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Cameron & Hayden
Sortir de l’hôpital lui avait fait un bien fou cependant malheureusement, tristement pour lui, il n’avait pu retrouver tous ses repères. A cause des chaleurs qui dominaient la ville de Los Angeles, son quartier avait été victime de feu violent et de ce fait, par précaution, Hayden avait été interdit de retourner dans son appartement. C’était compréhensible cependant ça ne l’avait pas empêché d’être perturbé, il y avait de nombreuses choses auxquelles il tenait, des souvenirs, des photographies qu’il ne souhaitait perdre pour rien au monde cependant ce n’était pas comme s’il avait le choix. Comme tout le monde, il devrait prendre son mal en patience… Ainsi, sa convalescence ce n’était pas dans son propre logement qu’il le passait mais dans le studio de sa sœur. Puisque celui-ci n’était pas loué en ce moment, il avait été plutôt chanceux et ça l’aurait embêté de devoir vivre dans la villa de ses parents pendant son repos. Non pas qu’il n’était pas proche de ces derniers, au contraire, hors sa mère ne l’aurait sûrement pas lâché, il n’aurait pas eu de temps pour lui et plus que tout, Hayden avait besoin de son indépendance et de tranquillité. C’était vrai que l’appartement de Kaitlyn n’était pas aussi grand que le sien mais il s’en satisferait pendant quelques temps puis si jamais il ne le supportait plus, il pourrait toujours en louer un autre provisoirement.
Toutefois, pour l’instant, il profitait de sa convalescence pour se reposer, écoutant sagement les conseils du médecin même si c’était frustrant de ne pas pouvoir bouger comme il le souhaiterait. Hayden était un sportif dans l’âme et rien que ne pas avoir le droit de courir afin de se dégourdir les jambes, c’était horrible, cependant il savait mieux que personne que s’il désirait récupérer correctement, il ne devait pas jouer aux imbéciles. Il avait assez galéré par le passé, il refusait donc d’être déraisonnable même si c’était difficile. A la place, il était installé confortablement sur le canapé, une glace entre les lèvres tandis qu’il regardait un film sur la télévision… Voilà comment il occupait ses journées la plupart du temps, soit il lisait, soit il regardait la télé, soit il pianotait sur son téléphone ou traînait sur internet, dormir n’était même pas une option. Heureusement, sa sœur passait le voir parfois, ce week-end ils étaient allés ensemble manger chez leurs parents mais autant dire que le temps lui paraissait particulièrement long. Pour aujourd’hui, ce qui le sortit de ses rêveries, ce n’était non pas le film dans lequel il était plongé, mais la sonnerie de l’appartement qui lui fit arquer un sourcil. Il aurait dû deviner qui c’était cependant sur l’instant il n’y avait pas songé, se disant qu’il n’attendait aucune visite… A croire que son coéquipier avait voulu lui faire une surprise, ou vérifier que Hayden respectait sa convalescence et ne faisait pas n’importe quoi, puisque c’était ce dernier qui se trouvait sur le pas de la porte.
Une nonchalance se reflétait dans ses pupilles, loin de la douceur et la vulnérabilité qu’il avait pu lui arborer quand il était encore hospitalisé, toutefois il n’avait rien dit, il ne s’était pas braqué non plus puis s’était contenté de se pousser afin de le laisser rentrer. « Tu ne m’as pas prévenu que tu venais. » Il aurait pu être dehors ou même ailleurs et puisqu’ils s’échangeaient par message depuis sa sortie, il n’aurait pas pensé que son camarade se présente chez lui à l’improviste. « Je ne m’attendais pas à te voir. » Et s’il continuait d’être assez neutre, qu’il semblait prendre plaisir à râler, il n’était pas spécialement mécontent de sa visite non plus. Cameron avait passé la majorité de ses journées auprès de lui à l’hôpital donc devoir passé soudainement ces jours sans, ça lui avait fait bizarre, même si à ce sujet, il le nierait jusque dans sa tombe s’il le fallait. Hors, peut-être que oui, sa présence lui avait manqué un petit peu et que ça lui faisait du bien de le voir aujourd’hui.
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Cameron & Hayden
Cela faisait quelques jours que Cameron avait repris le travail. Hayden était sorti de l’hôpital, de ce fait, ce n’était pas comme s’il pouvait avoir des congés à volonté et même, il aimait bien trop son job pour en rester éloigné trop longtemps. Certes, cela avait été nécessaire pour lui de prendre quelques jours lors de l’hospitalisation d’Hayden, car il souhaitait être là pour lui, mais maintenant il fallait bien qu’il reprenne une rythme plus ou moins normal. Enfin, normal… Plutôt compliqué sachant que pendant l’hospitalisation d’Hayden, Cameron avait dû quitter son appartement à cause de feux violents qui s’étaient déclarés dans son quartier. Autrement dit, il était retourné vivre chez sa sœur aînée à Venice dans le Westside. Cette dernière s’était quelque peu moquée de lui dans le sens où cela faisait peu qu’il avait emménagé dans son loft et voilà qu’il avait dû quitter celui-ci par mesure de sécurité. Dans le fond, ce n’était pas plus mal étant donné qu’il était ainsi juste à côté de la plage et pouvait donc plus facilement profiter des vagues, mais bon… Il avait tout de même hâte de pouvoir regagner son loft. Après tout, ce n’est pas pareil entouré et même s’il adorait sa sœur aînée, il savait aussi qu’il aimait sa solitude par moment.
En tout cas, malgré tout le stress de cette dernière semaine, Cameron était tout de même ravi d’avoir repris son rythme, car c’était une façon pour lui de penser à autre chose pendant plusieurs heures. Mais forcément, il ne pouvait s’empêcher de penser fréquemment à son coéquipier… D’une part parce qu’il continuait à s’inquièter, mais aussi parce que ce n’était pas du tout pareil de travailler sans lui et il n’avait qu’une hâte : qu’il revienne. Mais bon, il fallait avant tout qu’il fasse attention à sa convalescence, qu’il se remette en forme et seulement après penser à revenir au travail. Voilà sûrement pourquoi, après une énième journée plutôt intense, mais sans encombre, Cameron avait décidé de lui rendre visite. En effet, il souhaitait s’assurer qu’Hayden allait toujours bien et même s’il avait de ses nouvelles par messages ce n’était pas la même chose que de le voir en vrai. Et puis bon… Il fallait bien avouer qu’après avoir passé une semaine à aller le voir tous les jours à l’hôpital, c’était vraiment étrange de ne plus le voir aussi souvent. Alors oui, Hayden lui manquait, c’était évident.
Ainsi dont, après avoir pris une bonne douche puis enfilé un pantalon et une chemise légère noire, Cameron s’était décidé à se rendre dans le centre ville à l’adresse indiquée par Hayden. Certes, il n’avait pas annoncé à ce dernier qu’il comptait passer, mais bon…Tant qu’il était en convalescence il avait un droit de visite, non ? En tout cas, Cameron prenait le gauche, car il souhaitait vraiment s’assurer que tout allait bien pour son coéquipier. Et c’est ainsi qu’il se retrouva devant sa porte, un sourire sur les lèvres. « Tu ne m’as pas prévenu que tu venais. » Cameron haussa vaguement les épaules en souriant, tout en entrant dans le logement provisoire d’Hayden. En effet, tout comme lui, il avait dû quitter son appartement le temps que les incendies se calment. « Je ne m’attendais pas à te voir. » Alors, après avoir regardé rapidement autour de lui, Cameron s’était tourné vers Hayden, sans quitter son sourire, pour finalement dire. « Je passais dans le quartier et je me suis dit que je pouvais venir te dire bonjour. » Puis voyant qu’Hayden n’était pas totalement convaincu, il ajouta. « Oui, bon, je voulais voir si tu allais bien, car ce n’est pas la même chose par portables interposés. » Et ce, même s’il était ravi d’avoir des nouvelles d’Hayden par texto, il n’en demeurait pas moins qu’il préférait le voir en direct. Il posa alors son regard sur la télé allumée. « Ah désolé, je t’ai coupé devant un film ? Tu regardais quoi ? » Oui, il était curieux, mais en même temps, il se demandait quand même quel genre de film son coéquipier pouvait bien regarder.
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Cameron & Hayden
Oui, se retrouver soudainement face à sa solitude, ça lui avait fait bizarre et même s’il ne s’était pas senti mal à cause de cela, qu’il avait rapidement retrouvé ses marques, ce serait mentir de dire qu’il n’avait pas pensé à Cameron parfois. Il se remémorait leurs conversations à l’hôpital, il se remémorait leurs mains entrelacées, ce baiser qu’ils avaient échangé et tous les gestes doux que son coéquipier avait effectué dans le but de prendre soin de lui. Et à chaque fois qu’il y songeait, à chaque fois Hayden secouait doucement sa tête puis soufflait parce qu’il ne devrait pas penser ainsi, il ne devrait pas s’habituer à la présence de son camarade et encore moins en manquer. Pourtant, son cœur s’était réellement agité en découvrant qui était son visiteur surprise parce que contrairement à ce qu’il affichait, ça lui faisait plaisir de le voir, cela le rassurait également… Il pensait que tout changerait lorsqu’il aurait retrouvé tous ses repères néanmoins c’était faux, rien n’avait changé ; ses émotions restaient les mêmes et il n’était pas capable de les effacer ou de les modifier. Probablement même que s’il écoutait son corps, il l’aurait serré dans ses bras, parce que son contact et sa présence lui avait bien plus manqué que ce qu’il avouait. Ce n’était pas normal d’être autant dépendant d’un individu et c’était sûrement la raison pour laquelle, Hayden n’aurait jamais dû le laisser rentrer ; il aurait dû inventer une excuse, trouver un prétexte pour l’obliger à partir toutefois il en avait été incapable… Tout ce que lui avait fait avait été de se décaler, sa glace en main, de manière à l’inviter à l’intérieur puis refermer derrière lui.
