Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

LOS ANGELES, A L'ANCIENNE :: Archives 2020 :: Archives rpsPartagez

 we're not gonna take it (oliaron)

Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
Invité
Invité
Anonymous
#  we're not gonna take it (oliaron) EmptyMar 14 Avr - 21:29
24 AVRIL | Ce jour semble important, marqué depuis un mois au fer rouge dans mon calendrier. J’ai rendez-vous – nous avons rendez-vous avec à l’hôpital pour faire le point avec mon médecin. Il a été très discret lors de son dernier appel, me laissant totalement dans le flou. Il m’avait demandé de me reposer entre temps, mais entre la révélation de Casey et l’accident de Roxy, son coma, la parte du bébé….ça a été beaucoup trop d’un cou. J’ai passé deux semaines…dans le flou. Faisant des allers-retours entre l’hôpital et mon lit. Un rien me fatiguait, sans cesse. Pourtant, il a suffi qu’elle ouvre les yeux pour que je me sente déjà un peu plus moi-même. Forcément, lorsque j’ai pu la voir éveiller, j’ai pleuré toute les larmes de mon corps si bien que Cameron a dû me porter pour rentrer à la maison. Mais, ces derniers jours ont retrouvé un peu de couleur et d’espoir. Je suis soulagée et même si la guérison de Roxy risque d’être longue – Elle va bien. Aujourd’hui, c’est aussi le jour où Oswald a décidé d’obliger à Cameron de refaire la séance qu’il avait loupé à cause de l’accident de Roxy. Têtue comme une mule, elle veut le forcer à marcher sans sa prothèse ce que je pousse à lui répéter aussi. Si elle a été bénéfique au début, elle l’empêche maintenant de reprendre le contrôle total de sa guérison. Alors, j’approuve ce qu’Oswald essaye de faire et refuse catégoriquement de louper ça. J’attends Cameron proche de la voiture alors qu’il semble très ronchon. « Tu comptes faire la tête toute la journée ? » demandais-je alors qu’un léger sourire s’étirent sur mes lèvres. Un sourire qui n’avait pas eu lieu sur mes lèvres depuis l’accident de Roxy. Je regarde mon mari lever les yeux au ciel, et je sais que grâce à lui, j’ai survécu ces deux dernières semaines. En fait…tout ce dernier mois. Il a été ma force, même si je sais, je n’ai pas été la plus facile des femmes ces derniers temps. On a failli s’engueuler plusieurs fois uniquement parce que la tension était trop forte, mais…on a réussi à surmonter ça. Ensembles. Et c’est aussi ensemble qu’on va surmonter cette journée. Autant pour lui que pour moi. Même…si à la fin de la journée, il se pourrait qu’on est une très mauvaise nouvelle. Ou une très bonne. Quitte ou double.
Invité
Invité
Anonymous
#  we're not gonna take it (oliaron) EmptyVen 17 Avr - 10:27
Au réveil je n’ai eu aucune envie de quitter mon lit. Je n’aime pas cette journée, ce que j’ai décrété déjà la veille et le jour d’avant. Je n’aime pas cette journée parce que je sais très bien que je vais être grognon uniquement à cause de l’angoisse qui a refusé de me quitter depuis que nous nous sommes couchés. Deux rendez-vous en une journée. Nous allons passer celle-ci à l’hôpital partagés entre angoisse et … eh bien uniquement angoissés en fait. J’ai donc traîné des pieds comme un gamin sous les moqueries d’Oliana que mon caractère bougon semble beaucoup amuser pour le moment. Je sais néanmoins qu’elle a peur aussi. Peur de ce que son médecin va lui annoncer en fin de journée. Une peur que je partage même si, comme depuis l’accident de Roxy, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour être fort pour elle. Ne pouvant plus retarder l’inévitable, je la rejoins dehors où Luis attend près de la voiture. J’ai laissé Garrett avoir son jour de congé supposant ne pas avoir besoin de garde du corps pour le moment. « Tu comptes faire la tête toute la journée ? » Me demande ma femme alors que je salue mon chauffeur et employé. « Quelque chose comme ça, ouais. » Je confirme en montant dans la voiture à sa suite. Je passe le trajet à regarder par la fenêtre bien que je sente sa main prendre la mienne. Je la serre doucement, la remercie par ce geste de me soutenir quoi qu’il advienne. Vais-je réussir à marcher sans aide ? Oswald est persuadée que oui, moi pas vraiment. Je me suis reposé énormément sur ma prothèse dernièrement et j’admets craindre que ça se retourne contre moi. Finalement, je tourne la tête vers Oliana et lui offre un timide sourire avant d’embrasser nos mains jointes. Qu’importe ce qu’il se passe aujourd’hui, je sais au moins qu’elle