(i'll give you shelter like you've done for me) Jorgensens.
Tomas Vacaresco
The Winter Puppy ★
Signe Astro : Métier : Prénom : ichi
Avatar : Sebastian Stan Messages : 3169 Dollars : 50 Date d'inscription : 05/03/2020 Multicompte(s) : Raegan, Isaiah, Abel, David, Miles, Angus, Lachlan, Elijah, Aeries Crédits : ichi Débarqué.e à Los Angeles depuis : mes huit ans après que mes parents ont immigré de Roumanie , j'habite : une villa à Berverly Hills depuis que mon appartement à Central s'est écroulé . On me surnomme : Tom, Tommy , j'ai : 36 ans et je suis né.e le : 16 janvier . Je suis : en couple et amoureux avec Benjamin Patterson et : pansexuel . Aujourd'hui, je suis : acteur.
you're too kind, honey
All these lights are changing, see them everywhere
In my veins like lightning, I don't even care
And the crowd is heavy, I don't wanna move
All these colours in me, but all I see is you
And nothing else matters
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
Il y a des appels qu’on aimerait ne jamais avoir. Il y a des choses qu’on aimerait ne jamais avoir à vivre. Des mots qu’on n’aurait jamais voulu entendre. Mais pourtant, parfois, on se retrouve face à ces choses qui nous effraient, que l’on fuit comme on peut. Mais c’est ça le problème avec la vie, tu auras beau tenter de la fuir, elle sera toujours là pour te rattraper. Et c’est aussi ces petites secondes d’appel qui peuvent changer beaucoup de chose et surtout, qui marque. C’est pourtant presque insignifiant, une sonnerie de téléphone. Mais c’est ce qui en suit qui peut parfois changer une vie en un clin d’œil. Et ce fichu téléphone a fini par sonner un soir, soir de tournage. Une chance dans son malheur, il y avait une pause entre deux prises, assez pour lui donner le temps de répondre. Entendre que sa sœur était à l’hôpital suffit pour que son visage se décompose et qu’il prenne à peine le temps de prévenir qu’il était déjà parti ce soir-là. Il se souvient être resté dans le couloir à attendre qu’on lui donne des nouvelles cette nuit-là.
Il se souviendra aussi de cette semaine, qui fut bien trop longue. Ce manque de concentration flagrant au travail, il s’est fait remonter plus d’une fois les bretelles, mais il n’y arrivait simplement pas. Et ils tournaient à deux heures d’avion de Los Angeles, de quoi le rendre fou, parce qu’il ne pouvait pas être là tous les jours et être là quand Teddy se réveillerait enfin. Il n’arrêtait pas de réfléchir, ressasser. Mais il n’y avait rien à faire et lui n’aurait rien pu y faire. C’était le risque du métier de sa sœur. Et quand bien même il l’admirait et la soutenait, il y avait aussi une petite voix en lui qui la supplierait presque d’arrêter de se mettre en danger. Que ce soit Teddy ou un autre membre de sa fratrie, ils étaient tout. Son sang, mais pas que. Un pilier qu’il a besoin et c’est bien une des raisons qui le pousse à toujours tout faire pour être présent même quand il ne devrait pas pouvoir. Qui le pousse à prendre le premier avion pour secourir l’un, ou prendre son temps pour le soutenir et l’accompagner pour vaincre ses démons.
Et voilà jeudi, ou enfin un peu de positif pour éclairer l’horizon, elle s’était réveillée. Les médecins étaient assez confiants mais disait surtout de la laisser se reposer. Alors d’un commun accord, c’est le vendredi qu’ils vinrent donc la voir. Tomas avait prit le train, c’était ce qu’il avait trouvé le plus vite pour revenir à sa ville natale. Il n’avait pas pris le temps de se changer, ni même de rentrer chez lui, il alla directement à l’hôpital. Tout ça lui avait fait oublier pendant un petit temps l’enfer qu’il vivait depuis des mois maintenant. Et évidemment, les vautours étaient là. Tomas était particulièrement mal à l’aise. Comment pouvaient-ils oser se présenter là, à fouiner alors qu’il allait voir sa sœur qui sortait du coma ? Il tenta de se frayer un chemin de prendre sur lui. Mais on lui bloqua d’un coup la route. Lui qui n’est jamais violent, lui qui n’a jamais levé la main sur personne ne le vit pas venir lui-même que son poing était fini droit dans le nez d’un des photographes qui s’était permis de lui bloquer le chemin. Il avait frappé assez fort pour se faire mal, se retrouvant le sang de l’autre con sur les phalanges mais là, il voulait juste voir sa sœur. Il voulait la voir, la voir réveiller.
Il voulait effacer son visage endormi et l’angoisse qu’elle ne se réveille pas. C’est ainsi qu’il fonça en furie dans le couloir pour essayer de retrouver ses frères et sœur. Il se fendit d’un « hey » à peine prononcer, tentant de masser ses doigts douloureux. Il aurait surement foncer prendre tout le monde dans ses bras, mais même ça il n’en était pas capable pour le moment.
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Lun 31 Aoû - 22:22