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#  (bloxy) with arms wide open EmptyMar 26 Jan - 19:16


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Il me tardait que l’horloge indique midi. Ca faisait quelques semaines que j’avais pris la décision de revenir manger chez moi tous les midis pour passer un minimum de temps avec Roxy. Mon examen du barreau étant ce mois-ci, je passais mes soirées à réviser un maximum et je culpabilisais toujours de ne pas accorder tout mon temps à ma femme alors qu’elle portait mon enfant et qu’elle s’apprêtait à donner la vie de façon imminente. Revenir manger à la maison les midis me permettait alors de me faire pardonner comme je le pouvais. N’ayant pas toujours beaucoup de temps pour manger, je faisais souvent livrer à la maison afin que Roxy n’ait rien à préparer. Je voulais qu’elle se repose un maximum, même si je me doutais qu’elle devait trouver le temps long. J’avais fini par discuter avec Jones de mon potentiel départ si je réussissais l’examen du barreau, et il n’avait pas été surpris de ma révélation. Il était déçu, bien évidemment, parce qu’il comptait sur moi pour insuffler un vent de jeunesse sur le FBI, mais comme moi, il pensait que l’organisation n’allait pas dans le bon sens, et il m’avait seulement demandé de l’aider à trouver mon potentiel remplaçant, ce que j’avais accepté de faire. Si Roxy ne l’avait jamais porté dans son cœur, il était pour moi un vrai mentor, et je serais incapable de lui causer du tort. D’ailleurs, pour me permettre de veiller sur ma femme et de bosser mon examen, il m’avait délesté de pas mal de tâches au travail. Une chance. J’étais parti à toute vitesse du travail, sans donner d’instructions à mes agents, trop pressé de passer du temps avec ma femme. J’en avais même oublié ma veste, m’en apercevant une fois dans la voiture et décidant que ça ne valait pas la peine que je retourne au bureau puisque seul le téléphone professionnel se trouvait dedans, je prenais la direction de la maison. Le livreur avait dû déposer la nourriture à la maison et je n’avais plus qu’à retrouver Roxy. Je croisais le livreur qui donc, n’était pas ponctuel, et je récupérais ma commande en rentrant dans la maison, lançant à l’attention de ma femme : « C’est moi chérie ! J’ai récupéré ce que j’ai commandé, j’espère que ça te plaira. » Je préférais cuisiner, mais en ce moment c’était un peu compliqué. Je retirais mes chaussures, retroussais les manches de ma chemise et posait les sacs dans la cuisine, me lavant les mains, sans y trouver Roxy, ce qui m’inquiétait. « Roxy ? » M’avançant jusque dans la chambre, je la trouvais allongée sur notre lit conjugal, mais elle avait l’air de souffrir. Son ventre s’était arrondi à une vitesse folle, et si je ne cessais de lui souffler qu’elle était radieuse depuis le début de sa grossesse, il semblerait qu’aujourd’hui, ce changement physique la fasse souffrir. Etait¬-ce son dos, ou le petit qui était un peu trop vif ? « Mon amour, ça ne va pas ? » Je m’asseyais à côté d’elle, la regardant inquiet. « Tu as mal quelque part ? » Je savais que nous arrivions au terme de sa grossesse et que le bébé pouvait arriver à n’importe quel moment, mais je n’avais aucune idée de comment cela se manifestait. Ne sachant pas quoi faire, j’essayais de l’inviter à me guider : « Tu veux boire quelque chose, tu veux que je te masse le dos, y a quelque chose que je puisse faire ? » Je ne savais même pas depuis combien de temps elle se trouvait sur le lit, à respirer de façon bruyante et en proie à une douleur que je pensais surhumaine pour ne l’avoir jamais vue dans cet état. J’essayais de caresser son visage doucement, la débarrassant des mèches qu’elle avait devant les yeux, et j’embrassais son front pour la rassurer, tenant sa main dans la mienne. J’étais presque dans les starting-blocks, si elle me disait qu’il fallait y aller, nous partirions dans la seconde qui suivait. Je ne pensais qu’à une chose, son bien-être. Etait-ce pour aujourd'hui ? Allais-je devenir père et bousculer le cours de ma vie comme je l'avais toujours attendu ? Je sentais mon coeur s'emballer sans prévenir, et je ne pensais plus du tout au déjeuner qui trônait sur le plan de travail.

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#  (bloxy) with arms wide open EmptyMar 26 Jan - 22:29


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Blake avait pris l'habitude, depuis quelques jours, de rentrer manger avec moi le midi. J'avais beau lui avoir dit qu'il n'était pas obligé de le faire, il avait insisté et j'avais évidemment cédé. Je ne voulais surtout pas qu'il culpabilise d'avoir milles choses à faire, même si je le connaissais assez pour savoir qu'il s'en voulait à chaque page de son livre de révision tournée. Il avait un objectif et je le soutenais à deux cents pour cent, c'était aussi pour cette raison que je ne lui disais jamais rien même lorsqu'il me rejoignait dans notre lit conjugal, bien après que je m'y sois installée. Les efforts qu'il faisait me rappelait la suite de mon accident lorsque les choses vacillaient un peu entre nous et qu'on tentait de garder le cap en s'accordant du temps, entre midi et deux. Le contexte était bien différent aujourd'hui et fort heureusement, parce qu'en pleine tempête, je ne nous aurais pas vu accueillir un enfant convenablement. L'heure du retour de mon mari arrivait à grand pas et si je ne faisais plus grand chose de mes journées, le terme approchant, je faisais tout de même en sorte de me trouver des activités. Ce n'était pas toujours facile et j'avais même refusé de me mettre à la couture comme me l'avait proposé ma mère... Ce n'était pas moi du tout et ça ne le serait jamais. Je n'étais pas une bonne ménagère type desperate housewives sans être désespérée. Si j'avais décidé de m'améliorer en cuisine, je préférais lire ou regarder une série stupide sur Netflix que coudre. Ce n'était pas vraiment dans mon caractère mais avec un ventre plus qu'arrondi, la pile électrique que j'étais avait appris à se détendre et à apprécier de se lover dans le canapé. Après avoir lu la moitié d'un bouquin passionnant, j'avais commencé à me sentir un peu nauséeuse. Ce n'était pas un état très habituel et après un tour aux toilettes qui n'avait rien donné, j'avais été chercher quelque chose pour me soulager, dans la pharmacie. « Évidemment... Interdit aux femmes enceintes. » pestais-je sur un comprimé que je savais efficace. Je rangeais le tout alors que je sentais mon fils me donner des coups bien plus intense que ce qu'il faisait à l'accoutumé. « Woohoo. » Je soufflais en me tenant au mur et entre deux douleurs, j'allais m'allonger sur le lit sans cesser de souffler et grimacer. C'était peut-être le moment ou alors une fausse alerte... Je n'en savais strictement rien mais je savais que le terme approchait et que tout était donc possible. J'entendais Blake rentrer mais je n'arrivais pas à l'appeler étant prise d'une nouvelle contraction assez violente. Il ne mettait pas longtemps à me trouver et je le regardais reprenant mon souffle. « J'ai des... contractions depuis quelques minutes, je crois qu'il est à l'étroit. » dis-je en esquissant tout de même un sourire. Malgré la douleur, cela voulait aussi dire que nous allions enfin rencontrer notre fils. Je serrais sa main sentant une nouvelle vague monter sans pour autant crier à tout poumon comme dans les films. « Oui, je crois que tu peux m'emmener à l'hôpital pour accoucher. » Je souriais de nouveau sans lâcher sa main. J'espérais que tout ça n'était pas une fausse alerte et que j'allais enfin accoucher, que le terme allait être recalculer ou peu importe mais que la prochaine fois que nous serions chez nous, nous serions trois.

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#  (bloxy) with arms wide open EmptyMar 26 Jan - 23:47


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J’avais toujours du mal à être témoin d’une douleur chez Roxy. Si avant la perte de notre premier enfant je l’avais rarement vue dans tous ses états, depuis cette fameuse mission, j’avais pu lire de la détresse et du chagrin dans ses yeux, comme lorsque je lui avais infligé une violence non contrôlée, et à chaque fois que je la voyais grimacer ne serait-ce que légèrement, ça m’inquiétait. Je la connaissais si forte que je pouvais attester qu’elle possédait une haute résistance à la douleur. Donc à chaque fois que son visage se muait dans une émotion liée à la souffrance, je déchantais. Je m’étais préparé à l’idée que l’accouchement soit douloureux, mais je souhaitais de tout mon cœur qu’il ait une fin plus qu’heureuse et que nous retrouvions une vraie sérénité dans la vie de famille dont nous avions rêvé. Dernièrement, je me posais beaucoup de questions sur ma capacité à être un bon père. Mon paternel n’était pas un modèle, il avait fait des erreurs et je ne m’étais jamais vraiment occupé d’enfants auparavant. Roxy avait des petites sœurs. Et je n’avais pas vraiment joué à la poupée avec les enfants de Jack déjà grands quand je les avais rencontrés. J’éprouvais presque un sentiment d’illégitimité à devenir père tout bientôt, et ça me tracassait sans que je ne le formule nécessairement parce que je ne voulais pas gâcher le plaisir que ressentait ma femme à l’idée de devenir maman. C’était comme si les rôles s’inversaient au fur et à mesure qu’on s’approchait du terme. Elle avait pris le temps avant de se sentir prête à devenir maman alors que moi j’en avais toujours eu envie, du moins avec elle. Aujourd’hui j’étais sous l’emprise d’un certain stress mais il fallait que j’apprenne à passer outre. Après tout, si j’étais capable de gérer mon travail, d’être un bon mari pour Roxy, je pouvais également être un bon père si je m’en donnais les moyens. Mais pour cela, il fallait que je m’occupe de ma femme tout de suite et que je trouve un moyen de la soulager. Elle me signifia non sans mal qu’elle expérimentait des contractions et si j’étais conscient de ce que le mot représentait, dans ma tête ça voulait dire qu’elle allait accoucher dans les secondes qui suivaient. J’écarquillais les yeux, craignant d’être arrivé trop tard pour qu’elle puisse être prise en charge à l’hôpital. « Des contractions ? Euh ok, c’est normal hein ? » J’étais presque désemparé face à la situation. A ses mots sur le fait que notre fils se sente probablement à l’étroit, j’avais une drôle d’image dans la tête. Chassant cette image de mon esprit, je n’en revenais pas que Roxy puisse faire preuve de tant de calme dans un moment pareil. Elle serra ma main avec un peu plus de force et je compris qu’elle avait beau se contenir, la douleur devait être violente. De son calme olympien, ma femme me fit saisir que je ne pouvais rien faire de plus que l’emmener à l’hôpital parce que c’était le moment, et je clignais des yeux avant de faire le lien. « Oui d’accord, on y va ! » Tout de suite, je me muais en une tornade, m’agitant en me relevant, la saisissant sous les genoux et dans le dos : « T’es prête, je vais te porter. » Je ne savais même pas si elle était capable de marcher, si ça provoquait des douleurs encore plus vives alors je ne voudrais prendre aucun risque. La portant dans mes bras, je quitte la chambre à toute vitesse, avant de me rendre compte que j’oubliais quelque chose. « Ah… le sac. Je l’avais préparé ! » Ca faisait une semaine que j’avais préparé un sac contenant ses affaires et ce que je pensais essentiel pour l’hôpital, alors je faisais marche arrière et repartait dans la chambre, posant la bandoulière du sac sur mon épaule pour enfin quitter la maison, les clés de la voiture à la main, ou presque. « Euh… j’ai pas mis mes chaussures… » J’étais en claquettes, plus rien ne faisait sens dans ma tête. « Désolé, tout va bien, je te mets dans la voiture et je reviens ! » Posant Roxy dans la voiture, j’allongeais le siège pour qu’elle soit plus à l’aise et je repartais changer mes chaussures et vérifier que ma tête était vissée sur mes épaules. Quand je revins m’installer dans la voiture, je soupirais un bon coup et je me mettais en route pour l’hôpital, non sans demander à Roxy : « Tu tiens le coup ? » J’avais l’impression de perdre le contrôle bien plus qu’elle.

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#  (bloxy) with arms wide open EmptyDim 31 Jan - 15:11


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Je devais inspirer et expirer aussi fortement que je le pouvais. C'était ce qu'on m'avait appris en cours de préparation à l'accouchement et je devais reconnaître que ces cours m'avait plus ennuyé qu'autre chose et que je ne les avais pris au sérieux que sur la fin de ma grossesse. Est-ce que je le regrettais un peu ? Pas vraiment même si pour le moment je gérais plutôt bien, j'attendais encore avant d'assumer d'avoir été idiote. Pour ma défense, chaque accouchement était différent et je ne m'étais pas toujours retrouvée dans les méthodes du professeur présent. Je n'étais sans doute pas destinée à devenir une sainte mère yoga qui donne naissance à son enfant dans une confiance absolue en l'univers. « Normal oui, douloureux, tout autant... » répondis-je à Blake. Ce n'était pas forcément facile pour lui de me comprendre ou même de savoir comment agir puisque il ne vivait cette grossesse que par procuration. Cela dit, depuis le début, je partageais tout avec lui, lui offrant autant de temps qu'il voulait pour communiquer avec notre fils bien caché dans mon ventre. C'était important qu'avant la naissance, le papa est également sa place et je savais que c'était quelque chose qui lui tenait à cœur. Je soufflais, sans lâcher la main de mon mari en tentant de maîtriser mes douleurs. Je n'étais pas mauvaise dans ce domaine mais je savais pertinemment que ce n'était que le début et qu'une fois la poche des eaux rompu, tout allait s'intensifier en même temps que s'accélérer. « T'es sur ? » demandais-je alors qu'il voulait me porter et que si je ne doutais pas de sa force, je savais aussi qu'avec un bébé dans le ventre, mon poids pesait presque le double. « Je crois que je peux encore marcher si tu me tiens. » Du moins je pouvais essayer parce que je ne savais pas réellement et ce à 100% ce que je pouvais encore faire ou non. Notre bébé allait probablement arriver d'ici peu ou alors c'était une fausse alerte, une sorte de plaisanterie pour voir si nous étions réellement bien organisés... Il ne connaissait pas encore son père, l'homme le plus organisé de la planète terre. «Blake, tu vas t'épuiser, je peux marcher. » dis-je alors qu'il repensait au sac qu'il avait bien évidemment préparé depuis des jours. J'ignorais ce qu'il y avait dedans, je n'y avais pas accordé beaucoup d'importance même si j'avais pris le stricte minimum de la liste indicative de la maternité. « Ça va aller, souffle un coup. » lançais-je amusée alors que j'étais dans une phase de contraction descendante donc plus apte à plaisanter. C'était amusant de le voir s'agiter ainsi voir paniquer un peu, ce n'était pas vraiment quelque chose que j'avais l'habitude de voir. Blake était quelqu'un de très posé et il ne se laissait que rarement débordé par ses émotions surtout pas la panique. Je le laissais faire, m'allongeant dans la voiture et je soufflais préférant ensuite m'asseoir pour moins souffrir du dos. Mon époux revenait quelques secondes plus tard et je levais doucement la tête vers lui, avant de grimacer. « Oui mais... en revanche je suis désolée pour le sol de ta voiture. Je viens de perdre les eaux. » Je mordais ma lèvre contenant une nouvelle douleur. Il était temps qu'on parte, qu'on file, qu'on vole même si possible jusqu'aux Urgences.

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Pour que Roxy me parle de douleur, je n’osais pas imaginer ce qu’elle pouvait ressentir à ce moment même. Je me souvenais d’avoir lu que les contractions lors d’un accouchement étaient comparées à de violentes décharges électriques et je ne pouvais que vouloir la soulager dans un moment pareil, même si je n’avais pas eu le temps de lire quoi que ce soit sur les accouchements étant en pleines révisions de mon examen et ayant du travail par-dessus la tête. Si je savais que Roxy ne m’en tenait pas rigueur, mais je ne voulais pas la décevoir dans un moment pareil. Grimaçant et ne sachant pas vraiment quoi dire pour la rassurer, je suggérais qu’elle transfère sa douleur dans sa poigne, sans savoir si ça allait l’aider ou non. « J’imagine. Si tu veux tu peux me broyer la main si ça te soulage ! » Mais il fallait agir vite, et il était vrai que c’était la première fois de ma vie que je ressentais une panique conséquente parce que tout me rejaillissait en pleine figure : cette fois, nous n’allions pas perdre le bébé, cette fois Roxy allait bien, il ne pouvait pas se passer quelque chose de grave qui altèrerait notre bonheur. Nous allions être parents, il fallait que j’assure, que je n’oublie rien que je sois là pour elle, plus encore que ce que je ne l’avais jamais été. Je me fichais bien de devoir m’employer pour la porter, ni de me faire potentiellement mal alors qu’elle était dans un état de souffrance avancée. Je voulais lui montrer qu’elle pouvait compter sur moi en toutes circonstances, et si mes émotions prenaient le pas sur moi, il fallait que je tienne bon, que je ne cède pas. Elle semblait douter de ma capacité à la portée, ou plutôt, elle ne voulait pas devenir un fardeau pour moi, sauf que tout ce qui la concernait elle et son bien-être, ne serait jamais un problème. « Oui, si jamais j’y arrive pas, je te le dirais ! » Dis-je en lui souriant avant de déposer un baiser rapide sur ses lèvres. Secouant la tête à sa tentative de retrouver le sol, j’insistais. « Je préfère te porter, au moins tu prends aucun risque. » Et puis, si je m’agitais dans tous les sens, ne sachant plus où donner de la tête, moi aussi ému à l’idée d’enfin rencontrer mon petit garçon, dérouté par tout ce que j’avais pourtant préparé au millimètre, je ne me préoccupais que de ma femme. Et si j’oubliais quelque chose, je ferais un aller-retour rapide à un moment où elle n’aurait peut-être pas besoin de moi. Je me débrouillerais toujours. « C’est pas à moi qu’il faut dire ça, mais à toi ! Je suis pas enceinte ! » Répondais-je dans un sourire à sa plaisanterie qui me rassurait plus que ce qu’elle le pensait car elle me montrait que même dans une telle situation, elle restait fidèle à elle-même sans se laisser submerger par ses émotions. Elle montrait une fois de plus sa force. Partir à l’hôpital, c’était déjà mieux de le faire en chaussures, et aussi étonnant que ça l’était, quand je revins dans la voiture, Roxy si sereine il y a quelques minutes, avait changé de visage, presque confuse d’avoir malgré elle, porté atteinte à ma maniaquerie. Remarquant alors le sol détrempé, je tenais à ne pas la mettre dans l’embarras alors que c’était une chose que l’on ne pouvait contrôler. « Oh mais chérie c’est pas grave ça, j’aurais le temps de nettoyer ! » L’aurais-je ? Je n’en savais rien, mais je trouverais le moyen de m’en occuper. Ouvrant le coffre pour dégotter une couverture pour éviter qu’elle n’attrape froid car la poche avait probablement humidifié le siège, je m’installais à ses côtés, posant un regard entendu sur elle, préférant la prévenir avant de faire quoi que ce soit. « Tu me fais confiance ? Je vais remettre en pratique les courses poursuites… » Autant remettre en pratique ce qu’on apprenait à Quantico. « Et si tu as envie de crier, ne te retiens pas. Mais on y sera d’ici peu. » Dis-je alors que je la voyais souffrir en silence et que je m’étonnais qu’elle cherche à se contenir, alors qu’elle pouvait se laisser aller. Personne ne le lui reprocherait. Roulant à toute berzingue, je me garais au plus près des urgences, passant le sac en bandoulière avant de prendre ma femme dans mes bras à nouveau et de pénétrer dans l’enceinte des urgences, quémandant de l’aide, tandis que le personnel s’agitait déjà. L’installant sur un fauteuil roulant que l’on me tendait, je laissais glisser ma main dans celle de Roxy, me voulant rassurant maintenant que mon pic de stress était passé. « Ca va aller mon amour, on va te prendre en charge. Je suis là. On va bientôt être trois. » Mais d’abord, elle allait devoir œuvrer pendant quelques heures, et de la voir souffrir ne m’enchantait guère.

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#  (bloxy) with arms wide open EmptyLun 1 Fév - 11:56


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Je prenais sur moi pour ne pas trop extérioriser ma souffrance mais aussi mes angoisses. Je devais rester rationnelle, tout allait bien se passer, ce n'était qu'un mauvais moment à passer et prochainement, j'allais tout oublier en prenant mon fils dans mes bras. Je remerciais par avance l'homme ou la femme ayant inventé la péridural parce que je savais que ça allait probablement m'aider à tenir le choc si l'accouchement devait s'éterniser un peu. « Je ne sais même pas si j'en suis capable mais je garde cette option pour tout à l'heure ! » Les douleurs allaient venir crescendo, j'en étais consciente. C'était un moment difficile mais je gardais la face, plutôt satisfaite d'avoir une assez bonne résistance à la douleur. Je n'étais pas certaine que cela dur encore longtemps, je n'étais pas sur-humaine non plus. Je gardais en moi cette peur atroce de perdre notre bébé comme le premier que nous avions conçu mais encore une fois, je savais que j'étais en bonne santé, que tout était réunis pour que la naissance se passe à merveille et je ne devais me focaliser que sur cette idée. Blake s'agitait autour de moi, voulant bien faire comme à son habitude. J'approuvais de la tête sachant pertinemment qu'il ne me dirait jamais qu'il était incapable de me porter... J'avais beau être enceinte de 9 mois, il avait beau être fatigué, il avait une ressource folle. C'était probablement l'homme le plus courageux et fort que j'avais pu croiser au cours de ma vie. Une chance pour moi qu'il soit mon mari et également le père de mon futur bébé. D'ailleurs, ce dernier se faisait sentir, aussi impatient que sa maman de découvrir le monde et le visage des deux personnes qu'il avait entendu lui parler depuis des mois. « C'est parce que je ne sais pas lequel de nous panique le plus. » m'amusais-je en lui souriant avant de me reconcentrer pour contrôler ma respiration. Si je n'avais pas retenu grand chose des cours de préparation à l'accouchement, j'avais toutefois compris que la gestion du souffle était primordial surtout lorsque les contractions arrivaient à leur paroxysme. « Ton fils teste déjà ta patience... » renchéris-je tout de même amusée avant de me tenir au siège me retenant de hurler de conduire aussi vite qu'il pouvait. J'oscillais entre deux sentiments selon la montée des douleurs mais je me contrôlais au maximum. Il était hors de question que je devienne une furie comme certaines mères et ce même si je ne les jugeais pas, nous n’étions pas tous égaux face à la douleur. « Les yeux fermés. Promis, je ne ferai aucun commentaire sur les excès de vitesse. » J'étais au stade ou je me fichais pas mal qu'il roule vite si ce n'était que je ne souhaitais pas pour autant qu'il nous mette en danger. Je connaissais assez Blake pour savoir qu'il maîtrisait parfaitement sa voiture et qu'il allait rester prudent malgré tout. « Je vais épargner tes tympans, je me réserve pour après. » Je souriais avant de secouer la tête sentant un coup dans mon ventre. Est-ce qu'il essayait de me faire passer un message ? Peut-être. Ne pas trop extérioriser me permettait de contenir la souffrance et c'était ma façon de gérer ce qui se passait. Une fois arrivés, je me laissais prendre en charge avant de finir dans un fauteuil roulant, directement une des chambres de la maternité. « Oui... J'ai hâte qu'il arrive. » confiais-je en posant ma main libre sur mon ventre comme pour apaiser mon petit Ellis, bien en forme depuis quelques heures. On m'installait dans un lit, m'habillant d'une blouse blanche en m'accordant les soins et auscultations nécessaires. Deux heures étaient passées depuis notre arrivée et je sentais qu'il était temps, que c'était le moment ou nous allions rencontrer notre fils, enfin. « Il est temps d'aller découvrir ce petit bonhomme. » nous lançait l'infirmière avant que le médecin et la sage-femme ne nous rejoigne. Le travail commençait et je serrais la main de Blake sentant la chaleur monter dans mon corps et faire rougir mes joues. Si il y avait bien un instant dans ma vie ou je devais tout donner, être courageuse, c'était maintenant.

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Si j’avais l’impression que nous avions déjà affronté la situation, il n’en était rien. Nous n’avions pas vécu la grossesse de A à Z avec le précédent embryon que nous avions perdu. Et il était donc normal que nous perdions un peu notre sang-froid. Du moins c’était mon cas puisque Roxy avait l’air d’un calme à toute épreuve alors que je sentais bien qu’elle ne devait pas en mener large. Elle me surprenait dans toute situation, et pourtant ça faisait huit ans qu’elle partageait ma vie. Elle avait tant de choses à m’apprendre, et j’étais plus que déterminer à la combler, à lui apporter tout ce qu’elle souhaitait. Si j’étais probablement maladroit et un peu malmené par la situation, je voulais qu’elle soit sereine. « Elle sera toujours valable. » Je souhaitais que ma femme ne se pose aucune question, qu’elle aborde son accouchement comme une formalité ou presque avant de découvrir le bonheur ultime de devenir mère et de sentir ce petit être posé sur son abdomen et non plus au sein de son utérus. Je savais que ça allait être un moment particulier mais j’étais persuadé que mon imagination n’égalerait pas le moment présent parce que je ne pouvais percevoir complètement ce que Roxy avait traversé même en l’ayant toujours soutenue. Il me tardait d’être le témoin de la plus belle des rencontres à mes yeux, celle de la mère et de son enfant, du moins quand celle-ci le souhaite aussi. Je n’allais pas comparer ma mère avec Roxy, c’était comme comparer la lèpre avec le bonheur à l’état pur. J’étais bel et bien excité à l’idée d’enfin connaitre les joies de la paternité, ces neuf derniers mois m’étant apparus plus que longs, mais je me mettais une pression telle, que j’étais méconnaissable. Au moins, ça faisait sourire ma femme, et je me pinçais les lèvres comme un enfant pris en flagrant délit de bêtise. « J’avoue, je suis un peu tendu, mais je vais gérer la situation je te promets ! » Encore une fois, c’était mon calme qui autrefois avait réussi à l’apaiser dans de nombreuses situations, mais dans d’autres, c’était elle qui avait réussi à me tempérer, c’était un équilibre entre nous qui surmontait tout et n’importe quoi, alors je ne devais pas m’en faire, et soufflant un bon coup, je tenais à reprendre de ma superbe. Je la regardais amoureusement tandis que je la voyais user de méditation en reprenant son souffle bien que cet instant soit de courte durée alors qu’elle jugeait que mon fils me testait déjà en mettant à mal mes habitudes. C’était le cadet de mes soucis. Je riais encore une fois, juste pour la détendre en remarquant qu’elle peinait à garder une expression neutre sur son visage. « La tienne surtout. Il a pas l’air d’être clément avec toi ! » De toute façon, comme nous en avions plaisanté, le maniaque que j’étais, allait devoir apprendre à changer les couches et à essuyer le lait rejeté de ses chemises. Je ne savais pas si ça allait être un problème pour moi ou si le devoir de père prendrait naturellement le dessus, mais bien sûr, j’allais devoir franchir ce cap. De par son calme, Roxy m’avait relaxé, et j’étais maintenant à même de faire face, prêt à nous amener à notre destination en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. « Normal, je crois que t’as vraiment envie d’aller à l’hôpital ! » Et sur ces mots, je démarrais en trombe. Je n’avais pas perdu mes réflexes, et ce n’était qu’une étape pour qu’on retrouve cet endroit que l’on connaissait bien, mais du côté de la maternité, à neuf mois de grossesse, c’était tout de suite plus rassurant. On la prenait en charge et je restais à ses côtés sans la lâcher, ma main fermement accrochée à la sienne, devenant un soutien indéfectible comme dans chaque épreuve. J’en avais même oublié d’appeler le travail pour leur signifier que je ne rentrais pas. Tant pis, mon téléphone professionnel était de toute façon resté dans ma veste dans mon bureau. Beaucoup de monde s’affairait autour d’elle, et j’avais presque l’impression de les déranger, mais je ne comptais pas m’écarter de là. Nous allions être parents, c’était le plus beau jour de notre vie. Je m’étais calé aux côtés de Roxy alors que l’infirmière annonçait qu’on allait commencer le travail, et je me penchais vers mon épouse pour l’embrasser sur la tempe et lui donner de la force. « Courage mon amour, t’es la plus merveilleuse des mamans. » Ses joues rosies par l’effort qui l’attendait, je les caressais une dernière fois pour l’inviter à donner tout ce qu’elle avait. Elle serait probablement épuisée d’ici peu de temps, mais je ferais tout pour qu’elle ne songe qu’à se reposer et à profiter de la présence de notre fils, ne se souciant de rien d’autre.

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#  (bloxy) with arms wide open EmptyMar 2 Fév - 12:54


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Je ne savais pas comment j'aurais pu surmonter toutes les épreuves que j'avais du affronter dans l'année écoulée, sans Blake. Nous avions eu nos moments compliqués mais il n'en restait pas moins mon ancre, mon repère. Je faisais face à la douleur et l'avoir auprès de moi me permettait de mieux me contrôler même si c'était un peu inexplicable parce que j'aurais également pu tout relâcher sur lui, augmentant inévitablement la pression qui pesait déjà sur ses épaules. Je ne voulais pas qu'il supporte plus, tant que je pouvais tenir bon, je le faisais. C'était un bon exercice de force soit dit en passant même si à terme, je savais que mon fils allait avoir le dessus sur moi. Pour le moment, j'arrivais à contenir les douleurs même si elles augmentaient au fils des minutes. Ne pas marcher, me permettait de ne pas forcer et donc de pouvoir uniquement m'occuper des contractions qui résonnaient dans le bas de mon dos. Je le remerciais du regard parce que je me doutais que d'ici qu'on m'installe sur la table d'accouchement, je n'allais plus pouvoir lui lâcher la main. C'était un moment plus qu'intense qui nous attendait et j'avais hâte de le vivre. J'avais mis du temps avant de vouloir devenir maman mais je n'avais jamais douté que cet instant arriverait et uniquement avec Blake à mes côtés. Je n'avais jamais envisagé de fonder une famille avec qui que ce soit d'autre, il n'y avait que mon époux pour m'accompagner dans cette nouvelle vie. « Je n'en doute pas du tout, j'ai confiance. » Je lui faisais même aveuglément confiance. Il était le seul à qui je tiendrais la main si j'avais le vide dans mon dos, c'était pour dire le degré de confiance qu'il y avait entre nous. Il était toutefois rare qu'il admette être tendu ou stressé, la situation était donc plus angoissante que prévu. Malgré tout, il gérait d'une main de maître. Finalement, je perdais les eaux dans sa belle voiture mais fort heureusement, Blake semblait s'en ficher, il en riait même ce qui me faisait sourire. « Il ne l'est pas vraiment, je crois qu'il me fait comprendre qu'il veut sortir et vite ! » Il y avait en tout cas intérêt qu'il ne nous fasse pas patienter 24 heures avant de pointer le bout de son nez. Je voulais le voir, le rencontrer, le toucher et enfin choyer ce petit être qui m'accompagnait depuis quelques mois maintenant. Je m'étais mainte fois imaginer la scène et c'était toujours émouvant même si je devinais qu'en réalité, ça le serait dix mille fois plus. Je me concentrais toujours en tentant de ne pas m'impatienter et de ne pas crier sur les gens qui roulaient plus lentement que d'habitude... Je devais rester calme pour ne pas stresser notre bébé. Je n'étais pas mécontente d'être enfin installée dans un lit même si ce n'était pas pour une promenade de santé ou un sommeil réparateur. Je regardais Blake et serrais sa main, prête à donner la vie quoi qu'il en coûte. « Oui... » répondis-je simplement prise de cours par une contraction suivi d'une poussée. Le médecin n'avait clairement pas le temps et au final moi non plus. Je m’exécutais à ses instructions, donnant tout ce que j'avais comme énergie pour que notre fils sorte le plus vite possible. Je savais que ce n'était pas toujours un moment évident pour les bébés et que c'était même assez traumatisant. Plus vite il arrivait dans nos bras, plus vite on pouvait le cajoler. Je criais en mettant ma tête en arrière et soudain j'entendais un cri. « C'est un beau petit garçon ! » lançait le médecin avant de sourire, l'essuyant un peu alors que la sage femme tendait les ciseaux à Blake pour qu'il coupe le cordon. « James... » soufflais-je doucement en passant ma main dans mes cheveux pour les repousser en arrière tentant de reprendre une respiration régulière.

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#  (bloxy) with arms wide open EmptyVen 5 Fév - 15:19


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Jamais je n’aurais cru me sentir presque en état de panique. Le stress chez moi, n’était que peu développé parce que je n’avais jamais laissé les événements me déborder. J’étais toujours en contrôle, et je crois que ça avait aussi permis à Roxy de pouvoir se reposer sur moi quand elle avait besoin de souffler. Et en ce moment-même, c’était clairement le cas, et je ne pouvais pas céder à la fatigue ou la pression que le fait de devenir père engendrait. J’avais fermé mon esprit à toute autre distraction, et je ne me concentrais que sur ma femme parce que je savais qu’un accouchement était rude et je refusais qu’elle souffre à des moments où je pouvais simplement la soulager d’un geste. D’autant plus que je ne savais pas comment elle allait le vivre au regard du traumatisme qu’elle avait vécu il y a près d’un an après avoir perdu notre premier enfant. Certes non pas parce que son corps l’avait expulsé, mais à cause d’une blessure en opération. Je ne savais pas s’il y avait des risques biologiques, en tout cas les voyants avaient jusqu’à présent été au vert, mais je préférais m’assurer de sa sécurité et de son bien-être. Je vouais à Roxy un amour sans faille probablement éternel tant toutes mes habitudes et mes troubles compulsifs semblaient même devenir insignifiants quand il s’agissait d’elle. Savoir qu’elle avait toute confiance en moi me galvanisait et je retrouvais bien vite ma sérénité. Au diable le nettoyage pour l’instant. « Il veut voir comme sa maman est belle ! » Osais-je affirmer dans un sourire. Elle l’avait tellement couvé avec amour ce petit, que je ne me faisais pas de doute, il aurait une connexion particulière avec lui. Elle n’était qu’amour et douceur depuis neuf mois, et si j’aimais ma femme auparavant, d’apercevoir ce côté-là de sa personnalité emballait encore davantage mon cœur comme si c’était possible de l’aimer plus. Mais avant de nous enfermer dans une bulle de douceur, il fallait pour cela qu’elle en passe par un moment assez difficile et si elle devait prendre de l’énergie dans l’étreinte de ma main, j’étais même capable de lui donner les deux. Elle était prête à en découdre, et lorsque le médecin commença le travail à lui demander de pousser alors qu’elle s’exécutait, je ne la lâchais pas des yeux. Elle me dirait peut-être que son visage grimaçant de douleur, rougi par l’effort, humide alors que la température de la pièce était digne d’un été sous les tropiques, était déplaisant, que les kilos pris durant la grossesse l’avait rendue laide, mais je pensais tout l’inverse. Elle était resplendissante, elle portait la vie et elle allait la donner. Je lui caressais le visage de ma main libre, de temps à autre, épongeant son visage doucement, replaçant ses mèches de cheveux derrière son oreille. Je l’encourageais, jusqu’à entendre le cri du fruit de notre amour, ce petit être minuscule qui figea un sourire étincelant sur mon visage, tandis que je serrais avec bonheur la main de ma femme, déposant un baiser sur la paume de sa main. « Il est parfait. T’as encore été plus incroyable que jamais mon amour. » Je l’embrassais alors, comblé de joie alors qu’on me demandait de couper le cordon et que mes yeux s’illuminaient devant la découverte du visage de mon fils, qui s’époumonait d’un cri strident, et je récupérais le bébé qu’on enveloppa dans un linge pour le donner à ma femme, en le posant sur elle, mes yeux s’embuant, laissant échapper un rire plus que nerveux puisqu’il trahissait aussi un bonheur incommensurable. Me rapprochant de ma femme, je soufflais en regardant mon fils devant nous : « James Ellis. Tu sais que tu as de la chance d’avoir une maman exceptionnelle ? » Je le trouvais beau cet enfant, et comme par magie, il s’était tout de suite apaisé au contact de sa mère. Et je ne l’oubliais pas elle. Déposant un bref baiser sur sa joue, je lui demandais : « Ca va, tu te sens bien ? » Elle allait mériter son repos, elle pouvait être plus que fière d’elle.

