Depuis que tu avais laissé échapper tes envies d'être au côté de ton mari pendant un instant, ton cœur était en train de se calmer petit à petit, tu te disais que tu pourrais peut-être lui pardonner dans pas longtemps... enfin, tu laisserais ton cœur faire quand il le voudrait. Tu étais souvent dans ton atelier, même si tu l'étais moins qu'au début, tu te laissais respirer et tu te disais que c'était toi qui était à la tête de ton corps, c'était toi qui faisait les choix pour ton corps et que River serait le premier à te le faire comprendre. Tu étais perdu dans tes pensées quand tu avais entendu quelqu'un à la porte d'entrée, ne sachant pas du tout si ton mari était là, tu mettais du temps à sortir pour ne pas paraître complètement fou avant de venir dans le hall de la maison. Tu n'étais pas assez rapide quand tu tombais sur ton mari avec le paquet dans les mains... ou plutôt la robe que tu avais prévu pour votre mariage. Tu te stoppais net en comprenant qu'il ne t'avait pas remarqué dès ton arrivée, mais surtout, tu restais sans rien dire pour l'admirer devant la tenue que tu avais prévu de mettre devant ses yeux. Enfin, ce n'était pas tout, ce n'était qu'une des tenues que tu avais en tête... mais c'était déjà assez pour rappeler ce qui devait arriver dans quelques semaines. « River...? », tu avais une petite voix pour ne pas l'effrayer, tu n'avais pas envie de lui faire peur quand il avait l'air d'être perdu dans ses pensées. Tu ne savais pas quoi dire d'autres, sauf écouter ton cœur qui ne faisait que de prendre un rythme cardiaque plus rapide, comme à chaque fois que tu étais avec ton mari, avec l'homme de ta vie.
Ces derniers jours ont été éprouvants, physiquement et mentalement. T'as hâte de sortir de cette mauvaise passe, mais c'est pas à toi de décider quand est-ce que vous allez en sortir. Toi tu peux juste attendre patiemment, et espérer qu'ares veuille bien te pardonner un jour. Installé avec les chats dans le salon, tu fronces les sourcils quand on frappe à votre porte, parce que t'as rien commandé, t'attend personne non plus. Tu te dis que c'est peut être un membre de la fratrie d'ares, ou une voisine qui à besoin de quelque chose. Tu te précipite pas pour autant, mais quand t'ouvres la porte et que tu vois un livreur avec une housse dans les mains, tu fronces un peu les sourcils. Tu te demande ce que c'est, alors tu signes le papier qu'il te tend sans trop le lire d'ailleurs, tu le remercies et tu fermes doucement la porte derrière lui. Tu te pinces les lèvres, et th'ésites juste une seconde avant de tirer sur la fermeture éclair, t'es trop curieux pour ne pas regarder. Tu ouvres la housse à moitié, avant de comprendre que c'est une robe que t'as dans les mains. T'es un peu long à la détente river. Tu regardes le tissus, tu le touche doucement comme si la robe pouvait tomber en poussière. Le mariage devient si concret, t'en à la preuve sous les yeux. T'es aussi très fier d'ares qui à écouté tes conseils, il va porter ce qu'il veut pour ce jour si spécial, et t'es tellement impatient. Malgré la petite voix d'ares, tu sursautes quand même, pris sur le fait. Tu te retourne vers lui, la housse encore ouverte, et les yeux déjà mouillés, "tu va être si beau la dedans ares." que tu souffles, tout ému tout d'un coup.
Tu l'avais écouté après cette discussion, tu avais envie d'être en costume, mais tu voulais aussi mettre une robe. Alors, avec ta jumelle, tu avais fini par l'emporter avec toi pour en essayer, tu te rappelais encore du visage de la personne qui tenait la boutique quand tu lui avais dit vouloir une robe... Elle avait l'air de ne pas être amusée autant depuis des années. Puis, tu étais tombé amoureux de la robe que ton mari était en train de tenir dans ses mains, avec les larmes presque aux yeux, tu comprenais ainsi que tu avais fait le bon choix. Que ton cœur était en train de faire le bon choix, que tu étais en train de te soigner. L'alcool n'était plus un problème, c'était au tour de ta relation avec ton propre corps à présent. « tu vas être si beau là-dedans ares. », ta timidité avait pris le dessus d'un seul coup, cette timidité que tu avais à l'époque quand tu étais avec River et que tu étais impressionné par le jeune homme. Tu t'approchais alors de lui, doucement, jouant avec tes doigts avant de lui partager un petit sourire et de prendre doucement la robe entre tes mains. « Merci... J'étais censé te faire la surprise, mais visiblement le facteur a décidé de la faire à ma place... », tu regardais la robe avec des étoiles dans les yeux avant de la refermer minutieusement, afin de la garder cachée du regard curieux de ton mari. Mais, une idée te venait en tête. « Tu veux me voir dedans ? », tu avais envie de voir les yeux pleins d'étoiles de ton mari sur toi, tu avais besoin de cette douceur en ce moment.
