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 I'll be better in time ➠ Bloxy

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#  I'll be better in time ➠ Bloxy EmptyJeu 9 Jan - 21:41
It's time to be
courageous
Depuis notre dispute, j'avais tenté d'apaiser les choses avec Blake. Je m'étais montrée plus ouverte et j'avais fait un point d'honneur à ne pas revoir Derek pendant son absence. Je n'avais pas envie qu'il me voit comme une garce doublée d'une menteuse. Je n'étais pas ce genre de personnage et je ne souhaitais jamais le devenir. Certes, j'avais laissé l'émotion m'envahir lorsque j'avais recroisé mon premier amour, mais après avoir vu la déception dans le regard de mon fiancé, j'avais eu un électrochoc. Souhaitais-je être responsable du malheur de quelqu'un ? Non, surtout pas pour quelque chose qui n'existait pas réellement. Ma relation avec Derek était superficielle et nous n'avions que partagé des banalités autour d'un café... Si j'y avais pensé quelques secondes, j'avais vite réalisé que je ne pouvais pas mettre ma vie entre parenthèse pour ses beaux yeux. Malgré tout, je restais méfiante envers moi-même, je me connaissais assez pour savoir que la passionnée qui dormait en moi pouvait se réveiller à tout moment et ce même si je refusais d'avouer que Derek avait encore un tant soit peu d'ascendant sur moi.

Blake avait proposé de m'accompagner chez la psychologue. Je n'avais pas tenté de l'en dissuader et j'avais même fait passer sa demande pour une forme d'obligation. C'était plus simple pour moi qu'il s'impose comme ça plutôt que je ne lui demande de m'accompagner, aussi bête que cette façon de faire soit. On ne pouvait pas changer en quelques jours, j'avais encore du boulot avant de crier à l'aide comme toute personne normalement constituée.  « On est d'accord qu'on en parle toujours pas à Cameron, Ollie et Casey ?! » dis-je alors que nous étions dans la voiture, garée sur le parking de l'aile ou se trouvait la psychologue que je devais rencontrer d'ici peu. Personne ne savait pour mon agression si ce n'était Blake et Shiloh et pour l'instant, je préférais que ça reste ainsi. Ils avaient tous assez de soucis et je ne souhaitais pas m'ajouter à la pile. « Ça va aller.... ça va aller... » Je parlais plus pour moi-même que pour mon fiancé, installé derrière le volant probablement impatient de sortir de l'habitacle. J'allais devoir me replonger dans ce qui s'était passée cette nuit là et je sentais d'ors et déjà une boule se former dans ma gorge. « On peut y aller. » J'attendais tout de même qu'il fasse le premier pas pour enfin sortir de la voiture puisque je ne me sentais, pour une fois, incapable de prendre les devants.
Faisons-le. Faisons-le mais faisons-le ensemble sans jamais oublier ce qui nous a un jour poussé à sauter.
Pando



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#  I'll be better in time ➠ Bloxy EmptyVen 10 Jan - 1:49

i'll stand by you
La dispute nous avait marqué tous les deux. J’avais mis quelques temps à agir comme à l’ordinaire, et je m’étais réfugié dans mon travail comme une évidence. Après tout, j’avais pris la direction du Texas et de Mexico très peu de temps après notre accrochage. Ca m’avait permis de relativiser sur tout ça. J’avais été trop dur avec elle; elle me manquait. Je ne lui avais même pas laissé le loisir de me parler de cette fameuse rencontre, mais à présent, je ne voulais plus qu’on mentionne ce sujet épineux. Tout ce que je voulais depuis mon retour du Texas, c’était prendre soin de ma fiancée qui avait traversé une épreuve délicate et qui visiblement peinait à y faire face. Elle qui était telle un mur infranchissable d’ordinaire, n’avait pas eu la force de se rendre à son rendez-vous la dernière fois. Cette fois, je comptais être son pilier pour qu’elle surmonte cette épreuve sans avoir l’impression de perdre pied. Avant de me rendre au rendez-vous à ses côtés, j’avais signalé que je prenais un jour de congé à mon supérieur et j’avais passé un autre coup de fil en buvant mon café matinal pour donner deux trois directives à mes collègues. Je n’avais pas l’habitude de m’absenter de la sorte, mais j’estimais la cause plus que valable. Roxy était bien trop importante pour moi pour que je la néglige. Je ne savais pas comment elle allait ressortir de son rendez-vous, si elle allait être marquée, fatiguée, alors j’avais conclu que quoi qu’il advienne, je serais prêt à la ramener à la maison et à m’occuper d’elle.