sera près de moi. La voiture garée à l’entrée de l’hôpital, c’est sans un mot que nous gagnons l’aile où Oswald nous a donné rendez-vous et cette tornade brune nous tombe dessus à peine avons-nous passer les portes. « Va me retirer ça, on t’attend ! T’as cinq minutes. » Je me retiens de lui répondre un "oui, cheffe !" mais ma mauvaise humeur percerait sans doute trop à travers ces mots. « T’étais moins chiante enceinte ! » Son regard m’assassine et, oui, ça me fait rire. Volontairement, et pour faire traîner, je m’approche d’Oliana et l’embrasse avec passion. « A tout de suite, bébé. » Je l’embrasse une dernière fois en entendant Oswald soupirer. La petite pièce servant de vestiaire est trop petite pour accueillir plus d’une personne. Je m’installe sur le banc, désactive la prothèse et la retire tant bien que mal dans cet espace confiné. Je retire mon sweat et me retrouve en tee-shirt alors que j’utilise les barres pour me relever et pousser la porte. « Un peu d’aide ça ne serait pas trop demander. » Je grogne en lançant un regard vers ma rééducatrice. « Bouge ton cul tout seul. », « Va te faire foutre, Windsor ! » Je réplique aussitôt même si elle vient me chercher pour m’approcher des barres au centre de la pièce. Je promets que si elle continue de me chercher comme ça je vais proprement l’envoyer chier et me tirer d’ici.
@oliana macleod we're not gonna take it (oliaron) 815057589
Invité
Invité
Anonymous
#  we're not gonna take it (oliaron) EmptyDim 19 Avr - 15:18
« Quelque chose comme ça, ouais. » Je lui souris malgré moi avant de monter dans la voiture. Je ne voudrais pas l’emmerder d’avantage, nous avons assez de pressions en ce moment. Entre l’accident de Roxy, son coma et la perte de son bébé…on tente encore d’encaisser le coup. On y ajoute les deux rendez-vous aujourd’hui, et ça nous donne envie de prendre la fuite. Alors je ne dis rien, je m’assieds près de lui, tout en prenant la main de Cameron dans la mienne pour le rassurer. Il ne daigne même pas me regarder, perdu dans la fenêtre. Je m’inquiète pour lui, parce que même si j’ai pas été la femme forte que j’aurai dû être ses derniers temps, il a pris sur lui. Pour moi. Pour Casey. Pour Blake. Pour tout le monde. Et je dois avouer que je me sens totalement coupable de mettre autant décharger sur lui ces deux dernières semaines. Il doit sentir mon désespoir puisqu’il se retourne, m’offre un sourire et embrasse nos mains jointes avant de revenir à la fenêtre. Non, je ne sais pas ce qui se passe dans la tête de mon mari, mais je décide de le laisser tranquille pour le moment. Arrivée à l’hôtel, je le suis vers le lieu de rendez-vous qu’Oswald nous a fourni et lorsqu’on la voit arriver, elle est déjà au taquet. Il se chamaille directement ce qui me fait sourire, mais je n’ai pas le temps de réagir que les lèvres de Cameron s’emparent des miennes, me donnent un baiser fougueux qui me laisse sans souffle et sans voix. « A tout de suite, bébé. » Un dernier rapide baiser, et il s’en va dans les vestiaires pour se changer. Oswald sourit et me demande : « Comment il va ? » Je vois bien qu’elle s’inquiète pour lui, et je sais qu’elle voudrait pouvoir faire plus. « Bien…je crois. Il a peur de pas y arriver tu sais. Et après ces deux dernières semaines, ça finira par l’achever. » C’est l’une de mes craintes aussi. Qu’il constate qu’il ne peut toujours pas marcher de lui-même, qu’il finisse par vriller, se renfermer et retomber dans ce qu’il était autrefois. La main d’Oswald se pose sur mon épaule et elle me sourit : « Pourquoi crois-tu que je le pousse à enlever sa prothèse ? Il se cache dessous. Et je ne lui demanderai pas, si je sais qu’il n’en était pas capable » « Oui, je sais…mais ça reste toujours.. » « Difficile ? Oui je sais. Arthur était pareil. Mais crois-moi, il n’y a rien de plus fabuleux de le voir courir pour attraper nos enfants » Quelque part, mon cœur se serre. Je ne connaitrais jamais ça. Cameron non plus. Et alors que la tristesse m’envahie, Cameron ouvre la porte et hurle : « Un peu d’aide ça ne serait pas trop demander » Je ramasse mes esprits et finit par me laisser tomber sur un des bancs, alors qu’Oswald fait maintenant attention à Cameron et non plus à moi. Ils se chamaillent de nouveau, tente de s’installer sur les barres au centre, alors que ma main par reflexe se pose sur mon ventre. Oui, c’est certain. Je mourrais avant de voir Cameron courir après nos enfants.
