I can't get enough.

Je ne peux plus attendre trop longtemps. Je suis de plus en plus étroit dans mon pantalon et plus je la vois réagir, plus ça me donne envie de la découvrir et la satisfaire davantage. Certes, son corps j’ai pu l’admirer il y a deux ans déjà et pendant plus qu’une bonne partie de la nuit, mais j’ai juste envie d’en avoir plus et le simple fait d’y avoir déjà goûter et de commencer à le faire aussi en ce moment, c’est suffisant pour me faire complètement perdre la tête. Toutes ces idées qui me viennent en tête pour lui procurer autant de plaisir qu’elle en mérite et pourtant, celle qu’elle me donne m’allume encore plus. Qu’elle soit autant ouverte d’esprit que moi, ça m’excite encore plus surtout que même si nous sommes dans une salle de bain, c’est déjà nettement plus bandant que tous mes autres coups. Emma a un corps de rêve, une poitrine parfaite, des formes incroyables, bref, elle a absolument tout ce qu’il faut, là où il faut et si je peux en profiter autant de fois que je veux ce soir – et si possible à d’autres reprises aussi – je ne vais certainement pas me plaindre à ce sujet. Je l’attire donc un peu plus loin, devant ce gros miroir dans cette salle de bain qui est plutôt luxueuse, mais comme le Mayan est un club qui a de la classe, ça ne m’étonne pas vraiment. De toute façon, peu importe où je me trouve, j’ai envie de découvrir son corps de toutes les façons possibles et si c’est aussi de cette façon que je peux le faire alors qu’elle me regarde à travers ce miroir pendant que je la baise, je vais le faire et je vais lui montrer à quel point son choix s’est arrêté sur le bon mec. Préservatif bien installé, je me débarrasse d’une façon plutôt violente de sa culotte et me fiche bien qu’elle n’en aura plus une fois cette salle de bain quittée. De toute façon, elle n’en aura plus besoin si je veux vraiment être totalement franc parce que je ne compte pas m’arrêter là. J’entre en elle brusquement et commence quelques petits mouvements appréciant les sons qui sortent de sa bouche parfaite. Sa jambe un peu plus remonter pour me donner plus accès, j’agrippe ses cheveux et la regarde droit dans les yeux à travers ce miroir. « Si tu me montrais enfin à quel point t'es endurant, Henstridge ? » Riant légèrement en l’entendant me défier de la sorte, je me venge un peu en recommençant mes coups de plus en plus rapides et violents. Je n’ai pas envie du tout de la ménager. Elle veut que je lui montre mon endurance? Elle se lance dans des montagnes russes incroyables. « Tu sais pas dans quoi tu t’embarques Sheridan. » Je grogne un peu plus fort lorsque j’entends quelqu’un qui tente d’entrer. Bordel de merde! Pourquoi est-ce que ça me fait encore plus réagir? Mes mains lâchent ses cheveux et je viens les poser sur ses seins que je caresse. Ses cris sont de plus en plus nombreux et moi je continue sans gêne. Peu importe si quelqu’un nous entend. Cette fille va savoir que deux personne prenne complètement leur pied dans cette salle de bain.

