feat. Eloa       → Cet été j’ai décidé de partir en Italie afin d’aller voir mes parents, comme à chaque fois que j’en ai l’occasion, mais cette année tout est différent puisque je ne pars pas seul. Noa, ma petite amie depuis plus d’un mois, s’est joint à moi pour ce voyage et ce dernier s’est transformé en road trip en Europe ou plus exactement dans 2 pays. Je veux lui faire découvrir de nouveaux endroits comme Rome, Maranello ma ville natale, Venise pour enfin terminer à Paris. Son désir, son rêve. Je veux la rendre heureuse alors j’ai tout prévu en avance pour n’avoir qu’à profiter en arrivant en Italie. On a pris l’avion le dimanche 12 juillet au départ de Los Angeles en direction de Rome. Notre petit road trip débutait par cette merveilleuse ville où nous allions nous arrêter 3 jours afin de visiter les plus grands monuments. J’ai adoré la voir sourire à chaque fois qu’elle se retrouvait devant un lieu historique, et ça me motivait encore plus à continuer à lui faire plaisir. On a à nouveau pris la route après avoir pu visiter le Colisée, le forum romain et ses alentours, ainsi que le quartier du Vatican. Au fond de moi j’espère que toutes ses nouvelles découvertes resteront gravées en elle.
On a posé nos valises dans ma ville natale le jeudi 16 dans la maison familiale pour quelques jours. Je voulais qu’elle fasse la connaissance de mes parents en dehors de la folie du gala car en temps normal ils étaient plus détendu et c’était ce dont j’avais besoin pour qu’on reparte sur le bon pied, tous ensemble. Ce soir on avait prévu un repas avec mes parents uniquement et même si j’étais un peu stressé j’avais hâte, hâte qu’ils se rendent compte à quel point cette jeune femme me comblait de bonheur. Bref en attendant on avait été se balader pour qu’elle puisse découvrir ma ville, les endroits que j’avais convoité durant ma jeunesse pour enfin terminer au musée de Ferrari. Je savais très bien que ce n’était pas forcément un endroit rêvé pour elle mais en tant que fils de monsieur Camilleri je me devais de me rendre au musée afin de prendre de leurs nouvelles. L’entreprise familiale ? J’irai dans les jours à venir puisque c’est le seul point que je dois respecter en venant en Italie.
On venait de rentrer de notre petite journée pour enfin prendre possession de notre petite dépendance et je regardais Noa. « Tu veux boire quelque chose avant qu’on se prépare pour ce soir ? » D’ailleurs j’espérais qu’elle ne soit pas trop stressée à l’idée de rencontrer, officiellement, mes parents. Je m’approchais doucement d’elle avant de prendre sa main. « Je sais que tout se passera bien ce soir, ils ne seront pas stressés à l’idée que je foire...donc ils seront ouvert à la discussion. » C’était malheureux à dire mais c’était la vérité. Je lui volais un baiser avant de caresser sa joue.

(+400 mots)
.

feat. Eloa       → J'avais du mal à croire ce que je vivais depuis quelques heures. Nous avions décollé de Los Angeles direction l'Italie. Je n'avais jamais pris l'avion pour un tel voyage et si ce n'était pour quitter la Colombie, je n'avais jamais repris l'avion pour partir en vacances. Ma vie était bien moins palpitante que celle d'Elio mais il ne semblait pas s'en formaliser. J'avais même l'impression qu'il avait envie que je découvre et profite de tout ce qu'il avait la possibilité de m'offrir au maximum. J'étais réellement chanceuse et je l'avais encore plus réalisé lorsque nous avions posé le pied à Rome et que j'avais découvert la vieille ville, ses monuments et sa nourriture à tomber par terre. J'étais réellement tombée amoureuse de cet endroit, du pays tout entier. C'était tellement magnifique que je ne savais plus ou regarder. J'étais littéralement sur un petit nuage et l'arrivée dans le village natal des Camilleri, bien que stressant, ne me faisait pas redescendre pour autant. J'avais rencontré les parents de mon désormais petit ami, une fois, lors du gala et à ce moment, nous n'étions pas encore officiellement en couple et les choses n'avaient pas été fait très correctement. Peut-être que notre  « non couple » avait joué dans les présentations et la légère ignorance dont j'avais eu droit. Je n'avais pas vraiment envie de chercher plus loin, il fallait qu'on reparte tous sur de bonnes bases et pour faire plaisir à Elio, je comptais donner le meilleur de moi-même. Je n'avais aucune idée de ce qu'ils pourraient penser de moi... Était-il du genre à vouloir une belle et grand héritière pour leur fils ? Possiblement. Je n'avais rien à offrir si ce n'était moi toute entière et si c'était suffisant à mes yeux, ça ne l'était potentiellement pas aux leurs. Malgré mes questionnements, je ne voulais pas me retourner le cerveau et je devais donc prendre les choses comme elles venaient. J'avais profité de la journée, de la balade dans la ville et de tout ce qui faisait que ces vacances étaient de loin, les meilleures de ma vie. « Je veux bien de la limonade, s'il te plait. » Je lui souriais et le regardais prendre ma main. Il devait se demander comment je me sentais alors que le dîner approchait à grand pas. « Espérons qu'ils le soient alors... Je ne sais pas ce qu'ils vont penser de moi. » Je grimaçais légèrement et caressais sa main sur ma joue. Si d'ordinaire, je me fichais pas mal de ce qu'on pensait de ma personne, quand on parlait des parents de mon petit-ami, la donne était bien différente. « Ça ne te stresse pas ? »