Invité
Invité
Anonymous
#  we're not gonna take it (oliaron) EmptyLun 20 Avr - 11:13
Ce serait trop. Si je me rends compte que je ne peux pas faire un pas devant l’autre, ce serait l’information de trop. Pour le moment je tiens debout seul. C’est arrivé avant la conception définitive de la prothèse mais je n’en ai pas fait tout un plat uniquement parce que ça ne signifie pas grand-chose pour moi. Oswald m’a assuré de l’inverse comme Oliana ou encore Tommy. Pour eux c’était la preuve irréfutable que j’allais de nouveau marcher. Vu que ça n’a pas suivi, je ne les ai pas cru. Pourtant je sais que c’est parce que je voudrais tout, tout de suite. Sept mois que je fais de la rééducation, je commence à trouver le temps sérieusement long alors oui, j’ai préféré utiliser ma prothèse aussi souvent que possible plutôt que de marcher tout seul. J’ai préféré ça par peur, je l’admets. Je n’ai pas envie de réaliser que si mes jambes acceptent de supporter mon poids, elles refusent toujours de m’obéir. Ces derniers jours je me suis efforcé d’être fort pour tout le monde. Ils l’ont été pour moi après l’accident, je leur devais bien ça. Hormis que maintenant je sais qu’une mauvaise nouvelle m’achèvera. Il possible que je ne montre rien pour Oliana, mais je n’en penserais pas moins. Ce qui, bien sûr, explique que je sois aussi tendu et enclin à me disputer avec Oswald. Elle a l’habitude. L’homme qu’elle a épousé a tout aussi mauvais caractère que moi, peut-être est-il pire ! Je m’en veux quand même un peu d’être aussi … désagréable. « Si tu ne fais pas d’efforts, MacLeod, c’est sûr que tu n’avanceras à rien. » Mon regard l’assassine aussitôt mais j’affronte un regard tout aussi dur que le mien. Sacrée bonne femme ! « Je fais de mon mieux ! » Je réplique sèchement. Elle croise les bras contre sa poitrine et me défie de lui parler encore comme ça. Oh putain je sens que cette séance va simplement réussir à m’énerver, rien d’autre ! « Ollie, tu peux venir s’il te plait ? », « La mêle pas à ça ! » Grogné-je en voulant moi aussi croiser les bras mais je me tiens encore aux barres. « Je vais me gêner ! Tu vas le forcer à marcher vu qu’il ne veut pas m’écouter. Dégage de là, Cameron. » Saloperie ! Je pourrais m’entêter et rester là sans qu’elle puisse y faire quoi que ce soit mais voyant ma femme arriver, je capitule. Je fais balancer mes jambes jusqu’à la sortie ce qui me vaut un regard mauvais de la part d’Oswald alors que je souris, sarcastique. Les mains tendues vers Oliana, je trouve toute cette situation particulièrement ridicule. « Qu’est-ce que je suis supposé faire maintenant ? », « Marcher ! » Lance Oswald en repoussant les barres dans un coin de la salle avant d’aller s’installer sur un fauteuil et nous faire signe de la main de nous mettre à travaille. J’hallucine, elle nous force à faire ce pourquoi elle est payée !
