Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

LOS ANGELES, A L'ANCIENNE :: Archive 2021 :: Archive RpsPartagez

 (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door

Aller à la page : 1, 2  Suivant
Invité
Invité
Anonymous
#  (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door EmptyLun 28 Déc - 18:16


(bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door Tumblr_o6b81lhxWB1uq1f9ao3_250
Sometimes I get nervous when I see an open door.
Depuis que j’étais revenu du Canada en feignant ma mort pour permettre à Jones et à moi de lever le voile sur qui en avait après le FBI, je n’avais plus la même envie que jadis. Et pourtant, si on me connaissait bien, on pouvait aisément dire que j’étais marié à mon travail tant ma carrière au FBI avait été plutôt belle si on omettait les drames de ces dernières années. Sauf que les événements récents m’avaient plongé dans une remise en question vive. Je n’avais jamais vécu pareille situation. Je ne voyais plus le FBI comme l’entité respectable que j’avais cru qu’elle était. Il existait à l’intérieur de notre agence des jeux de pouvoir qui pourrissaient le plus respectable des hommes. Et je n’avais pas envie de tomber là-dedans. Quand je voyais le mal que ça avait fait au sein de mon couple, je réalisais que le travail n’était peut-être pas la finalité de tout. J’avais envie d’autre chose. L’avantage c’était que mon diplôme pouvait me permettre de me réinventer, de trouver un travail moins risqué, dans lequel je n’aurais plus à me sacrifier. Certes, le droit demandait de l’implication, mais au moins, j’aurais mes weekends de libres et je pourrais passer plus de temps avec ma famille. Roxy était censée accoucher en février et ça me laissait un peu de temps pour y voir clair. Toutefois, il fallait d’abord que j’en parle à mon supérieur, Jones, qui je le savais, aurait du mal avec la nouvelle. Mais je ne voulais pas lui en parler sans être sûr de mon choix. Parce que si je partais, je ne reviendrais pas. Jones m’avait déjà fait de nombreuses fleurs dans ma carrière. Aujourd’hui, j’étais allé me renseigner auprès de l’UCLA afin de savoir ce que je devais faire si je souhaitais devenir avocat. Ca avait été enrichissant, au fond, je n’avais pas grand-chose à faire, juste à passer un examen et ensuite me spécialiser. Je connaissais bien le droit, il fallait juste que je me rafraichisse la mémoire. Je pensais d’ailleurs continuer dans le droit pénal puisqu’au fond, c’était ce que j’avais toujours fait au FBI. Mais peut-être devrais-je explorer d’autres horizons ? Roxy aurait probablement son avis sur la question. Rentrant à la maison, je posais mes affaires comme d’habitude selon mon rituel minutieux, et sentant une bonne odeur émaner de la cuisine, je demandais alors à ma femme : « Roxy, tu as cuisiné ? » A moins qu’elle n’ait fait que réchauffer l’un de mes plats, mais quoi qu’il en soit, j’étais content de ne pas avoir grand-chose à faire ce soir. M’avançant jusque dans la cuisine, je passais dans le dos de ma femme, l’enlaçant au niveau de la taille avant de déposer un baiser appuyé sur sa joue. « T’as passé une bonne journée ? » J’espérais qu’elle ait trouvé une occupation à son goût, elle qui rechignait à rester tranquille à se reposer. Je voulais qu'elle profite de son congé maternité pour prendre du temps pour elle, mais c’était peine perdue, ma femme était bien trop active et têtue pour se tourner les pouces et disait qu’elle avait eu son lot de congés cette année, ce qui était vrai, tant nous avions traversé des épreuves. Je n’avais jamais autant pris de congés moi aussi. Toutefois, il était peut-être préférable qu'elle s'assure une grossesse calme afin que notre petit garçon voie le jour en toute sérénité. « J’ai eu un rendez-vous avec des professeurs de l’UCLA, c’était enrichissant… » Commençais-je alors que je me détachais d’elle pour prendre les assiettes et mettre la main à la pâte. Il n’y avait plus grand-chose à faire. Mettant la table, je lui expliquais plus amplement : « Tu sais que je pense à ma reconversion, mais je veux être sûr de moi, car c’est une décision difficile à prendre malgré tout… » Même si évidemment ça bouleverserait ma vie et ma carrière, j’osais espérer que ça serait pour le mieux, mais comment en être sûr ? C’était là la difficulté de l’exercice. On s’installait à table, et j’étais d’humeur bavarde, alors je repris une fois de plus la parole : « Je n’aurais qu’à passer l’examen du barreau, mais c’est pour après que je ne sais pas vers quoi m’orienter. Le droit pénal serait dans la lignée de ce que j’ai toujours fait, mais ça reste un boulot assez difficile à supporter parfois… » Je grimaçais, traduisant un certain scepticisme. Je n’étais pas fixé, si ça se trouvait, j’allais rester au FBI.

ft. @Roxy Ellis   (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door 1339770949  
Invité
Invité
Anonymous
#  (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door EmptyMer 30 Déc - 15:40

(bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door EoLB1Nzk_o
Sometimes I get nervous when I see an open door.
Les choses étaient étranges depuis quelques temps. Pas entre Blake et moi, au contraire, c'était encore plus fort qu'avant, mais plutôt dans ma vie professionnelle. J'avais du feinté la mort de mon époux -ou presque- et j'avais du jouer l'espionne au sein de mon propre service pour aider Blake et Jones à revenir et à faire tomber les traîtres qui s'étaient infiltrés au FBI. Tout ça m'avait demandé une énergie folle et étant enceinte, je réalisais qu'elle n'était plus aussi intacte qu'avant. Effectivement, mon fils me prenait de l'énergie et si j'étais une pile électrique, je finissais souvent par être usée et exténuée là ou d'ordinaire, je gardais une forme olympique. C'était les joies de la grossesse et je m'y adaptais. Blake me demandait souvent de ralentir le rythme et si j'hésitais un peu à le faire, c'était simplement parce que je me sentais encore capable d'assurer des journées chargées. Ce n'était peut-être pas forcément la conduite à tenir mais je refusais de finir dans le canapé à regarder les films les plus stupides qui existent sous prétexte que j'allais donner la vie. Je n'étais cependant pas contre lever le pied au travail, ou le niveau de stress était tout de même intense. Je me rapprochais du terme et de ce fait, j'avais commencé à écourter de plus en plus mes journées avant de finalement m'arrêter totalement pour profiter de mon ventre rond et de ma maison. Je ne voulais pas regretter quoi que ce soit et j'avais assez entendu ma mère me dire qu'une première grossesse était importante et qu'il fallait savoir se choyer. Heureusement pour moi, sans activité professionnelle, j'avais réussi à me trouver des activités et je ne finissais que rarement dans le canapé sauf pour lire, ce que j'avais réappris à apprécier depuis quelques jours. J'avais également commencé à cuisiner en suivant des tutoriels sur Youtube et pour le moment, je ne me trouvais pas trop nulle même si le meilleur juge restait Blake. Loin de moi l'envie de devenir une ménagère hors pair mais j'appréciais ces nouvelles activités simplement parce que je les savais à durée déterminée. « Bingo ! » lançais-je de la cuisine en entendant mon mari rentrer. Je ne regardais pas l'heure, trop occupée à terminer ma cuisson que je voulais excellente. Je souriais en sentant ses bras autour de moi et son baiser sur ma joue. Je tournais la tête vers lui avant de répondre. « Oui super et toi ? Ça a été au bureau ? » je savais les choses compliquées depuis son retour et je me doutais que tout n'allait pas se calmer d'un coup de baguette magique. Cela dit, j'étais bien heureuse d'avoir pris mes distances avec tout ça, je n'étais pas du genre à réussir à courber le dos sans rien dire et j'aurais probablement explosée devant autant d'hypocrisie et de manque de courage. « Oh, raconte. » dis-je en coupant le feu et en me retournant pour lui faire face, le laissant tout de même mettre la table. « Évidemment, c'est toujours difficile et c'est surtout un cap... Tu as tellement donné au FBI. » Et c'était peu dire. Blake avait tout donné au bureau et il ne lui avait pas toujours bien rendu surtout pas ces derniers mois. Je posais le plat de viande sur la table et je m'installais en face de lui, prête à l'écouter. Je sentais qu'il avait envie et besoin de me raconter ce qu'il avait appris et j'étais très attentive parce qu'il était évident qu'une partie de notre avenir se jouait dans ses futurs choix. « Et tu penses que tu ne pourrais pas le supporter ? Je veux dire, tu as supporté tellement au FBI que tu peux absolument tout affronter maintenant. » je lui souriais avant de le service et de faire de même avec moi. « Il faut que tu choisisses quelque chose qui te fasse vibrer, qui te plaise réellement, c'est le plus important. » En somme, quelque chose, qui le passionne autant que le passionnait son travail d'agent spécial voir de directeur adjoint. « Tu as fait le pas d'aller prendre des renseignements, au fond, je crois que tu sais que ton avenir n'est plus là ou il était. » Et je le pensais, tout comme le mien, c'était une certitude.


ft. @Blake Ellis (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door 3352064663   
Invité
Invité
Anonymous
#  (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door EmptyMer 30 Déc - 18:39


(bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door Tumblr_o6b81lhxWB1uq1f9ao3_250
Sometimes I get nervous when I see an open door.
Les journées au FBI étaient harassantes, et il ne me tardait qu’une seule chose, de retrouver ma femme le soir venu. Notre couple se portait bien et c’était là le plus important alors que nous préparions la venue de notre fils depuis de longs mois. Peu importe si le stress du travail m’accablait, j’avais mis Roxy dans une position si délicate par ma fuite au Canada qu’une fois sur le seuil de notre maison les problèmes liés au travail s’envolaient temporairement pour que rien d’autre qu’elle ne compte. Si je ne savais pas bien comment me comporter par rapport à sa grossesse qui parfois me surprenait, je cherchais à être présent à ma manière tout en accédant à chacune de ses envies, comme d’inviter du monde à la maison alors qu’après mes journées éreintantes à tenter de remettre le FBI sur pied, je n’avais pas nécessairement envie de passer le weekend à faire des grands sourires et à essayer de me sociabiliser. C’était ça aussi être un mari aimant, faire des sacrifices pour l’autre. Elle le méritait d’autant plus qu’elle ne m’avait jamais vraiment demandé le moindre effort si ce n’était d’aller voir une psychologue pour apprendre à gérer ma colère. Je m’étais d’ailleurs dit qu’à lui faire plaisir, elle aurait davantage envie de me rassurer et de se reposer à la maison plutôt que de faire les quatre cents coups. Il semblerait d’ailleurs que cela porte ses fruits puisqu’elle avait décidé de se mettre à la cuisine pour s’occuper, et je ne pouvais qu’être ravi de cette initiative car je m’étais laissé happer par la bonne odeur qui émanait de notre cuisine en rentrant. Me détachant d’elle, je remontais mes manches sur mes coudes et me lavais les mains avant de répondre à sa question sur le travail, acquiesçant : « Ca va. Du recrutement d’agents, des réunions à perte de vue, et du contrôle d’affaires qui ont trainé depuis mon absence… » Quand ils n’avaient pas le tyran sur le dos, les agents se la coulaient douce. Je regrettais l’époque où mon équipe était encore des nôtres. Connaissant ma femme, il valait mieux qu’elle ne soit pas au bureau ou elle aurait fait passer un sale quart d’heure au moindre agent ou dirigeant qui était sur son passage. Ca me faisait sourire d’ailleurs, et parfois j’aimerais qu’ils aient tous sa conscience professionnelle. Grimaçant avec timidité, je lui explique ce que l’un des professeurs rencontrés m’avait dit : « Apparemment mon ancien professeur ne tarissait pas d’éloges à mon égard et il aurait voulu que je sois avocat, selon ce que l’un m’a dit. » J’avais perdu contact avec lui peu de temps après être entré au FBI, bien trop occupé pour me sociabiliser, même si j’étais redevable de ce qu’il m’avait enseigné. Mon épouse ne faisait jamais de remarque plate. Elles faisaient sens, elles étaient justes, et c’était également pour ça qu’elle était rapidement devenue ma confidente, celle à qui il était aisé de s’ouvrir. Ce que je craignais en prenant une décision hâtive, c’était de voir toute ma carrière s’envoler pour un idéal qui n’existait pas. Elle savait tout comme moi que j’aimais tout maitriser de A à Z, et une reconversion c’était accepter de lâcher prise. « Tu sais que j’aime être en contrôle, et changer de carrière c’est faire tout l’inverse… Enfin il faut déjà réussir l’examen… » Je ne doutais pas véritablement de mes capacités, car j’avais continué à œuvrer dans le droit, mais un examen scolaire restait un exercice différent, et il me faudrait passer du temps dans les révisions et ce n’était peut-être pas la meilleure chose alors que je m’apprêtais à être père. Roxy avait une grande confiance en moi et il était vrai que ça m’aidait à faire face aux changements potentiels, après tout, je le faisais pour nous, pas parce que j’étais malheureux dans mon travail. « Oh si, je pense que oui. Mais ça veut aussi dire que je risque d’avoir des longues journées, comme maintenant. Mais bon ça libèrerait les weekends. » Et ça n’avait pas de prix, même si évidemment, il y avait un bémol : « Sauf en cas d’affaire urgente. » Sur des procès qui s’éternisaient pour des criminels récidivistes et tueurs en série notamment. Mais je savais d’ores et déjà que je ne voudrais pas les défendre, sauf s’ils étaient potentiellement innocents. Roxy nous servit et je me délectais déjà de ce qui se trouvait dans mon assiette. A ses mots encore une fois plus que pertinents, je me plaisais à renverser sa phrase en posant ma main sur la sienne. « C’est pour ça que je t’ai choisie toi. » Elle correspondait bien à la définition fournie. Je me mis à rire pour lui montrer que ses dires n’étaient pas tombés dans l’oreille d’un sourd mais que je plaisantais simplement. En tout cas, elle semblait convaincue que mon choix était fait. « Tu penses ? De toute façon, ça coute rien de s’inscrire à l’examen… » Et j’aviserais une fois ce dernier de passé. Portant une bouchée du plat à ma bouche, mes papilles étaient ravis du goût octroyé. « C’est délicieux. Tu vas finir par dépasser le maitre ! » M’amusais-je en continuant à manger. « Et toi, tu as réfléchi plus amplement ? Je veux dire une fois ton congé maternité passé ? » C’était tout aussi important que ma carrière.