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Blake faisait de son mieux pour que je ne me sente pas trop mal et ça fonctionnait assez bien. Il arrivait à me changer les idées, à me faire relativiser et surtout à ne me focaliser que sur notre fils et au moment ou il allait découvrir le monde, notre monde. Je pouvais déjà littéralement tout lui donner, il avait été près de moi pendant neuf mois et désormais il allait nous rejoindre physiquement. J'étais impatiente même si avant de le voir, je devais passer une phase qui n'avait rien de facile. L'accouchement n'était pas le moment le plus plaisant mais de ce que je savais, on oubliait tout quand on touchait enfin notre bébé. J'allais rapidement savoir si c'était une vérité ou une invention pour ne pas effrayer les futures mamans. « J'adore ton manque d'objectivité. » dis-je en souriant avant de sentir une nouvelle contraction. Blake avait le don de me redonner confiance en moi quand il le fallait. Pas que j'en manquais mais savoir que l'homme de notre vie nous aimait encore comme au premier jour voir plus, ne faisait jamais de mal. Nous n'avions jamais été le genre de couple un peu nian-nian et ça nous convenait, on avait la même façon de voir les choses et c'était sûrement ce qui nous avait conduit jusqu'à l'autel. Le temps était passé à une vitesse folle et ce malgré la douleur ressenti pendant quelques heures, tout de même. Il était enfin temps pour nous d'accueillir notre fils et l'excitation était mélangée à la peur mais le tout, bien que détonnant, était une sorte d'adrénaline appréciable. Notre vie allait changer à tout jamais, désormais nous n'étions plus deux mais trois et il allait falloir s'y adapter. Je ne m'en faisais pas vraiment, mon mari était un homme prévoyant et nous avions pris le temps de profiter de notre vie tous les deux avant de nous engager sur cette pente. Tout n'était que bonheur désormais et notre fils était le fruit d'un amour inconditionnel, il n'y avait pas de doute. Le soutien de Blake m'avait aidé à ne pas relâcher mes efforts jusqu'aux cris de James. Il était enfin parmi nous. « Il... Il va bien ? » balbutiais-je parce que même si je l'entendais, ma plus grande peur était qu'il ait le moindre soucis et qu'on me l'enlève à peine né. Owen m'avait raconté l'accouchement d'Eileen et si j'avais gardé la face, je devais désormais admettre que ce genre de situation était ce que je redoutais même si pour le coup, j'étais arrivée à terme. Je frissonnais en sentant ce petit être sur ma peau et je souriais sentant une larme couler le long de ma joue. Il était si beau, si petit mais si exceptionnel aussi. « Il est si beau... James Ellis... Bienvenue mon ange. » chuchotais-je avant de sourire à Blake et de serrer sa main que je ne comptais plus lâcher. « Et un papa formidable, ne l'oublie pas. » ajoutais-je en souriant de plus belle reportant mon attention sur notre fils qui avait arrêté de pleurer. Il tentait même d'ouvrir les yeux et je caressais l'arrête de son nez avec tendresse. « Oui, je suis fatiguée mais je me sens bien... » Plus que bien même, j'étais sur mon petit nuage et je doutais en redescendre avant un petit moment. « C'est une merveille... » J'étais hypnotisée par notre petit James et j'oubliais ce que je venais de ressentir pour ne me concentrer que sur sa respiration et les petits bruits qu'il faisait.

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