@oliana macleod we're not gonna take it (oliaron) 815057589
Invité
Invité
Anonymous
#  we're not gonna take it (oliaron) EmptyLun 20 Avr - 14:55
Je regarde de très loin, tout en l’encourageant sincèrement. Il a besoin de se prouver qu’il peut le faire, qu’il peut faire quelques pas tout seul : sans sa prothèse, juste grâce à ses jambes et ses muscles. Je sais qu’ils ont repris du gallot. Parce que lorsqu’on fait l’amour, ses jambes réagissent, elles repoussent un peu plus ses instincts primitifs. Il n’en a pas conscience, mais moi oui. Alors, je sais qu’il peut le faire. Je le regarde, cependant se braquer et Oswald finir par me demander de venir. Il n’a pas envie que je me mêle de ça, mais pour lui, je mettrai mes deux pieds dans le plat. Alors, je me lève et vient le soutenir debout. Il tient de mieux en mieux, et rien que ça, c’est déjà un réel atout. Il doit simplement se prouver qu’il peut marcher, qu’il peut prendre la revanche qu’il mérite tant. Sept mois à patienter, à faire ses séances, à espérer, c’est pas rien. Et j’ai besoin, il a besoin lui surtout, que la vie lui redonne un peu d’espoir, surtout avec ce qui est arrivé à Roxy. « Qu’est-ce que je suis supposée faire maintenant ? » « Marcher ! » Elle enlève les barre, et s’installe en nous regarder. Je suis supposée lui donner la force d’avancer, alors je le regarde dans les yeux et commence à trouver ce qui l’a toujours inspiré moi. « Tu te souviens de notre première fois ? » Je me fou de ce qu’Oswald peut entendre, je me focalise vraiment que sur lui. « Cette fois où j’étais si mal que tu m’as demandé de t’épouser, d’être tienne littéralement ? » Il acquiesce, sans savoir où je voulais en venir. « Et j’ai accepté parce que je l’étais déjà, qu’importe si t’étais debout ou dans un fauteuil roulant. J’ai accepté parce que je savais que t’allais être mon roc, le seul qui allait pouvoir me faire tenir… » Je tente un pas en arrière, et il est tellement focaliser par ce que je dis qu’il fait un pas en avant inconsciemment. « Ce soir-là, je t’ai fait l’amour, oh tu m’as épuisé mais je m’en foutais parce la simple sensation contre ta peau me suffisait à me combler. » Un autre pas en arrière fait, il me suit. « T’étais incapable de bouger, tu regrettais de pas pouvoir me prendre comme tu voulais, et même si t’en disais, je savais. » Un autre pas en arrière. « Mais progressivement, t’as pu me donner plus. Tu pensais pouvoir créer une prothèse qui allait t’aider à retrouver ton courage et ta mobilité. Et si je n’ai jamais cessé de croire en toi…tu l’as fait aussi. » Un pas, puis un autre. « Tu te surpasse constamment, Cameron. Mais les rares fois où tu le fais, t’en a simplement jamais conscience. » Il continue de me regarder alors que je m’arrête sentant le mur derrière nous. Son corps est proche de moi, et je sais qu’à ses souvenirs de plaisirs, il respire profondément. « Maintenant, regarde, bébé » J’en ai les larmes aux yeux, face à l’exploit qu’il a accompli, et lorsqu’il regarde derrière lui, il n’en revient pas. Ce n’est pas grand-chose mais c’est déjà beaucoup pour lui, pour nous. Je lui souris lorsqu’il revient vers moi et vient me blottir contre lui alors qu’il tente de réaliser qu’Oswald avait raison. Sa prothèse l’a aidé oui, mais il faut maintenant qu’il arrive à s’en détacher. « Je t’aime, Cameron. Je t’aime plus que tout. »
Invité
Invité
Anonymous
