoption des Lennox que parce qu’ils insistaient et qu’ils étaient – et sont encore malgré nos différents – mes parents de substitution. Je n’ai pas même accepté de prendre leur nom et malgré ça, Oliana restait ma sœur. Il était inconcevable que je puisse l’aimer et pourtant ! Elle s’est insinuée en moi au fur et mesure des années au point que, désormais, son bonheur me soit si précieux. Notre complicité n’a fait que grandir avec le temps et la retrouver après tout ce temps à lui avoir menti refait de moi l’homme heureux que j’étais avec elle. « Je le suis déjà tous les soirs…et tous les matins, et tous les jours en fait. » Je ricane et la fait tressauter sur mon dos. Il n’est pas question que je m’excuse pour ça. J’adore le sexe et je l’aime encore plus avec elle. Si ça ne tenait qu’à moi, nous aurions ce genre de séance nettement plus souvent. « Je fais de mon mieux, Eh ! Bon… je pensais que c’était bien plus facile que ça, mais c’est cool ! » Elle se défend quand même pas mal sur une planche ce que j’aurais le temps de lui dire plus tard, lorsque son cours sera terminé. « Merci, amour… » Nos lèvres se retrouvent avec difficulté pour un baiser avant qu’elle ne reparte alors que je lâche un petit "de rien" qu’elle n’entend sans doute pas.

De nouveau assis sur ma serviette, je souris largement en la voyant affronter sa vague, debout sur sa planche. Une bonne heure à tomber mais à ne pas se dégonfler lui ont permis de réaliser ce petit exploit qui la rend d’autant plus joyeuse. Le cours terminé, elle remercie Evan que je salue d’un geste de la tête alors qu’il part vers un nouvel élève et que ma femme revient vers moi. « Je meurs de faim ! » Voilà qui ne m’étonne pas d’elle ! Toujours à écouter son ventre qui réclame sans arrêt, ce que j’adore chez elle en plus de tout le reste. « Je pensais… on pourrait manger un petit morceau quelque part… et trouver une petite crique éloignée… ça fait aussi partie de ma liste… faire l’amour à la plage » Voilà qui est intéressant, comme si mon grognement lorsqu’elle mord mon oreille ne l’avait pas mis sur la piste. « Madame MacLeod c’est que vous m’impressionnez de jour en jour. » Mes mains sur ses hanches, je l’oblige à s’asseoir sur mes jambes, à califourchon sur moi. Ses bras autour de mes épaules, je dépose quelques baisers sur sa peau salée. « Tu devrais m’en dire un peu plus sur tes fantasmes sexuels, je suis très curieux. » J’embrasse brièvement ses lèvres et tire doucement sur ses cheveux mouillés qui gouttent dans son dos. « Mais qu’est-ce que tu penses de prendre quelque chose à emporter en ville et de manger dans cette fameuse crique ? Pourquoi perdre du temps, hein ? » J’arque un sourcil et affiche mon sourire carnassier ne serait-ce que pour éveiller sa libido visiblement très curieuse.

@oliana macleod

J’en ai de la chance. D’avoir cet homme comme époux, d’être celle qu’il a choisie pour vivre le restant de sa vie – ou du moins de la mienne. Cet homme est parfait, et il n’en a pleinement pas conscience. Celui qui va toujours penser à moi avant lui, et qui va tout faire pour me faire sentir vivante. Mais il aura beau m’aider à réaliser tous mes rêves, mes envies, c’est lui qui me rends totalement vivante. Lui, ses baisers, ses caresses…c’est lorsqu’il est en moi que je me sens la plus vivante. Sans complexe. Sans problème. Je suis juste moi. Il est juste lui. Comment veut-il que je ne sois pas accro avec cette perspective ? « Madame MacLeod c’est que vous m’impressionnez de jour en jour » Je souris, en sentant ses mains se balader sur mon corps presque nu. Ses lèvres s’aventurent sur ma peau et me fait déjà vriller. Je suis trempée parce que je sors de l’eau, mais il y’a un endroit plus mouillé que les autres. C’est certain. « Tu devrais m’en dire un peu plus sur tes fantasmes sexuels, je suis très curieux. » Son léger baiser sur les lèvres me fait sursauter, encore plus le fait qu’il tire mes cheveux. « J’en ai des tas, si tu veux savoir » Je me mords la lèvre. D’un point de vue extérieur, on dirait bien un couple qui pourrait se sauter dessus d’une seconde à l’autre. Et…au fond, ça ne me dérange pas que quelqu’un nous voit ainsi. Je me fou royalement de ce que les autres peuvent penser. Il n’y a que lui. « Mais qu’est-ce que tu penses de prendre quelque chose à emporter en ville et de manger dans cette fameuse crique ? Pourquoi perdre du temps hein ? » Je ris alors que mes mains glissent de ses épaules, le long de ses abdos dessinés qui se contractent à mon passage. Dieu que je me laisserai jamais de cette vue. Une de mes mains glisse un peu plus, venant entre nous se poser sur son érection alors que je colle totalement mon corps à lui. « Je crois que c’est une excellente idée, parce que tu vois… » Je masse un peu cette bosse ce qui le fait grogner : « J’ai hâte de la sentir en moi celle-là. »Il vient m’embrasser à pleine bouche, n’en pouvant plus. Je ris malgré moi alors que je lâche son érection pour mieux saisir son visage. « Allez, viens… » Dis-je finalement en me levant, excitée comme jamais. Je sens que ces vacances à Hawaïi pour le mariage vont être surtout synonymes de baise, entre nous. A mon plus grand plaisir.

THE END.

@Cameron MacLeod