Elle tenait à ce que je ne mentionne rien à sa famille, et sur le parking du bâtiment où nous nous rendions, j’acquiesçai pour répondre à sa question : « Ce n’est pas à moi de parler de ça à ta famille, tu leur en parleras le jour où tu te sentiras de le faire. » Si elle se sentait de le faire. Et puis, les Lennox possédaient toutes des secrets entre elles, alors ça n’allait pas changer la face du monde que de garder celui-ci pour nous. Ca les inquièterait bien trop. Alors qu’elle cherchait à se motiver, je serrais sa main dans la mienne pour lui donner du courage. Jamais je ne l’avais vue aussi fébrile, et ça me contrariait. Déposant un baiser sur sa joue, je cherchais à l’encourager : « T’es la femme la plus forte que je connaisse. Ca va aller… » Parfois, je me demandais ce qu’elle pouvait ressentir, si la nuit quand elle dormait dans mes bras, elle revivait ce cauchemar. Alors qu’elle me donna le feu vert, je sortis de la voiture, faisant le tour de la berline pour ouvrir la porte côté passager et tendre la main à ma fiancée. Prenant sa main dans la mienne, je lui soufflais à nouveau contre son visage : « Tu n’as rien à craindre, tout va bien, je suis là. » Sans lâcher ses doigts, je marchais en direction du bâtiment. C’était étrange de s’afficher tous les deux en terrain professionnel, car nous avions toujours mis un point d’honneur à protéger notre vie privée. Mais aujourd’hui, il n’était pas question de travail, mais de l’amour et le soutien que je pouvais apporter à Roxy. Une fois dans le bâtiment, je lançais un sourire compatissant à ma fiancée et je lui demandais : « Il faut s’annoncer quelque part, ou tu connais le chemin ? » J’imaginais ce qu’elle avait dû ressentir, seule ici la fois précédente, et quelque part, notre dispute m’avait permis de saisir qu’elle avait beau ne rien demander, ce traumatisme était encore trop présent pour l’affronter seule.

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#  I'll be better in time ➠ Bloxy EmptyVen 10 Jan - 11:28
It's time to be
courageous
Notre dispute concernant Derek avait forcément fragilisé notre couple mais je faisais en sorte que cela ne l'affecte pas sur le long terme. Après tout, d'ici quelques mois, je devais me marier avec Blake et il était hors de question que notre nouvelle vie de mari et femme soit basée sur mon passé et le fantôme de mon ex petit ami. C'était donc à moi de faire des efforts pour laisser cet homme derrière moi aussi dur que cela puisse paraitre. Pendant l'absence de mon fiancé, j'avais réfléchi à cette situation et à tout ce que cela engendrait pour lui comme pour moi. Je laissais bien trop de place à cet homme et je devais sincèrement et rapidement me reprendre en main. D'ailleurs, je commençais dès maintenant en acceptant que Blake m'accompagne à mon rendez-vous. Chaque nouvelle étape de franchi était un pas de plus vers la nouvelle Roxy. « Merci. » dis-je simplement en serrant sa main dans la mienne. Ils avaient d'autres chats à fouetter et je ne me sentais pas prête à ajouter des angoisses à leurs vies déjà complexes. Au fond, les Lennox avaient bien trop de secrets les uns pour les autres mais c'était aussi une façon de se protéger mutuellement. Je n'aimais pas mentir mais dissimuler un peu de vérité n'était pas réellement mentir, du moins c'était ce que je tentais de me persuader.

Les mots réconfortants de Blake me faisait du bien. J'arrivais à sourire et ce même si il n'était que léger. « Ça m'aide que tu sois là. » confiais-je alors que je ne lui avais jamais réellement exprimer jusque là. J'avais la sensation qu'il me portait littéralement et si je n'étais pas encore très familière avec ce sentiment, je savais que c'était une des seules façons pour moi de guérir. Je suivais Blake hors de la voiture d'abord puis dans l'enceinte du bâtiment. Regardant autour de moi, je me sentais comme un chaton apeuré face au monde extérieur. « Il y a un accueil là, je crois. » Je me dirigeais vers l'endroit que je venais de lui montrer et je me présentais avant d'être gentiment envoyée dans une salle d'attente, vide. Je m'asseyais sur une des chaises et reprenais instantanément la main de mon fiancé comme si il était mon unique point d'ancrage. « Tu m'attends ici ou tu entres avec moi dans le cabinet ? » demandais-je sans savoir comment la séance allait se dérouler. J'étais venue une fois, lors de la prescription de mes séances mais je n'avais jamais vraiment pris tout ça au sérieux, jusqu'à aujourd'hui. « Ils n'ont rien dit au bureau quand tu as pris ta journée ? Je sais qu'ils sont frileux avec les congés. » J'avais besoin de parler d'autre chose que de ce qui allait arriver. Penser au travail m'avait toujours aidé à m'en sortir et si je ne pouvais pas penser à ce que je faisais au bureau fédéral, je voulais savoir ce que lui faisait dans son unité de terrain. Une question me venait en tête mais je n'osais pas la poser, par peur de la réponse surement, mais je me demandais si ils avaient appris mon agression là bas, si ses collègues savaient que j'avais été la cible d'un taré.
Faisons-le. Faisons-le mais faisons-le ensemble sans jamais oublier ce qui nous a un jour poussé à sauter.
Pando



