Aelys était contente que sa mère accepte de voir Gabriel si l’occasion venait à se présenter. C’était déjà une grande avancée dans une possible relation future, une vraie relation mère-fils. Peut-être pas aussi fusionnelle que celle qu’avaient Anna et Aelys, mais au moins une relation cordiale. Voire amicale si la rouquine pouvait se permettre d’être optimiste. Optimisme qui fut rompu alors qu’Anna commençait à expliquer la situation qui les avait séparés, son fils et elle. Aelys ne savait rien de tout ça, et n’en avait jamais rien su, que ce soit par sa mère ou par son frère. Ils avaient sûrement tous deux, chacun de leur côté, voulu la protéger, la préserver de la violence de ce monde, qu’eux n’avaient que trop connue. La rouquine écouta avec attention ce que sa mère voulait lui dire. Elle sentait bien que c’était dur pour elle de parler de tout ça, alors elle se rapprocha un peu plus d’elle, serrant sa main, et posant sa tête sur son épaule. Cette histoire semblait la bouleverser au plus haut point, mais Aelys était adulte, maintenant. Elle devait être le pilier de sa mère, qui en avait déjà beaucoup trop supporté pour elle. Sous le choc, elle ne put trop rien dire, continuant d’écouter, sans interrompre le flot de paroles de sa mère… Jusqu’à ce qu’elle semble avoir terminé, et que des larmes se mettent à couler sur ses joues. Aelys la prit alors dans ses bras avec tendresse.
- Maman… Je sais que tu n’as jamais arrêté de te battre… Je sais que tu n’aurais jamais abandonné Gabe, tu l’aimes beaucoup trop pour ça. Tu n’avais jamais été aussi triste que depuis qu’il était sorti de nos vies… C’est pas à toi de t’en vouloir, tu n’as fait que fuir la souffrance, et en faisant ça, tu t’es peut-être sauvé la vie… Et même si tu n’as pas pu tirer Gabriel de là, je suis sûre qu’il sait que tu t’es battue pour lui, pour le garder avec toi… Mais quand personne ne veut te croire, tu ne peux rien faire… Il vous aurait tués tous les deux si tu avais réussi à avoir la garde de Gabriel
Aelys bouillonnait de rage. Elle ne savait rien de tout ça, et à présent, sa seule envie était d’étriper l’homme qui avait séparé sa famille, bousillé la vie de sa mère, et probablement celle de son frère au passage. Si elle l’avait devant elle, là, maintenant, elle le frapperait sûrement de toutes ses forces… Oui, c’était ça, elle voulait qu’il meure. Elle voulait que cette ordure meure pour ce qu’il avait fait à ceux qu’elle aimait le plus au monde. Elle relâcha alors sa mère, pour la regarder dans les yeux.
- Maman, il faut que tu dises tout ça à Gabriel. Il faut qu’il sache que tu t’es battue pour lui, que tu ne l’as jamais oublié, qu’il te manque… Tout ça, il faut que tu lui dises. T’as pas à vivre cette culpabilité toute seule… Tu n’as rien à te reprocher… Tu l’aurais abandonné si tu n’avais pas essayé de le sortir de là, mais je te connais, tu t’es battue, t’as jamais lâché… T’as pas perdu ton fils parce que tu es partie, mais parce que tu ne pouvais pas faire face à un homme qui avait le pouvoir de le faire souffrir encore plus pour t’atteindre…
Aelys fut quelque peu surprise de se retrouver dans les bras de sa mère si vite, mais elle lui rendit son étreinte, savourant ce moment de proximité avec sa mère. Ce genre d'instants, même s'ils pouvaient être tristes, la rapprochaient un peu plus de sa mère. A présent, elle en savait un peu plus sur la vie de sa mère et sur celle de son frère, ce qui la poussait dans son envie d'être leur pilier, qu'ils puissent enfin être heureux tous les deux, que ce soit ensemble ou non. Elle voulait pouvoir faire quelque chose pour leur bonheur...
