Avatar : Millie Bobby Brown Messages : 931 Dollars : 0 Date d'inscription : 08/06/2020 Multicompte(s) : Gabriel&Jamie&Samaël &Tobias&Zane&Ezra&Neal Crédits : tearsflight Débarqué.e à Los Angeles depuis : ma naissance , j'habite : l'appartement de mon père . On me surnomme : Al, Alex , j'ai : 20 ans et je suis né.e le : 24 juillet . Je suis : célibataire et : lesbienne . Aujourd'hui, je suis : étudiante en arts à UCLA et milieu offensif pour l'équipe de la fac, footballeuse presque professionnelle.
Alexis était contente. Heureuse, même. Ça lui était pas arrive depuis vraiment longtemps, de se sentir comme ça. D’abord, y’avait eu le départ de sa mère. Et puis, y’avait eu James, et Robbie aussi. Après ça, elle s’était rendue compte de ce qu’elle ressentait pour Aelys, avait failli la perdre aussi, avant que finalement tout rentre dans l’ordre jusqu’à ce que son père pète un câble... Pour la première fois depuis des mois, des semaines, voire des années, tout allait bien dans sa vie. Bon, le problème de sa mère n’était pas réglé – il était même pire qu’avant – mais tant pis. Tout le reste allait bien, alors elle n’avait pas du tout envie de se concentrer sur celle qui l’avait totalement laissée tomber au moment où elle avait eu le plus besoin d’elle. Non. Tant pis pour elle, Al s’était assez posé de questions sur ce manque d’intérêt, maintenant, elle s’en foutait. La conversation qu’elle avait eue avec son père avait été difficile, pas la plus joyeuse de sa vie, mais elle avait servi à débloquer la situation et surtout à le faire bouger de son putain de canapé. Il était parti en début d’après-midi pour faire un tour dans sa nouvelle caisse, et s’il ne l’avait pas fait de lui-même, elle aurait fini par le foutre à la porte à coup de pieds au cul. Quant à elle, c’était son jour de repos, alors elle en avait profité pour traîner dans l’appart en pyjama en attendant de probablement rejoindre Aelys pour la soirée. Elle avait lu un peu, regardé un bout de film et maintenant... Elle s’ennuyait ferme. Ouais, toujours aussi incapable de s’en tenir à une seule activité pour se distraire, il fallait qu’elle fasse plusieurs trucs à la fois, qu’elle abandonnait bien évidemment au bout de 10 minutes. Elle fut cependant sortie de son ennui par la sonnette qui retentit dans tout l’appartement. Sachant qu’il ne pouvait pas s’agir de son père – qui serait bien évidemment entré sans aucune cérémonie – elle courut vers sa chambre pour enfiler un bas de pyjama et un sweat, avant de revenir vers la porte et l’ouvrir rapidement. Aussitôt, tout son enthousiasme retomba, son visage se referma et sa mâchoire se serra. Surprise ? Merci, mais non merci. Elle était revenue s’installer à LA et ne l’avait même pas prévenue ? Elle se foutait de sa gueule, en fait. Al eut envie de lui envoyer violemment la porte dans la tronche et de faire comme si elle n’avait jamais sonné. Mais son père l’avait bien éduquée. Elle prit finalement la parole sans bouger, sans l’inviter à entrer.
« Ok. Cool. C’est tout ? Papa est pas là. »
Phrases courtes, tout ce qu’elle était capable de dire sans laisser éclater sa colère. Parce que oui, après des années à ne recevoir que le minimum syndical, à n’avoir pas le moindre mot alors que son monde s’était écroulé, pas moyen qu’elle fasse le moindre effort.
Avatar : Millie Bobby Brown Messages : 931 Dollars : 0 Date d'inscription : 08/06/2020 Multicompte(s) : Gabriel&Jamie&Samaël &Tobias&Zane&Ezra&Neal Crédits : tearsflight Débarqué.e à Los Angeles depuis : ma naissance , j'habite : l'appartement de mon père . On me surnomme : Al, Alex , j'ai : 20 ans et je suis né.e le : 24 juillet . Je suis : célibataire et : lesbienne . Aujourd'hui, je suis : étudiante en arts à UCLA et milieu offensif pour l'équipe de la fac, footballeuse presque professionnelle.
Les sourcils haussés, Alexis regarda sa mère de haut en bas, pas impressionnée pour deux sous. Elle voulait qu’elles se retrouvent ? Mais elle vivait dans quel genre d’univers parallèle, au juste ? Elle se rendait compte qu’elle n’avait pas donné de nouvelles depuis genre deux ans, ou bien elle avait juste totalement oublié qu’elle avait une fille avant aujourd’hui ? Putain, ça la foutait en rogne qu’elle ose se pointer comme ça, à l’improviste, comme si tout allait bien. Ouais, pour toute personne normale avec une relation normale, ça aurait été incroyable ce genre de surprise. Sauf que là, c’était pas le cas. Elle l’avait abandonnée quand elle avait eu le plus besoin d’elle. Sa colère monta d’un cran quand elle apprit que son père était au courant et qu’il ne lui avait rien dit du tout. Alors quoi, le monde entier se foutait de sa gueule maintenant ? Putain ! Bras croisés, épaule appuyée contre l’encadrement de la porte, Al laissa sa colère s’exprimer en frappant le mur du bout de son pied, pas assez fort pour se faire mal ou faire du bruit, juste assez pour évacuer au moins un tout petit peu le trop plein de hargne qui l’habitait. Finalement, elle releva les yeux pour les planter dans ceux de sa mère.
« C’est bien, bravo. T’as environ trois ans de retard, c’est con, hein ? »
Ouais, ça restait sa mère et elle lui devait le respect et toutes ces conneries. Mais bordel sa colère était foutrement légitime et personne irait la convaincre du contraire ! Elle était rentrée pour elle ? Super, et alors ? Ça lui faisait une belle jambe, tiens. Elle se ramenait tranquillos dans sa vie maintenant que tout allait mieux ? Alors quoi, ça lui plaisait juste pas d’avoir une gosse dont il fallait aussi s’occuper dans les mauvais moments, elle voulait juste une gentille petite fille toute parfaite et sans aucun défaut ? Conneries.
« Tu sais même plus qui je suis, t’en as rien eu à foutre ces dernières années, alors t’emmerdes pas avec ça. T’façon de ce que j’ai compris papa te parle dans mon dos. Savoir que j’suis en vie ça doit te suffire, non ? Du coup on va s’en tenir à ça encore un temps, hein. Cette fois, j’ai le choix de te vouloir ou non dans ma vie et je choisis que comme toi, j’en ai rien à foutre. Sur ce, bonne journée. »
Sans plus de cérémonie, elle referma la porte et se laissa ensuite glisser contre elle, se retrouvant bientôt au sol tandis que des centaines de larmes silencieuses envahissaient ses joues.