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LOS ANGELES, A L'ANCIENNE :: Archives 2020 :: Archives rpsPartagez

 How did we get here when I used to know you so well? (Roxy)

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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) EmptySam 20 Juin - 19:38

How did we get here when I used to know you so well?
Juillet 2020 ~ Les semaines passées avaient été très éprouvantes. J’étais revenu sur ma décision d’accepter le poste à Washington, bien que cette opportunité ait été l’occasion d’une vie. La réalité était qu’elle pesait sur mon couple. Roxy avait plus d’attachement à Los Angeles qu’il n’y paraissait, le poste était conséquent et je savais qu’elle n’aurait pas accepté un rythme pareil dans une ville qu’elle ne connaissait pas, sans sa famille autour pour l’entourer. Si elle n’en avait pas eu conscience, c’était un bien trop gros bouleversement pour elle qui était enceinte et je m’étais entretenu avec ma hiérarchie pour leur dire que je retournais à Los Angeles, prêt à reprendre mon ancien poste. Washington m’avait bien précisé qu’une telle occasion ne se représenterait plus, mais cette fois, je faisais le sacrifice sans une once de regret. Ce n’était pas le moment que je me déchire avec ma femme alors que nous attendions la venue d’un petit bout de nous. Si je pensais retrouver un rythme normal, je m’étais trompé. Jones n’acceptait pas que je fiche en l’air ma carrière pour ma famille. Très embêté à l’idée de me voir presque perdre du gallon après ce que j’avais accompli, l’homme s’entretint longuement avec moi pour me faire part d’une proposition qu’il faisait en tant qu’homme et non plus en tant qu’agent. Il voulait que je lui succède. Il était à l’aube se sa retraite et il considérait que le service avait besoin d’un coup de jeune et si l’écart était énorme, il ne se faisait pas de souci sur mes compétences, prenant le risque de me former. Je n’en revenais pas, mais cette fois, j’acceptais sans réfléchir, parce qu’au moins, Roxy et mon enfant n’auraient pas à se soucier d’une mutation me concernant, et nous pouvions à nouveau parler de véritable installation. Cette dernière prenait forme, même si j’avais seulement achevé la chambre du bébé comme cadeau d’anniversaire à ma femme, lui faisant la surprise de mon retour et lui annonçant qu’on ne partait plus. Tout était rentré dans l’ordre et si j’entamais des semaines assez intenses sur le domaine de la formation, Roxy elle, trainait de plus en plus au travail, rentrant toujours plus tard, et on ne se voyait plus. Ce qui m’inquiétait surtout, c’était son attitude. Entêtée au possible, elle se plaisait à retomber dans ses travers, ne se souciant que très peu de son état de fatigue alors qu’elle portait notre enfant, et ça me dérangeait. Elle était sous l’influence de cet agent recruté il y a peu, et ça me dérangeait. Comme le dialogue avec elle n’était plus possible, j’avais utilisé mes nouvelles fonctions de directeur du département en formation pour enquêter sur les agissements du duo. Et ce que j’avais trouvé me laissait pantois. Ma femme ne pouvait ignorer que les pratiques étaient contraires à la morale et aux règles du FBI. Il fallait que je la stoppe, et surtout, que je débarrasse le bureau d’un type qui n’avait aucune éthique et qui en plus de mettre à mal notre réputation, entrainait la femme que j’aimais dans sa chute. Discuter n’était malgré tout pas possible à la maison, alors je finis par prendre une décision lourde de sens : j’allais lancer une enquête officielle du FBI, et si ma femme refusait de se soumettre au témoignage, elle s’exposait à des poursuites judiciaires, des sanctions pouvant aller jusqu’à des peines de prison. Je me lançais dans une série d’interrogatoires, j’en avais conscience. L’équipier de Roxy ne parlait pas. Il disait que je fabulais, mais je les avais faits suivre – par une connaissance qui j’en étais sûr n’exposerait rien au FBI sans que je n’aie lancé quoi que ce soit – et j’avais des preuves en ma possession que l’homme n’avait pas sa place chez nous. Je recevais donc ma propre femme pour l’interrogatoire dans mon bureau, ce matin. Je l’en avais informée officiellement par courrier, par mail mais pas de vive voix. Je voulais faire les choses dans les règles de l’art sans mêler notre vie de couple à cette enquête, même si elle y était intrinsèque. Je prenais une profonde inspiration. Je savais que mes agissements lui déplairaient mais elle ne me laissait pas le choix. Ma secrétaire m’informa de son arrivée, et je la priais de la faire entrer. Je me levais de mon bureau, plutôt formel : « Agent Lennox bonjour, merci d’avoir répondu à la convocation. Installez-vous je vous prie. » Lorsque ma secrétaire ferma la porte, je lâchais un soupir : « J’imagine que tu sais pourquoi tu es là… » Je la regardais d’un air grave, m’installant sur ma chaise, joignant mes mains sur le bureau, avant de finalement lui avancer un dossier devant les yeux. « C’est grave, Roxy. Très grave. » Je ne la lâchais pas du regard. « On en a déjà parlé, je t’ai mise en garde contre ce type, mais tu n'as rien voulu savoir. Et je te pensais plus maligne. » Parce que visiblement, elle avait oublié de réfléchir. J’avais tellement de choses à lui dire, et je ne voulais pas m’aventurer sur la piste officielle tout de suite. « J’ai de quoi ruiner sa vie : en plus d’être viré du FBI, il ferait de la prison. Mon problème, c’est que s’il tombe… Tu tombes aussi. » Et évidemment, je ne le voulais pas. J’avais anticipé pour trouver une alternative. « Témoigne contre lui, lui se fiche de gâcher ta vie. » Et si elle me disait quelque chose, je pouvais toujours lui montrer les enregistrements de ma conversation avec l’autre agent. Je voulais qu’elle réalise qu’elle s’était mise dans de beaux draps et qu’elle mettait notre vie commune en danger, comme notre bébé. Je ne savais plus comment le lui faire comprendre et c’était à se demander s’il se passait quelque chose entre elle et ce mec.



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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) EmptySam 20 Juin - 20:58