Un jour j'apprendrai peut-être à avoir un peu plus de retenue, à être moins ... ouverte d'esprit. En attendant je profite de ma vie comme je l'entends. Nous n'en avons qu'une, il serait idiot de la gâcher sous prétexte que nous devons nous comporter de telle ou telle manière en société. J'ai l'esprit rebelle depuis mon adolescence et ne m'en suis jamais séparée. Il y a eu différents stades pas forcément très reluisants mais ils ont fait de moi la femme que je suis désormais. Loin d'être parfaite, j'ai au moins la fierté d'assumer qui je suis. Ça n'est pas donné à tout le monde et si ça ne plaît pas, tant pis. J'ai perdu assez temps par le passé à faire en sorte de rentrer dans un moule, on ne m'y reprendra plus. J'assume parfaitement ma sexualité et mes goûts, tout comme j'assume le fait d'aimer tenter de nouvelles choses. L'adrénaline est un excellent moyen pour ressentir plus de plaisir, il serait idiot de m'en priver. De nous en priver. Je me souviens de Will comme de l'homme qui m'a fait ressentir tous un tas de choses, en revanche j'ignorais son goût pour les endroits insolites à la limite de l'interdit. Amis de longue date, nos vies étaient trop mouvementées pour nous permettre de nous connaître sur le bout de doigts et plus encore de parler sexualité. C'est désormais un sujet que j'aimerais sans nulle doute avoir avec lui. Qui sait ? Peut-être que nous nous correspondant parfaitement ? A en voir la réaction immédiate de mon corps une fois son membre en moi, je ne vois pas comment nous pourrions douter. Mes premiers soupirs ne tardent pas à exprimer ce que je ressens, cette douleur mélangée au plaisir de le sentir se mouvoir en moi. Continuant de regarder son reflet dans le miroir, un rictus apparaît sur mes lèvres en le voyant brièvement fermer les yeux sous l'effet du plaisir. Puis c'est un regard fiévreux qu'il pose sur moi lorsque je ne peux m'empêcher de le défier. Les coups de bassin qu'il me donne pour se venger me font crier. Mes mains glissent sur le marbre mais les siennes qui tiennent mes cheveux me ramènent contre lui. « Tu sais pas dans quoi tu t’embarques Sheridan. » Dans ce cas, qu'il me le montre ! Relâchant mes cheveux, ce sont mes seins qui attirent son attention. Il me faut beaucoup de force pour ne pas fermer les yeux pendant que je gémis. Le mélange érotique de nos soupirs et du claquement de sa peau contre la mienne me rend aussi folle que l'idée qu'on puisse nous entendre de l'autre côté de la porte. Quand je ne supplie pas de me prendre plus vite, c'est son prénom qui glisse entre mes lèvres. Le corps perlé de sueur et douloureux, je tourne la tête de sorte à pouvoir atteindre ses lèvres. Baiser furtif échangé, ma main saisie son avant-bras en sentant les prémices de mon orgasme monter. Mes ongles s'enfoncent dans sa peau pendant que je le supplie de ne surtout pas s'arrêter. Secouée par mes spasmes, je crie mon plaisir en le sentant continuer de venir en moi. Incapable de garder les yeux ouverts sous ce torrent de sensations, mon orgasme ce prolonge jusqu'à ce que Will y cède, nous laissant en nage et le souffle court. Ma jambe retombe mais je n'ai ni le courage, ni la force de me détacher de lui. Il faut encore que je me remette de la rapidité et de la violence de ce nouvel orgasme. Je n'ai pas les mots. Sur un petit nuage, je l'observe qui s'approche de mon cou pour l'embrasser alors que mes mains glissent dans ses cheveux. Sans doute est-ce trop intime mais pour l'instant c'est le cadet de mes soucis.

I can't get enough.

Emma a toujours été pour moi la fille inaccessible. Par le passé, on me disait de faire attention surtout parce qu'elle passait d'une conquête à l'autre et qu'elle n'était clairement pas le genre de filles recommandées pour de poser. Pourtant, même si à l'époque j'ai déjà été en couple, apprendre que ma copine de l'époque me trompait avec mon ex meilleur pote ne m'a plus vraiment donné envie de faire confiance aux relations de couples et alors qu'on me disait de me méfier, moi je voulais simplement encore plus avoir l'inaccessible. Tout d'elle m'excitait, mais c'est surtout ce sourire ravageur qui m'a charmé en premier puis il y a eu son regard et sa personnalité complètement incroyable. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle est rapidement devenue une amie, mais elle était bien plus la copine des Giants plutôt que la mienne personnellement. Beaucoup trop occupés, nous n'avons jamais véritablement pris le temps de se connaître, mais je sais que c'est une personne pétillante, pleine de joie et qui surtout semble avoir les mêmes goûts que moi en matière de sexe et d'envies. Je m'amuse ce soir avec elle, mais je réalise aussi à quel point nous arrivons à parfaitement bien nous complèter et ça me donne juste envie de continuer. Sa réaction est presque immédiate lorsque j'entre en elle. Bien loin de la douceur, j'apprécie chacun de ses soupirs, de ses gémissements, mais surtout de voir son corps de crisper un peu plus à chaque vas-et-viens que je fais en elle. Bordel de merde c'est tellement bon! Je me perds même un instant dans son regard qui m'en demande plus. Elle continue de crier, me supplie de continuer et gémis mon prénom. Sa respiration se coupe de plus en plus, tellement qu'elle a de la difficulté à continuer ses sons si divins à mes oreilles. Impossible de rester insensible à ça, je gémis avec elle, grogne à quelques reprises passant de ses cheveux que je tire fortement à sa poitrine et ses tétons auxquels je réserve un traitement tout à fait spécial. Elle s'excite de plus en plus, me défis même de lui montrer mon endurance et je ne me laisse pas faire de la sorte. Au contraire, je lui donne encore plus de force et de vigueur, me vengeant presque et à voir son corps réagir, je sais que j'arrive à lui donner le maximum. J'ai chaud, j'ai envie qu'elle se laisse aller autant que j'ai envie de continuer. Sa tête se retourne brièvement vers la mienne et elle dépose un baiser sur mes lèvres, court, mais très agréable. Je continue, lui donne tout ce que j'ai alors qu'elle finit par trembler sous mes mouvements, ferme même les yeux en se laissant partir dans un tout autre monde pour atteindre l'orgasme que je prolonge encore et encore avant d'aller la rejoindre vers l'extase . C'est bon, beaucoup trop bon même, tellement que je pourrais me laisser tenter à recommencer encore et encore, mais tente de reprendre ma respiration tout comme elle tente de faire. Mes lèvres se glissent délicatement dans son cou que j'embrasse. Je n'arrive même pas à décrire la sensation qui envahi tout mon corps en ce moment. Mon sang pompe tellement fort dans mes veines, ma respiration est plus saccadée que jamais, mais sa main dans mes cheveux me ramène sur Terre. Je lève mes yeux vers le miroir, la regarde tout en déposant encore et encore des baisers dans son cou sans la moindre envie de me détacher. « Satisfaite? » Que je dis simplement face à mon endurance.

De ma queue de cheval se dégagent plusieurs mèches folles de cheveux. Mon corps luit de sueur, mes joues sont rouges et mes yeux brillent. Autant dire que la pénombre sera la seule façon de cacher que je viens de prendre mon pied. Tout sur moi crie que je viens d’avoir un orgasme, de mon allure à ce sourire béat qui vient illuminer mon visage. Détendue et surtout comblée, même les petites douleurs éprouvées par l’effort et ses coups de butoir ne m’empêchent pas d’être heureuse. C’est l’effet que l’extase me fait à chaque fois, pas étonnant que je réitère l’expérience aussi souvent que possible même si ce n’est pas toujours le même résultat. Will reste collé à moi, ses lèvres explorant la peau chaude de mon cou et je ne peux résister à l’envie de glisser mes doigts dans sa chevelure légèrement humide elle aussi. Notre respiration peine à se calmer, comme si nous venions de courir un marathon. Il me faut quelques minutes de plus avant d’être capable de sortir d’ici et de traverser la foule sans que mes jambes ne se dérobent sous moi. Autant en profiter en attendant. Généralement j’évite toutes preuves d’affections après sexe, c’est ouvrir la porte à des choses dont je n’ai pas envie. Là … C’est plus fort que moi. La tendresse dont lui-même fait preuve m’oblige presque à lui rendre la pareille. Non pas que ça me dérange, au contraire, c’est seulement nouveau – mais agréable. Encore face au grand miroir, nos regards se croisent et ne se quittent plus malgré les baiser qu’il continu de poser ici et là sur mon épiderme. « Satisfaite ? » Commençant par sourire pour tout début de réponse, je me force à me détacher un peu de Will uniquement pour me tourner et pouvoir l’observer en direct. Je laisse mes doigts glisser sous son haut qu’il porte toujours, contre la peau chaude de son torse. « Très. » Confirmé-je en continuant mes caresses quelques secondes. Je pourrais rester là un long moment si nous n’étions pas encore au Mayan en train de bloquer des toilettes. Il y a déjà un risque qu’on nous ait vu nous embrasser sur la piste de danse, autant éviter de trop alimenter les potentielles rumeurs qui pourraient courir. Mes doigts le quittent à contre cœur pour venir s’occuper de redescendre le bas de ma robe et couvrir mon intimité désormais à nue et le haut de mes jambes. Je continue en remettant correctement le haut en l’observant se rhabiller lui aussi. Il me tarde surtout de lui retirer tout ça malgré ma satisfaction actuelle. « Maintenant t’as plutôt intérêt à continuer comme ça toute la nuit. » Je hausse les sourcils et ris légèrement en mettant de l’ordre dans mes cheveux. Nous le savons tous les deux : nous ne comptons pas rentrer chacun de notre côté. Ce besoin de profiter de l’autre est encore trop important pour le repousser et j’ai terriblement envie de pouvoir explorer son corps à l’aide de mes lèvres. « On y va ? » Demandé-je en m’approchant de la porte. J’attends son feu vert pour la déverrouiller et l’ouvrir doucement. Personne à l’horizon, tant mieux. Je me glisse à l’extérieur et le laisse attraper ma main pour me guider parmi la foule jusqu’à la sortie et sa voiture qui nous attend sagement pour ne guider vers de nouvelles aventures.