ft. @Roxy Ellis   (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door 1339770949  
Invité
Invité
Anonymous
#  (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door EmptyJeu 31 Déc - 14:13

(bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door EoLB1Nzk_o
Sometimes I get nervous when I see an open door.
C'était presque fou qu'on se porte aussi bien, Blake et moi, après les semaines que nous avions passé. J'avais cru qu'il était mort puis j'avais appris que tout ça n'était qu'une machination et mon cœur avait subi un ascenseur émotionnel si intense que j'avais presque été étonnée de ne pas accoucher avant le terme. Tout ce que je retenais de cette sordide histoire, c'était que mon mari était en vie et en bonne santé, le reste importait peu même si il y avait tout de même des choses à régler, désormais. Il me semblait que mon congé maternité tombait à pique parce que je ne supportais plus les faux semblant du bureau et cette direction qui tentait par tous les moyens de dissimuler leurs erreurs et le fait qu'ils n'aient même pas vu qu'un traître prenait la tête d'une de leur meilleure antenne de la côte Ouest. J'avais le sentiment que le FBI que j'avais connu n'était plus d'actualité et malgré ma passion, pure et profonde, pour mon travail et mon engagement, j'envisageais tout comme Blake, une reconversion totale. Je n'avais pas encore établi quand ni même comment mais plus le temps passait, moins je me voyais revenir tout sourire après avoir eu mon fils. Mes valeurs n'étaient plus en accord avec eux, et aussi difficile que cette constatation pouvait être, je préférais la subir maintenant plutôt qu'un un moment plus charnière. « Hum ça semble si... ennuyant. » dis-je en grimaçant légèrement. Je savais que cette paperasse n'était pas ce qui animait Blake, au contraire, il aimait le terrain, l'action mais surtout la rigueur. Tout ce que le bureau n'était plus. « Je ne suis pas du tout étonnée. » répondis-je sincèrement dans un sourire. Il était rare qu'il ne brille pas par ses performances même s'il ne le disait jamais puisque l'humilité avait du être inventé le jour de sa naissance. Pour autant, j'étais là pour lui ouvrir les yeux sur ses capacités et ses possibilités ; mon mari avait un brillant avant devant lui que ce soit loin du FBI ou non. « Oui mais c'est excitant aussi les nouveaux défis et je crois que tu en as besoin. » Même s'il était un très bon directeur adjoint, il lui manquait une touche de folie dans ses missions, il ne fallait pas être sortie de Saint-Cyr pour le voir et dans le mot folie, j'excluais une tentative de meurtre. « L'examen, c'est qu'un détail. » Je n'étais pas inquiète du tout sur ses capacités à réussir puisque même si les années avaient passé, Blake avait des bases qu'il n'avait jamais perdu et surtout, une motivation à toute épreuve. « Ces longues journées t'inquiète plus pour notre bébé et moi, n'est ce pas ? Tu ne dois pas t'en faire, on a toujours réussi à vivre avec des emplois du temps de fous, je sais qu'on y arrivera encore. » J'étais plutôt sereine de ce côté là parce que même si nous étions très occupés par nos carrières, nous arrivions toujours à nous voir et à profiter et si ces moments étaient plus rares que pour d'autres couples, ils n'en restaient pas moins intenses et passionnés. Je souriais malicieusement à sa réponse et je caressais sa main tendrement. « Très bonne réponse, futur maître Ellis. » plaisantais-je à mon tour, joignant mon rire au sien. « Exactement donc tu vas passer cet examen, le réussir et ensuite tu pourras prendre une décision ferme et définitive. » Je ne voyais pas les choses autrement et tout me semblait rouler dans ce sens. Je souriais en mangeant à mon tour mon assiette et je le regardais fièrement. « Je n'en suis pas encore là mais je m'améliore de jours en jours... D'ici l'arrivée du bébé, je serais une cuisinière hors-pair ! » dis-je amusée alors que je ne savais pas si c'était réellement possible mais j'allais m'en donner les moyens. J'avais découvert que cuisiner n'était pas qu'ennuyant, c'était même plutôt chouette. « Oui, je crois que je vais quitter le bureau... Je ne suis plus raccord avec tout ce qu'il s'y passe et je ne veux pas devenir le genre d'agent plein de rancune qui ne bosse pas selon ses principes. » Le cheminement avait été long, quelques mois mais je réalisais qu'il était arrivé en même temps que le sien. « J'ai une amie au bureau du procureur et apparemment il a entendu parler de moi, d'après elle, il n'attend que ma démission du FBI pour envisager de me recruter.... » Je venais d'avoir l'information, quelques minutes avant qu'il ne rentre mais je devais bien avouer que je ne savais pas vraiment quoi en faire. J'avais confiance en Olivia mais n'avait elle pas interpréter des mots ou des réactions ? N'était-ce pas trop tôt pour m'enthousiasmer ? J'attendais l'avis de Blake.


ft. @Blake Ellis (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door 3352064663   
Invité
Invité
Anonymous
#  (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door EmptySam 2 Jan - 0:44


(bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door Tumblr_o6b81lhxWB1uq1f9ao3_250
Sometimes I get nervous when I see an open door.
Roxy savait que je n’étais pas partisan du travail de bureau, que les dossiers m’ennuyaient fortement depuis que je n’avais plus vraiment accès au terrain. Malgré cela, j’étais un leader né selon certains, et j’avais un sens de l’organisation aiguisé qui permettait à notre antenne d’être carrée et de fonctionner convenablement, mais la passion que j’avais autrefois nourrie pour le FBI s’estompait. Je mentirais si je disais que je ne souffrais pas toujours du décès prématuré de toute mon équipe, et j’avais presque le sentiment de leur devoir ma carrière et c’était la raison pour laquelle j’avais longtemps fait abstraction de ce qui me déplaisait. Mais je ne pouvais pas non plus persister dans une organisation qui ne ressemblait plus à l’idéal pour lequel j’avais longuement travaillé. Je n’étais pas de ceux qui étaient intéressés par les jeux de pouvoir et la politique. Je ne jurais allégeance qu’aux valeurs. Si on les bafouait, alors je m’estimais en droit de me questionner sur le bienfondé de ces derniers. Roxy était la seule qui pouvait sentir que petit à petit, je me désolidarisais de mon travail. Seul rempart face à la rupture inévitable : Jones, parce qu’il avait été mon mentor et que je ne voulais le décevoir, lui qui avait fait office de père de substitution dans certains domaines. Roxy n’avait pas besoin de me questionner, elle savait, elle comprenait et elle endossait bien vite le rôle de conscience pour me permettre d’y voir plus clair. Je voulais également la rendre heureuse, et je constatais que le FBI perturbait notre équilibre et créait une inquiétude folle dans son regard, et je ne pouvais décemment plus lui faire de mal. « Ca n’a rien de passionnant d’être dirigeant… » Grimaçais-je. Elle le savait, parce que nous étions faits sous le même moule, j’avais besoin de liberté, d’être actif, de me mettre en danger aussi, mais je ne pouvais plus me le permettre. Le droit semblait une porte de sortie convenable bien que le terrain serait un bureau et un palais de justice. Cela restait dans mon domaine de prédilection où on jugeait apparemment que j’étais brillant. Ce qui me surprenait c’était que les gens semblaient être clairvoyants bien avant que je m’en rende compte. « Moi si, car je n’ai jamais caché que je voulais rentrer au FBI. » Ca avait toujours été mon plan de carrière et voilà qu’il commençait à s’inscrire en pointillés. Roxy en était même persuadée que le chapitre du FBI touchait à sa fin. « Tu as peut-être raison… Jamais je n’aurais pensé en arriver là, cela dit. Je me suis trompé sur bien des choses au sujet de ma vie. » J’avais cru finir seul, ne jamais tomber amoureux, finir ma carrière au FBI, rien de tout cela n’était vrai, du moins à l’instant T. J’avais une femme brillante à mes côtés, un petit garçon en passe de découvrir le monde et un besoin de reconversion pour ne pas assombrir le tableau. Rien n’était écrit. Et puis, il semblerait que mes intérêts soient ailleurs. Dédier ma vie au FBI, c’était possible sans famille. A présent, mon intérêt était de garantir leur bonheur et leur sécurité. Madame Ellis, comme à son habitude, était loin de douter de moi, elle était mon plus fidèle soutien. « Faudrait juste que j’occupe mes soirées à me replonger dans mes bouquins… » Parce qu’il était impossible que je m’arrête de travailler maintenant, mais l’examen était en février, il fallait donc que je réfléchisse à le passer à cette date ou à une date ultérieure. « Oui, je n’ai jamais été dérangé par les longues heures de travail, mais je ne voudrais pas que tu en pâtisses. Je voudrais être là pour contribuer à l’éducation de notre fils. » Roxy avait une nouvelle fois vu juste. Je me souciais de l’impact que les choses auraient sur ma famille, et encore je pensais que Roxy avait vu le pire lors de la mise en scène de ma mort. Au compliment fait, elle n’était qu’enchantement et ravissement et je lui souriais de plus belle alors qu’elle plaisantais, lâchant même un petit rire, tandis que je nouais mes doigts aux siens. « Maitre Ellis, ça fait drôle. J’aimais bien Agent Ellis… » Je n’étais pas encore avocat cela dit, j’allais resté l’agent pendant un petit peu de temps encore. Ma femme prenait les choses en main et se montrait directive, ce qui me fit afficher une petite moue avant de lui souffler : « Difficile de te refuser quelque chose… » Je continuais de déguster mon plat, et je sentais la fierté qui l’animait alors que le repas était délicieux. « Je n’en doute pas et ça tombe bien car on devra cuisiner pour lui aussi. » Notre fils aurait le droit à des purées variées et faites maison, il n’aurait pas à se plaindre. Roxy m’annonçait qu’elle aussi souhaitait partir, et je m’en doutais. Elle avait trop subi de déconvenues, et les machinations nombreuses l’avaient accablée alors qu’elle avait toujours été irréprochable. Acquiesçant, je regrettais d’avoir mis à mal sa carrière par mes propres choix, car il était évident qu’elle s’était sacrifiée pour nous un paquet de fois. « Je comprends. Je m’en veux un peu d’avoir bouleversé ta carrière également. Ils vont perdre gros en te laissant partir. » Elle envisageait une carrière auprès du procureur et j’étais intrigué par cet aveu. Apparemment son amie avait plaidé en sa faveur, mais je n’aurais jamais pensé que Roxy puisse être conquise par ce genre de poste. « Oh wow, les nouvelles vont vite… Mais je suis content que cet homme soit capable de voir ton potentiel. » J’étais sincère, car les compétences de mon épouse étaient évidentes comme le nez au milieu de la figure et il n’y avait que les jaloux et envieux pour l’ignorer ou pour oser dire que ce n’était pas le cas. Toutefois, je voulais être certain qu’elle se réalise dans une telle carrière. « Tu te verrais dans un bureau, toi qui aimais tant le terrain ? Je sais que tu fais ça depuis quelques temps, mais je voudrais être sûr que ça te convienne. Peut-être devrais-tu le rencontrer pour te faire une idée ? » Il était une chose de vendre un poste pour une amie, il en était une autre de faire face à la réalité du travail. « Sinon, tu pourrais toujours travailler pour moi. » Mais nous l’avions vu, le lien hiérarchique compliquait parfois les relations entre nous, et si je venais à créer un cabinet, que ferait-elle ? Juriste ? Secrétaire ? Elle avait d’autres compétences à faire valoir et je voulais qu’elle fasse quelque chose qui lui convenait.

ft. @Roxy Ellis   (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door 1339770949  
Invité
Invité
Anonymous
#  (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door EmptySam 2 Jan - 18:06

(bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door EoLB1Nzk_o
Sometimes I get nervous when I see an open door.
Le FBI nous avait toujours énormément apporté, je ne pouvais le nier. Le bureau avait nourrit notre soif d'apprendre, de découvrir de nouvelles choses et surtout d'entrer dans l'action en nous rendant plus qu'utile. Malgré tout, j'avais la sensation que tout cela ne suffisait plus vraiment, pire, que tout avait changé et que ce n'était plus ce qu'on attendait de nous désormais. Blake devait faire bonne figure en toutes circonstances, même quand il manquait de mourir et pour ma part, je devais courber le dos sous prétexte que j'étais la femme du directeur. Aucun de nous deux n'aimaient le rôle qu'il devait jouer et c'était sûrement un signe. « C'est ce que je me suis toujours dit. » je n'avais jamais eu envie d'être dirigeante ou de mener un service à coup de bâton. J'étais une femme d'action et devoir manager une équipe était bien suffisant. Cela dit, mon époux avait la carrure pour ce type de poste même si, au fond de lui, il restait un homme de terrain. « Le FBI d'avant, celui qu'on a connu à nos débuts oui mais pas celui-là, pas celui qui manque de nous briser. » Je pensais être assez lucide sur les changements qu'avaient opéré le bureau et c'était peut-être parce que je n'y étais plus constamment. Blake avait besoin d'un regard extérieur même si la décision finale lui revenait. Je le voyais bien évolué au tribunal parce que si le terrain de jeux d'un avocat était moins large que celui d'un agent, il ne devait pas en être moins passionnant. « Non, tu ne t'es pas trompé, tu avais envisagé des choses pour l'avenir et la vie en a décidé autrement... Rien de plus. Tout ce qui arrive est un choix, le tien, le notre. » dis-je en souriant. Je me devais de le soutenir comme il le faisait avec moi, c'était ça aussi le mariage et dieu savait que l'adversité ne m'effrayait pas. « Tu le feras. » J'étais prête à m'asseoir sur nos soirées pendant quelques mois si c'était pour qu'il retrouve sa voix et qu'il retrouve la passion du barreau. Après tout, qu'est ce qu'était six mois face au reste de notre vie. « Tu arrives à gérer ton temps en étant directeur d'un service du FBI, on arrivera à trouver notre rythme quand tu seras avocat ou en passe de l'être, je n'ai aucune crainte. » Et j'étais sincère. Avec le temps, nous nous étions promis de tout nous dire, de ne pas garder pour nous, nos angoisses ou nos peurs. Je m'étais unie à Blake pour le meilleur et pour le pire, je comptais bien à ce qu'on conserve le meilleur mais en cas de problème, qu'on affronte le pire, main dans la main comme maintenant. « Tu resteras toujours l'agent Ellis pour moi si ce n'est que ça. » plaisantais-je avant de lui offrir un sourire conquis quand il me disait ne rien pouvoir me refuser. « C'est pour ça que je m’entraîne, évidemment. » répondis-je amusée avant de terminer mon assiette. Finalement, je lui avouais ce que je pensais sur ma carrière et mon avenir professionnel. Rien n'était encore décidé mais j'avais ce sentiment puissant que quelque chose m'attendait ailleurs et que je n'étais plus destiné à être agent fédéral. Évidemment, dire adieu à l'agent Lennox allait être difficile mais pas impossible. « Tu n'es responsable de rien, si ce n'est de mes victoires. Et ils perdront gros en te perdant aussi. » J'avais toujours pensé que nous étions les meilleurs agents du bureau mais c'était peut-être un peu trop vaniteux de l'avouer. « Oui et je ne sais pas encore quoi penser de tout ça. » J'étais honnête, je ne m'étais jamais imaginée au bureau du procureur encore moins en tant que son adjoint. « Je sais surtout que je ne peux plus me mettre en danger sur le terrain comme je le faisais avant, pas avec notre fils qui m'attend à la maison. Alors pourquoi pas, j'irais peut-être le rencontrer par curiosité. » Je souriais, une nouvelle fois avant de reprendre. « En qualité d'assistante ? Je ne suis pas certaine que je sois douée pour servir le café. » plaisantais-je le laissant tout de même m'expliquer ce qu'il imaginait en me proposant qu'on travaille ensemble.


ft. @Blake Ellis (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door 3352064663   
Invité
Invité
Anonymous
#  (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door EmptyDim 3 Jan - 15:55


(bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door Tumblr_o6b81lhxWB1uq1f9ao3_250
Sometimes I get nervous when I see an open door.
Si le FBI nous avait permis de nous rencontrer, il était plus que certain que Roxy ne supportait plus le traitement que ce dernier nous réservait. Je savais qu’elle abhorrait être considérée comme la femme du directeur, et si nous avions pendant longtemps gardé le secret, c’était justement pour ne pas la mettre dans une situation qu’elle dépréciait au plus haut point. Ils ne le savaient que depuis ma promotion, parce que je lui avais demandé de m’accompagner en tant que femme, comme mon pilier, la seule qui m’avait toujours soutenu et qui m’avait été essentielle. Là encore, elle s’était oubliée, pour moi. Il n’y avait pas plus grande preuve d’amour que l’altruisme et le sens du sacrifice, et de ce côté-là, j’avais tant à apprendre de la part de Roxy. Je souriais malicieusement à sa réponse, l’interrogeant au sujet d’une certaine promotion, même si je connaissais la réponse : « Tu aurais refusé un tel poste ? » Elle avait l’étoffe d’une dirigeante, bien qu’elle ait ce petit côté rebelle qui déplairait à la hiérarchie mais qui conviendrait aux troupes. Elle était plus humaine que n’importe qui et pourtant, elle avait une poigne de fer. « Tout ça pour des personnes sans scrupules… » Regrettais-je alors. Le FBI avait une place spéciale dans mon cœur, mais il était vrai, comme elle l’avançait que notre avenir semblait se profiler ailleurs. Je ne me sentais pas de tout révolutionner, je n’étais pas John Edgar Hoover, et la corruption me dégoutait, alors je ne pourrais pas continuer à grimper les échelons au sein de cette institution que je pensais respectable jusqu’à rencontrer les directeurs. Roxy était bien plus pertinente que moi dans son analyse du monde parce qu’elle avait toujours été plus sociable et cette qualité dont elle se servait avec brio pour m’aider à faire des choix était un vrai plus. Si j’étais maitre de mes choix, il était hors de question que je les fasse seul, on avançait ensemble. C’était ce qui avait changé de mes débuts, je n’étais plus aussi pessimiste et j’envisageais peu à peu de nouvelles choses qui ne m’auraient jamais effleuré l’esprit auparavant. « De toute façon, je ne regrette rien. La vie m’a enrichi de plein de choses. » Je me sentais plus en confiance, plus intégré, j’avais renoué avec mon passé, ma famille, j’en avais découvert une autre en celle de ma femme et dans un sourire j’insinuais que tout ça n’était possible que grâce à elle. « Et j’ai eu de la chance de te rencontrer. » Je ne regrettais pas d’être sorti de ma zone de confort pour ne pas qu’elle m’échappe alors qu’au fond, je ne savais pas bien ce que je voulais. Sept ans de vie commune riche en rebondissements, mais toutes ces années valaient le détour. Nous avions fait tomber les murs érigés pour nous protéger et je ne le regrettais pas. J’acquiesçais, content qu’elle me soutienne peu importe mes choix. Ca m’aidait à avancer et à ne pas trop douter. Elle avait raison, nous étions toujours parvenus à trouver un peu de temps pour nous malgré nos emplois prenants, il était stupide de penser que ce serait différent en changeant de travail parce que je me lançais dans l’inconnu. « Oui, ça ne devrait pas être sorcier. Et puis, tu seras là pour me rappeler que je ne suis pas assez souvent à la maison le cas échéant. » M’amusais-je à déclarer, étant persuadé que si elle considérait que je n’étais pas assez présent, elle n’hésiterait pas à me le faire comprendre. Elle était très attachée à notre équilibre et je savais pouvoir compter sur elle. Si je m’étais fait passer pour mort, ce n’était pas pour moi la chose la plus dure à affronter, car perdre mon équipe entière était de loin l’événement professionnel le plus traumatisant, bien que cela n’atteigne pas le coma de Roxy que j’avais cru perdre pour de bon. Il y avait eu la séparation aussi, mais tant qu’elle respirait, je pouvais le supporter, du moins jusqu’à un certain point et non aveuglé par la colère. J’en avais été des choses pour Roxy, mais il était vrai qu’avant toute chose, j’avais été l’Agent Ellis, avant même d’être Blake, j’avais été son instructeur. Seuls nos cours particuliers étaient loin de convenir aux standards du FBI. « Ton instructeur personnel. » Réalisais-je en me souvenant de Quantico, du point de départ de ce qui était la plus belle histoire. J’aimais tant la voir sourire que parfois, je me surprenais à la contempler durant de longues minutes, juste parce qu’elle n’avait pas besoin de changer quoi que ce soit pour me plaire, me conquérir. Je lui étais déjà tout acquis. La mimique qu’elle m’offrait, le son de sa voix quand elle riait, sa prestance, rien n’était égalable. Il n’y avait qu’elle. Qu’elle soit agent du FBI ou maitresse d’école, ou encore surfeuse, tant qu’elle était heureuse, je me plierais à ses désirs. D’autant plus qu’elle en avait fait de même pour moi, étant prête à tout quitter pour aller à Washington, comme renonçant à me dire que je m’embarquais dans une mission trop délicate avant d’être promu. Elle assurait aussi mes arrières, je me devais donc d’assurer les siens. « Mais je sais aussi que tu as renoncé à beaucoup de tes rêves pour moi. Je leur souhaite de trouver quelqu’un à la hauteur malgré tout. » Je n’avais pas de rancœur envers le FBI pour qui j’avais tout donné mais on me l’avait bien rendu aussi. Les choses s’étaient compliquées, et il fallait arrêter de s’entêter, savoir renoncer, mais comme nos carrières étaient liées à notre vie de famille, je savais qu’il valait mieux prendre notre temps. « Prends le temps de réfléchir, on n’est pas dans une galère, s’il faut je resterais au FBI jusqu’à ce que tu saches quoi faire. » Je voyais bien que Roxy, comme à l’ordinaire, était méfiante comme l’eau qui dort. Elle craignait la déception, la tromperie et je ne pouvais que la comprendre étant moi aussi de nature plus que sceptique. Elle m’avouait vouloir protéger notre fils et surtout lui permettre d’évoluer avec ses deux parents, et j’étais tout à fait d’accord avec elle. Notre petit garçon était notre priorité et lui offrir un environnement stable était plus que nécessaire. D’ailleurs, elle ne s’engageait en rien en allant se renseigner. « Oui, comme tu l’as fait avec l’armée. Te renseigner ne peut pas te causer du tort. Mais je t’avoue que je serais rassuré si tu faisais un truc plus sécuritaire. » J’avais déjà failli la perdre pour de bon, et malgré tout, cet épisode restait ancré dans ma tête. A ma suggestion, elle se dépeignait en tant qu’une mauvaise assistante et je me mettais alors à rire, presque confus. « Non… Tu vaux mieux que ça, tu pourrais gérer tout un service, tu pourrais manager les équipes… Je ne sais pas trop mais je ne te laisserais pas sans rien ! » Ca ne m’avait jamais déplu de travailler avec elle, au contraire, j’étais sûr du travail bien fait, même si on avait eu quelques désaccords.