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Juillet 2020 ~ Ça y est, j'étais de retour. J'avais mis du temps avant de reprendre le travail et si j'avais rapidement commencé à tourner en rond chez moi, je devais avouer que cela avait rendu mon retour encore plus agréable. J'avais retrouvé mes collègues, mon équipe mais aussi de nouvelles têtes. Finalement, nous n'étions pas partis pour Washington et si j'avais été sonnée par la nouvelle, j'avais apprécié ne pas bousculer notre vie pour un nouveau quotidien loin de tous nos proches et de nos habitudes. Blake n'avait pas perdu au change puisque Jones avait fait en sorte qu'il garde sa promotion en prenant les reines du département ou il officiait comme agent. J'étais fière de lui même si ses nouvelles responsabilités plus ma reprise ne nous laissait pas énormément de temps à passer ensemble. Je rentrais tard -beaucoup trop d'ailleurs- et je laissais mes dossiers prendre bien trop de place dans mes journées, plus que je n'aurais du. Si je n'étais pas très organisée dans la vie, j'avais toujours fait en sorte de l'être au travail. Que m'arrivait-il ? Peut-être que Edwards, le nouvel agent de mon unité était un peu responsable de ce manque d'organisation. Il était plus sanguin que moi, une tête-brûlée comme on en trouvait peu et il m'était difficile de le canaliser même si je faisais ce que je pouvais pour ne pas entacher nos réputations à chaque sortie. J'avais déjà empêché qu'il n'en vienne aux mains avec un indic et c'était à ce moment là que j'avais réalisé qu'il était plus borderline que je ne l'avais imaginé. Malgré ça, il restait mon co-équipier et si quelqu'un devait le soutenir et empêcher qu'il ne tombe, c'était moi. Toutefois, m'occuper de lui en même temps que de mon couple était légèrement compliqué. De nouvelles tensions étaient apparues entre Blake et moi. J'avais fait en sorte d'éviter qu'on ne se dispute mais ne pas se parler n'était pas franchement mieux... Après ce qu'on avait vécu ces derniers mois, il était inconcevable qu'on retombe dans une spirale de tourments et de non-dit. Malgré ma clairvoyance sur le sujet, je me laissais de plus en plus entraînée dans les merdes d'Edwards et si j'avais cru réussir à éviter le pire, c'était raté. J'avais reçu une convocation en bonne et due forme de mon supérieur le plus gradé aka mon mari. Il ne m'en avait absolument pas parlé et j'avais senti la colère monter en moi lorsque j'avais réalisé qu'il avait engagé une procédure officielle. J'étais sur la sellette sans rien avoir vu venir. Certes, Blake m'avait dit de me méfier d'Edwards mais étant mon collègue, je lui avais rétorqué que mon rôle était aussi de le canaliser et l'aider. Apparemment, ça n'avait pas été suffisant et je m'étais empêtrée dans quelque chose d'incontrôlable voir d'illégal. Comment avais-je pu en arriver là ? A quelques mois de devenir maman, j'avais joué avec le feu croyant que j'étais plus forte que le système. Je m'étais rendue à ce rendez-vous, peu aimable avec la secrétaire de Blake, j'avais attendu debout, les bras croisés avant d'entrer dans son bureau sans répondre aux courbettes qu'il faisait devant celle qui ne se doutait pas que nous partagions le même lit. Je m'asseyais et fixais mon regard dans le sien. « Oui j'ai reçu ton courrier. C'était trop difficile de me le dire de vive voix ou pas assez officiel ? » Je n'étais pas vraiment apte à la discussion et je lui en voulais de me mettre dans cette situation, lui qui avait toujours tout fait pour que j'assure dans mon métier. « Tu me pensais plus maligne ? Et moi je te pensais plus franc ! » dis-je en soufflant alors que j'avais l'impression qu'il me poignardait dans le dos oubliant totalement qu'avant d'être mon supérieur, il était aussi mon mari. « Je t'ai dit que je le gérais, que j'allais faire en sorte qu'il se calme et tu fais quoi ? Tu m'envoies une putain de lettre de convocation pour me parler de procédure officielle. » Il risquait la prison ou pire encore et il m'embarquait avec lui dans son crime fédéral, c'était complètement fou et j'étais hors de moi. Je n'avais jamais cautionné ses agissements mais j'avais cru être capable de fermer les yeux si ça pouvait nous aider dans nos enquêtes. Malheureusement, c'était allé trop loin et sans même que je m'en aperçoive, j'avais eu la tête sous l'eau. Ce dont je n'avais pas pris conscience non plus, c'était que l'homme qui allait me maintenant sous l'eau était celui qui partageait ma vie. « T'es là pour m'envoyer en prison ? » demandais-je prête à lui poser arme et badge sur son bureau. « Depuis quand on témoigne contre ses collègues ? » Je le regardais et m'approchais légèrement. « Tu sais comme moi que quoi que je fasse, maintenant que tu as enclenché cette procédure, je suis foutue. Que je parle ou que je le défende... Je suis dedans jusqu'au cou. » Peut-être avais-je été bête ou alors j'avais été grisée par la reprise, par l'adrénaline retrouvée. C'était surement un tout. Je me calais dans le fond du siège et frottais ma tempe sentant que mon sang coagulait avec force comme si tout mon corps allait finir par exploser. Ma rage était aussi intense que le sentiment d'injustice que je ressentais. Je me sentais totalement seule face à tout ça, face à l'institution pour laquelle je travaillais. D'ordinaire, j'aurais appelé Blake, lui aurait demandé conseils pour me sortir de ce pétrin mais ça, c'était avant. Est-ce qu'il avait raison de faire ça ? Est-ce qu'au fond je n'étais pas une personne bien ? Mes démons avaient-il pris le dessus sur moi ? Tant de questions sans réponses, j'étais littéralement perdue.


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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) EmptySam 20 Juin - 21:57

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Juillet 2020 ~ Comme un pressentiment, je n’avais pas vu d’un bon œil l’arrivée d’un nouveau coéquipier dans la vie de Roxy. Je ne cernais pas ce gars, et au regard de son dossier, je me demandais comment il avait pu atterrir dans son équipe. Probablement un fils de. Et puis je n’aimais pas la tournure des événements. J’admettais, j’étais revenu à Los Angeles parce que je ne supportais plus être loin de ma femme et de devoir la rassurer face au déracinement qu’était notre départ à Washington. Indirectement, je m’étais attendu à ce que ce sacrifice nous rapproche, qu’on puisse passer plus de temps ensemble. L’inverse s’était produit. Je la voyais à peine, et malgré mes responsabilités, je rentrais plus tôt qu’elle et mangeais seul presque tous les soirs. J’avais l’impression qu’encore une fois, on allait droit dans le mur. J’avais tenté d’en parler avec elle, au final je parlais de la situation plus ouvertement avec la psy qu’avec elle. Ca me rendait dingue. Elle ne m’écoutait plus, tout semblait lui passer au dessus, elle avait retrouvé un attrait tel pour le travail, que c’était à se demander si le reste importait. Je ne pouvais plus la laisser sombrer. Elle me rappelait trop ma propre personne il y a quelques semaines et j’avais pensé qu’elle aurait su s’en prémunir. Je m’étais remis en question, je m’étais dit que peut-être je manquais de confiance en elle, mais non, je l’avais laissée faire, laissée gérer quand elle m’avait dit qu’elle était prête à le recadrer. Mais Edwards avait pris le dessus sur elle, et je ne pouvais plus rester dans l’ombre sans rien faire, d’autant plus que si quelqu’un ouvrait une enquête sur elle, étant marié avec elle, je serais forcément mis sur le banc des accusés. Je refusais qu’elle m’entraine dans leurs magouilles par manque de discernement. Comme je m’y étais attendu, Roxy était véhémente et n’avait aucune envie de tergiverser. Alors je lui rétorquais sur un ton sec mon ressenti. « Oui c’était trop difficile. Je t’ai parlé de ce que tu risquais, mais apparemment tu ne m’as même pas écouté. » Elle avait fait fi de tout ce que je lui avais dit, car ça ne lui plaisait pas. Elle se fermait très vite à la discussion lorsqu’elle était contrariée. « Et que tu sois ma femme ou non, je suis obligé de respecter les procédures. Ce que toi, tu as visiblement oublié. » Lâchai-je pour répondre sur le côté officiel. De toute façon, il fallait que je la mette face à ses responsabilités pour qu’elle ait un tant soit peu de chances de s’en sortir. Elle ne le voyait pas comme ça. Arquant un sourcil, je balayais ses reproches de questions rhétoriques. « C’est moi qui manque de franchise alors que ton coéquipier et toi vous faites des choses illégales ? Tu crois que parce que ton mari est directeur d’un département ça te donne l’immunité ? » Je n’arrivais pas à croire qu’elle ne puisse pas réaliser ce qui n’allait pas et que dans tout ça, j’essayais seulement de sauver sa peau. « Tu ne le gères pas du tout ! C’est lui qui te mène par le bout du nez ! » Déclarai-je, on ne peut plus sérieux, parce qu’elle ne faisait pas sens à mes yeux, et ça m’agaçait, et je tapai du poing sur la table : « Putain Roxy, tu ne te rends même pas compte de la merde dans laquelle tu es ! » Le ton montait vite, mais rester de marbre alors que ma femme était dans de beaux draps, ça m’était impossible. Je me frottais le visage tandis qu’elle m’accusait de vouloir l’envoyer en prison. Je retrouvais là, la Roxy de ses débuts, réfractaire, contre l’autorité, sans réaliser qu’elle était dans le faux. « Tu crois vraiment que si je te fais venir ici c’est pour que tu finisses en prison ?! Tu as tellement confiance en lui que ton putain de mari n’a plus aucune grâce à tes yeux. » Je n’avais pas envie d’insinuer qu’il se passait quelque chose entre eux, mais le doute m’habitait. J’avais l’impression qu’elle s’éloignait de moi pour prendre du bon temps ailleurs, parce que la routine n’était plus à sa convenance. « Depuis que certains se croient au-dessus des lois de notre pays. Mais il a l’air tellement bien cet homme, il se passe un truc ? » Je suis amer, mon ton n’a jamais été si froid avec elle. Je ne veux plus de cet homme dans sa vie. J’essaie de temporiser, de lui faire rentrer dans le crâne qu’elle a besoin d’ouvrir les yeux, cherchant à faire fi de la jalousie qui s’est également emparée de moi. « Ce qui me subjugue, c’est que tu ne réalises même pas. Tu gâches toi-même ta carrière, mais le pire dans tout ça, c’est que tu ne penses même pas à ta famille. » A jouer avec le feu, elle ne se condamne pas toute seule : elle embarque notre bébé et moi dans un trou noir abyssal. Et je refuse que ça arrive. Si notre enfant vient au monde en prison, on le lui enlèvera tout de suite et je devrais l’élever seul. Ce n’était pas ce dont j’avais rêvé. Je sentais qu’elle sombrait au fil de la conversation, comme si elle mesurait maintenant les risques qu’elle encourait, et je cherchais à la rassurer en baissant d’un ton. « Non. Parce que tu peux avouer tout ce que tu fais et être sous protection du FBI en tant que témoin privilégié. » J’avais étudié le droit à l’université, aussi j’avais fouillé dans tous les textes pour m’assurer un moyen de la sortir de là, je n’étais pas fou. Mais je voulais lui faire comprendre que si quelqu’un d’autre que moi avait remarqué des irrégularités, je n’aurais rien pu faire. « Cette procédure, c’est pour te sauver la peau. Si je n’étais pas celui qui l’avait enclenchée, dans quelques mois on aurait discuté dans un parloir, derrière une vitre, une tenue orange pour toi sur le point d’accoucher. C’est ce que tu veux, Roxy ? » Je la regardais alors que je ressentais de la déception, mais aussi de l’inquiétude. Elle que je considérais comme le meilleur agent jamais formé, s’était faite avoir comme un bleu. Pourquoi ? « Au plus vite tu témoignes, au plus vite tu retrouveras ton poste. » Parce qu’il était inévitable que pendant l’instruction, elle allait être suspendue. Si elle témoignait aujourd’hui, il n’y aurait aucune enquête et elle pourrait continuer à travailler.