@Elio Camilleri

feat. Eloa       → Depuis que j’avais laissé entrer Noa dans ma vie je m’étais fait la promesse de la rendre quotidiennement heureuse et pour le moment j’étais plutôt fier de voir que je m’en sortais plutôt bien même si j’avais eu un loupé pendant mon gala. Je savais que ce séjour dans ma ville natale, et surtout dans ma famille, allait être un tournant pour nous et j’espérais que tout se passe bien. En réalité je ne me faisais pas de soucis concernant ma maman car elle était excitée à l’idée de rencontrer ma petite amie, la première de mon existence. Elle avait déjà beaucoup de choses en tête comme lui raconter des anecdotes sur moi, lui partager quelques recettes concernant mes plats fétiches et rien qu’à l’idée de les imaginer faire me faisait sourire. J’avais déjà vu ma maman agir avec les amoureux/ses de mon frère et mes sœurs donc je n’appréhendais absolument pas...cependant ce n’était pas le cas pour mon père. Lui était contre le fait que je tombe amoureux d’une femme qui ne faisait pas partie d’une grande famille et je savais déjà qu’il allait la questionner sur tout et n’importe quoi afin de la déstabiliser. Connaissant mon père il était capable de tout mais j’espérais que ma mère arrive à l’arrêter avant de faire trop de dégâts. Ça me tenait à coeur qu’ils rencontrent enfin Noa et apprennent à la connaître afin qu’ils prennent conscience du fait qu’elle était loin d’être banale et qu’elle me rendait réellement heureux. Bref. « Je vais te préparer ça. » En attendant j’allais vers elle avant de caresser sa main et je souriais tout en hochant la tête. « Que tu es quelqu’un de courageuse puisque tu m’as laissé entrer dans ta vie. » riais-je doucement. Je voulais détendre un peu l’atmosphère car même si elle essayait de ne pas trop stresser je savais qu’elle pensait de plus en plus à ce repas qui approchait. « Si on est deux à stresser on va pas réussir à aller à ce dîner...» dis-je avant de sourire et je lui déposais un tendre baiser tout en le prolongeant amoureusement. « Ma maman va t’adorer et c’est la seule chose qu’il va falloir que tu te souviennes. » Je lui avais déjà parlé de mon paternel et du fait qu’il était assez strict sur ce point mais elle allait très rapidement le remarquer. J’allais vers la petite cuisine pour lui préparer une limonade et j’allais lui apporter. « Tiens ma jolie. » Je la laissais déguster avant d’aller dans la salle de bain pour prendre une douche et me préparer pour le repas. Il était temps qu’on se bouge afin de ne pas arriver en retard au repas et donner une nouvelle occasion à mon père de gâcher le repas.

(+400 mots)
.