#  we're not gonna take it (oliaron) EmptyLun 20 Avr - 21:02
Oui, je suis mauvais joueur aujourd’hui, complètement ! Je le suis parce que je ne veux pas de fausse joie, pas en ce moment et pas alors que cette journée est déjà bien trop stressante. Je suis aussi de mauvaise foi comme au début de ma rééducation, lorsque j’étais persuadé que je ne serais bon à rien. Cependant, j’ai fini par me prouver que je n’étais pas condamné à vivre dans un fauteuil et ça devrait me suffire pour me donner envie de me dépasser. Ça n’est pas le cas. Je suis rongé par la peur de l’échec. Elle me dévore, me donne surtout envie d’agir comme un gamin et de partir d’ici en boudant. J’en aurais été capable s’il n’y avait pas Oliana avec nous. Elle, je n’aime pas la décevoir. J’aime mieux lire fierté et amour dans son regard, c’est la raison pour laquelle je finis par laisser tomber les barres pour me focaliser sur l’amour de ma vie. Oswald attend à miracle, je ne suis pas certain de pouvoir l’offrir, je peux toutefois faire un effort pour ma femme. Ses mains retrouvent mes hanches pour m’aider à me stabiliser. Je suis capable de rester debout seul, mais de l’aide n’est jamais trop demander, surtout si je commence à perdre l’équilibre. Quant à mes mains, elles se posent sur ses épaules. « Tu te souviens de notre première fois ? Cette fois où j’étais si mal que tu m’as demandé de t’épouser, d’être tienne littéralement ? », « Difficile d’oublier. » Je lance avec un petit sourire. Au-delà du fait qu’elle m’a annoncé avoir perdu tout un tas d’années de vie, elle a surtout accepté de m’épouser avant de me faire sien toute la nuit. « Et j’ai accepté parce que je l’étais déjà, qu’importe si t’étais debout ou dans un fauteuil roulant. J’ai accepté parce que je savais que t’allais être mon roc, le seul qui allait pouvoir me faire tenir… » A la fois concentré sur sa voix et perdu dans les souvenirs de ce fameux soir, je l’écoute sans plus rien dire. « Ce soir-là, je t’ai fait l’amour, oh tu m’as épuisé mais je m’en foutais parce la simple sensation contre ta peau me suffisait à me combler. (…) Mais les rares fois où tu le fais, t’en a simplement jamais conscience. » Je bois chacune de ses paroles, me perds dans son regard qui exprime tant d’amour pour moi. Moi le petit con qui a eu la chance de décrocher la merveilleuse femme qu’est Oliana. Elle m’aime d’un amour infini et je fais de mon mieux pour le lui rendre. Mais sur la fin, ses beaux yeux se voilent de larmes ce qui me fait revenir sur terre. « Maintenant, regarde, bébé » Je réalise, putain ! Elle m’a fait marcher. Je l’ai suivi aveuglément sans réaliser que je marchais. PUTAIN JE MARCHE ! Sans crier gare, j’attrape ses épaules et la plaque contre moi. Je vacille un peu mais parviens à me stabiliser. « Je t’aime, Cameron. Je t’aime plus que tout. » Je souris comme un con, capture son visage et me penche vers celui-ci pour l’embrasser. « Je t’aime aussi. » J’en ai oublié Oswald qui finit par se racler la gorge, comme si elle craignait que je prenne ma femme ici et maintenant – l’idée ne serait pas déplaisante en réalité. « T’as toujours été ton propre frein, Cameron. C’est toi qui t’es mis en tête que tu ne pouvais pas remarcher. Ta prothèse est formidable, vraiment, mais ce n’est pas elle qui faisait tout le travail, elle te maintenait debout et t’aidait à reprendre du muscle.C’est ce qu’il y a là-dedans qui commandait à tes jambes d’avancer, t’étais trop borné pour le comprendre. » Je râle mais simplement pas principe et sans laisser Ollie quitter mes bras. « Je vais aller vous cherchez des béquilles, tu me laisses ta prothèse de côté maintenant. Tu veux bien l’aider à faire le tour de la salle ? » Qu’elle demande à ma femme. Celle-ci répond et Oswald quitte la pièce ce qui me laisse l’occasion de regarder Ollie avec un sourire coquin. « Avant qu’on ne remarche … » Je m’approche, c’est un peu bancal mais j’arrive à la faire reculer en faisant des petits pas jusqu’au mur contre lequel je la coince. « Je vais te remercier maintenant d’être aussi formidable et aussi une bonne partie de la nuit. » Sincère, je plaque mes lèvres sur les siennes sans lui laisser le temps de répliquer.
