Le souffle chaud vient doucement caresser mon visage s'entremêlent à ma chevelure. Venant partager avec celle-ci une douce danse mouvementé sous la musique des années 90. Laissant le vide de l'automobile se briser sous ma voix crisper qui se hausse. Elle brise le silence qui me torture. Le silence ne doit pas durée lorsque la solide vient me tenir compagnie. J'ai l'impression que mon démon intérieur prend place à mes coter me rappelant chaque acte déchirant que ma vie à connus. Son rire se moquant de moi pour venir semer le doute et l'hésitation dans mon subconscient qui est stable. Pour le moment. Je serre mes mains sur le volant laissant une quitter ce cercle de cuir. Montant le son de la radio. Le bruit couvre mes hurlements qui j'espère ne casse pas les oreilles d'un fantôme m'accompagnant. Je souris alors que l'affiche du refuge se présente devant moi. Je baisse la musique en appuyant sur le bouton de démarrage. Le moteur s'éteint alors que je souris. Une simple visite classique auprès de bêtes à quatre pattes que je ne pourrais délaisser. Comment les gens peuvent-ils abandonner des créatures si merveilleuses si précieuses pour des raisons banales. Je préfère ne pas imaginer la maltraitance que certaines ont subie auprès de maître digne des barbares d'une autre terre. J'attrape mon sac contenant mes dossiers et mes articles de travail en glissant mes deux jambes de la voiture. Je me dresse et regarde autour avant de faire glisser une partie de moi à l'intérieur. Attrapant maladroitement une boite de beignes et les deux verres en cartons contenant nos cafés. Hors de question que je commence cette journée de folie sans manger ni prendre ma drogue matinale...Si le café est une drogue bien sûr. Je ferme d'un coup de fesse ma porte en oubliant de la verrouille pour m'éloigner. Rentrant sous les jappements et discussions animal qui me salue au loin. Je souris en réalisant que mon monde est illuminé par les animaux. J'ouvre la porte maladroitement en échappant presque nos gâteries trop sucrées pour l'homme. Je glisse une tête dans le couloir à la recherche du propriétaire qui me domine de plusieurs têtes. Ce n'est pas de mon petit un mètre soixante que je peux l'impression. Je rentre sans aucune gêne, ou presque, dans la salle des employées en déposant les gourmandises. Je retire ma veste après avoir posé sur une chaise mon sac. Je fouille rapidement dans celui-ci pour sortir quelques articles, dont un style. ''Bon matin, Lewis ! Je suis arrivée plutôt..'' Dis-je en haussant le ton de voix. Il ne devait pas être loin. Je suis dans ma bulle. Encore endormis et prise d'envie de boire ce nectar de caféine. ''Je vous aie apporté votre café avec une demi-crème. J'espère ne pas m'être trompée...'' Je sens le rouge colorer mes joues. Je prends son café en me tournant et d'un pas maladroit je m'arrête. C'est bien une crème et non un lait ? Le doute s'installe. Au pire, il le jettera.

Je n'étais pas présente réellement. Mon esprit divaguait alors que les préoccupations me perturbaient. Je parlais sans réaliser l'énergie qui se déplace autour de moi. Ignorant l'univers, qui me faisait des signes sous la présence imminente de l'homme derrière moi. Je sursaute alors que sa voix me parvient aux oreilles. Brisant cette bulle que j'avais laissée, m'entourer pour me couper du reste de la population. Un simple détour qui me fit doucement colorer mes joues par un rouge douillet. Une teinte qui m'échauffe alors qu'un sourire rempli de maladresse se glisse contre mes lèvres étirer. Mes épaules se soulèvent vers le haut. Un signe représentant de l'effet d’étonnement. J'ouvre la bouche pour la refermer cherchant a laissé y échapper un son ou un simple bruit pouvant brisé cette gêne prenant possession de mon corps. Aucun ne se présente. J'ai l'impression que mon cerveau est en pause syndicale qui cherche à arrêter toutes chances d'échanger quelques paroles avec le grand brun qui se rapproche. Seigneur ! Il est vraiment plus grand ! Je me sens plus petite ! J'aurais pu mettre des escarpins, mais avec mon travail, il est préférable d'oublier. "J'ai encore vouvoyé ? Je te demande pardon ! C'est vraiment l'habitude qui me colle à la peau. Promise, je vais commencer à te tutoyer." Je tire la langue en voyant son sourire amical. Je ris faiblement, sachant très bien qu'il aura encore plusieurs vouvoiements qui s'échapperont de moi. C'est inexplicable de mettre de côté cette politesse. "Je vais bien ! J'avais hâte de voir les petits chanceux et le nouveau venu ! Et, toi ?" En fait, si je m'écoute...je prendrais toute la population de son refuge pour les ramener à la maison. Il n'y a pas à dire, j'ai bien choisi mon métier. Je prends une gorgée en le regardant dans les yeux. "Pas trop fatiguer ?" Dire qu'il travaille toujours tout seul sauf une fois, si je me souviens, il avait eu de l'aide. Je crois.