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#  I'll be better in time ➠ Bloxy EmptyVen 10 Jan - 16:48

i'll stand by you
Il fallait que nous apprenions à nous refaire confiance, à nous faire confiance simplement, puisque j’avais comme l’impression que ça n’avait jamais été entièrement le cas pour elle. Je ne la blâmais pas. Elle avait souffert et apprendre à faire confiance à quelqu’un était délicat pour tout le monde. Lâcher prise était une chose plus que difficile à faire. Mais chaque chose en son temps. Mon couple surpasserait cette épreuve, d’autant plus qu’elle acceptait que je lui vienne en aide sur un événement plus que marquant, et ça nous souderait davantage, j’en étais persuadé. Parce que je l’aimais de tout mon cœur et c’était aussi pour ça que cette dispute avait pris autant d’ampleur. Jamais je ne la considèrerais comme acquise. Je voulais lui prouver ô combien je l’aimais chaque jour, mais si elle n’était pas enchainée à moi, elle pouvait tout aussi bien m’échapper. C’était ma peur numéro un. On en revient au lâcher-prise. Aujourd’hui, ma future femme était ma priorité, son état me concernait d’autant plus que je ne savais pas vraiment ce qui avait poussé un type à s’en prendre à elle. Je voulais enquêter, mais je n’étais pas sûr que mon supérieur me laisserait compte tenu de l’implication émotionnelle. « C’est tout ce qui m’importe. Tu passes avant tout. » Je lui souriais, pour la rassurer. Je voulais être présent. Si elle me voyait comme un soutien dans cette épreuve, ça me suffisait. Je sentais les incertitudes de Roxy dans son comportement. Ca ne lui ressemblait pas de se raccrocher de la sorte à mes doigts comme si le monde allait lui bondir dessus. Je faisais bloc malgré moi, la protégeant en restant tout proche d’elle. A l’accueil, elle s’annonça et je lançais juste un signe de tête à la personne pour la remercier, et nous nous dirigeâmes vers une petite salle d’attente où fort heureusement, nous étions seuls. Il ne devait pas y avoir beaucoup d’agents envoyés ici, sauf ceux qui souffraient de PTSD ou autres troubles. Je n’avais jamais eu à m’y rendre. Assis sur nos chaises, côte à côte, Roxy reprit ma main et je posais mon autre main sur la sienne comme pour la détendre. « Tout ira bien. » Que je lui soufflais alors que je déposais un bref baiser sur ses lèvres. A sa question, je ne pouvais répondre avec exactitude. En effet, je ne connaissais pas la procédure, mais je me doutais bien qu’ils allaient invoquer un principe de confidentialité et que je n’allais donc probablement pas pouvoir venir avec elle. « Je ne sais pas s’ils me laisseront venir avec toi pour des raisons de confidentialité, mais on demandera si tu veux que je vienne avec toi. Après tout, je ne suis pas ici en tant qu’agent… » J’étais prêt à argumenter auprès de la psychologue que ma présence était préférable et que j’étais déjà au courant de la situation. Si Roxy souhaitait que je reste, je ne laisserais pas le choix à la psychologue, que j’avais de toute façon eu au téléphone au préalable. « Sinon je t’attendrais ici sagement. » Convenais-je car cette éventualité était aussi possible. Roxy souhaitait savoir si on m’avait posé des problèmes pour ce jour de congé. On ne l’avait pas bien accueilli, certes, mais je ne leur avais pas laissé le choix. « Ca sert d’être apprécié. T’en fais pas, j’ai fait ce que j’avais à faire, je reprendrais demain. » Je ne voulais pas qu’elle croie être responsable de quoi que ce soit. Il s’agissait de mon propre choix, pas du sien. « Ils me doivent bien ça de toute façon. » Commentais-je alors que j’avais toujours dédié ma vie à ma carrière. Mes supérieurs voyaient en moi un de leurs meilleurs éléments, ils pouvaient bien m’accorder ce moment avec la femme de ma vie. Un autre point leur avait fait grincer des dents cela dit… « Et puis j’ai mentionné la possibilité de prendre une semaine aussi… Un endroit où tu voudrais aller ? » Je voulais qu’elle se remette de ses émotions et surtout qu’on se retrouve.