ft. @Roxy Ellis   (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door 1339770949  
Invité
Invité
Anonymous
#  (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door EmptyMar 5 Jan - 16:07

(bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door EoLB1Nzk_o
Sometimes I get nervous when I see an open door.
Je souriais à la question de Blake. Est-ce que j'aurais refusé si on m'avait proposé ce même poste ? Probablement pas, bien que je n'avais jamais lorgné sur le poids de la responsabilité. J'avais toujours pensé que Blake était bien plus apte que moi à diriger tout un service. Il avait toutes les qualités pour assurer et preuve en était avec la tentative d'assassinat dont il avait été victime, il dérangeait par son talent. « Je n'y ai jamais pensé sérieusement. » avouais-je avec sincérité. Diriger une équipe de cinq agents me convenait, je n'avais pas besoin de plus et ce même si beaucoup voyait en le FBI, une façon de grimper les échelons jusqu'à Washington et le Pentagone. Il y avait de bonnes personnes au sein de ce bureau, je pensais sincèrement que nous en faisions partie d'ailleurs mais il était temps d'avancer, de passer à autre chose. C'était un peu douloureux, comme une rupture mais certainement pas insurmontable surtout pas pour deux caractères comme les nôtres. Je souriais légèrement et j'approuvais de la tête réalisant que nous n'avions pas pris le temps de discuter à tête reposée autour d'un bon repas depuis quelques semaines. C'était agréable de prendre le temps et si notre quotidien ne me pesait pas, j'appréciais qu'on lève le pied ne serait-ce que pour analyser un peu nos situations respectives. « Il ne faut pas avoir de regrets de toute façon. Et je suis d'accord et un petit être va venir l'enrichir encore plus d'ici peu. » Je caressais mon ventre rond en souriant de plus belle. J'avais mis du temps avant de me décider à fonder notre famille. J'avais eu besoin de m'accomplir dans mon travail avant d'envisager de me poser et d'accorder plus de temps à quelqu'un d'autre qu'à nous. Je ne regrettais pas et j'avais même hâte de voir notre fils venir chambouler notre vie de couple. « C'est vrai que c'est une chance. » répondis-je amusée. « Je suis fière de nous. » Je ne le disais que rarement mais j'avais besoin de lui exprimer le fond de ma pensée. Nous avions surmonté tellement d'épreuves qu'il était presque irréel de nous voir là, tous les deux, plus amoureux que jamais mais aussi bientôt parents. On était plus forts que les éléments, que la vie, que l'adversité. « Tu veux dire à jouer la Roxy rabat-joie ? Compte sur moi. » renchéris-je pour le taquiner. Je savais dire les choses et j'avais appris, avec les années, à m'ouvrir à mon compagnon désormais mari. Il n'y avait rien de plus important dans un couple que la communication et l'échange ; les derniers mois nous l'avait encore une fois prouvé. Je ne voulais pas revivre cette année, je voulais sincèrement avancer sur un chemin plus calme et moins tortueux. « Et quel instructeur... » Je mordais ma lèvre, d'un sourire taquin. J'avais des souvenirs difficiles avec Blake parce qu'il n'avait pas été un instructeur facile mais je ne regrettais rien, il m'avait appris énormément avant de devenir mon amant secret. Notre relation n'avait pas commencé de façon conventionnelle mais elle me plaisait tel quelle. Je plongeais mon regard dans le sien, admirant ses prunelles et son sourire qui me faisait chavirer tant il était sincère. On avait nos défauts mais il n'y avait, à mon sens, rien de plus pur que notre amour. « Toi aussi dont Washington. » Et ce n'était pas rien. « Espérons que personne n'y laisse sa peau. » Je commençais à croire qu'il fallait être célibataire et sans envie personnelle pour réussir au FBI, et c'était sûrement le cas, du moins à l'avenir. « Je vais réfléchir pendant la fin de ma grossesse mais plus le temps avance et moins je me vois retourner au bureau. » Et je ne voulais pas le freiner non plus, si il voulait prendre son envol dès maintenant, j'allais le soutenir coûté que coûte. « Oui c'est vrai... Se renseigner ne peut pas faire de mal, la preuve tu l'as fait et tu t'en sors bien. » Je souriais et déposais un baiser sur sa main, encore liée à la mienne. « C'est valable pour toi aussi... Cette année, on a failli se perdre et c'était le pire sentiment du monde, je ne veux jamais le revivre. » Je savais qu'il serait d'accord avec moi parce que j'avais senti sa détresse quand j'avais failli perdre la vie et il avait ressenti la mienne quand il avait feint sa mort. « Éventuellement alors, je vais y penser... Mais est-ce que ce serait éthique de partager le lit de son boss ? » plaisantais-je en référence à tout ce qu'on avait fait, pour nous préserver et qui n'avait pas toujours été en accord avec les valeurs du FBI. Aujourd'hui, j'en riais, j'en plaisantais mais ça ne me faisait absolument pas culpabiliser.


