Avatar : Millie Bobby Brown Messages : 931 Dollars : 0 Date d'inscription : 08/06/2020 Multicompte(s) : Gabriel&Jamie&Samaël &Tobias&Zane&Ezra&Neal Crédits : tearsflight Débarqué.e à Los Angeles depuis : ma naissance , j'habite : l'appartement de mon père . On me surnomme : Al, Alex , j'ai : 20 ans et je suis né.e le : 24 juillet . Je suis : célibataire et : lesbienne . Aujourd'hui, je suis : étudiante en arts à UCLA et milieu offensif pour l'équipe de la fac, footballeuse presque professionnelle.
Minuit. Le téléphone d’Alexis vibra sur sa table de nuit et elle le saisit vivement, un immense sourire aux lèvres. Enfin, elle avait 18 ans. Elle n’était pas encore majeure dans tous les états, certes, mais tout de même, ça lui faisait quelque chose. Peut-être que c’était son côté français qui parlait, puisqu’en Europe c’était là l’âge de la majorité, elle n’en savait rien. Contrairement à beaucoup de gens, Al adorait fêter son anniversaire. Elle était la reine de la journée, bien souvent couverte de cadeaux par ses parents, elle pouvait manger tout ce qu’elle voulait et faire tout ce qu’elle voulait. Bref, le paradis. Mais depuis deux ans, les choses avaient changé. Et comme depuis deux ans, la première chose qu’elle fit, à minuit pile, fut de se lever de son lit, déposant son ordinateur sur la couverture. Elle se rapprocha de la fenêtre, l’ouvrit en grand, et ferma les yeux tandis que l’air frais s’engouffrait dans la pièce, lui fouettant le visage. Après quelques secondes, elle leva les yeux vers les étoiles, souriant légèrement.
« Une année de plus, Jamesie. Toi qui disais que j’allais mourir avant 18 ans à cause de toutes mes conneries… On dirait bien que tu t’es trompé. »
Une larme lui échappa, qu’elle ne chercha même pas à essuyer, et elle sourit aux étoiles, battant des paupières pour tenter d’endiguer le flot de larmes qui menaçait de s’écouler.
« C’est toujours aussi bizarre, tu sais ? De le fêter sans toi. Mais j’m’accroche, promis. Et puis… Y’a Robbie, maintenant. Je suis plus toute seule. J’te promets de continuer à veiller sur cette tête de con. J’t’assure, il m’en fait voir de toutes les couleurs ! »
Elle soupira, restant silencieuse un instant, collant son épaule au cadre de la fenêtre, les yeux toujours fixés sur le ciel nocturne.
« Une année de plus. Je t’oublie pas. »
Cette fois, plusieurs larmes coulèrent avant qu’elle ne ferme la fenêtre. Elle retourna se coucher, éteignant cette fois la lumière, le cœur à la fois léger de la journée qui allait suivre, et lourd de savoir que l’un de ses frères ne serait pas là pour y participer. Le sommeil l’emporta facilement, et la nuit se passa sans trop d’encombres. Al n’était pas du genre à rêver, ni à faire de cauchemars. Elle dormait simplement comme une masse, et se réveillait en règle générale d’assez bonne humeur. Cette propension à être joyeuse dès le matin se vérifiait encore plus le jour de son anniversaire, et c’est le sourire aux lèvres et pleine d’énergie qu’elle se leva en ce jour si particulier. Elle attacha rapidement ses cheveux en un chignon plutôt immonde, et décida qu’elle s’habillerait plus tard. Son père et elle avaient prévu de partir en weekend rien que tous les deux, loin de Los Angeles, pour fêter sa majorité, et elle était plus qu’excitée à l’idée de ces deux jours. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas retrouvée seule avec lui, et même si elle n’était pas du genre à dire ces choses à voix haute : il lui manquait, l’homme de sa vie. L’avoir pour elle toute seule pendant deux jours la comblait donc de bonheur. Mais une autre chose qu’elle attendait avec impatience, c’était son fameux petit déjeuner d’anniversaire. Même s’il n’était pas doué pour la cuisine, son père s’arrangeait toujours pour « préparer » (ou plutôt commander à l’un de ses chefs, puis faire semblant d’avoir tout fait lui-même) le jour de son anniversaire tout ce qu’elle aimait manger le matin. Mais cette fois-ci, pas de bonne odeur qui émanait de la cuisine. Elle fronça les sourcils en sortant de sa chambre. Est-ce qu’il avait oublié ? Elle sentit une immense déception l’envahir à cette pensée. Elle marcha jusqu’à la cuisine, mais n’y trouva personne. Alors elle avança jusqu’à la chambre de son père, et leva les yeux au ciel en constatant qu’il était endormi. Entrant à pas de loups, elle décida qu’il était temps de lui rappeler qu’elle existait, et qu’aujourd’hui était l’un de ses jours préférés de l’année. A quelques pas du lit, elle sauta, atterrissant lourdement sur le matelas et se mettant à sauter dessus, comme quand elle avait 5 ans.
Une voix qui hurle soudainement dans sa chambre le réveille en sursaut. Il n'est pas si aisé de réveiller Cole en général, mais quand il s'agit de sa fille, le quadragénaire a toujours l'oreille attentive, même quand il se trouve profondément endormi dans les bras de Morphée. Il faut dire aussi qu'il est compliqué de dormir avec cette boule d’énergie qui s'agite partout dans sa chambre. Voyant qu'il n'y a rien de grave, bien au contraire, sa gorge laisse échapper un grognement, et pour toute réponse à Alexis, il lui lance un de ses oreillers et ... Loupe indéniablement sa cible :
T'es sure que c'est aujourd'hui ? J'ai complètement zappé, on va devoir remettre ça.