- Maman, c'est toi qui es extraordinaire... Et je sais que tu ne m'as jamais rien dit sûrement pour me protéger...
Elle l'écouta alors parler de Gabriel, de ce qu'il devait penser d'elle... Mais à leur rencontre, il avait demandé de lui-même des nouvelles de leur mère... Alors c'était peut-être qu'il voulait aussi lui reparler ? La rouquine l'espérait, en tout cas. Intérieurement, elle priait très fort pour qu'ils acceptent tous les deux de se voir, de discuter de tout ça, et pourquoi pas juste redevenir une famille plus ou moins normale. Si sa mère avait peur de parler à Gabriel, alors peut-être qu'elle pourrait le faire, pour Anna. Juste envoyer un petit message, pour dire que ce serait bien qu'ils se parlent... Mais non, ce n'était pas à elle de prendre cette décision.
- Envoie lui un petit message, juste pour lui dire que tu penses à lui, ou que tu es contente qu'il soit rentré. Même sans vraiment parler, je suis sûre que ça lui fera plaisir. Ou dis-lui que tu es contente qu'il m'ait revue, même si ça ne se passe pas très bien... Tu peux lui envoyer n'importe quoi, juste le fait qu'il sache que tu ne l'as pas oublié et que tu l'aimes toujours, ça lui plaira, je pense... Je peux te donner son numéro si tu ne l'as plus.
Quand sa mère sortit son portable et proposa de commander des pizzas, Aelys sourit, acquiesçant d'un grand mouvement de tête. Oui, manger des pizzas, c'était le meilleur remède à la tristesse. Et inviter Alexis était une excellente idée... Tout en lui faisant penser que sa mère ne savait toujours pas qu'elles étaient ensemble... C'était peut-être le moment de lui dire, vu que le temps était à la confidence...
- Euh... Ben justement, en parlant d'Alex... Il se pourrait qu'on soit un peu plus que des amies, tu vois ce que je veux dire ?
Elle savait que sa mère n'avait aucun problème avec sa bisexualité, mais elle connaissait Alexis depuis longtemps, et c'était la fille de son meilleur ami... Qui était aussi le parrain de Gabe... C'était surtout ça, qui faisait qu'Aelys préférait l'annoncer maintenant à sa mère. Le fait d'être proche pouvait parfois rendre les réactions imprévisibles...
Aelys était toute contente d'inviter Alexis à venir dîner à la maison ce soir, mais cela impliquait de rallumer son téléphone pour la contacter... Et ça, ça allait être une sacrée épreuve, avec toutes les notifications, tous les réseaux sociaux qui s'enflammaient, tous les gens qui avaient son numéro et qui la contactaient pour soit dire des atrocités, soit lui souhaiter un bon courage au vu de ce qui se passait... Mais bon, elle avait une astuce pour ça : Mettre son téléphone en mode appels d'urgence. Dedans, elle n'avait mis qu'Alexis et son père, sa mère, et Gabriel. Les seules personnes qu'elle chérissait le plus au monde.
- Vas-y, maman, fais lui ton éternel discours. Ca nous ira très bien. Et j'suis super contente que tu le prennes bien.
C'était vrai, elle en était heureuse. Sa mère l'avait toujours soutenue dans toutes ses décisions, que ce soit en amitié, en amour, ou dans ses diverses activités, mais le fait qu'elle accepte sa relation avec Alexis, qui était une fille qu'elle connaissait quand même depuis la plus tendre enfance et qu'elle avait vue grandir... Ca lui faisait extrêmement chaud au coeur. Au moins, en dépit de leurs malheurs de la journée, la soirée allait bien se terminer, et ce genre de petits moments étaient les bienvenus.