@oliana macleod we're not gonna take it (oliaron) 815057589
Invité
Invité
Anonymous
#  we're not gonna take it (oliaron) EmptyMar 21 Avr - 17:57
« Difficile d’oublier. » Oui hein. Difficile d’oublier le jour où je me suis donnée à lui, complètement. Peut-être l’avais-je déjà fait avant, c’est même certain. Mais c’est la seule première fois dont je me souviens. J’avais embrassé ce plaisir toute la nuit, comme une putain de révélation. Il était devenu mon tout, et celui qui animait mes songes les plus profonds. Ce soir-là, j’ai compris. J’avais dit oui sur un coup de tête, peut-être. Mais j’avais surtout dit oui, depuis longtemps. Depuis que je me suis accrochée à lui dans mon adolescence. Je me replonge dedans, l’emportant lui aussi pour qu’il évite de penser à ce qu’il doit réaliser. Je l’emporte avec moi, dans notre soirée, dans notre amour, dans notre désir, tout en continuant le forçant à avancer. Et il ne s’en rend même pas compte, c’est ce qui me fait sourire malgré moi. Lorsque je le force enfin à constater, son regard s’agrandit. Et cette expression-là, je ne l’oublierai sans doute jamais. Elle sera ancrée pour le restant de ma vie comme cette victoire de la vie, non cette revanche de la vie. Il sourit, capture mon visage et se penche pour m’embrasser. « Je t’aime aussi. » Je reste dans ses bras alors qu’Oswald revient enfin à nous et l’encourage sur cette voix. Elle semble contente, même plus que contente même si elle continue de rabaisser son côté rancunier et borné. Annonçant qu’elle va chercher les béquilles, elle nous demande de continuer et de faire le tour de la salle, mais le regard de Cameron me fait sourire. « Avant qu’on ne remarche… » Il s’approche, me faisant reculer contre le mur et me coince. « Je vais te remercier maintenant d’être aussi formidable et aussi une bonne partie de la nuit. » Je mouille instantanément, j’adore quand il réagit comme ça, à l’aise avec notre amour, son état et tout ce qui l’entoure. Son baiser est si profond et fougueux que je gémis en sentant sa langue s’acharner à danser avec la mienne. Il n’y a que lui pour enflammer mon corps en quelques secondes. Assez pour passer mes mains autour de son cou et le rapprocher plus de moi. L’une de ses mains glissent sur ma cuisse dénudée et je frisonne. Elle remonte, doucement. Pourquoi est-ce que j’ai mis une robe aujourd’hui hein ? J’ai chaud. Mes tétons pointent déjà mais je l’avertis : « Oh, non certainement pas ici, mon cher mari. » Mais il continue de m’embrasser, m’emportant un peu plus. Ce type n’a aucune limite, et mes yeux se plaquent aussitôt contre le porte de la salle : « Elle peut revenir à n’impoooo…. » Il me coupe sur ma lancée lorsque ses doigts s’aventure sur ma lingerie déjà trempé. Il semble satisfait, bien trop satisfait – mais il le sait. Mon corps réagit toujours en sa présence, il suffit qu’il me touche pour que mon corps réagisse. Il laisse ses doigts me caresser alors que mon regard continue de fixer cette porte. « Je te jure que si elle rentre, je te tue, Cameron. Je…Te…Tue. »
Invité
Invité
Anonymous
#  we're not gonna take it (oliaron) EmptyMar 21 Avr - 20:40
J’ai marché ! Putain de merde : JE MARCHE ! Certes ce n’est pas très assuré, ce ne sont que des petits pas mais … Oswald et Oliana avaient raison, il faut bien que je l’admette. J’ai été une tête de mule depuis mardi, maintenant il faut admettre que j’avais tort. J’avais tort et, bordel de merde, ça fait du bien ! Mes jambes écoutent les ordres de mon cerveau, elles avancent sans que je n’aie à y penser et c’est un sentiment merveilleux. Ce qui ne veut pas dire que je vais me reposer sur mes lauriers. Il va me falloir continuer les séances, probablement muscler plus mes jambes et mon dos mais c’est enfin en bonne voie. Enfin une bonne nouvelle dans ce mois de merde qui n’a cessé de nous mettre à terre. Je suis tellement heureux de réaliser ce qu’elles m’ont aidé à faire que mes lèvres trouvent aussitôt celles d’Oliana. Oswald est effacée pour ne partager ce bonheur qu’avec ma femme. Je remercierai ma rééducatrice et amie plus tard, pour le moment je suis trop fou de joie pour ne pas partager ça avec Ollie. Je l’aime tellement et j’aime pouvoir partager cette évolution avec elle, qu’elle soit le premier témoin de mon avancée. Alors tant pis si nous sommes dans un lieu public, pour l’instant nous sommes seuls dans la pièce et je compte en profiter. Profiter de remercier ma femme comme il se doit. La remercier de me soutenir même lorsque je suis une tête de con et d’être sans arrêt là pour moi alors que je ne le mérite pas toujours. « Oh, non certainement pas ici, mon cher mari. » J’arque un sourcil pour la défier de m’arrêter tout en l’embrassant encore et encore. Je me moque de l’endroit où nous sommes, Ollie sait que lorsque j’ai quelque chose en tête il en faut beaucoup pour m’arrêter. « Elle peut revenir à n’impoooo… » Son mot se meurt à l’instant où j’atteins sa jolie petite lingerie en dentelle qui me prouve à quel point l’idée la fait réagir. « Et tu le veux pourtant énormément. » Je souffle contre ses lèvres. Je lui donne un nouveau baiser puis je vais mordiller sa mâchoire en glissant cette fois sous le tissu qui couvre son intimité. « Je te jure que si elle rentre, je te tue, Cameron. Je…Te…Tue. » Je souris contre sa peau, continu mon chemin vers son oreille à laquelle je chuchote : « feu>Il va falloir faire vite dans ce cas. » De caresses douces, je finis par être plus rapide et son bassin s’agite pour en réclamer plus. J’embrasse son cou, mordille sa peau, suçote pour laisser une trace qui restera plusieurs jours et j’enfonce immédiatement deux phalanges en elle. « Mords mon épaule quand tu arriveras au bout. » Mes dents tirent sur le lobe de son oreille, ma main accélère le mouvement, mes doigts de tournent en elle pour atteindre le point qui la fera céder. Je continu encore et encore en m’abreuvant des soupires qu’elle lâche à mesure qu’elle perd pied.