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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) EmptySam 20 Juin - 22:41

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Juillet 2020 ~ Malgré ma colère et mon comportement qu'on aurait largement pu qualifier d'odieux, je sentais que je coulais. J'avais été enivrée par le retour au travail, les responsabilités et les choses qu'on me donnait à faire. J'avais acquis un excès de confiance qui n'aurait jamais du exister surtout pas après ce que j'avais vécu lors de ma dernière mission. C'était horrible à dire mais j'avais régressé, j'étais redevenue la Roxy impétueuse et têtue -testarde- que j'avais été au début de ma carrière. Celle qui croyait qu'elle arriverait à tout parce qu'elle le voulait et qui, sans le voir, avait dépassé les limites. J'avais franchi la ligne rouge, je m'étais laissée embarquer dans quelque chose qui me dépassait totalement. Malgré ça, je refusais qu'on m'accable et la façon de faire tout comme le ton employé par Blake me poussait dans mes retranchements. Je refusais qu'il me fasse des reproches tout comme j'avais refusé de l'écouter ces dernières semaines. « On est deux alors. » répondis-je sur le même ton sec. Cette manière de nous parler ne nous ressemblait pas, du moins, elle ne nous ressemblait plus depuis longtemps. Si j'avais cru que ne pas déménager de l'autre côté du pays allait nous rapprocher davantage, nous aider à nous retrouver comme avant, je m'étais mis le doigt dans l’œil. Au delà des nouvelles responsabilités qu'il avait, j'étais aussi fautive de ce manquement même si j'avais du mal à me l'avouer. « Je n'ai jamais pensé avoir l'immunité ! Et il a dépassé la limite, j'en conviens mais je n'ai jamais cautionné ça. Ou si je l'ai fait, ce n'était pas volontaire. » Parce que j'avais tenté de le résonner mais ça n'avait pas marché. Edwards m'avait convaincu que parfois il fallait ne pas être super réglo pour arriver à ses fins et c'était une façon de penser que j'avais toujours renié, jusque-là. Je serrais les dents quand il me disait que je me faisais avoir, mener en bateau, comme si j'étais une femme naïve et assez stupide pour ça... Peut-être l'étais-je devenue. Tapant du poing sur la table, je sentais nos nerfs prendre le dessus sur la raison. « Tu crois que je ne réalise pas ? Evidemment que je le sais, tu crois que je fais quoi depuis des jours ? Des semaines ? J'essaie de réparer cette merde ! » J'espérais que le bureau soit bien insonorisé parce que crier sur son boss n'était pas vraiment acceptable même si ce dernier était accessoirement mon mari. Je le regardais, choquée de ce qu'il osait me dire. Comment pouvait-il croire que j'avais plus confiance en Edwards qu'en lui ? Il était mon co-équipier, je me devais d'avoir confiance en lui, un minimum en tout cas. Blake restait mon mari et mon partenaire, et si nos différents étaient plus que palpable en ce moment, personne ne lui arrivait à la cheville. « Tu dis n'importe quoi. » Ce n'était pas ma meilleure défense mais je n'avais absolument pas envie d'aller sur ce terrain. Il était inutile et stérile. Edwards n'avait pas plus d'importance à mes yeux que les autres, il était juste plus con et me demandait donc plus d'énergie. Bien sur, je réalisais qu'à vouloir autant l'aider, j'avais juste glisser sur la pente raide pour le rejoindre là ou plus personne ne pouvait me tendre la main. « T'es sérieux ? Tu me demandes vraiment si je te trompe ? » Comment osait-il penser ainsi ou me questionner de cette façon, avec ce ton froid que je ne connaissais pas de sa bouche. Je soufflais alors que je n'avais probablement pas réalisé combien mon comportement n'allait pas, combien j'avais dépassé toutes les limites... Blake doutait de moi, je le sentais, je le voyais, il ne manquait plus qu'il me dise qu'il ne me reconnaissait plus pour achever ce qu'il restait de ma conscience. Il évoquait notre famille, notre bébé, ce petit-être que je portais et que j'avais emmené avec moi dans ces conneries. Pourquoi ne pouvais-je pas être aussi responsable qu'il l'était ? Est-ce que ma situation allait tellement partir en vrille qu'on allait me l'enlever ?« Bien sur que j'y pense. » Même si effectivement, j'aurais du y penser plus fort. Il essayait de trouver des solutions et je ne savais pas si malgré ça, j'allais pouvoir m'en sortir. Il l'avait dit lui même, être sa femme n'allait pas être un avantage. « Putain... » soufflais-je en regardant ailleurs quelques secondes. J'avais atrocement besoin d'air mais l'immeuble étant sécurisé et il était impossible d'ouvrir les fenêtres, il fallait se contenter de la climatisation à outrance. De plus, quitter le bureau maintenant n'était pas la chose à faire si je voulais m'en sortir. « Je témoigne et ça s'arrête là ? J'évite la prison et le renvoi ? T'es sur de ça ? J'aurais plus aucune crédibilité ici. » Je sentais que j'étais à un tournent décisif. J'avais peut-être tout gâché, ma vie comme celle de mon bébé, ou même celle de Blake. Il aurait mérité une femme plus douce, moins impétueuse et stupide, peut-être moins carriériste aussi. Je voyais la déception dans ses yeux et je ne la supportais pas. Mon besoin d'accomplissement personnel avait pris le pas sur ma vie de famille et je sentais la culpabilité finir de me ronger. Quel genre de personne étais-je devenue ? « Tu lui as parlé ? Qu'est ce qu'il a dit ? » demandais-je dans un regain d'assurance qui était totalement une façade parce qu'au plus profond de moi, j'avais envie d'exploser en sanglots.