L’un de ses sourcils s’arqua machinalement à la remarque du plus âgé, ne croyant pas un seul instant à ce que ce dernier répliquait. Il se doutait pertinemment que si sa visite avait été improvisée, elle ne l’était pas autant non plus. « Dis le simplement si je te manquais, ça marche aussi. » Hayden avait aussitôt accompagné ses paroles d’un clin d’œil, taquin, parce qu’il savait dans le fond que c’était le cas – ou peut-être l’espérait-il ? – bien que oui, au vu de comment Cameron avait veillé sur lui, ce n’était pas étonnant qu’il se fasse encore du souci pour lui. « Mais je vais bien. » Mis à part le temps qui lui paraissait long, il ne se portait pas trop mal. Il haussa les épaules ensuite, s’en fichant quelque peu d’avoir été coupé dans ce qu’il regardait, il pouvait le relancer quand il le désirait. « Un truc sur Netflix, je sais plus le titre. » Un film d’action et de suspens, c’était ce qu’il préférait. « Je te sers quelque chose à boire ? » Puisque son coéquipier s’était invité, il fallait bien qu’il montre un peu d’hospitalité, non ?
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Cameron & Hayden
Bien évidemment que si Cameron était passé voir Hayden ce n’était pas parce qu’il passait dans le quartier, mais bien parce qu’il voulait s’assurer que ce dernier allait bien. Après tout, par messages ce n’était pas pareil, les gens peuvent dire des choses sans que ce soit l’entière vérité, dans la vie de tous les jours aussi, mais au moins à la différence des messages, là au moins il pouvait voir le visage de son coéquipier. Et autant dire que son visage lui manquait quelque peu… Car après l’avoir vu non stop pendant près d’une semaine, cela avait vraiment perturbé Cameron de devoir reprendre son rythme de travail et ne plus voir Hayden aussi souvent. C’est qu’il avait fini par s’habituer à sa présence, alors forcément, l’absence c’était compliqué à gérer. Alors oui, s’il était venu le voir c’était bien parce qu’il en avait eu envie et non pas parce qu’il passait dans le quartier. Il avait d’ailleurs rectifié la chose en voyant qu’Hayden n’était pas convaincu par son explication. « Dis le simplement si je te manquais, ça marche aussi. » Cette phrase accompagnée d’un petit clin d’œil et voilà que le cœur de Cameron s’emballait un petit peu. Alors ce dernier, esquissa un sourire amusé en disant simplement. « Certes, ça marche aussi. » En même temps, Hayden devait se douter que oui, forcément, il lui manquait, beaucoup même. Et le plus âgé espérait un peu que ce soit la même chose de son côté. « Mais je vais bien. » « Je suis ravi de l’entendre ! » Certes, il l’avait lu par message, mais comme dit, ce n’était vraiment pas la même chose à ses yeux. Alors forcément, entendre Hayden le dire, cela le rassurait quelque peu.
C’est alors qu’il posa son regard sur la télé, se disant qu’effectivement il avait bien dû le couper dans un film avec son arrivée surprise. Oups. « Un truc sur Netflix, je sais plus le titre. » Cameron hocha la tête en se tournant une nouvelle fois vers Hayden. Ah Netflix… C’était quand même bien pratique et il fallait bien avouer que ce n’était pas rare pour l’ancien militaire de se poser sur son canapé devant celle-ci. Il n’était pas aussi addict que certaines personnes peuvent l’être, mais il n’en demeurait pas moins que cela faisait du bien de temps à autres de se regarder un film ou une série et il fallait bien avouer que Netflix avait du choix. « Je te sers quelque chose à boire ? » Pendant quelques instants il réfléchit avant de choisir la boisson qui ne lui faisait jamais défaut. « Oui s'il te plait. Je pourrais avoir un café ? » Oui, Cameron pouvait en boire à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, ce qui n’était pas forcément particulièrement bon, mais il aimait bien trop cette boisson pour penser boire autre chose dans l’immédiat. Et puis bon, vu toute la caféine qu’il s’était enfilé à l’hôpital, il fallait bien avouer qu’il s’était d’autant plus habitué à en boire. Il avait même doublé sa consommation… Mais bon, il s’était tellement habitué qu’il lui en fallait beaucoup pour que cela fasse effet, et de ce fait, il en prenait surtout pour le plaisir. « Au fait, ça va, tu ne trouves pas le temps trop long ? » Après tout, il savait pertinemment que tout comme lui, Hayden avait dû mal à tenir en place bien longtemps.
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Cameron & Hayden
D’une certaine façon, bien que cela ne soit pas vraiment son appartement, c’était assez étrange de recevoir Cameron chez lui et de réussir à avoir une conversation plus ou moins normale avec ce dernier ; eux qui se disputaient toujours auparavant, oui, ça avait ce petit côté perturbant. Hayden peinait à réaliser et s’y habituer cependant en vérité, ce n’était pas si mal, ça avait même du bon même si ça continuait de l’inquiéter et le tracasser. Son point de vue sur le sujet n’avait pas changé non plus, il ne savait toujours pas ce qu’il désirait ni ce qui était mieux… Il restait perpétuellement mitigé entre le pour et le contre et en un sens, c’était quelque peu épuisant. Dans ces moments-là, quand il n’en pouvait plus de trop méditer, il lui arrivait de se dire qu’il devrait peut-être simplement prendre le premier avion, partir loin, très loin, puis ne plus jamais revenir, oublier, reconstruire sa vie ailleurs. Toutefois même si ce genre de pensées venait le hanter, Hayden s’en savait incapable, il y avait beaucoup trop de choses qui le retenait et s’il reconnaissait être lâche, il ne l’était pas autant. Les relations sociales n’étaient plus pour lui, cela faisait trois ans qu’il n’en avait plus eu, particulièrement pas avec ses coéquipiers, donc évidemment qu’il paniquait en voyant comment cela évoluait avec le plus âgé… S’il avait autant peur, c’était parce qu’il n’était pas idiot et qu’il avait parfaitement compris à quel point il s’attachait ; constater aujourd’hui encore qu’il était heureux de le voir, qu’il lui avait vraisemblablement manqué, cela le terrifiait bien plus que ce qu’il exprimait en cet instant. Parce qu’il n’avait pas envie d’abuser, parce qu’il souhaitait profiter du petit moment de répit et qu’une part de son cœur ne souhaitait pas rejeter son camarade. Pas de suite. Et c’était profondément égoïste.
« Hum. Bien sûr. » Il lui proposa de s’installer puis plaçant son bâtonnet entre les lèvres, il s’était échappé dans la cuisine afin de lui préparer son café. Il revint seulement quelques minutes plus tard, boisson en main et verre d’eau dans l’autre, avec toujours sa glace dans la bouche puis déposa le tout sur la table de salon. Ce n’était qu’ensuite qu’il s’installa sur le canapé, pas loin de son camarade, avant de reporter son attention sur ce dernier quand il reprit la parole. Est-ce que le temps ne lui paraissait pas long ? Horriblement. Il y avait tant de choses que Hayden aimerait faire et ne pouvait pas… La cicatrisation prendrait plusieurs semaines, peut-être moins s’il restait raisonnable donc il n’avait pas d’autres choix que de prendre son mal en patience. « Un peu. » Il haussa les épaules comme pour justifier le fait que malheureusement, il ne pouvait pas faire autrement. « C’est chiant de ne pas pouvoir se dépenser mais je fais avec. Ce n’est qu’une question de jours, ça ira mieux après. » Et encore une fois, il avait connu bien pire que cela donc ce n’était pas grave, il prenait sur lui puis ainsi le temps passerait plus vite. « Ce n’est pas trop dur au boulot ? » C’était un sujet qu’il n’abordait jamais par message parce qu’il avait peur des réponses qu’on lui donnerait hors poser cette question était sa façon sous-entendue de s’inquiéter pour son vis-à-vis mais aussi ses autres coéquipiers. Il n’aimait pas l’idée d’être coincé ici pendant que tous étaient en danger sur le terrain, ça le stressait à chaque fois qu’il y songeait et c’était également l’une des raisons pour laquelle, il était rassuré de voir Cameron aujourd’hui. Le voir lui permettait de constater de ses propres yeux qu’il allait bien et surtout qu’il était vivant. Cela pouvait paraître idiot pour certains hors pour Hayden c’était quelque chose d’extrêmement important.
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Cameron & Hayden
C’était amusant de voir à quel point leur manière d’agir avait évolué, car depuis l’arrivée de Cameron ils se parlaient plutôt normalement, or les deux étaient connus pour se prendre souvent la tête. A croire que le passage d’Hayden à l’hôpital avait véritablement débloqué quelque chose. Certes, ce n’était pas encore fluide et cela leur arrivait encore de s’engueuler, mais aujourd’hui ils semblaient pour le moment plutôt détendues. En même temps, vu qu’après la sortie de l’hôpital d’Hayden ils avaient continué à se parler via leurs téléphones, ce n’était donc que peu étonnant qu’ils parviennent à se parler un peu plus normalement. En tout cas, cela faisait un bien fou à Cameron de pouvoir voir Hayden. Ce dernier avait raison, il lui manquait, alors forcément il n’avait pu résister à l’envie de lui rendre une visite surprise. Peut-être n’aurait-il pas du mais d’un autre côté, s’il s’écoutait réellement, il aurait fait bien plus que lui rendre juste visite. Oui… Il aurait voulu l’enlacer à son arrivée, l’embrasser, mais il s’était mis un stop tout seul, car après tout, Hayden lui en avait déjà mis beaucoup. Donc dans le fond, même s’il s’était écouté pour lui rendre visite, il ne s’écoutait pas non plus pour tout, car il savait pertinemment qu’Hayden ne lui avait pas manqué qu’un peu, mais beaucoup…
« Hum. Bien sûr. » A force, Hayden allait avoir l’habitude que Cameron veuille toujours du café, à l’hôpital beaucoup, mais aussi lorsqu’il avait dormi chez son coéquipier… Et d’ailleurs, en repensant à tout cela, Cameron ne pu s’empêcher de sourire doucement tout en s’installant sur le canapé. En vérité, ils avaient tout de même passé de nombreux moments ensemble et son coéquipier avait beau dire le contraire, Cameron était persuadé qu’il avait dû s’habituer à sa présence. Après tout, si ce n’était pas le cas, Hayden l’aurait laissé dehors sans la moindre gêne or là… Là il l’avait laissé entrer et cela voulait tout dire. Petit à petit, Cameron prenait de la place dans sa vie, tout comme Hayden prenait de la place dans celle du plus âgé. C’est alors qu’Hayden revient avec la boisson chaude et un verre d’eau. Cameron lui demanda alors s’il ne trouvait pas le temps long. Moyen pour lui de faire la conversation, mais aussi de s’assurer dans un sens qu’il respectait bien sa convalescence. « Un peu. C’est chiant de ne pas pouvoir se dépenser mais je fais avec. Ce n’est qu’une question de jours, ça ira mieux après. » Cameron hocha la tête, quelque peu rassurer de voir qu’il faisait effectivement attention. « C’est effectivement en laissant ton corps se reposer que tu pourras alors te remettre en forme plus vite et donc pouvoir à nouveau te dépenser. » Mais il comprenait totalement la frustration de ne pas pouvoir bouger comme on le souhaiterait. Fort heureusement, comme il le disait, ce n’était plus qu’une question de jour avant que ça aille mieux.
Cameron porta alors le café à ses lèvres tandis qu’Hayden en vient à lui poser la question concernant le travail. « Ce n’est pas trop dur au boulot ? » Alors il haussa vaguement les épaules. « Cela dépend des jours. Tu connais le métier… Mais ces derniers temps ça a été. » En effet, toutes les missions étaient tout de même complexe dans le SWAT, mais dans l’ensemble, cela allait. Puis après une seconde de silence, Cameron ajouta. « Tu manques à l’équipe. » Bon, en vrai, il lui manquait surtout à lui, mais ça… C’était encore autre chose. Et puis bon, ce n’était pas comme si ce n’était pas la première fois que Cameron lui disait qu’il était indispensable dans l’équipe. En effet, c’était également ce qu’il lui avait dit lorsqu’il était venu lui parler de sa démission. Comme quoi, il avait vraiment fallut deux drames pour que Cameron se rende compte à quel point Hayden était un élément important.
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Cameron & Hayden
Juste lui et Cameron, oui, c’était définitivement étrange mais pas désagréable ; c’était exactement comme Hayden l’avait pensé à l’hôpital, quelque chose avait changé entre eux. Il n’aurait pu expliquer exactement quoi toutefois leur relation était différente de ce qu’elle était par le passé, elle était plus honnête, plus vraie également et ça c’était certainement dû à ces barrières que le plus jeune avait accepté de baisser. Après tout ce qui s’était déroulé dans leur vie, il ne pouvait pas revenir en arrière ni faire semblant… Cameron l’avait vu au plus bas, il avait deviné ses maux, probablement même certaines de ses peurs et Hayden n’était plus calmement d’être entièrement indifférent devant lui. Parce que ce serait mentir et que son coéquipier n’était plus qu’une simple connaissance à présence… Certes, il s’agissait là d’une pensée qu’il n’avait jamais avoué à haute voix et qu’il n’avouerait sûrement jamais cependant il s’était bien aperçu qu’il ne pouvait plus le traiter comme un inconnu alors qu’il pensait souvent à lui et qu’il lui était énormément reconnaissant. Oui, il souhaiterait parvenir à le forcer à sortir de son existence, à l’ignorer puis reprendre sa vie où il l’avait arrêté avant toute cette histoire hors c’était impossible. Peu importait à quel point il le voulait, il n’en était pas capable parce que ses sentiments étaient mélangés, qu’un pas avançait vers son camarade quand l’autre reculait. Pourquoi l’être-humain était si compliqué ? Pourquoi lui-même était-il si compliqué et ne parvenait-il pas à effacer tous ses doutes qui encombraient son esprit ?
Installé sur son canapé, sa glace entre les lèvres, Hayden essayait de ne pas trop y songer, préférant répondre à ce que lui demandait son collègue. Evidemment que les jours paraissaient longs cependant ce n’était rien comparé à ce que cela serait s’il n’écoutait pas les conseils du médecin donc il patientait et occupait ses journées comme il le pouvait, même si c’était vrai que parfois certaines semblaient plus dures que d’autres. « Je le sais. Je suis déjà passé par là après tout. » Une rétorque qu’il avait sorti naturellement mais sur laquelle il ne comptait pas spécialement surenchérir, le pourquoi il avait haussé les épaules en plus de ses paroles. A l’époque, ça avait été beaucoup plus long et plus que se reposer, il avait dû forcer encore et encore afin de récupérer à cent pourcents chacune de ses fonctionnalités. Ça avait été fatiguant, épuisant même, si bien qu’il avait songé à abandonner à mainte reprises hors s’il se tenait debout aujourd’hui, c’était qu’il était tenace et qu’il avait réussi donc non, il n’allait pas mourir s’il devait patienter encore quelques jours pour être sur pieds. « Tant mieux. » Apprendre que ça a été ces derniers temps, ça le rassurait énormément et le soupir discret de soulagement qu’il avait échappé malgré lui était la preuve évidente du ô combien Hayden se souciait de son équipe. Equipe à qui il manquait visiblement, une rétorque qui l’avait motivé à égarer ses iris en direction du plus âgé, son bâtonnet entre ses doigts. « Ah oui ? » Quelque chose lui disait que ce n’était pas qu’à l’équipe qu’il manquait et cette réflexion l’empêcha de contenir cette fine esquisse, un brin malicieuse, qui avait étirée ses lèvres. Ses yeux ne l’avaient pas quitté du regard, ses noyant dans ses prunelles océanes, avant qu’il n’aille croquer le reste de sa glace afin de la terminer. « C’est pour ça que tu es là ? Pour l’équipe ? » Il ne savait pas vraiment à quoi il jouait en lui posant cette question, puisqu’il connaissait très bien la réponse, hors probablement qu’une partie de lui avait envie que Cameron le lui dise de vive voix.
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Installé sur le canapé, la tasse de café encore fumant entre les mains, Cameron était heureux d’être là. En effet, cela l’avait pris comme une pulsion que de venir rendre visite à Hayden, mais il n’en demeurait pas moins qu’il ne regrettait pas un seul instant de se tenir à ses côtés. C’était fou à quel point on pouvait voir une nette évolution dans leur manière d’être l’un avec l’autre. Après tout, depuis l’arrivée de Cameron dans l’équipe du SWAT ils n’avaient eu de cesse de se prendre la tête, enfin plutôt l’ancien militaire qui prenait la tête à Hayden, et voilà que maintenant ils étaient installés sur le même canapé. Non clairement, cela semblait vraiment étrange, mais en même temps, cela faisait du bien à Cameron. Pourquoi ? Tout simplement parce que cela signifiait que tout n’était pas toujours figé et que les choses continuaient à évoluer encore et encore. Leur relation en était la preuve, car si on leur avait dit qu’ils finiraient par se parler sans trop se prendre la tête et bien…ils ne l’auraient clairement pas cru. Dire qu’au départ Cameron était persuadé qu’Hayden était vraiment insensible, alors qu’au final… Il était bien plus humain que d’autres personnes. Il s’était juste mis des barrières autour de son cœur pour éviter de souffrir à nouveau et il s’était mis à faire le vide autour de lui. Mais ça c’était sans compter la détermination de Cameron qui ne lâchait que difficilement lorsqu’il avait quelque chose en tête. Alors oui, il avait forcé, beaucoup, mais même lui n’aurait jamais pu s’imaginer qu’il finirait par ressentir des sentiments envers Hayden. Non, cela semblait totalement absurde, et pourtant c’était le cas. Et c’était d’ailleurs pour cela qu’il se sentait bien, car il le voyait…
« Je le sais. Je suis déjà passé par là après tout. » Effectivement, en faisant sa remarque Cameron avait oublié qu’Hayden avait déjà passé un certain temps à l’hôpital il y a trois ans de cela. Autrement dit, il ne savait que trop bien à quel point il était important de se reposer pour pouvoir permettre à son corps de reprendre de l’aplomb. Voilà donc pourquoi il hocha la tête en esquissant un léger sourire. Et puis, Hayden le sortit de son mauvais pas en lui demandant comment se passait le travail. Sujet plutôt étonnant dans le sens où c’était rare qu’il pose la question en tout cas, par messages il ne le faisait jamais. Alors oui, tout se passait bien, des missions compliquées il y en avait tout le temps, mais rien qui n’ait causé le moindre drame. Un coéquipier en convalescence c’était déjà suffisant. « Tant mieux. » Cameron souriait doucement en entendant son soupir de soulagement, oui c’était toujours mieux lorsque cela se passait bien. Et il ne pu s’empêcher de dire qu’Hayden manquait à l’équipe. Remarque qui surpris quelque peu ce dernier qui plongea soudainement son regard dans le sien. « Ah oui ? » Hochement vague de la tête, car déjà Cameron se retrouvait perturbé par les yeux d’Hayden plongés dans les siens, mais plus encore par ce petit sourire qui s’était posé sur ses lèvres. Oh ces lèvres… Rapidement, les yeux de Cameron avaient d’ailleurs faits la navette entre ses lèvres et son regard pour finalement se caler au fond de ses yeux. Et puis voilà, Hayden fini par croquer le reste de sa glace, la terminant au passage. Dans le fond, c’était un geste totalement anodin, mais combiné à son regard, son sourire, cela n’avait réussi qu’à faire accélérer le rythme cardiaque de Cameron. Oh comme il pouvait avoir un sacré effet sur lui…
« C’est pour ça que tu es là ? Pour l’équipe ? » A moitié amusé, à moitié gêné, Cameron porta sa main dans ses cheveux tout en souriant doucement, puis en laissant retomber sa main, il secoua sa tête avant de plonger à nouveau son regard dans celui d’Hayden. « Tu sais pertinemment que non. Je ne suis ni là pour l’équipe, ni parce que je passais dans le coin. Cela me faisait bizarre de plus te voir aussi souvent. Alors forcément, bosser et que tu ne sois pas là, c’est d’autant plus étrange pour moi. » Et Cameron émit un petit rire, car après tout ce qu’il avait pu lui dire concernant le travail, cela semblait tellement risible qu’Hayden lui manque. Mais oui, c’était la vérité, il lui manquait et c’était bien pour cela qu’il avait eu la pulsion de lui rendre visite. D’ailleurs, cela se lisait au fond de ses yeux, c’était pour ce dernier qu’il était là et non pas pour une tierce personne.
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Cameron & Hayden
En effet, croquer sa glace devant Cameron n’avait pas été un geste calculé, au contraire de son sourire et du regard intense qu’il avait plongé au fond du sien tout en lui posant la question. Lui-même n’aurait pu expliquer ce qu’il cherchait en agissant de la sorte, il n’avait pas réfléchi et avait laissé son corps bouger de lui-même sans essayer de le retenir. Ce n’était pas correcte, c’était probablement même très mal puisque adopter une telle attitude n’apportait jamais rien de bon cependant parce que justement il ne savait pas ce qu’il souhaitait, rien que pour aujourd’hui, Hayden avait décidé d’aviser. Il ne promettait rien, il n’avait rien promis non plus, il suivit simplement le flux de ses envies et taquiner son coéquipier ainsi en faisait partie… Parce qu’il avait envie de savoir, parce qu’il voulait l’entendre le lui dire, parce que ça lui plaisait de savoir qu’il avait tant d’effets sur son camarade et si ça le terrifiait, il n’était pas en mesure de calmer les battements de son cœur qui s’agitait devant une telle situation. Il y avait clairement quelque chose d’étrange qui s’était immiscé entre eux, quelque chose d’incontrôlable et qui le rendait lui-même plus dépendant que ce qu’il souhaitait admettre, tel un aimant, il voulait être près de ce garçon. S’était-il trop habitué à sa présence ces derniers jours ? Qu’est-ce qui avait commencé à se détraquer chez lui pour que sa solitude lui paraisse tout à coup bien fade et que son organe vital réagisse à cause d’un autre individu ? C’était à la fois excitant et à la fois tellement perturbant, tellement angoissant aussi. Il n’avait pas le souvenir d’avoir déjà ressenti cela pour quelqu’un, pas autant, et c’était peut-être la raison pour laquelle Hayden n’était pas en mesure de se freiner comme il le désirerait. Il était toujours perché sur cette balance, pesant le pour et le contre sans arrêt, sans jamais parvenir à une conclusion…Ce n’était pas facile, pas du tout, mais sur cet instant, le jeune homme ne réfléchissait pas. Parce que c’était vrai que son coéquipier lui avait manqué, qu’il avait enfin l’impression de souffler un peu plus maintenant qu’il était là, alors lui choisissait de se laisser porter, d’aviser plus tard à la suite… Il était naturel, il ne devait même pas se rendre compte qu’en cette soirée, il avait décidé de baisser de nouveau ses barrières et d’offrir une nouvelle opportunité au plus vieux d’entrer quelque peu dans son monde.
Son éclat n’avait pas quitté ses lèvres, amusé de constater la gêne de son collègue à cause de sa remarque et probablement son attitude aussi. « Je vois. Je crois que tu es malade, tu deviens trop dépendant de moi. » Il le taquinait parce que c’était plus fort que lui toutefois pas un seul instant il n’avait détaché ses iris des siennes, continuant de le fixer de ses yeux sombres. La vérité était qu’il ne savait pas quoi en penser mis à part le fait qu’apprendre cela lui plaisait sincèrement. « Monsieur Sloane ne peut plus se passer de moi, c’est une drôle d’ironie, pas vrai ? » Sa voix s’était faite plus suave alors qu’il s’était tourné légèrement de profil sur le canapé, son visage s’étant légèrement rapproché du sien sans jamais le quitter du regard. « Si on m’avait dit ça un jour, je ne sais pas si j’aurais pu y croire. » Pourtant il était bien là, à quelques centimètres de lui, seul un peu d’espace les tenait éloigner de l’autre et non, Hayden n’éprouvait aucunement l’intention de se reculer.
And I don't know why, I can't keep my eyes off of you
Cameron & Hayden
Cameron n’arrivait pas comprendre pleinement comment Hayden pouvait avoir un tel effet sur lui en l’espace de quelques secondes. Pour tout dire, c’était bien la première fois que cela lui arrivait à ce point. Certes, il avait déjà état attiré par des personnes, mais ce n’était pas comme avec Hayden… Car oui, il y avait plus, c’était comme si une forme de dépendance s’était créée entre les deux. En tout cas, Cameron savait pertinemment que de son côté il était devenu dépendant. Cela se ressentait car il pensait très souvent à son coéquipier, mais plus encore, il y avait cette sensation de manque. Non pas que sexuel, car certes, il avait clairement envie de recommencer, mais plus dans le sens de la présence. Après tout, pendant près d’une semaine il était resté à son chevet, ne le lâchant presque pas et voilà maintenant qu’il se retrouvait loin de lui, à nouveau chez sa sœur, devant retourner travailler et tout ça loin d’Hayden. Forcément, c’était en quelque sorte un petit choc pour lui, car il s’était alors rendu compte à quel point il aimait être prêt de lui. Et c’était d’ailleurs pour cela qu’il se trouvait à présent posé sur ce canapé : parce qu’il voulait être prêt de lui, prendre de ses nouvelles, s’assurer que tout allait bien. C’était d’ailleurs plutôt étonnant lorsqu’on savait son passé à Cameron. Après tout, à aucun moment il n’avait ressenti cela envers sa fiancée. Certes, elle lui avait manqué lorsqu’il partait en mission, mais cela n’avait pas empêché Cameron de rempiler alors qu’ils s’étaient fiancés. Donc oui, c’était vraiment étonnant, car il savait pertinemment que concernant Hayden, il aurait dû mal à couper les ponts ou à s’éloigner trop, car il finirait par sérieusement déprimer.
« Je vois. Je crois que tu es malade, tu deviens trop dépendant de moi. » Un petit sourire amusé s’était posé sur le coin de ses lèvres lorsqu’Hayden lui avait dit ça. Car oui, il devait très certainement être malade pour être aussi dépendant de son coéquipier. Il avait presque envie de lui dire qu’il devait sûrement avoir de la fièvre et que ce serait dangereux pour lui de bouger ce soir, mai il ne voulait pas mettre la charrue avant les bœufs et déjà Hayden poursuivait. « Monsieur Sloane ne peut plus se passer de moi, c’est une drôle d’ironie, pas vrai ? » Cette voix, ce sourire, ce regard… Le cœur de Cameron cognait tellement fort dans sa cage thoracique qu’il semblait prêt à vouloir sortir de sa poitrine, sa respiration s’était faite un peu plus rapide et lorsqu’Hayden s’était mis de profil pour finalement rapprocher légèrement son visage, Cameron du s’humidifier les lèvres et ensuite déglutier tout en essayant de reprendre une certaine contenance. Il n’avait qu’une envie, l’attraper par le haut et le coller tout contre lui pour faire un ballet avec ses lèvres. Oui… Hayden arrivait vraiment faire un sacré effet à Cameron et le pire c’était que ce dernier avait vraiment du mal à se contrôler et se contenir lorsqu’il faisait cela. « Si on m’avait dit ça un jour, je ne sais pas si j’aurais pu y croire. » Lui-même n’arrivait pas à croire qu’Hayden se trouvait à quelques centimètres de son visage. « Et pourtant… » Cameron s’était à son tour un petit peu rapproché, son regard ne l’ayant pas quitté un seul instant, ses dents s’étant mis à mordiller légèrement sa lèvre inférieur. Leurs souffles se mêlaient. «… pourtant c’est bien vrai, Sloane a dû mal à se passer de Reeves, qui l’eut cru ? » Il s’était lui-même mis un peu de profil et sa main était venue se poser naturellement sur la cuisse d’Hayden. Elle ne bougeait pas, elle était juste là et son sourire s’était un petit peu plus élargit tandis qu’une lueur de défi était passé au fond de ses yeux. Hayden avait vraiment un sacré don, car lorsqu’il était assis, Cameron perdait tout simplement pied et il n’avait qu’une envie : se laisser submerger.
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Mer 3 Juin - 14:58