Il fait mine de se remettre sous sa couette, même s'il plaisante, Cole n'est absolument pas du matin et a un mal fou à se réveiller et à émerger. Il ne réussit cependant pas à faire semblant bien longtemps et lorsqu'Alexis descend du lit pour ouvrir les stores laissant les rayons du soleil agresser ses prunelles sombres, Cole s'étire tout en marmonnant des mots incompréhensibles, mais la bonne humeur de sa fille lui donne toute la force nécessaire pour finalement se lever.
C'est bon, c'est bon, la sale marmotte se lève ! dit-il d'une voix rauque encore à moitié endormie.
Il se défait de l'immense couette qui a l'air de vouloir le tenir prisonnier de son lit et enfile ses pantoufles. Même si ce n'est pas vraiment son style vestimentaire, (faut-il réellement préciser qui a eut l'idée de lui offrir ces magnifiques chaussons licorne ?) il faut bien admettre qu'elles sont plus que confortables. Cole marche sur son pantalon de pyjama noir légèrement trop grand pour lui, mais peu importe, il n'a pas réellement la patience de faire du shopping, surtout pour lui. En général, s'il fait les magasins, c'est pour faire plaisir à sa fille, d'où ce petit cadeau coloré qu'elle lui avait acheté, il a quelques mois déjà.
Comment va ma casse couille préférée ? C'est plus une question rhétorique car, un sourire un peu plus franc étire ses lèvres en voyant sa fille qui a l'air de se porter à merveille Viens là ! Il attire Alexis contre lui et ses bras se resserrent autour d'elle. Bon anniversaire ma fille. Sa main écrasant le chignon déjà décoiffé d'Alexis, il lui fait un bisou sur le sommet de son crâne. Il n'a absolument pas oublié l'anniversaire le plus important de l'univers, c'est juste qu'apparemment son téléphone n'a pas réussi à le réveiller.
Cole n'étant pas du genre à s’étendre sur les démonstrations affectives, il décoiffe encore plus sa fille, ébouriffant ses cheveux et les agitant dans tous les sens : l'élastique ne tenant plus qu'à quelques mèches. Les lèvres de Cole esquissent un sourire en coin en la regardant, légèrement moqueur.Ne dit-on pas tel père telle fille ? Ils peuvent être aussi chiants l'un que l'autre, mais après tout, ce n'est pas pour rien qu'ils s'entendent aussi bien, et Cole ne changerait ça pour rien au monde
Déjà 18 ans, bordel... Il passe une main dans ses cheveux tout aussi décoiffés que ceux de sa fille, il attrape un t-shirt et ils continuent de discuter dans le salon :Dire que j'me foutais d'la gueule des parents qui chialent devant les albums photos de leur gamin, nostalgiques du bon vieux temps. S'il te plaît, ne me laisse pas faire ça.
C'est dingue comment le temps passe vite, et voir l'épanouissement de sa fille au fil des années et le plus beau cadeau que la vie ait pu lui donner. Pourtant impossible de réellement dire ce qu'il ressent. Mais ils sont comme ça les Wheeler, il faut toujours réussir à leur arracher les mots de la bouche pour qu'ils daignent exprimer leurs sentiments et leurs émotions. C'est juste qu'ils ont leur propre moyen de communiquer, ils savent très bien qu'ils tiennent l'un à l'autre, plus que tout.
Du coup, ton petit-déjeuner de princesse n'est pas prêt, dit-il tout en enfilant son haut. Alors j'te propose des solutions : Soit, je cuisine devant toi et tu as l'occasion de te foutre de ma gueule parce que je vais surement faire cramer tes pancakes si ce n'est pas l'appart'. Soit, tu fais semblant comme chaque année de croire que c'est moi qui cuisine et tu me laisses commander ce qu'il faut. Soit on se prépare et on déjeune à l’extérieur. Soit... On le prépare ensemble.
Cole est loin d'être le père modèle, mais il s'efforce de faire du mieux qu'il peut pour l'éducation d'Alexis qui devient, bien trop vite à son gout, une magnifique jeune femme. Il a pas trop mal réussit en fin de compte.
Alexis Wheeler
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Comme elle s’en doutait, ses cris avaient réveillé son père, et la réaction du paternel fut exactement celle qu’elle attendait. Elle sauta encore un peu sur le lit, puis décida d’en descendre, se dirigeant vers la fenêtre pour ouvrir les stores, inondant la pièce des rayons de soleil déjà bien présents en ce début de matinée.
« Nan nan, tu vas te lever et on va fêter mon anniversaire. Sinon j’pars chez maman pour le fêter. »
Menace en l’air, bien évidemment. Sa mère était en France, à des milliers de kilomètres, et elle n’était pas franchement la première personne qu’elle avait envie de voir. Mais ça, c’était une autre histoire, et elle ne voulait pas y penser en ce jour si spécial. Finalement, son ingrat de père se leva, et elle lui lança un sourire fier. Elle avait réussi son coup. Son sourire ne fit que s’agrandir en le voyant enfiler ses fameux chaussons licorne, cadeau de fête des pères totalement réussi. Il avait beau dire ce qu’il voulait, elle savait pertinemment qu’il les trouvait extrêmement confortables. Elle secoua la tête face au surnom mais ne se départit pas de son sourire, se mettant à sautiller sur place.
« A ton avis ? C’est mon anniversaire, alors forcément que ça va ! »
Il l’attira soudain contre lui, et elle se mit aussitôt à se débattre, sans y mettre beaucoup de force, juste histoire de le provoquer un peu plus.