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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) EmptyDim 21 Juin - 0:01

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Juillet 2020 ~ J’étais habitué à ce que Roxy me donne le fond de sa pensée, soit en désaccord avec moi, et me le fasse rondement sentir. Toutefois, dernièrement, j’avais du mal à le supporter. Je ne savais pas si ses angoisses liées à la grossesse lui faisaient perdre pied, mais elle ne savait plus m’adresser la parole sans s’ériger en contrordre. On ne pouvait plus discuter, alors j’avais cessé la discussion. Je ne partageais plus rien avec elle, je ne cherchais plus à comprendre. Ce qui n’empêchait pas de vouloir la sortir de là malgré tout. Elle restait la femme que j’aimais, même quand elle se perdait en chemin. Cela s’avérait pourtant bien plus compliqué que prévu car elle refusait de voir la réalité en face. « Sans commentaire. » Je ne suis pas là pour lui faire la guerre. Je l’ai convoquée dans l’espoir de lui faire entendre raison dans un dernier recours. Si cette fois, elle poursuit dans la même voie, elle en subirait les conséquences, et je ne pourrais plus rien faire pour la tirer de là, d’autant plus que je serais probablement investigué à mon tour. J’étais véritablement étonné du manque d’intransigeance dont elle faisait preuve avec Edwards. Elle semblait vouloir le comprendre, l’excuser, et ça me mettait hors de moi. Comment pouvait-elle me blâmer pour mon attitude envers elle alors que cet homme semblait avoir le droit d’agir impunément pour une raison qui m’échappait ? Cherchant à garder mon calme tandis qu’elle se dédouane en disant qu’elle ne l’a pas fait exprès, je secoue la tête. Ca ne tient pas debout, parce que je l’ai mise en garde des dizaines de fois. « Tu ne l’as jamais cautionné, mais tu n’as jamais fait de rapport sur ses agissements. Donc tu cautionnes, aux yeux du FBI. Fermer les yeux c’est accepter. » Il était là le problème. Si de nombreux agents s’en sortaient face à la justice pour le non-respect de certaines règles de morale, le climat sociétaire actuel nous demandait d’être irréprochables et si nous ne l’étions pas, nous nous exposions à des vices de procédure, et j’en profitais alors pour essayer de la ramener à la raison via un cas particulier. « Non Roxy, tu ne fais rien. Parce que tu te laisses entrainer. Je te rappelle que ta sœur et Ben ont subi la loi de Jax à cause d’un vice de procédure, vos agissements vont dans ce sens. » Elle mettait la vie des autres en danger, en plus de toucher à sa propre intégrité. Je me demandais comment elle avait pu en arriver là. Cette fois, je n’avais pas la moindre idée de ce qui clochait. Je raille, parce que Roxy se contente d’éviter le sujet. Or pour moi, il y a aussi un problème personnel et je compte bien savoir quelle relation lie ma femme à son coéquipier. « Oui la preuve, tu ne fais rien pour lui causer du tort, par contre moi, je dis de la merde. » J’en perds mon langage tellement la situation me met en rogne. Et si je ne pensais pas ma femme de tromperie, mon esprit me persuadait qu’il fallait l’envisager puisqu’au fond, jamais je ne l’aurais crue assez naïve pour se faire avoir par un manipulateur. « J’en viens à me le demander oui. Tu arrives plus tard que moi alors que j’ai des responsabilités. Je mange seul, je me couche seul. Au fond, j’aurais pu rester à Washington, ça aurait été la même chose. » Mes mots sont lourds de sens. Elle savait que j’avais renoncé à ce poste à Washington pour le bien de notre mariage, pour notre famille, pour elle, mais dernièrement j’avais l’impression que ma femme avait envie d’autre chose. Où étaient toutes nos belles promesses ? Elle disait penser à notre famille, et vraiment, il fallait chercher. « Ah bon ? A quel moment ? » La provoquai-je en arquant un sourcil. Elle s’épuisait, elle ne pensait qu’au travail, on ne se voyait pas, à quel moment pensait-elle à notre bébé, à notre vie commune ? Roxy accusait finalement le coup, entre ces quatre murs, comme si le rapport hiérarchique y faisait, elle était beaucoup moins sereine. J’espérais que ça la pousserait à revenir à la raison. « C’est si compliqué à faire que de dire la vérité lors d’un témoignage ?! Ou alors, y a des trucs que tu me caches ? » Je lui posais sincèrement la question, car si elle était impliquée plus que je ne le croyais, j’allais devoir revoir ma copie. Elle avait peur. Je pouvais le sentir. Sa salve de questions le démontrait. Et j’essayais de lui expliquer ce qui allait suivre. « C’est à peu près ça. Ton témoignage va ensuite être corroboré aux faits et aux preuves que j’ai en ma possession. Si tout est en ordre, il va être convoqué avant d’être en état d’arrestation et donc démis de ses fonctions. Il aura un procès, mais tu n’auras pas besoin d’y assister. » Ses dires m’inquiétaient cependant. Comme si elle pensait que j’avais mis tout le bureau au courant. Pour l’instant, j’étais le seul à savoir. « Pourquoi perdrais-tu en crédibilité ? Tu ne fais que témoigner de ce que tu as vu. Roxy rassure-moi, tu n’as rien fait de répréhensible ?! » J’étais inquiet. En revanche, je serrais la mâchoire alors qu’elle me demandait si j’avais parlé à l’agent Edwards. Il avait eu son interrogatoire, il n’avait rien voulu avouer sur ses agissements mais il avait cherché à vendre ma femme en racontant des sornettes sur elle, en disant que c’était elle qui le forçait. Rien ne tenait. « Je lui ai parlé. Mais je ne te dirais ou montrerais tout ça qu’après avoir recueilli ton témoignage pour ne pas influencer tes dires. » Comme je le lui avais dit, je voulais faire les choses dans les règles, même si ça impliquait une situation plus délicate que de faire parler son pouvoir pour étouffer l’affaire.



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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) EmptyDim 21 Juin - 19:11

