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 Aime-moi pour une seconde, même si moi je t'aime pour toute la vie ft. Elias

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#  Aime-moi pour une seconde, même si moi je t'aime pour toute la vie ft. Elias EmptyJeu 21 Jan - 18:30
Angoisse, panique, anxiété, je n’avais pas dormi de la nuit tellement j’avais peur de la finalité de la rencontre que j’aurais avec Elias ce soir. J’avais trop parlé, je m’étais trop braqué et j’allais en payer le prix. Il voulait la vérité, toute la vérité quant à mes émotions et mon ressenti à son égard. Je n’étais vraiment pas prêt à ça, je ne voulais pas lui dire au revoir, c’était trop me demander. Elias était devenu mon monde quinze ans auparavant et savoir que demain je me retrouverais seul dans un néant gris et de cendres me terrifiais grandement. Shannon avait beau me répéter qu’elle était sûre que tout irait bien, je ne pouvais m’empêcher de me demander ce qui arriverait de moi lorsqu’il m’aurait rejeté. Serais-je capable de rester son ami quand il connaîtrait mes tendres sentiments pour lui? C’était impossible que rien ne change entre nous puisque je serai incapable de faire comme si de rien n’était. “20 secondes de courage, juste 20 secondes de courage” Me répétais-je à moi-même en me rappelant la leçon que m'avait appris le film On a acheté un zoo. Vêtu d’un jogging de sport informe et d’un kangourou orange, j’étais loin de ma flamboyance naturelle lorsque je toquais à la porte de sa maison.


Sans attendre qu’il vienne m’ouvrir, j’ai fait comme à mon habitude et j’ai pénétré sa demeure lentement, sans lever mes yeux. Je ne voulais pas qu’il voit mes yeux cernés et rougit par mes nombreuses larmes. “Je suis là, je suis venu” Annonçais-je en m’installant sur mon canapé préféré, attrapant un coussin qui trainait pour ne je sais quelle raison. “Qu’est-ce que tu veux savoir?” Demandais-je d’une voix si douce et fragile qu’elle ne ressemblait même plus à la mienne. Mentalement, je me faisais déjà un plan de vie. Si je perdais le contrôle de la situation et que l’amitié se transformait en haine, je demanderais une mutation à Chicago ou à New York pour éviter de trop souffrir et, surtout, pour éviter que lui souffre trop de ma présence. “Promis, je serai entièrement honnête, même si ça risque de me faire mal. Pose tes questions” Rajoutais-je sans oser lever mon regard vers lui.
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#  Aime-moi pour une seconde, même si moi je t'aime pour toute la vie ft. Elias EmptyJeu 21 Jan - 19:14
Pour la première fois depuis des mois,j'avais pris la décision de ne pas aller travailler aujourd'hui. Laissant mon second prendre le relai pour aujourd'hui. Je n'étais pas en état pour travailler, c'était tout le contraire. Cela faisait déjà plusieurs jours que mon comportement avait totalement changé. Je m'en prenais à eux des qu'ils faisaient une erreur alors qu'en temps normal, je ne m'en prenais pas à eux, et encore moins avec ce ton de voix. Mais là, je n'arrivais plus à me détendre. Même en étant partis escalader pendant des heures hier , ça n'avait pas fonctionner. Et c'est pour cette raison que j'acceptais de lui parler en lui proposant de le faire ce soir à la maison. Est ce que ça allait être une bonne idée ? Je ne savais pas du tout. Et de toute façon, il était hors de question que je laisse cette tension naître entre nous. Depuis ce fameux baiser, ce n'était plus comme avant. On se disputait, je n'arrivais pas à comprendre ce qu'il me disait et encore moins son comportement. Pourquoi est-ce qu'il agissait ainsi. Et pourtant, j'avais juste l'impression de tout faire de travers. Baltazar était mon meilleur ami et je ne voulais pas le perdre. Pourtant, j'avais juste l'impression que ce baiser avait tout changé entre nous. On se disputait, il avait l'air de s'en vouloir et surtout, ça faisait plusieurs jours qu'on ne c'était pas parler et ça , c'était encore plus dur.

Je tournais en rond dans mon appartement, après avoir pris une bonne douche chaude. Y restant pendant de longues minutes, l'eau chaude qui venait détendre mes muscles. Et pourtant, je grimaçais. Quand on avait la tête ailleurs, c'était ce qui était le plus dangereux. Que se soit en cuisine ou encore en sport, car on ne faisait pas assez attention. Et ce qui devait arriver, arriva. Une mauvaise prise et j'avais réussi à me blesser, me faisant une petite entorse. Hors de question que j'aille chez le médecin. Je préférais me débrouiller tout seul , une crème anti-inflammatoire et je venais bander mon poignet. Je n'avais même pas la force de cuisiner, c'est pour cette raison que j'avais commandé des pizzas. Est ce que Baltazar allait manger avec moi . Je n'en savais rien. Ca remonte à quand ma dernière commande de pizza? A des mois, car je préférais faire mes pizzas moi même. Debout dans la cuisine, adosser contre un meuble jusqu'à l'entendre. Restant silencieux alors que je me tournais vers lui. Prenant une grande respiration pour le rejoindre sur le canapé. "Est ce que tu m'aimes?" Pas besoin de passé par quatre-chemins, je voulais le savoir. Après la discussion avec Shannon et le comportement de Baltazar, je commençais à me poser cette question.
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#  Aime-moi pour une seconde, même si moi je t'aime pour toute la vie ft. Elias EmptyVen 22 Jan - 4:14
Pourquoi suis-je venu ici? Je savais que je lui devais mon entière honnêteté, mais j’avais si peur de tout perdre. En plus, je ressemblais à rien dans ses vêtements tout moches. Je tentais de me convaincre que tout irait bien, que j’étais capable d’être aussi honnête qu’il le demandait et qu’il l’exigeait, mais sa question me paralysa. J’avais osé croire qu’il tournerait un peu autour du pot, qu’il hésiterait avant d’aborder le sujet et qu’il me laisserait le temps que je me sente à l’aise, mais non. J’aurais dû m’en douter. Elias n’était pas du genre à prendre des pincettes, surtout pas avec moi. Notre pacte d’honnêteté m’empêchait de lui mentir et pour être parfaitement sincère, je n’en avais plus envie. J’avais caché ce secret depuis trop longtemps. Assis en petite boule, mon coussin plaqué contre moi et incapable de lever mon regard vers lui, je pouvais sentir mon coeur battre si fort qu’il devait être sur le point de sortir de ma poitrine. J’avais chaud, j’avais froid et j’avais peur.


“Je t’aime depuis 15 ans” Dis-je doucement sans le regarder. Dit comme ça, à voix haute, ça semblait si désespéré et fou que j’ai commencé à rougir violemment, chose qui jurait horriblement avec mon teint légèrement balzane. Est-ce que je devais laisser cette phrase en suspens sans rien ajouter ou devrais-je dire autre chose? Maintenant que j’avais avoué ce secret, aussi bien tout dire, non? “J’aime ton sourire quand tu cuisine quelque chose de compliqué et que tu le réussis du premier coup. J’aime te voir marcher, confiant, comme si le monde t'appartenait. J’aime t’entendre dire mon nom. Tu es la seule personne au monde qui peut prononcer mon prénom et que ça sonne joli. J’aime le fait que tu sois si tendre envers tout le monde, même quand tu essaie de jouer au gros dur. J’aime tout de toi, tu es le centre de mon monde depuis des années et j’ai tout gâché” Dis-je doucement sans le regarder, mon regard toujours planté sur ce magnifique coussin si fascinant soudainement. “Ne t’inquiète pas, je ne vais pas m’imposer” Terminais-je en sentant une brique de béton tomber dans mon estomac. Ma respiration se coupait et ça faisait mal, mais jamais aussi mal que la suite. “Je vais partir, loin. Te laisser faire ta vie sans le poids que je représente sur ta vie. Je suis désolé Elias, je ne suis pas capable de ne pas t’aimer. Je ne sais pas exister sans t’aimer” Murmurais-je en me levant, mon être en entier me faisant mal.


Je ne savais pas encore où j’irais, à Chicago ou au fond de la mer, mais je m’effacerais de sa vie pour ne pas le faire souffrir.
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#  Aime-moi pour une seconde, même si moi je t'aime pour toute la vie ft. Elias EmptyVen 22 Jan - 20:46
 Je savais très bien la question que j'allais lui poser. Je n'étais pas du genre à tourné autour du peau, encore moins après ce qui était arrivé entre nous et surtout, après sa réaction pendant les messages. Je savais très bien que je n'étais pas clair dans mes paroles, que ça pouvait être trompeur. Je n'avais pas réussi à lui dire que c'était lui que j'avais regardé pendant ses heures de vol. Dans son magnifique uniforme lui allant si bien. Et oui, pour la première fois, je m'étais dit qu'il avait un postérieur vraiment magnifique. J'avais toujours dit qu'il était un bel homme. Ca, je ne pouvais pas le lui cacher, il faisait attention à son corps. Mais là, cette manière, de le trouver beau était totalement différent , au fond de moi, j'avais eu ses frissons, cette admiration que je n'avais pas eu depuis longtemps. La dernière fois que j'avais eu cette impression, c'était quand Arabella faisait encore partis de ma vie. Je dois avouer que j'avais été encore plus perdu, surtout en me rendant compte que c'était un homme que je regardais de cette manière et pas n'importe lequel. Mon meilleur ami depuis 15 ans maintenant. J'avais eu ce changement au fond de moi et c'est pour cette raison que j'avais eu besoin de l'embrasser lui et pas un autre . Car c'étaient ses lèvres que je voulais contre les miennes.

Je dois avouer que j'étais nerveux maintenant qu'il était en face de moi. Assis sur le canapé alors que je me posais tout de même une question, pourquoi est ce qu'il était habillé ainsi. Normalement, il venait toujours torse-nu. Je ne comprenais pas son style du jour. La question venait sortir de ma bouche, mon regard ne quittait pas le sien. Ce besoin de voir sa réaction et d'entendre sa réponse surtout. Restant silencieux, écoutant ses paroles. Des mots qu'il m'avait déjà dit, en me faisant comprendre qu'une personne me le dirais. Et maintenant qu'il me le disait, je me rendais compte que toutes ses paroles étaient ses sentiments. La manière dont il me voyait me laissait bouche bée, incapable de dire quoi ce soit. On peut dire que j'étais sous le choc oui. Jamais on ne m'avait dit ce genre de paroles avec autant d'intensité, de sentiment. Je n'arrivais pas à parler, cette boule dans ma gorge. Je revenais à la réalité quand il se levait. Attrapant d'un coup sa main pour le faire se rasseoir sur le canapé. "Attend Baltazar." Reprends sa respiration restant en face de lui.

Il était hors de question qu'il parte, pas après ce qu'il venait de dire. Sa main toujours dans la mienne, je ne pouvais pas le lâcher alors que je sentais mon cœur battre encore plus fort. Cet homme m'aimait et je me rendais compte que mes sentiments étaient en train d'évoluer aussi. "Je ne veux pas que tu partes, car j'ai besoin de toi. j'ai toujours eu besoin de toi. Tu n'as jamais été un poids pour moi, au contraire, tu es ma force, mon tout. Ta présence est importante, je n'aime pas te savoir loin de moi. Et ça a toujours été comme ça." Reprenant mon souffle, essayant de trouver les bons mots, je n'étais clairement pas doué pour ça. "Puis je t'ai vu dans cet uniforme, c'est toi que j'ai regardé pendant tout ce vol et j'ai eu des ressentis différents par rapport à d'habitude. C'était nouveau pour moi, surtout envers un homme. J'ai essayé de comprendre, j'avais peur de te perdre. De perdre ce qui nous liait, notre lien. J'ai fermé mon cœur pour toujours, je le croyais. Mais tu l'as fait battre à nouveau." Continue de le regarder, ne sachant pas comment il allait réagir.
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#  Aime-moi pour une seconde, même si moi je t'aime pour toute la vie ft. Elias EmptyMar 26 Jan - 0:57
Pourquoi la vie était-elle si compliquée? Pourquoi avais-je été incapable de résister à son charme ravageur? Il fallait être complètement aveugle et sourd pour ne pas craquer pour cet homme aux cheveux ambrés et à la musculature finement dessinée. À l’époque où nous nous détestions, je pouvais tranquillement fantasmer sur lui sans avoir peur de sa réaction puisqu'il était plus qu’évident que jamais ça n’arriverait entre nous. Notre amitié avait usé jusqu’à la moelle mon imagination en plus d’exercer mon poignet. Son parfum, la chaleur de sa peau, la silhouette élégante de son sourire, tout m’avait donné matière à faire des rêves particulièrement réalistes et sensuels. Combien de fois avais-je lorgné sur sa silhouette en repensant à toutes ces caresses dont j’avais rêvé? Trop de fois pour que mon boxer en reste particulièrement propre, mais il n’avait jamais remarqué mon intérêt pour lui. Enfin, selon moi. Jusqu’à maintenant. Jusqu’à ce fameux baiser qui avait fait exploser mon imagination et mes sens en un millier d’étoiles filantes et qui avait sans doute complètement détruit notre amitié.


Non, ce n’était pas le baiser qui avait détruit notre amitié, mais bien mon attitude pendant et après cette marque d’affection. Ce qui nous conduisait à cet instant présent où il me demandait de lui rendre des compte sur mon attitude. Est-ce que tu m’aimes? Ces cinq mots m’avaient glacé jusqu’au plus profond de mon être et j’eus la tentation de mentir, sauf que non. Je n’avais jamais menti à Elias et ça n’allait pas commencer aujourd’hui. Je comptais seulement dire que oui, je l’aimais, sauf que les mots sortaient encore et encore d’entre mes lèvres. Les trois mots que je comptais dire se transformèrent en phrases et ensuite en monologue. Maintenant que je m’étais ridiculisé, je me devais de fuir. Fuir pour éclater en sanglots une fois rendu chez moi, entassé dans mon dressing-room avec un pot de pâte à biscuit. “S’il te plait” Murmurais-je faiblement lorsqu’il me retient par la main et me force à me réinstaller sur le canapé.


Pourquoi étirer mon calvaire? Levant mon regard bleu angoissé vers lui, mon cœur se brisa un peu plus tout en battant un peu plus vite. Étrange mélange d’émotions que voilà, mais le fléau dans ma tête amplifia lorsqu’il parla. L'acouphène se transforma en raz-de-marée incompréhensible. J’étais son tout? Il m’avait regardé moi? Tant de belles paroles et pourtant, aucune certitude. Il ne m’avait pas dit qu’il m’aimait, il m’avait simplement fait comprendre qu’il avait une attirance pour moi. Une attirance qu’il ne comprenait pas, qui plus est. “Je t’aime Elias. De tout mon être et du plus profond de mes tripes. Tout me fait penser à toi. Tout. Le vent entre les branches des arbres souffle ton nom quand je cours dehors, l’eau qui brille sous les rayons du soleil me rappelle tes yeux et ton rire, je l’entends même dans le plus pur des silences. Tu es l’unique homme que j’ai véritablement aimé en quinze ans. Bien sûr que je fantasme sur toi, tout le monde fantasme sur toi, mais moi, c’est au-delà de l’attirance physique comme tu sembles le croire. Je t’aime comme un homme n’a jamais aimé auparavant” Dis-je sans lever les yeux vers lui. Je sentais la chaleur de ses mains contre ma peau, mais elle ne parvenait pas à traverser mon épiderme. Quittant la chaleur de ses mains pour venir me saisir de sa nuque, je l’ai enfin regardé dans les yeux. “Je t’aime” Murmurais-je en mettant toute mon âme dans ces quelques mots avant de l’embrasser avec toute la tendresse qui vivait en moi. Pitié, ne me repousse pas encore, avais-je le goût de le supplier, mais il était hors de question que ça soit moi qui mette fin à ce baiser.
 
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#  Aime-moi pour une seconde, même si moi je t'aime pour toute la vie ft. Elias EmptyMar 26 Jan - 22:01
 L'amour était tellement compliqué, il était difficile de le comprendre. On pouvait faire une dissertation dessus, être expliqué par un nombre de personnes infini qu'il ne serait encore pas compris par tout le monde. Il pouvait se décrire de tellement de manières. J'avais commencé ma vie en apprenant à aimer les femmes, ses courbes et leur corps surtout. Arabella avait été ma muse, cette femme que j'avais toujours aimée, qui avait atteint mon cœur, une déesse à mes yeux. C'est ce que je pensais, jusqu'à ce qu'elle disparaisse du jour au lendemain du jour au lendemain. Un cœur ne pouvait pas s'arrêter de battre, c'est cet organe qui nous tenait en vie. On pouvait dire qu'on avait un cœur brisé et pourtant, il était toujours là, pour nous faire vivre et on devait affronter la vie, avancer, et vivre au jour le jour. Donc c'était impossible de ne plus aimer. On se mettait des œillères, comme les chevaux, pour ne pas voir ce qui se passe autour de nous. Ne plus voir les sentiments des autres personnes, être totalement aveugle à eux.

J'étais en train de me rendre compte que c'était clairement ce qui m'était arrivé avec Baltazar. Plus de quinze longues années à ne pas comprendre ses sentiments, ne pas voir son regard sur moi. Et encore moins arrivé à décrire ses paroles. Et maintenant que je savais qu'il m'aimait, j'avais enfin mes yeux qui s'ouvraient. Comme des flash-back qui me revenaient en mémoire. Cette soirée où il m'avait clairement dit qu'un jour, une personne me dirait que je suis quelqu'un de bien, d'aimant, beau et que je devrais ouvrir à nouveau mon cœur à cette personne. Celle-ci était tout simplement Baltazar, et encore une fois, je ne m'en rendais compte que maintenant. mais quel idiot j'avais été, comment j'ai put être ainsi avec lui. Il me l'aurait affiché sur un panneau que je n'aurais pas compris. Comment cet homme pouvais encore m'aimer après tout ce que j'avais pu faire. Il avait supporté ma relation avec Arabella. Voilà pourquoi il ne l'aimait pas. Et moi, j'avais osé lui parler de nos relations sexuelles. J'avais cette impression d'être un monstre maintenant. Je ne méritais clairement pas cet homme dans ma vie. Et c'était pour tout ça que j'avais beaucoup de mal à lui dire ce que je ressentais.

Ma main n'arrivait pas à le relâcher, cette peur qu'il disparaisse à nouveau, qu'il ne veuille plus me voir. Ce que je comprenais, cela faisait tout de même quinze longues années que je le faisais souffrir. Mon regard ne quittait pas le sien, mon cœur qui battait tellement fort. Oui, cet homme ne me laissait pas indifférent et si ma vie devait s'arrêter en cet instant, je devais lui dire ce que j'avais sur le cœur. Mais comme d'habitude, je ne trouvais pas mes mots. J'étais entièrement sa vie, tout lui faisait penser à moi. Je restais surpris, n'en croyant pas mes oreilles. Ses paroles que j'entendais pour la première car même Arabella ne m'avait jamais dit cela. Encore une fois, je n'arrivais plus à parler, ne sachant pas quoi répondre après une telle déclaration, car oui, s'en était bien une. Frisson qui venait à nouveau parcourir mon corps alors que je sentais sa main sur ma nuque. Mon regard qui se plongeait dans le sien. "Baltazar....Tes paroles." Ses paroles ne me laissaient clairement pas indifférent, au contraire. Je pouvais sentir mon cœur battre tellement fort. Ne trouvant pas les mots, par contre, en sentant ses lèvres sur les miennes, je venais prolonger le baiser. Si je ne pouvais pas le lui dire avec des mots, des gestes aideraient sûrement. Ma main venait rejoindre sa joue que je caressais avec doucement. Et cette fois, c'était ma langue qui venait rejoindre la sienne. Un baiser tellement doux. Je voulais lui montrer que mon cœur battait pour lui et seulement lui. Reculant mon visage tout en restant proche. "Baltazar....Tu viens de faire vivre à nouveau mon cœur. Et mon cœur bat pour toi maintenant... Juste pour toi." C'était un peu ma manière de lui dire que je l'aimais. Revenant l'embrasser collant mon corps contre le sien. Voulant sentir à nouveau tous ses sentiments en moi, ses chatouilles dans mon corps. Ce plaisir si intense qui me manque tant. Des émotions, et c'était lui qui arrivait à faire venir cela en moi.
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#  Aime-moi pour une seconde, même si moi je t'aime pour toute la vie ft. Elias EmptyDim 31 Jan - 15:29
Ces derniers jours, j’avais été incapable de croiser mon propre regard et ce, même temps le miroir. J’avais tellement honte de ce que j’avais fait que j’avais été prêt à tout pour fuir le plus loin possible de Los Angeles. J’avais même commencé à chercher un appartement à Chicago. Tout pour fuir le regard accusateur de mon meilleur ami. Tout pour fuir sa présence insoutenable. Moi qui le chérissait de tout mon être, j’avais poussé trop loin une simple expérience tirée de la curiosité d’Elias. J’aurais dû être heureux d’avoir la chance de l’embrasser et moi, j’avais décidé d’en tirer profit. Cette rencontre, c’était une sorte d’adieu, sauf que de nouveau, je fus incapable de m’en tenir au plan de base: m’excuser et partir. Il avait tenu à ce que je lui dise que je l’aimais et moi, de nouveau, j’avais été incapable de faire taire le flot de paroles qui était sortit de ma bouche. Toutes ces choses que j’avais toujours rêvé de lui dire, mais que je n’en avais jamais eu le courage. C’était maintenant ou jamais, je le savais. C’est pour ça que tout sortit de mon cœur pour voler jusqu’à lui, maladroitement de nouveau.


“Je suis désolé, je peux pas partir sans te dire tout ça” Murmurais-je lorsqu’il sembla se figer à tout ce que je venais de lui dire. Sans doute qu’entendre son meilleur ami lui déclamer son amour alors qu’il était hétérosexuel était traumatisant. Tellement traumatisant que ça l’empêche de finir sa phrase, me laissant mentalement décidé de la suite. Mes paroles étaient écoeurantes? Pitoyables? Désespérés? Vomatives? Tout ça? Mon baiser aurait dût être furtif et rapide, sauf qu’Elias le prolongea, tirant un grognement presque bestial d’entre mes lèvres. Un océan de papillons submergea mon être en entier et la chair de poule irisa ma peau. Sa paume était si douce contre ma joue. Sans trop savoir comment, je me suis collé à lui pour encore mieux le sentir contre ma peau.


“P-pour moi?” Répétais-je doucement en le regardant si une seconde tête venait de lui pousser sur l’épaule. Son baiser répondit à cette question hébétée alors qu’il se collait encore plus contre moi. Enfouissant mes mains dans ses cheveux de surfer, j’ai langoureusement prolongé l’embrassade. “Je rêve c’est ça?” Demandais-je en le regardant avant de redéposer mes lèvres sur les siennes pour l’embrasser encore. “Ne me réveille pas” Rajoutais-je en souriant avant de l’embrasser furtivement de nouveau, sans que mon regard bleu hypnotique ne quitte le sien. “Je t’ai toujours aimé. Je t’aime” Rajoutais-je en murmurant, mes yeux brillants d’amour pour lui.
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#  Aime-moi pour une seconde, même si moi je t'aime pour toute la vie ft. Elias EmptyLun 1 Fév - 15:26
Baltazar était une personne hors du commun, depuis 15 ans, il me soutenait dans toutes mes épreuves même s'il faut avouer qu'au début, c'était assez tendu entre nous. Comme quoi, quand deux personnes se haïssaient, ils pouvaient s'apprécier ensuite. Il avait suffi de quelques heures dans une cellule et ensuite ma petite sœur qui s'était retrouver dans une situation compliquée pour que plus jamais on ne se sépare. Même si au fond de moi, j'aurais préféré que rien n'arrive à ma petite sœur. Mais celle-ci avait su m'ouvrir les yeux sur cet homme qui était maintenant à mes côtés depuis maintenant quinze longues années. Une personne impulsive pouvait laisser entrevoir autre chose. De la haine qui avait mener l'amitié et à l'heure d'aujourd'hui, amenait beaucoup plus. Oui, je ne pouvais pas me mentir, c'était sûrement de l'amour. Il fallait arrêter de se voiler la face alors que la vérité était devant nous. Et en cet instant elle était devant moi. C'était lui mon avenir, il l'avait toujours été. J'étais juste bien trop aveugle pour m'en rendre compte. Et pourtant, il m'avait envoyé tellement de signaux. Mais trop idiot, je n'avais rien vu, et plus j'y réfléchissais, et plus je me disais que j'avais dû le faire souffrir avec mes paroles. Je devais absolument me rattraper et c'était ce soir.


Je n'allais pas passer par quatre-chemins, je voulais clairement savoir ce qu'il ressentait pour moi. Ce besoin de l'entendre de ses lèvres, mon regard plonger dans le sien. Baltazar ne savait pas répondre par un simple mot. Non, il me faisait clairement savoir qu'il m'aimait et en plus de ça, il me disait toutes ses choses qui me réchauffaient le cœur. Il voyait tout ça en moi. Je n'arrivais pas à croire comment une personne pouvait voir cela alors que moi-même, je n'y arrivais pas. Ma main n'avait pas lâché la sienne, car il était hors de question de le laisser partir comme la dernière fois. Je ne voulais pas le perdre et encore moins me retrouver dans une situation comme ses derniers jours, à ne pas se voir, ne pas se parler. Je devais ouvrir mon coeur , tenter de m'exprimer, même si je n'étais pas doué pour cela.

Je finissais donc par lui dire que mon cœur était à lui, c'étaient ses paroles qui m'avaient donné l'impression de revivre. Mes pensées toujours tournées vers lui et surtout ce baiser m'avait fait revivre. Venant l'embrasser, autant lui faire clairement comprendre que oui, c'était pour lui. Sentant mon corps envahi par toutes ses émotions à nouveau, cette chaleur qui faisait tellement de bien. Mon corps collé contre le sien, les frissons qui venaient l'envahir. Mon regard plongé dans le sien. "Non... Tu ne rêves pas." Pas le temps d'en dire plus, que ses lèvres venaient à nouveau contre les miennes. Soupire, qui s'échappaient de mes lèvres. Une main sur son torse que je caressais avec beaucoup de douceur, remontant doucement vers sa joue que je caressais. Impossible de quitter son regard, le sien était si brillant, rempli d'un amour que je voyais maintenant. C'était comme si ,que ce voile, se trouvant devant mes yeux, avait disparu. Un renouveau, mon cœur sur le point d'exploser à ses paroles. "J'ai dû tellement te faire souffrir." Murmurais-je , alors que mon regard venait fuir le sien. Mes paroles, cette histoire avec Arabella. "Pardonne-moi de ne rien avoir vu...Je suis tellement désolé."
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