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#  I'll be better in time ➠ Bloxy EmptyVen 10 Jan - 20:07
It's time to be
courageous
J'aurais aimé être la bonne petite ménagère, la future femme hyper investie et prête à mettre sa carrière entre parenthèse pour fonder une famille, mais j'étais tout le contraire. Je n'aimais pas spécialement cuisiner ou rester chez moi à repasser les chemises de mon mari. J'avais bien d'autres ambitions mais il m'arrivait de croire que ce n'était pas toujours compatible avec la vie que j'avais construite avec Blake. Pourtant, je voyais les efforts qu'il faisait pour me comprendre et pour s'adapter à mes désirs. Bien sur, ce n'était pas toujours simple pour moi de lui laisser autant de place dans ma vie et ce même après plus 5 années ensemble. Je devais évoluer, il était temps si je voulais que mon mariage fonctionne. Peut-être que toute cette histoire autour de Derek n'était là que pour me faire réagir sur ma façon d'être, et sur la femme que j'étais entrain de devenir.  

Je rendais son sourire à Blake, touchée de tout ce qu'il me disait depuis que nous étions garés sur le parking. Il savait que si je n'étais pas très expressive, je ressentais énormément de choses intérieurement. Pour la première fois depuis longtemps, je me laissais guider sans réellement contrôler quoi que ce soit. Ce n'était pas vraiment moi mais je devais surement passer par là pour aller mieux et retrouver un peu de sérénité, du moins je l'espérais. Une fois assis dans la salle d'attente, je regardais autour de nous. La décoration était simpliste et à première vue, cela ne ressemblait pas franchement à un cabinet pour agent en détresse. Je m'attendais presque à voir une personne agée s'installer en face de moi, comme si de rien était. Le FBI était doué pour leurrer les gens même ses propres agents. « Il y en a au moins un des deux qui y croit. » grimaçais-je en répondant tout de même à son baiser furtif. « Pour l'instant, je ne sais pas trop ce que je veux... Mais je m'excuse d'avance pour l'attente si tu dois rester ici. » Il y avait quand même mieux comme passe temps qu'attendre dans une salle d'attente. Peut-être était ce mon côté impatient qui parlait, côté que n'avait pas vraiment Blake. Il était la personne la plus patiente que j'avais jamais rencontré du moins avec moi. « D'accord... » répondis-je simplement alors que si je n'avais jamais travaillé dans l'unité ou était affecté mon fiancé, je les connaissais assez pour savoir qu'ils auraient presque apprécié que le personnel dorme sur place. « Pour tout ce que tu leurs donnes, je veux bien te croire. » Et c'était tout à son honneur d'ailleurs. Il était l'agent le plus professionnel et intègre que je connaissais et même si nous n'avions pas travaillé très longtemps ensemble, le côtoyer dans le privé ne faisait que me le confirmer. « Vraiment ? » demandais-je bêtement alors que s'il me le disait, c'était évident une vérité. « Ca fait des années qu'on a pas pris de vacances... Mais je crois que n'importe où m'irait. » Nous étions tous les deux très concernés par nos carrières et comme d'un commun accord nous n'avions pas pris plus de temps que quelques week-end par ci par là pour nous retrouver. J'étais sortie de mes pensées positives -pour le coup- par l'appel de mon nom. « Mademoiselle Lennox ? C'est à nous. » Je levais la tête vers la psychologue avant de lancer un regard à Blake. Je me sentais capable d'y aller seule, sa présence m'ayant redonné un coup de fouet. Je caressais sa main pour le prévenir de ma décision et je me levais pour aller vers la femme postée dans l'encadrement de la porte.
Faisons-le. Faisons-le mais faisons-le ensemble sans jamais oublier ce qui nous a un jour poussé à sauter.
Pando



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#  I'll be better in time ➠ Bloxy EmptyVen 10 Jan - 21:20

i'll stand by you
Souvent Roxy se flagellait en s’excusant de ne pas être une autre. Mais elle n’avait jamais saisi à quel point elle était dans le faux à penser que je souhaitais mener une vie banale avec ma petite femme qui m’attend à la maison et qui s’occupe des enfants. J’aimais Roxy parce qu’elle avait de l’ambition, parce qu’elle avait du caractère et qu’elle se battait pour mener sa vie comme elle l’entendait. Avec un choix de carrière tel que le nôtre, il était évident que je ne pouvais vivre avec quelqu’un qui ne comprendrait pas que je puisse partir au beau milieu de la nuit sur une affaire, ou lors d’infanticides que je puisse ne pas vouloir parler de plusieurs jours. Roxy comprenait tout ça, et par-dessus tout, Roxy était parvenue à voir des qualités au-delà de mes défauts quand toutes les autres ne faisaient que pointer du doigt mon manque d’investissement ou mon manque d’attention. Et puis parfois, il y a des choses qui ne s’expliquent pas. Ce que j’aurais critiqué chez quelqu’un d’autre, je l’acceptais chez elle. Parce que je l’aimais.

