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 How did we get here when I used to know you so well? (Roxy)

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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) - Page 2 EmptyMar 23 Juin - 22:31

How did we get here when I used to know you so well?
Juillet 2020 ~ La vie avait décidé de nous mettre face à un défi. Avant notre mariage, tout semblait simple. Depuis que l’on était liés par ces liens plus forts que tout, il semblerait qu’on se prenait pour acquis. On avait perdu de notre superbe, et pourtant, nous allions être parents. Ca aurait dû nous ressouder, mais trop d’événements en même temps avaient eu raison de nous. Ca ne changeait rien à mes sentiments, bien au contraire, mais l’inquiétude qui me gagnait était caractéristiques de maux que je méconnaissais pour pouvoir les traiter en toute objectivité. Je ne cherche pas à lui répondre pour alimenter le conflit, je n’ai pas envie qu’elle subisse cet entretien. Pour autant, je me demande comment elle ne peut pas voir qu’il s’agit uniquement d’une main tendue et que je me suis servi des procédures officielles pour l’aider. Certes le ton solennel de la lettre n’avait pas dû la rassurer, mais j’avais du mal à croire que ma femme puisse songer un seul instant que je voulais lui causer du tort, moi qui n’avais jamais rien fait pour la mettre dans une situation inconfortable. Je n’arrivais pas à croire qu’elle me blâmait en ce moment-même alors qu’elle n’avait pas pris la mesure de ses actes. « Pour la millième fois Roxy, TU NE RISQUES RIEN ! » Bon sang, la situation arrivait à me faire perdre mon calme tant elle était surréaliste. Roxy ne m’avait pas habitué à se laisser submerger de la sorte par ses émotions, elle qui préférait faire face et affronter avec force et piquant. « Je suis obligé d’en passer par là pour t’éviter la prison ou d’être démise de tes fonctions ! Tu le fais exprès ou tu ne veux pas comprendre ? » Je ne voulais pas paraitre condescendant mais j’avais l’impression qu’elle était enfermée dans une bulle déconnectée de la réalité et je peinais à la faire réagir pour l’en sortir et la connecter au moment présent. J’avais la sensation d’être impuissant, et ça me contrariait. Je bougeais nerveusement ma jambe sous mon bureau, de façon frénétique. Il n’y avait pas de débat sur un potentiel adultère. Je ne voyais pas pourquoi elle me mentirait parce que Roxy était ce genre de personne : droite et directe. Si par le passé j’avais soupçonné quelque chose avec son ex, me tromper avec un type sans valeur comme Edwards, qui ne signifiait rien à ses yeux, qui n’avait pas de passé avec elle, ça ne ferait absolument pas sens. Je remarquai cependant que quoi que je dise, elle se braquai et me fournissait des réponses réactives, sans fond, sans aucune information. Elle ne semblait pas vouloir s’ouvrir à moi, sans que je comprenne ce qui posait problème alors que nous avions toujours été très proches. « Tu vois, tu refuses de me parler. Je ne sais pas ce qu’il faut que je fasse pour que tu te confies à ton mari. » Je n’étais plus son supérieur puisque le sujet ne concernait plus le FBI mais la femme que j’avais épousée. Je me posais tout un tas de questions, à me demander où j’avais pu merder cette fois. Je ne voyais rien. Ce témoignage m’importait de moins en moins, et pourtant, ça la concernait aussi, mais j’étais effrayé qu’il existe un problème sous-jacent bien plus grand. Parce que Roxy ne me mentait jamais et elle ne cessait de le faire depuis quelques minutes, achevant de serrer mon cœur. Elle ne mentait pas parce qu’elle souhaitait le faire, mais parce qu’elle voulait paraitre forte, et à mes yeux c’était encore plus dangereux pour elle car elle ne voulait reconnaitre ses faiblesses, ni accepter de ne pas être surhumaine. Alors que je joignais mes mains aux siennes, j’assistai à une scène bouleversante. Roxy n’avait pas craqué souvent en six ans de relation, mais à la voir aujourd’hui pleurer de détresse, comme si elle les retenait depuis trop longtemps me toucha en plein cœur. « Mon amour… regarde-moi. » Je m’étais levé, m’agenouillant devant elle soudainement, récupérant ses doigts avant de poser mes mains de part et d’autre de son doux visage. Evidemment que c’était trop lourd à porter pour ses épaules. Je réalisais qu’elle s’était sentie seule, démunie, et qu’elle avait cru que je l’avais abandonnée. « Tu aurais dû dire que les conditions ne te convenaient pas. C’est important de penser à toi. » Elle avait le droit de ne pas pouvoir tout affronter tout de suite. Et le con qui lui avait mis un écervelé inexpérimenté en coéquipier, il allait avoir affaire à moi. Caressant sa joue du bout des doigts en séchant ses larmes, j’embrassai son front d’un baiser qui cherchait à la rassurer. A ses mots, mon regard s’embruma. Comment pouvait-elle penser qu’elle avait besoin de trop en faire pour me rendre fier ? Roxy ne m’avait jamais fait mauvaise impression. Bien sûr, elle m’avait déçu lors de certaines disputes, mais pas au point d’entacher l’image que j’avais d’elle. « Je n’ai jamais cessé d’être fier de toi. Pas une seule seconde. » D’autant plus alors qu’elle m’avait prouvé avoir une ressource incroyable pour mener de front sa grossesse, sa reprise du travail et un potentiel déménagement à Washington, auquel j’avais finalement renoncé. « T’as pas besoin d’en faire trop. En étant toi, ça suffit. » Je lui souris, pour lui montrer à quel point j’étais sincère, cherchant son regard et insistant de nouveau. « Je t’aime Roxy, on va fonder une famille, il est impensable que je te laisse dans une situation pareille… » J’avais surement été maladroit en lui faisant croire que j’avais raté l’avion pour son anniversaire et l’échographie de notre bébé, mais j’avais tenu à lui faire la plus belle des surprises pour lui annoncer le refus du poste à Washington, par amour pour elle. Il était donc plus qu’improbable que je veuille m’en débarrasser soudainement. Tout ce que je voulais, c’est l’aider pour qu’elle retrouve le sourire.