@oliana macleod we're not gonna take it (oliaron) 815057589
Invité
Invité
Anonymous
#  we're not gonna take it (oliaron) EmptyMar 21 Avr - 21:26
Cameron, c’est ça. L’imprévisibilité à l’état pur. Lorsqu’il a une idée, il s’y tient, qu’importe si elle vient de surgir là…à l’instant. Il est têtu, borné et totalement absurde lorsqu’il croit en quelque chose. Lui prouver qu’il a eu tort est déjà très jouissif, mais de là…à ce que ses yeux pétillent de plaisir que ses mains deviennent entreprenantes, ça…je l’avais pas vu venir. Je me perds dans ses baisers, et l’averti qu’Oswald peut revenir à n’importe quel moment. « Et tu le veux pourtant énormément. » Non. Oui. Je ne sais plus. Mon corps s’excite à la moindre caresse, au moindre jeu, et j’ai…toujours eu cette adrénaline et cette liberté. Lorsqu’il glisse ses doigts sous ma lingerie, je suis déjà perdue. Je suis littéralement paniquée et excitée à la fois. Comment est-ce possible hein ? « Il va falloir faire vite dans ce cas. » Entre ses caresses en bas, et ses baisers en haut, je me perds. Je laisse ma jambe gauche remontée, venir s’accrocher aux siennes pour lui donner meilleure accès. Je gémis encore plus fort. Putain, comment je peux faire autant de bruit. Lorsqu’il insère ses doigts, c’est déjà l’osmose en bas. « Mords mon épaule quand t’arriveras au bout. » Je m’exécute, ma bouche rencontrant son t-shirt, mes mains agrippant ses épaules, sa nuque, ses cheveux. Il accélère. Encore. Encore. Encore. Je gémis bruyamment et lorsque je jouis, je tente de camoufler mes cris en mordant son épaule ce qui le fait grogner. De nous deux, je suis celle qui doit-être maintenu parce que cet orgasme a été rapide et puissant. Ma jambe retombe doucement, je relâche mes prises, tente de retrouver mes esprits en me détachant de lui en secouant la tête en signe de désapprobation. Mais…l’éclair dans ses yeux est si fière qu’il enlève ses doigts, remet ma lingerie et vient…lécher ses doigts. Ça a de nouveau raison de moi, et vient mêler ma langue dans sa bouche. Il me replaque une nouvelle fois, dans un baiser passionnée, alors que la porte s’ouvre de nouveau et…me fait figer. « Je vois que vous avez pas écouté. » La voix d’Oswald est vive, et me brule les tympans. Mon visage rouge au cramoisi, en pensant qu’elle aurait pu venir….deux secondes avant. Pendant que je jouissais…Bordel. Merde. Cameron lui continue de sourire, comme un con que je frappe sur l’épaule. Je jure…oh, je jure que je me vengerai. Oswald nous approche et nous dévisage. Est-ce qu’elle comprend ? Peut-être bien, mais sans doute par respect pour moi, elle n’en dit rien. « Tiens, cowboy. » Oh, elle a compris. Je mords ma joue intérieure, et tente de ne pas fondre de honte. « Fais le tour tout seul, dans ce cas. » Moi, je préfère m’éloigner et me camper sur le banc où j’étais assise auparavant, en regardant mon mari commencer à…marcher tout seul. Mes larmes me montent, mes jambes se resserrent et je ressens encore la sensibilité de mon intimité. Tout ça, parce qu’il remarche enfin.