« Ah non ! Pas ça ! Beurk ! »
Les taquineries entre eux, c’était quotidien. C’était leur façon à eux de se montrer qu’ils s’aimaient, qu’ils étaient là l’un pour l’autre, que jamais leur lien ne se romprait. Certes, Cole était particulier, comme père, mais on ne pouvait pas dire qu’Alexis soit la fille la plus normale du monde non plus. La folie, chez les Wheeler, c’était familial, et c’était beaucoup de superbes souvenirs. Elle éclata de rire en le sentant défaire son chignon, et se débattit un peu plus fort, luttant pour le repousser. Elle était déjà assez décoiffée comme ça ! Elle réussit enfin à se défaire de son étreinte et râla en se dirigeant vers le salon, les mains dans ses cheveux pour tenter de les remettre un minimum en place. En entendant les remarques de son père, elle se tourna vers lui pour lui sourire avant de s’approcher, lui tapotant légèrement l’épaule.
« T’inquiètes, si tu commences à montrer le moindre signe de faiblesse, je t’achèverai moi-même. Tu préfères que ce soit dans ton sommeil ou pleinement conscient ? »
Nouveau coup bas. Elle fit mine de le frapper dans le ventre puis s’écarta, se laissant tomber sur le canapé. Les mots n’étaient pas conventionnels, mais en l’espace de 10 minutes, ils venaient de se dire au moins une demi-douzaine de fois qu’ils s’aimaient. Elle lui lança un regard mauvais lorsqu’il lui annonça que son petit-déjeuner n’était pas prêt, puis écarta les bras, basculant la tête en arrière dans une position des plus dramatiques.
« T’es vraiment le pire père du monde. T’façon j’vais mourir de faim à cause de toi. Parce que t’en as rien à foutre. Dis-le hein, que t’en as rien à foutre. »
Toujours plus dramatique, telle était sa devise quand il s’agissait de son père… Ou de n’importe qui d’autre, à dire vrai. Alex, elle avait le don de rendre sa vie mélodramatique, parce que faire semblant que des choses sans importance étaient extrêmement graves, ça éclipsait parfois les choses vraiment tristes. Mauvaise technique, certainement, mais elle faisait au mieux. En l’entendant proposer plusieurs solutions, elle se redressa légèrement, prenant appui sur ses coudes et le fixant d’un œil faussement sévère. Bien évidemment, elle savait qu’il n’avait jamais levé le petit doigt pour préparer ses petits-déjeuners d’anniversaire, et elle connaissait ses non-talents de cuisinier. L’idée de passer un moment en cuisine à deux la tentait réellement, mais sa flemme finit par parler.
« Hors de question que je me bouge le jour de mon anniversaire. Et je tiens à ne pas faire d’intoxication alimentaire… Donc tu commandes pendant que je vais me doucher et finir de préparer mes affaires pour notre weekend ? »
Cole se masse les tempes, tentant de se réveiller et essayant de ne pas protester contre les cris de sa fille en ce jour si particulier. Il décide de mettre sa voix en sourdine, entendant juste des blablablas sonores et se concentre sur ses dernières paroles.
Retourner chez sa mère. Bien qu'il soit conscient qu'Alexis lui dise ça pour plaisanter, il espère que son ex femme prend régulièrement des nouvelles de leur fille. Bien qu'ils se soient séparés en bon terme, ça fait des semaines qu'il n'a pas eu d'appel ou d'sms de sa part, ce qui en y pensant, lui semble étrange. Il s'abstient toutefois de poser la question à sa fille, trop préoccupé de la serrer dans ses bras.
Ouais "beurk" . Ce n'est pas dans leur habitude, mais il faut bien au moins un câlin le jour où cette petite diablesse a changé sa vie à jamais. En réponse à sa provocation qui, il le sait très bien, n'en est pas réellement une, il l'écrase contre lui de ses bras et la soulève pour faire durer l'étreinte plus longtemps avant de la décoiffer encore plus qu'elle ne l'est déjà. Le rire de sa fille résonne dans l'appartement ce qui lui donne du baume au cœur. Évidemment, il a sa propre façon à lui de partager ce sentiment :
Comment ton rire peut être à la fois plaisant et horrible à entendre alors que tu rigoles comme une hyène. Tu sais comme dans ce dessin animé à la con que tu m'as fait regarder, je ne sais pas combien de fois.
Il faut bien que ces petits moments passés à deux à visionner des Disney lui servent à quelque chose et Cole ne se gêne pas pour taquiner sa fille, savourant sa petite vengeance personnelle, de toutes ces soirées qu'ils avaient passées à regarder des dessins animés ensembles. Finalement, il suit Alexis, qui râle, jusqu'au salon. Un moment de nostalgie fait irruption dans les pensées du père, Al ne tarde pas à sauter sur l'occasion afin de le rassurer :
Merci de cette délicate attention, il secoue négativement la tête et sourit voyant qu'elle fait semblant de lui mettre un coup dans l'abdomen, fière d'elle. À choisir, je dirais... Encore conscient. Mon regard te hantera à jamais ma fille.
Il lève les yeux au ciel l'écoutant se plaindre à propos du petit-déjeuner.
T'as totalement raison, j'en ai absolument rien à foutre ! répond t-il ironiquement
C'est vrai que chaque année le quadragénaire met un point d'honneur à ce que la journée de la dramaqueen commence parfaitement, seulement ce n'est pas de sa faute si son téléphone n'est pas capable de le sortir de son sommeil.
Tes désirs sont des ordres princesse ! dit-il en faisant une révérence exagérée croisant ses jambes l'une derrière l'autre. Il lui fait un léger rictus réprobateur après tout, elle ose se moquer de ses talents de cuisinier même s'il faut avouer qu'elle n'est pas du tout loin de la réalité. Son regard noisette, suit Alexis s'en aller vers sa salle de bain, Cole retourne donc dans sa chambre à la recherche de son téléphone afin de commander ce qu'il faut. Une fois cela fait, il vérifie que tout est prêt pour ce soir envoyant des messages à l'organisatrice pour lui demander d'ajouter des emplacements de plus et ne pas lésiner sur la décoration surtout concernant les lanternes, peu importe le tarif du moment que c'est fait avec goût.