Sur ce, Aelys ralluma son portable et le laissa vibrer quelques minutes, le temps que toutes les notifications arrivent. Soupirant, elle le reprit en main, et le mit en mode appels d'urgence. Au moins, elle serait tranquille quelques temps. Elle envoya quelques messages à Alexis, histoire de voir si celle-ci était disponible et voulait venir. La réponse ne se fit pas attendre. Bien sûr qu'elle venait ! Des pizzas, et un bon moment à passer avec sa chérie, c'était évident. La rouquine nota sur un petit papier la pizza qu'il fallait prendre pour Alexis, et le posa sur la table. Elle rangea ensuite son portable dans sa poche, et releva la tête vers sa mère.
- C'est bon, Alex est prévenue, elle arrive ! Je t'ai noté sa pizza pour la commande !
Elle tendit le petit bout de papier griffonné à Anna, avec un grand sourire. Des pizzas et une soirée avec les deux femmes de sa vie, Aelys ne pourrait rêver mieux... Si, peut-être la présence de Gabriel et celle du père d'Alexis, pour que toute la "famille" soit réunie... Mais bon, c'était déjà ça !
- Au fait... Tu crois qu'on pourrait faire changer mon numéro de téléphone rapidement ? Avec tout ce qu'il passe, on me harcèle pas mal, et j'ai pas envie de lire la connerie des gens... Mais ça peut attendre, hein, c'est pas pressé ! En attendant qu'Alex arrive, je vais ranger un peu ma chambre, c'est le bordeeeel ! Oh, et si ça t'embête pas, j'aimerais bien qu'elle dorme à la maison ce soir. Tu veux bien ?
Alexis Wheeler
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Avatar : Millie Bobby Brown Messages : 931 Dollars : 0 Date d'inscription : 08/06/2020 Multicompte(s) : Gabriel&Jamie&Samaël &Tobias&Zane&Ezra&Neal Crédits : tearsflight Débarqué.e à Los Angeles depuis : ma naissance , j'habite : l'appartement de mon père . On me surnomme : Al, Alex , j'ai : 20 ans et je suis né.e le : 24 juillet . Je suis : célibataire et : lesbienne . Aujourd'hui, je suis : étudiante en arts à UCLA et milieu offensif pour l'équipe de la fac, footballeuse presque professionnelle.
Recevoir un sms de son Aelys alors qu’elle ne s’y attendait absolument pas, et qu’elle lui demande de venir passer la soirée avec elle et sa mère, c’était absolument le genre de truc qu’Al adorait. Ce qu’elle n’aimait pas en revanche, c’était tout le bordel qui se passait sur les réseaux sociaux, à l’encontre de sa copine et de son frère. Pourquoi est-ce que les gens adoraient foutre leur nez partout et raconter de la merde sans rien savoir ? Franchement, ça la foutait en rogne tout ça. Ils pouvaient pas s’occuper de leurs propres affaires, ces connards ? Bref, elle s’était dépêchée de se rhabiller, avait pris un sac avec des affaires pour la nuit, puis était partie, munie de son skate. Elle ne savait pas si Anna voudrait bien qu’elle dorme chez elle, mais mieux valait prévoir quand même. En chemin, elle s’arrêta dans un magasin pour acheter du chocolat noir, plusieurs paquets de marshmallows et d’autres bonbons divers, des gâteaux, et plusieurs sortes de glaces. Elle connaissait la passion d’Aelys pour le sucre et savait très bien que tout ça lui remonterait le moral. Elle reprit ensuite sa route et traversa la ville jusqu’à cette maison dans laquelle elle avait passé une partie de sa vie. Elle n’avait bien entendu pas oublié de prévenir son père, qui n’était de toute façon pas présent chez eux en ce moment. Ça faisait un moment qu’elle ne l’avait pas vu, d’ailleurs, et elle se demandait bien ce qu’il foutait. M’enfin, il finirait par revenir et lui expliquer. Au moins, elle l’espérait. Al arriva finalement devant la maison et toqua à la porte, attendant patiemment qu’on vienne lui ouvrir. Elle espérait vraiment que cette soirée à trois remonterait le moral de sa petite-amie (ouais, toujours vachement bizarre, ce mot) et que Gabe réagirait assez vite pour que tout rentre plus ou moins dans l’ordre. Quand la porte s’ouvrit, c’est Anna qui se trouvait de l’autre côté, et un large sourire étira les lèvres de la jeune femme, qui entra sans se faire prier. Elle serra la meilleure amie de son père dans ses bras quelques instants et lui claque un baiser sur la joue.