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Juillet 2020 ~ J'avais l'impression d'avoir fait un bond en arrière. J'étais face à Blake et nous n'arrivions pas à communiquer... C'était exactement la même situation que nous avions vécu lorsqu'il était en mission d'infiltration et que notre couple avait failli exploser en éclats. Cependant cette fois, c'était moi la fautive, et je ne cherchais pas vraiment à retourner la situation, je savais pertinemment que j'étais responsable de nos problèmes. Malgré tout, j'aurais aimé qu'il ait plus de patience avec moi et qu'il m'apporte son soutien au lieu de tenter de m'enterrer avec cette procédure qui allait ruiner ma carrière. « Parce qu'un rapport n'aurait fait que l'enterrer davantage, je voulais faire les choses autrement. » Edwards n'était pas blanc comme neige, je le savais, mais il restait sans doute quelque chose à sauver en lui ou alors, c'était un cas désespéré et en voulant bien faire, je m'étais coupée les ailes. Je soufflais alors que le ton était clairement entrain de monter et je ne supportais pas qu'il compare la situation à celle de Jax. Il était insupportable qu'il utilise ce qui était arrivé à ma sœur pour me faire réagir, si tel était le but évidemment. « Ce n'est pas comparable, tu mélanges tout. C'est quoi ton but putain ? M'aider ou m'accabler ? » J'avais du mal à ne pas m'emporter et clairement, il avait lui aussi perdu son calme légendaire. On s'enfonçait dans un trou noir et nos promesses me semblaient désormais bien loin. Pourquoi avais-je décidé de la jouer justicière avec ce type ? Je n'en avais aucune idée mais je sentais déjà que j'allais amèrement le regretter. Pourtant, j'étais déjà trop entraînée sur la pente raide pour faire demi-tour. « Il s'en cause tout seul, j'ai pas besoin de le faire. » Je ne réagissais pas sur sa fin de phrase parce que je n'avais rien à en dire, si ce n'était valider ses mots ce qui n'allait rien arranger à la situation. J'aurais voulu qu'il me fasse confiance sur ce coup mais ce n'était pas à l'ordre du jour surtout pas lorsqu'il envisageait que j'entretenais une relation avec Edwards. Je restais choquée et serrais les dents avant de secouer la tête. J'osais à peine croire ce que j'entendais. Nous en étions donc là, c'était pitoyable. « Regarde-moi bien dans les yeux et redis moi que tu oses croire que j'ai sérieusement une liaison avec ce type. » dis-je d'un ton sec avant de me prendre en pleine face son amertume concernant le poste à Washington. J'étais prête à le suivre, j'avais tout organisé pour aller m'installer là-bas avec lui mais finalement, il avait préféré qu'on reste ici, près de nos proches. Bien sur, je savais qu'il l'avait fait pour moi et pour que je vive une grossesse plus tranquille. Apparemment, je ne lui apportais pas grand chose de positif ces derniers temps. « Tu regrettes ? » Tout m'échappait, moi qui avait toujours tout maîtrisé dans ma vie, dans ma carrière, je perdais totalement pied et je ne savais plus faire la différence entre le bien et le mal. J'avais confondu l'entraide avec la complicité d'un crime fédéral. Je ne répondais pas à sa provocation contrairement à d'habitude ou j'aurais probablement sauté sur l'occasion pour renchérir. Je savais que j'avais tord sur toute la ligne et que si je me trouvais des excuses, elles n'étaient pas justifiées. J'avais merdé, j'avais mis tout le monde en danger mais surtout notre bébé. Je m'étais assise sur mon intégrité pour une cause qui n'existait finalement pas. « Je ne cache rien mais de toute façon tu ne me crois pas ou plus. » C'était ce que je ressentais puisqu'il mettait en doute tout ce qui sortait de ma bouche comme si j'étais devenue une criminelle. Je mordais l'intérieur de ma joue alors qu'il disait avoir des preuves. Il avait donc fait son enquête dans mon dos avant même de m'en parler... S'il se sentait trahi, je l'étais aussi. « Ça fait longtemps que tu enquêtes sans me le dire ? » Je le regardais dans les yeux ne sachant plus si je faisais face à mon chef ou mon mari. « Non ! » me défendais-je comme si ma vie en dépendait. Je n'avais pas mal agi, ou du moins je n'avais commis aucun acte qui valait que je paie par une peine de prison. En revanche, j'avais été complice de ses mesquineries, de ses agissements plus que limite et de son abus de pouvoir. Je m'étais violemment pris la tête avec Edwards et après le comportement qu'il avait eu, je ne savais même pas pourquoi je tentais de sauver ses fesses. Il me semblait clair que je devais témoigner, je n'avais plus grand chose à perdre et le regard qu'avait Blake sur moi me le confirmait. « Très bien. Je peux le faire par écrit ? » demandais-je avant de lui poser mon téléphone devant lui. « Le témoignage sera pour mon chef, et ça, c'est pour mon mari. Regarde les messages et la dernière vidéo. » Je tirais un papier et prenais un stylo pour inscrire ce que j'avais vu depuis que je bossais avec Edwards. Si j'avais tenté de conserver sa réputation comme la mienne, c'était désormais trop tard, c'était lui ou moi. Dans les messages, Blake pouvait trouver des échanges virulents ou je demandais à Edwards de se calmer et d'arrêter de jouer les cowboys. Rien de romantique ou qui laissait penser qu'une relation plus que professionnelle s'était installée entre nous. La vidéo, montrait une rencontre avec un indic', filmée de notre voiture par mesure de sécurité, l'altercation puis les coups d'Edwards alors que je tentais de les séparer. Je signais le bas de ma feuille et lui redonnais avant de me lever et de poser mon arme et mon badge devant lui. « J'imagine que je suis suspendue. Je peux y aller ? » Aller dans son sens ne voulait pas dire que j'étais apte à courber le genou devant lui et clairement, si nous avions presque réglé les problèmes du département et le cancer qu'était Edwards pour nos équipes, nous avions encore du boulot pour nous sauver nous, une deuxième fois.


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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) EmptyDim 21 Juin - 22:28

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Juillet 2020 ~ J’avais du mal à saisir ce qui poussait Roxy à agir de la sorte. J’avais fait un sacrifice pour éviter de la bouleverser, de lui permettre de vivre sa grossesse plus aisément, sans le moindre stress. J’avais repris mes habitudes à la maison, cuisinant autant que je le pouvais, la maison était nickel, mais vide. Ma femme ne rentrait plus le soir. Le travail avait certainement dû lui manquer, mais à ce point, ça me laissait pantois. Je cherchais à tout remettre en question, pour comprendre là où j’avais pu fauter cette fois, mais je ne voyais rien. Elle s’empêtrait dans une situation qui ne lui ressemblait absolument pas, et je ne savais ce qui l’avait poussée à le faire. J’étais inquiet au-delà de tout. Elle semblait croire que j’avais quelque chose contre elle, mais au fond, je ne souhaitais qu’une chose, la sortir de là. Je croise les bras sur mon torse, m’appuyant sur le dossier de ma chaise, la fixant d’un regard droit. « Tu voulais faire les choses autrement ? Vas-y alors Roxy, dis-moi ce que tu comptais faire ? » Peut-être avais-je loupé un épisode dans lequel elle le poussait à venir se confier sur ses agissements. Roxy se laissait emporter par ses émotions et ça me déplaisait. Elle n’avait jamais été comme ça et je commençais à croire que son retour au travail était bien prématuré. A moins que ses hormones la rendent trop douce pour le travail. J’arquais un sourcil à ses propos, comme si elle pouvait penser que je voulais l’enterrer. Si tel était le cas, je ne prendrais même pas la peine de discuter avec elle. « Excuse-moi ? Je mélange tout ? Ses agissements entrainent des plaintes, des vices de procédure, et on est obligé de relâcher des criminels dans la nature, et nos preuves n’ont plus aucune valeur aux yeux de la justice ! » Je poursuivais, histoire de voir si elle ne se souciait plus du bien commun mais que de ses proches. « Jax a été relâché pour vice de procédure. A tes yeux je mélange tout parce que ta sœur te touche plus qu’un autre innocent ? » Il ne pouvait avoir deux poids de mesure quand on travaillait au FBI. Tout le monde était logé à la même enseigne. Et pour répondre à sa dernière question qui était de l’accabler ou de l’aider, je lui répondais plutôt calmement. « Je suis là pour te faire réaliser que tu perds complètement le contrôle. » Pour ne pas dire les pédales. Roxy avait toujours réponse à tout, mais elle ne réalisait même pas que tout ce qu’elle s’efforçait de répondre n’était que par pur esprit de contradiction. Notre communication n’était pas bonne et je m’efforçais de rester professionnel, mais je sentais que nous bifurquions sur le privé, comme si c’était impossible de ne pas mélanger les deux. « Et comme c’est ton coéquipier, il t’en cause à toi aussi. » Elle semblait outrée que je puisse penser qu’ils étaient bien plus que des coéquipiers et je devais admettre que c’était tiré par les cheveux sachant que nous allions devenir parents, et qu’on avait cherché à sauver notre couple, mais le manque d’elle le soir, les courtes minutes qu’on passait ensemble avaient raison de moi. « A toi de me dire, parce que je ne comprends absolument pas ce qui te pousse à le défendre et à tout foutre en l’air. » Et quand je disais tout, j’incluais le travail ainsi que notre vie personnelle. Pourquoi était-ce aussi dur de mener à bien notre couple ? J’avais l’impression de faire plus d’efforts que jamais, mais ce n’était jamais suffisant. Le sujet principal dérivait, et alors qu’elle semblait m’accuser d’avoir des regrets sur mon choix, je me penchais vers l’avant pour poser mes avant-bras sur mon bureau et la toiser du regard. Je lui confie alors, sérieux comme jamais. « Ce que je regrette c’est que ma femme qui se plaignait de mon absence, n’est jamais à la maison. Ma femme qui me reprochait ma violence, se plait à la laisser s’exprimer chez son coéquipier. Ma femme, qui porte mon enfant, et qui ne réalise même pas qu’elle s’épuise. J’ai renoncé à ce poste parce que je voulais une vie de famille parce que je n’étais personne pour t’arracher à la tienne. Je ne le regrette pas. Mais au fond, que je sois ici ou là-bas, je ne te vois pas plus. » Il était là le point qui concernait notre vie de couple. C’était mon rôle au travail de mettre à mal mon interlocuteur, de le faire se sentir mal à l’aise pour que les mensonges soient plus faciles à identifier, et agir de la sorte auprès de ma femme était déroutant, mais j’y étais contraint pour lui permettre de s’en sortir, elle qui s’enfonçait un peu plus chaque jour et partait à la dérive. « Je ne peux pas croire quoi que ce soit, puisque tu ne me parles pas. » C’était la vérité. On ne parlait plus parce que lorsqu’elle rentrait, je dormais déjà, ce qui ne nous ressemblait pas. Je comprenais ce qu’elle vivait auparavant, et j’avouais que c’était difficile à vivre. Elle prit encore mal mon attitude alors qu’une fois de plus, je n’avais pas cherché à lui nuire. « Je ne pouvais pas t’en parler parce que tu aurais tout fait pour protéger ses arrières et je n’aurais eu aucune preuve qui l’inculpe et te dédouane. » C’était aussi simple que ça. Quant à la durée… « Ca fait une semaine. » Elle finit par entendre raison et vouloir se plier au témoignage, mais elle voulait le faire par écrit et ne me laissait pas le temps de rétorquer quoi que ce soit, alors je l’informai tout de même de mes intentions. « J’aurais préféré l’enregistrer en vidéo et faire moi-même la transcription. Mais à voir si ça suffit… » Si ce n’était pas le cas, elle devrait répondre à mes questions. Je lui faisais assez confiance pour que son témoignage soit suffisamment détaillé et professionnel. Elle me posait son téléphone sur le bureau et me montrait une vidéo qui montrait un indic se faire agresser par Edwards. Il était fini. Certes certains agents avaient des techniques d’interrogatoire musclées, mais en cas de violence perpétrée, ils étaient retirés d’affaires. Le problème pour Edwards c’était qu’il était coutumier. « J’étais au courant, l’indic est venu me trouver. Parce que c’est moi qui l’aie embauché à l’origine, il y a quelques années. » Je le connaissais bien et c’était lui qui m’avait mis la puce à l’oreille me signifiant que ce n’était pas la première fois. Je ne lus que les grandes lignes de ses échanges SMS, je n’étais pas du genre à la fliquer même si j’avais des doutes sur leur relation et alors que je lui tendais son téléphone, elle se levait et me donnait son arme et son insigne et je la regardai effaré par son comportement. Récupérant la feuille de son témoignage je la plaçais devant moi sans la lire, incitant Roxy à rester. « Assieds-toi. Je n’ai pas terminé. » Il n’était pas question que je la suspende, car si le témoignage était suffisant, elle serait sous protection. J’étais plus qu’inquiet. Je n’avais pas envie d’aborder le sujet, mais il valait mieux que j’en profite pour discuter avec ma femme, et non plus avec l’agent. « Tu ne crois pas que c’est un peu tôt pour que tu reprennes le travail ? Tu te laisses submerger. Je dois avouer que je ne te reconnais plus, et d’ordinaire tu viens me trouver pour me dire ce qui ne va pas. Pas là. » Qu’est-ce qui la mettait à mal de la sorte ? La grossesse ?