Je savais que le temps permettrait à Roxy de rebondir, d’oublier ce mauvais passage, cette agression qui me restait dans l’esprit. Je voulais qu’elle passe à autre chose, mais moi, je ne le ferais pas. Je ne lui disais rien parce que je souhaitais qu’elle se remette de ses émotions, mais il était hors de question que je laisse le coupable s’en tirer. Je le pourchasserais jusqu’à ce qu’il rende son dernier souffle. Je n’aurais de cesse que lorsqu’il aurait péri ou été mis sous les barreaux. « J’ai jamais douté de toi, Rox. T’es plus forte que tu ne le penses. » Que je lui souffle dans un sourire, comme pour dissimuler admirablement mes pensées machiavéliques. Je croyais en elle plus que ce que je n’avais une seule fois cru en moi. Toujours faire mieux pour elle, c’était tout ce qui m’animait. Roxy semblait indécise quant à ma présence ou non lors de la consultation, et immédiatement, je posais ma main sur la sienne comme pour lui signaler de ne pas se torturer l’esprit. « Ne t’excuse pas, j’attendrais, j’ai pris ma journée pour t’accompagner en connaissance de cause. » Je ne voulais pas lui forcer la main. Elle avait besoin de parler de ce qui l’avait mise à mal et ça ne serait probablement pas plus facile de le faire devant moi, je respectais son choix. J’haussais les épaules alors qu’elle considérait comme beaucoup que je m’investissais plus que les autres dans mon travail. « C’est le métier qui veut ça. Si tu étais dans mon service tu ferais de même. » Je ne supportais pas le travail fait à l’arrache, je ne supportais pas les gens qui ne donnaient pas le meilleur d’eux, c’est pour ça que je ne pouvais agir autrement. Elle semblait douter que j’aie pu demander des congés, et ça ne me surprenait pas tant on n’en avait peu pris depuis qu’on vivait ensemble. Avant je n’en prenais pas car je ne souhaitais pas rendre visite à ma famille et passer le plus clair de mon temps à m’arracher les cheveux. « Oui. Je t’avoue qu’ils étaient pas très pour, mais je leur ai signalé que ça faisait cinq ans que je ne prenais pas de congés et qu’il était peut-être temps qu’ils m’en octroient. » Ils savaient aussi que je leur tiendrais tête jusqu’à obtenir gain de cause, alors ils avaient abdiqué. « Je te laisserais le choix de la destination. Tout ce qui te fera plaisir. Même si ça implique d’aller dans le grand froid Canadien ! » Bien qu’elle soit originaire de Colombie-Britannique où le temps n’était pas le plus froid grâce à la chaine volcanique le long de la Triade Vancouver-Seattle-Portland, je ne m’opposais pas à aller faire un séjour plus au nord, dans le Yukon si ça lui faisait plaisir. La psychologue fit enfin irruption dans la salle d’attente et invita Roxy à la rejoindre. Roxy me signala de ses doigts qu’elle irait seule et je lui offrais un sourire sincère. Accompagnant sa silhouette du regard jusqu’à la porte. La psychologue me salua brièvement : « Agent Ellis. » Ce à quoi je répondis : « Mme Paulson. » Cordial, jusqu’à offrir un dernier sourire à Roxy, la laissant s’occuper de sa guérison. Une fois que la porte se referma, je ne pus m’empêcher de consulter mon téléphone et de constater que j’avais une dizaine d’appels en absence. Immédiatement, je me levais de ma chaise et m’éloignait momentanément pour savoir de quoi il en retournait. Au final, je passais plus de quarante minutes à corriger des rapports sans les avoir sous les yeux, m’informait des agissements de nos indics dans l’affaire, et je revenais m’asseoir en coupant mon collègue au téléphone en lui signalant que j’étais en congé et qu’il n’avait qu’à m’envoyer le reste par mail. La porte s’ouvrit à ce moment-là.

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#  I'll be better in time ➠ Bloxy EmptySam 11 Jan - 15:30
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Ce qui était parfois étonnant chez moi c'était la confiance que je pouvais dégager lorsque j'étais au travail, dans une mission ou une enquête et le manque total que j'avais par ailleurs, dans ma vie privée. Il m'arrivait de croire que je n'étais pas la même personne selon les situations même si le fond restait le même. Peut-être que je devais travailler sur ces points là avec la psychologue, du moins si j'en ressentais l'envie. Je ne savais pas comment la séance allait se dérouler ni même si j'allais me sentir assez à l'aise pour me livrer. Il ne fallait pas oublier que j'avais déjà du mal à me confier à mes proches alors à une inconnue... Malgré ça, je gardais en tête qu'il était parfois plus facile de parler à quelqu'un qui ne nous connaissait pas du tout plutôt qu'à quelqu'un qui savait presque tout de nous. « Le but c'est que d'ici peu, j'y crois aussi. » Pas que je ne le croyais pas lui, mais je ne pensais plus être aussi forte que ce que j'avais été par le passé. Cette agression m'avait mis à deux dans tous les sens du terme et je devais me relever malgré la sensation d'être constamment maintenue au sol. J'approuvais de la tête alors que même si Blake savait dans quoi il s'engageait en venant avec moi, ça n'en restait pas moins une activité plus qu'ennuyante.