Vérifiant derrière lui que la petite fouine n'est pas sortie de la douche, il tape un sms le plus bref possible, envoyant en pièce jointe, le lieu. Il cherche le bon destinataire dans ses contacts, sélectionne "Morveux" et envoie le message sans plus tarder. Initialement, ce n'était pas prévu, mais il sait que ça va faire plaisir à sa fille, et même s'il ne veut pas se l'avouer, le gamin lui manque. Deuxième sms envoyé à Robbie voyant qu'il n'a pas le numéro d'Aelys.
Il met son téléphone à charger n'ayant presque plus de batterie, et après avoir préparé quelques affaires, il se rend dans sa salle de bain, afin de définitivement se réveiller et de prendre une douche rafraîchissante.
Une fois, cela fait, tout en séchant ses cheveux Cole se dirige vers l'interphone, afin d'ouvrir au livreur et lui demande de tout installer sur la table de la cuisine. Il lui donne un pourboire une fois que tout est prêt. Attendant qu'Alexis sorte de la salle de bain, il retourne dans la sienne, met sa serviette dans le bac à linge sale, et jette un coup d'œil sur son téléphone afin de voir s'il a reçu des confirmations. Les sourcils froncés, il répond immédiatement au message :
Tu te démerderas avec elle, tu fais chier bordel, je te préviens, compte pas sur moi ce coup-ci. Essaye de venir, même si t'es en retard, ce sont ses dix huit ans. Ducon.
Le parrain de sa fille ne sera pas présent, Cole soupire laissant tomber son portable sur son lit, et y dépose le sac de sport noir dans lequel il a préparé ses affaires quelques minutes plus tôt afin de ne pas l'oublier. Son meilleur ami, son frère commence fortement à l'exaspérer, et bien qu'il se montre toujours présent quand il en a besoin, il est hors de question qu'il vienne gâcher son week-end avec sa fille.
Cole retourne dans la cuisine afin de sortir des assiettes, des couverts ainsi que des verres qu'il met en place. S’efforçant de ne pas commencer à manger sans sa fille, il ignore les bonnes odeurs qui émane des plats, et finit par se préparer un expresso faisant retentir la machine dans la cuisine. S'allumant une clope, Cole s'installe sur une des chaises hautes de l'îlot central, attendant que la reine de la journée le rejoigne.
Alexis Wheeler
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Avatar : Millie Bobby Brown Messages : 931 Dollars : 0 Date d'inscription : 08/06/2020 Multicompte(s) : Gabriel&Jamie&Samaël &Tobias&Zane&Ezra&Neal Crédits : tearsflight Débarqué.e à Los Angeles depuis : ma naissance , j'habite : l'appartement de mon père . On me surnomme : Al, Alex , j'ai : 20 ans et je suis né.e le : 24 juillet . Je suis : célibataire et : lesbienne . Aujourd'hui, je suis : étudiante en arts à UCLA et milieu offensif pour l'équipe de la fac, footballeuse presque professionnelle.
Des câlins, Al et son père ne s’en faisaient pas souvent, alors si c’était agréable pendant quelques secondes, ça devenait vite bizarre. Heureusement, Cole avait le don de faire n’importe quoi, évitant ainsi la gêne et faisant éclater sa fille de rire. Son commentaire quant à ce son fit lever les yeux au ciel à Alexis et elle le regarda de haut en bas, les sourcils haussé.
« T’es au courant qu’en général le rire c’est un mélange de génétique et d’exposition prolongée aux personnes de notre entourage ? Techniquement, je ris comme toi, alors va t’faire. Et le Roi Lion est un chef d’œuvre, ferme-la. »
Oui, bon, d’accord, elle lui parlait très mal. Ca aurait probablement choqué plus d’une personne de les entendre s’insulter et s’engueuler du soir au matin, mais c’était comme ça chez eux, la routine quoi. Quant aux Disney, ça restait parmi ses meilleurs souvenirs de gamine. Quand son père ne travaillait pas, et qu’ils s’installaient tous les deux sur le canapé, elle collée tout contre lui, à manger à peu près n’importe quoi. Ouais, elle avait vraiment mené la belle vie, il n’y avait pas à dire. Forcément, son père ajouta au dramatique de leur échange en préférant une mort où il pourrait regarder sa fille droit dans les yeux. Hyper injuste.
« Ouais mais comme je crois pas aux esprits, tu pourras pas me hanter. Dommage pour toi. Et au pire j’poserai une main sur tes yeux pour pas voir ta sale face. »
Quand il lui confirma qu’il n’en avait rien à faire, Alex prit ça pour un signe du contraire. Elle savait qu’il se souciait énormément d’elle, et que fêter son anniversaire tous les deux était un peu devenu une tradition depuis le départ de celle-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. En général, les mots que Cole adressait à sa fille, elle les tournait à l’envers pour comprendre le message qu’il voulait lui faire passer. « Casse-toi » ? Fais attention. « Tu me soules » ? Je t’aime. Là, c’était pareil. A force, elle le connaissait bien. Elle éclata à nouveau de rire en le voyant faire une révérence, puis elle fila vers la salle de bain sans un mot. Une bonne douche bien chaude plus tard, la jeune femme se retrouva dans sa chambre, une serviette autour du corps, plantée devant son dressing. Qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir se mettre ? Pas quelque chose de trop chaud, un truc confortable pour voyager mais pas non plus laid… Le choix était difficile. Finalement, elle opta pour une robe rouge légère, et une paire de baskets blanches. Combo parfait. Satisfaite, elle prit ensuite un sac de voyage et entrepris d’y déposer assez de vêtements pour une semaine, alors qu’ils ne partaient que deux jours. Mais avec elle, c’était assez habituel. Toujours prévoir plus, on ne sait jamais. Au rythme de la musique qu’elle avait lancée depuis son entrée dans la salle de bain, elle continua à préparer ses affaires, prenant son temps même si elle savait pertinemment que son père l’attendait pour manger. C’était lui qui ne s’était pas réveillé à l’heure, alors tant pis. Une fois satisfaite, elle sortit de sa chambre et rejoignit la cuisine après avoir bruyamment balancé son sac dans l’entrée.
« J’suis prête ! »
Elle avait à nouveau hurlé, sachant très bien que son père était habitué à ses cris. Elle se laissa ensuite tomber sur un siège à côté de lui et fronça les sourcils en attrapant sa cigarette.
« On fume pas à côté des enfants, voyons ! »
Elle lui lança un petit clin d’œil avant de tirer sur la cigarette, la lui rendant ensuite. Elle prit ensuite son assiette et se releva pour aller se servir, souriant face à tous les merveilleux plats qui se trouvaient sous ses yeux.
« Ils se sont surpassés cette année ! »
Son assiette bien remplie, elle prit celle de son père pour le servir également, sachant très bien ce qu’il aimait ou non. Puis elle revint à sa place et déposa un rapide baiser sur la joue du barbu.
« Merci pour toute cette merveilleuse cuisine que tu as faite spécialement pour moi mon petit papa adoré. »
Exagéré ? Totalement. Mais elle adorait ça. Elle attaqua son assiette rapidement, pour soulager son estomac qui hurlait à la mort depuis son réveil, soupirant de bonheur en dévorant ses mets préférés.
« On part à quelle heure ? Et on part où, au fait ? Parce que tu m’as toujours pas dit, hein. »
Parce que moi, j'ai l'air de croire en ces conneries peut-être pense Cole en secouant la tête suivant de près sa fille.
Après quelques petites piques matinales, une bonne douche rafraîchissante, et le petit-déjeuner prêt, sa fille revient enfin le rejoindre dans la cuisine, toute pimpante :
C'est pas trop tôt ! Encore une nouvelle robe ? Demande t-il en tirant sur sa cigarette.
Il faut dire qu'Alexis est vraiment resplendissante et que le vêtement d'un rouge flamboyant la met en valeur, ou est-ce l'inverse ? Forcement il n'ajoute aucun commentaire à ce sujet et se contente de la regarder jeter son énorme sac contre la porte d'entrée :
Viens manger, j'ai faim dit-il en tapotant sur la cigarette au-dessus de son cendrier. Alors qu'il allait tirer une nouvelle fois dessus, Alexis la lui prend d'entre ses lèvres :
Rends-moi ça... s'exclame t-il les sourcils froncés; Si tu veux fumer le paquet est derrière toi Il boit une gorgée de café qui a déjà bien refroidi avant de marmonner dans sa barbe qu'elle est une enfant quand ça l'arrange.
Ce n'est pas le fait que sa fille fume qui le dérange, c'est surtout qu'elle a osé lui dérober SA cigarette. Cole lui a toujours dit que si elle veut fumer, elle le peut du moment qu'elle reste honnête avec lui. Il sait très bien que le lui interdire ne sert strictement à rien. Son parrain ne se gêne d'ailleurs pas pour fumer de la drogue devant elle, même si ça l'exaspère c'est ainsi. Même s'ils avaient eu des problèmes de drogue dans le passé, il sait très bien que ce n'est pas une raison pour que ses erreurs se répercutent sur sa fille. Il estime qu'Alexis doit faire elle-même ses propres expériences, et si elle veut tester les drogues malgré ce qu'il lui a raconté qu'elle le fasse.
Étrange façon d'agir, mais c'est sa façon de faire et il emmerde ceux qui sont trop cons pour comprendre. Cole est loin d'être un bon père ça n'empêche pas qu'Alexis soit la prunelle de ses yeux. Ça fait dix-huit ans maintenant qu'il l'élève ainsi, tout en gérant des hauts et des bas dans sa vie personnelle, mais surtout professionnelle. Dix-huit ans... Le temps passe beaucoup trop vite.
Perdu dans ses pensées, cigarette entre les lèvres, il fixe quelque temps son mug, le regard vague sur la légère volute de fumée qui s'en dégage. Il faut qu'ils aient une conversation sérieuse, pour plusieurs raisons, mais aujourd'hui n'est absolument pas le bon jour pour discuter de ce qui le préoccupe.
Alors lorsqu'elle lui fait un rapide bisou sur la joue il sourit à sa fille, et commence à manger ses œufs brouillés et son bacon.
On va avoir un peu de route à faire, donc dès que l'on a terminé de manger, on bouge. On va à Santa Catalina. Pour ce qui concerne ton cadeau... On verra ça au moment venu. Il boit d'une traite son café, et se lève tout en écrasant son mégot : Je vais mettre les affaires dans la voiture et installer les planches. Dès que t'as fini, on y va ! Il récupère ses lunettes de soleil qu'il met directement et laisse sa fille terminer son petit-déjeuner.
Après un trajet en voiture et en bateau pour arriver à destination, ils passèrent la journée à surfer sur un coin de l'île idéal pour surplomber les vagues. L'après-midi père/fille passa tellement vite que les voilà déjà sur le chemin de la plage. C'est à moto, que Cole amena sa fille où ils allaient passer la soirée, là où Aelys et Robbie étaient censés les rejoindre.
Voilà, on est arrivé ! dit-il en enlevant son casque.
Il gare la moto convenablement et attend que sa fille descende avant de faire la même chose. Enlevant leurs chaussures, ils marchent sur le sable suivant le chemin limité par des lumières : tout le long "Happy Birthday" est creusé dans le sable, chaque lettre étant agrémentée de bougies colorées. L'absence de vent est agréable et de surcroit le ciel étoilé est largement dégagé.
Les lueurs des lanternes scintillent sur la plage autour de l'immense table sur laquelle on peut apercevoir la vaisselle luxueuse minutieusement installée sur une nappe blanche. De légers rideaux, entourent l'espace et des guirlandes lumineuses surplombent le tout.
Un bar, un buffet, des ballons gonflés à l'hélium dispersés un peu partout, des immenses bouées, des jeux de plage et des jets ski sont à leur disposition : tout est là pour que sa fille passe une bonne soirée.
Plus loin trois immenses "tentes" luxueuses sont installées pour passer la nuit et un feu crépitant ou Alexis va pouvoir griller de délicieux chamallow et où ils pourront s'installer une fois la nuit complétement tombée.
Je te laisse découvrir ok ? J'ai un coup de téléphone à passer. Tu peux changer la musique aussi, je ne sais pas pourquoi ils ont foutu cette merde !
Même si Cole a prévu tout ce qu'il faut niveau les transports, il veut s'assurer que Robbie et Aelys aillent bien.
Alexis Wheeler
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Alexis rit en entendant la réflexion de son père. Elle savait très bien qu’elle n’avait pas été si longue que ça, et puis, c’était de sa faute à lui si les choses n’avaient pas été aussi rapidement que prévu.
« Mais oui, rappelle-toi, tu me l’as offerte la semaine dernière. Ou du moins, ta carte de crédit me l’a offerte la semaine dernière ! »
Le shopping était l’une de ses passions, mais elle avait pleinement conscience d’être bien trop gâtée par son père. Il lui laissait en général une liberté totale au niveau des finances, et elle ne se privait donc pas souvent d’acheter de jolis vêtements qui lui plaisaient. Pour autant, elle n’abusait pas non plus, et demandait toujours la permission pour des choses un peu trop chères, qui dépassaient les soixante dollars. Elle s’exécuta quand il l’appela pour manger et se retrouva bien vite à ses côtés. Sa remarque sur la cigarette la fit rire. C’était pile ce qu’elle avait cherché. Elle ne fumait pas beaucoup, mais appréciait une cigarette de temps en temps, et adorait par-dessus tout embêter son père en lui prenant les siennes. Une autre chose qui faisait d’elle une enfant privilégiée. L’éducation que ses parents lui avait donnée était basée sur la confiance mutuelle, et elle ne leur avait donc jamais rien caché. Sa première cigarette, son premier joint, son homosexualité, ses plus grandes peurs, sa première peine de cœur… Elle leur avait tout dit. La communication avait toujours été là, surtout avec son père, même si les mots n’étaient pas forcément ceux qu’on s’attendait à entendre entre père et fille, et elle n’aurait pas pu en être plus reconnaissante. Elle avait de la chance, et elle le savait. Elle hocha la tête en entendant le programme de la journée. Surfer avec son père, l’avoir pour elle toute seule sans que son boulot ne vienne se mette entre eux… Le rêve. Le cadeau, elle s’en fichait un peu, pour elle, c’était la présence de son père qui comptait le plus, mais pas moyen qu’il l’entende le dire. Elle avala son petit-déjeuner en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, et courut presque jusqu’à la voiture. Elle avait beau surfer tous les jours, aller jusqu’à Santa Catalina, pour un weekend père-fille, ce n’était pas pareil. Le trajet se déroula bien, musique à fond dans la voiture, lunettes de soleil sur le nez, Al se sentait comme une princesse. C’était sa journée, et elle allait en profiter à fond. Tout passa à une vitesse affolante, entre grosses chutes dans l’eau, fous-rires, bronzette et petites piques habituelles, et Alex eut l’impression qu’elle avait eu le temps de battre simplement des cils avant de se retrouver sur une moto, destination un endroit inconnu… Le soleil se couchait, et le paysage était magnifique. Les bras autour de son père pour se maintenir sur la moto, elle observait les couleurs danser dans le ciel, le sourire aux lèvres. C’était peut-être con, mais pour elle, le bonheur, c’était ça, rien de plus. Ils arrivèrent finalement à destination, et elle sauta à terre, enlevant rapidement son casque. Ses chaussures furent presque aussitôt entre ses mains, et elle avança aux côtés de son père, sa bouche s’ouvrant grand à mesure qu’elle découvrait ce qu’il avait préparé. Elle passa un bras autour de la taille de son père et se serra contre lui en continuant à marcher, quelques larmes menaçant de couler. Il avait vraiment organisé tout ça pour elle ? Elle avait l’impression d’avancer en plein milieu d’un rêve… Avant qu’elle ait eu le temps de dire quoi que ce soit, son père s’était éloigné et elle soupira légèrement. Elle espérait juste que ce n’était pas le travail, mais elle en doutait. Bon, s’il passait le reste de la soirée sans parler boulot une seule fois, ça irait. Elle avança au milieu de l’installation, volant une fraise sur le buffet au passage. Le sable, encore chaud de son exposition au soleil toute la journée, était des plus agréables sous ses pieds, les petites lanternes fournissaient assez de lumière pour que ce soit agréable et… Il y avait tellement de choses à voir, à tester… Mais une question la taraudait cependant, et elle trottina donc vers son père dès qu’elle vit qu’il avait raccroché, le sourire aux lèvres.
« Merciiiii ! C’est beaucoup trop beau. Mais hm… Pourquoi y’a trois tentes et de quoi nourrir deux équipes de foot ? Non parce qu’aux dernières nouvelles on était que deux sur cette plage… »
La décoration, le paysage, l'océan, tout ça a l'air de plaire à Alexis qui se serre tout contre lui. Cole lui sourit avant de la laisser quelques instants. Après un rapide coup d'œil derrière lui afin d'être certain que sa fille ne peut entendre la conversation, Cole cherche le numéro de Robbie dans son répertoire. . Au bout d'une bonne minute à échanger, il range son téléphone, satisfait que tout se passe bien étant donné que les deux adolescents ne vont pas tarder à les rejoindre.
Cependant, quelques jurons s'échappent de ses lèvres qui pourtant affichent un sourire en coin : le gamin s'était amusé à le vouvoyer. Peu habitué à se confier ou à se dévoiler, le quadragénaire a cependant fait l'effort de lui dire qu'il est heureux de le retrouver.
L'air est agréable, il apprécie quelques instants le paysage se promettant de ne pas attendre aussi longtemps la prochaine fois pour passer du temps qu'avec sa fille. De bonne humeur, il n'a pas le temps de la rejoindre qu'elle vient vers lui. Les tentes ? Pas étonnant qu'elle lui pose cette question, Cole est pris au dépourvu, mais il n'en montre rien :
De rien, content que ça te plaise ! Par contre, je t'arrête tout de suite Al, la troisième était pour ton parrain. Je présume qu'il t'a prévenue qu'il ne peut pas venir ? demande t-il tout en soupirant : Je suis désolé, tu sais comment il est, mais à choisir, je préfère qu'il ne vienne pas, je ne veux pas qu'il te gâche ta soirée.
Même si Cole ne le montre pas, il s'inquiète pour lui : peu importe les méthodes pour lui faire sortir la tête de l'eau, il finit toujours par se noyer. Tout ce qu'il espère, c'est que le parrain d'Alexis ne se soit pas foutu dans une situation délicate une nouvelle fois.
Sans vraiment réussir à déceler dans les yeux de sa fille, si elle croit en son mensonge ou non et si elle en veut à son parrain, son regard sombre se pose sur les délicieux mets à disposition :
Et tout ça, c'est évidemment parce que tu manges pour dix, mais c'est aussi pour que tu aies le choix. dit il en prenant un macaron salé qu'il déguste en seulement quelques secondes.
Cole reporte son attention sur Alexis, les prunelles brillantes son sourire illumine son visage : elle a l'air d'être heureuse et c'est tout ce qu'il désire.
Bon, c'est pas tout ça, mais j'ai soif ! Champagne ? demande t-il en sortant la bouteille du seau remplit de glaçon. Voyant que sa fille semble avoir perdu l’usage de la parole, il regarde dans la même direction qu'elle, voyant, au loin, deux silhouettes s'approcher d'eux. Sachant d'ores déjà qu'il s'agit de Robbie et d'Aelys il repose la bouteille sortant son paquet de cigarettes.
Alexis Wheeler
♠♥ Sassy Joker ♦♣
Signe Astro : Métier : Prénom : Foxy
Avatar : Millie Bobby Brown Messages : 931 Dollars : 0 Date d'inscription : 08/06/2020 Multicompte(s) : Gabriel&Jamie&Samaël &Tobias&Zane&Ezra&Neal Crédits : tearsflight Débarqué.e à Los Angeles depuis : ma naissance , j'habite : l'appartement de mon père . On me surnomme : Al, Alex , j'ai : 20 ans et je suis né.e le : 24 juillet . Je suis : célibataire et : lesbienne . Aujourd'hui, je suis : étudiante en arts à UCLA et milieu offensif pour l'équipe de la fac, footballeuse presque professionnelle.
Découvrir cet endroit qu’il avait préparé spécialement pour elle, avec visiblement beaucoup d’attention, rendait Alexis très heureuse. La journée s’était tellement bien déroulée, juste entre eux, et elle avait hâte de continuer cette soirée, qui s’annonçait tout simplement magique. Elle avait beau être habituée au faste, avec son père qui la gâtait sans arrêt, elle ne cessait de s’émerveiller devant chaque chose qu’il faisait pour elle. Une petite moue déçue prit place sur ses lèvres à l’évocation de son parrain, et elle secoua légèrement la tête.
« Il m’a même pas souhaité mon anniversaire… »
Oui, elle savait comment il était, mais ça ne faisait pas moins mal. Qu’il ait préféré se bourrer la gueule ou se faire une ligne plutôt que de passer la soirée avec elle la dépitait. Il devait même être dans un sale état, pour avoir oublié ne serait-ce que de lui envoyer un message. Tant pis pour lui, c’était lui qui ratait les moments importants de sa vie, c’était lui qui finirait par regretter. Elle secoua vivement la tête et se remit à sourire.
« Mais on s’en fout ! J’suis ravie d’être qu’avec toi. Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas pris de temps juste tous les deux. »
Malgré tout, la déception qu’elle ressentait face au comportement de son parrain n’était pas non plus suffisante pour la rendre complètement idiote. Elle connaissait très bien son père, et avait bien compris qu’il ne lui avait pas tout dit. Elle ne dit cependant rien, attendant de voir la suite des choses. Elle éclata de rire et le frappa légèrement en l’entendant dire qu’elle mangeait pour dix.
« Eh ! C’est génétique d’être une grosse bouffe, alors c’est encore ta faute si je suis comme ça. Et puis à faire du surf toute la journée, forcément que j’ai faim ! Si j’mangeais pas tu t’inquièterais, j’suis sûre. »
Ses yeux parcouraient le buffet avec gourmandise, sans réellement savoir par quoi elle voulait commencer. Tout la tentait, et elle sentait qu’elle allait beaucoup trop manger pour son propre bien. Meh. Tant pis. Qui s’en souciait de toute façon ? Certainement pas elle. Son père proposa de trinquer et elle s’approcha pour prendre des verres, mais au moment où elle relevait les yeux, son regard tomba sur deux personnes qui s’approchaient de la plage, et ses yeux se firent ronds. Est-ce qu’elle voyait bien ? Elle tourna la tête vers son père et leva les yeux au ciel en voyant son petit sourire satisfait. P’tit con. C’était donc ça la dernière surprise ? Elle laissa les verres en plan et courut se réfugier dans les bras de son meilleur ami après avoir déposé un baiser sonore sur la joue d’Aelys.
« Bande de cachotiers ! Fin remarque connaissant le paternel… Il vous a prévenus ce matin, nan ? »
Ça sonnait bien comme son père, de prévoir tout ça à la dernière minute. Mais ça lui allait parfaitement. Robbie, Aelys, son père, et elle. Les seules personnes qu’elle voulait voir en ce jour si particulier, les seuls qui sauraient lui faire oublier l’absence de James. Oui, c’était une idée parfaite. Elle attrapa les mains de ses amis et les fit avancer jusqu’au buffet, frappant légèrement l’épaule de son père.
« Espèce de fourbe. T’façon j’t’avais cramé à mille kilomètres. »
Bon… Pas tout à fait. Elle n’avait eu aucune idée qu’il demanderait également à Aelys de venir, et voir la rousse débarquer avait fait rater un battement à son cœur, lui renvoyant à l’esprit des visions de leur baiser. Merde, elle était vraiment amoureuse…
codage par aqua
Robbie Wayne
In the air tonight
Signe Astro : Métier : Prénom : Alex (ALLES)
Avatar : Neels Visser Messages : 1756 Dollars : 0 Date d'inscription : 29/05/2020 Multicompte(s) : Elias, Andreas, Noa, Luka, Jae, Abigail Crédits : obviously Débarqué.e à Los Angeles depuis : Toujours . On me surnomme : Robin , j'ai : 20 ans et je suis né.e le : 1er Juin . Je suis : Célibataire et : Homosexuel . Aujourd'hui, je suis : Homme au foyer actuellement
Robbie n’aurait jamais pu oublier cette date. Même s’il y avait eu une année où il n’avait rien fait pour son anniversaire, puisqu’ils ne se parlaient plus à ce moment-là, il n’avait jamais oublié. En fait, l’année dernière, à la même date, il avait fait livrer un bouquet de fleurs anonyme à l’adresse d’Alexis. Jamais elle n’aurait pu imaginer que c’était lui, parce que Robbie et les fleurs c’était pas trop ça, et que tous les trucs fleurs bleue, ça lui collait pas vraiment au cul - enfin… Avant de connaître Jamie en tout cas. Cette année, il avait aussi un cadeau. Un cadeau qu’il jugeait incroyablement minable par rapport à ce qu’ils avaient vécu, par rapport à ce qu’ils s’aimaient tous les deux, mais il n’avait pas trouvé mieux. C’était compliqué, Alexis, elle avait tout. Elle pouvait tout avoir. Comme lui. Ils avaient les moyens. Alors le matériel n’avait plus d’importance, les objets n’avaient plus la même valeur. Un polaroid. Un polaroid de qualité qui leur permettrait à tous d’immortaliser la soirée. Le plus cher, ce n’était pas ce qui avait le plus de valeur pour eux. Il n’y avait qu’à voir comment Robbie avait pleuré la perte d’une photo avec James… Il voulait que tout soit parfait ce soir, qu’ils s’amusent, qu’ils prennent des photos, qu’ils se souviennent toute leur vie des 18 ans de la dame. Bon… Tout n’était peut-être pas joué d’avance. Il savait qu’Aelys serait là également, et comment dire qu’ils ne s’étaient pas reparlé depuis qu’Alexis et lui avaient coupé les contacts. Pour l’anniversaire d’Alexis il espérait toutefois pouvoir oublier le passé, quitte à avoir une explication à un moment. Au final, il ne lui devait rien, ils n’étaient pas amis, pas vraiment, mais il pouvait comprendre qu’elle lui en veuille un peu d’avoir laissé tomber Alexis. Même si finalement il avait eu ses raisons, qu’il s’était senti abandonné lui aussi… Enfin ! Il était tout beau pour la soirée. Comme Cole avait tout bien prévu, une voiture était passée le prendre. Ce qu’il n’avait pas tout compris, c’est que la même voiture était allée prendre Aelys par la suite. Je vous laisse imaginer le silence de mort quand elle entra dans la voiture. Jusqu’à ce que Robbie ne se permette de parler. « Salut… J’sais pas ce qu’Alexis t’a raconté, mais… on reprend contact doucement, et ça se passe bien. Je sais que tu m’en veux sûrement, j’en suis désolé, mais c’est sa soirée et j’veux pas qu’on la gâche. On… on trouvera un moment pour parler à trois de tout ça, si tu veux, mais s’il te plait, on fait en sorte que ça se passe bien ok ? » Elle sembla d’accord avec l’idée. Ils aimaient tous les deux Alexis sincèrement, alors ils trouvèrent cet accord. Rien n’était irrécupérable de toute façon, Aelys finirait sûrement par comprendre qu’il n’avait jamais voulu la blesser. On ne faisait pas toujours ce qu’on voulait, dans la vie…
Enfin ! Les voilà arrivés sur la plage après cette petite mise au point. Alexis ne tarda pas à les voir et à courir vers eux, il l’accueillit tout naturellement dans ses bras avec un sourire. « Bon annivesaire la folle ! Ca y est t’es vieille maintenant ! » Toute la journée il s’était empêché de lui envoyer un message pour son anniversaire tout en sachant qu’il allait la voir ce soir. Il la lâcha finalement, pour la laisser respirer, et s’approcha de Cole pour lui serrer la main. C’était bizarre. C’était la première fois qu’ils se revoyaient depuis. Mais Cole avait assuré que tout était pardonné et compris, qu’il n’y avait rien à redire sur tout ça, et qu’il faisait toujours partie de la famille. « Bonsoir Monsieur Wheeler ! » qu’il dit avec un grand sourire juste pour le faire chier. Il allait finir à l’eau celui-là ! Mais après avoir donné le cadeau dans son sac svp, quand même. « Oui, il m’a totalement prévenu à la dernière minute pour ma part. »
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Mar 4 Aoû - 20:50