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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) EmptyLun 22 Juin - 23:09

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Juillet 2020 ~ Est-ce qu'il y avait une explication logique à mon comportement ? Probablement pas ou alors elle échappait à tout le monde. J'avais été mise sur la touche pendant près de deux mois et si j'avais eu besoin de ce lapes de temps pour aller mieux et retrouver pleinement mes forces, ça avait également été un chemin difficile. J'étais de nature dynamique et j'avais besoin d'être submergée, d'être occupée pour me sentir bien. Ça n'avait pas du tout été le cas et j'avais eu la sensation de perdre mon talent pour mon travail, de ne plus être celle que j'avais été avant cette mission périlleuse. J'avais envie de me dépasser d'une façon inadaptée et sans le réaliser, je m'étais égarée. J'avais pris une route dangereuse sans écouter les conseils de Blake parce que pour la première fois depuis longtemps, je n'avais eu envie que d'écouter mon instinct. Clairement, il avait merdé et je regrettais amèrement d'en être arrivée jusque là, dans ce bureau face aux remontrances de mon mari. « Je voulais qu'il ouvre les yeux, qu'il change, qu'il réalise que ce n'est pas comme ça qu'il gagnera sa place au sein du FBI. » dis-je en le regardant avant de souffler. « Je sais ce que tu vas me dire, c'est une cause perdue, je n'aurais pas du. Je sais. » Du moins, maintenant je le savais. Le fait qu'il parle de Jax pour me faire réagir ne me plaisait pas et je refusais d'aller sur ce terrain. Pourtant, il insistait et au fond, je savais qu'il avait raison, que c'était à cause de merdes comme ça que des tarés étaient remis en liberté. Je n'aimais pas sa façon de faire, je ne la supportais pas et je savais pertinemment que mon agacement était décuplé à cause de mes émotions déjà sur le fil. « Ok ça va, j'ai compris ! » Que pouvais-je dire de plus ? J'avais laissé Edwards mal agir avec certains indics, avec des personnes qui par la suite allaient peut-être nous poser problème ou pire, s'en reprendre à une de leurs victimes. Bon sang, j'étais la pire agent que le FBI avait un jour compté dans ses rangs. Peut-être que Blake le réalisait d'ailleurs et que c'était la raison pour laquelle il m'avait fait venir ici... Est-ce que cet entretien marquait la fin de ma carrière ? Je relevais les yeux vers lui alors qu'il me disait que je perdais le contrôle. Je n'étais pas revenue depuis très longtemps sur le terrain mais déjà, je faisais n'importe quoi. J'étais à l'opposé de celle que j'avais été avant l'accident, avant la perte de notre bébé, je ne savais même plus qui j'étais réellement. J'avais perdu mon identité sans savoir comment ni pourquoi. M'étais-je mis trop de pression pour arriver à la cheville de Blake ? Surement. « Tu me le fais perdre. » renchéris-je pur me défendre encore une fois pour de mauvaises raisons. J'avais perdu le contrôle avant cet échange et cet énième manque de communication. J'envoyais tout valser, je piétinais tout avec mes conneries et j'avais l'horrible impression que j'emmenais mon mariage dans cet enfer. Il marquait un point de plus en ajoutant que mon coéquipier me causait du tord. C'était la réalité et je préférais me taire, regardant les mains, serrant les lèvres. Je jouais légèrement avec mon alliance comme si c'était actuellement la seule chose de ma vie à laquelle j'arrivais à me raccrocher. « Je ne te trompe pas. » répondis-je sur la défensive alors que ses accusations me paraissait aberrantes même si pour penser ainsi, il ne devait réellement plus me reconnaître. « Je voulais éviter les problèmes, j'ai pas réussi, je les ai aggravé, j'ai compris. » Je prenais les devants sur ce qu'il pouvait me répondre parce que j'étais assez clairvoyante sur mon comportement même si je me voilais la face par simple esprit de contradiction et une légère fierté mal placée. Je l'écoutais et je sentais ma gorge se serrer. Il avait raison, pourquoi déconnais-je à ce point ? Mon besoin de briller dans ses yeux était telle que j'en avais oublié l'essentiel. Evidemment, je ne pouvais pas admettre que les raisons de ma déroute était lié à ma volonté de lui démontrer que j'étais toujours la brillante agent qu'il avait formé. « Je suis désolée de tout gâcher. » finis-je par avouer avant de passer mes mains sur mon visage. Je le laissais tomber alors que j'avais tout fait pour qu'on se retrouve, pour qu'on soit de nouveau heureux dans la future vie qui nous attendait. Je commençais à croire que je ne le méritais pas. Jamais, je n'avais ressenti un tel sentiment, un tel manque de confiance en moi-même et en ma relation amoureuse. Ça ne me ressemblait pas et je déteste cette faiblesse qui embuait mon âme. Je soufflais légèrement alors que j'aurais du lui dire tout ce qui se passait depuis le début, je n'aurais pas du garder ça pour moi croyant avoir les épaules assez solides pour encaisser et redresser la barre. « Tu as encore confiance en moi ? » demandais-je en plantant mes yeux dans les siens. Il nous avait fait surveiller, il avait commencé une enquête pour le faire tomber, est-ce qu'il avait pensé à me faire tomber aussi si il avait réalisé que mes agissements étaient douteux ? « Je te ferai un témoignage oral si ça ne suffit pas. » Même si j'étais sure qu'une déclaration écrite avait plus de poids mais j'allais me plier à ses exigences. Je réalisais qu'il savait bien plus de choses que je n'avais pensé mais il ne m'en avait rien dit. Encore une fois, la communication nous manquait. Je me sentais si proche et si loin de lui que j'en perdais presque mes moyens. Dieu savait pourtant que pour me désarçonner, il fallait se lever tôt. « T'aurais du m'en parler. » dis-je simplement même si apparemment il pensait que j'étais trop impliquée avec Edwards pour l'écouter. Je m'étais levée et il m'avait demandé de me rasseoir. Je le fixais quelques secondes, avec l'envie de quitter le bureau mais je m'exécutais. Savoir qu'il ne me reconnaissait plus était douloureux et je prenais une longue inspiration, mordant mes lèvres. « J'ai eu l'aval de la psychologue. » me défendais-je, encore une fois, comme je pouvais. « Je me suis surestimée... Je n'ai pas été capable de gérer mon coéquipier comme je le pensais, je voulais éviter les problèmes et je n'ai fait qu'en apporter davantage. » C'était difficile mais il fallait être honnête. « Je te fais honte ? »