ft. @Blake Ellis (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door 3352064663   
Invité
Invité
Anonymous
#  (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door EmptyMar 5 Jan - 19:25


(bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door Tumblr_o6b81lhxWB1uq1f9ao3_250
Sometimes I get nervous when I see an open door.
Je n’avais absolument pas demandé à grimper les échelons si rapidement au FBI, mais il est vrai qu’avant de connaitre Roxy, j’avais tant dédié ma vie à être irréprochable et impliqué dans le travail qu’un aveugle aurait pu le reconnaitre. A force, j’y avais pris goût, parce que les responsabilités me donnaient une reconnaissance que je n’avais jamais eue auprès de ma famille. Roxy bien que carriériste, avait toujours émis des bémols sur la direction que prendrait sa carrière. Elle aimait l’action autant que moi, mais plus le temps à mes côtés était passé, et plus elle avait fini par s’en éloigner également, prenant alors des postes de bureau sans pour autant songer à atteindre les sommets, qu’elle aurait évidemment gravi sans encombre. Elle était à mes yeux la plus brillante qu’il m’eut été de former. « T’aurais été plus tortionnaire que moi je suis sûr… » Plaisantais-je alors que je pouvais bien me l’imaginer en train de mener d’une main de fer l’organisation toute entière. Parfois je regrettais même de ne pas y avoir assisté, tant je m’étais toujours plus à la voir remettre les gens à leur place, dont Rollings qui restait mon moment préféré. Si se détacher du FBI semblait une tâche ardue, notamment pour nous qui avions donné de notre personne plus que quiconque, l’avantage était que la séparation se faisait à deux. On ne faisait pas nos choix seuls, mais ensemble et j’avouais que de savoir qu’on partait tous les deux, du moins ça semblait se préciser, ça laissait moins de place aux regrets, et puis ça n’était pas l’événement le plus marquant des semaines à venir puisque nous allions être parents. « Ca va surtout être un vrai bouleversement. Plus j’y pense et plus je me dis qu’on franchit un vrai cap. » Parce que je me souvenais encore de nos conversations à ce sujet, que je voulais des enfants plus rapidement qu’elle, mais au final, j’étais plutôt satisfait qu’on ait attendu. On avait pu profiter suffisamment de notre couple et maintenant nous entamions un nouveau chapitre. J’étais toujours attendri de la voir toucher son ventre avec délicatesse, parce qu’elle semblait apprécier cette grossesse, et j’osais espérer que ça lui faisait oublier la précédente ainsi que la perte de l’embryon. Elle en avait surmonté des épreuves et je m’étais toujours nourri de sa force, parce qu’au quotidien, elle me démontrait qu’elle ne se laissait jamais submerger et qu’elle restait sur sa ligne de conduite. Elle était plus guerrière que le plus combattif des hommes. Je ris alors qu’elle confirme être une chance pour moi, non sans être dans la taquinerie, et pourtant ça serait légitime qu’elle le pense car je ne m’en cachais pas, elle était celle qui me manquait pour faire un tout, pour être comblé. « Je l’admets, même si c’était pas ce que je disais au départ. » Beaucoup de noms d’oiseaux avaient fusé à l’époque, mais rien qu’elle ne sache pas déjà puisque je ne l’insultais pas dans son dos. Comme elle j’étais fier de ce que nous avions accompli et des belles choses qui nous attendaient. Une fois de plus, j’éclatais de rire alors qu’elle n’hésitait pas à se tourner en dérision et c’était aussi ça que j’aimais chez elle car elle rendait la vie plus appréciable, ne tombant pas dans la mièvrerie ambiante qui me répugnait. « Exactement, sans ça, je dormirais au travail ! » Ca ne m’était pas vraiment arrivé, même en tant que célibataire, mais tout comme elle, j’exagérais. Il était agréable de ne pas trop prendre les choses au sérieux et de profiter d’un bon repas pour se retrouver. Tout ça m’avait affreusement manqué alors que je patientais sagement au Canada de pouvoir faire mon retour. « En tout cas cette année d’instruction m’a bien gonflé, heureusement que tu étais là pour la rendre un peu plus appréciable… » Ajoutais-je taquin en faisant des allusions à nos ébats dont je n’avais plus du tout pu me passer une fois les hostilités lancées. Son corps m’était devenu indispensable, nos ébats me satisfaisaient comme aucun autre auparavant, et quand on voyait où ça nous avait menés, je ne regrettais pas d’avoir enfreint quelques règles du FBI. « Juste Washington en fait… C’est pour ça que je mesure tout ce que tu as fait pour moi. » J’étais on ne peut plus sérieux sur ce point. J’avais beau réfléchir, il n’y avait que cette décision-là qui avait été fait dans son sens et non le mien. Et je m’en félicitais parce que depuis le temps, j’avais l’impression de créer un déséquilibre en m’autorisant à poursuivre ma carrière au contraire d’elle. Comme elle, j’espérais que nos remplaçants ne subiraient pas les épreuves que nous avions surmontées, mais je préférais me concentrer sur notre vie à nous. D’ailleurs, je sentais bien que Roxy n’avait plus le cœur à affronter le FBI et je lui en avais suffisamment demandé ces derniers temps pour me permettre de revenir dans de bonnes conditions, alors je lui assurais que peu importe son choix, je la soutiendrais. « Personne ne te force à le faire. Et ce n’est pas moi qui m’opposerais à un congé maternité plus long… » J’étais sincère, j’étais de toute façon celui qui avait le dernier mot sur ses congés. Quant à ma reconversion, j’étais encore indécis sur la date de l’examen, et je souhaitais avoir son avis. « J’ai juste confirmé ce que je savais, mais l’examen étant en février, c’est peut-être un peu court comme délai, alors peut-être que je devrais attendre la prochaine session ? » Je ne doutais pas parvenir à me replonger dans le droit en si peu de temps et réussir l’examen, mais notre fils allait probablement pointer le bout de son nez en même temps et je ne voulais pas négliger Roxy. Je souriais à son baiser, caressant doucement le dos de sa main. Comme elle, j’espérais n’avoir à supporter des soucis de santé pas avant nos quatre-vingt ans, et ne plus avoir à se demander que serait la vie sans elle. Le coma de Roxy restait l’épisode le plus traumatisant à encaisser et si je m’en étais relevé, je souhaitais qu’on puisse nous aussi nous détendre et apprécier la vie, simplement. « Moi non plus. On en a vécu des choses outre le mariage… Je suis heureux de voir qu’on a tenu bon, mais je ne suis pas contre souffler un peu. » Et on pouvait tout à fait commencer dès maintenant à éviter de se replonger dans ce qui nous accablait. D’humeur taquine, il y avait pourtant un peu de vrai dans ce que je lui avançais : « C’est éthique puisqu’on est mariés, tu n’es pas une employée, tu es une associée. » Elle n’avait pas de diplôme de droit, mais elle était on ne peut plus capable de s’atteler au management d’un cabinet d’avocats.