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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) - Page 2 EmptyJeu 25 Juin - 16:24

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Juillet 2020 ~ C'était difficile de combiner l'amour et le travail, nous l'avions toujours su. Jusque là, Blake et moi avions toujours fait en sorte de séparer entièrement les deux et de nous associer uniquement lorsque c'était nécessaire. Après notre mariage, nous avions revu notre façon de voir les choses et nous avions accepté de travailler ensemble, pire qu'il devienne mon boss, mon N+2. Je n'avais jamais vu ça comme quelque chose de fou jusqu'à ce qu'il me convoque pour me reprendre sur mes agissements. J'étais presque bornée face à ce qu'il me disait et je voyais clairement que je le faisais sortir de ses gongs. Je doutais que quiconque dans ce bâtiment puisse se vanter d'avoir un jour fait perdre son calme à l'agent Ellis, sauf peut-être moi, sa femme. Il s'agaçait une fois de plus et je serrais les dents au ton employé. Je ne supportais pas qu'il me parle ainsi même si je l'avais probablement cherché si on y regardait de plus près. Il fallait tout ça pour m'aider, était-ce la vérité ? Plus les minutes avançaient et plus je devais reconsidérer la chose. J'avais envie de redire quelque chose, de le contredire mais à quoi bon ? Si je pouvais le faire à la maison, ici, il aurait le dernier mot quoi qu'il puisse se passer. J'étais en tord, je devais me le mettre dans le crane et trouver comme rebondir en évitant de m'écraser au sol. Je ne savais pas si Jones était au courant mais si tel était le cas, il devait bien rire jaune se vantant d'avoir prévenu son cher poulain sur sa femme. « J'ai compris, chef. » répondis-je avec un ton que je n'aurais pas du aussi provocateur et je le regrettais presque instantanément. Je soufflais et passais ma main dans mes cheveux. Je déraillais complet et il le voyait, Blake le voyait mieux que quiconque, mieux que moi-même. Je ne pouvais pas continuer à jouer l'impétueuse alors que ce n'était qu'une façade pour cacher ce que je ressentais au plus profond de moi. Je n'avais pas le droit de lui mentir alors qu'on sortait à peine d'une période plus que compliquée qui malgré tout, nous avait fragilisé. Il avait l'impression que je lui mentais mais ce n'était pas le cas. Je ne faisais que dissimuler mes sentiments, ce qui en soit, n'était sans doute pas bien mieux. J'avais toujours été plus qu'honnête avec lui et rien de ce qui se passait actuellement ne devait changer ça. Je n'étais plus face à mon chef mais bel et bien face à mon mari, le père de mon futur enfant. Toutes mes barrières se baissaient finalement quand il prenait mes mains et je me laissais aller à un flot de larmes incontrôlable. Je n'avais pas envie qu'il me voit comme ça pourtant, c'était le cas. Je n'étais qu'un être humain qui avait trop supporté et qui était submergé par ce qui lui tombait dessus. J'avais envie de le rendre fier, de lui montrer combien je savais et pouvais tout encaisser mais j'avais totalement failli à ma mission. Il avait fait le tour du bureau pour s'agenouiller devant moi et je relevais les yeux vers lui, essuyant mes joues d'un revers de main. « Je ne l'avais pas réalisé jusqu'à ce qu'il dérape... » avouais-je avant de reprendre. « Je voulais revenir, reprendre ma place, que tu me regardes avec fierté, encore une fois... » Je mettais une main sur mon visage avant de réaliser que me cacher ne servait à rien. Si il y avait une personne sur cette planète qui devait me voir lorsque j'étais totalement vulnérable c'était Blake. Je me levais, l'entrainement avec moi et me blottissais dans ses bras, comme je l'avais rarement fait depuis des jours voir des semaines. J'avais besoin de sentir son odeur, sa présence et ses bras autour de moi qui me protégeait de tout. Il me rassurait et ça me faisait du bien. « Tu es sur de ça ? » Qu'être moi suffisait. Je ne quittais pas ses bras mais je le regardais, croisant son regard que je ne quittais ensuite plus. « Je t'aime aussi... même si je l'ai mal montré, même si j'ai été stupide avec toi, je t'aime plus que tout au monde. » Je ne lui déclarais pas mon amour tous les jours mais quand je le faisais, je le pensais du plus profond de mon être. J'allais reprendre du poils de la bête grâce à lui, je le savais dans mon fort intérieur.  « Je sais que le refus du poste à Washington t'a couté et que tu ne l'as fait que pour moi... Je te promets que plus jamais tu ne le regretteras parce que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour mériter ce sacrifice. » Cette entrevue avait beau avoir été un peu musclée, finalement, c'était un mal pour un bien. J'avais ouvert les yeux et j'avais compris que j'étais sur le mauvais chemin et qu'en acceptant la main tendue de mon mari, je pouvais rejoindre la route principale, celle que je n'aurais jamais du quitter. « Je ne sais pas ce que je ferai sans toi. » avouais-je d'une voix plus douce, une voix que je prenais rarement ici mais plus souvent à la maison, dans l'intimité de nos murs. Heureusement, nous étions seuls dans son grand bureau. Je relevais la tête et glissais ma main dans son cou avant de poser mes lèvres sur les siennes pour lui offrir un baiser tendre et passionné.


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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) - Page 2 EmptyJeu 25 Juin - 22:15

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Juillet 2020 ~ J’étais loin d’apprécier la conversation avec Roxy. Elle était loin d’être simple parce qu’il y avait un lien hiérarchique en conflit avec notre équilibre et le respect mutuel que nous avions en tant que mari et femme. Je n’utilisais jamais mes fonctions contre elle d’ordinaire, mais j’étais forcé de constater qu’il ne s’agissait que de l’unique solution dans notre situation. Roxy se lançait dans un conflit, et je refusais de m’y engouffrer parce que ce n’était absolument pas le but de ma convocation ici, au contraire. Mais elle m’empêchait de lui exprimer les choses correctement en faisant front comme si j’avais été capable de me comporter comme son ennemi. Si elle avait toujours été rebelle face à l’autorité, plutôt forte tête, cette fois, je sentais qu’il ne s’agissait que d’une provocation pour me faire dégoupiller, déjà suffisamment stressé et inquiet. Elle ne réalisait peut-être pas, mais son absence à la maison me pesait parce que je m’étais toujours reposé sur notre relation, notre complicité pour évacuer le stress accumulé du travail. Il n’y avait plus rien de tout ça depuis qu’elle ne rentrait plus à des heures convenables. Il ne servait à rien de répondre à Roxy quand elle agissait de la sorte. Elle était incontrôlable, elle me rappelait ses débuts à Quantico où beaucoup d’instructeurs considéraient qu’elle ne parviendrait jamais à devenir un agent du FBI. Et pourtant… elle l’avait fait. Sauf qu’aujourd’hui, je n’étais plus un instructeur dont on essaie de se payer la tête. « Fous-toi de ma gueule. » Je voulais qu’elle réalise qu’elle dépassait les bornes, mais je n’allais pas en rajouter pour autant, ça ne servait à rien. Je ne m’estimais pas être son chef, parce qu’elle était mon égale, voire bien supérieure sur de nombreux aspects. J’avais bien compris que quelque chose la contrariait et qu’il fallait gratter, la pousser un peu plus pour qu’elle admette qu’elle savait très bien ce qui la mettait dans un tel état. Généralement, j’ai tendance à lui foutre la paix. Si j’estime qu’elle n’a pas besoin de moi pour se remettre, pour avancer, je la laisse avancer à son rythme. Là, je m’y refuse, parce que la situation est alarmante, parce qu’elle est prête à tout envoyer valdinguer. La voir pleurer confirme mes doutes, et j’ai du mal à rester loin d’elle dans de tels moments. Roxy se figure que ma perception d’elle change, mais ce n’est pas le cas, ou du moins, je ne la percevrais jamais négativement. Tout ce qu’elle fait au quotidien dans notre vie va au-delà de mes espérances, et ce n’est pas une période compliquée qui y changera quelque chose. Je la vois se dissimuler un instant, comme si elle n’était pas assez belle pour que je la regarde, et pourtant, je ne la lâche pas du regard. A ses dires, j’ai un instant de réflexion, parce que je me demande ce qui peut la pousser à croire qu’elle ne me rend pas fier. Ai-je changé mon comportement ? Il n’y a qu’elle qui peut me le dire. « Tu trouves que je te regarde différemment ? Tu es ma femme Roxy, je serais toujours fier de toi. » Elle savait comme j’étais exigeant, et pour moi, Roxy était tout ce qui pouvait m’arriver de mieux. Certes la vie n’était pas toujours rose, mais si j’affrontais une tempête, je voulais l’affronter à ses côtés. Alors qu’elle se lève, elle m’attire contre elle, se blottissant contre mon corps, et je l’entoure de mes bras, tel un bouclier contre toutes les attaques extérieures. Je peux sentir sa fragilité, mais je suis persuadé que les hormones y sont pour beaucoup. Elle a besoin d’être rassurée, et ça ne lui ressemble pas tellement, mais ça ne me dérange absolument pas de découvrir une facette de sa personnalité, plus vulnérable, parce que je lui ai promis de toujours la protéger. « Certain. » Dis-je sans lâcher son regard. Elle n’a pas idée à quel point je chéris ce moment, de la retrouver un tant soit peu alors que ça fait des jours et des jours qu’on ne se voit qu’en coup de vent. A sa déclaration, je n’ai pas grand-chose à dire, alors je le lui exprime dans un baiser, caressant son dos doucement. « C’est pas grave, j’ai fait des erreurs moi aussi. » Et des bien plus graves si on considère que je l’ai presque poussée à me quitter. Je retrouvais la Roxy qui était la femme que j’aimais, et j’écoutais paisiblement sa promesse, que je notais, tout en rectifiant quand même certains de ses dires. « Non, ça ne m’a pas coûté. J’ai renoncé à Washington au moment où j’ai compris que ça te serait nocif. C’était un sacrifice bien trop grand de quitter tes repères alors que tu es enceinte et que tu as déjà vécu trop de traumatismes ces derniers temps. » Je lui avais toujours dit que j’étais prêt à faire tous les sacrifices pour elle, et je lui avais confié n’avoir jamais eu à en faire parce qu’elle les faisait toujours avant moi. Cette fois c’était un juste retour des choses, et même si Jones ne m’avait pas donné de nouvelles responsabilités, je ne l’aurais pas regretté. Sans ma femme, je n’avais plus envie de rien. « On est une équipe. Je ne t’abandonnerai pas. » Je n’allais ni la lâcher sur le plan personnel, ni au niveau professionnel. J’allais trouver un moyen de lui redonner confiance en elle pour qu’elle puisse se réaliser de nouveau. J’étais heureux qu’on soit sur le point de devenir parents dans les mois qui viennent, mais je ne voulais pas qu’elle renonce à sa carrière pour autant. Répondant à son baiser, je me laissais bercer par le moment, posant ensuite mon front sur le sien, et lui soufflant : « Maintenant fais-moi plaisir Roxy, écoute-toi, pense à ton bien-être, parce qu’il n’y a que comme ça que tu te remettras de tes émotions. » Je voulais qu’elle se prenne en compte et qu’elle n’envisage plus de faire passer qui que ce soit avant elle, le temps de se remettre, au minimum.



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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) - Page 2 EmptyVen 26 Juin - 19:33

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Juillet 2020 ~ Je dépassais les bornes, je le savais. Blake avait toujours tout fait depuis sa prise de poste pour que nos liens hiérarchiques n'influent pas sur nos relations et je balayais le tout d'un revers de main. C'était comme si je me voyais faire, moi postée en dehors de mon corps à me demander qui avait actuellement le contrôle sur les mots qui sortaient de ma bouche. Il faisait en sorte que tout s'arrange et moi, je piétinais ses efforts bêtement. Je devais me reprendre et vite, si je ne voulais pas tout perdre. Je mordais ma joue, une énième fois comme un toc de stress qui s'installait au fur et à mesure de notre conversation. Il n'aimait pas ce que je venais de lui dire et prononcer le mot « chef » n'était qu'une provocation de plus, il le savait et me répondait de la bonne façon. Je me sentais stupide et je devais sincèrement reprendre le contrôle de mes émotions. Je ne pouvais pas redevenir la Roxy que j'étais 6 ans auparavant. Celle qui ne réfléchissait qu'après avoir agi, qui était sanguine et qui ne supportait pas l'autorité. Ce portrait n'avait rien de très réjouissant et je me demandais comment Blake avait pu me supporter voir même tomber amoureux de moi. J'avais fait un long chemin depuis Quantico autant personnellement que professionnellement. Il était fou de penser qu'une erreur de jugement pouvait tout remettre en cause, moi la jeune femme forte et indestructible ou tout du moins l'image que j'en avais fait. Baisser les barrières était une sorte de soulagement comme si soudainement, je pouvais me libérer de mes chaines, de cette prison dans laquelle je m'étais enfermée depuis des jours, voir des semaines. Mon mari méritait que je fasse les choses bien, tout comme notre enfant que je portais. Pour eux, je devais accepter sa main tendue et arrêter de croire que sous prétexte que j'avais toujours été forte et impétueuse, je devais le rester ad vitam æternam. « Peut-être que c'est simplement moi qui me regarde différemment... Ce n'est absolument pas toi le problème. » Je n'avais pas envie qu'il se remette en cause alors que seul mon comportement était responsable de la situation. Je le regardais et approuvais légèrement de la tête alors que je le croyais, je l'avais toujours cru. Nous avions toujours tout combattu l'un avec l'autre, l'un à côté de l'autre, main dans la main. Notre force, nous la tirions de notre couple. Je savais qu'il était exigeant et par évidence, je voulais donc être constamment la meilleure, celle qui ne descendrait jamais du piédestal ou il m'avait mise depuis autant d'années. Ses bras m'entouraient et une fois de plus, il me rassurait. Je n'avais besoin que de lui et je serrais mes doigts sur son dos ne voulant plus quitter cette position qui m'avait bien trop manqué. La distance qui s'était installée entre nous dernièrement était tout ce que je détestais, tout ce qui potentiellement pouvait nous nuire, il fallait donc y remédier. Il reconnaissait ses erreurs ce qui ne minimisait pas les miennes mais les rendait simplement humaines. Nous avions vécu des moments compliqués depuis notre mariage, surement plus difficile à surmonter que tout ce qu'on avait vécu en 6 années de relation. C'était fou de croire que notre union avait déclenché tout ça et je préférais penser que le simple hasard du calendrier était le vrai coupable. « Oui mais tu sais aussi que pour toi, je l'aurais fait... Je t'aurais suivi n'importe où. » avouais-je avant de reprendre. « Mais je te serai infiniment reconnaissance de ton choix... Parce qu'évidemment rester ici avec ce qui arrive, c'est rassurant. » Il fallait que je commence à réellement prendre en considération ma grossesse et ce qui allait avec. Jouer la badass ça allait deux minutes mais ma vie était à un tournant décisif et avec l'aide de Blake, j'allais y arriver. « Moi non plus jamais. » Et nous étions la plus belle équipe que comptait cette planète, ça c'était une certitude. Nous n'étions pas toujours parfait et parfois, comme actuellement, il nous arrivait de trébucher, de faire de mauvais choix mais l'un avec l'autre, nous arrivions toujours à rectifier le tir. Je me sentais rassurer qu'il prolonge notre baiser quelques instants avant de poser son front contre le mien. « Oui, je te promets que je vais le faire, pas demain, pas après demain, dès maintenant. » Il fallait prendre le taureau par les cornes. Je prenais une légère inspiration avant de relever les yeux vers les siens dont je ne me lassais pas et qui je l'espérais seraient aussi ceux de notre bébé. « Je ne veux plus faire équipe avec Edwards... Je veux que tu me reprennes nos affaires en cours. J'aimerais retrouver mon équipe et reprendre doucement mes dossiers avec Amaya et les autres. » Ce que je lui demandais, je n'aurais surement jamais pu le faire avant mais il était temps. Après ma mission de terrain, j'avais besoin de retrouver mon équipe, les gens en qui j'avais confiance et avec qui je pouvais travailler dans le respect des règles et des lois du FBI. J'allais passer plus de temps au bureau et envoyer mon équipe en reconnaissance sur le terrain. En somme, j'allais m'écouter et respecter les volontés de mon mari.


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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) - Page 2 EmptyVen 26 Juin - 23:28

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Juillet 2020 ~ J’essayais de comprendre d’où pouvait venir le problème. Roxy avait des fragilités comme tout le monde, et elle parvenait généralement à les gérer avec brio. Mais son comportement n’était-il pas simplement une réaction de trop plein, un besoin de s’écrouler pour mieux remonter la pente ? Si tel était le cas, je ne la laisserais pas tomber plus bas, j’allais la remonter à la force de mes bras, comme la fois où je lui avais montré comment monter à la corde. A cette époque, mes critiques pourtant acerbes, ne l’arrêtaient pas, elle ne se laissait pas abattre ; s’il y avait un comportement à retenir de cette époque, c’était celui-là. Mais je sentais bien qu’à l’heure actuelle il était plutôt compliqué pour elle de tout mener de front, et c’était la raison pour laquelle je ne voulais pas qu’elle s’empourpre dans de mauvaises attitudes. Elle le disait elle-même, j’étais son guide, son pilier, et c’était dans ce genre de moments que j’assumais ce rôle avec joie, malgré son comportement détestable. Heureusement, elle s’apaisait petit à petit, et à ses dires, elle me fit réfléchir. Je ne savais pas bien comment aborder ce qu’elle avançait. Insinuait-elle ne pas être fière de ce qu’elle était devenue ? Avait-elle des regrets ? Elle devait faire un gros complexe d’infériorité. Aussi, je pris le temps d’inspecter son visage, de l’observer en silence, quelques instants, le temps de lui dire : « Qu’est-ce que tu veux dire par là ? » Je voulais qu’elle détaille ce qui lui passait par la tête, ne serait-ce que pour poser le doigt sur une des branches possibles du problème à traiter. J’étais prêt à tout entendre et à trouver des solutions, parce que quand je n’y voyais pas clair, elle était là pour me faire ouvrir les yeux. Roxy doutait d’elle, de ce qu’elle représentait pour moi, et elle n’avait pourtant aucun doute à se faire sur mes intentions. Je l’avais épousée, c’était un engagement que je n’avais jamais pris à la légère. Je comptais bien que Roxy soit ma seule épouse et qu’elle le reste toute ma vie durant. S’il fallait pour cela en passer par des épreuves, j’étais prêt à les surmonter avec elle. S’il fallait faire des sacrifices, je les faisais sans réfléchir bien longtemps. Beaucoup d’agents m’avaient pris pour un fou lorsque j’avais signalé que je renonçais à mon poste à Washington. La raison exacte n’avait pas été évoquée à part avec le grand patron. Je lui avais signalé que l’équilibre de ma vie personnelle passait avant ma carrière contrairement à ce que tout le monde le pensait, et que j’avais la sensation de noyer ma femme par mon ambition, et je ne voulais nous condamner, ni la placer dans une position inconfortable alors qu’elle avait déjà suffisamment encaissé comme ça. Notre mariage, notre équilibre était tout ce que j’avais de plus précieux. Roxy m’expliquait qu’elle aurait pourtant été prête à faire les efforts pour moi, et je n’en doutais pas une seule seconde. Déposant un baiser sur sa tempe, je la berçais doucement dans mes bras. « Je sais. Mais je craignais que ça ne soit trop à encaisser pour toi. Tu as déjà beaucoup fait pour moi, pour nous. » Comme me pardonner ma violence, mes mots assassins, me sauver la vie, et surtout m’aimer comme elle le faisait depuis tant d’années. « Je suis content d’avoir pris la bonne décision dans ce cas. » Au moins, elle avait un médecin qu’elle connaissait, ses amis, sa famille à proximité, et moi je pouvais travailler le cœur léger sans m’inquiéter toutes les cinq secondes. Il n’était pas question pour moi d’envisager que la grossesse de Roxy soit un poids pour elle. Je souhaitais qu’elle puisse l’aborder de manière sereine, et si le chantier était grand avec tout ce qu’elle avait vécu, j’avais pris la décision de tout réparer, de tout réaliser pour qu’elle puisse retrouver calme et sérénité. Je souris alors qu’elle avançait qu’elle allait se plier à mes exigences et prendre soin d’elle, et je lui caressais la joue, ravi de l’entendre parler de la sorte. « Et si quoi que ce soit te dérange, s’il te plait, dis-le moi. Quand on discute toi et moi, on arrive à tout. » C’était quand on se croyait au-dessus de la discussion que soudainement, notre couple tanguait. Et c’est ce qu’elle fit, me faisant part de ses souhaits, de ses recommandations, et j’acquiesçai, totalement d’accord avec elle. « De toute façon Edwards va être suspendu, il n’était pas question que tu reprennes avec lui. Je vais voir avec Jones comment s’organise ta reprise dans ton équipe. Promets-moi juste que tu feras attention à toi. » Je savais que ça lui ferait du bien de reprendre dans un environnement connu, et surtout de savoir sur qui compter. « Tu es libre, je m’occuperais de ton témoignage tout à l’heure, et n’oublies pas ton arme et ta plaque. » Dis-je en les attrapant sur le bureau et en lui tendant les deux objets. « A moins que tu aies envie d’aller manger quelque part ? » Juste elle et moi, histoire de se retrouver, d’oublier qu’on avait passé des journées entières sans s’adresser la parole.



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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) - Page 2 EmptySam 27 Juin - 11:52

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Juillet 2020 ~ Je n'avais qu'à regarder Blake pour savoir quand mon comportement lui déplaisait. Il avait ce regard que je ne lui connaissais que rarement mais qui voulait tout dire. Il n'avait pas besoin de parler, le recadrage était rapidement effectué. C'était aussi ça qui m'avait aidé au fil des années, qui m'avait permis d'évoluer de la meilleure façon possible tout en restant évidemment moi-même. Évoluer ne voulait pas dire changer, c'était juste une façon positive d'expliquer des réactions et des prises de décisions plus matures. On ne pouvait pas être la même personne à 25 ans qu'à 32 ans. Nous avions laissé l'agent et le chef de côté pour ne parler qu'au mari et à la femme que nous étions. Il était temps de retrouver un peu de discussion, ce qui nous manquait cruellement depuis quelques semaines. Si nous arrivions à surmonter cette épreuve, une fois de plus, on pouvait clairement dire que nous étions indestructibles. Blake scrutait mon visage surement à la recherche de ce que je pouvais ressentir ou même penser, il avait besoin que je l'éclaire sur mes dires, ce qui était pleinement compréhensible surtout pour un esprit comme le sien. « Je sais que je fais n'importe quoi, que je me suis persuadée de faire les choses bien alors que non... J'avais envie de te rendre fier et j'ai fait le contraire, ça me tue de l'intérieur. » Savoir que je pouvais le décevoir n'était pas quelque chose que je pouvais facilement encaisser. Je me mettais probablement une pression trop importante mais l'avis de Blake sur moi valait plus que le reste et même si je travaillais là-dessus, je n'étais pas certaine que ça change un jour. Nous étions notre lumière respective quand les choses tournaient mal et je ne voulais pas que ça change. Malgré mes erreurs, j'avais envie d'être celle sur qui il pouvait compter dans n'importe quelle situation. Preuve en était, encore aujourd'hui je lui assurais que je l'aurais suivi à Washington et je ne mentais pas, je ne lui mentais jamais. J'étais évident reconnaissante de son choix final mais je ne voulais pas qu'il puisse le regretter un jour... Je n'étais pas certaine que les autres agents aient compris son choix -bien qu'on s'en fichait royalement- et de ce qu'il m'avait dit, seul le haut directeur du département de la côte Ouest était au courant des véritables raisons de son désistement. « Et je continuerai d'en faire pour toi, pour nous. » Et ça allait commencer par me reprendre en main et agir comme une épouse et une future mère de famille. Bien que je n'aimais pas ce terme « agir comme une épouse » pour le coup, c'était pourtant ce que je devais faire puisque Blake prenait soin de moi, de notre foyer, je me devais de faire de même. J'avais la chance d'avoir un homme aussi indépendant que moi mais aussi ouvert sur le partage des tâches familiales. « Je m'excuse si je ne te l'ai pas assez dit mais merci... Merci sincèrement de prendre autant soin de moi, de nous. » Je posais ma main sur mon ventre et j'esquissais un léger sourire. Tout ce qu'il faisait, c'était aussi pour notre enfant à naître et il ne fallait pas l'oublier. Je me montrais finalement raisonnable et ça me faisait du bien de savoir qu'en face de moi je n'avais pas l'ennemi que j'avais cru mais bien mon meilleur soutien. « Oui, je te promets qu'on discutera, que je ne laisserai plus de silences s'installer, ou même des non-dit. » Il avait raison, encore une fois. Il tenait la barre de notre bateau, il nous guidait dans la tempête que j'avais créé... Il me sortait la tête de l'eau et sans lui, j'aurais succombé, c'était un fait. « D'accord et tu as ma parole. » Je posais doucement ma main sur son cœur et je lui déposais un tendre baiser comme pour confirmer, par un acte fort, ce que je lui promettais. J'approuvais de la tête avant de reprendre mon badge et mon arme que je rangeais dans ma ceinture. Décidément, je me sentais réellement bien lorsque j'étais équipée. « Est-ce que mon mari a le temps de déjeuner ? » C'était plutôt ça la réelle question. « Parce que l'envie de déjeuner avec toi, je l'ai toujours. » Surtout maintenant que je devais rattraper mon comportement des derniers jours. Je voulais qu'il sente que je comptais faire des efforts, pas seulement les dires. J'étais une femme d'action que ce soit lorsque j'étais en opération ou dans ma vie personnelle. Il le savait mieux que quiconque d'ailleurs. Je lui souriais et passais mes doigts le long de sa cravate. « Ce n'est pas donné à tout le monde de passer du temps avec son chef... je suis chanceuse. » le taquinais-je alors qu'en réalité je passais du temps avec mon mari plus que mon chef, mais c'était une façon de parler, une petite plaisanterie entre nous.


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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) - Page 2 EmptyDim 28 Juin - 11:15

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Juillet 2020 ~ J’avais du mal à concevoir que Roxy ait cherché à me rendre fier. Pas que je ne la croyais pas, mais parce que je ne comprenais pas ce besoin qu’elle avait de vouloir m’impressionner, ou que j’atteste de ma fierté. Pour moi, mes yeux lui démontraient déjà tout l’amour et la fierté que j’avais qu’elle partage ma vie, qu’elle soit ma femme. Ils étaient nombreux les prétendants qui se bousculaient au portillon pour tenter de l’attirer dans leurs filets. Parce que Roxy était une femme de caractère, qui n’était pas prête à faire des courbettes, à s’écraser face à la pression d’un machiste ambulant. Elle avait du répondant, ne mâchait pas ses mots. Ca devait attiser les convoitises, et si je ne m’en préoccupais que peu, il n’allait pas sans dire qu’avoir une telle personne à mes côtés était reposant. Elle était mon soutien numéro un et m’apportait beaucoup plus que ce qu’elle pourrait le croire. Elle n’avait pas besoin de se mettre en tête de faire quoi que ce soit de différent, pour moi, l’avoir comme elle l’était, à mes côtés, était amplement suffisant. Je laissais échapper un petit soupir, cherchant à la rassurer plutôt qu’elle ne se contrarie à outrance. « Ne te détruis pas pour rien. Je ne t’en veux pas Roxy, que tu te sortes du pétrin, c’est tout ce qui m’importe. » Il n’y avait pas de mal. Certes j’avais été un peu déçu d’être revenu à la maison pour au final avoir encore moins d’interactions avec mon épouse que lorsque j’étais à des milliers de kilomètres, mais il ne servait à rien d’en faire une montagne, surtout que je comprenais à présent qu’elle était simplement en manque de repères après avoir été maintenue au repos pendant deux longs mois. Ma promotion précipitée avait probablement achevé de la stresser, et je savais que c’était la bonne décision de ne pas tout bouleverser en déménageant dans la capitale. Si avant de la rencontrer j’avais été focalisé sur mon ascension au FBI, à présent, j’avais d’autres projets. Fonder une famille avec la femme que j’aimais le plus au monde en était un, et il était impensable de déraciner une femme enceinte de son nid douillet. J’avais beau être enfant unique, c’est aux côtés de Roxy que j’avais appris le partage, et il m’apparaissait important de faire ce qu’il y avait de mieux pour ma femme et mon futur enfant. Et je ressentais de la fierté, plus que de la déception d’avoir préféré construire la chambre de notre enfant à Los Angeles plutôt que de me noyer dans un travail certes intéressant, mais qui aurait creusé un peu plus la brèche entre ma femme et moi. D’ailleurs aussi étrange que ça puisse paraitre, j’avais même apprécié passer du temps avec mon père qui avait été d’une grande aide dans la réalisation de la surprise pour Roxy. Comme quoi, certaines actions peuvent mener les familles déchirées à se rapprocher. Prenant le visage de ma femme entre mes mains, je le faisais pivoter légèrement vers le haut pour qu’elle me regarde : « Tu n’auras pas à en faire. Je veux juste que tu sois toi, qu’on avance main dans la main. » On n’avait pas besoin de changer. Notre couple avait tenu la distance sans se renier. Les embûches faisaient partie de la vie, notre chemin en était semé, mais nous relèverions chaque défi. A ses remerciements, je lui place un doigt sur ses lèvres, secouant la tête pour lui signifier que je ne fais rien d’extraordinaire, qu’il s’agit simplement de ce que je pense être juste pour elle, pour nous, et pour notre enfant. « Tu n’as pas à me remercier Roxy, c’est normal, c’est mon rôle, on est une famille. » La grossesse lui allait bien. Je posais une de mes mains sur la sienne, sur son ventre qui était encore bien plat, mais qui abritait déjà le fruit de notre amour démesuré. Je n’avais beau pas être très volubile, j’étais persuadé que notre indépendance nous poussait parfois à interpréter des situations qui se règleraient bien plus facilement si nous discutions, et il était essentiel à mon sens que l’on fasse des efforts sur ce point. Roxy m’en faisait la promesse, alors je faisais de même. « Je te promets la même chose. » A nous entraider, à échanger, notre vie irait dans le bon sens, ça ne faisait aucun doute. Il n’y avait qu’elle qui me faisait défaillir de ses gestes, toujours si justes, si tendres, et rien ne me faisait plus plaisir que de la voir démonstrative dans des moments tendus qui finissaient par nous réconcilier. A son baiser, je souriais et en déposai un moi-même sur son front. Elle me demandait ensuite si j’avais le temps de déjeuner, et si mes journées étaient bien remplies, je m’étais organisé suffisamment pour ne plus être submergé, et ainsi octroyer plus de temps à Madame Ellis. « Ton mari n’a le temps de déjeuner que pour sa femme. » Les autres propositions, je les refusais, sauf s’il s’agissait de Jones parce que j’avais un profond respect pour lui et qu’il m’avait sorti d’une situation épineuse. Je lâchai un rire tandis qu’elle jouait avec ma cravate et exprimait sa chance que de déjeuner avec son chef. « Je ne pense pas que beaucoup partagent ton avis ! » La plupart des agents me trouvaient ennuyeux parce que je n’avais pas les mêmes centres d’intérêt qu’eux. Ca n’était pas mon problème, je ne cherchais pas à leur plaire. Nouant mes doigts aux siens, j’approche sa main de mes lèvres pour déposer un baiser sur le dos de cette dernière et lui demande ce qui lui ferait plaisir : « Tu veux manger quoi ? » Je ne suis pas difficile, je lui laisse le soin de choisir. On revient de loin, finalement ma solution radicale a porté ses fruits.



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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) - Page 2 EmptyDim 28 Juin - 18:38

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Juillet 2020 ~ Blake ne semblait pas forcément comprendre mon comportement ou du moins, le fait que je cherche autant à ce qu'il me voit de la meilleure des façons. C'était peut-être du au fait qu'il me voyait déjà comme ça et que ce n'était donc qu'une évidence pour lui. Si il me disait souvent que j'attisais les regards des hommes que je croisais, je lui rendais facilement le compliment concernant les femmes que lui croisait sur sa route. J'avais beau être sure de mon couple et de mon mari, je n'avais pas envie de m'asseoir sur nos acquis. Je ne voulais pas qu'il se lasse de ce qu'on avait et pour cela, il fallait donc constamment alimenter notre relation telle une plante qu'on ne veut pas voir mourir. « D'accord. » concédais-je parce que me flageller n'allait certainement pas arranger quoi que ce soit et ce n'était pas dans ma nature de me positionner en victime. J'avais merdé, je l'avais reconnu et le fait d'exprimer que je m'en voulais suffisait à ce que Blake ait envie de m'aider et d'effacer mon ardoise. Du moins, c'était l'impression que j'avais eu et je ne pensais pas me tromper. Au delà de ses compétences professionnelles, il était aussi la meilleure personne de ma vie et le seul capable de me remettre sur les rails même si ça pouvait paraître un peu brusque. Au final, je devais reprendre ma place de femme auprès de lui et j'allais faire tout mon possible pour passer plus de temps à ses côtés. Désormais, mes dossiers allaient passer après ma vie personnelle, quitte à l'attendre un peu le soir comme l'ordre des choses le voulait au vu de nos postes respectifs. « Je serai moi. Et on avancera main dans la main, comme on l'a toujours fait. » Et c'était clairement une force. « Tu ne vois peut-être pas les choses comme ça mais un simple merci est la moindre des choses à mes yeux. Parce que tu as fait ça pour moi, pour nous et notre famille. » Il avait renoncé à un poste plutôt exceptionnel et si j'avais eu du mal à réaliser le sacrifice qu'il avait fait, je l'avais pris en plein cœur comme un acte d'amour incommensurable. Aucun homme au monde n'aurait pu faire ça pour moi, il n'y avait que lui qui était capable de renoncer aux plus belles opportunités juste pour me voir sourire. Malgré les épreuves des derniers mois, je savais que j'avais épousé la meilleure personne présente sur cette planète. Il m'arrivait de le regarder, pendant de longues minutes, lorsque il dormait ou qu'il parlait d'un sujet qui le passionnait... Et pendant ce lapes de temps, je réalisais à quel point j'étais chanceuse d'avoir une âme comme la sienne ancré à la mienne pour toujours. Je souriais en sentant sa main sur mon ventre, encore plat, mais qui changeait de jours en jours. Je n'avais annoncé ma grossesse à personne ici, c'était donc encore notre secret. « Est-ce que Jones est au courant ? Ou quelqu'un d'autre ? » demandais-je alors que je me doutais qu'il avait du expliquer ses choix à ses supérieurs et que si certains agents n'avaient pas connaissance de notre mariage ou au moins de ma grossesse, ce n'était pas le cas de tous. Je souriais de plus belle à son baiser sur mon front et j'entourais mes bras autour de sa taille. « Je savais que j'étais une privilégié mais je le réalise encore plus actuellement. » Nous avions besoin de nous retrouver et si ça devait commencer par déjeuner ensemble alors il fallait le faire. Je ne comptais pas laisser couler mon mariage, il était hors de question que mes erreurs entachent nos sentiments et tout ce qu'on avait construit de nos mains. « C'est parce que tu les effraies ça... » plaisantais-je sans pour autant ne pas le penser. Je savais que sa droiture, sa froideur aussi, pouvait impressionner. J'entendais ce qu'on disait de lui et si personne n'avait à redire sur son travail ou sa carrière, certains ne savaient pas comment interpréter cette distance instaurée depuis toujours. Je le regardais tendrement le laissant entremêler nos doigts avant qu'il ne dépose un baiser sur ma main. Cette tendresse m'avait adouci tel un petit agneau dans une prairie qu'on souhaitait attraper. C'était l'effet qu'il me faisait quand je n'avais aucune défense de mise et que j'étais totalement ouverte. « J'aurais envie de sushis mais... j'en suis privée pour quelques mois alors pourquoi pas italien ? Je crois qu'un risotto me tente bien. » Il allait falloir que j'adapte mes envies mais surtout mes goûts désormais. Heureusement, Blake adorait cuisiner et il allait surement me préparer des petits plats en adéquation avec les restrictions culinaires d'une femme enceinte. « On y va maintenant ou tu dois finir quelque chose d'abord ? » Après tout, il était directeur adjoint, si je connaissais la moitié de ses missions, il y en avait bien d'autres que j'ignorais.


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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) - Page 2 EmptyLun 29 Juin - 11:35

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Juillet 2020 ~ Je sais que Roxy a toujours une crainte lancinante de me perdre au profit d’une autre. Elle sait pourtant que je n’en ai jamais regardé une autre depuis qu’elle est rentrée dans ma vie. Si elle peut se sentir menacée, je suis convaincu que jamais je ne mettrais à mal notre relation pour une histoire d’adrénaline ou une amourette de passage. Pourquoi chercher ailleurs lorsqu’une femme vous comblait en tous points et vous offrait tout ce dont vous aviez besoin ? J’appréciai malgré tout qu’elle cherche à se battre pour nous, à se dire que je n’étais pas acquis. C’était comme ça qu’une relation perdurait. Si c’était la bonne attitude, je ne voulais pas non plus qu’elle s’inquiète outre mesure. Roxy était la femme idéale, celle dont je ne pouvais rêver tant elle dépassait toutes mes attentes chez une femme. Il fallait que je lui rende la pareille. Faire ce choix de renoncer à Washington n’avait pas été mûrement réfléchi. J’avais pris la décision dans l’urgence face à mon analyse de la situation. Je restais persuadé d’avoir pris la bonne décision, pour elle et pour notre bébé. La maison de nos rêves nous appartenait maintenant, et il ne manquait plus que Roxy retrouve un quotidien professionnel normal et notre couple aurait survécu à la tempête qui nous avait secoués ces derniers temps. Je lui souriais pour lui expliquer ma pensée alors qu’elle disait que me remercier était la moindre des choses. « J’ai fait ce qui me semblait juste. Je ne pouvais pas concevoir de te voir malheureuse, et puis on avait des projets ici, je pense que c’était la bonne décision. » J’avais vu les étoiles dans ses yeux à la découverte de la maison et si elle avait aussi été contrariée de ma surprise au rendez-vous pour l’échographie de notre bébé, elle avait vite réalisé que j’avais uniquement agi de la sorte pour la surprendre davantage sur la réalisation de la chambre de bébé dans notre nouvelle maison. Je voulais que cet endroit soit des plus agréables pour elle car je savais qu’elle allait y passer du temps. Les choses auraient été différentes à Washington. Elle n’aurait pas eu de repères, aucune personne sur qui se reposer lors de mes absences, et j’avais vite compris que ça poserait problème. « D’autant plus que je savais que tu ne m’aurais pas demandé d’y renoncer même si ça te pesait. » Avouai-je en poursuivant mon raisonnement. Si elle faisait des sacrifices pour moi, elle avait toujours rechigné à ce que j’en fasse, même lorsque j’avais failli nous détruire pour de bon, elle n’avait pas actionné la promesse que je lui avais faite de renoncer au FBI si ce dernier nous nuisait. Elle se demandait si j’avais parlé de sa grossesse à qui que ce soit, et j’hochai la tête positivement à l’entente du nom de mon supérieur. « Jones, uniquement. Il n’aurait pas compris mon choix sinon. Et j’apprécie qu’il m’ait proposé ce poste. Il a des torts parfois, mais il est le garant de ma carrière. » Quand j’étais revenu, il m’avait avoué être choqué de ma décision, mais lorsque je lui avais appris ce qui m’animait, il m’avait posé la main sur l’épaule et compréhensif, il m’avait annoncé que ça tombait bien, qu’il cherchait son successeur. Jamais je ne pourrais oublier son geste parce qu’il me permettait de garder de la crédibilité au FBI. Je m’amuse des dires de Roxy, parce qu’elle sait comment me faire sourire. « En même temps, je ne peux pas me passer de toi. » Dis-je en la regardant totalement sous le charme de cette femme depuis six ans. Je ris une fois de plus quand elle atteste que mon comportement effraie la plupart des agents. « Oui… La dernière fois la recrue à qui on a présenté le service a cru que Jones était mon adjoint, c’était très drôle ! » J’étais craint. Pour moi c’était une bonne chose car ça donnait le ton et ça permettait à chacun de trouver sa place. J’accordais beaucoup de place au respect de la hiérarchie au FBI, et si je n’étais pas un tortionnaire, je préférais être raide au départ et m’adoucir en fonctions des relations. Elle faisait bien de me rappeler qu’il y avait certaines choses qu’elle ne pouvait plus manger car ça m’était sorti de la tête. Je me promettais de lire des choses sur les femmes enceintes, parce que je n’avais aucune sainte idée du comportement à adopter et aussi des choses à éviter. Après tout, Roxy était la seule figure féminine dans ma vie, ma mère n’ayant jamais été maternelle pour deux sous. « Tous vos désirs sont des ordres… » Dis-je alors que manger italien me convenait tout à fait. « Tu me diras d’ailleurs s’il est meilleur que le mien, ce risotto. » Plaisantai-je. Ne pouvant pas non plus manger au resto tous les jours, il fallait que je reprenne mon rythme de préparer des mets pour elle comme pour moi. A sa question, elle semblait impatiente d’aller se restaurer. « Non on peut y aller, je range juste ton dossier. Je m’en occuperais en revenant. » Je saisissais le dossier mettant son témoignage dedans, et ouvrait le tiroir contenant les noms commençant par L – puisqu’elle n’utilisait pas son nom marital au travail – et fermant le tout, nous passâmes devant ma secrétaire bien attelée à ses tâches, et je l’informai : « Bon appétit Betty, prenez une pause déjeuner de deux heures, je ne serais pas de retour avant le début de l’après-midi. » Elle avait l’air ravi. Elle était une femme d’un certain âge et beaucoup avaient cru que je la remplacerais par une plus jeune. Elle me souhaitait un bon appétit et à Roxy aussi, comprenant que j’allais manger avec elle. Nous dirigeant vers l’ascenseur, je confiais à Roxy : « Jones a été surpris que je souhaite garder une secrétaire proche de la retraite, mais je lui ai dit que justement elle est expérimentée et je n’ai rien à lui reprocher. » Elle était une des rares qui ne cherchait pas à me taper la discussion outre mesure.



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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) - Page 2 EmptyMer 1 Juil - 10:02

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Juillet 2020 ~ En entrant dans le bureau de Blake, je l'avais vu comme un ennemi, comme quelqu'un qui cherchait à potentiellement me nuire mais je m'étais évidemment leurrée. J'avais omis de voir au delà de ses fonctions, tout simplement parce que j'étais à ce moment là, trop aveuglée par mes erreurs et ce que je pensais être le bon comportement. Personne n'avait dit qu'être mariés facilitait la vie, au contraire, c'était une raison de plus de se battre pour ne jamais laisser son couple périr par la routine ou l'ennui. J'avais mis en danger notre mariage, j'en étais consciente, nos bases étaient encore fragiles après les derniers événements. Heureusement, nous étions assez forts pour nous en sortir une nouvelle fois. Je savais que Blake ne voyait pas toujours les choses de la même façon que moi ; par exemple, il ne réalisait jamais qu'il attirait le regard des autres femmes, chose que je voyais, pour ma part, extrêmement bien. J'avais pleinement confiance en lui mais je ne souhaitais pas me reposer sur le fait qu'il était mon mari ou même qu'il faisait des sacrifices juste par amour. Ce qu'il faisait, je me devais de lui rendre en le multipliant par dix, c'était ma vision des choses. « Je ne peux pas être malheureuse si je suis auprès de toi. » clarifiais-je tout de même. « On sera heureux ici, encore plus qu'on ne l'a été. » Parce qu'un enfant chamboulait une vie et je n'étais pas assez naïve pour croire que l'arrivée de notre bébé n'allait rien changer à notre quotidien. En réalité, ça allait même peut-être plus changer le mien que le sien puisque au vu de nos postes respectifs, il était un peu évident que j'allais être celle qui allait passer le plus de temps chez nous. Malgré ce que j'aurais pu penser, il y a encore un an, ça ne me dérangeait pas. Maintenant que ce petit-être était en moi, j'avais l'impression de le connaître déjà un peu et l'excitation de son arrivée prenait le pas sur les concessions que j'allais devoir faire dans un futur proche. Notre nouvelle maison était parfaite, la chambre que Blake et Sam avaient préparé pour notre bébé l'était tout autant... Je ne pouvais pas demander mieux que tout ce qu'on m'avait offert depuis quelques semaines et ce malgré ma légère déroute. « Jamais. » Il avait raison, je n'aurais jamais imposé mon choix, mon idée ou même ma peur. D'une parce que je ne me laissais pas guider par cette dernière et de deux parce qu'il était inconcevable qu'il renonce à une telle opportunité. J'avais mes défauts, c'était un fait, mais celui d'être égoïste n'en faisait pas partie et je pensais bien plus souvent à Blake qu'à mes propres besoins. J'étais comme ça et j'aimais cette façon de fonctionner et il valait mieux dans un sens parce que je ne pouvais la changer. « D'accord... Oui, il t'a donné une sacré chance, je crois qu'il est remonté dans mon estime. » dis-je en esquissant un sourire alors que mon passif avec Jones n'était pas vraiment des plus simples. Je caressais sa joue à ses mots rassurants et si je ne lui disais pas, j'étais contente que malgré mon attitude, son point de vue sur moi n'avait pas changé, ou pas entièrement. « Et le but est que tu ne t'en passes jamais. » Je lui souriais tendrement, retrouvant mon mari, son regard rempli d'amour, le mien qui l'était tout autant et cette gestuelle qui nous rapprochait. « Avec tout le respect que j'ai pour lui, tu as bien plus de charisme ! » Et j'étais totalement objective. C'était amusant d'entendre ce que les gens avaient à dire sur Blake surtout lorsque ils ne savaient pas que nous étions intimmement liés ou alors qu'ils n'avaient tout simplement pas remarqué ma présence. Je souriais de plus belle en approuvant de la tête, lui jetant un coup d'oeil malicieux. « Vraiment tous ? » m'amusais-je. « Difficile de faire meilleur que le tien. » Il était un vrai chef cuistot et j'étais la première fan de sa cuisine. Je le laissais ranger mon dossier avant de sortir de son bureau, offrant un léger sourire à Betty, chose que je n'avais pas vraiment fait en arrivant étant donné que je m'étais présentée dans un état de contrariété avancé. Je la remerciais et suivais Blake jusqu'aux ascenseurs. « Tu as raison, elle connait parfaitement le travail et je suis sure qu'elle ne te parle pas pour rien dire... C'est un avantage. » Je le taquinais un peu sur son côté difficilement social bien qu'avec le temps, il avait fait de sacrés efforts. D'ailleurs, sa personnalité était totalement adapté au poste, pas trop accessible mais disponible en cas de réelle nécessité. Une fois dans l'ascenseur, j'appuyais pour descendre. « L'italien est vraiment pas loin, ça te va si on y va à pied ? » Parce que prendre la voiture et mettre dix ans à se garer, ne me motivait pas vraiment. Je lui offrais un sourire, caressant ses doigts avant de reprendre une légère distance lorsque les portes s'ouvraient sur le hall d'entrée.


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