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 How did we get here when I used to know you so well? (Roxy)

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#  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) - Page 3 EmptyJeu 2 Juil - 19:12

How did we get here when I used to know you so well?
Juillet 2020 ~ J’étais heureux de voir que ma prise de risque avait été payante. Bien sûr, c’était un pari qui aurait pu me couter cher, j’en avais conscience. Mais je savais également que ma femme était à même de comprendre ma démarche, surtout si elle réalisait le pétrin dans lequel elle s’était fourrée. Je n’aurais pas supporté qu’une enquête du FBI conduite par une autre personne que moi lui tombe sur le nez car j’aurais été impuissant. Elle avait fait son chemin et avait retrouvé ses esprits, c’est tout ce qui m’importait. Un stress en moins à retirer de mes épaules. Je voulais tellement bien faire pour pouvoir me réintégrer au sein de l’antenne de Los Angeles que j’en oubliais de me détendre. Mais rien de tout ça n’était important par rapport au bien-être de ma femme. Revenir à Los Angeles était le bon choix, je le maintenais. A Washington, le temps n’était pas aussi agréable, et si elle était Canadienne et qu’elle appréciait le froid, je pensais que la mer, la côte Ouest lui manquerait. Et puis le quartier général du FBI à Washington était pire qu’une ruche. En plus, il n’y avait pas vraiment de lieux de vie sociale elle qui aimait sortir avec ses copines ou ses sœurs et je ne pensais vraiment pas que sur le long terme, elle aurait apprécié la vie dans le District de Columbia. « Je le sais, mais je pense que tu aurais été moins heureuse là-bas. » J’étais content qu’elle puisse penser que tant qu’elle était avec moi, son bonheur restait le même, mais je ne voulais pas non plus qu’elle s’oublie parce que notre relation était basée sur un équilibre et il était hors de question qu’elle soit lésée. Je ne regrettais pas avoir quitté Washington aussi intéressant le poste était-il. J’acquiesçais à ses dires. J’avais besoin que notre vie retrouve une certaine sérénité, moins de drames et plus de choses à apprécier. « J’espère. Tout ça est une grande étape, mais je suis content qu’on ait une maison qui nous ressemble et un bébé pour mettre à mal son maniaque de père. » Je plaisantais parce que je savais qu’un enfant qui grandit s’éparpillait et cet enfant aurait probablement des cadeaux venant de toute part. Aussi j’étais satisfait de déménager dans une maison plus grande où j’allais pouvoir stocker sans toutefois entasser. Je me demandais d’ailleurs si Roxy allait vouloir s’occuper de notre bébé longtemps, ou si nous allions devoir le confier rapidement pour qu’elle reprenne sa carrière là où elle l’avait laissée. Le choix lui appartenait. Si elle me demandait conseil, je lui donnerais mon avis, mais je voulais que la décision lui revienne car je ne lui demanderais pas de renoncer à ses rêves, même pour s’occuper de notre enfant. S’il le fallait, je m’en occuperais moi. Elle avait déjà fait bien trop de sacrifices, j’en avais conscience. Par amour, elle renonçait à la plupart des choses qui lui tenaient à cœur et c’était pour cela que cette fois, j’avais renoncé à une ascension d’une vie, au profit de l’amour de ma vie. Une carrière ne concernait qu’un certain laps de temps dans une vie, quarante ans, voire un peu plus, tandis que j’allais mourir auprès de Roxy. « Voilà pourquoi je t’ai fait la surprise. » Dis-je en réponse à la sienne qui était plutôt catégorique, agrémentant cette dernière d’un sourire sincère. La chance m’avait en plus souri. Jones approchait de la retraite, et je n’aurais jamais cru qu’il pense à moi comme son successeur. Si j’avais toujours eu de bons rapports avec lui, il y avait des agents qualifiés qui méritaient le poste et qui possédaient bien plus d’expérience que moi. Jones aimait simplement mon abnégation et mon acharnement au travail. Je me confiais à Roxy sur ma relation avec l’homme qui n’était pas dans ses petits papiers. « Je sais que tu ne l’as jamais trop apprécié, et tu as des raisons, mais tu sais sans Jones, je n’aurais pas fait le quart de ce que j’ai accompli ici. Il m’a donné des responsabilités très vite, et je suis vraiment reconnaissant pour ça. » Je ne parlais que rarement de ma carrière car au fond, on retenait surtout mes succès, mais Jones avait eu le rôle d’un père spirituel au début de ma carrière. J’ajoutais cependant une anecdote sur l’un de mes regrettés défunts agents. « Même si je dois ma formation dans mon unité à Dawson qui était ensuite sous mes ordres. » L’anniversaire de notre relation approchait doucement, nous allions fêter nos six ans révolus prochainement, et en faisant une rétrospective je réalisais ô combien j’étais vite devenu dépendant à Roxy. J’avais besoin de l’impressionner, de partager toujours plus avec elle, et qu’elle ne cesse de me regarder avec fierté. Même après la période difficile que nous avions traversée, je ne voulais pas changer quoi que ce soit. « Je crois que ce n’est pas possible de pouvoir se passer de toi. » Et j’étais persuadé que les gens qui la connaissaient avaient le même raisonnement. Elle éblouissait le quotidien de ceux qu’elle aime. Réservée sur ses sentiments, elle n’avait même pas besoin de les énoncer, on le comprenait aisément. « Ca c’est parce que tu l’as pas vu en interrogatoire ! » Expliquai-je par rapport à Jones. Ce dernier était une sommité lorsqu’il s’agissait de faire parler les pires récalcitrants. Etonné qu’elle me demande si j’étais prêt à assouvir tous ses désirs, j’arque un sourcil, avant de la questionner : « Oui pourquoi y en a qui te paraissent compliqués ? » J’étais persuadé de pouvoir tous les réaliser, quoi qu’elle demande. « Ravi que ma cuisine serve à quelqu’un ! » Et j’étais vraiment content qu’elle lui plaise. Après tout, ça n’avait été qu’une nécessité pour moi d’apprendre à cuisiner pour survivre, mais de la partager était encore plus appréciable. « Oui, elle fait son boulot en silence, sans me déranger toutes les cinq secondes, c’est essentiel pour bosser avec moi. » J’étais intransigeant sur cet aspect dans mon travail. Je détestais qu’on ne connaisse pas sa place et qu’on cherche à m’importuner avec des balivernes ou des discussions sur la pluie et le beau temps. « Bien sûr, c’est plus pratique que de prendre la voiture. » Dis-je tandis que nous sortons dehors et que le temps est plus qu’agréable. Je joins ma main à la sienne alors qu’on s’éloigne du bâtiment l’un à côté de l’autre et nous arrivons rapidement au restaurant. Ca fait du bien de passer du temps avec elle.



ft. @Roxy Ellis  How did we get here when I used to know you so well? (Roxy) - Page 3 3557439938    

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