Malgré la fierté que nous ressentions tous les deux d'avoir été adoubés par le FBI, cela n'en restait pas moins un métier difficile jonchés de pas mal de sacrifices. Heureusement, l'un comme l'autre, nous étions plus que compréhensifs et j'en venais à me demander si quelqu'un d'extérieur à ce monde si particulier pouvait aussi bien supporter le rythme imposé. « Ils abusent tellement... Mais je t'avoue que je préférerai que tu en prennes après le mariage à choisir, parce que si ils te les refusent à cause d'une semaine prise en début d'année, je serai capable du pire. » Je savais pertinemment que s'il prenait une semaine maintenant, il allait devoir batailler des mois pour avoir de nouveaux des congés. Il était hors de question qu'on parte en voyage de noces après 5 ans de mariage. Je souriais légèrement en imaginant Blake au Canada sous les -55 degrés actuels, mon fiancé avait beau être un dur, il ne pouvait pas survivre à ça puisque même moi, canadienne pure souche, je n'étais pas certaine de pouvoir.

La psychologue arrivait pour commencer le rendez-vous et je me dirigeais vers elle. Elle connaissait Blake puisque elle l'appelait par son nom et étrangement ça ne me rassurait pas. Certes, parfois le monde était petit au sein du FBI mais allait-elle garder la confidentialité sur tout ce que j'allais lui dire ? Je me posais mille et une question sans réaliser que je me montais un peu la tête pour rien. Les débuts étaient un peu complexes et j'avais du mal à arrêter de penser qu'elle avait appeler Blake pour lui dire que je n'étais pas venue à notre dernier rendez-vous. D'ailleurs, je comprenais à ce moment là qu'elle ne le connaissait que par la lecture de mon dossier -puisqu'il était une des personnes à appeler en cas d'urgence-. Je tentais de faire des efforts et étonnement, elle n'était pas si antipathique que ce que j'avais imaginé. Je passais plus de 40 minutes dans son bureau avant d'en ressortir. « Merci, à la semaine prochaine. » concluais-je en lui serrant la main avant d'aller vers Blake, toujours assis dans la salle d'attente.
Faisons-le. Faisons-le mais faisons-le ensemble sans jamais oublier ce qui nous a un jour poussé à sauter.
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#  I'll be better in time ➠ Bloxy EmptySam 11 Jan - 16:19

i'll stand by you
C’était déroutant de voir Roxy si fébrile. La femme que j’avais connue à la FBI Academy semblait inébranlable, une femme au bouclier des temps modernes. Mais on n’est jamais préparé au pire et elle reste humaine. Si elle semble douter d’elle, c’est aussi parce que l’acte subi est violent, gratuit et vous touche dans vos certitudes. J’aurais aimé avoir la solution miracle pour qu’elle reprenne du poil de la bête en un instant. Mais je n’en avais aucune. J’avais l’impression que quoi que je dise, rien ne saurait apaiser ses maux. Une personne extérieure en revanche, habilitée à aider une personne dans ce genre de situation le pouvait. Du moins j’osais l’espérer. D’un côté, ça me contrariait d’être si près et si loin à la fois. Je partageais la vie de Roxy, mais j’avais l’impression parfois, de faire partie des meubles, sans vraiment avoir d’impact positif sur elle. Je n’en parlais à personne parce que je ne savais pas vraiment formuler mes pensées, mais j’éprouvais un sentiment d’impuissance dès que la route était parsemée d’embuches. Je ne supportais pas d’être incapable de régler quelque chose, de gérer une situation. En tout cas, j’essayais de lui permettre de retrouver cette confiance en elle qui la caractérisait. « Ce n’est qu’une question de temps. Souviens-toi d’il y a quelques années, où rien ne t’arrêtait. C’est pas si loin, ça reviendra. » Nous étions bien différents, moi-même j’avais changé, mais elle pouvait aussi se construire sur d’autres bases tant qu’elle ne se reniait pas. « Ces types veulent que tu t’oublies, que tu les craignes. Mais ils ne savent pas à qui ils se sont attaqués. » Je me tus, parce que j’avais l’impression d’en avoir trop dit. Elle s’inquièterait si elle savait que j’allais m’occuper de cette situation, que j’ai l’accord de ma hiérarchie ou non. Alors que j’avais fait part à ma fiancée de mon souhait de passer du temps ensemble, pour se retrouver, elle déclina en quelque sorte l’offre, invoquant l’importance de notre voyage de noces. Elle aurait dû songer qu’organisé comme j’étais, j’avais déjà réclamé ces congés précis. Il était hors de question que je laisse ma hiérarchie foirer ce moment essentiel de notre vie. Et c’était également pour ça qu’ils avaient été peu enclins à ce que je parte avant cette date, mais j’estimais que mon couple en avait besoin. Roxy semblait préférer y renoncer, et je cachais difficilement mon étonnement. « Oh… ok. » Aussi, j’étais étrangement inquiet, car ça signifiait surement qu’elle n’avait pas abordé la question de son côté au bureau fédéral. « En fait j’ai déjà posé mes congés pour le mariage… » Que je précisais, l’observant, sceptique quant à ce qu’elle allait me dire. Toutefois, je n’avais pas envie d’épiloguer sur ce point, ni de lui faire un problème pour un malentendu. Je convenais alors de ne plus considérer cette semaine à deux. « Mais comme tu veux. » Et puis elle se rendit à son rendez-vous. Si j’étais curieux de savoir ce qu’il s’était dit, je ne demanderais jamais aucun détail à ma fiancée. Elle avait choisi d’y aller seule, c’était pour une bonne raison. En revanche, alors qu’elle sortait et saluait la psychologue, je me levai de ma chaise pour aller la retrouver, posant mes mains sur ses bras. « Alors… Ca va, comment tu te sens ? » Selon ce qu’elle me répondait, nous pourrions rentrer, aller manger un bout quelque part, ou faire tout ce qui lui passait par la tête. En tout cas, elle comptait la revoir, et j’étais heureux de l’entendre. A voir s’il fallait que je me rende disponible ne serait-ce que pour l’accompagner, ou si je pouvais veiller sur elle à distance.

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#  I'll be better in time ➠ Bloxy EmptyDim 12 Jan - 17:06
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courageous
Blake n'avait pas tord, avant cette agression, j'étais une vraie tornade et rien ne m'arrêtait. Peut-être que j'allais m'assagir désormais, malgré l'atrocité de ce que j'avais vécu, on m'avait dit de tenter d'en retirer un minimum de positif ou si ce n'était pas possible, de leçons. Je n'étais bien sur pas encore à ce stade mais je commençais à y penser ne supportant plus de me sentir aussi faible. Je n'avais pas de mal avec la faiblesse en général et je ne jugeais jamais les autres, par contre, j'étais extrêmement dure avec moi-même plus qu'avec n'importe qui. Au fond, c'était surement ce qui m'avait aidé à réussir mais je devais probablement m'adoucir avec moi-même. J'approuvais donc simplement aux paroles de mon fiancé ne souhaitant pas débattre sur le sujet, pour l'instant. Je sentais qu'il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour me rassurer et si j'étais évidemment touchée, je savais que le plus gros effort devait venir de ma part. « Je leur botterai le cul, promis. » dis-je avec un léger sourire. Je ne savais pas si j'allais un jour retrouver le salopard qui m'avait agressé mais j'allais fait ce que je pouvais pour découvrir son identité puisque même si je voulais oublier, j'avais l'intense besoin de me venger.

Je regardais Blake alors que je réalisais que je n'avais pas compris tout ce qu'il m'avait dit, ou du moins, je n'avais pas pris en compte tous les éléments de notre discussion. Encore une fois, je pouvais lire la déception dans son regard et je grimaçais légèrement. « Oh je pensais que tu ne l'avais pas encore fait ou que tu n'y avais pas pensé... C'est débile, tu es le plus organisé de nous deux. » Et ce n'était pas peu dire. J'avais tendance à vivre au jour le jour alors que Blake, lui, organisait presque ses journées à la minute près. J'aurais du me douter qu'il avait déjà prévu de mettre la pression à ses supérieurs pour quelque chose d'aussi important que notre mariage. « Alors si tu peux en savoir aussi pour notre voyage de noces, je ne dis évidemment pas non à cette semaine. » Il ne fallait pas qu'il pense que je ne souhaitais pas passer du temps avec lui. D'ailleurs, je n'aurais surement pas angoisser qu'il le pense si nous ne nous étions récemment pas disputé sur le sujet épineux que représentait mon ex petit ami. Je n'avais pas prolongé la discussion puisque la psychologue était arrivée et j'étais entrée dans son cabinet. En ressortir me faisait du bien, même si la séance avait été moins désagréable que ce que j'avais imaginé. J'allais vers Blake qui se levait de sa chaise et je posais mes mains sur ses avants bras. « Ça va, je vais bien. » Et j'étais sincère, je me sentais un peu plus légère qu'il y avait quelques longues minutes. « Je vais tenter d'être consciencieuse et de revenir toutes les semaines jusqu'à ce que je me sente mieux. » L'effort était presque sur-humain pour moi mais il me semblait que je faisais ce qu'on attendait de moi et surtout ce qui allait probablement me sauver la vie.
Faisons-le. Faisons-le mais faisons-le ensemble sans jamais oublier ce qui nous a un jour poussé à sauter.
Pando



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#  I'll be better in time ➠ Bloxy EmptyDim 12 Jan - 18:16

i'll stand by you
Je mentirais si je disais que je n’aimais pas cette fragilité relative chez Roxy. Ca la rendait plus humaine, elle qui était un exemple dans tout ce qu’elle faisait, et ça me permettait d’accepter mes défauts inévitablement. La barre avait toujours été très haute avec elle, surtout pour elle. La jeune recrue qu’elle était autrefois avait même eu du mal à accepter certaines défaites que je lui faisais subir notamment sur le plan physique et auxquelles j’avais pris plaisir tant à l’époque, elle ne pouvait pas me voir en peinture. Ca lui avait permis d’atteindre un niveau qu’aucune autre ne pourrait atteindre sans se sublimer. Cependant, j’avais remarqué qu’elle se négligeait souvent par esprit de compétition, de revanche, ou même tout simplement parce qu’elle avait besoin de se prouver qu’elle était invincible. Si c’était admirable, je détestais la voir se détruire et ne pas apprendre à lâcher du lest. J’étais mal placé pour parler, j’étais similaire à elle sur ce point, mais je n’avais pas vécu une pareille épreuve, ce qui rendait nos situations bien différentes. Je lui soufflais contre sa joue avant d’y déposer un baiser. « Prends soin de toi avant tout. » C’était là la priorité. Elle jouerait les justicières quand elle irait mieux. Je m’efforçais de garder un cap avec elle ; être celui qui sèche ses larmes, qui la réconforte au moindre doute, sa canne quand elle ne peut plus marcher. Mais je devais admettre que la dispute au sujet de Derek avait laissé des traces. Je remettais tout en question, me questionnais sans cesse comme si les choses n’étaient plus naturelles. Chez moi en particulier. Si j’avais conscience de ma jalousie et qu’elle était probablement irrationnelle, je ne parvenais pas à l’enrayer. C’était comme si elle me bouffait de l’intérieur en me soufflant à l’oreille que Derek serait toujours l’élu de son cœur et que je n’étais qu’une pâle solution de remplacement. Et pourtant, à agir de la sorte, je savais que je me tirais une balle dans le pied. On s’aime, elle m’avait assuré ne pas penser à Derek de la sorte, alors pourquoi j’en doutais ? Parce que cette dispute m’avait prouvé une chose : j’avais entretenu la relation pendant cinq ans, mais un seul caillou dans l’engrenage et tout foutait le camp. La moindre réaction non anticipée de Roxy me contrariait et je cachais difficilement mes émotions ce qui ne me ressemblait absolument pas. Qu’elle ait pu croire que je n’aie préparé notre lune de miel me laissait perplexe un instant. Depuis le temps, elle me connaissait non ? A moins que Derek soit comme elle à vivre au jour le jour… Ca recommençait. Prenant sur moi, je confirmais simplement ses dires : « J’attends juste ce jour avec impatience, où je pourrais enfin t’appeler Mme Ellis. » Et j’espérais qu’il arriverait plus vite que prévu ; ce jour passé, je serais rassuré. Pour l’instant, je nageais en eaux troubles. Et je me détestais de me laisser grignoter par ce sentiment immonde qu’était la jalousie alors que j’avais tout pour être heureux. J’acquiesçais alors à son changement d’avis quant à nos vacances improvisées. Ne voulant pas lui forcer la main, je décidais de ne pas en reparler pour l’instant. Elle me solliciterait si l’idée lui convenait. Si elle préférait rester à Los Angeles, je m’y plierais. Je ne voulais surtout pas lui apporter un stress supplémentaire dans sa guérison.
Quand elle sortit de son rendez-vous, elle semblait être soulagée d’être venue. « Je suis content que ça se soit bien passé. T’as fait le plus dur. » Et j’affichais un sourire sincère sur mon visage, parce que j’étais bel et bien ravi qu’elle ait réussi à affronter ses craintes. Roxy comptait également s’y tenir et venir régulièrement jusqu’à ce que son agression soit un lointain mauvais souvenir et je l’enlaçai alors, lui lançant : « C’est la bonne attitude. Je suis fier de toi. » Et elle pouvait être fière d’elle, elle avait fait un grand pas vers la guérison. « Et si tu as besoin de moi, je serais toujours là. » Jamais je ne l’abandonnerais, elle était tout ce que j’avais de plus cher. Il était maintenant temps que l’on rentre. Ou du moins qu’on sorte d’ici pour faire ce dont elle avait envie. « De quoi t’as envie maintenant ? Tu veux rentrer te reposer ? Je peux cuisiner, ou on peut s’arrêter manger un bout… On fait ce qui te convient. » Je reprenais sa main dans la mienne, chassant mes doutes par la même occasion, reprenant le contrôle de moi-même plutôt que de me laisser aller à ma paranoïa comme Roxy le disait si bien. Je ne voulais pas perdre ce lien qui avait fait de ces cinq années à ses côtés, les plus belles de ma vie. Plongeant mon regard dans le sien, je l'embrassais un instant, et lui confiai: « Je t'aime, tu sais. » Plus que jamais, j'avais besoin de le lui dire.

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