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 Que se paso? - Santiago et Liam

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#  Que se paso? - Santiago et Liam EmptyLun 25 Juil - 22:25
La lumière du soleil montre enfin le bout de son nez entre mes stores. Les rayons cheminent jusque dans mon canapé qui me sert aussi accessoirement de lit et glissent jusqu'à mon visage avant de recouvrir mes paupières. Le sommeil si durement atteint la veille au soir se fini bien trop rapidement. La douleur presque oubliée pendant la nuit revient à son tour entrainant une grimace sur mon visage. Je tente de me redresser, non sans difficultés, pour jeter un oeil à mes blessures. Mes mains glissent le long de mes côtes cherchant un signe de douleur. Bien que celle-ci soit beaucoup moins importante que d'habitude, elle est toujours bien présente entre une côte cassée et une douleur au crâne, il m'est même difficile d'être éveillé. Malgré cela je n'ai pas le choix que de me lever. Je dois reprendre le travail rapidement si je veux me faire payer et si je ne veux pas avoir à donner des explications à Styx.

Après de difficiles et longues minutes à tenter de me lever, je me dirige vers la salle de bain et vers mon miroir. Mon reflet semble celui d'un film d'horreur ou de guerre peut-être, rien n'est sûr. Des bleus partout le long du visage et de mon torse, du sang séché et un oeil encore gonflé qui n'aide en rien mon mal de tête. Je me nettoie, passant de l'eau dans les peu d'endroits épargnés par les coups. Alya a fait du bon travail mais elle n'est pas médecin et les dégâts étaient bien trop grand pour faire quoique ce soit de plus que du nettoyage.

Enfin, je peux sortir, presque deux heures après mon réveil, après avoir seulement enfilé un t-shirt et un short, ainsi qu'une casquette et des lunettes de soleil pour cacher au maximum les dégâts du regard des gens. Je prend la direction des quartiers sud, la cargaison à refourguer dans une sacoche. Je me faufile rapidement, autant que mon corps le puisse en ce moment en tout cas, le long des rues de Los Angeles, évitant les lieux les plus fréquentés, ne souhaitant pas attirer d'attention non nécessaire. La douleur se fait de plus en plus vive en même temps que mon avancée dans la ville. Je m'enfonce de plus en plus dans les ruelles sombres mais je ne peux presque plus bouger au bout de quelques temps. Je passe ma main sur mes côtes pour essayer m'atténuer la douleur lorsque je sens quelque chose de liquide sur ma blessure. La douleur commence à se faire trop intense et lorsque je remonte ma main pour voir ce que ce liquide est, je me rend compte que je commence à voir flou. Soudain, rester debout devient aussi difficile et je dois m'appuyer contre un mur pour ne pas tomber. Malheureusement cette solution ne dure pas longtemps et les ombres de la ruelle s'entremêle avec le flou de ma vue et soudain ... tout est noir.
Santiago Montero
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#  Que se paso? - Santiago et Liam EmptyMer 27 Juil - 17:20
Le stylo qui raye. Qui griffe. Qui déchire, presque, le papier du calendrier. Quinze jours, maintenant. Quinze jours sans alcool. Quinze jours sans drogue. Le foutu gong dans ma tête a fini par s’estomper. Mais la nuit, il revient. Un reflet dans le miroir. Barbe de neuf, dix, vingt-huit jours. Le regard fantomatique. Et puis je le revois. Lui. Le spectre. Le monstre. L’assassin. Et la panique revient. Quinze jours à lutter pour ne pas sombrer. Maintenir le foutu bateau à flot. Ne pas couler. Pas de typhon. Pas d’ouragan. Et surtout, toutes ces putains de bouteilles ont fini par disparaître. Pas une seule dans l’appartement. La luxueuse cave à vin tire la gueule. Plus jamais de carmin. Plus jamais de transparent, fausse eau qui déchire et qui brûle. Plus jamais d’ambré. Tout ça c’est fini. Il faut que je réussisse à gagner ce combat. Puis la bataille. Il faut que mes mains arrêtent de trembler. Que je puisse dormir tranquillement. Rien qu’une nuit. Sans penser à lui. Sans penser à moi. Juste dormir. Mais les draps sont poisseux. Sales. Fermes. Des tornades qui enveloppent et dévastent. Alors je n’arrive pas à dormir. D’après ma psy, ça viendra. Il faut attendre. Déjà se concentrer sur l’alcool. Ce foutu poison. Et sortir. Pas que la nuit, le jour aussi. Alors j’ai ouvert la porte, et je suis sorti. Sans vraiment de but. Juste m’embaumer de soleil. La lumière m’a éclaté les yeux. Puis je m’y suis fait. J’ai couru, un peu, dans un parc. Les gamins ont dû flipper, je ressemble à un foutu monstre. Croque mitaine. Eclat de rire, entre deux respirations. Au loin, une enseigne, et une autre. Un champ de capitalisme. Je m’y engouffre, prêt à déblayer le blé sur mon passage. Et le sésame. Je passe une ruelle. Petite épicerie tranquille. Pas trop de lumière. Pas trop de monde. Ma main chope une bouteille d’eau, une barre protéinée et mes yeux se perdent sur l’étalage d’alcool. Non. Non. Non. Ne même pas y penser. Je règle, fin sourire. Les vieilles habitudes qui reprennent. J’ouvre la porte. Trois bouchées, plus de barre. Grosses gorgées d’eau. J’ai chaud, la tête qui tourne. Odeur d’herbe dans la ruelle. Interloqué, la tête qui dévie. Un mec au sol, couché. Mort ? Non. Il respire. Je m’approche. Les vieux réflexes. Col tâché carmin. Affaibli. L’épaule qui saigne ? Impossible de savoir. Je pose mon sac en plastique. Faudra pas l’oublier. Mes mains tâtent le tissu, poisseux. L’écarte. Je vois la plaie. Merde. Déjà, essayer de faire un garrot. J’ai rien sous la main, je me balade pas avec du putain de bandage ! Respirer. Comme au bloc, avant. Précaution. Le type est bien dans les pommes, c’est carrément un verger. Poubelles entassées, sacs en vrac. Une ficelle épaisse. Deux. Je les arrache, les enroule, légère grimace, les yeux qui frémissent. "Hermanito, faut que tu te réveilles. Tu pisses le sang." Je soupire. Petite claque sur la joue. Je suis pas encore réhabilité, autant en profiter. "Allez, mon grand, arrête de battre des yeux, t'es pas la Belle au Bois Dormant." Il semble se réveiller. Tant mieux. On va pouvoir comprendre. "Qu'est-ce qu'il s'est passé ? On t'a agressé ?" Il a une lueur vive. Je fronce les sourcils. Si ce mec fait partie des dealos du coin, je vais regretter toute ma nouvelle vie ma première bonne action.

@Liam Beaulieu
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#  Que se paso? - Santiago et Liam EmptyMer 27 Juil - 21:38
"Maman, je peux aller acheter une BD?" Je me souviens de tout ce qu'il s'est passé ce jour-là, moi tout souriant, ma mère, les trais tirés, qui tente un sourire avant de m'autoriser à sortir en s'assurant d'abord que je fasse bien attention dans la rue. "Oui, Maman. A tout à l'heure Maman." Mon porte monnaie en poche je m'étais dépêché de dévaler les escaliers du motel un grand sourire sur les lèvres, content de pouvoir échapper aux odeurs nauséabondes de notre chambre miteuse. Le ciel était dégagé et j'avais pris mon temps pour déambuler le long des rues du quartiers et jusqu'au magasin de bandes dessinées. Après plusieurs heures à fouiller les rayons, j'étais sorti avec le dernier numéro de Superman avant de me hâter pour rentrer avant qu'il ne fasse nuit. J'étais tout content d'avoir pu utiliser mes économies pour m'acheter quelque chose et j'étais impatient de montrer mon achat à ma mère. J'ai tourné la clé dans la porte, un sourire s'étendait jusqu'à mes oreilles. "Maman, je suis rentré !" m'écrié-je, attendant une réponse. Lorsqu'aucune réponse ne me vint, je me suis dirigé vers la chambre, et mon sourire, seul rayon de lumière dans cette chambre de motel s'éteignit. "Maman ?" Une seringue, de la poudre, du silence, de l'incompréhension, des larmes qui coulent. Tout s'est enchainé si rapidement. "Maman! Maman! Maman!" Je la secoue, espérant une réponse et soudain s'est moi qui me retrouve secoué, une larme couverte de larme soudain douloureuse, une lumière qui apparait ....

"Maman ..." Un cri silencieux, presque un soupir. La lumière me paraît si forte et mes yeux mettent du temps à s'adapter. J'entend une voix mais je ne sais pas d'où elle vient. Plus loin, dans la rue, des cris, des voitures, des gens qui parlent, des bruits de pas. Je suis sonné, désorienté par l'afflux soudain d'information. Après quelques instants mes paupières pourtant si lourdes réussissent enfin à s'ouvrir complètement. La douleur revient elle aussi mais moins que tout à l'heure. C'était quand 'tout à l'heure' en fait? Quelques minutes? Quelques heures? Garder les yeux ouverts est déjà difficile alors lorsque j'ouvre la bouche, rien ne sort pendant un moment. La personne que je devine à sa voix être un homme, me demande ce qu'il s'est passé. Je pense d'abord à un flic mais l'accent qui résonne dans la voix de l'inconnu me fait douté. Pas qu'il n'y ait pas de gens typé dans la police mais bon la police c'est pas la Gay Pride ou le gros Melting Pot en terme de diversité. "Vous êtes qui?" Ma vision encore floue ne me permet que d'imaginer le visage de la personne qui me fait face ce qui est effrayant, si ça se trouve c'est un tueur en série, on ne sait jamais à Los Angeles. Je tente de me redresser mais la douleur dans mes côtes me bloque à terre. Je ne peux pas non plus atteindre le couteau dans ma poche alors j'espère vraiment que la personne est là pour m'aider. "On peut dire que je me suis fait tabasser oui ... je ne me suis pas fais ça en glissant." Le rire que j'essaye de laisser sortir me fait plutôt tousser, heureusement pas de sang cette fois-ci donc ça doit être une bonne nouvelle. "Tu n'aurais pas des bandages sur toi par hasard?" Avec mon attitude, je me demande pourquoi le mec n'est pas encore parti en me laissant derrière. Je suis peut-être au paradis et c'est un ange qui est venu me secourir. C'est presque ironique, Los Angeles, la cité des anges, pour moi ça a toujours été plus proche des enfers que du paradis.
Santiago Montero
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#  Que se paso? - Santiago et Liam EmptyJeu 28 Juil - 10:34
"Vous êtes qui ?" Marrant. Fun. Rigolo. Je suis incapable de te répondre parce que moi-même j'en sais rien. Du tout. Complètement paumé. Santiago Montero, un vieux fantôme aux mille draps. Dix milles, même. Docteur ? Je l'étais. Phalanges tremblantes. Bouteilles vidées. Plus vraiment médecin. A peine chirurgien. Pas sûr d'opérer à nouveau un jour. Pompier volontaire ? Certainement pas. Pas mon genre. Déjà, mes problèmes. Ensuite, ceux des autres. Je sais même pas ce qui m’avait poussé à m’arrêter. Un instinct. Un réflexe ?  " Je suis médecin. Tu veux voir ma carte d'identification ou est-ce qu'on peut se concentrer sur ta blessure ?" Harsh. Je me mords les lèvres. J'espère que tu vas pas rétorquer que tu veux la voir. Je l'ai jamais sur moi. Plus jamais. Et l’autre est à peine réveillé qu’il joue l’ironie. J’ai envie de t’en remettre une. Pour qu’il dorme. Je me contiens. Mords doucement mon poing libre. Ça va passer. Comme le reste. "Chute ou pas chute, t'as vraiment une sale plaie." Force est de le constater. Le tissu a pas viré rouge tout seul. Il s'est imbibé de ta blessure. Tu tousses. La bouche en trou noir qui crache des mots. Pas envie de m’attarder. Pas non plus envie de laisser un type crever dans une ruelle. Faudrait pas que ça s’infecte. Ou que ça attire des rats. Je vois déjà les gros titres. Flemme. Ma main vient tirer un peu plus le garrot. Ficelles de merde. Jamais ça tiendra. J’y avais cru, pourtant. Mais c’est pas assez épais. Pas assez solide. Pas pour rien que ça emballe des sacs de déchets et pas des corps humains. J’ai toujours envie de te gifler. Mais l’instinct primaire reprend le dessus. " Non, je me balade pas avec des bandages." Je secoue la tête. Mon ton est un peu dur. Je veux pas paraître en colère. Qu'elle aille se faire foutre, la colère. Elle m'a rien apporté que des addictions et des frayeurs. " Je ne suis pas une armoire à pharmacie." Fin sourire. On dirait que je n'arrête pas, aujourd'hui. Cool. Hélios doit flipper de voir mes dents. Pourtant je les brosse, Hélios. Une idée me vient. L'ampoule, dans les cartoons. Griz, griz. Ça grésille. J'ai envie d'appuyer sur un interrupteur. C'est pas écolo. J'ai soif. Oublier la lave des soirs esseulés. " Ton T-shirt, tu y tiens à combien sur une échelle de un à dix ?" J’attends pas la réponse. Diversion assumée. Je te bloque le bas du torse avec mon coude. Arrache du tissu. Superflu. Les T-shirts longs sont une abomination. J’empoigne. A deux mains. Et je déchire. Coup sec. Belle bande de tissu. Idéale. Ça devrait faire l’affaire en attendant.

@Liam Beaulieu
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#  Que se paso? - Santiago et Liam EmptyMar 2 Aoû - 15:10
Un médecin? C'est bien ma veine. Avec la chance que j'ai il va vouloir me forcer à allez à l'hôpital pour "mon bien". C'est surtout pour me voler mon argent, je me débrouille très bien tout seul. Là, c'est juste un simple accident de parcours, ça ne veut rien dire. Je ne sais pas pourquoi mais les médecins m'énervent. Je les ai toujours vu comme des profiteurs qui se font de l'argent sur le dos des malades et des blessés. Quand j'étais plus jeune, j'étais certain qu'il faisait des réunions satanistes pour invoquer des maladies et des malheurs chez les autres. Ma répulsion pour ce métier aujourd'hui est moindre mais je ne vais certainement pas leur faire confiance et encore moins à un inconnu qui se balade dans des ruelles comme celle-ci. Je le vois observer mes vêtements pour analyser la gravité de mes blessures et je ne peut m'empêcher un petit rire plein de sarcasme lorsqu'il se met à parler. "Bien vu, Sherlock ! Bientôt tu vas m'annoncer que j'ai des cheveux aussi?" Et c'est pour ça qu'on paye ces gens? C'est désespérant. Bon je me rend compte que mes attentes été peut-être un peu haute. S'il se balade par ici, il n'est surement pas en train de travailler alors il ne va pas avoir de bandage mais bon, il faut avouer que ça aurait été pratique. Je me retient de secouer ma tête pour ne pas faire fuir l'homme. Je ne veux pas mourir ici non plus alors bon, il va falloir prendre sur moi, chose qui devient difficile lorsque quelques instants plus tard, il déchire mon t-shirt sans aucun temps pour moi de l'arrêter. Pas que j'en aurais été capable vu l'état de mon corps. "T'es malade où quoi? Tu crois que l'argent ça pousse sur les arbres? Tu dirais quoi si je déchirais tes vêtements maintenant?" Je m'énerve un peu et je commence à me redresser dans mon élan ce qui n'aide en rien ma situation puisque à peine ai-je soulevé mon dos du mur contre lequel il s'appuyait, je me vois déjà obligé de m'y adosser de nouveau, la douleur telle un couteau remué dans ma plaie. "Tu vas faire quoi maintenant, sans bandage et sans médicaments? Tu as donc d'autres super-pouvoirs en dehors de tes extraordinaires capacités de déduction?" Le sarcasme coule de moi comme l'eau qui s'écoule d'une cascade, un courant intarissable et sans but réel. Je ne sais pas pourquoi je me comporte comme ça, c'est comme une seconde nature, ce mépris pour les gens que je ne connais pas et qui ont l'air si peu digne de confiance. J'hésite un instant à m'excuser mais décide finalement contre, ce n'est pas ma faute si cette personne est si louche. Je ne vais pas laisser n'importe qui s'occuper de moi sans broncher. Déjà qu'avec Alya, c'était difficile de me laisser faire alors, il ne faut pas pousser.
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#  Que se paso? - Santiago et Liam EmptyMer 17 Aoû - 22:47
Tes mots sifflent. Balles d'argent. M'éraflent les tympans. J'ai du mal à me concentrer. Le manque de la boisson. Et si seulement tu pouvais la fermer. Quelques secondes, j'hésite à faire un garrot autour de ta bouche. Histoire de te la boucler. Mais j'ai peur que ça m'attire des ennuis. Ou que tu le prennes mal. Alors je soupire. Et je vocifère, moi aussi. "Tu sais, c'est pas en jouant au roi de mes deux que tu vas guérir." Parce que non. Tes airs de grandiloquence ne marchent pas. Ils font juste pulser plus vite mon coeur. Me poussent à m'échapper. A te laisser caner, là, au milieu d'une ruelle. Pendant quelques secondes j'hésite encore. Mais ma carrière prend le dessus. Tous ces bons vieux sentiments. Le besoin de soigner. D'étreindre. D'accompagner. Je secoue la tête. Comme si ça allait me remettre les idées en place. Au lieu de ça, ça fait juste valser mes derniers neurones concentrés. Et ta question se répète, dans un coin de ma tête. Ce que je vais faire. Ce que je vais faire. Difficile de me prononcer. T'as pas l'air très enclin à te lever. Avant, je poussais la discussion. Créer un lien de confiance. Sorte de manipulation pour que les gens m'écoutent un peu plus. Comme si la grande enseigne lumineuse "URGENCES" leur suffisait pas. Non. Je n'allais pas pouvoir te pousser dans un taxi tout de suite. Je me mords un peu les lèvres. J'ai terriblement soif. J'ai pas les idées claires. Mais moins obscures que ces derniers mois. Et au moins je ne pense pas à Lorcan. Et merde. Dire ce qui me passe par la tête. Sortir les moindres mots. Changer mes idées, et te pousser à accepter que t'es au sol et que je suis le médecin. "Comment tu t'es fait ça ?" T'as un air méfiant. Presque l'oeil qui tique. Marque le rythme d'une mélodie furieuse. Et puis certains de tes muscles sont en ébullition. Frissonnent sous la peau. Te tireraient presque à t'évader. T'es pas en prison, chico, mais tu risques de finir le corps dans le bois si tu m'aides pas. "Ça servira à rien de m'envoyer bouler. Je balancerais rien. C'est juste pour t'éviter de crever. Après, c'est toi qui vois. Mais t'es jeune... Ce serait con de clamser, là." Je serre un peu le garrot, marquant ma dernière syllabe, alors que mes yeux quittent ta plaie pour trouver les tiens. Essayer d'y voir un fond de vérité. Rien qu'un fond. Si tu m'aides pas, tu vas finir infecté. Et adios les grandes balades en moto.
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#  Que se paso? - Santiago et Liam EmptySam 29 Oct - 15:55
Je sais bien que mon attitude n'aide en rien à la situation. Mais je ne sais pas faire autrement. Méfiance et agressivité ont toujours fait partie de mon quotidien et ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer. Les soupirs et le regard las de mon "sauveur" est pourtant un signe qu'il faudrait que j'y mette plus du mien. Ce n'est pas que je ne veuille pas au fond, c'est juste que je ne sais pas. J'agis toujours pas réflexe, par intuition et quand je vois un soi-disant médecin se balader dans ces quartiers, mon intuition me dit 'DANGER'. Mais il a raison, si je ne fais pas d'effort je risque bien de finir dans un trou alors bon je n'ai pas vraiment le choix. A sa prochaine question, malgré ma volonté immense de lui répondre un simple "Pas tes affaires", je prend sur moi pour lui donner une réponse un peu plus coopérative. "Disons qu'un groupe de personne mal intentionnées ont décidé de me  tabasser pour une certaine raison et que malgré que certains d'entre eux aient fini au tapis, je n'ai pas pu faire le poids contre autant de gens." Je suis presque fier de moi face à cette ouverture dont j'ai fait preuve comme si dire la vérité, ou disons au moins une semi-vérité, été un immense exploit. "Ce n'est pas ma première fois à finir blessé mais pas dans un tel état, on va dire que j'ai un métier qui peut amener des accidents de travail." Je suis vraiment doué à ces semi-vérités, c'en est presque un talent. Je suis presque amusé par ce "jeu" et cela me ferais presque oublier la douleur intense due au coups mais aussi au garrot que le médecin semble vouloir utiliser pour me tuer. Ce serait le comble, un médecin qui tue son patient parce qu'il en a marre de lui. Ce ne sera surement pas la première fois au final. Ça doit être dur de devoir supporter des gens qui doivent se plaindre toute la journée pour un oui ou pour un non. Je serais presque admiratif. "Je devrais peut-être vous demander comment vous vous appelez, si vous aller me sauver, ou en tout cas j'espère que c'est ce que vous allez faire. Moi c'est Liam." Je ne lui fais pas encore entièrement confiance mais je peux bien lâcher un peu de lest et puis, une chose qui est importante pour moi c'est de savoir être reconnaissant alors s'il va vraiment me secourir, ce sera utile de connaître son nom au moins. Pas que j'aille lui offrir un verre ou que j'aille me mettre à genoux devant lui pour le remercier, bien que je sois un spécialiste pour tout ce qui est de se mettre à genoux, mais bon je ne suis pas complètement ingrat non plus.
Santiago Montero
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#  Que se paso? - Santiago et Liam EmptyVen 16 Déc - 23:12
Tu me donnes quelques réponses. Pas assez. Tu restes trop vague. Trop flou. Et je ne peux m'empêcher de contenir un soupir. "Tu sais Liam, si tu veux rester en vie, j'ai besoin d'un peu plus d'informations." Ma voiture est restée à la maison. Immobilisée depuis des mois. Devenue un peu casanière. Là où moi j'avais commencé à boire de plus en plus, elle n'avait pas eu cette chance. Pas une goutte de gasole dans les dix derniers mois. J'avais commencé à chercher mes doses d'alcool dans les épiceries du coin. Puis la drogue dans les ruelles locales. A acheter chez les petits commerçants. Quelle fierté pour mes européens de parents ! "Du style, avec quoi ils t'ont frappé, tes petits camarades ?" Mon ton ironique ne laisse pas transparaître mon inquiétude. Les quelques blessures déjà bien visibles (sans compter celles qui apparaîtront avec le temps) me laissent croire qu'il ne s'agit pas que de simples coups de poings. Une blessure en particulier. Elle semble déjà en train de s'infecter. Bien ouverte. Comme un coup de lame dans la peau. Je passe mon doigt le long. Tu frémis et grimaces. "Celle-là, si c'est pas de la scarification c'est que t'as pris un coup de couteau. Putain, hermanito, tu comptais vraiment jamais aller aux urgences ?" C'est un des grands fléaux du métier, les types qui ne se soignent jamais et qui viennent en piteux état, espérant qu'on les rende comme neuf. C'est comme aller chez le garagiste avec les pneus crevés et la carrosserie bien froissée, bien rouillée, disait un de mes collègues. Il a eu un accident de voiture trois ans après. Il devait savoir de quoi il parlait. "Bon, Liam, va falloir te relever et me suivre. On va trouver un truc." Mon regard qui cherche partout. Foutue conscience professionnelle. J'aurais pu juste partir. Me dire que ce serait un client de plus à la morgue. Mais non. Non. J'avais besoin de ce retour à la réalité. Je ne pourrais pas t'opérer moi-même. Ça non. Mais j'avais au moins besoin de la satisfaction égoïste de t'apporter près des portiques que j'avais si longtemps ouverts. "On va prendre le bus. Prends ma veste." Rien à foutre de la galanterie. Tu as juste du sang partout. Et en plus, ton côté artiste a évidemment choisi des fringues claires. Mon but c'est juste d'éviter d'avoir à gérer des infarctus en plus de tes plaies béantes. Ma main fouille dans mes poches. Merde. Je grogne quelques secondes. Marmonne deux trois insultes en espagnol. "T'as du liquide sur toi ?" Je doute que ça te pose problème de frauder. Mais je préfère la solution légale. On trichera uniquement en dernier recours. "Allez, redresse-toi. Appuie-toi sur mon épaule." Fin sourire carnassier. "Et mets-la en veilleuse jusqu'à l'hôpital, j'ai mal à la tête." J'ai surtout pas assez picolé, une fois n'est pas coutume, pour supporter tes potentielles jérémiades et tes énigmes à deux balles.
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