feat. Eloa       → J'avais déjà eu des relations par le passé mais comme Elio, je n'avais jamais souhaité que ça devienne réellement sérieux. Je n'avais jamais eu envie de m'investir avec quelqu'un et me donner physiquement était bien plus facile que me donner au delà de quelques heures. J'avais toujours eu du mal à m'ouvrir mais avec l'italien, les choses s'étaient faites assez naturellement et finalement, nous avions décidé de mettre un nom sur notre histoire. Ce n'était pas une mauvaise chose parce que pour l'instant, tout se passait bien voir plus que bien si on considérait que nous nous étions envolés pour l'Europe tous les deux. Je n'avais jamais voyagé aussi loin et j'étais évidemment émerveillée par ce que je découvrais. Rencontrer la famille d'Elio était l'étape stressante de ces vacances et si je connaissais un peu sa sœur, je savais que séduire son père allait être un défi impossible. Il n'avait pas eu besoin de trop m'en dire pour que je comprenne qu'il désirait une jeune femme bien plus riche que moi pour son fils et surtout avec une réputation aussi importante que celle des Camilleri. J'étais à l'opposée de tout ça mais si Elio restait un tant soit peu confiant, je devais l'être aussi. « J'espère juste qu'ils n'auront pas trop d'a priori. » dis-je en souriant tout de même à ce qu'il me disait. Est-ce que l'avoir dans ma vie faisait de mon quelqu'un de courageux ? Peut-être mais c'était finalement agréable comme courage. « On peut se soutenir dans le stress remarque ! » plaisantais-je en grimaçant avant de répondre à son baiser. « On verra ça. J'espère mais je resterai moi-même quoi qu'il arrive. » Comme il me l'avait toujours demandé. Il connaissait sa mère mieux que personne et étant très proche d'elle, il devait surement voir clair sur la façon dont elle allait me percevoir, je pouvais être rassurée de ce côté là. Je le remerciais pour le verre et je le sirotais avant de prendre sa suite dans la douche pour me préparer pour le dîner. La journée était passée à une vitesse folle à croire que le temps faisait exprès d'avancer rapidement quand on redoutait un moment. Fin prête, j'allais vers mon petit-ami. « Je suis prête pour le jugement dernier ! » riais-je en exagérant évidemment l’événement en comparaison au jugement de Dieu sur les actes des Hommes. Après tout, les Camilleri étaient un peu des Dieux en Italie.

@Elio Camilleri

feat. Eloa       → Mettre un mot sur notre relation m’avait un peu changé ou plus exactement avait changé ma vision de voir les relations amoureuses. J’essayais de ne donner que le meilleur de moi-même afin de la rendre heureuse mais surtout pour que notre histoire aille plus loin d’un flirt d’été. J’avais mis très rapidement beaucoup d’importance à nous et il était important pour moi de lui faire découvrir tout ce que je connaissais mais surtout ma ville natale afin qu’elle comprenne encore plus de choses sur moi. Je n’avais pas envie de lui cacher des parties de ma vie donc je faisais en sorte d’être transparent avec elle, et ça semblait fonctionner pour le moment. Que pouvais-je demander de plus ? Oh je sais, la gentillesse de mon père envers nous ce soir mais c’était loupé d’avance. « Je ne pense pas, tu sais ma maman a toujours été une femme simple et elle n’aime pas les filles qui se prennent la tête ou qui arrive maquiller comme un pot de peinture. » J’avais déjà vu son visage quand mon frère, Enzo, avait amené une petite amie le temps d’un repas...ma mère l’avait dévisagé toute la soirée et elle n’avait pas pu s’empêcher de lui faire une réflexion. Une vraie Camilleri, jamais sa langue dans sa poche. Je ne doutais pas une seule seconde sur l’intégration de Noa vis-à-vis de ma maman. « Exactement mais sache que je prendrai ta défense quoiqu’il se passe. » dis-je avant de sourire. J’avais appris de mes erreurs durant le gala et je lui avais promis de me racheter dès que possible...et cette soirée allait être le moment parfait pour lui prouver les choses. Malheureusement. « Je ne te demanderai jamais de changer pour moi car je t’ai prise comme ça et j’aime la femme que tu es. » Je m’avançais doucement vers elle avant de la prendre contre moi quelques secondes pour caresser son dos et lui déposer un tendre baiser, pour la deuxième fois en peu de temps. Je me reculais d’elle afin d’aller me préparer et après de longues minutes à m’habiller, me coiffer..je sortais enfin de la salle de bain tout en souriant lorsque ma petite amie me rejoignait, prête. « Ça ne sera pas la seule fois où tu les verras...» dis-je avant de rire car on allait être mené à voir mes parents assez régulièrement mais il fallait avouer que la première rencontre, officielle, était toujours la plus stressante. Je prenais sa main avant de quitter notre dépendance pour aller en direction de la maison de mes parents. Je déposais un dernier baiser à ma petite amie avant d’entrer chez mes parents et je souriais en voyant ma maman venir vers nous et me prendre dans ses bras. Elle me serrait aussi fort qu’elle le pouvait tout en me chuchotant quelques paroles afin d’essayer de me faire culpabiliser d’être parti si loin d’eux. Je lâchais un petit rire avant de me reculer et de prendre la main de Noa. « Maman je te présente Noa, ma petite amie, et Noa je te présente ma maman, Maria. » Oui un prénom typique de l’Italie, que voulez vous. « Je suis heureuse de pouvoir faire ta connaissance Noa. » Elle s’avançait vers ma petite brune avant de la prendre dans ses bras et je lâchais sa main tout en souriant. La première rencontre se passait très bien et j’étais rassuré, rassuré de la voir aussi détendue. « Je n’ai jamais douté des goûts de mon fils mais il faut dire qu’il a trouvé la plus jolie des Américaines. » dit-elle avant de se tourner pour me regarder et je riais tout en levant les yeux au ciel.

(+600 mots)
.

feat. Eloa       → Grâce à Elio, je vivais un rêve éveillé. C'était difficile de réaliser la chance qu'il m'offrait que ce soit en voyageant ici, en Europe et plus précisément en Italie ou globalement, chaque jour de ma vie depuis qu'il m'avait accueilli chez lui, après les incendies. J'avais regardé pour me retrouver un appartement d'ailleurs mais l'italien ne semblait pas pressé que je m'en aille et je devais reconnaître que moi non plus. Je me plaisais bien à ses côtés et étonnement, notre colocation se passait vraiment à merveille. Je le regardais alors qu'il parlait de sa maman et de la façon dont elle était. J'approuvais de la tête avant de répondre. « Si elle me jette une lingette démaquillante au visage, j'aurais compris. » plaisantais-je en riant légèrement. Je n'étais pas du genre à me badigeonner de maquillage non plus mais j'aimais être coquette et sexy bien que pour ce dîner, j'avais mis de côté le sexy pour taper dans le classe. « Merci. » répondis-je, rassurée d'avoir son soutien même si j'espérais vivement ne pas en avoir besoin. Je souriais de nouveau à ses paroles et je prolongeais son baiser tendrement caressant sa joue au passage. J'appréciais qu'il m'aime et m'accepte comme j'étais parce que je ne savais pas être autrement. Jamais je n'aurais demandé à quelqu'un de changer pour mon propre plaisir, je ne pouvais donc pas accepter qu'on me le demande. Une fois fin prêt, je le regardais. « Tu as l'air sur de toi alors je te crois. » Il était ma seule référence actuellement et si il était sur de lui, de cette rencontre et de nous, je ne pouvais que l'être aussi. On traversait le jardin et on entrait dans la maison ou devais-je dire dans l'immense villa de la famille. « Je suis ravie de vous connaitre aussi madame Camilleri. » A vrai dire même si Elio l'avait appelé Maria, je préférais qu'elle me dise de l'appeler par son prénom avant de le faire : question de respect. Je lui rendais son étreinte en souriant, rassurée par ce contact déjà bien plus amical qu'au gala. « Je vous remercie, c'est très gentil. » Bien que j'étais plus Colombienne qu'Américaine, j'étais naturalisée alors je n'allais pas vraiment chipoter. « Vous avez un domaine absolument magnifique. » les complimentais-je réellement sincèrement puisque j'avais été subjuguée par l'immensité mais aussi par la beauté des lieux. En vérité, j'avais eu un coup de cœur pour l'Italie.

@Elio Camilleri

feat. Eloa       → Je regardais ma petite amie avant de rire quand elle me parlait de lingette démaquillante et je secouais vivement la tête car ma mère n’était pas comme ça. Elle était prête à accepter n’importe qui juste pour me voir heureux mais je savais très bien qu’elle ne mâcherait pas ses mots quand nous serions seuls si jamais elle ne lui plaisait pas. Bref je ne doutais absolument pas concernant Noa car tout le monde l’appréciait… On avait à peine le temps de penser à tout ça qu’on arrivait dans la villa de mon enfance et je souriais en voyant ma maman prendre ma brune dans ses bras. J’étais heureux de voir qu’elle l’avait déjà accepté dans la famille car si ce n’était pas le cas elle ne l’aurait jamais pris aussi chaleureusement dans ses bras. Je ne pouvais pas espérer mieux pour le moment. « Je t’en prie Noa appelle moi Maria ça sera plus simple pour tout le monde. » Je souriais en coin tout en regardant ma petite amie et j’allais déposer une main derrière son dos. « Merci Noa. » Dit-elle lorsqu’elle évoquait notre villa et je lâchais un petit rire lorsque je vis ma maman regarder par la fenêtre et je profitais de ce moment pour chuchoter à l’oreille de Noa. « Tu ne sais pas dans quoi tu t’es embarquée...» En effet ma mère adorait passer un temps infini à l’extérieure de notre villa afin de prendre soin de son jardin, de ses légumes, fruits mais surtout de ses centaines de fleurs qui embellissaient notre demeure. « J’ai commencé à entretenir notre jardin il y a plus de 30 ans maintenant et j’aime passer du temps, chaque jour, pour qu’il soit toujours aussi beau à regarder. J’ai des dizaines de roses différentes..si tu veux aller dans le jardin pour les voir tu peux te faire plaisir. » Je regardais ma maman avant de sourire tout en reprenant la parole en laissant mes yeux se poser sur ma petite amie. « T’ai-je déjà dis que les Italiens parlaient beaucoup ? »  dis-je avant de mêler mon rire à celui de ma maman bien qu’elle venait de secouer la tête pour éviter de valider mes dires mais c’était la vérité. Tous les Italiens étaient bavards. « Je t’aurai bien fais visiter mon jardin mais je ne veux pas que mon fils brûle le repas. » « Comme si c'était dans mes habitudes...» dis-je avant de sourire. « C’est vrai, d’ailleurs j’espère qu’il te fait régulièrement à manger car il est très bon dans ce domaine. » Noa connaissait très bien mes qualités en tant que cuisinier donc je ne me faisais aucun soucis sur la réponse de cette dernière. D’ailleurs j’adorai rester derrière les fourneaux et ce depuis ma plus tendre enfance.

(+400 mots)
.

feat. Eloa       → « Très bien alors, enchantée Maria. » rectifiais-je en souriant de plus belle. Apparemment, je ne devais pas faire mauvaise impression au premier abord puisque la maman d'Elio était plus que chaleureuse avec moi. J'appréciais évidemment cet élan amical surtout après notre brève rencontre lors du gala. Cela dit, j'étais presque sure qu'elle ne s'en souvenait pas tellement parce qu'Elio m'avait confirmé qu'elle et son père avaient été plus que stressés ce soir là et que beaucoup de choses leur avait échappé. Je n'évoluais pas dans ce monde mais je commençais à comprendre la pression qu'ils pouvaient subir au quotidien surtout avec un nom aussi connu. « Absolument pas... » répondis-je en chuchotant avant de sourire amusée. Il n'avait pas tord, je ne savais pas du tout dans quoi je m'embarquais mais tant pis, je sautais les deux pieds joins. « J'irais les voir avec plaisir. » Parce que si je n'étais pas grande connaisseuse des fleurs et des plantes, je sentais que visiter le jardin avec elle pouvait être passionnant. Je riais légèrement à la remarque d'Elio avant de reprendre. « Je le savais déjà, avec toi. » le taquinais-je en souriant de plus belle avant de regarder Maria. Ils semblaient vraiment proches et ils me faisaient indéniablement penser à la relation que j'entretenais moi-même avec ma maman. « J'ai la chance d'être son cobaye en cuisine et je dois dire que pour l'instant, j'ai adoré tout ce qu'il a cuisiné. » Et ce n'était pas uniquement pour flatter l'égo de mon petit-ami que je disais ça. Il avait un réel talent pour la cuisine et si je n'étais pas une grande cuisinière, je savais me débrouillée d'autant plus que j'apprenais en le voyant faire. C'était assez rare de nos jours, qu'un homme passe du temps en cuisine mais je trouvais que c'était un juste retour des choses, après tout j'étais contre compartimenter ce qui devait être « pour les femmes » et « pour les hommes ». « Ça sent très bon quoi que vous aillez préparé, je suis sure qu'on va se régaler. » En même temps depuis que j'avais posé le pied en Italie, je n'avais jamais mal mangé. Ce pays était fantastique autant par ses paysages que sa nourriture et il n'était pas peur dire que d'avouer que je vivais les plus belles vacances de ma vie.