« Salut Anna ! Ael est pas là ? J’suis sûre que c’était le bordel partout dans sa chambre. J’ai apporté de la glace pour le dessert, j’vais la mettre dans le congélateur ! »
Elle se dirigea vers la cuisine comme s’il s’agissait de chez elle – et au fond, c’était un peu le cas – pour se débarrasser des pots glacés qui étaient dans le sac isotherme qu’elle avait entre les mains. Dans son enfance, et ces dernières années aussi, elle avait passé énormément de temps ici, tout comme Aelys avait passé beaucoup de temps chez elle. Certes, elles s’étaient un peu éloignées l’une de l’autre en grandissant, mais la vie était ainsi faite, et elles étaient aujourd’hui plus proches qu’elles ne l’avaient jamais été. Une fois débarrassée des glaces, elle se retourna vers Anna et lui sourit.
« Merci de m’avoir invitée ! Comment elle va ? »
Aelys ne lui dirait pas forcément tout ce qu’elle pensait, et elles avaient cinq petites minutes devant elles avant que la rousse ne se rende compte qu’elle était arrivée… Autant les utiliser pour prendre de ses nouvelles, non ? La situation était loin d’être évidente, et Alex s’inquiétait pour elle. Du bruit se fit soudain entendre et sa rousse préférée débarqua dans la cuisine. Al la prit aussitôt dans ses bras et déposa un rapide baiser sur ses lèvres, histoire de ne pas trop choquer maman Deakin non plus.
« Coucou toi. J’t’ai apporté plein de sucre. Et ton chocolat. »
Heureuse que sa mère ait accepté qu'Alexis dorme à la maison ce soir, Aelys l'avait embrassée avant de filer dans sa chambre aussi vite que l'éclair, sachant pertinemment que sa petite-amie allait bientôt arriver. Petite-amie, hein ? C'était donc officiel, même sa mère était au courant. Ca lui faisait bizarre de se dire que sa meilleure amie était devenue sa petite amie, très bizarre. Mais bon, elle s'y habituerait bien à un moment ou à un autre, bien qu'elle ait d'autres choses en tête en ce moment, avec tout ce qui se passait dans sa vie en ce moment. Entre l'arrivée à la fac, le retour de Gabriel, cette histoire sur les réseaux, les aveux de sa mère sur leur passé, sa relation avec celle qui avait été sa meilleure amie, sa nouvelle place de manager au travail... Le travail ! Il fallait qu'elle se fasse porter pâle, pour ne pas avoir à y aller cette semaine... Cela dit, elle avait quelques jours de congé en réserve, tout devrait bien se passer. Une fois dans sa chambre, elle ne sut plus vraiment où donner de la tête. Elle commença par se poser sur son ordinateur pour envoyer un e-mail à son patron pour pouvoir prendre sa semaine, tout en priant pour qu'il n'ait pas vu tout ce qui se disait sur elle sur les réseaux sociaux.
La rouquine se reconcentra sur l'état de sa chambre. Sa mère avait raison, elle pouvait y mettre un tel bazar... Il y avait un sacré boulot à faire pour tout remettre à sa place, et pourtant, elle n'y passait pas tant de temps que ça. Tout ça méritait un peu de discipline. Elle allait profiter de cette semaine de repos forcé pour mettre un peu d'ordre dans tout ça, se débarrasser de vieilleries dont elle n'avait plus besoin, et surtout de sa tonne de cours de lycée, qu'elle n'avait pas encore eu le temps de jeter. C'était une adulte, maintenant, et il lui fallait une chambre d'adulte, propre et bien rangée. Mais en attendant, il fallait juste qu'elle arrive à faire en sorte que ce ne soit pas trop le bazar. Elle "rangea" alors tous les habits qui traînaient en les entassant sur sa chaise de bureau, mit tous ses papiers de bonbons et autres choses diverses et variées à la poubelle, et ouvrit grand la fenêtre pour aérer. Elle profita aussi de ce moment de rangement pour trier un peu ses cours sur son bureau, histoire que ça fasse un peu plus propre. Elle entendit alors la porte d'entrée s'ouvrir, et se dépêcha donc de terminer son rangement. Ouf, c'était moins une, sa chambre ressemblait enfin à quelque chose.
Elle alla alors à la rencontre d'Alexis, lui rendant son doux baiser, qui, pour le coup, lui fit énormément de bien, après la journée d'enfer qu'elle venait de passer.
- Si tu savais comme je suis contente que tu sois là, j'ai passé une journée d'enfer. Et merci pour tout le sucre, t'es vraiment un amour.
Aelys lui offrit un clin d'oeil, et sourit en regardant sa mère partir, les laissant toutes les deux toutes seules. Elle avait vraiment une maman en or, qui savait être là pour elle quand il y en avait besoin, qui la connaissait par coeur, sachant même quoi faire pour lui remonter le moral quand ça n'allait pas... La meilleure maman, et de loin, et Aelys l'aimait de tout son coeur. Les pizzas étaient commandées, il n'y avait plus qu'à passer un bon moment, ensemble, dans la joie et la bonne humeur.
Alexis Wheeler
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Le fait qu’Aelys soit en train de ranger sa chambre dans la précipitation, ça n’étonnait pas vraiment Alexis. Après tout, si la situation avait été inversée, elle aussi aurait été en train de nettoyer en pleine panique. Elle rit légèrement en entendant le commentaire d’Anna, puis se concentra sur la suite de ses paroles. Ouais, elle avait bien compris que sa petite-amie n’allait pas vraiment bien face à tout ce qui se passait sur les réseaux, mais elle avait la chance d’avoir une mère solide comme un roc. D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, Anna avait toujours été très présente dans la vie de sa fille, tout comme Cole était présent dans la sienne. Elles avaient de la chance d’être entourées de parents aimant, même s’il n’y en avait plus qu’un, pour l’une comme pour l’autre. Les séparations, les divorces, c’était pas toujours évident, mais c’était comme ça, la vie.
« Bah j’espère que ça lui fera du bien. Au moins ça va lui changer un peu les idées ! »
Pour son plus grand bonheur, Aelys ne tarda pas à arriver et à lui rendre son baiser, la faisant sourire jusqu’aux oreilles. Si elle avait su que se mettre en couple la rendrait aussi heureuse, elle n’aurait pas attendu autant avant d’agir… C’était complètement fou, la façon dont elle se sentait dès que sa rousse préférée se trouvait à côté d’elle, dès qu’elle la serrait contre elle, qu’elle l’embrassait. Il avait carrément raison, Robbie, ça rendait fleur bleue toute cette merde. Mais putain ce que c’était agréable…
« Mais de rien. J’ferais tout pour toi, tu le sais. »
Il n’y avait pas plus vrai. Déjà avant d’être en couple, Al aurait été capable de tout pour Aelys, tout comme elle l’était pour Robbie, mais depuis qu’elle était sa petite-amie, c’était encore plus prononcé. Elle se sentait réellement pousser des ailes dès qu’elle était avec elle. En découvrant ce qui se jouait sur les réseaux, elle avait eu envie de retrouver chaque personne derrière chaque pseudo et de casser des dents. Anna avait quitté la cuisine, et Al en profita pour prendre la main d’Ael et la tirer jusqu’à sa chambre, ouvrant son sac pour en sortir toutes les sucreries achetées un peu plus tôt.
« Normalement j’ai pris tout ce que t’aimes. Mais je peux totalement ressortir si t’as besoin d’un autre truc. »
Elle attrapa sa main et la pressa doucement, avant de l’embrasser rapidement.
« J’suis là pour toi, t’es loin d’être seule, d’accord ? »