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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) EmptyMar 23 Juin - 11:24

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Juillet 2020 ~ Je ne pouvais me braquer et en vouloir à mon épouse. Ce qu’elle avait traversé ces derniers mois dépassait l’entendement. Perdre un enfant, sa sœur à l’hôpital, nos disputes, tout avait été trop lourd à porter, même pour une femme aussi forte que Roxy, et ça laissait des traces difficiles à effacer. Et il m’appartenait donc d’y faire quelque chose. Malheureusement la nature du métier que nous effectuions me poussait à agir d’une certaine manière, en particularité face à mes nouvelles responsabilités. Jones avait beau être un agent de la veille, un peu misogyne sur les bords, il n’en restait pas moins un homme qui m’avait fait confiance et je refusais que l’antenne du FBI de Los Angeles sombre sous ma gouvernance lorsqu’il me laisserait les rênes pour partir à la retraite. Sauver la mise à Roxy tout en restant éthique était un sacré challenge. J’avais l’impression d’être une pouriture avec elle, et pourtant je m’efforçais de la ménager dans ma démarche. Il fallait cependant qu’elle retienne la leçon, et c’était la raison pour laquelle je marchais sur des œufs. « Un agent pourri reste pourri. » Dis-je pour lui signifier que sa démarche pouvait être noble, mais un homme qui pense déjà aux dérives dans la profession et se croit intouchable ne vaut pas mieux que les criminels que nous pourchassions. Elle essayait d’anticiper mes dires et ça ne me convenait pas parce qu’elle empêchait la conversation de poursuivre son cours en interprétant. « T’as voulu essayer, mais t’aurais dû nous confier ce qui se passait. » A moi ou son supérieur direct, ou à Jones. Quitte à ensuite investiguer dans l’ombre tout en lui laissant une chance de se racheter. Mais les choses s’étaient déroulées différemment et c’était à moi de stopper l’hémorragie avant qu’il ne soit trop tard. Je savais que la situation déplaisait grandement à Roxy, mais qu’étais-je censé faire ? Elle bénéficiait de clémence contrairement à son coéquipier qui lui avait subi ma fureur mais n’avait pas plus parlé pour autant. Au fond, ça voulait juste dire qu’il ne niait pas les preuves accablantes, mais il avait osé dire que c’était l’idée de Roxy et ça, je ne pouvais le croire. « Bien. » Je n’insistai pas. Mon but n’était pas de la submerger d’émotions désagréables, mais de lui faire comprendre que je voulais qu’elle s’en sorte et qu’elle ne refasse pas la même erreur. Je la savais capable de grandes choses, et je maintenais mon avis sur elle, mais elle avait besoin de se recentrer sur l’essentiel. Et je ne savais pas comment parce qu’elle ne me disait rien. J’avais la sensation qu’elle souffrait tout autant que la semaine précédant notre mariage, qu’aucune de ses blessures psychiques ne s’étaient refermées. J’avais mis en œuvre des efforts considérables pour éviter qu’elle ne replonge, songeant même que Washington l’entrainerait dans une déchéance terrible. Mais, je ne pouvais pas l’aider si elle n’acceptait pas la main tendue. Elle me désarçonna alors qu’elle m’accusait de lui faire perdre le contrôle, et je n’étais pas sûr de comprendre ou elle voulait en venir, et l’expression de surprise esquissée sur mon visage en témoignait : « Pardon ? En quoi je suis responsable ? » Je la regardais agir comme une petite fille engueulée par son père et ça me contrariait. Elle ne me regardait même plus, elle avait l’impression que je la punissais alors que c’était tout l’inverse et que je saisissais cette chance de l’avoir dans mon bureau pour avoir une discussion qu’il m’était impossible d’avoir chez nous. Elle me soutenait qu’elle ne me trompait pas, et si j’étais amer de voir qu’on ne semblait plus faire d’efforts ensemble, mais à contre-courant, une fois l’un, une fois l’autre, je rétorquai : « Bien. Parce que je ne me frappe pas trois séances de psy par semaine pour rien. » Pour contrôler ma colère. Et j’étais plutôt satisfait du résultat, bien qu’il me soit compliqué de rester de marbre face à Edwards. Elle disait qu’elle aggravait tout, et ça me fit de la peine d’entendre dire. Ca trahissait un immense problème de confiance en soi. Elle respirait le pessimisme et ça me contrariait. « Là n’est pas la question. Il t’arrive quoi Roxy ? T’es l’ombre de toi-même. » Où était la femme sûre d’elle qui ne reculait devant rien pour faire la justice ? Elle avait toujours été en désaccord avec la hiérarchie, mais en l’occurrence, la hiérarchie, c’était moi. Pourquoi n’avait-elle pas cherché à me consulter, sans pour autant m’expliquer ce qui se tramait ? Je l’ignorais mais j’étais frustré par son comportement, voire même sacrément inquiet. « J’ai pas dit que tu avais aggravé la situation. Je t’ai dit ce que je ressentais. » Et je la sentais couler. A ses mots, dans lesquels elle se trouvait coupable de notre déchéance, je haussai le ton pour tenter de la faire réagir, ne supportant plus de la voir sombrer. « Arrête de te flageller bordel ! C’est quoi le souci ? » Je voulais qu’elle me dise parce que je me frustrer de ne pas la comprendre, moi qui d’ordinaire n’avais qu’à la regarder pour savoir ce à quoi elle pensait. Je soupirai avec force, serrant la mâchoire, me sentant impuissant. Tout ce qui sortait de la bouche de ma femme me poussait à croire qu’elle était perdue, qu’elle ne savait plus qui elle était. « Si je n’avais pas confiance en toi je ne te demanderais pas de témoigner, je te mettrais dans le même sac que lui. » Je soutenais son regard pour lui montrer qu’à aucun moment il n’avait été question de la condamner. J’acquiesçai alors qu’elle me disait que si son témoignage écrit avait besoin de plus de précisions, elle se plierait à mes exigences. Tout ça était presque le cadet de mes soucis maintenant que je réalisais que ma femme n’était pas au mieux, voire même sur le fil du rasoir. Je maintenais mes dires, je n’avais pas à lui parler de mon enquête, car ça aurait altéré les résultats. « Non Roxy. C’est la procédure. Si je t’en parle, l’enquête n’est plus objective. Ca n’a rien à voir avec toi ou avec la confiance que j’ai en toi. » Je préférais préciser. Il me fallait un moyen de la sortir du pétrin et de toute façon, comment aurais-je pu lui en parler alors qu’elle n’était jamais à la maison ? Je ne me souvenais pas de la dernière fois où on avait mangé ensemble. Il n’était plus question du témoignage à présent. Il était question d’elle, qui rechignait à rester ici pour affronter notre réalité. Finalement elle s’installa à nouveau sur la chaise et alors qu’elle justifiait sa reprise par l’aval de la psychologue, je la coupais dans son élan d’un ton ferme : « Je m’en fous de la psychologue, je demande l’avis de ma femme. » Je voulais son ressenti, pas celui des autres. Je voulais qu’elle me parle, qu’elle prenne conscience que sans ça, on ne pourrait gérer la situation. A ses dires, je secouai la tête de dépit regardant le ciel comme si elle ne pouvais pas poser une question plus aberrante. « Enfin Roxy, pourquoi tu me ferais honte ? A mon sens c’est trop tôt. Tu as trop de choses à gérer en même temps pour que tu retrouves ton poste comme avant. » Et ça me frustrait parce que je ne voulais pas la renvoyer à la maison, sachant comme elle ne le supporterait pas. « Si je ne te connaissais pas, je te mettrais au repos forcé. Mais ce n’est pas la solution. » Et j’aurais aimé avoir trouvé la réponse à ses maux. « Psychologiquement tu vas finir par craquer et j’ai pas envie de ça. » Surtout pas alors qu’elle portait notre enfant dans son ventre et que les émotions pouvaient jouer. « Je peux peut-être te proposer des missions, mais d’abord, je voudrais que tu me dises ce qu’il se passe. Tu m’inquiètes. » Et je saisis ses mains dans les miennes comme pour lui montrer que je n’étais pas son ennemi.



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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) EmptyMar 23 Juin - 18:46

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Juillet 2020 ~ Si il y avait bien une personne qui me connaissait par cœur, malgré ce que je pouvais en dire, c'était Blake. Il savait comment je pouvais réagir lorsque j'étais en colère, triste ou même lorsque j'étais heureuse. Il me connaissait mieux que personne et pourtant, je n'arrivais pas à lui laisser avoir le dernier mot, tout en sachant qu'il le méritait. J'agissais bêtement et il avait évidemment toutes les raisons de me trouver abusive et hors de contrôle. C'était purement ce que j'étais. Je tentais de couper court aux conversations, de dire avant même qu'il ne le fasse ce que je pensais qu'il allait me rétorquer. En somme, je faisais ce que je détestais. J'étais devenue la pire version de moi-même. Je le regardais alors qu'encore une fois, il n'avait pas tord. Ce que je pouvais faire pour Edwards n'avait pas de valeur à ses yeux puisqu'il se complaisait dans ce bain d'illégalité et de dépassement des limites. Blake avait été meilleur observateur que moi et ce n'était pas pour rien qu'il avait pris la direction du département avec Jones, il avait une intuition infaillible.« J'aurais du. » finis-je par admettre non sans mal mais quitte à me jeter contre un mur autant que je tape dans celui en mousse. J'avais manqué à mes devoirs et responsabilités et si j'avais joué l'entêtée jusque là, force était de constater que face à l'homme de ma vie, je pliais petit à petit. Evidemment, si Jones avait été en face de moi, j'aurais probablement tenu bon ce qui aurait agacé le vieil homme. C'était donc une chance pour moi actuellement même si je ne m'en rendais pas forcément compte. « Me mettre une procédure sur le dos, tu penses que je le vis bien, que je suis dans un self-control de malade ? Pas vraiment non ! Tu dis que j'aurais du te parler mais toi aussi ! » C'était une accusation un peu facile mais si j'avais manqué à mes devoirs, dans un sens, lui aussi puisque il aurait pu me mettre au parfum de ce qui se tramait sans que je n'en parle. Toutefois, il allait surement jouer la carte du protocole, carte valide en toute situation. Je mettais les choses à plat concernant ma relation avec Edwards et j'avais espoir que mes mots suffisent parce que je ne pouvais pas débattre des heures sur quelque chose d'aussi inexistant. « Je sais. » Et évidemment je voyais l'évolution dans son comportement sauf que bien sur, le mien partant à la dérive, c'était moins flagrant. Je soufflais à son énième reproche qui au final était justifié mais que je ne supportais pas d'entendre. Il était un de plus au vase bien rempli et je me doutais que je n'allais pas pouvoir garder le masque que je portais encore bien longtemps. « J'en sais rien ! » Et c'était en parti vrai, je ne savais pas pourquoi j'étais comme ça même si une partie de mon cerveau criait au mensonge. Je savais qu'au fond de moi, j'étais encore celle qui avançait tête baissée, qui ne reculait devant aucun obstacle et qui ne s'épuisait jamais. Cela dit, j'avais aussi pris des coups depuis quelques mois, j'avais le bouclier endommagé et je prenais l'eau pensant que la boire suffisait à vider la cuve. Hors, ça ne fonctionnait pas, je me noyais. Je sursautais presque lorsque il haussait le ton et je restais stoïque quelques secondes. Je prenais sur moi et serrais les lèvres avant de regarder ailleurs sans pour autant répondre. Je ne pouvais pas, pas comme ça en tout cas et je tentais de trouver un parade même si la meilleure chose à faire était peut-être de vider mon sac. Finalement, il semblait me faire encore confiance et c'était déjà ça de gagner dans la déchéance dans laquelle je m'étais fourrée. « Très bien. » Puisqu'il fallait suivre la procédure alors mon témoignage écrit allait suffire pour aujourd'hui, je ne comptais plus rien en dire de plus. Du moins sur ce sujet, parce que Blake ne comptait pas me relâcher comme ça dans la nature. Il m'avait sous la main, chose qui n'était plus tellement le cas chez nous, il en profitait jusqu'au bout. « Ça va. » Mensonge mais je n'en disais pas plus écoutant ce qu'il avait à me dire. Je mordillais ma joue alors qu'il n'avait pas tord, comme depuis le début. Je m'étais mise à la mauvaise place et je n'avais pas écouté simplement parce que j'avais cru pouvoir tout retrouver tout de suite. J'avais omis de comprendre que ma reprise devait se faire en douceur et non sur les chapeaux de roues.  Ses derniers mots et ses mains sur les miennes me firent baisser la tête. Je sentais mon corps trembler, mes mains ne pas réussir à s'accrocher à celle de mon mari. Je craquais littéralement. J'avais trop encaisser, j'avais cru gérer mais aussi forte que je pouvais être constamment, le retour de bâton avait été violent. Mes larmes coulaient et je n'arrivais plus à parler. J'avais envie de cacher mon visage, de cacher cette faiblesse pour une fois si apparente mais ça ne servait à rien. Si quelqu'un pouvait m'aider, il était face à moi. « Je suis tellement désolée... » balbutiais-je en serrant ses mains dans les miennes comme je le pouvais comme pour éviter qu'il n'y ait de nouveau une distance physique entre nos deux corps. « C'est trop tout ça... beaucoup trop. » avouais-je. Je ne pouvais plus supporter Edwards, ni le terrain comme il me l'avait imposé. Je voulais retrouver mon équipe et reprendre mon travail étape par étape, sans m'y plonger corps et âme. « J'avais juste envie que tu sois fière de moi. » C'était surement extrêmement stupide dit comme ça mais il fallait que je sois honnête quitte à ce qu'il me demande des explications complémentaires.


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