T'essuies le coin de tes yeux, tu sais pas pourquoi ça te touche autant, peut-être parce que c'est compliqué entre vous en ce moment, ou alors parce que t'es tellement heureux de voir qu'il fait enfin ce qu'il veut. Il s'approche de toi, t'oses à peine bouger comme si tu pouvais l'effrayer, son sourire aussi minime soit-il te réchauffe le coeur. " je suis désolé, j'aurais pas du ouvrir." tu l'as fait un peu par réflèxe, vous partagez le même courrier, t'ouvres tout d'habitude. T'as les yeux qui pétillent quand il te propose de le voir dans cette robe, et tu hoches vite la tête, pour pas qu'il puisse changer d'avis. "oui..." tu souffles, un peu timide sur le coup. T'attrapes sa main doucement, et tu le tire avec toi jusqu'à votre chambre. T'es pas dans les tradition river, voir ton amoureux dans les vêtements qu'il portera le jour de votre second mariage ça te dérange vraiment pas, t'es pas superstitieux, et surtout t'as très envie de le voir. Tu t'assois au bord du lit, les mains sur les genoux, t'attend patiemment qu'ares ressorte de la salle de bain. Impatient, comme un gosse le soir de noel, tu regardes autour de toi en patientant. T'es presque stressé, comme si t'allais le découvrir pour la première fois.
La situation faisait que vous n'étiez plus les deux jeunes toujours en train de se sauter dessus, parce qu'il ne fallait pas cacher que c'était le cas et que vous n'étiez pas capable de rester loin de l'autre dans ce genre de situation. Alors cette douceur, cette fraicheur ne faisait pas de mal, ça te faisait même du bien d'avoir un River si doux et timide en face de toi. « je suis désolé, j'aurais pas dû ouvrir. », tu lui faisais signe de tête que ce n'était rien, tu le taquinais plus qu'autre chose dans cette situation. Puis tu lui faisais la proposition de te voir dans la robe qui était entre tes mains, sa réponse fut rapide et sa réaction tout autant, tu n'avais pas eu le temps de dire quelque chose que tu te faisais emporter dans votre chambre pour que tu essaies la robe devant ses yeux. Tu étais stressé Ares, plus que tu ne pouvais l'être, tu n'avais jamais prévu de te marier, encore moins avec l'homme de ta vie et surtout pas en robe de mariée. Mais voilà, tu avais compris que c'était quelque chose que tu voulais faire et que tu allais faire. Tu te changeais alors, regardant ton reflet pendant un instant avant de sourire, tu n'aurais jamais pensé que ça pouvait t'aller. Puis, tu ouvrais doucement la porte pour te mettre devant ton mari, pour votre second mariage. « Tu en penses quoi ? », tu savais que tu allais mettre des accessoires, que tes cheveux allaient avoir une certaine coiffure, etc. Mais, son avis était le plus important.
Tu joues avec tes doigts, la tête baissée, et c'est seulement quand t'entend ares te parler que tu la relèves. Et c'est un second coup de foudre, tu retombes instantanément amoureux. T'oses pas parler tout de suite, tu restes figé sur le lit, incapable de bouger. T'es tellement chanceux river, tu le sais, tu t'en rend compte chaque jour, et encore plus aujourd'hui. Quand tu te lèves enfin, tes yeux sont encore rivés sur lui, tu t'approche de lui, tu peux enfin voir la robe entière. "elle est..." tu souffles, sans terminer ta phrase. Tu passes doucement tes doigts contre le tissus, tu le fait tourner sur lui même jusqu'à ce qu'il revienne face à toi. "t'es encore plus beau que je l'imaginais." tu regardes les détails de la robe, fasciné, et t'as encore envie de pleurer. C'est récurent en ce moment, tu pleures pour rien, tout t'émeut et tu te sens bête. "je suis tellement content de te voir à l'aise, je suis désolé c'est stupide." t'embrasse son front, longuement, t'aurais aimé faire plus mais t'es pas certain qu'ares en ai envie, tu préfères que ça vienne de lui. T'as tellement hâte de voir le visage de tout le monde quand il se montrera avec cette tenue si peu conventionnelle, et toi tu sera le plus fier des hommes. Tes mains sur ses hanches, tu souris entre deux larmes qui tombent, " je vais paraitre ridicule à côté de toi maintenant..."
Tu ne pouvais pas dire que sa réaction était fausse, elle était surtout sublime, tellement véridique que ton cœur avait fait un bon. Tu ressentais du bonheur au fond de toi, l'envie de pleurer aussi, mais ça tu pouvais te retenir comme tu le faisais si souvent en ce moment. C'était doux, c'était tellement délicat, c'était quelque chose dont tu avais finalement besoin au fond de toi. « elle est... », tu restais accroché à ses lèvres, attendant une réponse de sa part, une réaction qui pouvait tout dire comme ne rien dire. Tu te retrouvais alors à devoir tourner sur toi-même, la robe suivant doucement le mouvement que tu étais en train d'effectuer pour le bonheur de ton mari. « t'es encore plus beau que je l'imaginais. », tu rougissais, tu ne pouvais pas te retenir de le faire dès que tu entendais ses quelques paroles, parce qu'il ne pouvait pas imaginer à quel point ça te faisait du bien d'être toi-même, de te sentir bien dans ta peau. « je suis tellement content de te voir à l'aise, je suis désolé, c'est stupide. », tu te pinçais les lèvres sur le coup, parce que tu n'aurais jamais pensé qu'il allait être aussi ému. « c'est pas du tout stupide... », tu étais heureux de l'entendre parler sur ce qu'il pouvait ressentir envers toi. Tu étais heureux de savoir qu'il était fier de toi et du fait que tu te sentais à l'aise dans ce que tu pouvais et voulais mettre devant tout le monde. Après tout, c'était ton mariage non ? Puis, si lui était fier de te voir arriver dans cette tenue jusqu'à l'hôtel, on s'en fichait du reste ! Ce baiser contre ton front te faisait fermer les yeux doucement, le sourire aux lèvres, douceur que tu voulais rechercher encore une fois. Mais, tu savais qu'il attendait que tu annonces la couleur si tu voulais quelque chose de plus. « je vais paraitre ridicule à côté de toi maintenant... », tu faisais rapidement non de la tête pour lui prouver le contraire avant de poser tes mains sur ses joues tendrement pour les caresser. « au contraire, tu seras tout aussi magnifique dans un costume, je serai le plus fier de te voir dans n'importe quel tenue... », ton cœur te demandait de te rapprocher et de l'embrasser. Tu soufflais lentement avant de rapprocher tes lèvres des siennes dans une douceur qu'on ne te connaissait pas, ou plutôt dans une douceur que tu avais perdu avec tout ce que tu avais pu connaître à Tokyo. Tu l'étais ce jeune homme délicat à l'époque du lycée, mais tu t'étais perdu Ares... tellement perdu... En attendant, tu fondais presque dans les bras de River en l'embrassant doucement. Tu décollais tes lèvres des siennes avant de le regarder dans les yeux. « River Dawson... Enlève-moi cette robe délicatement et fais-moi l'amour... »
Tu souris tendrement quand il te rassure, c’est le seul à savoir si bien le faire. Tu restes persuadé qu’ares va te voler la vedette mais tu t’en fiches, t’aimes pas être sous le deux des projecteurs et surtout, tu veux que tout les yeux soient braqués que sur lui. Tu veux que tout le monde se rendent compte d’à quel point ton mari est exceptionnel, peut importe ce qu’il porte. Il à tellement évolué ton Ares, toi qui le connaît depuis tant d’années, t’as eu le temps de voir le changement. C’est plus que de la fierté, mais les mots ne sont pas assez forts pour qualifier ce que tu ressens pour lui. C’est un flot d’émotions compliquées à gérer, et tout ce que t’arrives à faire c’est pleurer, toi qui tente de cacher tes émotions le plus souvent possible, aujourd’hui t’y arrive plus. Une main replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille, tu le regarde des étoiles pleins des yeux jusqu’à ce qu’il se rapproche de toi. C’est doux, timide, tellement agréable que tu soupire d’aise sans bouger. Tu veux pas lui imposer un baiser, alors quand c’est lui qui viens à toi, t’es presque soulagé. T’as l’impression de le redécouvrir, comme si c’était une autre facette de lui qu’il te présentais. Il t’embrassasse, tu te fait pas prier pour lui rendre la pareille. Il se défile de toi, t’as peur qu’il revienne pas, mais tu comprend dans son regard que c’est bien plus que ça. Tu te contente de hocher la tête, et c’est à ton tour de revenir contre ses lèvres, les bras autour de lui, tes doigts se faufilent jusqu’à l’ouverture de la robe. Tu veux rien abîmer, alors t’es délicat, tu fais attention. Tu te décolle seulement de lui quand t’as plus le choix, pour lui retirer doucement la robe, que tu poses avec tout autant de délicatesse. Tu te reconcentre sur ton amoureux, tu reviens contre son corps, tu le guide jusqu’à votre lit. C’est pas dans vos habitudes de faire l’amour, d’e faire doucement mais tu veux lui montrer à quel point tu l’aimes et tu sais que ça passe par le sexe. C’est comme ça entre vous, depuis le début c’est votre dynamique. Mais après tout ce qu’il s’est dit, tout ce qu’il s’est passé t’as besoin de lui prouver que tu peux faire les choses bien. Au dessus de lui, tu le regarde de haut en bas, encore silencieux. T’as pas besoin de parler, il sait déjà tout ce que tu ressens et t’es pas doué pour manier les mots. Toi, tu préfères montrer. C’est pour ça que tu l’embrasse si doucement, que tes mains caresses son corps comme pour la première fois. « tu veux me déshabiller ? » demande soufflée, peut-être que lui aussi veut te découvrir à nouveau.
Tu n'aurais jamais pensé que tu allais faire quelque chose comme ça, ou même lui dire ce que tu venais de lui dire. Mais, inconsciemment, dans cette demande, c'était aussi une manière de reprendre confiance en toi et surtout faire en sorte de te dire que tu étais celui qui choisissait pour toi, pas les autres. Quand les choses étaient presque sauvages par moment, c'était une toute autre histoire qui était en train de se dérouler. Douceur contre les lèvres, douceur dans les mouvements qui étaient effectués envers toi. Tu le sentais terriblement délicat dans ses mouvements, tu savais très bien qu'il ne voulait pas faire quelque chose à la robe, mais tu avais notamment l'impression qu'il ne voulait pas faire quelque chose à ta propre personne. La robe mise sur le côté pour qu'elle ne soit pas abimé dans tout ça, tu le laissais revenir contre toi, cette chaleur dont tu avais manqué. Tu le laissais alors t'allonger contre le lit, tu avais l'impression de revivre cette première fois avec lui, parce qu'il était celui qui avait pris ta virginité après tout. « tu veux me déshabiller ? », ton corps réagissait à ses caresses délicates, tu en réclamais plus de ce genre, tu réclamais encore plus de cette douceur. Tu lui faisais alors un signe de tête positif, tu retirais alors délicatement chaque vêtement qu'il pouvait porter sur lui, avec son aide, puis vous voilà nu l'un contre l'autre. Tu revenais doucement contre ses lèvres, profitant encore et encore de la délicatesse des mouvements de River contre toi.
Ton ventre se tord, d'une manière si délicisue. T'avais presque oublié ce sentiment de légerté, vous qui êtes si souvent pressés. Tu lèves les bras, tu bouges un peu tes hanches pour l'aider à vous débarasser de tes vêtements, tu reviens tout contre lui, tu l'embrasse, tu le caresse, tu le cajoles. T'avais tellement besoin de le retrouver que t'as presque peur de faire un faux pas, qu'il te repousse encore. Tu veux pas casser la confiance que t'es en train de récuperer peu à peu. Cette soirée là, tu profite de chaque seconde qu'il veut bien te donner, t'embrasse tout ce que tu peux, tu lui murmure des mots doux, des je t'aime à la pelle. Il t'as manqué ares, et tu veux plus jamais revivre une situation pareille. T'as encore envie de pleurer, mais cette fois tu te retiens parce que c'est pas le moment, mais c'est trop d'émotions mélangées. Le soulagement de le retrouver surtout, t'as bien cru qu'il n'allait jamais te pardonner. Tes coups de hanches sont les plus doux du monde, tes gémissements sont presque soufflés à son oreille. Tu prends le temps de lui montrer à quel point du l'aime. à la fin, t'es pas essouflé comme d'habitude, ta respiration est plus rapide mais surtout tu souris. T'es plein d'amour, et t'es tellement heureux d'être là. Tu le serre contre toi, encore, plus fort qu'au début. Tu le câlines, le bout de ton nez contre son épaule, et tu rompts seulement le silence pour murmurer, "je... je veux des enfants avec toi." tu lui dit même pas pour lui faire plaisir, mais depuis tout ce bazar t'as compris un tas de choses. Tu veux fonder une famille avec lui, t'es prêt.
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Dim 11 Sep - 17:00