Invité
Invité
Anonymous
#  we're not gonna take it (oliaron) EmptyMar 21 Avr - 22:16
Je dépasse les limites, je le sais. Je vais loin, probablement trop loin même, mais putain que j’en ai envie. Ce n’est pas tellement pour moi – bien que j’adore la voir glisser vers l’autre côté – c’est pour elle. Pour la remercier d’être elle, pour la remercier de me soutenir et de m’aimer là où d’autres femmes auraient jeté l’éponge depuis longtemps. Ou peut-être pas mais elles seraient restées pour mon argent, pas pour moi. Je la remercie d’une infinité de choses en lui offrant ce plaisir, cette façon spéciale de comprendre ce que je ressens et tout ce qu’elle éveille en moi. Les mots n’ont jamais suffi dans ces moments et les actes ont toujours été plus faciles pour moi. Je lui donne tout ce que je peux, me délecte de la voir et de la sentir céder aussi rapidement. Ses dents rencontrent mon épaule et, comme demandé, elle mort fermement pour camoufler ses petits bruits pourtant adorables alors que je grogne. Mais la douleur est agréable, surtout en voyant son expression apaisée et douce après l’orgasme. Mais je suis joueur et je la taquine en portant mes doigts humides à mes lèvres. Ça l’a fait immédiatement vriller. Sa bouche prend d’assaut la mienne et je souris satisfait avant de lui rendre son baiser alors que la porte s’ouvre dans mon dos. « Je vois que vous avez pas écouté. » Je souris comme un con alors que ma femme vire au rouge cramoisi, mourant de honte contre moi alors que je suis fier comme un coq ! Oswald s’approche en levant les yeux au ciel et me tend les béquilles qu’elle était partie chercher. « Tiens, cowboy. Fais le tour tout seul, dans ce cas. » Je ricane en les attrapant ce qui me force à me détacher d’Oliana. Cette dernière s’empresse de filer dans un coin de la salle alors que je pose les yeux sur la brune encore face à moi. « Fais la maligne, je connais Arthur, des cochonneries du genre vous avez dû en faire un paquet et des pires ! Je parie même que ça continu. » Son regard m’assassine et j’éclate de rire. J’ai le droit à ça parce qu’elle sait que j’ai raison. Niveau pudeur la leur doit être moindre même si son mari est prince d’Angleterre et qu’il y a une certaine éthique à avoir. Mais j’obéis et commence à faire mon tour de salle jusqu’à sentir cette petite pointe familière dans le bas du dos qui m’informe que je dois me reposer. Installé près d’Oliana, je suis légèrement en sueur à cause de l’effort et j’accepte la bouteille d’eau que me donne Oswald avec plaisir. « C’est pour ça que tu dois laisser tomber la prothèse. Ça ne va pas être une partie de plaisir et tu vas devoir faire des exercices à la maison, Cameron. » Bouteille quasiment vidée, je dépose un baiser un peu humide sur la tempe d’Oliana et approuve les paroles de la brune d’un mouvement de la tête. « Bien, maintenant j’ai un autre patient mais tu repars avec les béquilles. Je te suis jusqu’au parking pour m’assurer que tu le fais s’il le faut. » Las de ses menaces, je me lève, tangue un peu mais retrouve l’équilibre grâce à Oliana. « Tu te doutes bien que madame va être plus persuasive que toi là-dessus, n’est-ce pas ? » Mon regard passe d’Oswald à Ollie à qui j’offre un tendre sourire parce que je sais … oh oui je sais qu’elle va commencer à angoisser en sachant où nous allons pour notre prochain rendez-vous et je fais tout pour tenter de l’aider à rester calme.
@oliana macleod we're not gonna take it (oliaron) 815057589
Contenu sponsorisé
#  we're not gonna take it (oliaron) Empty

 we're not gonna take it (oliaron)


Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
 Sujets similaires
-
» all i want for christmas is you (oliaron)
» love me now ◇ oliaron
» in the name of love (oliaron)
» ❝ you're doin' somethin' to me. ω oliaron
» live like legends ◇ oliaron

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LOS ANGELES, A L'ANCIENNE :: Archives 2020 :: Archives rps-
Sauter vers: