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 your hideaway (cameron)

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#  tobecontinued - your hideaway (cameron) EmptyMer 8 Jan - 18:09

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Je regardais l’heure au bureau. Mes dossiers étaient tous prêts. Je connaissais l’affaire sur le bout des doigts, et je regardais une dernière fois les photos accrochées sur le tableau et les relations établies entre chaque personne. J’allais m’envoler pour le Texas dans quelques jours, et je comptais vraiment revenir avec des accusations, des preuves qui feraient que le réseau serait démantelé et les coupables sous les barreaux. Si je passais très peu de temps à la maison, bien occupé au travail, il y avait aussi de l’eau dans le gaz avec ma fiancée. Je la soupçonnais de se réfugier loin de la confrontation, et je préférais donc avancer sur mes dossiers plutôt que d’avoir à l’attendre pendant des heures à la maison sans savoir quand elle rentrerait. Mais ce soir, j’avais pris une autre initiative. Ca faisait un moment que je n’étais pas allé rendre visite à Cameron. Notre dernière rencontre s’était mal terminée. Il n’avait pas supporté que je tente de le faire relativiser sur son état pour qu’il puisse continuer d’avancer. S’il avait été désagréable, je ne pouvais que le comprendre. Il avait perdu tout ce qu’il avait de plus cher : il ne pouvait à présent plus piloter, et Oliana avait perdu la mémoire auparavant dans un autre accident ce qui réduisait leur couple à un vague souvenir. Partir de zéro après tant de belles années était plus que compliqué. Mais je ne voulais pas qu’il sombre. La seule personne de sexe masculin de la fratrie Lennox – bien qu’il soit adopté – était quelqu’un que j’appréciais particulièrement. Je ne pouvais me résoudre à le laisser dans une pareille situation. Je n’étais pas rancunier, et je savais que les insanités qu’il avait proféré à mon égard la fois précédente n’étaient que le reflet de sa colère et son dépit.  Il était relativement tôt pour une fois, alors j’envoyais un message à Cam pour lui signaler que j’allais arriver incessamment sous peu, et que je n’allais pas le lâcher pour si peu. Prenant ma voiture, je me disais que je pouvais l’emmener sortir un peu, fauteuil ou non, ça ne me posait pas de problème de le porter ou même de déranger le monde autour pour qu’il soit à l’aise. Garant ma berline dans une allée attenante à la rue de son penthouse, je pus rentrer dans le bâtiment sans même m’annoncer alors qu’une autre personne rentrait les bras chargés. Proposant mon aide et tenant la porte, je me rendais donc à un étage inférieur avant de monter jusqu’à la résidence MacLeod. Sonnant à la porte, je savais qu’il mettrait un certain temps à venir m’ouvrir, mais lorsque la porte s’ouvrit je le saluais en lui montrant le sac de cookies que je tenais en main. « A défaut de porter à boire, je t’ai porté le goûter ! » Ma prochaine question n’était pas la meilleure dans son cas, mais j’avais besoin de le questionner à ce sujet : « Comment tu te sens, depuis la dernière fois ? » Et plutôt que de me faire rembarrer rapidement, j’enchainai : « Je pensais qu’on pourrait peut-être aller balader dans un parc ? Ca te ferait sortir… Et on peut aller manger des spaghettis dans un italien ! » J’essayais d’apparaitre des plus enjoués, à voir comment Cameron accueillerait l’idée.

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#  tobecontinued - your hideaway (cameron) EmptyJeu 9 Jan - 14:48
« Fais chier ! » Mon poing s’abat violemment sur le bois de mon bureau, faisant sauter tout ce qui se trouvait aux alentours. Deux heures que je suis sur ce logiciel de modélisation et je n’arrive à rien. Sans doute parce que je ne peux pas concentrer sur une chose que je connais pourtant si bien. Le harnais de sécurité sur lequel nous travaillons dans ma boite à besoin des derniers détails peaufinés avant que nous puissions monter le prototype. Malheureusement, toutes les simulations que je lance afin de vérifier que tout fonctionnera m’annoncent que ça ne sera pas le cas. Qu’importe le cerveau brillant que je possède, je ne parviens pas à mettre la main sur ce qui ne fonctionne pas. En fait, je n’arrive pas à me concentrer sur ce prototype en particulier. Je sais que je dois le terminer, que mon équipe attend mes retours pour avoir quelque chose à montrer à nos investisseurs, mais il n’y a rien à faire. Je pense surtout à ma conversation avec Roxy, à ce tout nouveau prototype de voiture de course dont j’ai dessiné les schémas la semaine dernière. C’est ce que je voudrais présenter dans les prochains jours tout en sachant que je ne pourrais pas le faire tant que notre projet actuel ne sera pas terminé. C’est mon accident qui nous a permis de l’améliorer encore plus, seulement mon absence a un peu tout ralenti malgré le fait que je mets les bouchées doubles pour terminer. Une main passée sur mon visage tente de me calmer. Soupir poussé, je me laisse tomber en arrière dans mon fauteuil avec une telle force que je m’estime heureux d’avoir mis les freins. Il aurait été con de partir contre le mur sous le coup de la colère. Il me faut une pause ! Dans ces conditions, je n’arriverai à rien, je le sens. Prenant mon portable au moment où ce dernier se met à vibrer, je fronce les sourcils en voyant le prénom de Blake s’afficher. Notre conversation la plus récente remonte au début du mois dernier alors que j’étais encore une tête de con persuadé que le monde s’acharnait sur moi. C’est encore un peu le cas – après tout, je suis encore coincé dans mon fauteuil – mais certaines choses se sont améliorées. Entre son emploi du temps et ma tentative de retrouver ma vie, nous n’avons pas eu l’occasion de nous reparler. Je n’ai pas eu l’occasion de m’excuser surtout. Lire qu’il s’apprête à venir va sans doute m’aider à me rattraper. Espérant qu’il n’arrive pas dans les dix prochaines minutes, je fais un saut rapide sous la douche, préviens Garrett – mon garde du corps et ami – qu’il peut rentrer aussi tard qu’il le souhaite, et à peine ai-je fini de m’habiller qu’on sonne à la porte. Il me faut quelques minutes pour finir de me battre avec mes chaussures et je gagne la porte d’entrée que j’ouvre, sans surprise, sur Blake et un paquet qu’il brandit dans ma direction. « A défaut de porter à boire, je t’ai porté le goûter ! » C’est plus fort que moi, je ricane. On dirait deux gamins avec cette histoire de goûter, mais je ne peux pas refuser de la nourriture. « Comment tu te sens, depuis la dernière fois ? Je pensais qu’on pourrait peut-être aller balader dans un parc ? Ça te ferait sortir… Et on peut aller manger des spaghettis dans un italien ! » Il enchaîne sans me laisser le temps répliquer. Je me décale pour le laisser entrer et refermer derrière lui. « Ça va, je ne suis pas de mauvaise humeur. » Dis-je en lui faisant signe d’avancer au moins jusqu’au salon. « Enfin sauf si tu continues de parler de me sortir dans un parc, on dirait que tu parles d’un chien. » Lançai-je en levant les yeux au ciel. « Je vais bien, je suis seulement désolé pour la dernière fois. Tu m’as poussé à bout alors que ça n’allait déjà pas, ça n’excuse pas tout mais je suis un connard qu’est-ce que tu veux. » Je fais avec depuis des années, ça ne veut pas dire que je ne sais pas reconnaître mes torts.
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#  tobecontinued - your hideaway (cameron) EmptyJeu 9 Jan - 18:09

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Cameron et moi nous nous sommes entendus tout de suite. Et pourtant, nous étions assez différents. Mais il représentait un peu le frère que je n’avais jamais eu. Seulement quelques mois nous séparaient d’ailleurs. Et mon attitude d’ordinaire assez sérieuse et appliquée était totalement effacée quand je passais du temps avec lui. Mon sens de l’humour refaisait surface, et même si la situation actuelle ne le recommandait pas, je ne pouvais me résoudre à le plaindre totalement. Pas parce que la situation ne l’exigeait pas, puisqu’honnêtement, j’aurais probablement craqué à sa place, devant renoncer à ce qu’il aimait, son boulot, sa passion. Mais j’osais croire qu’il avait de la ressource, et que cet arrêt n’était que temporaire. Je voulais qu’il positive pour justement persévérer et le voir remonter la pente. Mais c’était plus facile à dire pour quelqu’un de valide. Passer ses journées dans un fauteuil devait être pénible. La dernière fois, nos échanges s’étaient mal terminés, et si j’avais laissé le temps faire son travail, je ne pouvais en définitive pas couper les ponts avec Cameron. D’autant plus qu’il faisait partie de la famille de ma fiancée en plus d’être mon ami. « J’ai pas de chien, faut bien que je sorte quelqu’un ! » Que je plaisantais en haussant les épaules, alors qu’il me faisait rentrer dans son immense penthouse. C’était plus fort que moi, il fallait que je lui montre que j’étais loin de m’être formalisé de notre pseudo dispute. Il ne souhaitait probablement pas sortir sur son fauteuil, et presqu’insistant, je lui partageais un moment de mon enfance puisque je n’avais pas eu de VTT à mon grand désespoir, j’avais été créatif au point de trouver une autre occupation : « Tu sais quand j’étais gamin je prenais un chariot à un supermarché et je faisais des descentes dans les parcs, alors c’est presque pareil ! » Je l’avais même appelé ‘bob-trolley’ parce que je trouvais que ça faisait aussi penser à Bob Marley. Lui souriant alors qu’il s’excusait, je plaçais une main sur son épaule comme pour l’empêcher de s’insulter à l’avenir. « T’excuses pas Cam, c’est oublié ! J’aurais probablement réagi de la même manière à ta place… Mais je veux juste que tu t’accroches. Tu vas t’en remettre, j’en suis persuadé ! » Cam était un sanguin, il réagissait sur le coup de la colère, mais il était loin d’être méchant. Le suivant jusqu’au salon, ça me rappelait que je n’avais pas eu l’occasion de lui formuler une requête particulière. J’en avais parlé à Roxy, mais je n’avais depuis pas trouvé le temps de le proposer au principal intéressé. D’autant plus que je me voyais mal m’exprimer à ce sujet alors qu’il voulait que je disparaisse. « Je voulais te demander un truc en plus, mais pour le coup j’ai pas osé la dernière fois… » Je posais le regard sur l’habitacle, faisant quelques pas ça et là, espérant qu’il répondrait par la positive. « Tu accepterais d’être mon témoin ? » Parce que je n’avais pensé à personne d’autre dans mon entourage direct. A vrai dire, je trouvais ça normal qu’il le soit. Mais, peut-être que ça ne l’intéressait pas. Quoiqu’il en soit, qu’il soit en fauteuil ou sur ses deux jambes, ça ne changeait rien pour moi, je voulais que Cam soit celui qui attesterait de mon mariage avec Roxy.

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#  tobecontinued - your hideaway (cameron) EmptyDim 12 Jan - 22:24
Avoir un sale caractère, ce n’est pas simple tous les jours. Partir au quart de tour non plus. Mine de rien c’est aussi épuisant pour les autres que pour moi. Souvent je voudrais pouvoir me contenir un peu, ne pas m’emballer pour rien et trop vite, je n’y arrive pas. J’ai mon caractère et je fais avec. Loin d’être parfait, il y a bien longtemps que j’ai arrêté d’essayer de plaire à autrui. Soit on m’accepte comme je suis, soit on passe son chemin. Pas question que je me plie aux exigences de qui que ce soit. Malheureusement, ça peut aussi me jouer des tours et me brouiller avec des personnes dont je suis proche. Des personnes comme Blake qui, pourtant, ne voulait que mon bien. Je me suis tellement fermé sur moi-même après l’accident que j’ai refusé le soutien des autres. Oliana a été la grande chanceuse, la seule capable de m’approcher sans que je ne morde. Je n’en suis pas fier et j’essaye de me faire pardonner mes réactions passées, mais je sais aussi qu’ils comprennent. Me retrouver du jour au lendemain coincé dans mon fauteuil, ça n’a pas été facile. Je commence à m’y faire même si je garde en tête les cinquante pour cent de chance de remarcher – ça et mon besoin de trouver de quoi m’aider à le faire avant. Tout ça, il va falloir que je le mette de côté maintenant que je ne suis pas seul à la maison. Que Blake débarque presque à l’improviste chez moi c’est m’offrir une occasion de me faire pardonner. Je commence en lui faisant comprendre que je ne suis pas autant de mauvaise humeur que la dernière fois avec une blague de mauvais goût – comme toujours avec moi. Sa réplique, elle, me fait franchement rire. « T’as de la chance que je sois handicapé, autrement je t’en aurais déjà collé une pour ça. » Répliquai-je sans le penser. Oh il m’est arrivé de me battre, très souvent même – surtout lorsque j’étais adolescent – mais là ce n’est qu’une boutade. Blake cherche juste à me faire chier, à me taquiner, ça ne mérite pas un coup de ma part. « T’es en train de me proposer quoi, là ? De me faire dévaler une pente avec mon fauteuil ? Serais-tu ici pour tenter de m’achever ? Non mais parce que je préfère savoir avant d’accepter cette pseudo sortie au parc. » Je me retiens d’ajouter qu’en plus le fait qu’il soit agent du FBI lui donnerait les moyens de couvrir mon meurtre, mais c’est assez niveau humour un peu sombre. « Vous êtes chiants à me dire de ne pas m’excuser. » Je râle même si j’apprécie qu’il me pardonne mon dernier excès de colère. « Ça on verra bien, je ne préfère pas trop m’avancer. » Me porter la poisse, non merci. Intrigué par les propos suivants et le fait de le voir faire les cents pas devant, sa demande me laisse sans voix un instant. « Vraiment ? » Je demande, incrédule. « Je veux dire, ça serait avec grand plaisir mais t’es certain de vouloir d’un gars handicapé comme témoin ? » Je préfère être certain qu’il a bien réfléchi même si ça serait un honneur pour moi d’être le témoin du futur mari de ma sœur.
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#  tobecontinued - your hideaway (cameron) EmptyLun 13 Jan - 0:14

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Comment pourrais-je en vouloir à Cameron ? Je savais très bien qu’à sa place j’aurais été terriblement affecté également. Nos métiers nous passionnaient car nous vibrions au gré de l’adrénaline et de notre forme physique. Quoi de plus réducteur qu’un fauteuil pour un sportif de sa trempe ? Toutefois, je connaissais son caractère pugnace, et je savais qu’il finirait par se remettre en selle et qu’il retrouverait l’usage de ses jambes avec force et persuasion. Si tant est que ça ne soit pas le cas, son cerveau brillant mettrait au point un moyen pour qu’il puisse reprendre la compétition. Après tout, le frère de Lewis Hamilton pouvait bien faire du sport automobile, alors pourquoi pas Cameron ? Il fallait simplement qu’il croie de nouveau en lui. J’espérais sincèrement que tout s’arrange pour lui et s’il le fallait, je l’accompagnerais voir les meilleurs spécialistes du pays. En tout cas, il avait retrouvé son sens de l’humour ce qui était bon signe, et d’un petit signe amusé de la tête, je lui signalais qu’il ferait mieux de pas tenter le diable en cherchant à m’en coller une. « Je crois que t’aurais pas aimé que je réplique ! » Depuis ma tendre enfance je pratiquais des arts martiaux pour savoir me défendre et pour avoir un avantage dans mon métier non négligeable. A ma proposition loufoque – j’en convenais – Cameron ne semblait pas emballé, comme s’il pensait réellement que j’allais l’envoyer à l’abattoir. J’étais d’humeur taquine alors je renchérissais dans l’aberration la plus totale : « Ca serait drôle, non ? J’ai plus fait ça depuis des années ! Faut juste que je me mette une capuche sur la tête qu’on ne me reconnaisse pas car un agent du FBI se doit d’être responsable ! » Ca ferait tâche qu’on me surprenne en train de pousser mon beau-frère dans une pente et en m’accrochant à l’arrière de son fauteuil, comme si nous étions les rois du monde. Mais s’il était partant, j’en étais tout à fait capable. « Sinon je peux juste te pousser et faire le tour du parc ! » Que je suggérais en lui tapotant sur l’épaule comme s’il était un vieux grabataire. Cameron n’apprécie pas qu’on minimise ses accès de colère, et si je peux le comprendre, c’est juste que je suis incapable de m’en formaliser. Je l’apprécie trop pour cela. Mais histoire de contenter tout le monde, je lui lance : « Ok alors j’accepte tes excuses ! Heureux ? » Il est plus mesuré avec son état, et curieux, je me demande ce que les médecins lui ont dit, mais plutôt que de le ramener dans une petite déprime si les médecins n’ont pas été très encourageants, je préfère, une fois de plus, confirmer que tout rentrerait dans l’ordre. « Ca va le faire tu verras. » La surprise de Cameron me fait sourire. Je suis ravi qu’il n’ait pas pensé une seule seconde que je pouvais le considérer comme la personne idéale, mais c’est bel et bien le cas. « Qui d’autre serait un formidable témoin ? » Dis-je avec sincérité. Et une fois n’est pas coutume, j’use et abuse d’un amour un peu douteux. « Et puis tu sais, je suis partisan de la diversité donc un handicapé sur les photos ça fait cool ! » Mais conscient que je pouvais le vexer et ce n’était pas mon souhait, je m’excuse immédiatement et reprend avec un peu plus de sérieux : « Erm… Désolé c’est mon humour noir qui ressort. Mais je suis sérieux, je veux que tu sois mon témoin, en fauteuil ou sur tes jambes, ça serait un honneur pour moi. » Et je le pense.

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#  tobecontinued - your hideaway (cameron) EmptyMer 15 Jan - 15:35
Repousser les personnes dont je suis proche et tout faire pour ne pas avoir leur soutien est devenu une seconde nature. Persuadé qu’on ne peut vouloir m’aider que par pitié, je me braque automatiquement. Tout le monde l’a subi autour de moi et, généralement, ça passe par des propos blessants qui me font ensuite culpabiliser et m’enfoncent dans les ténèbres. Un cercle vicieux duquel j’ai peiné à sortir ces derniers temps. Il m’a fallu ouvrir les yeux sur certaines choses et laisser des personnes m’aider comme elles souhaitaient le faire depuis le début. Maintenant, je remonte doucement mais sûrement la pente. Je ne suis pas encore tout à fait capable de supporter mon état mais j’ai plus d’espoirs qu’au début. Je préfère ne pas trop penser à mes prochains examens et au verdict de mes médecins. Mes séances de rééducation avancent lentement et si je perçois quelques petites améliorations, je ne suis pas certain que ça soit assez pour mes médecins. Inutile d’y penser maintenant ça me ferait de nouveau ruminer et Blake a bien assez subi ma colère lors de notre dernière entrevue. « T’as raison, évite de répliquer. » Je ne fais pas le poids contre lui. Du sport j’en pratiquais pas mal avant l’accident et si je continue de me muscler pour ne pas trop fondre, ce n’est pas la même chose. De toute manière, étant donné l’entraînement que lui a dû recevoir à Quantico, je n’aurais pas essayé de le chercher. Finir avec le nez cassé, par terre, je m’en passe volontiers. « Je ne suis pas un jouet, Ellis, t’as l’air d’oublier ce détail. » Raillai-je plus amusé qu’agacé. Cela dit même si nous aurions l’air de deux cons, ça pourrait être amusant … Quand je serais un peu plus dans l’acceptation. Je me montre déjà plus facilement au public malgré mon fauteuil, il faut me laisser faire mes petits pas de bébé. « Ou, encore mieux, tu peux juste marcher à côté de moi et me laisser utiliser mes bras. Je t’assure qu’ils ont l’habitude maintenant. » De toute manière, je déteste qu’on me pousse. Ça me donne encore plus l’impression d’être un incapable et je ne supporte pas ça. Soulagé qu’il accepte mes excuses et n’insiste pas sur le fait que j’étais en droit de m’énerver, je n’ajoute rien et me contente de secouer brièvement la tête. Je n’ajoute rien non plus lorsqu’il m’assure que ça va aller. Ça aussi je l’entends souvent et je ne pense pas qu’il ait envie de m’entendre répliquer que seul l’avenir le dira. Il semblerait qu’il s’agisse de ma phrase de prédilection en ce moment alors que me bouger aidera l’avenir à être meilleur, nous le savons tous. En revanche, je ne cache pas ma surprise face à cette demande à laquelle je ne m’attendais pas. Son humour un peu noir m’aurait vexé il y a quelques mois, aujourd’hui il me fait sourire. Une nette amélioration. « Ça va, je sais que c’est parce que ma belle gueule va embellir ces photos ! » Répliquai-je en continuant de jouer son jeu, ce qui lui démontre qu’il n’a pas besoin de s’excuser. « Ça me ferait plaisir d’être ton témoin, même en fauteuil. » Assurai-je en faisant finalement rouler ledit fauteuil vers mon bar. « Tu veux un verre avant d’aller tenter de me tuer dans le parc ? » Si je dois mourir, j’aimerais pouvoir goûter une dernière fois à un bon whisky écossais.
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#  tobecontinued - your hideaway (cameron) EmptyMer 15 Jan - 18:35

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Il m’a toujours été aisé de ne pas m’importuner de ce que les gens pouvaient me dire, parce que dans mon métier on m’a appris à me prémunir de propos blessants. C’est exactement ce qu’un criminel cherche à faire. Aussi, je ne pouvais pas tourner le dos à Cameron pour si peu. Il était au plus mal et il fallait le soutenir dans ces moments difficiles, qu’il vous envoie balader ou non. Personne ne veut d’aide quand le ciel vous tombe sur la tête. Vous souffrez et vous ne voulez pas vous en sortir car vous pensez de façon pessimiste, mais quoi qu’il en soit je ne m’arrêterais pas à ça, et je continuerais à le solliciter pour qu’il tienne bon et croie en lui et en ses capacités de récupération. Il était la personne dont j’étais le plus proche en dehors de Roxy, étant loin d’être le plus sociable des humains et j’étais plutôt pugnace, alors il allait galérer à se séparer de moi. Alors qu’il convenait qu’il ne valait mieux pas que je réponde à son attaque avec violence, je souris tout fier de moi, ricanant même : « C’est bien que tu admettes ma supériorité ! Ta sœur croit encore qu’elle m’est supérieure parce que je la laissais gagner à l’époque ! » Je feignais de lever les yeux au ciel. Ce n’était pas totalement vrai. Roxy était redoutable et m’avait mis quelques fois au tapis en me prenant par surprise ou en étant plus intelligente. Mais j’aimais bien dénigrer son succès parce que je ne voulais pas admettre que mon égo de mâle en avait pris un coup. Alors que Cameron tente de me faire entendre qu’il est une personne et non un jouet dont je peux disposer, je fais mine de m’insurger comme si on me refusait le droit de jouer dans un jeu pour enfant. « Mais ton fauteuil est un formidable outil, tu ne t’en rends pas compte ! » On dit souvent que ça porte malheur de monter dessus, mais une fois qu’il remarcherait, je lui demanderais probablement de me le confier, juste histoire de passer des moments à faire le con comme quand j’étais plus jeune. Roxy n’allait probablement pas apprécier, mais elle n’en saurait rien si je gardais le secret. Je comprenais aisément que Cameron n’en était pas encore à s’amuser de son état, et je ne savais même pas si cette phase viendrait un jour pour être honnête. Aussi, pour lui montrer que je n’étais juste pas sérieux, j’ajoutai : « Bon j’ai compris, je le ferais tout seul avec un chariot une autre fois ! » Ou pas. Il fallait que je réalise aussi que je n’avais plus vingt ans et que ces années à passer dans le parc pour tenter de combler une adolescence morose étaient révolues. Je n’avais pas songé que pousser Cameron dans le parc pour le promener pouvait paraitre dégradant. Aussi je me pinçai les lèvres face à ma bévue, le regardant un instant afin de voir s’il était vexé, mais puisque je ne souhaitais surtout pas que l’ambiance se dégrade, je poursuivais dans ma bêtise : « Moi qui voulais être à ton service… Tu vas quand même faire honneur aux cookies ou ça aussi c’est une idée de merde ? » L’auto-dérision était ma manière à moi de lui montrer que je m’excusais. Mais je suis en définitive plus que ravi qu’il ait décidé d’accepter ma proposition, et ça se voit immédiatement sur mon visage. S’il avait décliné, je n’aurais pas su à qui demander à part Lara peut-être… Je n’avais plus à m’en soucier et c’était une nouvelle que j’accueillais à bras ouverts. Tandis que Cameron prenait ma blague de la meilleure des façons, j’acquiesçai en lui accordant qu’il embellirait probablement nos photos. « Voilà c’est ça, parce que le marié aura l’air d’un pingouin… » J’esquissai une petite moue parce que je savais de quoi j’avais l’air et j’étais terrorisé à l’idée de faire tâche le jour de mon mariage. Mais de savoir que Cam serait un soutien indéfectible me rassurait. « Merci. Vraiment. Tu peux pas savoir comme ça me fait plaisir ! » J’étais sincère. Alors qu’il s’avançait vers le bar, j’hochai la tête positivement. On avait qu’à arroser ça d’un verre. « Ah je dis pas non ! On va fêter ça ! Tu me mets la même chose que toi ! » Et après nous irions balader comme deux potes, pour qu’il s’aère la tête et l’esprit.

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#  tobecontinued - your hideaway (cameron) EmptyMar 4 Fév - 22:03
Rester dans ma tour d’ivoire, à l’abri du monde extérieur, je ne vais pas pouvoir le faire éternellement. Je le sais, oui, ce qui ne veut pas dire que je l’accepte. Fierté mise à mal par mon accident, je peine à me reconstruire depuis des mois. Pas à pas, je l’accepte tout en sachant qu’il me faut encore un peu de temps. Sortir avec mon fauteuil est encore une épreuve qui me rend exécrable. Ce ne devrait pas être une honte mais plutôt une force. Je suis sorti vivant d’un accident qui aurait pu avoir une fin nettement plus funeste. Malgré la perte de l’usage de mes jambes, je suis encore là à pouvoir profiter de ma famille. Ça n’est pas donné à tout le monde malheureusement. Par moment j’ai l’impression d’être un type ingrat et peut-être est-ce le cas … Peu importe l’avis des autres à mon sujet – du moins, sur ce point. Je n’ai jamais été un type bien, je sauve les apparences c’est tout. Je sème la mort partout où je passe, une assurance qui a tendance à tourner en boucle dans ma tête lorsque je suis seul et un peu trop ivre. Pour cette raison j’ai cessé d’y aller trop fort sur la bouteille. Je l’ai promis à Oliana mais également à moi-même. L’alcool aide certes à faire passer la douleur et la colère, toutefois elle ramène sans mal toutes les sombres pensées que je chasse du mieux que je le peux les trois quarts du temps. Laisser mes proches revenir dans ma vie et accepter de m’appuyer sur eux pour me relever est probablement une meilleure idée. Et je dois reconnaître être particulièrement bien entouré. « Je n’ai jamais dit admettre ta supériorité ! » Rétorqué-je en ricanant. « Je dis seulement que dans l’état actuel des choses je ne fais pas le poids. Par contre, Roxy a entièrement raison … C’est un truc que j’ai appris : nos femmes ont toujours raison, ça te sauvera la vie ! » Lancé-je très sérieusement. Vexer nos fiancées n’est pas une bonne idée, encore moins lorsque ces dernières appartiennent à la famille Lennox. Elles ont du caractère ces femmes et s’il est impossible que Blake ou moi devenions dociles, par moment il vaut mieux leur laisser croire qu’elles ont raison pour éviter crises et disputes. Sourcil haussé en l’entendant parler de mon fauteuil comme d’un jeu – ou du moins en l’entendant continuer sur cette voie – je ne suis pas certain de voir les choses comme lui. Probablement parce qu’il est le signe évident de mon handicap. Cela dit, je me vexe nettement moins vite que lors de ma sortie de l’hôpital même s’il semblerait qu’il considère mon silence comme preuve de mon mécontentement. « Bonne idée, oui ! Enfin si tu y tiens tant que ça, je te l’offrirai si jamais je remarche un jour. » Puisque je ne penserai qu’à m’en débarrasser, autant qu’il soit utile à quelqu’un. Plaisanterie mise de côté, je suis un peu plus sérieux quant au fait de me débrouiller seul pour avancer au parc. « J’apprécie le geste, vraiment … Mais je préfère me débrouiller seul. En revanche, je suis carrément pour les cookies. Je suis toujours pour quand il est question de nourriture. » Je ne mange pas des tonnes et des tonnes de nourriture, en revanche j’aime tout ce qui est sucré. Ce qui explique la malbouffe présente dans les placards de ma cuisine d’ailleurs. Mais passons, je préfère me concentrer sur cette proposition d’être son témoin que j’accepte malgré la crainte de faire … eh bien tache, disons-le. « Tous les mariés ressemblent à des pingouins, faut s’y faire et puis c’est pour la bonne cause ! » Je tente de le rassurer comme je le peux en sachant que je n’ai jamais été à l’aise dans un costume malgré l’effet que je semble faire ainsi habillé. « Tu déconnes ? C’est à moi que ça fait plaisir ! » Le bar atteint, j’opine et nous verse à tous les deux un fond de whisky avant de revenir vers lui et de lui tendre son verre. « Il vient de chez moi, une merveille ! Sauf si t’es une fillette. » Moqueur, je ricane un peu et lève mon verre vers lui. « A ton futur mariage avec Roxy où je vous volerais la vedette. » Pas sérieux pour un sou, mon rire revient alors que nos verres s’entrechoquent.
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#  tobecontinued - your hideaway (cameron) EmptyJeu 6 Fév - 14:14

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Plaisanter avec Cameron me rassure. Il n’en a plus après moi. Je peux comprendre l’avoir vexé la dernière fois que nous nous étions vus, après tout, je ne sais pas comment j’aurais réagi à sa place. A y réfléchir, j’aurais peut-être tout envoyé valser. Au fond, j’étais un peu comme lui. Ayant un métier qui requérait une condition physique hors norme quand on était sur le terrain, de me sentir diminué, incapable de faire ce que j’avais l’habitude de faire et où j’étais particulièrement performant, ça m’aurait retourné la tête. C’était la raison pour laquelle je ne lui en tenais pas rigueur et que je m’étais pointé presque à l’improviste pour essayer de rattraper ma maladresse et aussi lui montrer à quel point il comptait pour moi. On ne pouvait pas se tourner le dos ad vitam aeternam n’est-ce pas ? D’ailleurs, je me plaisais à faire en sorte que les choses redeviennent comme avant, à manquer de sérieux et à me la péter bien que je ne pense absolument pas ce que je disais. J’étais loin de me croire supérieur, sauf si c’était pour embêter Roxy et dire que j’étais un meilleur agent qu’elle, alors qu’elle était sortie première de la FBI Academy. Suivant le raisonnement de Cameron, je renchérissais en lui tapotant sur l’épaule pour l’agacer, mais souriant pour bien lui montrer que je déconnais. « Donc tu admets bien ma supériorité, c’est pas grave Cam, y a toujours plus fort que soi ! » Mais admettre que Roxy était supérieure ? Non. Je le faisais juste pour lui donner suffisamment de satisfaction pour qu’elle cesse de me contredire. Et dans tous les cas, je pensais malgré tout qu’elle était une excellente flic et qu’elle était bien plus diplomate que moi, n’aimant pas nécessairement les discussions politiques. « Ouais tu fais comme moi, tu prétends qu’elles ont raison, comme ça elles sont contentes ! » Je riais parce que je n’étais pas sérieux. Tous les Lennox savaient comme j’aimais Roxy et que je ferais n’importe quoi pour elle. Aussi, elle avait très souvent le dernier mot, ce qui ne m’empêchait pas parfois de lui faire remarquer que je n’étais pas d’accord, mais que je ne m’opposerais pas à elle. Roxy et moi avions toujours été en compétition et ça n’avait jamais mis à mal notre couple, alors, contrairement à ce que Cam disait, je trouvais cela plutôt sain de lui tenir tête. Il est normal que Cameron perçoive son fauteuil comme un problème puisqu’il l’associe à son handicap. J’avoue que ma blague est de mauvais goût, mais c’est parce que j’essaie de lui faire voir un côté positif dans une situation qui ne l’est que peu. Moi je n’ai pas honte de l’aider, d’être vu à ses côtés, bien au contraire, je suis heureux de le savoir en vie et c’est la seule chose qui compte. Prétendant être vexé de son refus, alors qu’il n’en était rien, je lançai : « Vivement que j’ai un gosse pour faire des conneries avec ! Vous êtes pas drôles ! » Et puis je me remets à rire en secouant la tête face à ma bêtise. Je comprends que Cameron souhaite se débrouiller tout seul et je ne m’y oppose pas, et je ne renchéris même plus. Je me contente de lui assurer qu’il peut manger tous les cookies qu’il souhaite. « Tiens, fais-toi plaisir, ils sont tous pour toi ! » Bien que j’aime les cookies je n’avais pas tendance à en abuser, histoire de ne pas être lourd au travail. Mon seul petit plaisir à toute heure de la journée était un bol de céréales. Il m’arrivait même de me lever la nuit pour en prendre. Tel un enfant. Cameron a raison, les mariés ont tous à peu près la même allure, et je ne devrais pas trop me poser de questions. Après tout, ce n’est pas moi la vedette du jour, mais plutôt ma fiancée, future femme, qui je le sais, sera resplendissante et éblouira tout le monde. « Oh je sais, mais bon de toute façon, je ne me verrais pas plus que ça, mes yeux seront rivés sur Rox ! » Ce jour me rendait nerveux, mais j’avais tellement hâte de pouvoir dire que celle qui s’était approprié mon cœur serait ma femme dans quelques semaines. « J’apprécie. Je ne me voyais vraiment pas demander à un de mes crétins de cousins, t’étais mon premier choix. » Ma famille était si spéciale que je craignais qu’ils fichent en l’air mon mariage. Ricanant doucement à l’insinuation de Cam quant au whisky, j’écarquillais les yeux : « Une fillette moi ? Je parie que je tiens mieux l’alcool que toi. » Ca ne serait probablement pas vrai puisque je ne buvais pas régulièrement, mais je savais apprécier un verre de temps à autres. Faisant teinter nos verres l’un contre l’autre, je ne pouvais qu’acquiescer à ses dires : « Je t’en prie, vole-moi la vedette, comme ça je ne me ridiculiserais pas en public ! » Déjà que Lara avait prévu de me faire chanter suite à notre pari, j’étais déjà suffisamment mal embarqué. Portant le liquide ambré à mes lèvres, j’appréciais le whisky d’un air non feint. « Il est vraiment très bon. »

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#  tobecontinued - your hideaway (cameron) EmptySam 8 Fév - 18:25
J’essaye au mieux de relativiser. Chaque matin je me réveille en me répétant que je pourrais être mort ou dans un état pire que celui-ci qui me ferait regretter de ne pas être mort justement. Je tente de me mettre en tête que si mes proches insistent tellement c’est par inquiétude. J’ai été à leur place il y a plus d’un an, lorsque suite à notre accident Oliana était dans le coma. Je me souviens que trop bien de ce que je ressentais à l’époque, de la peur qu’elle ne se réveille plus, du désarroi en réalisant qu’elle n’avait pas le moindre souvenir concernant notre relation. S’inquiéter pour une personne à laquelle on tient, que l’on aime, c’est normal. Pourtant, il semblerait que je ne me fasse pas à cette idée. J’ai passé tellement d’années à me convaincre que je porte la poisse que j’ai fini par vraiment y croire. Je ne vois pas de quelle autre façon j’aurais pu réagir. En l’espace d’un an j’ai perdu ma mère, ma sœur et mon père. Avoir été à deux doigts de perdre ma fiancée et lui faire ensuite du mal … Oui, difficile de me dire que je n’attire pas les malheurs. Alors j’ai pris l’habitude d’encaisser, de me relever comme un grand et de ne demander l’aide de personne. Ça ne fonctionne pas ainsi et c’est ce qu’on a tenté de me faire entrer dans la tête depuis septembre. Blake a subi ma mauvaise humeur et ma détresse aussi violemment que les autres. Je me suis fermé et j’ai repoussé toute aide, maintenant je me lève en me disant encore et encore que je dois arrêter de jouer au petit con. Ça commence par me détendre en présence du flic. C’est bien moins difficile que ce que je me m’imaginais en le sachant sur le point de débarquer chez moi. En fait c’est comme le vélo : ça ne s’oublie pas. Finalement je grogne en l’entendant insister sur le fait qu’il m’est supérieur. Nous allons tourner en rond si j’insiste et même si j’adore avoir le dernier mot, je peux bien lui faire une fleur pour une fois et céder. « C’est-à-dire que je ne tiens pas à finir eunuque tu vois … » Ricané-je même si je doute que ma petite amie serait prête à me couper les couilles. Elle se priverait elle-même bien qu’elle n’ait pas encore redécouvert l’acte en ma compagnie. Chaque chose en son temps, je ne veux surtout pas la presser. Trop heureux qu’elle me laisse une seconde chance, il n’est pas question que je la foute en l’air, mais passons. Mon rire est nettement plus franc lorsqu’il est question d’enfants. Dit de cette façon c’est à croire que Blake va également les prendre pour des jouets, comme il comptait le faire avec moi. « Ouais, mettez-vous au travail après le mariage que tonton Cam pourrisse son neveu ou sa nièce … voire les deux ! » Je n’ai pas la moindre idée de si ma sœur et son fiancé envisagent d’avoir des enfants et encore moins leur nombre si tel est le cas, ça ne veut pas dire que je ne peux pas avoir un peu d’espoir. Fut une époque j’aurais parié sur Oliana et moi pour ce qui était d’avoir des enfants – même adoptés – maintenant Roxy a une longueur d’avance mais Casey pourrait bien nous surprendre. Cookies ouverts avec l’autorisation de monsieur Ellis, je croque dans l’un d’eux après nous avoir servi un verre à chacun. Je ne suis pas certain que ce soit fait pour être mangé en même temps mais je pars du principe que le whisky se marie avec tout. « Faudra quand même être capable de parler pour prononcer tes vœux, t’auras l’air un peu con sinon. » Le taquiné-je sans pouvoir me retenir d’imaginer la scène. Et plutôt que de répondre alors qu’il affirme que je suis son premier choix comme témoin – ce qui m’évite de m’épancher – je souris simplement. « T’aimerais ! T’as devant toi un fier écossais, la légende dit que mes parents me nourrissaient au whisky. » Ce n’est qu’une légende, mes parents n’étaient pas insensés au point de donner de l’alcool à un nourrisson mais la fierté de mes origines parle pour moi. Appréciant rapidement le goût légèrement fumé du liquide qui coule et me brûle la gorge, je me détends un peu plus. « N’est-ce pas ?! J’ai du mal avec votre bourbon, qu’est-ce que tu veux je suis écossais et donc fier. D’ailleurs si tu veux de bonnes bouteilles, je connais quelques personnes. »
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