@Elio Camilleri

feat. Eloa       → Je caressais tendrement le dos de ma petite amie avant de la regarder quand elle parlait de l’extérieur et je riais légèrement tout en levant les yeux au ciel. « J’espère que tu aimes les fleurs car elle va t’en parler toute la journée maintenant. » Je m’approchais d’elle avant de lui déposer un baiser sur sa tempe avant de regarder ma maman quand elle commençait à parler de ses fleurs. Bon cela ne me passionnais pas tellement car elle m’en parlait très souvent, un peu trop à mon goût. Non pas que je détestais les fleurs mais savoir quel engrains elle utilisait ou le temps qu’elle y passait, ne m’intéressait guère mais je ne pouvais rien dire car c’était ma mère donc je me devais de la respecter. « Je parle trop ? Hum.. c’est bon à savoir. » dis-je avant de sourire et de lâcher un petit rire quand ma maman me regardait heureuse de voir que Noa avait du répondant. Je connaissais trop ma mère pour savoir qu’intérieurement elle jubilait mais je préférais ne rien dire pour éviter qu’elle ne m’affiche trop devant ma brune. (a) « C’est rassurant car c’est un sacrilège que d’acheter de pâtes dans les magasins quand on sait les faire. » J’hochais la tête car j’étais d’accord avec elle sur ce point mais c’était aussi sa manière de contrôler ce que je faisais loin d’elle...questionner Noa afin de tester sa sincérité. Oui elle était forte dans sa façon de faire mais elle était entrain de tester ma petite amie. « Il a eu un très bon modèle étant plus jeune car il cuisinait beaucoup avec sa mamie. » Je souriais légèrement avant d’hocher la tête. J’avais appris à faire quelques gâteaux avec ma mamie avant de prendre goût à la cuisine et d’apprendre à faire d’autres plats aux côtés de ma maman. Bref j’avais eu la chance d’être aux côtés de ses 2 femmes durant ma jeunesse. « Merci beaucoup Noa et je pense que tu vas te régaler. » « Et j’espère que tu as faim car ici on mange beaucoup. » dis-je avant de rire, ma mère détestait qu’on manque lors des repas donc elle en faisait toujours beaucoup trop mais à chaque fois c’était un régale pour nos papilles. La porte qui donnait sur le jardin s’ouvrait et je souriais en voyant mon père entrer dans le salon. Il se dirigeait vers nous et en guise de salutation je lui serrais la main. A vrai dire nous avions toujours agit comme ça entre nous...notre relation était différente de celle que j’avais avec ma maman. « Bonjour les enfants. » Il s’approchait vers Noa avant de lui tendre la main et j’hochais très légèrement ma tête pour l’inciter à lui tendre la sienne. « Vous êtes ? » lui demandait-il et je regardais ma mère du coin de l’oeil car je savais qu’il allait commencer à refroidir l’ambiance chaleureuse qu’on avait réussi à instaurer depuis le début.

(+400 mots)
.

feat. Eloa       → « Bien sur que j'adore... surtout pour lui faire plaisir. » plaisantais-je en souriant malicieusement. J'avais envie que tout se passe bien ici, et surtout que sa maman m'apprécie comme j'étais. Bien sur, si je devais m'intéresser aux fleurs plus que de raison le temps de quelques minutes voir heures pour la satisfaire, ça ne me dérangeait pas. Je n'étais pas une fille compliquée et en réalité, je m'intéressais à plein de choses, j'étais curieuse de nature. Je souriais de plus belle à son baiser sur ma tempe et je regardais Maria. « Mais j'aime ça. » dis-je tout de même avant de reprendre. « Je ne suis pas certaine d'avoir vu Elio acheter des pâtes depuis qu'on se connait. » lançais-je amusée alors qu'en y réfléchissant sérieusement, je disais vrai, ce n'était jamais arrivé. « Oui, j'ai cru comprendre ça, c'est une chance. » Je n'avais pas vraiment connu mes grands-parents et j'avais du fuir mon pays très jeune... Je n'avais donc pas d'expériences similaires et c'était surement un regret que j'aurais pour le reste de ma vie mais je devais vivre avec. « Quelle question, j'ai toujours faim surtout depuis qu'on est arrivés en Italie... Tout est tellement meilleur qu'aux Etats-Unis. Pas sure que je reparte ! » Je riais légèrement avant de voir le père d'Elio entrer. Je me tenais soudainement plus droite et une légère anxiété me gagnait. Je lui serrais la main et je regardais Elio avant de re-regarder son père. « Bonjour monsieur. Je suis Noa, la petite amie d'Elio. » Finalement, j'aurais préféré passer le repas avec Maria sans son mari parce qu'il n'avait pas dit grand chose mais déjà sa présence avait refroidi l'ambiance ou alors c'était juste la mienne qui ne lui convenait pas, c'était possible aussi. On ne se connaissait pas, j'espérais qu'il ne juge pas sur ma nationalité ou mon statut social, qu'il ne devait pas connaitre soit dit en passant.

@Elio Camilleri