ft. @Roxy Ellis   (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door 1339770949  
Invité
Invité
Anonymous
#  (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door EmptyJeu 7 Jan - 19:19

(bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door EoLB1Nzk_o
Sometimes I get nervous when I see an open door.
Blake ne t’arrisait jamais d'éloges sur mes compétences ou sur le travail que j'abattais. C'était sûrement ses encouragements qui m'avait donné autant confiance avec les années. J'étais arrivée tout feu tout flamme mais j'avais du apprendre la réalité du terrain une fois sortie de Quantico et sans son aide, je n'aurais sans doute pas réussi à faire tout ce que j'avais fait. Pour autant, je n'avais jamais lorgné sur un poste à haute responsabilité et je n'avais pas d'explication logique à cela, c'était un fait, tout simplement. « C'est possible ça ? » le taquinais-je en souriant amusée. « Mais c'est possible, on m'a toujours qu'on ne pouvait pas forcer les gens à nous aimer mais qu'on pouvait les forcer à nous craindre. J'adore ça. » finis-je par dire en riant avant d'hausser les épaules. J'étais sans doute trop sanguine et trop franche pour contrôler un service ou un département au FBI... Je ne me voyais pas faire des courbettes à des gens à qui je n'aurais pas donné l'heure dans la rue. Pour une fois, le plus sociable de notre couple et uniquement sur le plan professionnel, c'était Blake. « Un sacré cap oui. » dis-je en souriant repensant à ces nombreuses discussions que nous avions eu autour de la création de notre famille. Je savais qu'il avait eu envie d'enfants bien avant moi, mais il avait attendu sans jamais me brusquer comprenant que je voulais me réaliser avant de devenir mère. Certaines femmes dédiaient leurs vies à leur progéniture et je ne les jugeais pas, toutefois, ce n'était pas ma vision des choses. Je voulais être une femme accomplie avant de me consacrer à ma famille. Je n'étais pas faite pour avoir des regrets, je préférais donc vivre afin de ne pas engendrer une frustration qui se répercuterait sur mes proches. « Tu me détestais tellement ! » riais-je en y repensant. Nous étions deux personnes différentes aujourd'hui mais nos anciens nous m'amusait beaucoup et j'adorais reparler de cette époque. « C'est évident, tu aurais un oreiller et un costume de rechange dans ton placard, ce serait vraiment triste. » Je grimaçais en imaginant le gâchis que cela aurait été de ne pas vivre à ses côtés. Nous avions nos divergences mais ça n'en restait pas moins un mariage heureux. « Tu peux toujours compter sur moi pour rendre les choses barbantes, plus amusantes... et je dois dire que ça n'aurait pas été aussi bien sans toi. Je veux dire sans ton aide pour que je devienne excellente et sans ton corps pour me faire chavirer. » J'étais d'humeur taquine et je lui offrais un sourire malicieux avant de boire quelques gorgées de mon verre simplement rempli d'eau plate. « C'est pas rien parce que c'était un poste en or et j'en suis consciente. Mais peu importe ce que j'ai fait pour toi, je ne le regrette pas. » Mes sacrifices n'étaient pas vain puisque ça l'avait mené en haut de l'échelle et bien évidemment, ça nous avait permis de rester ensemble, soudés et prochainement parents. D'ailleurs, jétais persuadée que c'était plus simple pour nous de quitter le bureau en même temps parce qu'en laisser un derrière aurait été inégal. Il aurait avancé et l'autre aurait ruminé les soucis du passé ou inversement et ce n'était pas l'équilibre qu'on cherchait, bien au contraire. On avait besoin de renouveau alors que notre vie familiale allait prendre, elle aussi, un nouveau départ avec l'arrivée de notre fils. « Je sais bien et crois-moi si aucun poste ne me plaît, je prolongerai mon congé pour rester avec notre fils. » Je n'aurais sûrement jamais envisagé ça, quelques années en arrière, mais maintenant que je le sentais, qu'il était sur le point d'arrivé, ma vision des choses avait changé du tout au tout. « Non, tu vas le bosser, le passer et si tu le rates, ce ne sera qu'un entraînement pour la prochaine session. » C'était comme ça que je voyais les choses et je voulais le motiver à se dépasser et ne pas trop réfléchir. Je gardais sa main et souriais, de nouveau, sans le lâcher du regard. Ce genre de moment était nécessaire à notre équilibre et j’appréciais qu'on prenne du temps ne serait-ce que pour dîner. « Souffler avec un bébé qui arrive risque d'être compliqué mais si ça n'implique pas la mort, le complot ou la séparation, je suis pour aussi. » Bien entendu, je le taquinais encore une fois, j'avais très bien compris le sens de sa phrase. « Dommage, c'était presque excitant que ça ne le soit pas. » riais-je avant de reprendre. « Mais j'aime beaucoup le terme associée. » avouais-je alors que j'allais devoir réfléchir à sa proposition. L'armée ne m'avait pas convenu et finalement le bureau du procureur ne m'avait pas encore contacté officiellement. Toutes les portes restaient ouvertes. « Tu as de la place pour le dessert ? » demandais-je en me levant.


ft. @Blake Ellis (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door 3352064663   
Contenu sponsorisé
#  (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door Empty

 (bloxy) sometimes I get nervous when I see an open door


Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» leave the door open - scott&magda
» (bloxy) with arms wide open
» And I know it makes you nervous ((Willie))
» Ceren Khaira ○ A door to great purpose
» And my heart is broken, All my scars are open...(Joley)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LOS ANGELES, A L'ANCIENNE :: Archive 2021 :: Archive Rps-
Sauter vers: