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 /+18/ Even the best fall down sometimes (miver)

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#  /+18/ Even the best fall down sometimes (miver) - Page 2 EmptyMar 9 Juin - 22:33
Au début, avec Rafael, on a fait avec les moyens du bord. Pour me gérer, on a identifié toutes les situations, et la pire était celle-ci. Lui. Le troisième micky. Le plus indomptable de tous. Le plus destructeur et le plus coriace. Aucun de nos stratagèmes n’a marché sur lui. Les seuls ont été les médicaments à l’internat. Si bien, qu’on en est venu à cette solution : un tranquillisant. Dès lors que je dépassais les bornes et devenait incontrôlable, il était autorisé à m’en injecter. Depuis, ils ont toujours une seringue avec Eliott quelque part, pour me l’administrer si je pète une durite. Que ce soit dans la vraie vie ou sur les combats. Bien que sur le ring, leur patience et leur seuil de tolérance sont nettement plus bas, parce qu’ils savent que le combat à mort est autorisé, même si je ne veux pas en arriver là. Je ne veux plus tuer. Je ne veux plus faire de mal. A qui que ce soit, aux familles de l’intéressé, à mes proches. Je me refuse à ça, et ils savent que sur le ring, si je pousse trop la faible corde, ils doivent s’interposer. Pour le moment, ça n’est arrivé qu’une seule fois, ce qui m’a valu d’être disqualifié de la compétition. En dehors, je pète parfois des durites, mais j’arrive d’une certaine manière toujours un peu à redescendre. Le sexe et les prostitués sont là aussi pour ça, pour vider la tension de mon corps accumulée. Mais là…les dosages ne sont plus là. Tout a été chamboulé avec l’arrivée de River, et de nouvelles données sont entrées en rigueur. Des données qu’on n’avait pas planifiées. Des éventualités et des situations pas explorées. Alors forcément, face à mon pétage de câble, ils ont sortis l’artillerie lourde me mettant à terre en moins de dix secondes à la deuxième dose. Ensuite ? C’est le blackout complet.

Je reprends doucement possession de mon corps, je me sens bouger, je sens la sensation des draps doux sur ma peau nue, je sens son odeur qui flotte autour de moi. Mais je n’arrive ni à ouvrir les yeux, ni à reprendre pleinement conscience. Je flotte encore un bon moment, avant de pouvoir la chercher toujours dans mon sommeil, mes bras à l’afflux de sa peau douce, mon nez cherchant son odeur. Dans quelle position je me trouve ? Je n’en ai aucune idée, mais je colle littéralement à elle, l’emprisonne dans mes bras pour me replonger dans un sommeil partiel. Il fait carrément jour quand j’ouvre enfin un brin les yeux, sans savoir combien de temps j’ai été assommé. Je reconnais ce réveil difficile, la tête en vrac, la langue pâteuse, et les muscles endoloris. Ils ont abusé de la seringue hier soir, mais à mesure que je retrouve mes esprits, je ne sais plus. Je ne comprends pas. Tout ce que je me souviens encore, c’est le ring, et l’arrivée en boite. Ensuite…c’est juste une succession de son, d’ambiance, de choses incohérentes. Je me tourne alors, et me rends compte que River est encore là, habillé, les cheveux mouillés par une douche je suppose. Elle me regarde avec douceur, s’approche pour venir me caresser mais si j’allais ouvrir la bouche pour lui demander où sont les gars, je me coupe net. Je vois sa lèvre, bafouée et ouverte. Sa jolie lèvre. Je me redresse, en grimaçant alors qu’elle me force à ne pas bouger. Mais je ne l’écoute pas, je suis absorbé par cette lèvre et vient y déposer mon pouce ce qui la fait grimacer aussi. « Qui t’as fait ça ? »
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#  /+18/ Even the best fall down sometimes (miver) - Page 2 EmptyMer 10 Juin - 11:30
Quelques larmes m’ont échappé tout juste avant que je ne m’endorme. L’épuisement et les émotions trop violentes de cette soirée ont eu raison de moi bien que l’inquiétude envers Micky ait été la plus forte. Je m’endors collée à lui, mon visage niché dans son cou et si j’ai eu le malheur de bouger pour m’éloigner, par automatisme il m’a ramené à lui me serrant plus fermement contre lui. A-t-il peur que je parte même dans son sommeil et malgré mon insistance quant au fait que c’est la dernière chose que je souhaite faire ? Je ne sais pas. Pour tout dire, je ne sais plus ce qu’il se passe dans sa tête. Je suis perdue sur certaines choses mais certaines pour d’autres, particulièrement pour ce que j’éprouve pour lui. Malgré mon sommeil, mon cerveau cogite au point qu’une fois le jour levé je ne me sens pas reposée. Mes muscles sont endoloris et ma tête lourde. Dos à lui, je me tourne pour l’observer dormir en effleurant son visage sans pour autant le réveiller. Il a l’air si paisible que j’éprouve le regret qu’il ne puisse pas être ainsi tout le temps, heureux et apaisé. Maintenant mon cœur est aussi lourd que ma tête. Je me dégage comme je le peux et file prendre une douche pour me réveiller un peu plus. Les images de la veille se rejouent dans ma tête, ses baisers, notre danse, ses paroles … sa fureur. L’eau coupée, je me sèche, enfile un jean et un chemisier puis retourne l’observer dormir. Ça quelque chose d’apaisant de le voir ainsi même lorsqu’il s’agite et lutte pour se réveiller. La première chose que je vois ce sont ses iris nettement plus clairs que la veille mais encore assombris par endroit. Mais lui ne semble voir que ma lèvre. Il me suffit de suivre la direction de ses yeux pour comprendre. « Va doucement ! » Il grimace en se relevant, je m’inquiète aussitôt et fais de même en sentant son pouce sur ma blessure. Ça n’est pas si douloureux, sauf lorsque j’y pense. « Qui t’as fait ça ? » Silence. Donc il ne se souvient pas et immédiatement je me demande à partir de quand il a été relayé dans un coin de sa propre tête. Avant la danse ? Avant l’orgasme qu’il m’a donné ? Mon manque de réaction semble être un début de réponse à sa façon de se tendre. « Tu l’as pas fait exprès. » Je m’empresse de dire mais il s’éloigne encore une fois et mon cœur se serre. « Arrête, fais pas ça Micky, c’était pas ta faute. C’est l’autre toi qui a perdu les pédales … » Je sens mon regard se brouiller de larmes. Je suis fatiguée, inquiète et surtout paniquée à l’idée qu’il me repousse déjà. « T’y es pour rien, même quand tu deviens violent … t’y es pour rien. » Il aurait pu tuer ce type, je l’ai compris. Il a été prêt à défoncer son meilleur ami, c’est dire, mais ce n’est pas de sa faute. Ça ne le sera jamais et moi je ne le considère pas comme coupable. J’en suis incapable.
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#  /+18/ Even the best fall down sometimes (miver) - Page 2 EmptyMer 10 Juin - 14:25
Je suis de nouveau moi-même, parce que je le sais. Je le sens. Mais surtout, je ne me souviens plus. Ce sont les résultantes d’une crise sévère qui a dû avoir lieu hier soir. Assez pour qu’ils osent m’administrer une seringue. Mais, quand je sens River près de moi, qui me regarde comme si elle savait, je sais qu’elle était là aussi. Je sais que quelque part, j’ai merdé, et je commence doucement à repartir dans un retrait et une culpabilité monstre lorsque je vois sa lèvre fendue. Je ne l’écoute pas, et me relève pour venir caresser sa blessure. Ma voix est la mienne, mais reste autoritaire. Ses yeux changent, son regard aussi, et je ne saurai dire ce qu’elle pense mais je comprends doucement qu’elle est en train d’assembler quelque chose dans sa tête. Aussi bien que la mienne, qui par ce silence, me montre que mes craintes sont fondées. Par réflexe, j’enlève mes doigts, et je me recule un peu plus. « Tu ‘las pas fait exprès » dit-elle avec une once de panique dans sa voix. « Mais je l’ai fait. » Je passe une main dans mes cheveux, et décide de me lever pour me séparer d’elle au maximum. Mes jambes ont du mal à me tenir debout, mais je me retiens du meuble le plus proche, avant de me caler comme je peux. Merde, je l’ai frappé. Je lui ai fait du mal. J’avais peur de ça, parce qu’il est horrible. Il n’a pas d’âme. Ce n’est qu’une bête, et si je tenais vraiment à elle, je n’aurai jamais dû la laisser m’approcher autant, je n’aurai jamais dû rentrer dans ma vie comme ça. « Arrête, fais pas ça Micky, ce n’était pas ta faute. C’est l’autre toi qui a perdu les pédales… » Ses paroles me font mal. Parce qu’elle sait. Sans avoir à lui dire, elle a compris. Elle l’a vu aussi, et dieu seul sait ce qu’il a pu lui faire. Ce qu’il a osé lui faire. Merde. Merde. « T’y es pour rien, même quand tu deviens violent…t’y es pour rien » Je n’arrive pas à m’empêcher de rugir, la faisant sursauter, son regard déjà brouiller par les larmes : « BIEN SUR QUE J’Y SUIS POUR QUELQUE CHOSE ! C’EST MOI, RIVER ! C’EST MOI QUI T’ES FRAPPE ! » Parce que même si je ne le veux pas, j’en subis les conséquences, toujours. C’est moi qu’ils ont enfermé. Moi qu’ils ont drogué pour le contrôler lui. Elle a beau être resté, elle a beau essayé de comprendre – comme le prédisait Eli et Rafe, ça ne change rien. Je ne le contrôle toujours pas lui. Et si j’ai vrillé, c’est en parti à cause d’elle. Je me retourne, pour prendre un t-shirt dans mon sac, et constate des ecchymoses sur mes mains. Ce n’est pas la boxe, je le sais parce que je les protège des bandes. J’ai frappé quelqu’un. Ou plusieurs personnes hier. Et j’en ai marre de me réveiller sans savoir ce que j’ai pu faire, sans savoir s’ils ne vont pas débarquer pour m’enfermer de nouveau. Focalisé sur mes mains, je la sens s’approcher et tenter de me toucher, mais je refuse ce geste en la repoussant. « T’approches pas River. Tu ne devrais même pas être là » Non, il n’y a pas de happy endings pour moi, il n’y a pas de bonheur ou de remède pour moi. Il n’y a pas de femme au superpouvoir, ni d’avenir possible. Je suis juste condamné à airer avec moi-même, tout en luttant pour ma propre santé mentale.
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#  /+18/ Even the best fall down sometimes (miver) - Page 2 EmptyMer 10 Juin - 15:43
« Mais je l’ai fait. » Je ne le sens pas. A partir du moment où il a commencé à prendre de la distance j’ai compris que j’allais devoir me battre pour qu’il ne me rejette pas comme j’en ai peur. Je ne le supporterais pas. Je ne peux pas le perdre, pas maintenant, certainement pas alors que je suis en train de faire exactement ce que j’avais prédit : tomber amoureuse de lui. Le voir s’éloigner physiquement me fait du mal. J’aurais pu lui mentir mais à quoi bon ? Je déteste ça et il aurait fini par l’apprendre. Et puis nous devons parler même si j’aurais préféré qu’on le fasse dans une autre situation. « BIEN SUR QUE J’Y SUIS POUR QUELQUE CHOSE ! C’EST MOI, RIVER ! C’EST MOI QUI T’ES FRAPPE ! » Je sursaute puis frissonne. Je déteste qu’on me crie dessus, j’ai l’impression d’être une moins que rien, une petite fille qu’on puni. C’est exactement ce que je redeviens là : une petite fille effrayée à l’idée d’être rejetée. La petite fille qui avait un crush pour cet homme qui pourtant se moquait d’elle. Une petite fille qui reste attachée à lui quoi qu’il advienne. Mais cette petite fille est supposée avoir grandi alors je rassemble mon courage, quitte le lit et m’approche de lui. « T’approches pas River. Tu ne devrais même pas être là » Encore une fois il me repousse et là, malgré toute la patience dont je suis capable, je craque. « NON ! » Plantée devant lui, sûre de moi comme jamais, je plante mon regard et laisse la fierté que j’ai hérité de ma famille prendre le dessus. « Je suis là où je suis supposée être, t’as aucun droit de me dire l’inverse ! » Je croise les bras contre ma poitrine, sourcils froncés. « Tu ne m’as pas frappé ! Tu frappais le type qui m’a mis la main au cul et m’a embrassé de force. Tu as frappé Eliott, mais moi tu m’as repoussé sans faire attention à ce que tu faisais. Ça … » Dis-je en montrant ma lèvre. « C’était accidentel ! Le toi d’hier ne m’a pas fait de mal, pas une seule fois ! Alors d’accord t’étais violent et ça aurait pu mal se terminer, et alors Micky ?! Des hommes qui n’ont pas à être torturé comme tu l’es sans arrêt tuent pour moins que ça, toi tu ne te contrôle pas. » Ma voix augmente d’un ton, exprime la colère qu’il a éveillé en me rejetant. Je me mets à rire nerveusement et ajoute : « Peut-être que je devrais pas être là, mais tu sais quoi ? Je m’en moque ! Je t’avais prévenu, Micky, je t’ai dit que j’allais tomber amoureuse de toi … de toi sous toutes tes facettes, les plus belles comme les plus difficiles. » Je marche comme ça, plus souvent avec mon cœur qu’avec ma tête et lui, il a tout chamboulé. En peu de temps à perturber tout mon monde … en bien. « Je n’avais pas peur pour le connard que tu frappais, je n’avais pas peur pour moi, j’ai paniqué quand j’ai vu Rafael injecté cette merde dans ton cou. J’ai eu peur pour toi, peur de te perdre. » Pour une fois je remercie ma colère, elle qui m’empêche de pleurer alors que je sens la panique toujours dans un coin, prête à refaire surface n’importe quand. « Alors vas-y, ose me dire un peu de dégager, Micky et crois-moi que je vais te coller une gifle si forte que c’est l’autre qui va revenir et il va vite se rendre compte que m’énerver n’est pas une bonne idée ! » Mon regard s’est lui aussi assombri et le défie d’oser me dire ça, il ne risque pas de comprendre ma fureur. « Je ne te laisserai pas me rejeter, me prendre mon bonheur et dire merde au fait que je t’aime. »
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#  /+18/ Even the best fall down sometimes (miver) - Page 2 EmptyMer 10 Juin - 21:14
« NON ! » Sa voix est radicale. Aussi radical que ma position qu’elle ne me touche pas. Parce que je refuse que je lui fasse mal à nouveau. Il faut que j’arrête de foutre en l’air tout, il faut que je la laisse partir pour son bien, quitte à me condamner à vie sans doute. Je ferai ça pour elle, parce qu’elle mérite mieux qu’un dégénéré mental. « Je suis là où je suis supposée être, t’as aucun droit de me dire l’inverse ! » River me semble étrangère, soudainement. Parce que même si elle avait parfois des positions, elle ne m’a jamais crié dessus, ni même regarder de cette manière. « Tu ne m’as pas frappé. Tu frappais le type qui m’a mis la main au cul et m’a embrassé de force » Cette simple phrase ravive une force en moi, et je serre des poids instantanément. Qu’un autre type la touche me met déjà hors de moi, mais entendre qu’un lui forcer la main et la toucher sans consentement, ça décuple tout. « Tu as frappé Eliott, mais moi tu m’as repoussé sans faire attention à ce que tu faisais. Ça… C’était accidentel ! » Après avoir désigné sa lèvre, et j’ai envie de la croire, j’ai envie de croire qu’une part de moi ne voulait pas la blesser, mais je suis littéralement perdu. Parce qu’il a encore tout pris, ce type. Mon corps, mon esprit, mes souvenirs. « Le toi t’hier ne m’a pas fait de mal, pas une seule fois ! Alors d’accord t’étais violent et ça aurait pu mal se terminer et alors Micky ?! Des hommes qui n’ont pas à être torturé comme tu l’es sans arrêt pour moins que ça, toi tu ne te contrôle pas » Instinctivement, je me mets à faire les cents pas, parce que je sens que ma tête va exploser. Elle ne comprend pas. Non, ça aurait pu mal tourner, ça allait mal tourner. Ce type est taré. C’est un meurtrier, un salopard qui se fiche royalement de ce qui peut lui arriver. « Peut-être que je devrais pas être là, mais tu sais quoi ? Je m’en moque ! Je t’avais prévenu, Micky, je t’ai dit que j’allais tomber amoureuse de toi…de toi sous toutes tes facettes, les plus belles comme els plus difficiles » « Arrêtes ! » Je mets une main sur ma tempe, parce que je ne veux pas croire qu’elle puisse aimer cet homme. Je ne comprends pas comment lui, il a réussi à l’atteindre elle. Comment il bousille encore tout. « Je n’avais pas peur pour le connard que tu frappais, je n’avais pas peur pour moi, j’ai paniqué quand j’ai vu Rafael injecté cette merde dans ton cou. J’ai eu peur pour toi, peur de te perdre….Alors vas-y, ose me dire un peu de dégager, Micky, et crois-moi que je vais te coller une gifle si fort que c’est l’autre qui va revenir et il va vite se rendre compte que m’énerver n’est pas une bonne idée ! » Si je n’étais pas aussi mal, si je sentais pas cette rage, cette haine envers lui monter, j’aurai presque souris. Mais je ne peux pas, parce que je suis à la merci de ma propre faiblesse : moi-même. « Je ne te laisserai pas me rejeter, me prendre mon bonheur et dire merde au fait que je t’aime » Je secoue la tête avant de la regarder, et d’hurler : « TU DEVRAIS PAS M’AIMER ! »   Parce que c’est le cas, elle devrait fuir. Je l’avais prévenu, je lui avais dit qu’elle devait fuir et ne pas s’accrocher. C’est totalement contradictoire avec ce que j’ai osé lui demander, justement. Parce que je me sentais égoïste, que pendant une seconde, je pensais pouvoir croire qu’il fallait qu’elle soit au côté pour que j’arrive à me contrôler, mais j’étais loin de comprendre que j’avais simplement tort. « TU PEUX PAS AIMER CET ENFOIRE QUE JE SUIS ! TU NE COMPRENDS PAS, CE TYPE EST DANGEREUX ! IL A DEJA TUE PUTAIN ! DE SES MAINS NUES, A L’AGE DE SES PUTAINS DE 17 ANS ! »  Je montre mes mains douloureuses mais qui énormes comme elles sont ont pu saisir ce cou, et venir étrangler cet adolescent qui n’avait rien demandé.  « ET C’EST MOI QU’ON A ENFERME 4 ANS ! 4 ANS A ETRE DROGUE ET A NE PAS SORTIR DE MA CELLULE, PARCE QUE MA SALOPE DE MERE SE FICHAIT ROYALEMENT DE SON FILS. JE REFUSE QUE TU L’AIMES LUI, PARCE QUE C’EST UN MONSTRE ! UN PUTAIN D’ENCULE QUI NE MERITE MÊME PAS DE TE TOUCHER ! »  Je ne sais pas ce qui s’est passé entre eux hier soir, et ça me fou en rage de pas savoir. Savoir qu’il ait pu la toucher, l’embrasser, voire plus, ça me révulse. Je sais plus où j’en suis, je me laisse tomber sur un fauteuil, la tête dans mes mains, posté en avant. Et sans la regarder, la voix nettement plus basse, je succombe : « Je suis maniaco-dépressif, à tendance schizophrène. Comment tu peux…aimer…ça ? » Ça me paraît surréaliste, parce que non, même si je l’ai souhaité, je lui ai demandé, je ne pensais pas que le réaliser me ferait autant mal et me rendrait fou.  
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#  /+18/ Even the best fall down sometimes (miver) - Page 2 EmptyMer 10 Juin - 21:58
Toutes ces paroles sortent sans que je ne sois capable de m’arrêter. C’est ma panique et ma colère mélangée. C’est lui qui explique ma réaction, lui et son idée idiote de me repousser, de me rejeter même ! Pour une chose qu’il ne pouvait pas contrôler. Je ne suis pas d’accord et j’estime avoir mon mot à dire dans cette relation sans nom qui nous concerne tous les deux. L’envie de pleurer n’est pas très loin, je la sens, je lutte contre elle et puise dans ma colère pour lui tenir tête, pour dire ce que j’ai à dire avant qu’il ne m’arrête, avant qu’il ne me fuie. Parce que je sens que c’est ce qu’il veut faire et ça va me faire bien plus mal qu’un coup physique. « Arrête ! » Je ne l’écoute pas. Maintenant que je suis lancée, je compte bien terminer mon monologue que ça lui plaise ou non. Il doit entendre ce que j’ai à dire, il doit comprendre à quel point je me suis impliquée, à quel point je suis tombée pour lui. J’ai foncé tête baissée sans réfléchir grâce à ce qu’il m’a apporté sans même le réaliser. J’ai foncé parce que je suis bien avec lui et qu’il me fait du bien. J’ai foncé en sachant que je lui fais aussi du bien, il ne peut pas le nier même si hier était difficile, impitoyable même. « TU DEVRAIS PAS M’AIMER ! » Mes narines frémissement, mes dents se serrent seulement cette fois je ne sursaute pas. Je suis dans un tel état de fureur que je campe sur mes positions et je refuse de lui faire le plaisir de baisser les yeux, de le laisser gagner. Pas avec ce qui est en jeu. « TU PEUX PAS AIMER CET ENFOIRE QUE JE SUIS ! TU NE COMPRENDS PAS, CE TYPE EST DANGEREUX ! (…) JE REFUSE QUE TU L’AIMES LUI, PARCE QUE C’EST UN MONSTRE ! UN PUTAIN D’ENCULE QUI NE MERITE MÊME PAS DE TE TOUCHER ! » Il y a cette petite voix dans ma tête qui me crie de fuir quand il est question de meurtre, mais sûrement pas ! Je comprends ce dont mon frère voulait me protéger, ce dont il ne voulait pas me parler. Et malgré ça, je reste là. Oui, ce qu’il a fait était horrible mais que le terme soit discriminant ou non, Micky est malade. La psychologie m’a assez passionné pour que je sache que sa schizophrénie l’empêche d’être au contrôle lors de ses crises. Il a purgé sa peine pour ça, à quoi bon continuer de le juger pour un acte qu’il n’a pas pu contrôler. « Je suis maniaco-dépressif, à tendance schizophrène. Comment tu peux…aimer…ça ? » Lance-t-il plus calmement après s’être laissé tomber sur un fauteuil. Sans la moindre hésitation, je m’agenouille devant lui, pose une main sur sa cuisse tandis que l’autre le force à relever la tête. « Regarde-moi. » Demandé-je avec douceur. « Ta famille se moque de toi mais pas moi. Tu ne peux pas continuer à te considérer coupable d’un crime que tu n’as pas eu conscience de commettre, Micky.C’est toi que j’aime, champion, il faut que t’accepte que lui fait partie de toi et que moi je l’accepte. Je ne te vois pas comme un malade, je te vois comme un homme qui lutte contre ses démons. Je te vois toi. Tu n’es pas parfait et alors ? » Je m’approche un peu plus et me redresse, entourant cette fois son visage de mes deux mains. « Je ne veux plus jamais t’entendre dire que tu es un monstre … » Je le vois commencer à répliquer mais mon regard devient plus sévère. « Non, Micky ! Tu n’es pas un monstre ! Les 3/4 du temps c’est toi aux commandes et tu es bon. Tu es loyal, aimant et altruiste. Lui c’est une partie sombre de toi mais ça ne fait pas de toi un monstre. Je ne te verrais jamais comme tel. Avant que tu ne le dises, la seule façon dont tu peux me briser, me faire du mal, c’est en me rejetant. Je m’en relèverai pas. » Ça y est, les voilà mes larmes maintenant que la colère retombe. « Accepte que je t’accepte peu importe tes démons et ton passé, me rejette pas Micky parce que j’ai besoin de toi et tu as besoin de moi. »
@micky baggins /+18/ Even the best fall down sometimes (miver) - Page 2 2430122069
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#  /+18/ Even the best fall down sometimes (miver) - Page 2 EmptyJeu 11 Juin - 13:49
Elle mérite mieux. Elle mérite tellement mieux que d’être amoureuse de moi. Même si c’est ce que j’ai voulu, j’aurai dû rester cantonner à ce que j’ai toujours connu. Pour la protéger, elle. Parce qu’elle mérite que j’abandonne ce dont j’ai besoin pour qu’elle soit en sécurité. C’est tout ce que je demande et j’ai toujours voulu. Mais je savais que ce jour allait finir par arriver, ce jour où j’allais la frapper, et ça me met hors de moi. Parce qu’elle aurait dû m’écouter. Et même si elle m’assure que je ne l’ai pas fait volontairement, ça me tue à l’intérieur de moi. « Regarde-moi » Assis sur le fauteuil, elle s’agenouille devant moi, et pose une main sur ma cuisse ce qui me fait frissonner. De la tête au pied, comme si ce simple geste répercutait en moi quelque chose. Et je commence à le connaître cet effet. Je relève donc les yeux vers elle, et plante mes yeux dans les siens : « Ta famille se moque de toi mais pas moi. Tu ne peux pas te considérer coupable d’un crime que tu n’as pas eu conscience de commettre, Micky. C’est toi que j’aime, champion. Il faut que t’accepte que lui fait partie de toi et que moi je l’accepte » Je ne l’ai jamais accepté, parce qu’il est à des milliers de kilomètres de qui je suis réellement, et de qui j’ai envie d’être. Encore, l’intermédiaire entre nous deux est contrôlable, il est surtout impulsif et grande gueule, mais il ne fera jamais de mal, autant celui-là, c’est un animal enragé prêt à vous sauter à la gorge. « Je ne te vois pas comme un malade, je te vois comme un homme qui lutte contre ses démons. Je te vois toi. Tu n’es pas parfait et alors ? » Elle se relève, ses mains glissent sur mon visage, et je sens que ce contact prolongé anéanti toute forme de résistance en moi. Les dernières traces de lui s’évaporent à mesure qu’elle ose me toucher. « Je ne veux plus jamais t’entendre dire que tu es un monstre… » « Il… » « Non, Micky ! Tu n’es pas un monstre ! Les ¾ du temps c’est toi aux commandes, et tu es bon. Tu es loyal, aimant et altruiste. Lui c’est une partie sombre de toi mais ça ne fait pas de toi un monstre » J’encaisse ce qu’elle me dit, en fermant un peu les yeux, mais c’est dur. Parce que personne ne m’a osé parler comme ça. Jamais, personne. Même Rafe et Eli, je sais qu’il le craint, et qu’ils font tout pour l’éloigner, mais personne ne l’a accepté comme elle le fait. « Je ne te verrais jamais comme tel. Avant que tu ne le dises, la seule façon dont tu peux me briser, me faire du mal, c’est en me rejetant. Je ne m’en relèverai pas. »  Mes yeux ouverts à nouveau regardent ses larmes tombées, que j’essuie de mon pouce, hypnotisé par cette femme extraordinaire. « Accepte que je t’accepte peu importe tes démons et ton passé, me rejette pas Micky parce que j’ai besoin de toi et tu as besoin de moi » « C’est… » Je commence, je glisse ses mains pour me libérer et venir m’accrocher à elle, ma tête reposant sur son ventre. « Personne ne l’a accepté »  J’ai la gorge serré, si serré, que j’ai du mal à parler. Elle vient de faire là ce que personne n’a jamais fait. D’où elle sort hein ? M’était-elle tout ce temps destiné ?  « J’ai…tellement besoin de toi » J’ose dire en sentant ses mains caresser ma nuque, et je reste comme ça avant de relever la tête, une question me brûlant les lèvres. « Il…t’a touché hier soir ? » Je n’en ai pas la certitude, mais j’ai ce sentiment, comme si je pouvais entendre raisonner quelque part dans ma tête les vestiges d’un orgasme. Elle me regarde, mais ses joues s’empourprent tellement vite que ça ne fait aucun doute. « Ça…aurait dû être moi » Mon regard est désespéré, presque trop triste, énervé et dégoûté de ne pas me souvenir de son premier orgasme, de ce qu’elle a osé lui donner, sans le savoir. Merde, je le déteste. Je me déteste. Je dérive mon regard, en baissant la tête, totalement anéanti maintenant, parce qu’il m’a aussi volé la seule chose que je convoitais tant.
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#  /+18/ Even the best fall down sometimes (miver) - Page 2 EmptyVen 12 Juin - 19:23
C'est difficile de voir un homme aussi fort et aussi grand être aussi abattu. Tout mon être désire le rassurer et l'apaiser sans que je ne sois capable de l'expliquer. Il en va toujours ainsi avec Micky. Il me désarçonne, me pousse à être encore plus douce et indulgente. Tout ce que je souhaite c'est le soutenir et lui prouver à quel point il mérite d'être aimé. Qu'il se considère comme un monstre est compréhensible, à mes yeux il n'en est pas un pour autant. Il doit accepter que je ne serais jamais comme toutes ces personnes prêtes à lui cracher dessus. Je n'ai jamais été comme tout le monde, tous mes proches le savent. Je suis sans doute trop douce et trop naïve pour ce monde, mais je suis moi. Et ce moi aime un homme plus compliqué que tout ceux que j'ai connu. Sentir ses mains chasser mes larmes est une preuve supplémentaire de ce que j'avance : c'est un homme bon. Sa part d'ombre ne résume pas la personne qu'il est réellement. Le fauteuil est assez bas et moi assez redressée pour que je le domine de quelques centimètres et pourtant c'est Micky qui a tous les pouvoirs sur moi. « C’est… » Commence-t-il en posant sa tête contre mon ventre, un geste qui me fait toujours frémir. « Personne ne l’a accepté. J’ai…tellement besoin de toi » Mes doigts caressent sa nuque et tente de lui offrir le soutien dont il a tant besoin. « Parce que ces personnes ne te voient pas vraiment. » Je souffle avec sincérité. Pour ce qui est de son besoin, je le sais et je viens de lui avouer avoir moi aussi besoin de lui. Terriblement même. « Il…t’a touché hier soir ? » Sa question me fait automatiquement rougir. Il ne se souvient pas et le réaliser pleinement me fait un peu mal parce que j'aurais voulu qu'on partage ce souvenir ensemble. Je n'ai pas besoin de parler pour qu'il comprenne et la tristesse que je lis dans ses yeux me fout un coup. « Ça…aurait dû être moi » Sans un mot je le force une nouvelle fois à relever la tête et embrasse ses lèvres malgré la mienne blessée. « Quelque part c'était toi, Micky. Et ça sera toi qui me donnera ce que je veux vraiment : de la tendresse, de l'amour et être unie à toi. » Mon front contre le sien, je caresse sa joue rugueuse les yeux fermés. Je reste ainsi un instant puis me relève sous son regard intrigué. Un regard qui exprime d'autant plus l'incompréhension en me voyant retirer mon tee-shirt puis mon jean. « Lève-toi, on va aller prendre une douche. » Même si j'ai pris la mienne il n'y a pas si longtemps. D'une main tremblante je détache mon soutien-gorge et sens ma respiration s'accélérer en le laissant tomber à terre. « Je vais te montrer que c'est toi qui a le droit à mes premières fois les plus significatives. » Ce qui passe par le fait de me montrer entièrement nue à la lumière du jour. C'est un cap que je n'ai jamais réussi à franchir avec un homme. Le faire avec lui est pour moi lui prouver à quel point il compte et que le reste n'a pas d'importance. Alors je continue malgré mes légers tremblements et retire mon tanga, dernier vêtement qui couvrait ma peau.
@micky baggins /+18/ Even the best fall down sometimes (miver) - Page 2 2430122069
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#  /+18/ Even the best fall down sometimes (miver) - Page 2 EmptySam 13 Juin - 19:11
« Parce que personnes ne te voient pas vraiment. »  Mais elle si ? C’est ce qu’elle a dit non ? Elle me voit, moi. Quelque part j’y crois, parce qu’elle ne me toucherait pas autant par de gestes simples. Je sens ce qu’il se passe quand une main se pose sur moi, quand elle vient se coller à moi, m’embrasser. C’est puissant et ravageur. C’est inédit, certes, mais c’est là. Personne ne me voit comme elle me voit, elle. Qu’est-ce qu’elle y voit ? Je ne sais pas. Mais elle m’accepte. Les accepte. Ça fait toute la différence. Cependant, lorsque je m’extirpe d’elle pour venir demander s’il a osé la toucher, elle vire au cramoisi instantanément. Mes sensations et mes impressions sont fondées. Ça me tue, littéralement. Ça me tue de l’avoir laissé faire, d’avoir pris ce dont j’avais vraiment envie. Sa main me force à remonter mon regard, et elle dépose un léger baiser : « Quelque part c’était toi, Micky »  C’était moi, mais je ne m’en souviens pas. Parce que lorsqu’il prend possession de mon corps, lui, il prend tellement de place qu’il ne laisse rien sur son passage. Et peut-être qu’un jour ça changera, peut-être qu’un jour j’arriverai à vivre avec ces trois personnalités, de façon permanente. Peut-être que River va m’y aider, mais pour le moment ce n’est pas le cas. Et ça me tue de savoir qu’elle lui a donné cette chose précieuse. « Et ce sera toi qui me donnera ce que je veux vraiment : de la tendresse, de l’amour et être unie à toi. » Son front contre le mien, je me délecte de sa caresse sur ma joue, en encaissant toutes ses informations qui auraient dû me faire de nouveau vriller si elle n’était pas aussi proche de moi. Mais, je suis intrigué lorsqu’elle se relève, retire son tee-shirt et son jean face à moi. Mon regard apprécie déjà ses courbes, et ma queue commence déjà à se hisser. « Lève-toi, on va aller prendre une douche » Mais je suis bien trop absorbé par son corps que lorsqu’elle détache son soutien-gorge, je continue de la fixer, en déglutinant sauvagement. Ma gorge s’assèche face à ces melons découverts et ma queue durcie. « Je vais te montrer que c’est toi qui a le droit à mes premières fois les plus significatives. » Ses mains agrippent son tanga et le font glisser sur ses jambes. Je suis toujours assis, à la contempler entièrement nue, et elle… « T’es magnifique »Je dis dans un murmure alors qu’elle frisonne face à ce jugement positive. Je sais combien c’est dur pour elle de se tenir face à moi aussi…dénudée à la lumière du jour. Je me lève alors, vient caresser ses épaules de mes mains, avant d’enlever mon tee-shirt à mon tour. Mon buste, elle l’a déjà vu depuis des lustres, mais je m’attaque ensuite à mon short, puis à mon boxer, les yeux ancrés dans les siens. Ces derniers dérivent progressivement vers le bas, et elle se mord la lèvre. Je ne suis pas à mon zénith, mais ça viendra je le sais. J’ose prendre sa main et l’embarque : « Allons prendre cette douche alors » Je ne lui laisse pas le choix, et on se dirige nus vers la salle de bain. A part égale. Sans complexe. Juste nous. J’allume la douche, vérifie sa température, et en attendant que l’eau soit assez chaude pour se glisser dessous, je lui caresse doucement le visage avant de lui confier : « Je n’ai jamais autant eu besoin de quelqu’un que j’ai besoin de toi » Je ne l’embrasse pas encore, mais j’en meurs d’envie. A la place, je la pousse doucement dans cette douche italienne, qui vient nous mouiller instantanément. Mes lèvres se posent sur sa première épaule, remonte dans son cou et vient déposer quelques baisers sur son visage. Un peu partout en fait. Partout, sauf sur la bouche, parce que je sais que je ne me retiendrai pas cette fois-ci. En revanche, je finis par saisir le savon, et le lui tends. « Touche-moi, River » Ses yeux pétillent, comme à leurs habitudes, mais j’ajoute : « Touche-moi, partout » J’en ai besoin. J’ai besoin qu’elle s’infiltre dans chacune de mes cellules de mon corps, calme le reste de cette crise qui continue à bouillir au fond de moi. J’ai besoin de ça. J’ai besoin d’elle.
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#  /+18/ Even the best fall down sometimes (miver) - Page 2 EmptySam 13 Juin - 20:32
J’ai toujours profité du noir, toujours ! Je savais qu’on ne m’y verrait pas et c’était bien mieux ainsi. J’étais rassurée même si je n’ai jamais obtenu ce dont mon corps aurait dû avoir besoin. Avec le temps je me suis demandée si ne pas être observée n’était pas la raison pour laquelle je ne ressentais rien mais aucun homme ne m’a donné envie de me surpasser de cette manière. Je pourrais lui dire tout et n’importe quoi pour essayer de le rassurer que je ne me sentirais pas assez sincère. La seule façon pour moi de lui prouver ce qu’il me fait, que je suis sincère, c’est de me surpasser. Qu’importe si je tremble en me déshabillant et que mon cœur bat à tout rompre à cause de la panique, il me suffit de le regarder lui pour trouver le courage d’aller jusqu’au bout. Ma respiration est plus lourde et pourtant ses yeux me dévorent, apprécient ce qu’ils voient. Il n’a pas bougé du fauteuil, s’est contenté de me regarder faire. « T’es magnifique » Je frémis aussitôt en essayant d’apaiser mes craintes grâce à ces paroles. Ce n’est pas facile après des années à ne pas supporter mon image, mais je fais de mon mieux et me focalise surtout sur lui qui se lève et s’approche. Ses grandes mains sur mes épaules me font d’autant plus frissonner avant qu’il n’ôte son haut. J’ai beau travailler sur ce corps, connaître ses muscles par cœur, je ne me lasse pas de la vision de cet Apollon. Cette fois, il va plus loin et malgré ses iris qui me regardent avec intensité, mes propres yeux descendent en même temps que son boxer et ce que je vois allume une étincelle en moi. Il m’a prévenu il y a des jours de ça, et si je sais qu’il n’est pas en train de bander entièrement, ce que je vois déjà me fait frissonner … Et me donne sacrément envie de lui, de le sentir contre ma peau, en moi. « Allons prendre cette douche alors » Sa main dans la mienne, il m’attire avec lui vers la salle de bain et me laisse tout le loisir d’apprécier ses fesses ferment. Je suis déjà en train de défaillir ! L’eau allumée, Micky revient vers moi qui le dévore des yeux. Ses caresses me font soupirer doucement et fermer les yeux pour apprécier ce geste. « Je n’ai jamais autant eu besoin de quelqu’un que j’ai besoin de toi » Ses lèvres me narguent et me font gémir à peine sont-elles dans mon cou. L’étincelle se transforme en flamme et mon désir pour lui se décuple. Pourtant, lui ne semble pas s’en rendre compte. Il attrape le savon et me le tend. « Touche-moi, River » Tout ce qu’il veut ! Je suis prête à lui faire et à lui donner tout ce qu’il veut si ça lui fait du bien. Et cet écho à mes paroles de la veille me tue. « Touche-moi, partout » Ma main plus assurée attrape le savon, le fait mousser et mes pieds m’approchent un peu plus de lui. Je commence par la partie de son corps que je connais déjà. Ses épaules qui se détendent lorsque je fais pression dessus par réflexe, ses bras, ses mains, son dos et son torse. Je m’applique en veillant à quitter ses yeux le moins souvent possible. Une nouvelle dose de savon dans les mains, je ne peux m’empêcher de mordiller ma lèvre en allant m’occuper de ses jambes. Je fais de mon mieux pour ne pas voir cette érection de plus en plus imposante juste au niveau de mon visage. Je le sens se tendre à chaque fois que j’approche de sa queue sans pour autant la toucher. Ma respiration s’est accélérée, ma peau rougit de plus en plus quand je glisse mes mains sur ses fesses. Aussi fermes qu’elles en ont l’air. Ce n’est que lorsque je fais passer lentement mes doigts vers l’avant après ces minutes à le laver en douceur sur chaque parcelle de sa peau, que j’ose enfin parler. « Je suis amoureuse de toi, Micky. » Jamais, non jamais, je n’ai entendu ma voix aussi rauque. Il a éveillé du désir en moi, m’a rendu folle hier soir, mais ça … ça dépasse tout le reste et lorsqu’enfin je saisi son érection, nous frissonnons en même temps, nos regards verrouillés l’un sur l’autre alors que je commence à le caresser lentement.
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